Jeudi 21 avril 4 21 /04 /Avr 12:00

CHAPITRE 1- Ankomsten

Ils avaient quittés l’autoroute maintenant et roulaient plein est. 

Le week-end en amoureux commençait très bien. Pierre et Claire étaient partis le matin avec les enfants. Comme prévu, ils s’étaient arrêtés pour déjeuner chez les parents de Claire d’un de ces très bon repas où l’on adore laisser mitonner les cocottes des heures. Les gamins étaient ravis de retrouver les grands parents. Tout allait pour le mieux, un vrai moment de sérénité familiale. Puis le café passé, les enfants les avaient presque mis à la porte, pressés  d’être en liberté chez Papy et Mamie. Cela les avait doucement amusés, mais ils s’étaient laissés volontiers faire, pressés de commencer enfin leur long week-end en amoureux.

Du moins c’est ce qu’ils avaient raconté aux parents et aux enfants. Quoique cela ne fut pas totalement faux. De l’amour il y en aurait, de la complicité aussi. Mais c’était quelque chose de différent de ce que les grands et petits imaginaient.  Il y avait 2 ans maintenant, leur couple n’allait plus très bien, non des disputes mais un amour qui se muait en quelque chose assez proche de la simple amitié avec le respect qui allait avec. Ils ne faisaient plus qu’épisodiquement l’amour et ne prenaient plus le temps de partager les choses de la vie en complicité.

Cela les désolait l’une et  l’autre, mais même cela, ils n’arrivaient pas à le partager.  Il y eut heureusement un déclic un soir d’été, où Pierre proposa tout d’un coup d’essayer des choses nouvelles comme le SM. Claire n’avait pas rejeté l’idée immédiatement ; il était si rare qu’ils parlent d’eux ainsi ensemble. L’idée avait fait un peu de chemin et ils s’étaient mis d’accord de le tester pendant les vacances des enfants… La première fois avait été très maladroite. Il y avait comme une gêne entre eux, comme deux adolescents qui se voyaient la première fois nus. Mais il n’y avait pas à dire, ils avaient adoré  leur nouveau jeu, surtout quand Claire avait pris fermement dans sa main les couilles de l’homme qu’elle aimait.

La boîte de Pandore resta ouverte à la suite de cette première journée. Le SM leur offrait tellement de possibilités à explorer. Ils passèrent alors sans doute par les mêmes étapes  que les autres couples dans leur cas, apprenant elle à donner et lui à recevoir, alignant les premières fois : le premier collier, la première prise au gode de son entre-fesses, les premières tapes sur les fesses. A cause ou grâce à la vie familiale, ils avançaient en pointillés, sans grande activité pendant des mois et accélérant en quelques jours. Tout cela rejaillissait aussi sur leurs accouplements classiques, qui étaient redevenus aussi intenses qu’au tout début. Ils revivaient dans la complicité, redevenant à l’approche de la quarantaine des amants.

Peu à peu, tout naturellement, le jeu avait débordé de la chambre pour envahir la maison et bientôt l’extérieur. Tout cela semblait un peu improvisé à chaque fois, mais ils aimaient vraiment se donner l’un à l’autre.  En 10 ans de mariage, jamais il n’avait passé autant de temps entre ces cuisses à lui donner du plaisir de sa langue et il y prenait goût. Elle avait aussi découvert le plaisir de tenir le pénis de son mari bien sagement enfermé dans une cage de chasteté pour de courtes périodes.

Un observateur attentif du couple aurait sans doute remarqué que Claire était devenue moins réservée et un peu plus décidée, y compris pour ce qui concernait le couple et que manifestement Pierre la laissait faire. Elle s’affirmait un peu plus chaque jour. 

A la fin de l’hiver, elle avait décidé de leur organiser un week-end à deux. Elle appela ses parents pour caser les enfants et rechercha un lieu. Elle lui avait demandé de poser des jours pour la date choisie. Il avait voulu en savoir plus mais elle avait évité la réponse en se lançant dans une de ces grandes retranscriptions de sa journée qu’elle savait qu’il détesterait écouter. Cela avait marché, au bout de 2 minutes, il était reparti à ses activités.  Plus tard, elle s’était assurée qu’il avait bien posé les jours demandés.

A deux semaines du départ, elle lui avait comprendre au détour d’une conversation, qu’il s’agirait d’un week-end de jeux D/S. A ces mots la bite de Pierre avait jailli, et elle avait poussé son avantage, jusqu’à amener la tête de son homme entre ses cuisses. Il avait été parfait et elle avait longuement joui. 

Puis la date approchant, il était devenu curieux. Il avait essayé en vain d’en savoir plus, mais elle gardait avec vigilance son secret. Impossible d’avoir un seul indice sauf qu’il devrait préparer quelques accessoires de la boite à malice dans la penderie de la chambre.

Quand il fut l’heure de partir, le secret tenait bon et Pierre, résigné, avait renoncé à en savoir plus.

Une fois partis de chez les grands-parents, Claire lui avait indiqué la sortie d’autoroute à emprunter quelques 200 km plus au sud. Comme à son habitude, elle se laissait conduire et bientôt, elle s’était assoupit à l’heure de la sieste dans le siège passager. Pierre ne savait pas où ils allaient et cela le rendait un peu mal à l’aise. Mais les pensées d’être à nouveau son soumis l’excitaient doucement avec la sensation nette de sa bite mouillée lâchant du pré-sperme, qui était souvent le signe annonciateur de descente dans cet état de soumission qu’il adorait.

Au péage, Claire s’était réveillée et lui avait indiqué une nouvelle direction sur une départementale. Le dernier CD acheté se faisait entendre dans la voiture et Claire était manifestement très  détendue. Pierre décida de voir s’il pouvait retirer quelques informations de son sphinx énigmatique. 

- Mon amour, on est bientôt arrivé ?

- Tu es impatient ?

- Non, c’est juste pour savoir….

- Nous ne sommes plus très loin maintenant.

- Où va-t-on ?

- Allez je suis sympa… je te donne quelques infos… je nous ai réservé une chambre d’hôte. J’ai discuté par mail avec la propriétaire, elle est très sympa et l’endroit semble magnifique.  Tu vas être étonné.

- Tu as échangé avec la propriétaire ?

- Oui, c’est une femme très intéressante.  Elle est danoise mais vit en France depuis 15 ans. Et surtout, elle offre une grande liberté pour nos jeux. Tu devrais être heureux. Au fait tu as bien pris ce que je t’avais demandé dans la boîte.

- Oui.

Pierre était surpris que sa femme ait pris l’initiative de réserver une chambre d’hôtes. Il ne voyait pas comment on pouvait jouer à des jeux d’adultes dans une chambre à proximité de la propriétaire. A moins que celle-ci soit dans la confidence, mais tout cela n’augurait rien de bon. Claire ne le laissa pas longtemps dans ses pensées, car il était temps de changer de direction.

- Ok, bon si j’en crois mon itinéraire, tu changeras de direction dans ce village. Tu prends la direction de St Mixine.

Pierre aurait bien relancé la conversation pour en savoir plus, mais Claire alluma la radio pour écouter les informations de 17h, ce qui coupa son envie. 

Au bout de quelques kilomètres, elle lui prendre un nouvelle itinéraire à un croisement à patte d’oie et ils roulèrent encore un peu.

- Ne va pas trop vite, on ne devrait pas être loin maintenant.

Ils avançaient maintenant au milieu d’une zone boisée. Pierre restait inquiet, il n’y avait rien qui ressemblait à un lieu habitable autour. Claire de son côté regardait régulièrement le compteur kilométrique.

- Ralentis un peu…  Cela devrait être par-là sur la droite. .. oui c’est là… prend à droite.

Ils s’engagèrent sur un chemin qui s’enfonçait dans le bois. Il était indiqué par une  pancarte marquée « Le Domaine ».Ils  descendaient légèrement dans le bois passèrent une grille en fer qui obligea Pierre à descendre du véhicule.  La route faisait une dernière courbe avant de dévoiler ce qui devait être leur terminus. Ils voyaient un mur pignon en pierre au bout de la perspective alors qu’ils suivaient un champ abritant des chevaux pur-sang.

Bientôt le simple mur de pierre se dévoilait être un ensemble de bâtiments plus vaste composé d’une bâtisse centrale et d’autres constructions en ailes, formant une cour au centre. Les jardins autour  étaient manifestement très bien entretenus  par la main  de l’homme  et contrastaient avec le désordre du bois qu’ils venaient de traverser.  Ils n’eurent pas plus de temps pour observer, avant de devoir obliquer pour suivre la direction indiquée d’un parking. Pierre gara la voiture et sortit rapidement pour s’étirer et surtout fumer une cigarette. Claire rassemblait ses affaires pendant ce temps-là.

Le parking n’était très vaste mais bien ombragé à l’ombre de grands arbres. D’autres voitures l’occupaient déjà. Claire savourait ce moment avant que Pierre se doute du piège. Depuis le départ de la maison, elle mouillé, même chez ses parents. Mais depuis qu’il était arrivé, c’était le vrai déluge. Elle aurait souhaité se coucher immédiatement dans l’herbe et jouir de la langue de son soumis. Mais c’était trop tôt. Tout cela finirait par venir à son heure. Pour l’instant, elle jubilait d’avance du moment où il prendrait conscience du coup qu’elle lui avait préparé. 

La cigarette se finit et Pierre écrasa les restes sur le sol. Elle reprit l’initiative.

- allons à la réception !

Pierre comme à son habitude marchait quelques pas devant. Un panneau indiquait la direction de la réception, mais il avait aussi en dessous une petite pancarte indiquant « NOS AMIS LES SOUMIS DOIVENT ETRE TENUS EN LAISSE DANS LE DOMAINE ». Claire le savait déjà. Pierre resta figé sur place. Tout d’un coup il découvrait ce que sa femme lui avait caché. Claire jeta un coup d’œil à sa face qui n’avait jamais été aussi blanche. Le choc était manifestement important.

Alors comme elle l’avait prévu, elle décida de mentir. Elle émit un petit rire nerveux de mieux qu’elle put mais où Pierre s’il l’avait attentivement écouté, aurait reconnu de l’excitation, et lança la phrase maintes fois préparée.

- Suis-je bête ! Elke me l’avait écrit. Les soumis ne sont pas admis en liberté dans le domaine.

- Mais Claire tu n’es pas sérieuse… tu ne veux pas…

- Pierre tu dis que tu m’appartiens mais quand je te demande de le prouver…

 - Mais si quelqu’un nous aperçoit…

- Alors tu n’auras qu’à dire que tu appartiens à ta Maîtresse.

- C’est trop risqué…

- Il n’y a pas de mais. Tu m’appartiens et c’est tout. Alors oublie cette pancarte… Moi, ta Maîtresse, JE veux que tu ailles chercher ton collier que JE t’ai fait prendre et JE veux te le mettre autour de ton cou. On ne va pas y passer dix ans.

- Mais…

- Tu m’énerves à la fin. Tu veux être mon soumis et tu bassines tous les jours avec cela mais quand je te le demande, tu rechignes. Bon cela suffit maintenant, TU METS IMMEDIATEMENT TON COLLIER ou le week-end est fini avant d’avoir commencé et nous retournons passer quelques jours chez mes parents. Et n’oublie pas la laisse. Tu l’as prise au moins ? Allez au trot mon soumis !

Il avait fallu beaucoup de préparation et de courage à Claire pour tenir cette position. Elle savait que Pierre rechignerait mais la réussite de ce qu’elle avait en tête dépendait de ce premier moment, où elle prendrait le pouvoir. Pierre hésitait, doutait, craignait visiblement.  Elle le regarda droit dans les yeux avec  toute l’assurance que lui apportait son excitation. Au bout d’un moment suspendu, il finit par baisser les yeux et par s’exécuter à contrecœur  en trainant un peu les pieds vers leur voiture. Elle était soulagée, cela ne c’était passé finalement moins mal qu’elle l’avait escompté.

Pierre revint avec son collier et la laisse. Sa figure était maintenant blanche. Elle le fit mettre à genoux avant de lui ajuster le collier de cuir autour du cou et de fixer la laisse à l’anneau. Elle termina en ajustant a longueur de excédentaire autour de sa main. Une fois fait, elle le tira doucement en avant pour lui intimer l’ordre de se relever. 

L’attelage avait fière allure : Claire devant et Pierre derrière au bout de la laisse. Il ne mettait manifestement pas grande volonté à avancer et elle devait le tirer plus en avant à chaque pas.

Ils finirent par déboucher dans la cour entre les bâtiments avec la grande bâtisse au centre et les deux ailes qui donnaient de la majesté à l’ensemble. Claire les dirigea vers la grande porte d’entrée. Un panneau était fixé à côté. Il représentait un homme attaché à un anneau devant une porte stylisée avec l’inscription « J’ATTEND MA MAITRESSE A LA PORTE ».  Cela Elke ne lui en avait pas parlé. Elle regardait comment elle pouvait faire quand elle vit un anneau scellé dans le mur de la bâtisse à hauteur d’homme. Elle y attira son soumis en le tirant par sa laisse avant d’y accrocher l’extrémité par un double nœud dans l’anneau. 

- Désolé mon amour, mais tu vas devoir m’attendre ici…

Et sur ce elle, s’engouffra dans la maison, laissant son mari stupidement planté devant la façade, attaché par le collier et sans avoir eu le temps de réagir.

Dogs Must Be On Leash


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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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