Fiction

Dimanche 10 juin 7 10 /06 /Juin 10:25

CHAPITRE 20 - Straf !

Joseph sanglé sur le lit suait de tout son corps. Il pleurnichait et suppliait sa Maîtresse qui n’y portait aucune attention. Elke sortit de la boite deux étranges pièces de métal. Elle les posa sur le lit à côté du corps nu du bjørneunge.

- Voyez-vous Mesdames, le problème avec les soumis expérimentés, c’est qu’ils deviennent endurants. Et que les punir efficacement demande de plus en plus de cruauté. Le mien en est à ce stade là et je vous conseille de ne pas reproduire ce que je vais vous montrer avec vos propres soumis. Du moins pas avant quelques années. Il faut beaucoup de courage pour leur imposer autant de douleur, mais comme votre soumis apprend à endurer, vous apprenez à le faire souffrir. L’évolution des deux est parallèle et cela aboutit à la fin à ça. Vous aurez été prévenues…

Et sur ce, Elke prit possession d’une main ferme du paquet de son soumis. Elle s’amusa un moment à écraser ses couilles une à une avec la poigne de sa main. Joseph meugla. Elle relâchait la pression puis serrait de nouveau, jouant des cris de son homme. 

- Cries comme tu veux, c’est le seul droit que tu as ! Mais là ce n’est que le début… Si tu cries trop maintenant tu n’auras plus la force de hurler quand je commencerais vraiment et je serais… disons… déçue … donc fâchée… ce qui pourrait m’amener à être vraiment très méchante. Alors tais-toi un peu que je puisse travailler en calme !

- Pitié Maîtresse !

Elle ne répondit pas et prit à la place la première pièce de métal qui s'enfila autour du pénis flasque. Elle dut tirer sur la peau pour faire passer les testicules. Joseph grimaça. Puis la deuxième pièce fût descendue autour de la hampe. Les deux réunies formaient une sorte de coque de métal avec un trou en dessus pour laisser passer les œufs et un autre devant pour le pénis, qui aurait même pu être phallus. Mais là il en était loin.  Elle referma le tout en vissant la partie supérieure dans la partie inférieure.

Claire intervint. 

- Cela sert à quoi ?

- Attends tu vas voir. Mais pour l’instant je dois régler les pointes…

Les pointes traversaient la gangue de métal et venaient s’enfoncer dans la peau. Une vingtaine au total. Elke les fit descendre une à une à l’aide d’une clé. Joseph serrait les dents avec peine. 

- Il faut que toutes les pointes soient bien enfoncées dans la peau pour qu’il y ait suffisamment de contact ou alors on n’obtient pas l’effet désiré. C'est même dangereux pour le soumis dans le cas contraire.

Elle finit en attachant un câble électrique avec une grosse vis à l'artefact.

- Voilà la première moitié faite. Continuons…

Elle s’adressa à Joseph.

- Je sais, bjørneunge, que tu as l’habitude que je raccorde le bout de ton pauvre zizi. Mais là notre ami allemand s’est dépassé. Regarde ce qu’il a fabriqué, spécialement pour toi !

Elle prit ce qui ressemblait à une étrange poire avec une barreau transversal au bout. Tout en métal poli. Elle lui mit devant les yeux…

- Regarde comme c’est un bel objet ! Il y a un bouton à pousser et…

Quand elle appuya dessys, la poire se déploya d’un coup en quatre quartiers menaçants. Joseph avait les yeux effarés ! 

- Tu vois… allez à ton tour !

- Pitiééé Maitresse !!!

- Mais tu m’énerves à la fin… Ce n’est qu’un autre mauvais moment à passer.

Elke s’éloigna un moment pour aller manœuvrer un interrupteur sur le mur. Le lit commença à s’élever en silence.

- Ingénieux, intervient Sophie

- Vous découvrez, les filles, une des plus belles inventions de Joseph. Il lui a fallu trois mois de mise au point avant que cela marche. C’est des pistons à huile qu’il m’a dit… il y aurait un réservoir quelque part et une pompe haute pression…je le crois sur parole, car moi la technique j’y comprends rien. En tout cas, c’est parfait pour vous donner accès à la face cachée de la lune de votre soumis.

Le lit était monté haut, presque contre le plafond. La danoise se glissa dessous.

- Alors où qu’il est ce petit trou ? Le voilà caché dans le pli ! Mais tu veux bien te détendre… c’est tout serré. Tant pis, tu l’auras voulu !

Elke attrapa une latte du lit pour se maintenir et de son autre main elle força fortement jusqu'à faire rentrer la grosse poire dans son rectum. Les portes cédèrent dans un beuglement de soumis.

- Et pan dans la lune. Jules Verne aurait été fier de toi ! Bon j’appuie ou j’appuie pas ?

- Pitié Maîtresse !

- Allez je suis sympa avec toi. Je compte jusqu’à dix et j’appuie. Un…  deux… trois… quatre… cinq… six…

A sept elle enfonça le bouton. Le pétale se déployèrent brutalement à l’intérieur ce qui se traduisit par un long hurlement de porc en train de faire égorger chez le soumis.

- Quelle mauviette tu fais ! Que vont penser de toi nos amies présentes ? Un peu de tenue Joseph quand même.

Elke fixa un second câble à la partie de l'engin restée émergente au dehors avant de faire redescendre le lit toujours aussi silencieusement. Elle extirpa enfin de la boîte un étrange cylindre avec une manivelle au bout. 

- Désolé les filles, là c’est pas vraiment hi-tech. En fait presque aussi vieux que le monde ! Mais cela fait de belles réactions chez le soumis. Vous allez voir par vous-même.

Elle fixa alors le bout des deux câbles aux cosses de la machine et s’installa confortablement sur une chaise à proximité à côté de son soumis.

- Je me demande ce que cela fera avec le plug dans le cul. C’est une première pour nous. Attendez je vous explique, cette boîte géénère de l’électricité quand j’actionne la manivelle. Elle arrive par la cage autour de son sexe et ressort aujourd’hui donc par la poire à l'intérieur de son cul. Je me demande ce que cela va donner. Nous n’avons jamais essayé. Allons-y…

- Pitié Maîtresse.

Elle l’ignora et commença à donner un tour de manivelle. Le corps se tendit dans ses sangles comme si elle venait lui donner un électrochoc. Oh oui, c’était un peu cela au final : un électrochoc. Elle continua à enchainer les tours de manivelles. Joseph hurlait. Son corps se tordait dans tous les sens. La danoise souriait.

Claire regardait la scène avec horreur. Elle détourna son regard. Ce n’est pas possible comment on pouvait être si cruelle avec un être humain ! C’était de la torture. En en plus elle en souriait sadiquement. Cette femme doit être un monstre ! Comment peut-elle lui imposer cela ? Qu’est-ce qu’on fout là ? Il faut que l’on se barre et vite…

- Claire ? Cela va ? 

Claire n’entendit pas la voix tout de suite.

- Cela va ? Tu es toute pâle ?

Elle leva les yeux. Toutes les femmes la regardaient, inquiètes. Elke avait abandonné le générateur et ses yeux cherchaient les siens. Elle les trouva.

- Désolé ma chérie. Je ne savais pas que cela te ferait un tel effet. J’arrête un moment. Viens à côté de moi…

Claire se rapprocha. La danoise s’était levée et lui tenait maintenant le visage entre ses deux mains.

- Reviens avec nous, Claire. Je ne pensais pas que… Attends je…

Et elle lui prit les lèvres pour un long baiser entre femmes. Claire s’y raccrochait comme une source de pureté dans tout ce mal. Le baiser fut long et profond, une tendresse infinie, et un réconfort. Elke à la fin se détacha.

- Bon tu as repris des couleurs. Cela va mieux. Allez va prendre un peu l’air dehors, cela te fera du bien…

Claire obéit et quitta la cave. Derrière elle entendait Joseph beugler à nouveau…

L’air fait du dehors lui fit un grand bien. Une douce nuit et apaisante. Tout était calme, très silencieux. Seuls des grillons chantaient au loin. Non elle entendait encore les cris étouffés du torturé. Elle s’éloignea de quelques pas sous les arbres. Voilà plus aucun hurlement, elle en oubliait un peu les vilaineries d’en bas. Cela lui faisait tellement de bien. Elle vit à un moment deux ombres passées à distance, sans doute Nikka et Thomas qui avaient fini de tout ranger. Elle nota qu’ils ne déplaçaient pas à quatre pattes. Elle en parlerait à leur Maîtresse. Elke l’avait embrassé de nouveau ! Elle en était heureuse. Que ses lèvres étaient douces… que sa langue était tendre… Elle avait dû rêver ce baiser mais non le gout d’Elke restait dans sa bouche. 

Toute à la mélancolie du baiser, elle décida de faire le tour de la bâtisse pour prolonger ce moment de sérénité. La nuit donnait un nouvel éclairage au Domaine.  L’eau de la piscine était devenue un miroir presque parfait si les pompes ne rejetaient pas l’eau traitée en une série de vaguelettes. Oh comme Pierre l’avait fait rire à y faire le toutou le matin ! Pauvre Pierre dans son cachot. A-t-il eu au moins à manger ? Il faudrait bien que tout ou tard, elle aille le retrouver. Mais elle n’en avait pas envie, pas tout de suite. Comment avait-il pu se laisser aller comme cela à sucer la bite d’un autre homme ? Il aurait des envies homosexuelles et elle n’en aurait rien su pendant toutes ces années ? Pourquoi pas puisqu’elle avait découvert après quelques années de mariage qu’il avait une âme de soumis. Elle aurait accepté qu’il la trompe avec une autre femme. Mais avec un homme, non ! C’était la pire de trahison. Oh bien sûr elle l’avait trompé elle aussi mais au moins elle n’avait pas viré sa cuti. C'était mon grave. Alors tous ses problèmes au lit est qu’il préférait les hommes au final ? Que dirait-elle aux enfants ? Papa a quitté maman pour aller vivre avec un autre Monsieur ? Avec qui il fait l'amour tous les soirs. Ah vision dégoutante. Non il n’en était pas question. La famille devait rester unie à tout prix. Il n’y avait qu’une seule solution, le soumettre et vite. 

Claire évita sciemment de passer devant l’écurie (et le cachot) et revint vers la cave peut-être au bout d’un quart d’heure. Ce n’était pas les mêmes cris qu’elle entendait. Ils étaient plus aigus, plus courts, moins rauques. Elle respira à fond avant de revenir dans la cage aux lionnes. Joseph était toujours immobilisé sur la banquette, mais on lui avait enlevé au moins la gangue de métal autour de son sexe, remplacée par un bondage qui faisait ressortir impudiquement sa paire de couilles. Pour la poire d’angoisse dans son cul, Claire ne savait pas. Sa position avait été revue, les cuisses plus écartés, les pieds dépassant maintenant du lit. Justement Noémie et Elke s’occupaient à lui frapper la plante avec une fine baguette d’osier, alternativement, chacune sur son côté. C’est cela qui faisait maintenant crier le bjørneunge. Claire eut une moue de compassion pour son sort, mais resta regarder.

Les deux femmes s’arrêtèrent enfin sur un signe de la Maîtresse du Domaine, sans que Claire sache si cela était dû à son retour ou non.

- Allez courage, mon bjørneunge, c’est presque fini. Mais je trouve que tu es encore trop pimpant et pas assez travaillé au corps. Je ne voudrais pas que ta journée de demain soit trop facile. C’est une punition après tout !

La danoise se plaça et visa su bout de sa baguette le paquet de couilles offertes. Elle ne frappait par très fort mais de façon très rythmée. Une volée de petits coups très précis et vicieux, traduits dans une longue plainte de soumis entrecoupée de supplications. Elle insista pendant cinq minutes jusqu’à ce qu’elle juge que le machins avaient pris une teinte suffisamment bleue. Elle posa enfin la baguette et ouvrit les sangles une à une, pour libérer Joseph.

- Allez file me chercher ta ceinture de chasteté, que je remette tout cela à l’abri de tes mauvaises pensées de soumis pas sage ! Tu prendras le plug troué et le Punisher.

- Oui.. oui Maîtresse.

Joseph sortit en titubant de la cave, comme il put. Noémie commenta :

- Sévère punition que tu as faite là. Joseph est vraiment très endurant. Impressionnant.

- Oui, mais cela m’oblige à aller à chaque fois de plus en plus loin avec lui.

Sophie se tourna vers Claire.

- Et toi Claire que vas-tu faire pour ton chihuahua ? Le punir aussi ?

- Le punir oui car je n’aime pas du tout qu’il baise avec des hommes. Mais comment je ne sais pas trop encore ? En tout cas, au moins avec lui, il est tellement douillet que je n’aurais pas besoin d’en ariver à ces extrémités.

Les femmes rirent de bon cœur.

- Au fait, question pratique, l’une d’entre vous sait s’il a mangé ?

- Je ne crois pas. Après les avoirs surpris, je l’ai rattaché le collier à l’anneau du sol et personne n’est revenu le voir après, si tu n’y as pas allé toi. Nous étions toutes très … occupées avec bjørneunge. Tu devrais passer par la cuisine avant d’aller le retrouver…

Joseph revenait avec la ceinture et les accessoires demandés. Elke lui ordonna de lui présenter son cul, pour déverrouiller la poire qu’il expulsa dans un ploc. Elle fut immédiatement remplacée par le plug de grande taille avec un trou de un cm environ qui le traversait de part en part et était fermé par un bouchon à clé vers l’extérieur. Elle dut forcer un peu pour le faire rentrer. Elle prit ensuite le plastron de devant et montra comment était fait l’intérieur du tube :

- C’est cela le Punisher. Des dizaines d’aiguilles à l’intérieur. Il bande, elles piquent. Une sorte de bracelet de Dents de Kali intégré à la ceinture de chasteté. Une merveille de mon allemand favori !

Après lui avoir enfilé le sexe dans le tube, la danoise finit de verrouiller la ceinture autour de la taille de Joseph.

- Voilà tout est bien fermé pour disons un mois, bjørneunge. Nous sommes le 6, je l’enlèverai donc le tout dans un mois. Incompressible. Releasing time après mon levé, au café et après le repas du soir. Eu tu ranges tout ici avant d'aller te coucher. Heureusement pour toi, Nikka et Thomas se sont occupés du haut, puisque tu étais demandé... ailleurs

Claire s'étonna.

- Mais il fait comment pour ses…

- Ses besoins ? Tu as encore pas mal de choses à apprendre ma Claire. Lavement trois fois par jour à heure fixe ! Je déverrouille l’extrémité du plug. Il fait son affaire et revient une heure plus tard pour que je reverrouille le plug. S'il en a besoin entretemps, tant pis pour lui.  C'est une punition après tout. Et notre ami allemand qui a pensé à tout a intégré dans la surface de contact du gode avec les chairs, des canaux qui lui permet de se lubrifier le trou depuis l’extérieur. Il va trouver le mois très long, crois-moi sur parole. Bon il est tard les filles, on se coucher ? Demain devrait être une longue journée… du moins si tout va normalement.

Quand elle avait prononcé le dernier mot, Elke avait lancé un regard noir vers Claire qui comprit parfaitement le sens du message.

Elles étaient prêtes à partir. Juste avant de remonter la danoise glissa un mot à l’oreille de Sophie que Claire arriva à capter.

- Il faut que je te vois…

Sophie se figea nettement.

- Tout… tout de suite ? Comme hier... Bon o….k. Mais laisse-moi passer dans le bungalow que j’enchaîne Thomas pour … 

Les femmes avancèrent et empêchèrent Claire d’entendre la fin. Que pouvaient-elles avoir à se dire ?

Et sur ce, elles sortit à son tour de la cave. Elle savait qu’elle devait aller voir son chihuahua maintenant mais n’était pas encore décidé à l’affronter. La seule chose dont elle était sûre, était qu’elle se sentait trahie pas sa soudaine conversion et étonnante homosexuelle. Elle n’arrivait pas à s’enlever de la tête l’image de la bouche de son Pierre, son amour, en train d’activement sucer la bite d’un homme qu'il ne connaissait pas 48h avant. Les hommes sont des gros porcs ! Et Elke venait de lui rappeler son exigence de le voir fouetter jusqu’au sang. Elle savait au fond d’elle-même qu’elle le voulait soumis à elle à tout jamais. Pour la cohésion de la famille a minima vu ce qu'il avait fait… et pour ne l’avoir rien qu’à elle aussi. Mais comment y arriver, elle ne le savait pas. Elle avait l’impression de se retrouver face à une paroi de rocher qu’elle devait gravir et sur laquelle elle ne voyait aucune prise.

Pour gagner du temps, elle décida de passer par la cuisine, prendre la gamelle du chihuahua et quelques restes qu’elle trouva dans le frigo. Puis elle revint dans la cour et s’assit sans force sur le banc. Impossible d'aller plus loin. Une fenêtre à l’étage était allumée. Celle de la chambre de la Maîtresse des lieux sans doute. Une femme arriva bientôt sur le côté et traversa le long de la façade. Sophie ! La femme s’apprêta à ouvrir la poignée de la lourde porte principale, mais arrêta son geste. Elle enleva sa main, se retourna et découvrit Claire sur le banc. De loin son visage sembla s'emprouprer, mais Claire n’en était pas sûre dans l’obscurité. Sophie lui dit un « bonne nuit » avant de vivement disparaitre dans la bâtisse. Une minute plus tard la fenêtre de l’étage s’ouvrit sur Elke. Claire voyait la silhouette de Sophie en arrière-plan. La danoise lui jeta un regard énigmatique, avant de fermer les persiennes de la chambre. La lumière se fit alors plus tamisée dans la pièce.

Se pouvait-il qu’Elke et Sophie… Non… Mais si, pauvre conne, avec Elke tout était possible… Alors elle n’était pas la seule ? Pierre, Elke, Sophie, Lucas. C’en fût trop pour une Claire qui laissa aller ses larmes. Elle se sentait si seule, si malheureuse.

- Cela ne va pas Claire ?

Elle releva la tête et vu avec ses yeux embués Noémie qui s’assit à ses côtés.

- Je sais cela fait beaucoup pour un petit bout de femme, fût-elle Maîtresse en devenir. 

Noémie passa doucement le bras autour de son épaule et l’amena contre elle.

- Cela ne m’étonne pas d’Elke. Tout va si vite avec elle et elle a de si grands besoins. J’ai vu tout à l’heure qu’avec toi cela n’a pas traîné non plus. Je suppose qu’avant ta venue, tu n’avais jamais rien fait avec les femmes ?

- Non… Si mais une fois quand j’avais quinze ans… avec une copine en colonie… que je n’ai jamais revue.

- Alors cela ne compte pas… Eh oui nous ne sommes que des pions pour elle. Qu’elle déplace à son gré avant d’appeler l’une ou l’autre pour son bon plaisir. Ce soir c’est Sophie qui en fait les frais et crois pour en avoir discuté avec elle ce n’est pas un moment facile pour elle. D’autant que je crois que hier elle l’a déjà appelé en pleine nuit. Les femmes, c’est pas vraiment son truc ! Elke nous tient tous à sa botte d’une manière ou de l’autre. Certaines plus que d’autres, comme moi par exemple…

- Com…ment cela ?

- Car baiser les femmes ne lui suffit pas. Quand je te dis qu’elle veut les femmes à sa botte, c’est au sens littéral du terme.

- Alors les traces de fouets que j’ai vu ce matin à la piscine…

- M’ont été donné par quelqu’un que je ne peux pas citer je te rappelle. Sinon ce quelqu’un me mettra une cage sur l’abricot. Je ne dis donc rien de plus mais à titre personnel disons que je trouve ta remarque… disons… intéressante.

Noémie lui faisait un sourire triste.

- Comment fais-tu pour accepter cela ? Tu ne peux dire pas simplement, non, je ne veux pas ?

- C’est assez compliqué. Mon Maître m’a disons repéré un jour quand j’avais quinze ans… c’est lui ma première fois… bientôt c’est devenu plus fort... j’étais passé totalement sous sa coupe … il m’a livré à d’autres hommes et femmes… pour mon éducation… j’étais une campagnarde.  Mes parents n’avaient pas un sou de côté. Alors Il m’a aidé à faire des études, suffisamment longues pour que je gagne bien ma vie dans le marketing. Le dernier soir avant de partir rejoindre mon école, Il m’a marqué au fer après m’avoir fait signer un contrat d’esclavage à vie en guise de reconnaissance pour l’argent qu’Il investissait dans mes études… à Paris j’étais logé chez un de ses amis mâles qui continuait mon éducation et à qui je rendais des services très… intimes. Pour les vacances, j’étais renvoyé chez mon Maître. Puis j’ai réussi mes études et j’ai pu décrocher un bon job. J’étais aussi passé de mode et mon Maître m’a alors relâché la bride du cou non sans m’imposer le port quasi-permanent pendant deux ans de la fameuse cage à abricot jusqu'à j'ai pu m'émancipée. Aujourd’hui, je reviens le voir de temps en temps, et Il se rappelle avec moi des anciens temps douloureux.

- Et... c’est ce qui va m’arriver ?

- Si tu restes, oui d'une manière ou un autre. Elle se contente de domination plus soft avec Sophie… à ce que mon Maître m’a raconté, se pressa-t-elle rapidement de rajouter. Avec toi, je pense que cela devrait être pareil… Mais je ne suis pas sûre. Je ne sais pas en fait car Elke est si compliquée. Mais si j'étais à ta place, je barrerais avant qu'elle te mette définitivement le gratin dessus. Bon je te laisse, il faut que j’aille voir où est passée Nikka. Son comportement de hier soir m'a valu la fouetté donnée... par mon Maître.

Noémie s’était levée.

- Ah Claire, j’oubliais de te dire une chose…

- Oui ?

- Claire, c’est Elke qui m’a demandé de te raconter l’histoire de mes relations avec el…mon Maître. Et il parait que tu as bien joui cet après-midi quand tu t’es fait dépuceler le cul. Tu t'en sors bien, car le premier homme à qui El...Il m’a donné pour me dépuceler le cul m’a déchiré l’anus. Bonne nuit Claire. Et bonne chance quoi qu'il t'arrive.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Dimanche 3 juin 7 03 /06 /Juin 23:00

CHAPITRE 19 - Sammensværgelse

L’eau chaude coulait depuis un bon moment dans la douche. La salle de bain était devenue hammam. Claire nue, assise sur la lunette du WC, semblait perdue dans ses pensées.

Non je ne sortirai pas. Non je ne veux pas le voir. Il fait très bon ici. Oh que j’y suis bien. Pas envie de quitter. Je veux y rester toute la vie, m’y enterrer. Et qu’est-ce que je lui dirai ? Je suis désolé… Excuse-moi… Qu’il était magnifique la première fois que j’ai vu ses beaux yeux noisettes et si timide... A croquer ! D’ailleurs c’est ce que j’ai fait rapidement. Hum que c’était bon de le croquer tout cru. Et il m’a donné trois beaux enfants. Dommage qu’il ait un petit pénis… par comme celui de l’autre homme. Comment il s’appelait ? Ah oui Lucas. Quel bel engin ! Et mince cela me reprend dans le ventre. Il a dû trop me secouer tout à l’heure. Cela me fait comme quand j’avais la gastro l’hiver dernier. Vite urgence, pousser. Putain l’odeur ! On ne peut pas imaginer que mon petit corps puisse produire de telles choses. Ah cela va mieux… L’atelier était vraiment chouette,  mais qu’est-ce qu’ il y faisait chaud ! Les forges du diable ! Et l’odeur de son corps nu elle m’envoutait. On aurait dit une odeur de tabac. Ah ses muscles fermes. Un vrai mâle, pas comme mon amour. S’il pouvait faire un peu plus de sport… oui c’est décidé je vais le mettre au sport. Après tout la Maîtresse c’est moi ! Elles sont où ses affaires de sport ? Ah oui dans le placard du haut… Mais il a grossi – il est trop gros d’ailleurs je trouve – il faudra sans doute aller chez Sportif pour lui en faire acheter d’autres… ah au fait ai-je arrêté le sèche-linge en partant ? Oui je me souviens. Mais je n’ai pas enlevé le linge dedans. Il va être tout humide au retour. Et il faudra que je le range. Non je le ferai ranger à Pierre, il faudra bien qu’il apprenne à le faire après tout. Il aurait quand même pu nettoyer son établi avant de m’y coucher. Je sens encore l’huile. Humm que c’était bon quand il m’a enculé ! Je n’ai jamais eu un tel orgasme ! Dommage que cela fasse si mal au début… l’impression d’un fer rouge dans mon cul… j’ai ai encore mal au petit trou. Et putain quels coups de pilon. Rien avoir avec mon mari. Il faut être maso pour se laisser prendre ainsi ! Mais je n’avais pas le choix. Oh en es-tu sûre ? Tu avais bien su dire non quand le garçon t’avait mis les mains sur les seins. D’ailleurs il était moche ! Ridicule ! Pas comme Lucas. Alors pourquoi t’as pas dit non tout à l’heure ? Peut-être parce que tu le voulais ma cocotte ! Non je ne suis pas comme cela ! Si rappelle-toi quand tu t’astiquais le bouton dans ta chambre d’étudiante. Tu rêvais à un beau mâle qui te prenait de force et te faisait crier de plaisir ! Oui mais ce n’était qu’un fantasme ! Non cocotte, ne te ment pas à toi-même. Tu étais consentante avec l’homme tout à l’heure. Tu voulais vivre ton fantasme… Humm peut être. Mais je n’ai pas aimé quand il s’est enfoncé dans ma bouche. Il me donnait la nausée. Il aurait pu faire attention quand même… A-t-on encore du lait pour les enfants pour le petit dèj lundi ? Non on a fini la dernière brique avant de partir. Il faudra que je demande à maman si elle peut m’en passer une. Et il ne faut pas que j’oublie de prendre les affaires des cousins. Paul n’a plus de pantalon à sa taille. Ah si le bleu en coton… Je ne sais pas si j’ai bien fait de faire confiance à Elke. Elle est si bizarre… Pas très sympa sa dérobade tout à l’heure. Me livrer en pâture à son amant. Je sens le piège à chaque fois avec elle. Sympa son idée de domaine SM. J’ai adoré prendre le cul de mon chihuahua dans le sauna. Il était si excitant à ne pas vouloir se laisser faire. Mais qu’est-ce qu’Elke me matait ! Je n’avais jamais embrassé une fille jusqu’à présent. C’était un vrai bonheur. Ses lèvres sont si fraiches. Mais non je ne devrais pas… c’est pas bien… je ne suis pas lesbienne, moi. En es-tu si sûre  ma fille ? Oui tout à fait. Petite menteuse, va. Non je ne mens pas. Et Clara ? Ce n’est pas la même chose… En est tu sûre ? Tu l’as bien embrassé sur les lèvres ! Oui mais ce n’était pas pareil, nous avions quinze ans et nous voulions savoir ce que cela donnait d’embrasser un garçon.  Pourtant tu mouillais ta culotte pendant qu’elle t’embrassait… Euh oui, non… Si tu mouillais ma chérie ! Et le dernier soir sous la tente, vous vous êtes caressées ensemble sous la couverture. Non ?… Clara !....Il faudra aller faire les courses en rentrant. Beurre, steaks hachés, on est où dans les yaourts, et les enfants ont piquenique mercredi. Il nous reste des petites bouteilles d’eau ? Faudra que je commence une liste… Cette Elke me fascine. J’avais tant envie qu’elle m’embrasse dans les caves sous le château. Mais elle l’a fait ! Un bonheur ! On fait comment l’amour entre femmes ? Arrête, tu es folle. Tu ne vas pas te lancer dans une telle aventure. En-as-tu envie d’ailleurs ? Envie ? Envie de retrouver ses lèvres ? Envie de toucher son corps nu ? Envie de sentir l’odeur de sa foufoune ? Non je n’en ai pas… envie ! Petite menteuse va ! Mais si je te jure… Ne jure pas ou t’ira en enfer, me disait mamie. Elle était si gentille. Elle me manque. Sois toujours une bonne petite fille qu’elle me disait. C’est que j’essaye d’être mamie ! Oui je sais que tu n’aimerais pas ce que je fais actuellement mais c’est si bon, mamie. Et tu disais toujours, qu’il faut vivre ses envies… Et là j’ai envie de découvrir le corps nu d’Elke ! … Mince je n’ai pas pensé cela ?... Et si ! Tu dois être folle ma fille. Bah ce n’est pas plus grave que d’enculer au gode Pierre ou de fouetter son cul. Su tu savais mamie, tu en serais rouge jusqu’aux oreilles et tu me ferais ton regard courroucé. Mais c’est ma vie après tout, la vie que je me suis choisie. Et tu m’as toujours dit de vivre ma vie intensément. Ah tes galettes aux sucres me manque, j’en mangerais bien un morceau tout de suite. Il était mignon à croquer le petit Zépharin qu’Elke a gentiment torturé. Je suis sûre qu’il ne devrait pas rester libre longtemps avec Elke ! Dommage que je ne puisse pas voir cela. Mercredi nous serons partis. Déjà ! Pierre a-t-il réparé la porte de derrière ? Je ne crois pas. Je vais devoir lui rappeler et s’il ne le fait pas, je le punirai. Nom d’un Maîtresse ! Mince Pierre ! Qu’est-ce que je lui dis ? Et il a tout entendu ! Pas possible de lui mentir. Je ne veux pas le voir. Je reste ici pour toujours. Mince cela reprend dans le ventre… vite soulager la pression ! Pourquoi je suis si mal depuis tout à l’heure. Parce qu’il a trop remué mon intestin ? On dirait comme le lavement que j’ai reçu la fois où j’étais à l’hôpital. Mais là je n’en ai pas reçu un… et si pauvre idiote ! M’empêche qu’il aurait pu faire attention le Lucas de ne pas m’en mettre trop au fond de mon cul ! Il faudra que je lui dise la prochaine fois… Quelle prochaine fois ? Tu ne vas pas quand même le revoir après ce qu’il t’a fait ? Je ne sais pas…mais j’aimerais bien. C’est très différent qu’avec mon amour de Pierre ! Beaucoup plus puissant et jouissif ! J’ai adoré en fait. Oui tu veux Elke ET Lucas, mais Pierre tu en fais quoi ? Pi..e..rr..e ? Oui ton mari ! le père de tes enfants ! Celui que tu as envoyé au cachot pour avoir la paix pour te faire sauter comme une jouvencelle par le premier venu ! Non Lucas n’est pas le premier venu… Elke couche avec lui ! C’est lui qui a préparé le fer pour marquer mon Pierre demain. Superbe fer d’ailleurs, j’en mouillais tellement tout à l’heure. Je me demande si cela sentira le cochon brûlé quand j’appliquerai le fer sur sa peau ? Je n’ai jamais aimé cette odeur… Mais Pierre !! … Tu m’embêtes à la fin, Pierre est mon soumis et je suis une Maîtresse je fais ce que je veux !... il faudra bien que tu ailles le voir ! … non je reste là… je ne bouge pas… laisse-moi en paix !... que vas-tu lui dire ?... Mais rien, je suis sa Maîtresse et il obéit ! Un point c’est tout !... Tu devras quand même rentrer avec lui… Tu m’emmerdes à la fin, tu ne peux pas me laisser dans mes rêveries ! Que va-t-il lui dire ? Il a tout entendu de tes exploits ! Je… Je… Mince comment faire ? Ecoutes mon amour je suis une femme libérée et je fais ce que je veux ? Tais-toi ? Barre-toi si tu n’es pas content ? Je ne suis pas sûr qu’il apprécie… Mais qu’est-ce que je dis aux enfants ? Papa a quitté Maman parce que Maman se fait sauter par le premier venu et fantasme à coucher avec une autre femme ? Ils l’aiment tellement leur père ! Et c’est vrai qu’il sait bien s’amuser avec eux. Mon quatrième gamin en fait !  Bon je lui dis quoi ? Toute la vérité ? A-t-il tout entendu ? Je criais tellement pendant Lucas me prenait, qu’il sait forcément ce que je faisais…. Mais pour Elke il ne peut pas le savoir, alors pour ça je me tais… tu crois que t’être envoyée en l’air avec un autre homme sera facile à accepter pour lui ? … euh ? non ! Il est assez jaloux en fait… alors ? que vas-tu faire ?... qu’est-ce que je vais faire ? après ce que je lui ai fait ?... je ne sais pas… je dois être maintenant une salope à ses yeux…et s’il me quittait après cela, il aurait tout à fait raison… merde comme je peux réparer les choses, maintenant ? Oublie, ma fille, tes rêves. Tu as ton mariage à sauver… Bon qu’est-ce que je peux faire ?... Tu peux lui demander pardon et voir s’il accepte de te pardonner… Oui mais je ne suis pas sûr qu’il accepte et s’il le fait il me tirera la gueule pendant longtemps… Oui mais ce qui est fait est fait et tu ne peux plus qu’essayer de réparer les pots cassés !... il sera très en colère et aura raison, je me suis conduite comme une idiote… il me faudrait un truc pour mieux lui faire avaler la pilule… Je sais ! Je vais tout mettre sur le dos de la mauvaise influence d’Elke… Cela pourrait marcher…  Et tu te barres avec lui de ce lieu maudit immédiatement ! … oui, oui, il n’y a que cela à faire. Pas d’autre moyen, allez hop ma fille à la douche pour aller vite le retrouver !

Une fois douchée, Claire se pressa de redescendre vers le cœur du domaine. Elle avait le cœur en tension, les yeux au bord des larmes. La douche avait fini de la débourrer brutalement. Et le souvenir de son mauvais comportement lui était devenu intolérable. Son visage affichait maintenant un teint honteux. Elle avait hâte d’en finir, de le retrouver le cœur serré, espérant qu’elle pourrait arriver à sauver leur couple. 

Arrivé à proximité de la bâtisse, Claire se rappela que cela devait être l’heure du diner. Tous les invités du domaine étaient rassemblés, sauf son Pierre qu’elle avait laissé enfermé dans son cachot. Vite le retrouver pour s’expliquer. Cependant en s’approchant, elle fut surprise de voir les Maîtresses regroupées devant la maison. Elle s’arrêta stupéfaite. Le bjørneunge de Maîtresse Elke – Joseph – avait été attaché nu les bras en l’air à une poutre sortant du mur, , les chevilles étroitement liés et la pointe des pieds touchant tout juste le sol. Il était bâillonné serré. A quelque pas derrière lui, Elke maniait un long fouet de dressage pour cheval. La lanière de cuir sifflait dans l’air avant de venir s’écraser sur le dos et les fesses du soumis attaché qui répondait pas un beuglement de détresse étouffé dans le bâillon. La punition était sérieuse, les coups pleuvaient en rafale sur le pauvre Joseph.

Claire se rapprocha des femmes qui regardaient.

- Qu’est ce qui se passe ? Qu’a-t-il fait ?

Sophie lui répondit immédiatement.

- Désolé mais cela te concerne aussi…

- Cela me concerne… moi ?

- Oui ! Elke l’a découvert à votre retour en train de se faire sucer la bite mais ton chihuahua. A ce que j’ai compris elle lui avait donné une journée de liberté sans sa ceinture de chasteté. Et ce n’est pas tout, il vient d’avouer qu’ils ont baisés ensemble pendant l’après-midi. Joseph a enculé ton chihuahua. Elke est furax. Je suis vraiment désolé !

Claire était choquée à un point qu’elle n’aurait jamais cru ! Elle ne pouvait s’enlever de la tête l’image des deux corps bougeant l’un sur l’autre. C’est trop dégoûtant. Ils n’avaient pas le droit ! Elle laissa sa colère monter. Et dire qu’elle s’en voulait de sa conduite, alors que lui, pendant ce temps, prenait aussi du bon temps! Elle lui en voulait aussi de l’avoir laissé se torturer l’estomac par le stress d’essayer de recoller les morceaux. Et pendant ce temps ce petit pédé de Pierre prenait du bon temps avec un autre soumis. On ne pouvait pas être forcé à sucer un autre homme. Il était forcément consentant. Bon il n’avait qu’à mariner dans son cachot. Elle s’occupera de lui plus tard, mais il ne perd rien pour attendre, ce saligot !

Elke fit une pause. Le dos et le cul du supplicié étaient striés d’une trentaine de traits violacés dont certains laissaient perler des gouttes de sens. Joseph essayait de reprendre son souffle par le nez. La danoise se tourna vers Claire.

- A voir ta tête, je vois que l’on vient de te mettre au courant. Dès que l’on leur relâche un peu la bride, les soumis sont jamais sages. Quand nous sommes rentrés, je suis passé voir ton chihuahua au cachot et je les ai découverts, mon bjørneunge debout bite en érection, ton chihuahua agenouillé à ses pieds en train de lui sucer activement le pénis ! Je suis intervenu pour les séparer immédiatement ! C’est vraiment trop dégoutant deux hommes qui baisent ensemble. J’ai renfermé ton chihuahua dans le cachot, bâillonné et solidement attaché. Celui-là je te laisse ! Tu en feras ce que tu en veux ! Mais pour le mien, son comportement est inacceptable et il sera donc puni terriblement pour son incartade.

- Merci d’être intervenue ! Les hommes sont vraiment des porcs… Et soit sûr que je punirai le mien comme il se doit pour un tel comportement. Je ne savais pas qu’il était intéressé par les hommes. D’ailleurs je m’en vais de ce pas lui dire ce que je pense de son comportement…

- Oh pas tout de suite, car j’ai besoin de toi pour m’aider à punir mon bjørneunge. Tu auras bien le temps de t’occuper du cas de ton soumis dans la soirée !

Et elle lui tendit le fouet avec une autorité à laquelle on ne peut se soustraire. Claire le saisit sans hésitation.

La danoise connaissait bien sa comédie humaine, et savait comment amener les gens là où elle les voulait. Elle avait pris le pari que Claire réagirait au premier degré oubliant immédiatement son propre comportement de l’après-midi, son subconscient activant la colère pour éviter de devoir se regarder en face. Car après tout, le comportement de Claire cet après-midi était tout aussi répréhensible voir pire. Elle avait été néanmoins surprise de la facilité avec laquelle elle avait séduite la femme. Sophie par exemple avait montré beaucoup de résistance. Elke pensa qu’elle avait sans doute déjà eu une expérience avec une fille dans sa jeunesse. Quelque chose qu’elle avait cru refoulé et sans doute jamais avoué à son mari. C’était inattendu mais cela ne changeait pas grand-chose à son plan. Bien sûr cela serait ainsi plus trop difficile de l’emmener dans son lit. Mais Elke en voulait plus d’elle de toute façon. Pour garder tout l’intérêt à la chasse, cela l’obligeait à réaménager son plan et à passer plus rapidement à l’étape suivante. 

Elle jeta un coup d’œil à Claire qui avait manifestement du mal à contrôler le long fouet. Le dernier coup s’était enroulé contre la cuisse pour finir manifestement contre les parties intimes. Son soumis essaya de hurler à mort en vain dans le bâillon. Oh que cette maladresse est intéressante… Elke annonça à haute voix :

- Vingt de plus comme celui-là Claire. Il les mérite !

Bien sûr qu’il les méritait, elle l’avait laissé éjaculer deux fois aujourd’hui. Une fois au bout d’une longue pénétration et la seconde fois dans la bouche du chihuahua. Cela ne lui était pas arrivé depuis au moins trois ans et il aurait tout fait pour avoir droit à ce privilège. D’autant que sa dernière masturbation autorisée datait de 7 mois et il n’avait eu droit depuis qu’à des milkings de la prostate.  Il n’avait pas de penchant particulier pour l’homosexualité, mais dans la situation où il était un trou était un trou, et il aurait été bête de ne pas en profiter… Même si sa Maîtresse ne lui avait rien dit de précis, il s’avait qu’après cela serait fortement douloureux pour lui. Et avoir la possibilité de partir deux fois en une seule journée était un événement si exceptionnel à ne surtout pas laisser passer. Elke était arrivée dans le cachot alors que l’action entre les deux hommes avait déjà débuté. Evidemment car elle avait synchronisé tout cela au départ de l’atelier. Ils étaient si attendrissants suceur et sucé  qu’elle avait renoncé à les interrompre. Elle les avait finalement laissé finir jusqu’à le chihuahua est bien tout avalé comme un bon soumis avant d’intervenir dans une colère forcée et les séparer de force… Elle avait ensuite bâillonné son bjørneunge pour la soirée surtout pour qu’il ne lâche rien sur le complot en trame. Il devient habituellement si faible sous la douleur…

La suite des coups de fouets que Claire infligeaient au puni était une catastrophe. Soit ils n’arrivaient nulle part soit sur des parties inattendues du corps supplicié, les jambes, les bras. Supplice devait être le mot car la danoise se dit que cela devait être terrible pour le bjørneunge de ne pas savoir où le suivant frapperait incidemment…

La danoise savait aussi pertinemment que Pierre n’était pas enclin à l’homosexualité et qu’il n’avait pas été privé comme son Joseph de jouissance pendant des mois pour s’y laisser aller par bas intérêt. Pour la prise de son cul, cela avait suffisamment facile. Elle avait demandé à Joseph de l’attacher et de le violer. Par contre la fellation devait donner l’impression d’avoir été librement consentie pour que le plan marche totalement. Cela avait été tout juste un peu plus compliqué à organiser, et ils avaient dû recourir au chantage envers Pierre. Oh quelque chose de très simple : une photo du chihuahua enchaîné à quatre pattes que Joseph avait pris avec le téléphone portable de Pierre puis il l’avait menacé de l’envoyer au hasard à quelques-uns de ses contacts. Pierre avait d’abord douté qu’il le fasse vraiment. Mais bientôt la première photo avait été envoyée sur le téléphone de Claire en guise d’avertissement devant les yeux effarés du pauvre homme. Un second SMS fut vite préparé toujours avec la photo et de multiples contacts en destinataire qui comportait non seulement maman, mais aussi les collègues et son patron, de la famille ainsi que des parents de copains et copines de leurs enfants. Et c’est ainsi le doigt près de la touche envoi qu’il réussit à se faire sucer plus ou moins volontairement par le chihuahua.

Bien sûr, Pierre ne manquerait pas de raconter à Claire dès qu’il la verrait le chantage auquel  il venait de céder. Mais une surprise l’attendait et la danoise en rigolait d’avance. Le téléphone avec lequel Joseph a menacé le chihuahua ressemblait au sien, même marque, même modèle, mais n’était pas celui de Pierre. Elke avait envoyé son soumis l’acheter au bourg ce matin à cette fin. Pendant la pause du déjeuner, après qu’il eut enfermé le chihuahua dans le cachot, Joseph était monté dans leur chambre récupérer le vrai portable, avait recopié une vingtaine de nom de contact véritable, pointant tous sur le même numéro, celui du Domaine, et avait gardé le vrai téléphone pour le donner à Elke pour qu’il réapparaisse magiquement à la terrasse du café du bourg. C’est fou ce que l’on peut faire avec des téléphones modernes et les gens sont si imprudent de ne pas les verrouiller ! Ainsi l’alibi de Pierre ne tiendrait pas. Elke en rigolait d’avance.

Claire venait de péniblement finir sa série. Le puni fut laissé pendu en pénitence. Il était temps de passer à table : un buffet froid ce soir car le servant de la maison avec son après-midi de liberté sexuelle n’avait pas vraiment eu le temps de préparer des mets compliqués. Après le repas, Nikka et Thomas eurent les restes à finir dans leur gamelle et Elke leur ordonna de ranger et de nettoyer tout pour remplacer Joseph pendant leurs absences. Pas de thé dans le boudoir ce soir, la Maîtresse de maison réservait à ses hôtes une soirée mémorable de punition de son pauvre soumis. Joseph avait essayé de négocier de ne pas subir les punitions les plus sévères pour sa fausse désobéissance. Elke lui avait vaguement promis que non il les éviterait. Et bien sûr elle l’avait trompé ! Mais il ne le savait pas encore, aussi il se laissa détacher et emmener dans la pièce du sous-sol, aussi noire et encombrée que le pendant du haut (la « hus elskerinder ») était clair et aéré, plus proche en fait du donjon moyenâgeux avec croix, cage, outils divers et un lit à lattes au milieu sur lequel il fut prestement sanglé serré avec l’aide des autres femmes.

Elke alla récupérer une boite de vieux bois noir sur une étagère qu’elle posa sur la console au pied du lit. Dès que bjørneunge la vit, il se mit à hurler à mort dans son bâillon, les yeux révulsés et à essayer de s’agiter dans ses sangles. En vain !

- Oui je sais tu t’aimes vraiment pas cela, mais deux éjaculations dans une seule journée valent bien de souffrir un peu mon petit bjørneunge. Allez préparons le !

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Lundi 23 janvier 1 23 /01 /Jan 22:59

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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