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Mardi 30 juillet 2 30 /07 /Juil 06:07

CHAPITRE 29 - Pisket på knæ

Le retour du chihuahua sur la terrasse fut triomphal. Pierre était définitivement  le type de mâle qui était beaucoup plus beau dépoilé qu’avec ses poils. Les Maîtresses, un brin excitées par l’apéritif déjà engagé, le mirent au milieu d’elles pour mieux le zieuter, lui demandant de soulever un bras par ci, une jambe par là pour au final mater le glabre du sillon entre ses fesses. Pas de doute, c’était un homme complètement nouveau qui apparaissait là, beaucoup plus sexy qu’avant et qui appelait l’abus des femmes. Claire en était terriblement enthousiasmée.

- Ouah, t’es trop beau ainsi. Tu resteras dorénavant sans poil, mon amour, vu comment cela m’excite le minou.

Elle appuya son propos d’une claque sur les fesses qui fit sursauter le chihuahua et lui inspira une idée immédiate, apte à prolonger l’excitation au fond de son entrejambe et qui devrait aussi beaucoup plaire aux copines. Elle se saisit de son oreille et le tira vers une chaise.

- Allez zou sur mes genoux le chihuahua !

- Non ! S’il te plait Cl…Maîtresse… pas devant elles !

- Et si, parce que je le veux et que cela m’amuse.

- Mais je n’ai rien fait de mal Maîtresse !

- Oui depuis que tu as pris le fouet hier, je reconnais que tu n’as rien fait de mal… heureusement… 

- Alors pourquoi ?

- Parce que comme je te l’ai dit cela m’amuse, que j’en ai terriblement envie et enfin surtout parce que je sais que cela va te gêner terriblement de subir une fessée de la main de ton épouse devant témoins. Cela choque ta petite dignité. Et ça je ne vais pas m’en priver !

Il voulut répondre mais déjà Claire s’était assise sur la chaise et d’une main ferme et très décidée le força à s’allonger sur ses genoux. L’assistance fit un cercle autour de la chaise fessoir pour apprécier le spectacle, les Maîtresses au premier rang, les soumis et soumises en arrière.

Pierre ne s’habituait pas à cette forme de discipline domestique que Claire avait introduite il y a quelques mois. Ce n’était pas la douleur physique qui l’insupportait, une fessée faisait de toute façon moins mal que le fouet ou la badine, mais plus l’humiliation de se retrouver fessé sur les genoux de sa femme comme un vulgaire gamin pris en faute. Et dire que gamin, il n’avait jamais pris de fessée de la part de ses parents ! Là il savait à l’avance qu’il allait perdre toute dignité et que dès que la main adorée commencerait à battre dru ses fesses, ces jambes et son bassin se contorsionneraient en une danse ridicule dont les Dames présentes ne manqueraient pas de se moquer. 

Il avait toujours du mal avec la partie humiliation de la D/S, même si jusqu’à présent Claire en était restée à la sphère familiale quasi exclusivement. C’est pourtant sur ce point qu’à bien y réfléchir, Maîtresse Claire avait porté son apprentissage de soumis domestique ces derniers temps. Il avait du mal à accepter cette forme particulière de déchéance. Il éprouvait de la fierté à se donner aux mains expertes de sa Maîtresse, de parader à ses côtés, de résister à son fouet. Il croyait qu’il restait digne dans ces activités et un Mâle, certes soumis, mais encore admirable et respectable. Et c’est cette image positive, que Claire, peut-être guidée par l’intrigante danoise, avait commencé d'attaquer par la racine. 

Pierre pouvait même dater exactement le début des opérations à une retentissante claque qu’il avait reçu il y a quelques mois à table en famille alors qu’il contredisait encore une fois Claire. Il en était resté sur l’instant coi mais oh combien il avait fantasmé d’être dans cette situation. Les enfants eux s’en étaient beaucoup amusés et avaient donné immédiatement raison à leur mère. « Papa, il faut toujours obéir à Maman ». Bousculé dans son amour propre et finalement ne trouvant cela pas si follement excitant qu’il l’avait imaginé, il pensait que Claire allait en rester là, à cet acte isolé. Mais le soir, Maîtresse Claire revint longuement sur l’incident en le sermonnant gentiment en s’excusant presque de lui avoir donné une claque. Elle lui annonça qu’il avait mérité une bonne fessée. C’était sans doute pour rire mais il l’encouragea pour voir. Il se retrouva cul nu couché sur ses genoux au-dessus du lit. Il bandait et elle le sentait. Elle commença à le fesser.  Il se voyait dans la glace de la chambre. Il était ridicule à battre les jambes en l’air pour rien. Loin de ce qu’il avait imaginé. La honte lui monta finalement aux joues. Son zizi se recroquevilla. Il ne s’aimait pas dans cette position. Rien d’érotique pour lui dans cette fessée infantilisante commentée à dessein par Claire. « Alors le petit garçon n’a pas été sage, et il prend une bonne fessée sur son cucul tout nu ! » Mortifiant jusqu’à la mise au coin finale face au mur, les mains sur la tête et le cul rougi, avant de finalement de devoir éteindre de sa bouche l’incendie qui était né entre les cuisses de sa femme.

Ce ne fut pas un acte isolé, loin de là. Maîtresse Claire semblait avoir trouvé une veule excitation à le fesser. A partir de cette première, il se retrouva souvent prendre une bonne fessée de gamin sur les genoux de sa Maîtresse de femme ou passer du temps au coin contre un mur dans la chambre mais aussi dans le salon pendant les soirées TV. Il n’aimait pas mais la laissait faire pour ne pas casser l’ambiance du moment. Heureusement, Claire lui épargnait que les enfants en soient de nouveaux témoins. 

D’autres changements s’opérèrent cependant, qu’il n’avait pas vu venir. Un matin il retrouva son tiroir à slips vidé dans la commode. Il s’en enquit auprès d’une Claire rayonnante, qui lui annonça que jusqu’à nouvel ordre slips et caleçons lui étaient enlevés et remplacés par des petites culottes en coton rose, achetés par lot de six. Elle avait lu, soit disant, l’idée sur un blog SM. Maîtresse Claire dut insister un temps pour qu’il accepte d’en passer une, menaçant de tout arrêter. Pierre n’aima pas ce changement en sa défaveur, et encore moins quand sa femme décida que chaque matin une fois prêt dans son costume cravate, il devait se détrousser devant-elle, se branler le machin jusqu’à éjaculation, avant de remonter immédiatement culotte et pantalon sur les dégâts, pour le laisser mariner dans son jus toute la journée. Une autre idée trouvée sur le web. La première fois il se nettoya dans les toilettes de son boulot, mais le soir venu, elle le découvrit et fit la tête. Alors le jour suivant et les jours d’après, il s’autocensura pour ne rien tenter et laisser son sexe sale, même s’il n’aimait pas de le sentir poisseux.

Au fil des semaines, il percevait que sa Claire devenait par petites touches de plus en plus exigeante à la maison. Fais ceci. Ne fais pas cela. Elle lui laissait une liste des tâches à faire pendant son absence. Et elle le punissait en le fessant en chambre quand les choses qu’il avait faites ne lui convenaient pas. La plupart des hommes en auraient été énervés, mais pas lui. Cela lui semblait rassurant et naturel de se laisser aller à l’obéissance à la maison. Pierre apprit même à aimer ses moments d’intimité dans la chambre où il prenait nu, la queue bandante au  moins au début, sa fessée. 

Un soir, Maîtresse Claire lui annonça, après l’avoir fessé, qu’elle désirait qu’il porte sa cage de chasteté en permanence. Bien sûr comme tout couple s’adonnant aux jeux SM, la cage de chasteté faisait partie de leurs jouets favoris. Il avait déjà l’expérience de la porter plusieurs jours de suite en public ou au travail. Avant de finir dans une mémorable partie de jambes en l’air à sa libération. Mais c’était consensuel entre eux. Là ce que Claire lui demandait ne l’était pas. Il n’avait tout simplement pas envie de se retrouver enfermé dans cet objet de cette manière-là. Il refusa tout net de s’y plier et leur soirée finit en bouderie.

Les jours suivants ne furent guère mieux. Claire lui tirait ostensiblement la gueule comme toute femme sait le faire. Pierre se sentait déboussolé maintenant que Claire ne lui indiquait plus la direction à suivre.  Il continuait à faire le maximum de tâches à la maison, sans obtenir aucune réaction de sa femme. Plus aucune fessée dans la chambre. Cela le prenait aux tripes. Et même ses branlettes en matant des sites SM sur le web, le soir venu, lui paraissait sans saveur. 

Un soir au couché il ne tint plus.

- Mais Claire qu’est-ce qu’il faut que je fasse ?

Claire le regarda d’un air courroucé.

- Tu n’as pas encore compris ?

- Si tu veux que je porte une cage, ok je la porterai. Mais cesse de me faire la tête !

- Cela serait trop simple, mon chéri. Ce n’est pas quand tu le veux, mais quand ta Maîtresse le veux. La D/S cela marche ainsi… et pas autrement. Je veux que tu m’obéisses sans rechigner. Et là tu en es loin…

- Laisse-moi au moins encore une chance !

Elle le regarda désabusée comme on regarde un adolescent à problème sans le croire, même si au fond de son cœur on le voudrait tant.

- Non cela ne servirait plus à rien. Tu as tout gâché. Allez dormons maintenant…

Pierre ne trouva pas son sommeil cette nuit-là. Il voulait tant prouver à Claire qu’elle se trompait sur leur compte. Au petit matin, il prit la décision de s’enfermer tout seul, le plus serré possible, avec les pointes qu’il n’avait jamais essayé. Il laissa la clé sur la table de chevet avec un mot « Pour toi mon amour, je suis désolé » et après avoir rangé la maison et préparé le petit déjeuner de toute la famille, il partit très tôt à son travail.

Tout le matin, aucune réaction de Claire. Il sentait comme un jeune amoureux ayant déclaré sa flamme et qui attendait le verdict de la fille désirée, fébrile et anxieux. Puis à midi, un SMS arriva : «Au pied le chihuahua à 13h devant la pharmacie de la ZAC de Plumas ». Elle l’avait appelé de son nom de soumis !

Plein d’espoir, Pierre arriva avec dix minutes d’avance devant le dit magasin. Claire arriva vingt minutes plus tard. Il voulut l’embrasser, la fêter, mais elle le repoussa. Il voulut parler mais elle lui intima l’ordre de rester silencieux. Ils rentrèrent dans la pharmacie pour en ressortir avec un intriguant semainier à pilule puis gagnèrent en silence l’hôtel Formule 1 de la zone, le parking à moitié plein de couples illégitimes. Elle lui fit prendre eux-aussi une chambre à l’automate de réception.

Sitôt dans la pièce, elle lui intima l’ordre se foutre à poil pendant qu’elle restait habillée. Il obéit avec empressement et se présentant tremblant la queue en cage. Elle lança la clé sur la moquette.

- Enlève ta cage !

Surpris, il s’empressa d’obéir et de libérer son sexe. Surtout ne pas la contrarier !

- Branle-toi !

Il la regarda dans l’incompréhension.

- J’ai dit branle-toi !

Il commença des mouvements de sa main, sans conviction. 

- Plus vite, petite merde ! On ne va pas y passer la journée !

Elle regarda s’échiner un moment sur son engin pour obtenir une éjaculation qu’il finit par avoir à bout de souffle et la main douloureuse. Le sperme avait coulé sur sa main et même sur la moquette.

- Lèche tes cochonneries !

Il lui avait toujours refusé cela, mais ne le pouvait pas aujourd’hui. Il n’avait pas envie d’échouer à ce qui ressemblait à un test de soumission. Avec une totale répugnance, il lécha sa main. Beurk ! Mais il réussit à se dépasser et à nettoyer ses doigts. Maîtresse Claire lui montra alors d’un doigt la tâche blanchâtre sur la moquette. Il approcha sa main pour récupérer ce qu’il avait laissé tomber.

- Non ! Avec ta langue comme un bon chien soumis !

Elle ne voulait quand même pas cela ? Maîtresse Claire le regardait sévèrement attendant la suite. En tremblant il s’agenouilla devant la tâche et lapa au bord du vomissement son œuvre. Une fois "fini", il se trouva con, ne sachant plus que faire et l’infâme goût du sperme en bouche.

- Bon c’est bien mon toutou. Je ne croyais pas que tu arriverais à dépasser ton inhibition. Quand tu obéis sans question, tu vois que c’est beaucoup mieux. Alors je vais te laisser la dernière chance que tu m’as demandée… Voilà donc mes conditions :

1. Plus de cage jusqu’à nouvelle ordre. C’est moi qui décide si tu dois être en cage ou non.

2. Dans l’attente, tu as l’obligation dès à présent de te masturber toutes les 2 heures où que tu sois. La récolte se fera dans la boite à pilule. Cela me sera plus facile de contrôler chaque soir ta production de la journée. Si je ne suis pas là, tu m’enverras un SMS à chaque fois avec le récit de ta branlette et sur quoi tu as fantasmé pour partir.

3. Et ne crois pas que tu t’en tireras à si bon compte !

Et sur ce, elle quitta la chambre et le laissa en plan. 

Il y a une grande différence entre éjaculer et devoir le faire sur ordre. Au fur et à mesure qu’avançait son après-midi, ses érections et ses éjaculations devenaient longues et douloureuses. A dix-neuf heures, juste avant de quitter le boulot, ce fut même un orgasme brûlant quasi sec. Pierre comprit aussi rapidement qu’éjaculer dans une case précise de la boite à pilules, demandait une concentration et une précision qui lui volait en quelque sorte la jouissance de son orgasme. Rentré à la maison, il crut de ne plus pouvoir arriver à donner encore, mais les Maîtresses sont pleines de ressources et cela finit par deux éjaculations douloureuses obtenues par la force d’une brosse à dent électrique directement sur la fragile peau du gland. Le traitement continua sur ce rythme le lendemain et le surlendemain. Vingt-trois éjaculations au total, recueillies dans trois seringues de médicament pour enfant et envoyées au congélateur pour plus tard et un sexe transformé en un gros hématome. Le quatrième jour, le chihuahua accueillit avec soulagement la volonté de sa Maîtresse de la voir de nouveau en cage. Il n’y opposa aucune résistance cette fois…

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Mercredi 20 février 3 20 /02 /Fév 21:04

CHAPITRE 28 - Nær fremtid en chihuahua

Claire avait mis le générateur du sauna au minimum depuis quelques temps déjà. Finie la chaleur torride. Juste le confort d’une pièce chaude, comme si elle s’était mise au coin du feu.  Elle se sentait si bien dans sa tanière qu’elle n’avait pas envie de la quitter. Pas encore. 

- Bon ma fille, comment vas-tu d’organiser ta vie avec ton mari soumis à la maison ?

La réponse était évidente pour Claire : elle devait le dresser elle-même sans attendre pendant que l’engagement qu’elle avait obtenu de haute lutte était encore chaud. Et ce dressage cela allait son œuvre : pas question de le déléguer à Elke ou une autre femme. 

Elle s’était longtemps demandée comment on dressait réellement un homme et sur ce qu’elle en attendait. Question très simple à énoncer mais aux conséquences vastes, une fois que l’on y réfléchissait. Claire avait pris le temps de fouiller sur internet et d’échanger avec d’autres femmes dominantes. C’est d’ailleurs comme cela qu’elle avait fini par rencontrer Elke. 

De ces lectures et discussions, Claire avait fini par en retirer deux certitudes. La première est que son Pierre n’était pas de cette sorte d’hommes qui avaient besoin d’être rabaissés sous les bottes d’une femme pour réaliser sa vie. Il était loin de ces soumis psychologiques et pathologiques qu’elle avait découvert sur les blogs. Pour lui, le BDSM et tout son folklore était plus voulu comme une fantaisie sexuelle épicée à réaliser au sein du couple avec sa femme adorée. Ce qui s’opposait directement à sa seconde certitude. Elle savait qu’elle désirait plus que tout le mettre totalement à sa botte, non pour d’obscures théories de femme devant être au-dessus de l’homme ou de mépris pour la gente masculine, ce à quoi elle ne croyait pas, mais parce qu’elle le voulait intimement et passionnément. Finalement. 

Claire venait de passer le cap de ses trente-cinq ans, celui où la femme se sent glisser en dehors de la jeunesse. Qu’avait-elle fait de sa vie jusqu’à présent ? Elle ressemblait à ces milliers de mères de famille boulot-maison-enfants avec un mari peu présent et attentif. Et ce n’était pas cette vie assagie qu’elle avait appelée pendant son adolescence. Elle aimait son travail, surtout pour les gens qu’elle y rencontrait, mais elle ne l’aurait pas qualifié de passionnant, pas comme ce que vivait Pierre dans son entreprise avec sa position hiérarchique. S’occuper des enfants était passionnant mais tout cela ne faisait pas une vie. Elle avait fini par ne pas s’aimer dans son rôle de maman avec un boulot. Alors Pierre était arrivé avec ses folles idées de jeux SM. Claire avait été, au début, très étonnée d’y prendre autant de plaisir à dominer. Elle s’est immédiatement aimée dans ce rôle central. Cela la changeait tellement de la routine quotidienne et cela la valorisait aux yeux de Pierre, ce qu’elle adorait. Adieu la Claire mère de famille dévouée et bonjour à Maîtresse Claire !

Alors petit à petit, elle a conçu l’idée folle d’en faire son mode de vie à Elle pour se réaliser dans sa vie. Elle aurait pu s’investir dans des associations mais elle n’avait pas la disponibilité pour cela ni l’envie d’ailleurs. Elle adorait sa maison et sa famille. Non dresser son Pierre serait le grand œuvre de sa vie !

Elle était résolue à suivre cette voie qu’elle s’était choisie. Et cela passait par la réussite d’une étape fondamentale : celle du dressage de Pierre ! Elle avait passé ces derniers mois à parcourir les sites spécialisés à cette fin. Avec souvent de la déception au bout. Soit le mec était un soumis dans l’âme, ce que n’était pas chihuahua. Soit dominante et soumis n’avaient aucune contrainte familiale, pas d’enfant, pas de famille, et le champ libre pour vivre pleinement la SM. Pas comme elle et Pierre. Et de toute façon c’était souvent un feu d’artifice qui s’éteignait souvent au bout de quelques mois. Le blog qui le relatait disparaissait d’un coup. Alors Claire en désespoir de cause, alla plutôt voir du côté du dressage des animaux, avec beaucoup plus de succès. Surtout pour les conseils de dressage de chien avec des règles simples à mettre en place : vous asseyez votre autorité, vous le faîte obéir, vous le gronder.

Cette nuit Claire venait de réussir la première étape : le débourrage de son chihuahua. L’équivalent pour son Pierre d’un jeune poulain monté subitement pour la première fois par son écuyer qui annihile chaque tentative de révolte jusqu’à la bête exténuée accepte une fois pour toute la prédominance de l’humain. Une méthode brutale, violente mais véritablement efficace. Un domptage en fait. Claire savait qu’elle devait en passer par là pour changer définitivement la nature de ses relations avec Pierre en détruisant l’ancien équilibre. Elle leurs évitait des mois ou des années de tergiversations, de négociations et de retours en arrière, ce qu’elle avait trop souvent lu. Et le rasage final de sa tête qu’elle lui avait imposé sur l’intuition du moment, était finalement aussi destiné à elle qu’à lui, comme un rappel qu’elle constaterait tous les jours, de l’objectif ambitieux qu’elle s’était fixée. Jamais elle n’était allée aussi loin avec Pierre. Elle avait adoré cette joie primale ressentie alors qu’elle battait au sang un homme, son homme. Claire se découvrait tous les jours plus sadique et elle aimait indéniablement se sentir ainsi. La seule chose finalement qu’elle regrettait à froid maintenant, c’était de l’avoir fait sur l’emprise de la colère. Elle aurait finalement préféré, pour ce moment clé, être plus calme, plus maîtresse d’elle-même à ce moment clé. Mais aurait-elle eu le courage d’aller si loin sans sa colère ?

- Pas sûr…

Claire avait parfaitement conscience que la reddition qu’elle avait obtenue de son Pierre l’avait été par la crainte et la frayeur vécues par son pauvre chou qui devait être totalement paniqué cette nuit !

Elle laissa de côté un sentiment naissant de remords, pour se concentrer sur la suite. Le week-end allait se terminer en apothéose avec le marquage au fer du chihuahua, mais demain que se diraient-ils ? Comment allaient-ils accorder leur nouvelle vie totalement D/S ? Claire voulait un mari complètement amoureusement attaché à sa personne, mais très respectueux et obéissant aveuglément à chacune de ses demandes sans discuter. Elle le souhaitait complètement orienté vers le confort et la satisfaction de sa Maîtresse et aussi femme. Et cela elle comptait l’obtenir d’une manière beaucoup plus feutrée. Elle n’allait quand même le battre au sang tous les jours !

En fait ce questionnement, Claire l’avait déjà eu avant de venir au Domaine et elle s’était organisé pour leur retour à la maison ne soit pas un désastre. En effet, dans ses études animalières, une technique de dressage avait particulièrement attiré son attention : celle du dressage du jeune chiot au chenil. Cela consistait à maintenir enfermé l’animal sous clé en raréfiant le contact avec son maître. Dans sa cage, le dresseur a tout pouvoir sur l’animal quand il peut sortir, quand il peut manger, quand il aura la joie de voir son maître. Le chiot apprend vite que son maître à tout pouvoir sur lui.

C’est cette technique que Claire avait décidé de reproduire sur son chihuahua. Du moins autant que leur vie familiale et la présence envahissante de leurs enfants leur permettrait. Pour l’instant, elle pourrait profiter du désir de ses parents d’amener tous leurs petits-enfants quelques jours pendant les vacances dans un centre de vacances équipé d’une grande piscine tropicale. Il tombait miraculeusement pile poil ce séjour ! Aucun cas de conscience même à avoir : les enfants se faisaient une joie depuis plusieurs semaines d’y aller avec leurs cousins et cousines. Ils y partiraient à la fin de la semaine prochaine une fois les cousins en vacances eux aussi. Et qui plus est sa mère lui avait naturellement proposé de garder les enfants entre leur week-end à deux et le séjour avec les cousins (« Vous n’allez pas quand même revenir deux fois à quelques jours d’intervalle ? Cela va trop fatiguer les enfants ! »). Au final cela leur faisait presque deux semaines seuls à la maison qui tombaient idéalement. Ils allaient en profiter, mais pas de la manière qu’avait espéré Pierre ! Claire lui avait traitreusement demandé de poser une semaine de congé pour la seconde semaine. Elle était restée mystérieuse sur la raison de cette demande, mais avait laissé habilement traîner des catalogues sur des voyages en Italie. Il en avait donc naturellement conclu qu’elle leur préparait un voyage surprise en amoureux. Oui de l’amour il allait en être question, mais de voyage pas du tout ! 

Non ce qu’elle prévoyait de faire était de profiter de ce temps seuls pour commencer strictement et intensément son dressage en lui restreignant drastiquement les moments d’intimité avec elle et en le maintenant enfermé le reste du temps, non dans le placard de la chambre – il devait gagner cet honneur – mais dans un endroit plus symbolique du statut qu’il devait endossé au fin fond de la maison, hors d’atteinte des enfants car Claire n’avait pas l’intention de se priver de son instrument de dressage, même une fois la famille réunie. Et ce lieu unique, elle le détenait grâce à Pierre : la chaufferie au sous-sol abritant la vieille chaudière fioul que son mari trouvait dangereuse et tenait fermée à clé pour les gamins. Elle était parfaite, suffisamment chaude pour y enfermer longtemps un mâle nu et à l’abri des regards. En fait Claire avait retenu non la chaufferie elle-même par la petite pièce contigüe qui servait de remise à Pierre, à laquelle on accédait par la chaufferie via une vieille porte de  bois ajourée ce qui réglait les problèmes de ventilation.

Aussi petite qu’était cette remise, elle était encore trop grande au goût de la conspiratrice. Elle avait imaginé alors d’installer dans son centre une cage de fer à barreau suffisamment longue pour que son soumis puisse y dormir mais trop basse pour lui permettre de se tenir debout. Tout cela était resté un rêve jusque à ce qu’elle en eut parlé à Elke lors de leurs discussions. La Danoise avait pris alors les choses en main avec son efficacité naturelle. Un artisan allemand fabriqua la cage désirée (Günter en fait comprit soudain Claire) et Elke lui promit un soumis d’une ville voisine pour l’installer dans leur maison, le tout sans bourse déliée pour Claire. 

La semaine dernière, alors qu’elle finissait de caler le week-end au Domaine, elle avait reçu les photos de la cage terminée. Une merveille d’acier poli aux barreaux épais et une multitude d’options qu’elle n’avait pas osé imaginer… Une serrure intelligente qui permet l’auto-enfermement mais pas la libération sans la clé de la Maîtresse. Et on lui fournissait une serrure du même principe pour la porte de la chaufferie. Un système de surveillance grand angle intégré permettant de jouir de la vision du mâle enfermé depuis un récepteur portable et même, loin de la maison, avec son téléphone. Idem pour l’interphone installé ou la lumière de la pièce. Mais le plus étonnant était que les barreaux se transformaient en rampe d’arrosage de l’intérieur de la cage sur une simple commande depuis son téléphone si une mesure de rétorsion devait être prise rapidement. Un travail magnifique qui devait être installé alors que Pierre serait au travail mardi prochain. La surprise allait être de taille pour lui à son retour à la maison !

En fait, sa part de préparation avait été d’organiser la vie de son chihuahua dans la cage. Acheter une gamelle gravée à son nom pour le nourrir. Dégoter un seau d’aisance dans une brocante. Imaginer de le laver dans une bassine dans la chaufferie. Programmer des sorties en laisse dans le jardin pour lui relaxer les muscles… Bref tous ces détails qui permettraient un long enfermement pour atteindre les objectifs qu’elle s’était fixée.

Le dernier soir avant leur départ au Domaine, Claire était descendu en cachette dans le future lieu de rétention de son chihuahua. Elle s’y était mise nue avant de se coucher à même le sol imaginant les barreaux autour de son corps. Elle y avait entendu au-dessus les bruits lointains et étouffés des pas sur le carrelage de la cuisine et du salon. Frustrant à souhait ! Elle savait que son Pierre détesterait vite sa cage, haïrait de se retrouver enfermé dans cet espace réduit où il ne pourrait même pas se lever, de devoir attendre que sa Maîtresse vienne le libérer, lui donner à manger, à boire ou l’autoriser à vider son seau d’aisance, voire même s’il en avait droit à un. Mais elle voulait cela, qu’il comprenne enfin qu’elle avait maintenant tout le pouvoir sur lui et que sa vie quotidienne dépendait de son bon vouloir. Adieu ces anciennes libertés personnelles. Dorénavant seule sa dévotion envers sa femme compterait. Elle voulait l’entendre la supplier de le libérer et lire dans ses yeux sa reconnaissance infinie quand elle l’autoriserait à sortir de sa cage.

Claire dans le sauna se remit à se caresser l’entrejambe, à ces pensées. 

Oui les prochains jours allaient être cruciaux dans leur future relation D/S réelle. Pierre travaillait la semaine prochaine – pas possible de faire autrement – mais il ne savait pas encore à quelle sauce elle avait prévue de le manger. Plus de voiture pour aller au travail – les clés de la seconde voiture étaient de toutes façons sur la table de chevet de leur chambre chez ses parents – elle l’emmènerait tous les matins et le récupérait tous les soirs avant de renvoyer immédiatement dans la cage dès leur retour à la maison, du moins dès qu’il en aurait découvert avec stupeur l’existence mardi soir. La seconde semaine sera plus éprouvante encore. Le pauvre chou passerait ses journées de congés enfermé dans sa cage pendant qu’elle irait travailler, isolé du monde, nu, dans le noir et désirant ardemment et impatiemment son retour à la maison !

- Si avec cela je n’obtiens pas sa soumission totale…

Claire ondulait du bassin sous le massage pressant de ses doigts. Elle aimait terriblement ces pensées et voulait en jouir.

- Vas-tu le fouetter comme O au cœur de la nuit ? Oui ! Le sortiras-tu de la cage pour lui prendre le cul au gode ? Oui trois fois oui ! L’autoriseras-tu à sortir de sa cage ? Pas avant qu’il soit devenu un parfait toutou obéissant, et si cela doit prendre plus que deux semaines, tant pis, il y passera toutes ses nuits même avec les enfants !

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Thomas finissait de raser à nu  le crane du chihuahua assis sur un tabouret, corrigeant les dégâts de la vieille, pendant que Joseph était parti préparé le banquet de midi.

- Qu’est-ce que je vais pouvoir dire aux enfants et à mes beaux-parents quand nous les retrouverons ?

- Tu n’as que leur dire la vérité… Non je rigole… Tu sais je suis revenu ainsi d’une de mes reprises de dressage au Domaine. Elke m’avait rendu mon téléphone alors j’ai pu prévenir Sophie de la catastrophe. Elle a comme à son habitude réagit au quart de tour et m’a répondu : tu n’as qu’à dire que tu t’es brulé les cheveux  en te trompant dans le shampoing. Cela m’a paru complètement farfelu sur le moment et bien, tu sais, cela a marché pile-poil. Même au boulot personne n’a trouvé à y redire ! Tu n’as qu’à faire pareil… Bien sûr tout le monde se moquera de ta bêtise, mais cela vaut mieux que dire la vraie vérité ! Alors tu t’es décidé pour le marquage au fer ?

- Nous en avons parlé hier avec Claire. Elle a été si « insistante » sur ce sujet.. .

- Tu comptes vraiment la laisser te faire cela ?

- Je suis époustouflé de découvrir ma femme en Maîtresse si déterminée. Je la découvre différente dans ses besoins. Et la femme qu'elle est en train de devenir me plait et me rend fier. Alors je crois que si je ne la laisse pas aller au bout de ses envies, elle va me quitter. Et cela je ne le veux pas. Et en plus j’ai donné ma promesse et je ne veux pas le décevoir… Claire est très différente de ta Sophie. Elle est très passionnée et déterminée… et prête au scandale si je ne soumets pas. Je l’aime de tout mon être et je ne veux surtout pas la décevoir. Pas maintenant. Mais je t’avoue que j’ai peur de ce qui va m’arriver. Peur d’avoir atrocement mal quand elle posera le fer. J’ai peur aussi qu’elle me quitte finalement pour un amant plus excitant ou une femme attirante. Peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’elle attend de moi. Je ne la reconnais plus mais je ne veux pas la perdre. Alors j’ai décidé la nuit dernière de ne plus chercher à comprendre et d’essayer d’obéir quoi qu’elle veuille faire de moi.  

- Je te comprends. Tu as vraiment de la chance. Ne la gâche pas !  Pour ce que j’ai vu et que je sais, Claire est bien différente de Sophie. Elle, elle adore le pouvoir qu’elle a, même si elle ne semble ne pas le savoir encore. Je la sens plus proche de la conception d’Elke sur la place des soumis, tout en restant dans le cadre de la famille. Quant à ton marquage, je te souhaite du courage. Mais je ne peux pas t’aider, Sophie, elle, a toujours refusé à Elke avec véhémence que je sois marqué !  

- Merci

- Entre soumis on doit se soutenir ! Tu parles de peur, de contraintes, pas de ce que tu ressens intimement... Ne me dis pas que tu n'aime pas ce que te font subir Claire et les autres ici ? Que tu y trouves aucun plaisir ?

Le chihuahua releva son regard troublé vers Thomas...

- C'est... c'est difficile... à accepter... d'être excité... autant... à être traité ainsi... fouetté... enculé... bafoué... 

- Et donc...

- C'est difficile à comprendre. Ces deux derniers jours dépassent tellement les sensations que j'ai vécues avant, qui paraissent maintenant bien mièvres. J'ai l'impression que mon esprit et mon corps ne font désormais plus qu'un. Que l'excitation sexuelle devient une excitation de tout l'être. Quelque chose de très bizarre et étonnant, mais qui me plait définitivement. J'adore perdre la maîtrise de ce qui m'arrive. Je vois s'épanouir un besoin de lui appartenir totalement dont j'ignorais la force. Je n'ai jamais eu autant de plaisir à partager avec elle.

La conversation fut interrompue par le retour de Joseph, manifestement satisfait du résultat des heures de labeur à deux : un chihuahua débarrassé de tous ses poils sauf les sourcils ! De quoi satisfaire sa Maîtresse…

- Bon voilà un chihuahua tout propre et lisse. Bon il est midi et demi. On n’est pas en retard mais presque… Il a une dernière chose que tu devrais subir pour que tu sois tout propre ! Mais là on n’a plus le temps ou sinon on sera véritablement en retard. On verra cela cet après-midi… Allez ouste allons retrouver les Maîtresses pour leur faire voir, chichuahua, comment tu es tout beau !

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Mercredi 9 janvier 3 09 /01 /Jan 23:00

CHAPITRE 27 - Diskussion blandt mænd og en kvinde monolog

L’odeur de la cire chaude emplissait complétement la pièce du sous-sol. Pierre, alias le chihuahua, était allongé complètement nu à part sa petite cage de sexe sur la banquette centrale à hauteur de travail. Il y était attaché par les chevilles et les poignets, et maintenu par une sangle au niveau de la taille. Il faisait chaud dans la pièce. Autour du corps, s’affairaient activement deux hommes : Joseph, qui s’était débarrassé de tous ses vêtements sous le tablier, à l’exclusion évidemment de son imposante ceinture de chasteté métallique et Thomas qui s’était seulement mis  torse nu sous le tablier gris. La forme qui se distinguait discrètement sous le jean au niveau de son entrejambe indiquait son statut. En fait deux hommes soumis et encagés qui s’occupaient d’un troisième lui aussi encagé…

- Allez serre les dents, j’enlève une nouvelle bande…

Joseph tira d’un coup sec sur la longue bande de cire au niveau de la poitrine du chihuahua entrainant avec elle quantité de poils qui s’arrachaient un à un au fur et à mesure que la cire se décollait. Le chihuahua grimaça de douleur les larmes aux yeux.

- Putain ! C’est fait trop mal ! Pourquoi vous me faîtes-cela ?

- Tu le sais bien. les Dames l’ont décidé et il faut toujours obéir à nos Maîtresses de femmes. C’est la première règle d’un homme soumis, quoi qu’il lui en coûte. Et tu viens de promettre à Maîtresse Claire que tu serais dorénavant un gentil petit soumis obéissant ? Non ?

- Oui mais aie, aii..iie. Tu fais chier ! Aie ! Arrête ! Aie ! Mais arrête donc ! Je ne veux pas ! 

- Mais tu n’as pas le choix, mon ami. Ta Maîtresse le souhaite. Alors garde ton souffle pour des choses qui font vraiment mal… Hier en particulier au vu des résultats tu as du particulièrement déguster.

Le torse du chihuahua était poilu. La bande résistait : Joseph dut prendre appui d’une main sur la poitrine pour finir par arracher, dans un cri, la fin de la cire. Le chihuahua en pleurait presque maintenant…

- Allez une de plus. On continue… L’heure avance vite. Thomas peux-tu t’occuper de l’entrejambe autour de la cage pendant que je finis le haut… non pas à la cire… à la pince uniquement… puisque l’on n’a pas la clé de la cage…

Thomas s’y attaqua immédiatement, faisant bouger la coque sur le sexe de part et d’autre pour vérifier la présence de poils ayant repoussé depuis que le chihuahua s’était rasé avant de mettre la cage. Le contact d’une main étrangère mâle, sur son intimité, fit sursauter violemment l’homme attaché, du moins du peu que lui permettait la sangle autour de sa taille. Non pas encore cela… pas ça…

- Lâche moi, s’il te plait Thomas ou….

Joseph lui répondit immédiatement par une gifle de mise en garde !

- Il se tait le chihuahua ! Quand on est si poilu, il n’y a pas de temps pour les jérémiades de soumis mal dressé…

Il se tût donc. Il sentait la pince œuvrer à enlever un à un les poils naissants et finalement c’était moins douloureux que la cire. L’accalmie permettait eu deux assistants de rattraper un peu leur retard. Bientôt Thomas s’attaqua à la peau des couilles. Il les manipulait avec précaution pour chasser le poil interdit. Cela faisait un étrange effet au chihuahua qui se traduisit bientôt - avec horreur ! - par une érection dans la cage. Non pas ça ! Mais Thomas l’avait déjà remarqué…

- Tu as vu Joseph, il bande dans sa petite cage, le chihuahua, dès que l’on s’occupe de ses petites choses !

Joseph s’interrompit pour venir constater de visu. Pierre, le chihuahua, en était devenu rouge de honte !

- T’inquiète pas, cela nous fait le même effet à tous. Les dispositifs de chasteté nous privent de tellement de sensations, que le moindre contact est mis à profit par le corps… et tu n’y peux rien ! En tout cas joli petit saucisson boudiné dans son emballage !

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Claire se ressourçait enfin avec plaisir dans la chaleur du sauna, complètement étendue et détendue sur la banquette de bois, les yeux fermés. Elle l’avait bien gagné celui-là ! Elle se sentait excellemment bien à l’abri dans sa bulle. La brûlante atmosphère affolait les sens, mouillait le minou et tendait le petit bouton. Sa main se laissa aller à une caresse intime. Oh que cette chaleur est excitante. Mais n’est-ce que cela petite Claire ? Que ça je te jure ! Le petit corps affriolant de la jeune Nikka n’y est pour rien ? Celui qui te faisait tant baver tout à l’heure… Oh tu fais chier ! Et Claire se sentit rougir légèrement tandis que, boudeuse, elle accentuait en réponse sa caresse d’un doigt dans le conduit humide et d’un autre titillant le clitoris dressé. Elle se laissait aller aux brumes de plaisir virevoltantes qui soulevaient avec légèreté l’ensemble de son corps fatigué vers des sommets si jouissifs. Claire criait maintenant sans retenue son plaisir, seule au monde. Elle se laissait, avec avidité, balayer par les déferlantes successives de volupté qui l’emportaient vers des contrées si magnifiques. Elle atteint finalement un fabuleux plaisir ultime qui se termina bouche ouverte et yeux hébété dans un long cri silencieux. Elle était anéantie ; elle était heureuse…

Claire s’accorda quelques instants de répit, encore suspendue entre ciel et terre, avant de se décider, presque à regret, d'aller se rafraichir les idées - et autres choses - dans l’eau froide de l’étang. Elle se laissa d’abord doucement flotter sur la surface moirée et si lisse en l’absence de tout vent ce matin. Puis alors que le froid la gagnait peu à peu, elle s’encouragea à faire quelques brasses dans l’eau revigorante. Elle adorait sentir l’eau fraiche glisser le long des lèvres de sa chatte. Trop sans doute, car loin de refroidir ses ardeurs, la nage dans l’étang la maintenait dans une douce excitation.

- Tu es vraiment une petite fille en chaleur incorrigible, Claire.!

Elle venait de prononcer ces mots tout haut, rien que pour elle. Après-tout pourquoi se priver ? Claire revint à l’échelle du ponton, sortit de l’eau et replongea toute mouillée dans la chaleur du sauna.

- Allez ma fille, il est plus que temps d’organiser ta vie avec ton mari soumis à la maison !

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Au cœur du sous-sol de la bâtisse, le chihuahua avait été basculé sur le ventre, toujours entravé. Les deux épilateurs s’occupaient ensemble du sillon fessier. Thomas maintenait les fesses indécemment écartées tandis que Joseph arrachait un à un les poils, avant du bout du doigt venir contrôler la douceur de la peau. Le doigt inspectait actuellement attentivement les replis de la couronne de l’anus. S’ils avaient pu voir la tête du chihuahua, ils auraient constaté qu’elle était devenue pivoine tant il est sensible et humiliant d’être touché là et en plus par un autre homme, qui la veille même a fait, de vous, sa chose.  Cela ramena le chihuahua au viol pénétrant subit, à la honte trouble qu’il avait vécu quand le gland dur l’avait forcé. Il décida de demander ce qu’il avait ressassé toute sa nuit blanche attaché à son banc de fouettée…

- Comment… comment pouvais-tu savoir hier quand tu m’as so… sodomisé ?

Joseph s’interrompit.

- Savoir quoi ?

- Que j’avais déjà eu une… une expérience…humiliante… avec un… garçon…

Joseph le regarda interloqué un instant avant de finir par éclater de rire.

- Parce que tu es un peu PD toi ? Tu entends cela, Thomas. Le chihuahua a apprécié que la grosse queue de Joseph vienne lui fracturer le cul ! Inattendu ! Et tu ne l’avais jamais dit à Claire ?... Oui tu ne l’avais jamais dit, je le sais… je comprends mieux pourquoi ton cul a fini en charpie hier soir !

Puis plus sérieux.

- Je ne pense pas qu’Elke le savait quand elle m’a ordonné de te violer hier. Mais je lui ferai part de tes… goûts et préférences. Je suis sûr qu’elle saura en tirer profit… En fait cela me rappelle cet autre soumis… qu’elle a finalement mis à l’abattage pour lui rendre les choses moins acceptables. Elle devrait faire de même de toi à mon avis…

- L’ab… battage, c’est… quoi ?

- Des kilomètres de grosses queues qui vont défiler dans ton cul, jusqu’à tu en sois dégoûté !

- Mais je… je ne veux pas. Je n’avais jamais été pris de… cette façon par… un homme et cela fait si mal…

- Ah finalement tu es un PD refoulé dont j’aurais été le premier à prendre la virginité anale, en live, pas avec un gode ceinture. Mais je vais te décevoir, moi je ne suis pas du tout homo, moi. Tu n’as été qu’une occasion de me vider les burnes et c’est suffisamment rare pour que je ne fasse pas la fine bouche. Alors tu aurais pu être une poupée gonflable, une chèvre ou un morceau de viande, j’en avais rien à foutre ou plutôt si  tant je pouvais fourrer et prendre un plaisir naturel si rare ! Et en plus crois-moi, hier j’ai payé au comptant la jouissance prise et je me retrouve contraint au Punisher pour un mois. Tu entends un mois complet, à avoir atrocement mal dès que mon machin s’éveille et à quémander le simple droit de vider mes intestins.

- Pourquoi l’as-tu fait si cela devait finir si mal ?

- Parce que Maîtresse Elke me l’a demandé. Cela fait partie de ton dressage… De toute façon, ej le faisais ou je ne le faisais pas, je me serais retrouvé puni de la même manière pour une chose ou l’autre. Maîtresse est de nature punisseuse actuellement. Alors quitte à être puni, j’ai préféré de loin partir dans ton petit cul, ça au moins Elle ne pouvait pas me le retirer.

- Tu as dit que cela faisait partie de mon dressage ?

- Oui, c’est la façon à Maîtresse Elke de commencer à vous dresser… tous les deux… toi et Claire. Sauf que toi tu auras au final un statut inférieur à ta Maîtresse. Cela commence toujours de la même manière. Elke se débrouille pour que la femme se fasse baiser avec volupté par un vrai homme bien membré pour la détacher un peu de toi et qu’elle devienne moins préoccupée de ton sort.  Tu as entendu comme moi comment ta Claire prenait son pied hier, sans toi et ton ridicule zizi, en se faisant enculer. Comment elle a aimé se faire trousser par le premier venu et comment elle s’est rendue à sa queue puissante qui lui trouait le cul. Comment elle a joui ses lèvres collés contre celles de ma Maîtresse qui l’avait draguée ouvertement tout la journée. Sa langue dansant avec avidité avec celle de son amante du jour. Non ça tu ne l’as pas entendu, mais crois mois, c’est ce qui se passait alors. C’est ce qui passe toujours. Pendant ce temps je m’occupais à t’avilir de-profundis pour détruire ta dignité aux yeux de ta Maîtresse. C’est le mécanisme implacable qui va te transformer peu à peu en bon toutou soumis ! Thomas peut-en parler…

- Et oui moi aussi ! Joseph m’a aussi violé au tout début comme toi dans le cachot. Cela faisait partie de ma capitulation vers la soumission. Mais contrairement à toi, peut-être, je n’ai jamais aimé l’amour entre mâles. Tout comme ma Maîtresse Sophie déteste faire l’amour avec  une autre femme. Je crois qu’elle a beaucoup plus résisté que ta Claire aux avances lesbiennes d‘ Elke. Et pourtant pas le choix, on s’y plie tous les deux : cela fait partie du Domaine. Lors de mon dernier séjour seul cet été, elle avait invité un Maître black de ses connaissances. Maître Iba. J’étais comment dire de la chair fraîche pour lui… J’ai passé la semaine le cou attaché par une chaîne de moins d’un mètre à sa ceinture. Impossible de s’éloigner ou d’avoir un semblant d’intimité. Je devais le suivre partout : au lit, sous la douche et même aux toilettes. Maître Iba me prenait le cul violemment plusieurs fois par jour, partout, dans la chambre, à la piscine, sur la table du repas. Sans gêne. Devant n’importe qui. Le reste du temps, il me faisait garder son sexe au chaud dans ma bouche. J’ai essayé d’abord de résister mais ses raclées étaient terribles. Alors j’ai fait ce qu’il voulait de moi : une tapette, un vide couille ! Et je garde encore aujourd’hui le souvenir du goût amer de son sperme épais jaillissant au fond de ma gorge. Voilà ce qui pourrait t’arriver ici. Voilà ce qui t’arrivera ici.

- Mais ce Domaine est un enfer…

- Détrompe-toi.  Si, sur le moment, j’ai été jusqu’à détester l’odeur corporelle forte de Maître Iba et que j’en suis revenu le trou du cul en choux fleur, j’ai au final adoré être traité ainsi comme une lope et j’en garde après-coup un excitant souvenir. Je suis même reconnaissant à Maîtresse Elke de m’avoir offert en pâture à Maître Iba. 

- Je ne comprends pas. La domination de ta femme ne te suffit pas ?

- J’adore ma femme et Maîtresse. J’aime qu’elle porte la culotte à la maison et de ne pas avoir à décider pour la famille. C’est si reposant et si tranquillisant. La vie me semble un doux fleuve tranquille sous sa direction. Je suis heureux ainsi. Mais sa domination sur moi, si elle est exigeante, est plus feutrée. Ses punitions sont psychologiques, rarement physiques, comme me supprimer un loisir pour un temps ou m’envoyer au coin. Elle déteste me fesser ou me fouetter. Ce n’est définitivement pas une Maîtresse impitoyable, juste une femme dont la conception personnelle de l’équilibre de la vie familiale la porte au sommet de la pyramide. J’adore être mené, doucement mais fermement, par son autorité dans une routine si apaisante. Mais elle n’est pas sadique et ne le sera jamais. Elle refuse tout avilissement de l’homme qu’elle a décidé d’aimer pour toute sa vie. La D/S qu’elle a institué à la maison doit pour elle rester élégante.  Elle est, en ce sens, bien loin de Maîtresse Elke et de ses durs amis. Sans doute assez différente aussi de ta Claire. Alors, consciente de ses limites, elle a, quelque part, délégué les actions désagréables à Maîtresse Elke. Et ce dès qu’il a s’agit de me dresser initialement.  Maîtresse Elke n’a pas les scrupules d’une femme amoureuse, crois-moi. Quand tu tombes sous sa coupe, même temporairement, tu apprends vite qu’il vaut mieux lui obéir. Elle est inventive, perverse et déterminée. Elle agit comme un catalyseur qui accélère ta mise en soumission. Elle te dresse un temps avant de te rendre à ta Maîtresse.

- Tu regrettes ?

- Non, jamais. Je crois que c’est au final mieux de vivre en couple D/S. D’abord par rapport à nos couples d’amis vanilles, dont beaucoup ont fini par divorcer, chez nous il n’y pas de dispute et aucun enjeu de pouvoir. La place de chacun est claire. Et de toute façon toute mauvaise humeur de ma part est immédiatement traitée dans le cadre de la D/S. Le port permanent de la cage règle aussi le problème des besoins sexuels déséquilibrés.  Aucun risque que je regarde ailleurs ou que je refugie dans une auto-sexualité égoïste. Ma sexualité de toute façon ne peut physiquement pas se vivre en dehors de sa permission. Et là aussi je trouve cela très reposant pour un homme. Je l’aime comme au premier jour. Je suis très fier d’elle et de là où elle m’a emmené au bout de ces années. Et puis ce n’est un tyran, elle m’a permis de garder quelques-uns de mes loisirs d’avant, pour mon équilibre.

- Non, je voulais dire tu regrettes que ta propre Maîtresse ne soit pas aussi impitoyable que Maîtresse Elke ?

- Si elle était comme cela, je pense que nous n’aurions pas duré dans le temps.  Et puis Maîtresse Elke est volcanique. Cela ne me semble pas compatible avec une calme vie de famille avec des enfants, des parents et des amis. S’il y a des couples qui vivent comme cela, c’est au détriment de toute famille. Ils font une croix dessus pour vivre à fond leur engagement. Et je ne suis pas sûr que cela dure plus qu’une série d’années ainsi.

- Alors quand tu viens seul au domaine…

- Maîtresse Sophie appelle cela mes reprises de dressage. Je pense qu’elle y voit deux avantages. Le premier est que je rentre souvent plus soumis. Et le second, même si elle ne me l’a jamais dit, est, je pense, qu’elle m’offre un défouloir annuel de soumissions dures, ce qu’elle sait qu’elle ne me fera jamais. Ma femme fait le point avec Elke sur mon comportement avant mon arrivée.  J’attends toujours avec impatience ma semaine estivale même si je sais que je vais prendre beaucoup. Disons que cela fait partie de l’équilibre de notre couple D/S, ce qui nous fait durer.

- Et quand vous venez en week-end au domaine ?

- C’est plus cool. On essaye de venir deux ou trois fois par an, par amitié pour Elke pour ce qu’elle nous a permis et parce que cela nous permet de rencontrer des gens différents qui comprennent notre mode de vie. Maîtresse Elke essaye toujours de se libérer pour s’occuper de nous seul à seul, jamais les deux ensemble. Nous sommes arrivés un jour avant vous, et Maîtresse Elke m’a gardé avec elle après le premier diner. Elle m’a emmené en laisse à ses pieds faire une longue balade digestive au clair de lune dans le parc pour que je lui raconte mes pensées du moment avant qu’elle finisse par me ramener tard au pied de la maison où elle m’a enchainé pour la nuit dans la niche de son ancien chien.

- Non quand même pas dans la niche du chien !

- Et si ! avec Maîtresse Elke, il faut s’attendre à tout. Une fois elle m’a attaché pieds et mains avant de me pousser dans la piscine, retenu simplement par une corde enroulée autour du torse. Le droit de vie et de mort sur le soumis. Sans doute une des plus grandes peurs de ma vie ! Mais aussi une des plus grandes leçons de soumission que j’ai reçues !

- Tu as dit que Sophie n’aimait pas les femmes. Comment peut-elle supporter ?

- Là cela reste un mystère pour moi, après toutes ces années. Elke l’a demandé la nuit dernière, ce qui m’a valu de passer la nuit seul enfermé dans la cage de la chambre.  Sophie ne me parle jamais de ses rencontres avec Elke. Au fil des années, j’ai fini par me convaincre qu’elle vivait cela comme les pénitentes du dix-septième siècle en Espagne, que c’était sa façon à elle d’expier, par son corps, son caractère dominant. Sophie mène finalement une vie très frustre et je vois là la seule folie sensuelle qu’elle ne sait jamais autorisée. En tout cas, Elke semble apprécier sa compagnie ou ses services car elle la retient pour une nuit ou plus chaque fois que nous venons au Domaine !

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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