Fiction

Lundi 11 juillet 1 11 /07 /Juil 12:10

CHAPITRE 12 - Hvor motivet er afsløret ...

Claire avait passé un peignoir blanc pour descendre jusqu’au sauna. Après réflexion, elle avait décidé malicieusement de ne rien mettre dessous pour  sentir les courants d’air venir lui chatouiller son entrejambe. Et rien que cela l’aurait fait mouiller, mais la discussion avec Pierre avait eu un effet plus qu’humide dans sa chatte. Son chihuahua la suivait évidemment nu à quatre pattes au bout de sa laisse, mais pas encore suffisamment dressé ou courageux pour avancer  vite au milieu des feuilles mortes et cailloux du chemin. Sa Maîtresse devait régulièrement le relancer en tirant sur la laisse, où il aurait fini par s’arrêter. 

Le sauna était une construction flottante sur l’étang, une cabane en bois avec un petit auvent sur le côté et une étroite passerelle de bois pour y accéder depuis la terre ferme. Le couple l’avait presque atteint, quand la porte s’ouvrit laissant surgir une Elke en tenue d’Ève qui plongea immédiatement dans l’eau du lac : l’art traditionnel nordique du sauna. Ils virent son corps disparaitre de la surface avant que sa tête réapparaisse quelques brassées plus loin. La danoise revenait déjà en nageant vers le rivage et émergea au niveau d’un petit escalier de pierre dont les marches s’enfonçaient sous l’eau. Pierre ne peut s’empêcher de jeter un rapide coup d’œil à ce corps que l’âge n’avait pas encore manifestement trop atteint, des rides certes mais élégantes, une paire de petits seins à bonne tenue et un entrejambe manifestement glabre et entretenu. Il se sentit cependant en faute de la reluquer ainsi et baissa les yeux espérant qu’aucune des deux femmes ne l’auraient remarqué. Elke se recouvrit du peignoir en soie laissé sur la berge.

- Bonjour Claire.

- Bonjour Elke. Toutou chihuahua va dire bonjour à Maîtresse Elke !

Pierre s’avança pour baiser cérémonieusement le bout des pieds encore mouillés de la danoise, qui lui décrocha en retour une gifle sur la joue qu’il savait être dû à son inconvenance envers la Maîtresse. 

- As-tu bien dormi ma chérie ?

Elke dévisageait Claire tout en parlant. Ses beaux yeux étaient infiniment fatigués, son fin visage portait  les traces d’une nuit manifestement agitée et sans doute pas par des étreintes torrides avec son mari. La danoise nota alors la demi-douzaine de traits récents sur le postérieur de Pierre qui lui confirma son analyse. Pourtant à regarder de plus près, une certaine sérénité apparaissait sur le visage fatigué de Claire, peut-être pas aussi complète que la femme l’aurait désiré, mais quelque chose proche d’un soulagement. La réponse de Claire ne lui apporta pas d’ouverture à sa curiosité… 

- Oui… Oui … à peu-près … bien pour moi. Et Pierre sans doute beaucoup moins bien dans la cage que j’ai dû intervenir pour le calmer un peu.

Elke décida de ne pas relever le mensonge. Elle percevait maintenant une tension dans la voix de Claire, qui manifestement cachait quelque chose dont elle ne voulait pas parler avec elle, sans doute liée à la mise en soumission du mari. Interrogative, Elke chercha à capter son regard. En vain ! Claire fixait le sol comme une petite fille gênée. Cela agaçait la Maîtresse du Domaine qui n’aimait pas qu’une de ses protégées, fut-elle dominante, échappe à son emprise.  Le comportement de Claire l’intriguait beaucoup, car elle ne s’y était pas attendue. Elle découvrait la jeune femme sur un jour nouveau et intéressant. Elle laissa filer longuement son regard sur le corps parfaitement féminin, la naissance élégante du sillon des seins que le décolleté du peignoir laissait entrapercevoir, les petits tétons que l’on devinait sous le tissu, les longues jambes profilées qui se terminaient par des pieds d’une grande finesse. Claire sentait le regard farfouilleur et elle ne put empêcher ses joues de rosir légèrement. Mais elle n’osait rien dire. Elke mit fin à la situation.

- Ok les amoureux, profitez bien du sauna et à tout à l’heure.

Claire la regarda s’éloigner en direction de la bâtisse, avant de se diriger avec son toutou soumis sur le dock flottant qui s’enfonça perceptiblement sous leur double poids. Etrange installation. L’appentis, qui donnait accès à la cabane, n’était pas très large, sans aucune barrière de protection prévenant les chutes dans l’eau. Claire enleva son peignoir et l’accrocha à une des patères extérieures contre la paroi de bois. Pendu à côté, elle découvrit un drôle de gode ceinture avec des larges lanières de cuir usées et un olisbo en bois très lisse. Tout cela semblait assez ancien. Elle sourit en mettant la main sur l’engin.

- Allez chihuahua, ouste, à l’intérieur !

En entrant, l’air surchauffé prit d’assaut leurs corps sans défense. Ils n’avaient pas une grande expérience du sauna, tout juste deux/trois fois lors d’un séjour dans les alpes suisses avec des amis, il y a quelques années, alors que les enfants étaient encore petits. L’air chaud y était rapidement devenu sexuellement torride et il l’avait pris en levrette sur le banc de bois, pour leur plus grand plaisir mutuel. Mais c’était la vie d’avant, celle qui avait de forte chance de ne plus exister. Pierre eut un soupir nostalgique, alors que Claire l’installait les genoux sur la banquette basse et couchait son buste sur la seconde plus haute.

Un bref coup d’œil en arrière lui offrit la vision de sa femme nue et harnachée, déjà en saine sueur, qui pointait la bite de bois menaçante vers son cul. Cela éveilla son propre zizi encagé. Encore un paradoxe : il avait adoré les fois où Claire l’avait pris comme une femelle, quelque chose de très puissant dans son esprit, mais il craignait le moment où il sentait qu’elle s’enfonçait. Il se demanda soudain qu’est-ce que ses collègues penseraient s’ils savaient qu’il se faisait enculer ainsi par sa femme. Ils se moqueraient sans doute de lui et il pensa que s’il n’arrêtait pas tout de suite Claire dans ses intentions dominantes, tout le monde finirait par savoir à un moment ou à un autre qu’il était la tapette de sa femme ! Il en frissonna mais n’eut pas le temps de se poser plus de questions, car sa Maîtresse venait de se positionner derrière lui et déjà il sentait l’infâmante pression contre son anus. Il prit peur quand il s’aperçut qu’elle voulait le prendre à sec, sans aucun lubrifiant et ce pour la première fois. Il se braqua :

- Non Claire pas sans lubrifiant, je ne veux pas ! Cela va trop loin, on arrête tout ! Maintenant !

Cette révolte surprit la femme, tout à son puissant esprit de dominante. L’intervention de Pierre brisait l’ambiance.  Effectivement elle s’aperçut qu’elle n’avait mis aucun gel. Mais qu’importe après tout. C’était elle la Maîtresse et lui le soumis. Elle n’avait pas à se justifier. A son grand étonnement, elle sentit une puissante colère monter du plus profond d’elle-même au lieu de la prévenance qu’elle se serait jurée d’avoir en telle occasion. Il était temps de commencer le travail de sape.

- Mais pour qui tu te prends, pauvre con ! Une chochotte ? D’abord cette façon de me parler, n’a plus lieu d’être. Où est la forme de politesse que tout soumis doit à sa Maîtresse ? Je t’ai dit que tu aurais ton mot à dire à la fin du week-end, mais avant tu n’es qu’une petite chose destinée à mon plaisir de dominante. Je te veux à ma botte et crois-moi tu y seras, quitte à ce que je te laisse entre les mains d’Elke qui, crois-moi sera beaucoup plus inventive que moi. Pour qui tu te prends ? Un pauvre mâle blessé dans son orgueil ? Mais crois-tu qu’un homme avec une queue si peu intéressante puisse m’intéresser longtemps ? Crois-tu qu’un homme qui aime se faire enculer par une femme, soit un vrai mâle ? Regarde-toi et vois quelle est ta nature : celle d’une tapette soumise qui se fait embroché et à sec puisque cela a l’air de te poser un problème !

Et sur ce, elle lui attrapa les hanches pour l’attirer vers le morceau de bois en usant de tout son poids pour vaincre la résistance de l’anneau. Pierre était abasourdi par la réaction de sa femme. Jamais il ne l’avait entendu avec une telle détermination. C’était comme si elle venait de lui mettre un uppercut. Il ne savait que répondre… Mais Claire s’en foutait et n’avait qu’une hâte celle de le défoncer de colère face à tant de chichi. Elle finit par triompher et le dur morceau de bois s’enfonçait en  écartant sans ménagement la rondelle. La première poussée avait ouvert la porte et l’intrusion était difficile pour le pas assez expérimenté chihuahua. Il couina de douleur ce qui eut pour unique effet que son enculeuse redoubla d’efforts pour finir de faire rentrer en force toute la longueur. Il sentit chaque centimètre de la progression. C’était un viol physiquement et mentalement. Il avait les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle ne s’arrêta que quand il eut « physiquement » avalé la totalité des centimètres du gode. Pierre chercha à reprendre son souffre alors que tous les sirènes de douleur venant de son derrière hurlaient dans son cerveau.  Jamais Claire ne l’avait forcé irrémédiablement ainsi et plus que toutes autres choses, c’était l’indice évidemment de sa détermination actuelle. Pierre en fut très troublé !

- Alors tu la sents bien ma bite au fond de ton cul, petite tapette. Cela fait mal, cela ne te plait pas ? Mais moi j’adore prendre ta petite virginité ainsi et je te jure que quand tu seras tombé totalement sur ma coupe –et je ne dis pas si car tu n’auras pas le courage de te révolter - cela sera ton régime quasi quotidien. Allez maintenant trêve de plaisanterie, il est temps de boire ta lie de tapette à Madame. Allez hue ma cocotte, que je t’entende couiner comme ma femelle se le doit!

Pierre fût horrifié de ces propos. Il était complétement perdu  avec une femme qui apparaissait si différente de celle qu'il avait connue. Il sentait toute l’humiliation qu’elle lui servait avec sa bite en bois bien planté dans son cul. Il n’arrivait pas à rassembler deux pensées pour lui répondre, mentalement groggy. Sa dernière phrase était énigmatique, elle n’attendait quand même pas qu’il s’auto-encule ? Pourtant une tapette sur la fesse gauche eut vite fait de le persuader que c’était l’action exacte qu’attendait sa Maîtresse. Il en était effaré. Non tout mais pas ça ! Claire avait commencé à lui marteler en cadence les fesses. Chaque coup se transmettait à l’intérieur de son boyau où la bite en bois rebondissait sur les muqueuses. Il n’en pouvait plus, ce n’était pas tenable. Alors en homme apeuré, il fit ce que son cerveau disjoncté préféra ignorer et commença très précautionneusement à avancer vers l’avant. La sueur apportait quelque lubrification, mais c’était loin d’être confortable. Pourtant il finit par désengager la colonne de bois, avant de doucement la réintroduire dans ses tréfonds. Claire l’incitait à accélérer en lui continuant de lui fesser régulièrement l’arrière train.

- Plus vite ! Plus fort ! On ne va pas y passer la journée, mon petit enculé !

Les mots orduriers ajoutaient à sa détresse, mais il était trahit pas son corps qui s’éveillait sous l’infâme sensation, et qui prit bientôt le contrôle des opérations, le traître. Niant les frottements sur les muqueuses, son corps alignait les allers et retours jusqu’à ce que l’allure lui apporte le bien qu’il recherchait. Son esprit lui indiquait que son derrière était en feu, mais le corps voulait obtenir sa jouissance. Le pré-sperme coulait continuellement de sa bite en demi-érection et son corps avançait vers une jouissance certaine, quoique très particulière.  A l’insu de son libre arbitre, la bouche commençait à émettre des hans de satisfaction alors que son corps se défonçait sur la queue factice pour jouir. Claire remarqua que finalement son soumis était en train de prendre son pied et décida de le frustrer en se retirant d’un coup.

- Tu ne crois pas que tu vas en jouir. Pas question ! Allez hop, volte-face et que je sente ta langue contre mon intimité ! Immédiatement !

Déboussolé, et le cul blessé, le chihuahua retomba sur terre immédiatement. La frustration se transformait dans le corps en une sorte de détresse. Son esprit reprenait le dessus pour découvrir, ébahi, qu’il adorait être traité ainsi en lope. Une sorte de masochisme mental qui sublimait sa désagréable expérience pour la transformer en adoration absolue de la Maîtresse, sa Maîtresse. Il se dépêcha d’obéir et de venir lécher avidement l’entrejambe, d’une façon maladroite au départ qui lui valut quelques tapettes de désapprobation sur le dessus de sa tête. Mais il se remit rapidement dans le droit chemin : celui d’un bon toutou lécheur à sa Maîtresse. Elle était très humide, sans qu’il puisse distinguer la part de la sueur du sauna de celle de l’excitation. Il léchait et titillait, jusqu’à le plaisir de sa Maîtresse finisse par embrayer et finalement par éclater alors qu’elle l’étouffait à moitié entre ses cuisses serrées.

Post dominae orgasmum, ils étaient complétement en sueur et reprenaient leur souffle sur les banquettes. Pierre était intimement fier d’avoir fait plaisir à sa merveilleuse Maîtresse. Son état n’était pas reluisant. Il sentait que son collier de cuir avait absorbé beaucoup de vapeur et devenait lourd à porter. Et l’odeur de son machin enfermé dans sa coque, recuit à la chaleur, devait être devenue infâmante et il avait l’impression qu’elle remontait jusqu’à ses narines. Claire ne tarda pas à l’expulser du sauna pour « aller attendre en bon toutou soumis sa Maîtresse couché devant la porte ». Il obéit à sa Maîtresse avec dévotion, rassuré de lui épargner ses odeurs indignes.

A quelques distances dans la bâtisse, Elke finissait de se vêtir d’une jupe courte et d’un chemisier au grand décolleté. Elle se regardait dans la glace de la coiffeuse et se trouvait encore très désirable pour son âge. Le début d’émancipation de Claire continuait de l’agacer et il était temps qu’elle reprenne l’initiative. Elle sonna Joseph.

- bjørneunge adoré, voudrais-tu jouir aujourd’hui ?

Le soumis pris son temps pour répondre car la proposition le déconcertait et il craignait quelques pièges de sa machiavélique Maîtresse.

- Si Madame le souhaite.

- A quel point, voudrais-tu jouir ?

En même temps, elle lui ouvrait le bouton du pantalon qu’elle fit descendre sur les cuisses, avant de faire de même pour la culotte en coton blanc « grand-mère » qu’elle lui faisait porter en permanence. Elle commença à lui flatter les fesses avant de faire glisser le bout de son doigt délicatement le long du sillon de l’aine, à proximité immédiate de son sexe complétement enfermé sous son plastron métallique qui englobait même ses ridicules boules. Elle le regardait se pincer nerveusement la lèvre du bas entre les dents, signe que son excitation montait.

- Alors bjørneunge, tu ne réponds pas à ta Maîtresse ?

- Je…

Elle lui massait maintenant le bord de l’anus, caresse inouïe pour une Maîtresse et déjà Joseph soupirait d’aise pour sa bonne chance inattendue.

- Oh oui ! Madame je veux jouir ! De tout mon corps !

Elke sourit. Qu’il était si facile de contrôler un homme !

- A la bonne heure, ce n’est pas si difficile de se prononcer. Comme tous les hommes, tu deviens tout tendre lorsqu’une femme s’occupe de tes machins.

Il craignait une de ces excitations vaines et frustrantes qu’elle lui servait de temps en temps, alors qu’elle continuait à le manipuler.

- Tu voudrais jouir à quel point, mon bjørneunge adoré ?

Joseph se tendit quelque peu sentant le piège arriver, mais les caresses de sa Maîtresse le ramenaient sans cesse vers cet état de désir d’assouvissement immédiat.

- Tout ce que vous voulez, Madame. Je serais un bon soumis obéissant. S’il vous plait, laissez-moi partir. Je vous en supplie.

- Même si cela devenait très douloureux pour toi après ?

- Oui, oui tout ce que vous voulez Madame…

- Que tu payes très cher le crachat de ton serpent ?

- Oui, oui et oui.

Joseph faisait pitié à voir qu’il était prêt à renoncer à tout pour une insignifiante jouissance de garçonnet. Ah qu’il est facile de mettre les hommes à sa botte.

- Bon ok, voilà ce que tu vas faire pour moi…

Sur son dock, le chihuahua attendait impatiemment que sa Maîtresse en finisse. Il s’était couché sur le flanc, les pattes étendues, le dos tourné contre la porte. Avec le refroidissement, son trou lui apportait une douleur lancinante de chair profanée. Il regardait les oiseaux flotter sur l’étang pour se distraire, car il s’apercevait que la présence de sa Maîtresse lui manquait tellement comme pour un chien esseulé. Que l’après-midi au cachot allait être longue ! Et il se mit à haïr d’avance sa prison. Son esprit s’enfonçait dans les limbes de la soumission, où il n’existait plus rien que la fière appartenance à sa Reine. Il aurait voulu réfléchir à ce qu’elle lui avait dit ce matin, mais n’y arrivait pas. Se femme Claire était partie, remplacée par l’exigeante Maîtresse qui lui apportait tant de troubles plaisirs. Son zizi remplissait sa coque, à la simple évocation d’une partie du magnifique corps de sa Maîtresse. Il avait détesté qu’elle le chasse ainsi et attendait avide son apparition au travers de la porte. Un vrai toutou soumis…

Sa Maîtresse finit par sortir mais elle lui intima immédiatement l’ordre de fermer ses yeux, le privant de la joie de vénérer ce corps adulé. Pourtant la queue du chihuahua frétillait de joie des retrouvailles dans sa coque.. Claire descendit précautionneusement dans l’eau du lac par une échelle à barreaux attachée au dock. Elle lui cria de se mettre au coin face à la porte du sauna pendant qu’elle se baignait. Il obéit avec réticences, mais obéit. Après quelques brasses, il l’entendit ressortir et passer son peignoir.

- Chihuahua, va chercher le gode à l’intérieur pour le nettoyer dans l’eau ! On rentre…

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Samedi 25 juin 6 25 /06 /Juin 12:10

CHAPITRE 11 - Morgen vækkelser

Il était exactement neuf heures, quand Joseph frappa doucement à la porte de Maîtresse Elke. Ainsi le voulait l’étiquette de l’étrange domaine.  En fait sa journée à lui avait commencé bien plus tôt à six heures moins vingt exactement dans la petite chambre au-dessus des cuisines du domaine. Il passait d’abord  vingt minutes à adorer nu, la face courbée contre le sol, la photo de sa Maîtresse dans une espèce de petit temple de vénération qu’elle lui avait fait installer dans un ancien placard à proximité. Il y psalmodiait chaque jour un par un les quarante-un articles de son contrat de soumission, le cul pris par son plug favori et des pinces fixées à ses tétons. Puis il prenait une douche à l’eau froide, s’habillait de sa tenue de domestique avant de descendre prendre un frugal déjeuner dans la cuisine. Il effectuait ensuite le ménage complet du rez-de-chaussée de la bâtisse avant d'aller vers sept heures trente au village acheter le pain frais, les viennoiseries et faire quelques courses pour les repas du jour.  A son retour, il distribuait rapidement les paniers du petit déjeuner des invités, avant de commençer à cuisiner pour le repas de midi jusqu’à neuf heures où il retrouvait - enfin - sa Maîtresse.

En fait cela était le rituel pour un jour banal de sa vie d’esclave. Mais pour ce jour il n’avait pratiquement pas réussi à dormir pendant la nuit qu’il venait de passer, les entrailles régulièrement dévastées par les fortes décharges électriques déclenchées par le terrifiant plug électrique fiché dans son rectum. De plus il avait été surpris par une très désagréable nouveauté au moment de sa dévotion matinale. La machine infernale s’était emballée pendant les vingt minutes qu’il y avait consacré, lançant des chocs à intervalles très brefs et l’obligeant à serrer les dents de douleur pendant ses psalmodies. Maîtresse Elke n’était jamais à court d’une idée machiavélique pour l’affliger. Et pour ce qu’il en savait, sa cage de chasteté intégrale en inox était une création unique d’un artisan allemand, ami de sa Maîtresse, régulièrement améliorée sur ses directives. Il y a quelques mois, il s’était fait attraper à s’être arrêté au village pendre un café et avait découvert à l’occasion que la cage avait été équipé d’un système GPS qui retransmettait en temps réel tous ses faits et gestes à sa Maîtresse. 

Joseph entra dans la chambre avec le plateau du petit déjeuner de sa Maîtresse qu’il posa sur le guéridon. Le soleil filtrait sur les côté des lourds rideaux de velours et éclairait la pièce d’une douce lumière chaleureuse. Maîtresse Elke était déjà levée et il entendait le bruit de l’eau tombant dans la douche. Il se dirigea pour refaire le lit. Un désordre inhabituel y régnait avec les draps complétement défaits : elle n’avait pas manifestement passée la nuit toute seule. Il en eu un bref moment de jalousie, même si avec Elke les choses avaient été très claires depuis le début. Cependant, il n’était jamais totalement arrivé à se débarrasser de l’impression d’abandon que chaque découverte de l’activité de sa Maîtresse sans lui, lui procurait. Et il enviait ceux qu’elle acceptait dans son lit, alors qu’elle le maintenait dans une activité sexuelle minimale et surtout jamais comme dans un couple normal. Pour lui, son lit lui était irrémédiablement interdit.

Elke sortit de la salle de bain en peignoir, une serviette autour des cheveux. Il la trouva, comme à chaque fois, magnifique, et renouvelait pensivement son vœu d’amour absolu. Il s’agenouilla pour lui baiser cérémonieusement le bout de ses pieds parfaits.

- Bonjour bjørneunge. As-tu bien dormi ? demanda-t-elle malicieusement.

- Très mal Maîtresse

- Ah oui, le plug t’a tenu réveillé… Tant mieux ! Il est bon de te tenir attentif de temps en temps, ou sinon je trouve que tu as tendance à trop te ramollir. Au fait que penses-tu de la dernière modification que m’a fait Gunter ? Efficace, non ?

Joseph savait qu’elle parlait là de son ami artisan allemand.

- Ce fût terrible, Maîtresse.

- A la bonne heure, me voilà heureuse que cela t’ait fait cet effet.  C’était le but ! Allez viens que je te libère le cul.

Elle lui démonta le plug et libéra son anus, sans lui avoir fait méthodiquement nettoyer avec sa bouche les salissures restantes.

- Va finir de le nettoyer à la salle de bain. Après tu pourras partir. Je n’ai plus besoin de tes services ce matin. J'ai envie d'un sauna ce matin.

Au même moment, Claire se réveillait dans la chambre baignée de lumière.. Elle était d’humeur mal réveillée après une nuit difficile, très perturbée par un chihuahua qui n’avait pas cessé de remuer dans sa cage métallique sans arriver à s’y faire. A quatre heures du matin, énervée d’être réveillée sans cesse, elle avait fini par le faire sortir de ses barreaux pour lui donner une courte mais vive cinglée de désapprobation à la cravache, avant de le remettre pour la fin de la nuit à mariner dans sa cage bien muselé pour que ses récriminations ne la dérangent plus. Elle ne l’avait pas vraiment fait de gaité de cœur car finalement elle aurait honnêtement préféré l’avoir à ses côtés dans le lit, à sentir la chaleur de son corps. Mais au moins avait-elle réussi à obtenir un peu de calme. Sur le moment, Claire s’était sentie mal à l’aise d’affliger ainsi l’amour de sa vie. Pourtant elle devait reconnaitre qu’elle avait adoré le fouetter au cœur de la nuit. Cela lui avait servi de défouloir.  

Sur la longue route du D/S, il n’y avait vraiment pas trente-six chemins pour dresser un homme une fois pour toute et atteindre un nouvel état d’équilibre dans une relation de couple. Et c’est ce nouvel eldorado où Pierre lui serait complètement et définitivement attaché, que Claire appelait de ses vœux. Et cela supposait qu’elle mate le libre arbitre de son mari et qu’elle-même accepte de sévir quoi qu’il leur en coûte. Un peu honteuse, la future Reine ne pouvait s’empêcher de voir cela comme une trahison égocentrique et cela la dérangeait. Comme elle le connaissait très bien et l’aimait, elle savait que, malgré la douleur, il adorait au fond de lui-même ce qu’il lui arrivait en ce moment. Sans encore avoir totalement compris que ce n’était plus un jeu mais sa vie dorénavant. C'était la stratégie d'Elke mais tout cela l'embêtait, car ce n'était pas à l'image de ce qu'ils avaient déjà vécu ensemble. Claire avait mis peu de temps à se rendormir anesthésiée  par le déferlement d’hormones dans son corps de dominante. 

En s’étirant à son réveil, elle jeta un coup d’œil dans la cage. Pierre avait fini lui aussi par tomber, gagné par la fatigue, dans une position hasardeuse, toujours le bâillon en bouche. Les nouvelles  balafres striaient sur sa peau nue de traits encore vifs qui se superposaient aux autres marques de la veille. Elle le trouvait tellement mignon et encore plus dans la fragilité où elle l’avait jeté. Quelque peu honteuse de l’accabler ainsi, elle décida de laisser son Pierre reprendre quelques forces et se dirigea à la place vers la salle de bain pour prendre une bonne douche réparatrice.

L’aspirante Reine avait conscience que sa rencontre avec Elke, avait quelque peu changé le rythme. Elle ne doutait pas que son envie de domination permanente serait venue se renforcer au fil du temps, mais ce que lui offrait la Maîtresse danoise, était la possibilité d’aller encore plus vite. Ses longues discussions par mails avaient renforcé sa volonté de soumettre Pierre définitivement. Cette femme tentatrice l’avait incité à développer les désirs secrets qu’elle avait toujours eu en elle et que maintenant elle aspirait à réaliser dans la vraie vie, même si cela devait être apparemment au détriment de son amour. Elle lui offrait l’expérience qui lui faisait défaut et la scène où leur nouvelle relation de domination/soumission pouvait éclore à l’abri des turpitudes de la vie quotidienne. Mais la trahison programmée troublait la dominante en devenir ce matin.

Claire s’essuya en sortant de la douche et passa un peignoir blanc, puis elle se dirigea dans la cuisine en croisant la cage du chihuahua endormi. Elle récupéra d’abord la corbeille de produits frais sur le seuil de la maisonnette avant de se préparer un thé earl grey dans un mug qu’elle commença à boire lentement comme à son habitude. Finalement, pensa-t-elle, Pierre n’avait pas été aussi récalcitrant à l’imposition de toute cette nouvelle autorité qui s’était abattue sur lui depuis leur arrivée au domaine. Bien sûr elle avait dû un peu forcer le passage – comme l’avait prédit la danoise - mais bien moins qu’elle ne l’aurait cru. Et l’aide des autres Maîtresses pour cette immense tâche de conversion était plus que bienvenue. La stratégie d’Elke fonctionnait avec un chihuahua qui était sans cesse balloté d’une épreuve à une autre, sans répit, à la fois excité par le tas d’aventures qui lui arrivait – sans doute déjà plus que dans une année à la maison – et qui craignait en même temps ce qu’il subissait réellement. Le paradoxe du soumis. Et cette distorsion de sensations allait s’accentuer au fil du week-end, jusqu’à essaye de le faire complétement basculer dans la soumission. C’était le but mis en place avec Elke, mais Pierre ne le savait pas bien sûr et cela embêtait sa femme.

Cette dernière idée redonna de l’énergie à Claire. La fatigue de la nuit semblait s’atténuer. Elle se refit un thé et avec cette fois un petit déjeuner complet – croissant, yaourt et fruit – et, comme à son habitude, elle lança le café de son mari.  Quand il eut fini de passer, Claire prit une gamelle en inox dans le placard, y versa des céréales avant de mouiller le tout avec le café frais. 

Il est temps de réveiller la bête adorée dans la chambre !

- Debout là-dedans, dit Claire en frappant de sa main le dessus de la cage. Il est temps de s’ébrouer.

Ce qui eut la conséquence voulue, à savoir un chihuahua hébété réveillé en sursaut et qui se cogna comiquement aux barreaux. Déjà sa Maîtresse lui ouvrait la porte après une nuit vécue par Pierre comme un calvaire aggravé par la cinglante colère de sa Maîtresse. Jamais, il ne l’avait vu s’emporter comme cela sur sa personne avec son doux regard devenu soudainement si dur. Mais il était heureux et fier d’avoir survécu à cette nuit obscure. Il se glissa maladroitement en dehors de la cage, s’étira et machinalement se remit sur ses jambes comme il l’avait toujours fait depuis qu'il était en age de marcher.

- Mais que fais-tu ? Mais cela ne va pas ! Par terre tout de suite chien ! Ou ton postérieur n’a pas fini de chauffer… Tu n’as pas compris tu es un toutou soumis dans ce domaine, un TOUTOU, qui marche humblement à quatre pattes.

Pierre se pressa d’obéir et de se remettre le nez contre le sol. Cette femme – sa femme – lui faisait peur maintenant et il ne voulait surtout pas être de nouveau frappé, alors qu’il sentait toujours, au cœur de sa chair, les blessures qu’elle lui avait infligées cette nuit. Le bâillon lui distendait les coins de la bouche, mais il jugea préférable de ne pas s’en plaindre vu la crise d’autorité que Claire lui servait actuellement.  Sa Maîtresse revenait déjà avec une longue laisse qu’elle lui attacha au collier de son cou. Au passage, elle huma l’odeur de son soumis.

- Mais c’est que tu pues le fauve, mon chéri. Il va falloir corriger cela mais avant :  en avant ! Marche devant moi que je mate ton cul remuer…

Pierre regarda interrogatif sa Maîtresse. Il n’avait aucune idée de là où il devait aller.

- Mais qu’il est con ce chien ! Où on va ? Allez déjeuner en tête à tête sur la terrasse au bord de la piscine… Non je rigole. Réfléchis chihuahua, qu’est-ce qui motive une Maîtresse à sortir son chien en laisse ? Plusieurs fois par jour même ! Réfléchis bien…

En un instant les yeux du chihuahua passèrent de l’interrogation au désespoir, alors qu’il comprenait que sa Maîtresse l’emmenait faire ses besoins, comme un chien justement. Et il n’était vraiment pas excité par l’idée. Mais il n’eut pas le temps de réfléchir longtemps sur la précarité de son sort, que déjà Claire le tirait par sa laisse dehors. 

A l’extérieur, le soleil matinal flirtait à travers les bouleaux. Elle lui fit choisir un arbre, lui déclara que toutes toilettes humaines lui étaient interdites dans le domaine, que cela se ferait tout le temps de cette façon à la chienne, et qui plus est quand sa Maîtresse le déciderait. Il devrait donc apprendre la patience et perdre toute pudeur à se laisser aller à la petite ou à la grosse commission, à quatre pattes, devant n’importe quel pédestre dominant ou non. Et elle entendait que ce dressage commence dès ce matin et devant elle, malgré son interrogation de lui avouer ou non.

Pierre avait beaucoup de mal à accepter de faire ses besoins, surtout les plus infâmes qu’il sentait ne pas pouvoir éviter ce matin, devant les yeux de la femme qu’il aimait. Jusqu’à présent même soumis, il avait eu l’orgueil de penser qu’il restait sexuellement attirant pour Claire même dans les pratiques qu’elle lui imposait. Mais il ne voyait pas comment elle pourrait être excitée par ce qu’elle lui demandait de faire. C’était juste l’expression d’un ordre en son encontre, auquel il allait obéir pour ne pas être fouetté de nouveau. Rien de sexuel dans tout cela, rien dont il pût tirer un bout de fierté. Pierre comprit avec désespoir à quel point Claire était sérieuse quant à sa volonté de le dresser ! Il était prêt à en pleurer… Et devant les beaux yeux noisette qui le transperçaient de part en part, et le regardaient intéressés comme quand on voit un film animalier, il finit par boire sa lie et s’exécuter, tombant dans une nouvelle étape de déchéance.

Une fois la chose subie, Claire nettoya son chihuahua au jet d’eau froide n’oubliant ni la cage, ni les fesses. Elle insista longuement pour enlever l’odeur macérée du soumis par propre, avant de tout reposer une fois qu’elle fut contente du résultat. Elle le laissa un instant pour aller chercher une serviette pour le sécher elle-même amoureusement en vérifiant scrupuleusement l’état de sa peau. Les instruments avaient bien marqués, mais rien qui ne nécessitait un soin. Elle s’intéressa aussi au zone en contact avec la cage : non, aucune blessure. Pas de problème de ce côté-là. Satisfaite, elle ramena son chihuahua dans la maison.

- Allons manger, maintenant. J’ai une faim de loup.

Une fois dans la cuisine, elle décrocha la laisse et le bâillon, tout en le mettant en garde d’une main ferme sur son encolure, de toute tentative vaine pour se relever. Puis elle posa la gamelle sur le sol devant lui et finit par s’asseoir sur la chaise devant la petite table. Tout en trempant son croissant dans son thé, Claire lança la discussion. 

- Comment te sens-tu Pierre ? Je t’autorise à parler librement. Mais n’oublie pas de rester poli avec ta Maîtresse.

Pierre fut un peu déboussolé par la question. Il ne savait pas s’il agissait d’une interrogation ouverte ou d’une nouvelle facétie faussement innocente destinée à le perdre à nouveau.  Aussi il choisit la prudence et répondit timidement.

- Assez… Bien…,.

- Tutt !  Erreur, je connais bien mon animal favori, et là il fait sa tête des mauvais jours. Cela ne va pas bien toi. Allez ! Raconte ! 

- C’est dur…

Elle ne lui laissa pas finir la phrase.

- Qu’est-ce qui est dur pour MON chihuhua ?

Elle avait insisté exprès sur l’article de propriété.

- La nuit a été dure et longue… entre les barreaux, j’ai eu du mal à trouver une position et la cage sur ma bite tirait sur les couilles.

- Bien sûr que c’est dur, il s’agit de SM. Mais tu y es arrivé à ce que j’ai vu, tu dormais, donc cela a été possible, il fallait juste que tu te lances comme quand nous avons enlevé les roulettes aux vélos des gamins. Tu as réussi et je suis fier. Quant à la cage, rappelle-toi aussi les premières fois, cela a été dur puis au bout d’une semaine cela allait mieux.. Cependant, je reconnais que ce qui tu subis depuis notre arrivée, est intense et… voulu.

Claire venait de prendre sa décision. Non elle ne pouvait pas décider toute seule ce qui engageait gravement l'avenir de leur relation. Ekke avait tord sur ce point ! Pierre reprit troublé le dernier mot.

- Voulu ?

- Oui voulu et même appelé de mes vœux les plus intimes. Tu n’as pas encore compris, mon chéri ? Il ne s’agit pas d’un week-end de soumission, mais le début d’une nouvelle phase de notre couple, qui correspond plus à ce que nous sommes. J’ai toujours été honnête avec toi et désolé de t’avoir rien dit depuis notre arrivée. Tu te souviens de notre première rencontre ? 

- O.. Oui, répondit un Pierre ne sachant pas où elle voulait venir.

- Tu avais flashé sur moi – moi aussi d’ailleurs - mais tu as été incapable de m’inviter. Il a fallu que je fasse tout le boulot. Que je t’offre mon premier baisé et te force presque à monter dans ma chambre. Tu étais même vierge rappelle-toi.  Idem pour la demande en mariage où j’ai dû lourdement insisté pour te motiver. En fait à bien y réfléchir, chaque fois qu’il a fallu prendre une décision importante pour nous deux, c’est moi qui l’ai prise. Et cela continue même pour les enfants, tu ne fais que suivre. N’ai-je pas raison ?

- Un peu…

- En fait ce n’est pas totalement vrai, une décision tu en as prise au moins une dans notre couple, quand tu as décidé de m’initier à tes fantasmes BDSM. Tu sais que je ne connaissais rien à ces pratiques BDSM, avant que tu m’en parles et que je teste avec toi. J’ai toujours soupçonné que tu m’avais proposé cela que guidé par les besoins de ta bite, comme tous les hommes. Mais il se trouve que j’y ai pris goût et j’aime cela.

- Mais… tu me l’as jamais dit !

- Oui peut être, … parce qu’il ne m’était pas facile de se l’avouer. Mais là je fais mon coming-out devant toi. Oui j’aime te dominer. Oui j’aime t’entendre crier sous mes coups. Oui j’aime t’agacer la bite ou de l’enfermer bien sage dans sa petite cage. Mais plus que tout, j’adore que tu sois aux petits soins pour moi quand tu es mon soumis. Alors au fil de ces deux dernières années, une envie est montée, celle de t’avoir pour moi à tout jamais !

- Mais je suis déjà à toi, mon amour.

- Non pas tout à fait. Pas comme je voudrais que tu le sois. Tu rentres de ton travail et tu t’enfermes dans ta bulle. C’est comme si nous – les enfants et moi – n’existions pas tout le temps dans ton monde. Tu restes fondamentalement égoïste envers les autres, dans la famille. Moi j’aspire aussi à plus de liberté, pouvoir prendre part dans des associations, sortir, avoir du temps pour moi. Mais qui s’occupe d’amener les enfants chez le médecin, de les garder quand ils sont malades ou tout simplement pour les courses et les lessives à la maison, toujours moi et encore moi.

- Mais je t’aide.

- Oui à un moment quand je râle et pour une courte période, et après tu repars dans ta bulle. Je t’aime de tout mon cœur et j’adore ta présence forte, mais je crains de ne plus pouvoir tenir longtemps seule à la barre. J’ai l’impression d’avoir un enfant de plus à la maison : toi. J’ai pas mal réfléchi cet hiver, et je me suis convaincu, qu’il n’y avait qu’une seule façon que pour notre couple perdure : te soumettre définitivement pour mes désirs et mes besoins propres. Ainsi que pour ta sauvegarde.

- …

- Alors pour la première fois de ta vie tu vas devoir décider par toi-même. Que veux-tu ? Que désires-tu ? La décision que je te demande de prendre n’est pas facile. Je ne te cache pas que ta petite vie en sera chamboulée. Finie la bulle. Tu devras être à l’écoute des besoins de la famille et surtout des miens. Cela sera dur, les tâches domestiques te reviendront pour grosse partie. Tu auras moins de liberté égoïste. Je pourrai être la Maîtresse complète que tu aspires que je devienne au fond de toi-même. Toi je t’offrirai les pratiques que tu aimes tellement, du moins tant que tu seras un soumis obéissant. Dans le cas contraire, tu seras puni. Bien sûr les enfants ne sauront jamais rien sauf s’ils le découvrent eux-mêmes.  Veux-tu être ce mari soumis pour moi ?

- Je…

- Non tais-toi maintenant, tu as toujours parlé trop vite, et réfléchis y à la place, longuement et profondément. Tu as tout le week-end pour y penser et en attendant tu resteras mon soumis. Et tu subiras tout ce que moi ou les autres femmes auront envie. Mais à la fin du week-end je te poserai la question de notre avenir. Cela sera la première fois, où toi tu devras choisir tout seul. Il y aura des témoins. Si tu réponds oui, tu sais à quoi t’attendre. Si c’est non, on verra comment nous pourrons réparer ce qui peut être réparé. Mais c’est ta décision, que tu dois prendre tout seul. Je ne peux pas t’aider…

- Oui.

- Oui, Maîtresse

- Oui, Maîtresse, reprit Pierre.

- Bon prend ton petit déjeuner,chihuahua, il va être froid !

Et Claire trempa le reste de son croissant dans sa tasse, pendant que son mari, après un long moment d’hésitation, se résolu à attaquer le contenu de la gamelle.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Samedi 4 juin 6 04 /06 /Juin 10:35

CHAPITRE 10 - Soledgang

 Les quatre Maîtresse se remettaient doucement de leur soirée, assises sur le sofa autour de l’élégante table basse. C’était manifestement une nuit réussie comme Elke aimait offrir à ses invités, excitante et follement non conventionnelle, même dans le milieu du SM. Les soumis, Thomas, Nikka et Pierre avaient été rassemblés courbés côté à côte au travers de la table de chêne blanchi, maintenus dans leur position par une cordelette reliant leur collier à un anneau de l’autre côté de la table. Pour plus de sécurité, les hommes avaient eu un lien fermement et attaché à la base de leur verge en cage qui leurs maintenait sévèrement le sexe en tension au point d’accroche le plus proche. Nikka avait eu la chance de part sa nature féminine d’en être exemptée.

La conversation des femmes portait sur la journée à venir. Claire apprit que l’activité favorite de Noémie était de se dorer la pilule au bord de la piscine avec sa jeune soumise à ses pieds. Comme un temps de repos à ne rien faire, pour se remettre de l’hyperactivité de sa vie professionnelle. Elle était chef du marketing dans une grande boite internationale à Paris. Sa venue au domaine était une parenthèse bien loin du faste à Marrakech ou Gstaad dont elle était habituée. Elle ne cachait pas qu’elle avait le pouvoir et l’argent qui va avec. Cela lui permettait de vivre la vie qu’elle voulait, sans se préoccuper des autres. Sa présence chez Elke en devenait ainsi plus mystérieuse pour Claire. Mais elle-même ne connaissait leur hôtesse après tout que depuis quelques mois.

Les activités de Sophie avec Thomas étaient plus énigmatiques. Elle parlait simplement de prendre plaisir d’être avec son mari sans la contrainte des enfants. Claire cru comprendre que Sophie et Thomas n’avaient pas l’intention de beaucoup sortir de leur maisonnette pendant la journée du lendemain. A quelles activités s’y adonnaient-ils ? Vanille ou SM ? Claire ne le savait pas tellement le couple semblait, vu de l’extérieur, banal, et pourtant c’était cette Sophie qui avait livré son futur mari aux fourches d’Elke ou qui n’avait pas hésité à mettre sur les braises les couilles de Pierre. Mais leur présence dans ces murs était beaucoup plus évidente, vu le rôle de grande initiatrice joué par Elke lors de leur mariage. Sophie devait aimer revenir se ressourcer au Domaine. Il devait bien évidemment en être un peu différemment pour le mari avec le séjour de dressage initial et ses semaines annuelles de recyclage. Pour ce qu’elle en avait vu, Elke semblait toute douce mais Claire ne doutait pas une seule seconde qu’elle devenait une furie si elle le décidait contre tout soumis. Une main de fer qui se cachait dans un gant de velours au doux accent nordique. 

- Et toi Claire, que comptes-tu faire demain ? lui demanda Elke.

- Je ne connais pas la région alors je comptais visiter un peu les alentours avec  Pierre.

- Je dois aller demain en début d’après-midi à Saint-Prunien, c’est le plus gros village à côté de chez nous. Je dois passer à la banque pour une opération que j’aurais dû faire depuis longtemps et comme Joseph n’a pas évidemment délégation sur ma signature… C’est un joli bourg avec les ruines d’un château au sommet et quelques rues très anciennes. Cela te dit ?

- Oui nous serons enchantés de t’accompagner avec Pierre.

- Ca, cela ne vas pas être possible. J’y descends avec le cabriolet et je n’ai qu’une seule place passager.

- Bon on te suivra donc avec notre voiture…

- Mais qu’est-ce que tu t’embêtes, ma chérie, à faire suivre ton chihuahua. Un toutou soumis, c’est fait pour rester enfermé pendant que Maîtresse sort. Et le cachot dans l’écurie c’est fait pour cela de préférence après une bonne fouettée du cul pour le remettre à sa place. Alors c’est d’accord, Claire ?

Claire réfléchit rapidement et elle dut s’avouer que la pensée qu’elle allait prendre du bon temps, pendant que Pierre l’attendrait tout contrit dans sa prison, l’excitait follement. En une seconde, et au désespoir visible du chihuahua , elle prit sa décision et répondit :

- Oui avec grand plaisir ! Nous ferons ainsi…

- Nous partirons donc après le repas… Bon il s’agit maintenant de clôturer cette très bonne soirée les filles et d’aller nous coucher. Vous m’avez laissé le « chaud et froid ». C’est sympa. Quel soumis ou soumise vais-je donc choisir ? Humm…

Elle s’était levée et promenait sa main sur les trois croupes alignées au bord de la table. Elle passa sa main entre les cuisses de Thomas pour lui attraper les couilles et le lui serrer très fort. Le soumis torturé cria. 

- Toi ?

Elle lâcha Thomas pour prendre possession de la même manière de la virilité du chihuahua qui couina de douleur à son tour.

- Toi ?

Ce fût le tour de Nikka. Elle avait rentré tous ses doigts dans le vagin et s’amusa à tester l’écartement maximal qu’elle obtenait. La petite lesbienne soumise grimaça.

- Ou toi ?

Elke relâcha sa pression sur Nikka.

- Vos trois culs alignés m’amusent beaucoup. Alors ce soir, je vais user de mes prérogatives et je vous choisis tous les trois. Nous allons commencer à donner bonnes couleurs à vos fesses.

Elle avait tiré d'un tiroir un saisissant paddle en cuir qu’elle utilisa immédiatement pour frapper les globes tendus en offrande. Elke jouait une symphonie secrète  dont elle devait avoir la musique en tête, alignant plusieurs coups de suite sur la même fesse et sautant d’un coup vers un autre fessier. Le cœur des soumis se fit bientôt entendre, rythmé par les claps de la lanière de cuir. Mais bientôt, toutes les Maîtresses purent constater qu’Elke maîtrisait parfaitement sa chorégraphie avec des culs qui rougissaient en parallèle. Une vraie artiste ! Elle ne posa son instrument que quand les lunes furent devenues entièrement rouges. Elle n’eut même pas besoin de se reculer pour contempler son résultat, tellement elle semblait sûre d’elle-même. Satisfaite, elle laissa les derrières pour lubrifier les trois coroles obscures à l’aide d’une étrange pipette, puis alla dans la cuisine récupérer un bac dans le congélateur et revint devant les culs. Elke avait mis une longue paire de gants en latex, ce qui lui permettait de bien lubrifier chaque anus, avant de finalement y glisser un étonnant obus gainé d’une parure sombre. Et un. Et deux. Et trois. Tous subirent le même cérémonial.

Noémie demanda :

- Que leur as-tu mis ?

- Oh pas grand-chose, juste un suppositoire de mon invention que me prépare bjørneunge à ma demande, sans qu’il sache si c’est pour lui ou les autres. C’est en fait un glaçon creux avec une protection en plastique pour ne pas brûler les muqueuses internes. Et à l’intérieur, bjørneunge y a mis du tabasco. Le froid et le chaud !

- J’imagine la sensation. Mort de rire !

Pierre qui avait écouté, craignait ce qu’il allait arriver dans son cul. Il l’avait eu mauvaise quand il avait entendu la trahison de sa femme. Préférer l’enfermer pour avoir la paix ! Mais maintenant ce n’était plus son souci principal. Il avait durement ressenti l’intrusion directe des doigts d’Elke dans son fondement suivie de la sensation désagréable d’être fourré comme une dinde de Noël. La maîtresse du domaine n’avait pris aucune précaution pour lui enfiler son « suppositoire » diabolique. C’était extrêmement froid. Et il avait une peur panique de ce qui arriverait quand la glace aurait fondu. De ses lectures sur internet, il savait que cela serait sans doute très terrible. Il ne pouvait s’empêcher de penser à la glace qui fondait à l’intérieur, comme un compte à rebours, avant le déchaînement de douleur. Mais il ne fut pas longtemps à cogiter : la soirée était finie et chaque soumis repartait avec sa propriétaire habituelle.

Les Maîtresses se dirent bonsoir avant de partir chacune de leur côté avec leur chose bien tenue en laisse. Claire et Pierre prirent le sentier de retour vers leur petite maison sur les hauteurs. A leur grande surprise, il était balisé par des lampes qui diffusaient une faible lumière, sans doute des lampes solaires. Pierre avait la crainte au ventre. Aussi il prit le risque de s’en ouvrir à sa femme.

- Claire s’il te plait, laisse-moi éjecter le glaçon avant qu’il soit fondu !

La femme regardait son mari soumis avec surprise. Comme si soudain, elle redescendait sur terre et revenait à la réalité. Elle avait adoré l’ambiance excitante de la soirée. Elle reprit l’initiative :

- Qu’es-tu prêt à faire pour cela ?

- N’importe quoi !

- Vraiment ?  Humm laisse-moi réfléchir…

Claire attacha le bout de la laisse à un branchage er recula de deux pas pour réfléchir. La soirée avait été follement excitante pour une Maîtresse qui restait après tout débutante. Ses sens s’étaient enivrés de l’étrange atmosphère de domination sans fin. Elle avait aimé regarder ces corps se tordre sous l’épreuve et elle avait adoré au-delà du possible fouetter le fond de la chatte de Nikka. Elle n’aurait jamais imaginé prendre un tel plaisir à travailler sexuellement une fille. Que la vie était surprenante ! Et cette vie là – sa nouvelle vie – elle voulait la prolonger à tout jamais comme une fillette qui aurait découvert une boîte à succulents bonbons. Elle n’avait jamais été aussi consciente de la forte humidité qui li taquinait l’entrejambe. Peut-être était-il temps de consommer, maintenant ?

Elle se décida et revint vers son soumis. Elle lui déclara qu’elle accéderait peut être à sa demande, mais pas avant qu’il lui ait rendu un petit service – intime -. Claire installa le chihuahua par terre; le buste relevé et tenu en position par les bras légèrement tendus de l'homme. Elle prit son temps enlever son jean, qu’elle accrocha délicatement sur un buisson, et sa culotte suivie bientôt. Elle sentait le vent chaud de la nuit venir lui chatouiller les poils de sa foufounette. Et elle ne désirait rien de plus au monde que jouir de toute l’excitation accumulée de la soirée, maintenant et immédiatement.

Claire passa avec grâce sa jambe au-dessus de la tête de son soumis pour lui présenter les lèvres luisantes à hauteur de langue. Elle n’eut pas besoin d’ordonner. Pierre ne savait que trop bien quel service voulait sa femme en l’échange de sa libération. Et pressé, il se mit immédiatement à la lécher de toute son habilité. La femme l’accueillit d’un soupir mêlé de soulagement et de plaisir à venir. La langue venait délicieusement caresser les bords du vagin, cherchant à s’y enfoncer plus profond. Elle jouait de la résistance de l’ouverture, changeant de façon imprévisible ses mouvements. Oh comment  Claire aimait le travail de cette langue. Il n’avait pas à dire son chihuahua était doué pour lui donner ce plaisir et manifestement elle l’avait déjà bien entraîné depuis qu’il était tombé sous sa coupe. Elle se laissa aller émettant sans aucune gêne au milieu du bois des gémissements de contentement. Elle montait et sentait maintenant que la mécanique interne vers le nirvana était en marche irrévocablement. Elle lâchait de nouveau des flots de cyprine épicée que la bouche devait gérer, même ingérer, pour ne pas s’étouffer. Elle était si bien, si heureuse. La montée s’accéléra sous le magnifique travail de la langue. Elle avait toujours constaté que Pierre était bien meilleur suceur quand il était son soumis. La machine s’emballait maintenant. Claire sentait le tsunami de plaisir naître et elle n’attendait plus qu’il déferle. Elle serra instinctivement les jambes pour mieux goûter des caresses de sa chose. Et puis cela explosa magnifiquement dans un long cri aigu de jouissance qui résonna dans le silence de la chaude nuit !

Claire se remettait peu à peu alors que la bouche en dessous reprenait son souffle. Qu’il était agréable d’avoir un homme soumis à disposition. La tête cherchait à se retirer. Elle la retint dans sa position par les cheveux.

- tss, tss, tss. Pas bouger le chihuahua, j’ai encore besoin des services de mon toutou. Ouvre grand la bouche !

Elle contempla sadiquement le regard de bête affolée dans les yeux de son soumis. Sans doute l’explosion dans ses entrailles devait avoir commencée, mais elle n’en avait pas fini avec son toutou, pas totalement. Il lui devait un dernier petit service intime.

Claire rajusta sa position au-dessus de la bouche sottement ouverte, écarta ses grandes lèvres de ses doigts et libéra sa vessie par petites giclées directement dans le palais, en lui laissant le temps d’avaler chaque gorgée, ses yeux plantées dans ceux de sa chose. Elle écumait tout le vin qu’elle avait bu dans la soirée. Et cela prit longtemps... Elle voyait bien que le corps de chihuahua avait commencé à se convulser entre ses pieds. Trop tard ! pensa-t-elle, mais elle croyait que quand une Maîtresse avait décidé quelque chose, il était fondamental pour son autorité qu’elle aille jusqu’au bout quoi qu’il en coûte à son soumis. Elle finit donc de se soulager dans la bouche de Pierre, comme si c’était la chose la plus normale du monde. Et quand elle eut terminé, elle s’enleva et l’autorisa à expulser ce qu’il pouvait encore. Elle vit une lueur de soulagement dans ses beaux yeux dorés qu’elle avait toujours adorés.

La Maîtresse et le toutou en laisse reprirent leur chemin, lui avançant tant bien que mal à quatre pattes sur le sol épineux. Elle devait tirer sur la laisse de temps en temps quand elle trouvait qu’il ne mettait pas assez de volonté à avancer plus vite. Arrivés devant la maisonnette, elle lui fit faire une halte au pied d’un bouleau pour ses besoins avant de se retrouver enfermé pour la nuit. Le chihuahua en était tout troublé car il avait oublié la présence de la maudite cage, ou il n’avait pas cru qu’il y passerait ses nuits. Il voyait là nettement qu’une nouvelle phase de leur relation avait commencé et bizarrement cette perspective l’excitait doucement. Il aurait le temps d’y penser pendant sa longue nuit entre les barreaux…

La chambre d’Elke était très différente du reste du domaine. Elle tenait étonnamment plus de l’alcôve romantique que du style épuré nordique. Au centre trônait un imposant lit à baldaquins en frêne massif. Des tapis persans aux teintes rouge recouvraient le parquet et les murs en pierre étaient tapissés de lourdes draperies chatoyantes. 

Elke avait passé un déshabillé de dentelles blanches et s’apprêtait manifestement à aller se coucher. Joseph était présent aussi comme chaque soir pour le rituel du coucher. Il était d’usage qu’il ne puisse aller dormir avant sa Maîtresse, comme il devait être aussi présent à son réveil. C’était souvent ses seuls moments d’intimité avec sa Maîtresse danoise. Il était tout nu muni de sa seule ceinture de chasteté métallique et intégrale qu’il portait en permanence depuis quinze ans. Et sur ce point, Elke avait été très claire quand elle l’avait accepté comme soumis personnel. 

Il était en train de démêler la longue chevelure cendrée de sa Maîtresse, comme chaque soir et chaque matin. Quand il aurait fini elle le renverrait dormir dans sa niche spartiate au-dessus de la cuisine. Il ne passait jamais ses nuits dans la chambre de sa propriétaire. Elke semblait heureuse et commença à discuter :

- Dis-moi, mon bjørneunge adoré, depuis quand n’as-tu pas éjaculé ?

- Vous m’avez gentiment trait par la prostate, il y a cinq semaines, Madame.

- Non pas les traites, ça c’est juste pour l’hygiène. Non pas avec une vraie éjaculation à l’ancienne ?

- Euh… c’était il y a sept mois pour mon anniversaire, Madame.

- Ah oui, j’avais oublié. Comme le temps passe vite… Bon je crains que tu doives encore attendre un peu, je ne vois pas ce qui vaudrait cette faveur. Et en plus après je trouve que tu te ramollis trop. C’est embêtant. Comme maintenant, ton accueil de Maîtresse Claire n’a pas été si bien fait que d’habitude. Tu as sans doute besoin que je t’aiguillonne un peu pour t’aider à te concentrer sur tes devoirs.

- Vous… vous avez certainement raison, Madame.

- Bien sûr que j’ai raison, mon bjørneunge adoré , après tout  je suis ta Maîtresse, et je sais quand j’ai besoin de t’aider à te reconcentrer sur tes tâches. Allez va chercher dans le tiroir, le plug électrique…

- Oui…. Oui tout de suite Madame.

Joseph revint avec le plug métallique et se présenta devant le fauteuil de sa Maîtresse. La ceinture était faîte de telle façon qu’Elke n’eut pas besoin d’ouvrir la cage à l’oiseau pour fixer le plug. Elle prit néanmoins le temps de l'enduire de gel conducteur avant de l’enfoncer et de le verrouiller en position par un petit cadenas…

Ils furent interrompus par un toc-toc discret à la porte. Elke donna l’autorisation d’entrer. Une femme apparut.

- Ah c’est toi, cela tombe bien je voulais te voir. Mais je n’en ai pas totalement fini avec mon bjørneunge. Enlève tes vêtements et va donc m’attendre à genoux au pied de mon lit, le temps que je finisse !

La femme s’exécuta pendant que la Maîtresse du domaine finissait de fixer le boitier électrique dans le dos de Joseph au-dessus de la ceinture. Elle verrouilla le câble du gode, de façon qu’il ne puisse pas se détacher sans la clé spéciale, régla les options du boitier et donna une tape sur les fesses du soumis avant de le libérer.

- J’ai programmé une forte décharge toutes les quarts d’heure et tu as donc quinze minutes avant que la première survienne. Bonne nuit donc mon bjørneunge adoré.

- Je... Je souhaite une bonne nuit à Madame.

Et sur ce, il s’agenouilla pour baiser rituellement les pieds de sa Maîtresse comme chaque soir et chaque matin, quand il la quittait ou la retrouvait. Et puis Joseph s'en alla de la pièce en refermant avec précaution la porte derrière lui.

Elke se leva pour rejoindre le corps maintenant nu de son invitée. Elle s’arrêta au passage devant la commode pour choisir un dur fouet de dressage en cuir et se planta devant la future fouettée.-

- A nous ! Et tu vas déguster fort, car j’avoue que j’ai été déçue aujourd'hui ! 

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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