Fiction

Jeudi 19 mai 4 19 /05 /Mai 09:35

CHAPITRE 9 - Barn asien

La maîtresse des lieux resservit aux femmes un verre de l’excellent vin qu’elles dégustèrent pendant qu’elles discutaient de tout et de rien sans se préoccuper des soumis immobilisés chacun dans leur coin. La soirée avait si bien commencé et bientôt il serait temps de la continuer.

Claire savait comment elle allait cuisiner la fille à l’asiatique. Elle connaissait et appréciait les mets d’extrême orient. Etudiante, elle avait habité un petit studio à Paris juste au-dessus d’un restaurant vietnamien, et le jeudi soir, elle allait y manger souvent seule et parfois avec son petit ami du moment. Elle avait fini par sympathiser avec les propriétaires et était devenue en quelque sorte leur invitée permanente.

En prévision de la soirée, Joseph leur avait préparé un plateau asiatique avec crevettes, légumes découpés, sauce nuoc man et plusieurs jeux de baguettes chinoises. Claire le trouva dans le petit frigo du coin cuisine et le posa sur la table entre les jambes de Nikka. La position contrainte de la soumise lui allait parfaitement pour ce qu’elle envisageait de lui faire subir ; aussi elle ne toucha à aucun lien.

Claire prit deux baquettes pour saisir délicatement quelques crevettes et les laisser tremper dans le nuoc man dont la forte odeur de poissons fermentés lui remontait déjà aux narines. Elle se tourna alors vers le corps offert, et utilisant ses baguettes en guise de pince, elle saisit le fier téton sur le sein droit de la soumise. Elle le tritura durement du bout des baguettes jusqu’à ce qu’elle obtienne de sa propriétaire un aie de douleur, avant de l’abandonner sans regret au profit de son jumeau. Nikka poussa un nouveau petit cri d’inconfort, mais cette fois Claire insista pour le plaisir d’entendre les petites plaintes de la lesbienne malmenée. Satisfaite, elle finit par laisser les mamelons pour se concentrer sur le sexe exposé. Elle cibla le fruit d’amour de la fille qui affleurait de son capuchon. Les baguettes furent furtivement huilées dans le conduit humide, avant que d’un geste très maîtrisé, Claire finisse de décapuchonner le bouton en écartant délicatement avec les baguettes les replis de peau. La petite cerise fut bientôt complètement découverte et laissée sans défense. Ainsi exposée, la taille de la boule de chair carmine était impressionnante.

Avec entrain, Claire fit d’abord le tour de la base du bout de la baguette, de lents mouvements de frôlements. La petite lesbienne appréciait et se laissait aller à quelques soupirs de contentement. Sa gentille tourmentrice pensa alors comment il était facile d’obtenir du plaisir de cette fille. Elle s’amusa à jouer de son attente en faisant ses caresses plus légères et plus inattendues. Nikka réagissait en cadence de ces touchers furtifs. Puis Claire se lassa, et prit par surprise le clitoris fermement en tenaille. La fille cria. Les attaques se firent alors plus rudes. Claire imprimait des torsions, tirait dessus cherchant à l’arracher, pinçait une frêle partie de la peau. La soumise haletait avec des gémissements où toutes les femmes de la pièce entendait le plaisir en train de monter surmontant les expressions de douleur.  Cette fille était tellement masochiste que Claire incrédule eut besoin d’aller toucher, vérifier l’excitation dans la chatte. Elle était inondée bien entendu. Alors elle eut l’idée perverse de la frustrer. Elle continua sa rude caresse sur le bouton, à l’aguet de l’orgasme qui montait chez la petite lesbienne. Et un court instant avant que le plaisir éclate, elle cessa tout soudainement ce qui causa un petit cri de protestation chez Nikka.

- Tu ne croyais pas que tu allais prendre ton pied ? Tu es MA soumise pour ce soir, et j’ai décidé que c’était NON pour une petite fille qui n’a pas été complétement sage.

Le désarroi pouvait se lire dans les pupilles dilatées de la fille. Ce qui fit sourire sa maîtresse de la soirée qui n’avait pas prévu ce jeu de teasing & denial, mais était finalement très satisfaite de son petit effet. Il était temps de revenir au plan initial.

Claire présente à l’entrée du vagin offert une première crevette saisie dans le bol du bout des baguettes. L’irritation du nuoc man mis au contact de l’orifice tira une grimace de la soumise, qui s’accentua alors que la maîtresse poussait er forçait pour faire rentrer l’animal dans le conduit huilé. Mais ce que Maîtresse veut. L’anneau finassât par céder et la crevette s’enfonça au plus profond de la matrice. Le contact de sauce épicée était douloureusement agaçant au cœur de la muqueuse fragile, avec en plus la queue durcie du crustacé qui lui rentrait dans la peau. Nikka geignait sous la rude pénétration. Claire laissa tremper un moment le met dans le vagin pour bien l’imprégner du suc en raclant même consciencieusement les bords internes, puis elle retira d’un coup, obtenant un râle de déplaisir de la soumise. Claire porta la crevette au nez. Bien sûr l’odeur du poisson pourri emportait tout mais à bien humer elle retrouvait derrière le parfum de la mer, du musc avec une pointe d’acidité, un assemblage d’odeurs pas franchement en harmonie. Tant mieux, pensa-t-elle. Elke s’approcha pour inhaler elle aussi la mauvaise alliance des senteurs. Elle ne dit rien mais le sourire sadique qu’elle fit à l’initiatrice de l’idée disait tout.

Claire présenta avec jubilation le crustacé au-dessus des lèvres de Nikka.

- Tut ! Tut ! On ouvre la porte du garage ! Maman a quelque chose pour sa petite fillette !

Elle avait utilisé cette expression humiliante à dessein pour s’amuser. Et effectivement, la gamine ne put s’empêcher de rougir du visage. Les effluves désagréables venaient lui agresser le nez.  A contrecœur, elle finit par ouvrir la bouche et laisser pénétrer la crevette dans sa gorge.Leur livraison effectuée, les baguettes se retirèrent. Le goût était aussi peu avenant que l’odeur, et il s’amplifiait de seconde en seconde. La soumise n’osait pas refermer sa bouche sur cette chose peu ragoutante. Elle la tenait en suspend en essayant d’avoir le moins de contact possible. Mais Claire ne l’entendait pas ainsi, et lui pinçant les narines d’une main, elle vint refermer la mâchoire de l’autre.

- Bon maintenant, la petite fille va bien mâcher son poisson. Il faut toujours bien mâcher, pour bien digérer et ne pas avoir bobo au ventre !

Nikka se sentit rougir un peu plus crucifié par le ton de plus en plus infantilisant qu’employait la maîtresse et qui la ramenait immédiatement à son extrême jeunesse et immaturité. Elle attendit encore un peu, mais bientôt elle craignit de bientôt manquer d’air. Sous le regard insistant de sa propre maîtresse, elle se résolut alors à s’infliger la dégustation de ce qu’elle ressentait comme de la pourriture et commença à mâcher lentement. La crevette n’ayant pas été décortiquée, le déchiquetage était très désagréable avec en plus ce goût infâme qui saturait ses papilles. Les femmes voyaient les efforts de la mâchoire sous la peau accompagnés de fréquents hoquets de dégout. La soumise finit au bout d’un travail éprouvant par tout réduire en bouillie quand un nouvel ordre arriva.

- Ouvre que je vérifie si tu as bien travaillé, gaminette !

Nikka ouvrit sa bouche pour laisser la maîtresse contrôler et elle reçut immédiatement l’ordre de tout avaler. Claire mit son doigt sur la glotte. Dans un dernier soubresaut de répugnance, la lesbienne avala en une fois la boulette. Claire sentit la pomme d’Adam se soulever puis retomber signe qu’elle était obéie. Elle était satisfaite de son pouvoir.

Le même cérémonial recommença pour les trois crevettes suivantes. Maintenant la petite lesbienne, si elle avait fini d’anesthésier complètement ses papilles, ressentait un feu naissant dans son ventre alors que le nuoc nam commençait son effet dévastateur pour un estomac occidental mal habitué à la cuisine fortement épicé. Mais Claire lui fit grâce de l’ultime bouchée qu’elle réservait sadiquement à son chihuahua.

Pierre n’avait pas vu venir le coup. Aussi il se retrouva éberlué attaché à son mur lorsque les baguettes se présentèrent devant sa bouche. Sa maîtresse de femme dut insister sèchement pour qu’il vienne volontairement happer la nourriture malodorante. Elle le regarda avec satisfaction mâcher avec un dégoût très avancé. Et elle dut exiger à nouveau – son sévère regard planté dans ses yeux - pour qu’il avale comme Nikka l’avait fait. Quand la dégoutante bouillie passa la gorge, il eut un haut le cœur avec un début de remontée de bile, qu’il contra in-extremis presque par miracle, en se forçant à avaler le tout, bile et bouillie. Il avait la figure complètement blanche. Il lui reste encore en peu de chemin en soumission à effectuer, pensa Claire. Elle gratifia néanmoins d’une tape de la main sur la tête, comme on félicite le bon comportement d’un toutou.

Cela serait tout pour Claire ce soir. Personne ne fit de commentaires admiratifs cette fois. Elle avait conscience que ce n’était sans doute pas aussi pervers ou imaginatif que les autres maîtresses. Mais c’était la seule idée qu’elle avait eu ! Elle se promit de mieux les surprendre lors de la prochaine soirée thématique. Elle avait besoin d’apprendre et d’expérimenter tout comme Pierre.

Elles passèrent toutes à autre chose. Il était temps de libérer Thomas dans tous les sens du terme. Elles se rassemblèrent autour de la cage. Il n’était pas beau à voir, suant de tout son corps et s’étant bloqué dans la position la moins inconfortable qui minorait les effets dans son ventre. Lui n’avait qu’une hâte : expulser l’insidieux liquide qui lui torturait les entrailles depuis un long moment. Et à voir les Maîtresse rassemblées autour, il savait –enfin – que l’heure de la délivrance tant attendue était arrivée. Noémie prit la parole :

- Comment on fait ?

- Nous n’allons pas le laisser aller simple aux toilettes, c’est pas rigolo. Je vous propose d’utiliser un autre soumis.

Elke venait de parler donc de décider pour toutes.

Elles se mirent rapidement d’accord sur le nom du malheureux qui subirait cela. Nikka étant toujours attachée, et trop longue à libérer, il ne restait en fait que le chihuahua. Claire n’avait pas été d’accord mais avait fini résignée par se ranger à la majorité. Déjà Noémie avait saisi la laisse du chihuahua et l’avait tiré jusqu’au pied de la cage de Thomas. Elle fit sortir ce dernier, lui enleva son bâillon pour le mettre aussitôt dans la bouche de l’autre soumis. Puis elle attacha au plus court la laisse de Pierre à l’anneau à l’arrière du collier de Thomas. Elle appelait cela son « petit train ». Cela obligeait celui de derrière à se pencher pour se coller au dos de celui de devant, l’entrejambe contre les fesses. Bien que les zizis soient bien enfermés dans leur cage, on ne pouvait pas ne pas voir un aspect homosexuel dans cet attelage et c’était une des armes favorites de la lesbienne quand elle devait s’occuper de soumis hétérosexuels. La marche désordonnée des 4 jambes était de plus un spectacle dont elle ne se laissait jamais.

Ils quittèrent en procession la pièce trop civilisée et Elke les emmena vers une porte au fond que Claire n’avait pas remarquée. Elle débouchait dans des écuries, une demi-douzaine de stalles d’un côté d’une large allée centrale.  Des murs en vieilles briques clôturaient l’ensemble. Et la pièce était faiblement éclairée par de grandes lampes d’usines qui pendaient de la charpente. L'écurie était en contraste avec le donjon, aussi désespérément sombre que la hus elskerinder baignait dans une clarté nordique.

Le bruit que la troupe fit, attira une magnifique bête alezane qui vint passer son encolure en dehors de la grille du box. Le cheval était de fière allure, élancé avec un regard acéré, et il démontrait encore une fois le goût de la maîtresse des lieux pour les belles choses. Claire avait toujours aimé les chevaux. Dans les autres stalles, elle découvrit deux autres étalons en train de paisiblement dormir debout. Mais le premier box était différent. La grille de clôture avait été modifiée en supprimant l’ouverture où le cheval pouvait passer sa tête. Un toit en bois, trop bas pour des équidés, avait été aussi ajouté. Même si le sol en paille était à l’identique des autres stalles, un incongru banc en béton occupait tout le fond et de nombreux anneaux d’attache étaient régulièrement disposés sur les murs. Autre différence, le loquet avait été remplacé par une solide serrure donc la clé pendait sur le mur opposé. L’ensemble permettait de voir depuis l’extérieur par les solides barreaux métalliques ce qu’il était enfermé à l’intérieur. La stalle était vide.  Claire apprit qu’il s’agissait là du cachot du domaine, où chaque Maîtresse pouvait enfermer son soumis ou sa soumise pour avoir la paix. Et cela marchait même comme une espèce de garderie à soumis quand sa Maîtresse était absente du domaine. Il suffisait juste de le dire à Joseph qui gardait un œil sur le prisonnier pendant l’absence de son propriétaire.

Mais le groupe ne s’arrêta pas là et se dirigea vers le dernier box totalement ouvert sur l’allée. Il s’agissait d’un endroit pour laver les chevaux. Au sol, un béton en légère pente qui finissait dans une bonde d’évacuation. Et en dessus, un bras rotatif permettait de faire tourner le jet d’eau autour des animaux. Ils y rentrèrent.

Noémie installa d’autorité le chihuahua couché à terre le dos contre le rude sol en béton. Puis elle mit Thomas à quatre pattes à cheval au dessus du corps, le derrière tourné vers la tête de Pierre, à la verticale de son torse. Quand le soumis d’en-dessous comprit où la Maîtresse voulait en venir, il paniqua dans son bâillon et secoua la tête en tout sens mais une sèche claque sur la joue le fit se tenir plus tranquille. Non sans avoir mis en garde Thomas contre toute poussée trop hâtive, elle lui enleva doucement le bouchon de gingembre. Le soumis réussit à se contrôler. Elle posa alors une étrange question :

- Qui fume ? Moi je m’en grillerais bien une.

Elle offrit des cigarettes à autres femmes qui l’acceptèrent avec plaisir, et même Claire qui pourtant ne fumait qu’exceptionnellement. Noémie édicta la règle :

- Thomas écoute moi attentivement. Chacune de nous va allumer sa cigarette. Je leur demande quand elles l’auront fini de venir écraser le mégot sur tes fesses et tu te retiendras, tu m’entends, tu te retiendras jusqu’à ce que tu sentes la brûlure du quatrième mégot sur ta peau. Est-ce assez clair, soumis ?

- Oui Maîtresse, répondit Thomas.

Et Noémie fit tourner le briquet pour allumer les cigarettes. Elle avait machiavéliquement installé Thomas de telle façon qu'il tourne le dos à l’assemblée des femmes. Il ne pouvait prévoir quand les Maîtresses auraient fini leur cigarette et devait s’attendre à partir d’un certain moment, de ressentir la première brulure sur ses fesses à tout instant. Par contre Pierre dans l’autre sens pouvait voir le compte à rebours de son supplice arriver mégot par mégot. Bien sûr il ne doutait pas une seule seconde que les Maîtresse joueraient de leur double attente en fumant plus ou moins vite. Et une partie de son esprit, ne pouvait être qu’admiratif devant l’ingéniosité perverse du mécanisme, pendant que l’autre craignait le difficile moment à venir.

Les Maîtresse se prirent au jeu de faire durer leur cigarette le plus longtemps possible. Claire perdit la première et alla écraser son mégot encore incandescent sur la fesse droite de Thomas qui releva la tête et sera les dents sous la brûlure. Sophie suivit peu de temps après et marqua la peau juste à côté de la première trace. La compétition dura encore un peu entre Elke et Noémie, à l’avantage de cette dernière d’une dizaine de seconde, juste le temps pour Elke d’ajouter une troisième marque en ligne avec les premières. Noémie se positionna en retrait pour écraser le dernier mégot et laissa un moment sur la peau. C'était le signal. Le chihuahua ferma instinctivement les yeux mais il ne se passa rien immédiatement. Thomas dit quelques mots les dents crispées :

- Je suis désolé, Pierre. Vraiment désolé.

Et il ouvrit les vannes internes émettant un long soupir de soulagement. Le liquide trop longtemps retenu, sortit sous pression de son en jets divergents qui vinrent recouvrir le torse et la tête du chihuahua d’une pellicule de lait souillé. L’odeur d’excréments avait envahit le box et les femmes s’étaient instinctivement reculées dans de l’air plus frais. Pierre plus que physiquement touché, se sentait mentalement atteint par l’humiliation reçue. La source se tarit une première fois avant d’avoir des nouvelles petites résurgences. Thomas finissait de se vider et son « partenaire » n’était pas beau à voir avec du liquide marronâtre qui lui recouvrait la peau et des petites pépites d’un marron très foncé de ci et de là. La lourde odeur nauséabonde était devenue intenable et Noémie dut se pincer le nez pour démarrer le système de lavage et diriger le jet d’eau sur les deux corps souillés.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Jeudi 12 mai 4 12 /05 /Mai 23:35

CHAPITRE 8 - Straffet pige

Claire était revenue avec son soumis après l’avoir fait soigner par Joseph dans la cuisine. La bite de Pierre, maintenant toute recroquevillée, était barrée d’un ridicule sparadrap au motif de personnages de Mickey. Plus de peur que de mal finalement. Les dents n’avaient causées que des coupures superficielles. Et l’inquiétude passée, Claire avait bien rit de la tête de son soumis quand Joseph avait insisté pour lui mettre le fameux pansement. Sur le chemin du retour, elle n’avait pas oublié de le faire marcher en chien à côté de ses chaussures. Et la femme s’était même amusée à lui dire que s’il avait gardé sa coque de protection, rien de cela ne lui serait arrivé. Cela fut une justification de Maîtresse plus que suffisante pour lui remettre immédiatement l’appareil autour du sexe dès leur retour, avant de remiser le à un anneau sur un mur. De l’autre côté de la pièce, Thomas continuait dans sa cage à jouer de la danse du ventre, sans que personne n’y porte attention.

Claire rejoignit les autres Maîtresse. Elles entouraient la petite lesbienne fautive qui était maintenant solidement écartelée sur la table en bois. On lui avait arraché de force son collier, son harnais et sa fausse queue de chienne qui trainaient en désordre sur le sol. Claire observa avec intérêt la position dans laquelle les Maitresses avaient attaché Nikka. Elle avait été positionnée dos contre l’épais plateau de bois, ses cuisses largement écartées et remontées  pour laisser le libre accès à son intimité de jeune fille. Les cuisses étaient maintenues dans leurs positions par un ensemble de cordes de chanvre forçant l’ouverture de sa chatte. Ses bras étaient étirés loin en arrière par un lien enserrant ses poignets tendu vers le bord opposé de la table. Et le tout était complété par une longue corde qui lui plaquait la taille et la poitrine contre le plateau en bois en zigzagant d’anneau en anneau comme un lacet de chaussure.

L’usage voulait que Maîtresse Elke ait seule droit de justice dans son domaine en cas de mauvais comportement d’un invité. Une fois prononcées, les sentences qu’elle édictait étaient irrévocables. Il fallait s’y soumettre ou quitter les lieux. Mais la plupart du temps offensés et offenseurs louaient sa sagesse. Et c’est ce genre de jugement qu’elle s’apprêtait à énoncer.

- Claire je suis heureuse que ton chihuahua n’ait pas été plus blessé lors de l’incident, mais il est de notre devoir de punir le comportement de cette petite fille effrontée. 

Elke fit une pause avant de continuer.

- Comme cette lesbienne a attaqué notre chihuahua favori par son point faible d’homme, je vous propose de la punir de la même manière par son point faible de fillette mal éduquée… Je la condamne donc à recevoir douze coup de cravache portés directement au cœur de sa chatte.

Un silence pesant avait pris place dans la pièce à part la petite lesbienne fautive qui n’arrêtait pas de murmurer Non, Non sans grande illusion.  Claire se demandait comment une femme pouvait supporter des coups sur cet endroit si fragile. Elle était désarçonnée par la proposition d’Elke, qu’elle trouvait cependant d’une logique perverse. Et elle se demandait quelle femme de l’assemblée serait assez sadique pour traiter ainsi une de ses congénères.

Elke alla ouvrir le tiroir d’une commode et en revint avec une cravache. Elle l’amena avec un grand sourire devant une Claire éberluée :

- Claire… Il me semble que la fautive est sous ta responsabilité ce soir. Et tu es la principale victime. C’est donc toi qui va la punir.

Claire médusée regarda la cravache puis le corps nu écartelé de la jeune fille. Elle trouvait la situation irréelle et fouetter une femme, en ce temple si intime, n’avait jamais partie de ses fantasmes. Elle ne comprenait pas non plus comment elle pouvait être la victime du geste de Nikka. Elke lui mit l’instrument de la punition en main et l’invita à procéder d’un bras derrière son épaule qui l’amena face au corps de la vulnérable lesbienne. Claire s’était statufiée incapable de se décider à faire si mal à une femme qui ne lui avait finalement rien fait. Elle ne comprenait pas pourquoi elle devait punir Nikka qui n’avait finalement que ratée son épreuve en n’arrivant pas à totalement maîtriser son dégout des hommes. Pierre n’avait été qu’éraflé.  Pas de quoi fouetter une chatte ! Tout cela allait trop loin à ses yeux. 

- Procède maintenant ! l’incita la Maîtresse du domaine.

Claire hésita un moment sous le regard incitant d’Elke. Au centre la cible était outrageusement exposée sans défense.  Les petites et grandes lèvres étaient très élégantes, fines et pâles. Elles formaient les pétales d’une fleur tropicale d’une rougeur intense, légèrement luisante, dont le fond disparaissait dans la noirceur et saillant de sa protection capuchonnée, un petit fruit mûr à point donc la taille inhabituelle étonna Claire. Se pourrait-il que les besoins de la petite lesbienne résident là ?

Claire prit position sans conviction et lança au hasard la cravache au cœur des lèvres. Elle avait fait cela en contrôlant la puissance de son coup de peur de blesser. Un geste plus doux encore que quand elle s’occupait des couilles de Pierre. Il était un homme après tout. Nikka eut un vague sursaut dans ces liens mais ne brancha pas. Elke l’arrêta immédiatement :

- Non, non, c’est une caresse que tu fais là, pas une punition. Attend donne moi la cravache, je vais te montrer.

La Domina prit l’instrument dans sa main. Elle envoya son bras en arrière avant de lancer son coup de toute la hauteur offerte. La cravache fendit l’air dans un sifflement d’avertissement, avant de venir s’écraser sur l’entrée du vagin en un bruit sec. Le coup se propagea alors dans tout le haut du corps de la soumise qui s’arquebouta dans ses liens avant de se terminer par un long feulement de bête blessée. La  frappe de la claquette avait laissé un net rectangle d’un rouge carmin, presque violet sur la frêle peau de Nikka. Claire en eut le souffle coupé de tant de violence concentrée alors qu’Elke lui rendait déjà le manche

La petite lesbienne avait manifestement la larme aux yeux ce qui n’aidait pas la fouetteuse dans sa tâche. Claire regardait le corps écartelé sur la table, comme quelque chose d’irréel. Elle adorait fouetter son homme, l’entendre geindre sous le choc et bientôt supplier. Mais c’était son amour, et une relation de complicité sexuelle. Et pourtant, elle savait au fond d’elle-même que cela était un test spécialement pour elle, pour voir si elle était digne de ce monde de femmes dominantes. Elle ne voulait pas quitter cet endroit, pas encore. Alors elle oublia un temps la fille et décida ne s’occuper que du corps impersonnel.  Evoquant secrètement toute la force qu’elle disposait, elle frappa à son tour l’abricot offert, avec un bruit moins élégant et une maîtrise aléatoire. Elle ferma même ses yeux au dernier moment. L’impact se fit de biais sur les petites lèvres, mais prit au dépourvu  une Nikka qui ne s’était pas attendud à un tel déchainement chez une Maîtresse a priori inexpérimentée. Le coup déclencha un  long cri désespéré et le corps se braqua dans ses entraves pour essayer de dissiper la douleur. Claire découvrait avec une grande surprise l’effet sonore et visuel que cela donnait, finalement étonné qu’il soit si facile de fustiger une inconnue. La marque se fonçait nettement. 

Elle annonça rapidement : trois ! d’une voix pas encore totalement assurée et décida de continuer.

La volée suivante fut beaucoup plus nette et maîtrisée. Claire l’avait fait exactement atterrir là où elle l’avait décidé, cette fois sans fermer les yeux, à la gauche directe du clitoris. Et son achèvement dans un éclat de sanglot pour la pauvre lesbienne punie, la rassura sur la force donnée. Elle admirait la forme géométrique laissée sur la peau. Jamais, elle n’avait obtenu une telle réaction chez son propre soumis. Et manifestement, elle aimait cela, comme le démontrait l’humidité qui gagnait son ventre. Oubliés les réticences, elle prenait soudainement conscience qu’elle adorait jouer une symphonie obscure avec sa victime par le pouvoir de sa cravache. Alors Claire continua pour son plaisir.

Ses sens s’aiguisaient à obtenir de la soumise telle réaction désirée. Elle variait les attaques pour varier les effets. Et évidemment à ce rythme, elle finit complètement mouillée d’excitation sadique, qu’elle cherchait égoïstement à sublimer à chaque coup.

La lesbienne avait compris dès le troisième coup, que cela serait terrible, au delà de ses pires cauchemars. Ce n’était plus une petite fille que l’on punissait, mais une jeune femme soumise ayant fauté. Elle criait, hurlait, sursautait sans rien pouvoir y faire. Son esprit s’embrumait. Elle n’était plus qu’une poupée de chiffon que son bourreau déchiquetait sans fin. A partir du septième coup, sa Maîtresse vient lui prendre la tête entre ses mains pour, les yeux dans les yeux, l’aider à surmonter son expiation. Nikka s’y rattachait comme un morceau de bois flottant dans un immense océan de douleur.

- Douze !

La dernière cinglée était terriblement perverse. La fouetteuse avait sciemment visé l’entrée du vagin. L’instrument la pénétra quelque peu avant de finir sa course sur la frêle membrane interne.  Nikka ressentit une souffrance primale, épurée. Elle avait cessé de respirer. La vive douleur se diffusa dans toutes les parties de son corps. Les yeux apeurés, tournoyant sans cesse, elle avait quitté le monde réel. Noémie très pâle accentua la caresse sur ses cheveux pour l’aider à sortir de ce labyrinthe émotionnel. Avec succès, sa soumise ouvrit enfin la bouche et hurla un long moment toute sa détresse, avant que sa Maîtresse vienne cueillir à ses lèvres le gout amer de la souffrance dans un long baiser passionné et compatissant.

Claire laissa tomber la cravache.

Pierre, attaché à son mur, était fasciné par la transformation de se femme. C’est la première fois qui la découvrait face à une autre soumise. Il voyait nettement la lueur de folle excitation dans les beaux yeux noisette de Claire. Le visage avait rougi d’effort et des gouttelettes de sueur luisaient même sur le front. Il n’avait pas besoin de plonger ses doigts dans le calice de sa Maîtresse pour deviner comment elle devait être inondée à cet endroit. Il ne la connaissait que trop bien ! Pierre ne l’avait cependant jamais vu libérer autant de fureur sadique et immédiatement il se mit à craindre pour son propre sort.

L’assemblée était silencieuse, reprenant son souffle après le spectacle. Claire détaillait chacune des onze marques laissés sur le sexe labouré de la soumise. Son œuvre ! Elle avait adoré au-delà de ce qu’elle aurait imaginé travailler le magnifique corps de la jeune fille. Oh comme il était finalement facile de faire mal à une personne sans la barrière restreignante de l’amour porté. Sa chatte était dans un état d’excitation terrible et Claire avait manqué d’un instant de partir d’un puissant orgasme libératoire au douzième coup. Sans y penser, elle laissa fureter son doigt sur la peau tentante de sa victime, encerclant les tétons, glissant le long du ventre, avant de venir détailler les vallons et collines de l’abricot violacée, tourner autour du bouton et descendre furtivement dans le gouffre. Nikka gémissa de réconfort avant que Claire reprit ses esprits et retira son doigt inquisiteur. Noémie avait cessé d’embrasser sa soumise, et regardait Claire un doux sourire complice aux lèvres.

Elke parla.

- Bien, ça c’était de la punition, et je pense que vous en avez toutes profité. Notre Claire est manifestement douée dans l’art de châtier les petites filles désobéissantes.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 18:15

CHAPITRE 7 - Kage bolde

Quand le groupe arriva dehors, il découvrit que Joseph avait mis en place une large vasque de fonte ronde face à la porte. Au milieu, du charbon de bois s’y consumait dans une rougeur incandescente. Un peu à part, une petite table avait été ajoutée.

Claire sentit son soumis se raidir dans ses liens mais elle continua à le pousser. Il avait le regard hypnotisé par la braise incandescente et sentait l’intense flux de chaleur venir sur sa peau. Le charbon craquait sans cesse dans le brasier avec des claquements secs. Il commençait à prendre peur.

- Par pitié Claire ! Ne les laisse pas me faire cela !

Claire se demandait comment son soumis pourrait supporter ce traitement. Etait-ce dangereux ? Un peu inquiète, elle restait silencieuse, partagée entre l’instinct de protection et le début d’une excitation sadique. Encore une fois Elke décida pour elle.

- C’est énervant à la fin, cette nouvelle mode chez les soumis qui se mettent à jacter. Noémie aurais-tu l’obligeance, d’aller chercher un bâillon à l’intérieur ? Tu serais un amour.

Noémie confia sa jeune chienne à leur hôtesse pour s’exécuter. A son retour, le chihuahua fut muselé et réduit au silence du condamné. Il était blanc maintenant, les yeux dans le vague, comprenant qu’il n’y échapperait pas. Sophie posa la préparation sur la table. Elle saisit Pierre par les épaules et l’amena au plus près de l’Enfer. Pierre était terrifié. La chaleur était intolérable. Le Diable avait décidé de le rôtir à grand feu ! Maintenu fermement, aucun recul n’était possible. Il essaya de crier dans son bâillon en secouant sa tête en tout sens, sans rien obtenir d’autre qu’un grognement rauque incompréhensible. L’air prit l’odeur du poulet que l’on passe sur les flammes pour le débarrasser de son duvet, ce qui finit par attirer l’attention de son bourreau. Sophie tendit la main vers le brasier. Face au mur de chaleur, elle la retira aussitôt et relâcha sa mainmise sur Pierre, qui recula d’un pas.

- Ouille, mais c’est qu’il a raison, le chihuahua, c’est encore trop chaud. Si je les lui mets dessus maintenant, je vais les carboniser et Claire tu ne seras pas d'accord. Mais je t’avais bien dit que ses poils ne resteraient pas récalcitrants longtemps.

Le chihuahua se remettait doucement de l’horreur vécue pendant quelques instants. Sophie inspectait les dégâts sur sa peau. Il arborait des grandes plaques rougeâtres là où la chaleur s’était concentrée mais rien qui semblait grave. Satisfaite, et en attendant que l’intensité du feu se réduise, Sophie reprit donc histoire.

- Au retour de chez Elke, j’agis avec Thomas comme il avait été convenu.  Il dormait sur le canapé du salon la plupart de ses nuits. Les autres, il les passait sur la moquette au pied de mon lit. J’étais devenue extrêmement exigeante. Je contrôlais minutieusement toutes ses activités et il n’avait pas intérêt d’avoir un tant soit peu de retard dans ses tâches. Je lui avais enlevé ses vêtements à la maison. Je le maintenais dans la plus stricte chasteté avec le sexe sous clé en permanence.  Je m’occupais moi-même de sa toilette tous les trois jours. L’absence de jouissance le gardait dans un état de soumission infini qui me ravissait. Et je le punissais pour ses fautes réelles ou imaginées. Tout cela faisait de lui un bon toutou soumis et obéissant. Et j’en étais très fière et comblée.

Claire écoutait le récit avec intérêt.

- Le grand jour du mariage arriva. Il extérieurement fut tout à fait normal avec des nouveaux mariés heureux de partager leur amour avec leurs familles et leurs amis. Thomas semblait comblé de m’épouser. Je ne lui avais rien dit mais Elke était invitée à notre table d’honneur. Je la présentai comme une vieille amie à moi. Quand il croisa son regard, je sentis de la peur monter en lui un moment. Mais comme Elke se faisait fort discrète, il finit par se détendre un peu et à agir quasi-normalement en arrivant à oublier sa présence. La soirée était merveilleuse et pleine de joie. A trois heures, il était temps de nous éclipser et nous avons entamé un tour d’au-revoir rapide au milieu de nos invités. Ce fût le tour d’Elke. Elle nous souhaita naturellement tout le bonheur du monde, puis glissa quelques mots à l’oreille de Thomas.

Noémie intervint.

- Que lui avais-tu dis Elke ?

- Je lui avais dit d’être un bon petit mari soumis et obéissant à sa femme.

- Elke nous remit deux paquets, un mauve pour moi et un noir pour lui. Et elle nous souhaita avec un grand sourire une bonne nuit à tous les deux. Pour notre nuit de noce, j’avais réservé un gite à quelques kilomètres de la noce. Thomas avait été étonné de ce choix, mais comme à son habitude et plus encore depuis qu’il était à ma botte, il n’avait rien trouvé à y redire. La propriétaire nous avait préparé une magnifique chambre nuptiale dans une harmonie de blanc. Au centre, trônait le lit à baldaquin qui m’avait fait choisir l’endroit. Un feu finissait doucement de bruler dans la cheminée face au lit. Je m’y sentais bien. Je demandais à Thomas de se déshabiller complètement et de venir me rejoindre au pied du fauteuil devant la cheminée. La vue de son corps nu m’excita immédiatement.  Trônant en Reine dans mon fauteuil, je lui intimais l’ordre de s’agenouiller à mes pieds. Je lui expliquai que la partie publique de notre mariage étant passée, nous allions nous occuper de la partie privée. Je lui tendis alors un contrat écrit de ma plume sur un parchemin et je lui fis lire à voix haute chacun des articles.

- Qu’y avait-il ?

- Que nous établissions un mariage fondé sur la soumission absolue du mari à sa femme. Je lui confirmais que je serai seule à décider de son activité sexuelle jusqu’à la fin de ses jours et qu’il serait aussi systématiquement puni s’il n’obéissait pas. Et il y avait à la fin une clause où je lui indiquais qu’il serait marqué de mon chiffre en guise de symbole de mon appartenance sur sa personne. Je lui fis signer le parchemin avant de lui annoncer que le parchemin serait affiché en évidence dans notre chambre à coucher comme rappel de sa condition d’esclave, à chaque fois qu’il passerait devant, Puis solennellement, je lui ai demandé d’ouvrir son cadeau offert par Elke. Il y avait dedans un magnifique collier ciselé de cérémonie en cuir et métal. Je l’ai posé autour de son cou en lui disant rituellement que j’acceptais sa soumission et que je veillerais sur lui dorénavant. 

- Oh que c’est romantique, ironisa Claire

Sophie répondit dans un petit rire qu’elle aussi elle le trouvait.

- Après je lui ai demandé de respectueusement dévêtir sa Maîtresse. Il l’a fait avec la classe que lui avaient donnée ces semaines de dressage. Pour chaque partie découverte, il y déposait tendrement un doux baiser qui m’excitait au plus haut point. Je voyais que la charge érotique de l’effeuillage lui faisait aussi grand effet avec son pénis qui occupait tout l’espace de la coque. Une fois qu’il a fini, et face au désir qui lui avait pris l’esprit, il a osé me demander de le libérer pour notre nuit de noce. Je lui ai répondu que ce n’était pas cela que j’avais prévu. Ce soir, cela serait ma nuit et il aurait aussi, après son marquage, une nuit pour lui. Nous jouirions donc de deux nuits de noce. Il avait le regard d’un chien abattu qui m’excitait encore plus. Je ne l’ai pas laissé à ces mauvaises pensées et j’ai immédiatement ouvert mon paquet mauve. J’en ai sorti un magnifique porte gode ceinture noir équipé d’un gode d’un diamètre et d’une longueur qu’il n’avait jamais connu. Il était complété sur la face intérieure, d’un second gode aussi large mais moins long. Elke avait même pensé à rajouter un flacon de lubrifiant. Je lui ai dit qu’il était temps de consommer notre mariage, et m’étant équipée, je l’ai mis en place sur le lit, sur le dos et  le cul relevé par des oreillers. Il a relevé ses jambes au-dessus de ses épaules et je me suis présenté devant son orifice. L’introduction a été assez difficile mais une fois l’obstacle passé, c’était l’extase. Je prenais plaisir à le défoncer tandis que le gode interne m’excitait au plus haut point. Je me branlais littéralement sur son cul tout en le regardant amoureusement dans les yeux. Thomas rapidement s’est mis lui aussi à apprécier mes mouvements dans son rectum et il couinait maintenant en cadence avec mes allers et retour, comme une petite femelle en chaleur. La pénétration a duré longtemps avec plusieurs de mes orgasmes à la suite. J’ai finis par me retirer anéantie de fatigue et je me suis endormie dans ses bras.

- Cela dû être un moment inoubliable !

- Nous en avons gardé un souvenir ému avec Thomas. Nous nous sommes réveillées alors que la matinée était bien entamée. Le soleil passait à travers les persiennes des volets. Je lui ai mis immédiatement la tête entre mes jambes pour ce qui allait devenir son devoir conjugal.  C’était divin. Nous nous sommes préparés mais avant de quitter, je lui ai remis son collier.  Thomas était inquiet mais je lui ai répondu que telle était ma volonté et qu’il devait obéir en tant que mon petit mari soumis. J’ai fais ensuite semblant de lui concéder le port d’une écharpe de soie pour le cacher du regard des autres, que de toute façon j’avais prévue pour cette occasion. Et c’est secrètement paré de son collier, qu’il a retrouvé nos invités. Tout le monde s’étonnait de la présence de l’écharpe ce qui le mettait mal à l’aise, mais il s’en sortait en rougissant en prétextant avoir pris froid.

- Cela devait être excitant pour toi.

- Oui, j’avais ma culotte complètement noyée.  En milieu d’après-midi, nous avons pris congé, définitivement cette fois, et nous sommes partis rejoindre directement le domaine d’Elke. Comme prévu  il a été marqué de mes initiales au fer rouge le même jour au coucher du soleil. Cela a été un moment émotionnellement très fort pour lui. Je pense que vous devriez demander à Thomas de vous le raconter. Nous nous sommes endormis tôt ce soir là, moi dans le lit et lui dans la cage à barreaux.  La journée suivante, nous ne sommes pas sortis de la chambre. Je lui ai attaché les bras et les jambes aux montants du lit avant de lui enlever sa cage. Je l’ai baisé longuement et à plusieurs reprises en amazone tout le reste de journée, sans le détacher et en recevant à chaque fois son sperme en moi. Il ne savait pas que j’avais arrêté la pilule depuis qu’il était sous cage. Le week-end du mariage tombait merveilleusement bien au moment de l’ovulation et nous avons conçu notre premier enfant ce jour-là. Voilà l’histoire de notre mariage.

- Merci de nous l’avoir racontée.

Les braises étaient maintenant beaucoup moins rougissantes. Pierre n’avait pas osé bouger de la place où il avait été remisé mais il avait senti peu à peu la température de l’air descendre autour de son corps nu. Il avait écouté avec intérêt le récit, avec le point de vue particulier où il s’imaginait à chaque fois à la place de Thomas. Sophie s’agenouilla devant son entrejambe pour napper son sexe et ses couilles du contenu du bol. Puis le manœuvrant par la canne dans son dos, elle l’approcha des braises jusqu’à ses boules soient pratiquement au-dessus du brasier. Le chihuahua sentit immédiatement le rayonnement de la chaleur sur le bas de son ventre, puis le haut des cuisses mais pas au début sur ses coucougnettes comme si leur système de climatisation naturelle les protégeait. Instinctivement, il chercha à se reculer mais Sophie l’en empêcha et le maintint « sur le feu ».  Pierre n’arrivait pas à sentir si l’omelette prenait, mais à chaque seconde sa peau exposée semblait devenir de plus en plus chaude. Quand il fut près de ne plus supporter, il commença à s’animer et a essayé de bouger. Ce fut le signal pour Sophie pour le retirer du feu. Elle inspecta la cuisson de son « omelette » d’un doigt glissant sur la peau sous le sexe. Elle n’était pas satisfaite de la façon dont cela se passait.

- Attend moi là chihuahua, je vais modifier ma recette.

Elle emporta le bol à l’intérieur. Une minute plus tard, elle revint sous le regard interrogatif des autres Maîtresses.

- Qu’as-tu fait ?

- J’ai rajouté un peu de farine et de rhum. Je me suis soudain rappelé comment ma grand-mère faisait cuire des gâteaux à la broche au-dessus du feu. Et là cela me semble être la bonne façon de faire.

Sophie étala généreusement la pâte sur une zone beaucoup plus large allant du haut des cuisses jusqu’au bas du ventre.  Puis elle renvoya le chihuahua en cuisson au dessus des braises. La pâte épaisse agissait comme une sorte de protection thermique entre la peau du soumis et le brasier, rendant son sort beaucoup plus acceptable pour Pierre. La pâte commençait à prendre et à durcir. Et bientôt une délicieuse odeur de cuisson de gâteau flotta dans l’air. De temps en temps Sophie écartait le chihuahua du feu pour avoir le loisir d’observer l’état de cuisson de près avant de le remettre à « cuire » encore un peu. Sophie était contente du résultat avec une croute dorée qui apparaissait peu à peu.  Et elles attendirent toutes que le gâteau à la broche finisse de cuire sur Pierre.

- Bon je crois que ce sera tout, dit Sophie. Par contre je ne sais pas comment lui enlever ? Je pourrais le faire à la cravache mais je ne trouve pas cela très original.

- Attends, répondit Noémie, j’ai une idée. C’est Nikka qui va s’en charger avec sa bouche. Elle déteste au plus haut point toucher les hommes. Cela la répugne soit disant. Et bien elle va être servie. Allez Nikka à table ! Régale-toi !

Noémie prit une Nikka récalcitrante par les cheveux et la tira pour l’amener devant le chihuahua,. D’une main sur le haut de sa tête, elle lui plaqua fermement la tête sur le bas du ventre du soumis. Les lèvres de la petite lesbienne atterrirent au contact de la peau à la forte odeur musquée. Nikka refusait de tout son être d’ouvrir la bouche. Mais la main de sa Maîtresse se faisait à chaque instant plus pressante. Elle devait obéir malgré son dégout. Elle finit par se décider à entre-ouvrir ses lèvres pour aller d’une langue encore hésitante tester la consistance des macarons de pâtes. La matière était prise dans les poils non rasés à cet endroit du chihuahua, et elle sut immédiatement qu’elle n’aurait pas d’autre choix que d’utiliser ses dents en racloir sur la peau de l’homme pour décoller les morceaux. Elle détestait cette idée mais s’y résolu à se rattachant au contact rassurant de la main de sa Maîtresse qui attendait d’être fière de sa soumise. Et avec un haut-le cœur elle emporta un premier morceau qu’elle avala tout rond avec une répugnance visible. C’était infâme en bouche. Puis un second, et encore un autre. Elle se fixait un objectif à très court terme, tel morceau à enlever, pour ne pas sombrer dans la nausée. Tant mal que bien, la petite lesbienne réussit à se contrôler et arriva à nettoyer le ventre de l’homme. 

Elle s’était reculée pour essayer de se débarrasser de l’odeur du mâle qui lui montait à la tête. Mais sa Maîtresse ne lui laissa pas de répit et initia une sèche ondulation sur sa laisse qui alla mourir en un coup sec sur le haut de son épaule gauche. Nikka sursauta et sut qu’elle devait continuer. Elle sentait qu’elle était devenue le centre d’intérêt des Maîtresses qui se ravissaient de l’infortune de la jeune lesbienne. La ridicule chose du chihuahua balançait doucement à quelques centimètres de son visage et commençait à s’éveiller. Elle pensa à tout sauf ça et reporta son intérêt sur la pâte coincée à la jointure du tronc et des cuisses de l’homme, dans le sillon de l’aine. Le sexe et les couilles de l’homme faisaient obstacle. Nikka n’arrivait pas à s’y décider, mais une nouvelle ondulation d’impatience de la laisse vient lui cingler l’épaule et la fit céder. Du revers de la main, elle écarta avec répugnance le sexe de l’homme de son chemin et approcha ses lèvres du fond du sillon à nettoyer. Elle prenait à plein nez  les phéromones du mâle mêlées de sueur. Elle avait la hampe du chien  qui grossissait contre sa joue et elle sentait comment le porc d’homme commençait à s’exciter de la situation. Elle aurait voulu se reculer et s’échapper, mais Noémie avait anticipé la réaction de sa soumise et lui bloqua la tête. Nikka n’eut pas d’autre choix que de faire ce que sa Maîtresse attendait d’elle : prélever et avaler. Elle était prête à tout rendre à chaque instant et arrivait difficilement contrôler les haut-le-cœur que chaque bouchée lui créait. 

Sa Maîtresse la fit passer continuer son odieuse tâche de l’autre côté du sexe du soumis. Elle avait le bâton de chair turgescent qui lui rentrait dans la joue de façon obscène. Oh qu’elle détestait ces porcs d’hommes ! Mais la main de sa Maîtresse ne lui laissait pas d’autre choix de manger et manger, au bord de la nausée, sans repos.

Quand elle eu finit de nettoyer la zone de la plus grande partie des restes de pâte, elle sentit la pression qui la contraignait cesser. On lui permettait de reprendre son souffle. Elle s’assit sur ses talons, la bite de l’homme pleinement érigée pointant menaçante vers son front. Puis Noémie l’incita à s’y remettre :

- Allez ma petite chienne, tu as presque finie…

Nikka sortit lentement de sa torpeur et approcha sa bouche du phallus dressé de l’homme. La pâte qui avait formé auparavant une coque de croute, était maintenant fracturée en divers endroits suite à l’inflation du sexe du porc. L’odeur était terrible mêlant une sueur musquée ayant longtemps marinée dans le plastique avec une odeur acide d’urine mal nettoyée. Nikka pencha sa tête sur le côté pour essayer d’arracher des morceaux de pâte en ayant le minimum de contact avec la chose qu’elle haïssait le plus au monde.

- Non mais quelle gourde cette fille ! La bite du mâle, cela se prend à pleine bouche pour la nettoyer !

Elke venait d’intervenir pour aggraver son calvaire !

La petite lesbienne tremblait de tout son corps. Son esprit refusait cette déchéance. Elle s’était mise sous la coupe des femmes, pour ne jamais avoir affaire à ces hommes obsédés. Et là on lui demandait volontairement de se rendre et d’offrir contre son gré cette caresse avilissante. Mais sa Maîtresse ne lui laissa pas le choix : un ordre d’Elke est un commandement qu’il faut exécuter. Elle lui prit les cheveux de chaque côté de son crane pour positionner ses lèvres au contact du gland poli d’un pourpre obscène. Nikka sentait palpiter, avec une peur primitive, le désir de l’homme. La main de sa Maîtresse devenait impatiente. Elle cessa de résister et sous la pression, ses lèvres cédèrent et s’arrondirent pour laisser le passage au barreau de chair. Sa bouche était poussée à s’empaler le long de la tige, les dents détachant au passage des plaques de pâte, jusqu’à ce que le palais fût percuté, les joues distendues et que le gland eut touché le fond de sa gorge. Un violent haut le corps saisit la lesbienne. Elle étouffait et son estomac se contractait en des spasmes incontrôlables. Elle luttait pour recracher le morceau mais la main qui la maintenait empalée ne relâchait pas la pression. Et en plus elle sentit avec horreur que le porc était en train de se libérer au fond de sa gorge d’un premier jet d’une liqueur très liquide et amère qui s’écoulait dans la glotte. Elle paniqua et lutta encore plus pour arracher sa bouche de cet enfer. Elle arriva à se décoller quelque peu pour débloquer la colonne de chair immonde du fond de la bouche mais déjà elle sentit la main la ramener en place, alors d’instinct elle referma les dents et mordit la bite du chihuahua.

Pierre s’était écroulé à terre et se tortillait sous la douleur. Claire en frémit de peur pour l’homme que finalement elle aimait. Les Maîtresses étaient abasourdies et au bout de quelques instants, Elke encore une fois reprit la situation en main. Elle demanda à Noémie d’une voix sèche et qui ne souffrait pas de contestation, de ramener sa soumise à l’intérieur du bâtiment, pendant qu’elle se penchait sur Pierre pour constater les dégâts. On voyait nettement la marque des dents et un peu de sang suintait. La lesbienne ne l’avait pas raté. 

En un tour de main les cordes immobilisant le chihuahua furent enlevées  et Elke l’envoya avec Claire à la cuisine pour aller faire soigner le mordu par Joseph.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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