Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 18:15

CHAPITRE 7 - Kage bolde

Quand le groupe arriva dehors, il découvrit que Joseph avait mis en place une large vasque de fonte ronde face à la porte. Au milieu, du charbon de bois s’y consumait dans une rougeur incandescente. Un peu à part, une petite table avait été ajoutée.

Claire sentit son soumis se raidir dans ses liens mais elle continua à le pousser. Il avait le regard hypnotisé par la braise incandescente et sentait l’intense flux de chaleur venir sur sa peau. Le charbon craquait sans cesse dans le brasier avec des claquements secs. Il commençait à prendre peur.

- Par pitié Claire ! Ne les laisse pas me faire cela !

Claire se demandait comment son soumis pourrait supporter ce traitement. Etait-ce dangereux ? Un peu inquiète, elle restait silencieuse, partagée entre l’instinct de protection et le début d’une excitation sadique. Encore une fois Elke décida pour elle.

- C’est énervant à la fin, cette nouvelle mode chez les soumis qui se mettent à jacter. Noémie aurais-tu l’obligeance, d’aller chercher un bâillon à l’intérieur ? Tu serais un amour.

Noémie confia sa jeune chienne à leur hôtesse pour s’exécuter. A son retour, le chihuahua fut muselé et réduit au silence du condamné. Il était blanc maintenant, les yeux dans le vague, comprenant qu’il n’y échapperait pas. Sophie posa la préparation sur la table. Elle saisit Pierre par les épaules et l’amena au plus près de l’Enfer. Pierre était terrifié. La chaleur était intolérable. Le Diable avait décidé de le rôtir à grand feu ! Maintenu fermement, aucun recul n’était possible. Il essaya de crier dans son bâillon en secouant sa tête en tout sens, sans rien obtenir d’autre qu’un grognement rauque incompréhensible. L’air prit l’odeur du poulet que l’on passe sur les flammes pour le débarrasser de son duvet, ce qui finit par attirer l’attention de son bourreau. Sophie tendit la main vers le brasier. Face au mur de chaleur, elle la retira aussitôt et relâcha sa mainmise sur Pierre, qui recula d’un pas.

- Ouille, mais c’est qu’il a raison, le chihuahua, c’est encore trop chaud. Si je les lui mets dessus maintenant, je vais les carboniser et Claire tu ne seras pas d'accord. Mais je t’avais bien dit que ses poils ne resteraient pas récalcitrants longtemps.

Le chihuahua se remettait doucement de l’horreur vécue pendant quelques instants. Sophie inspectait les dégâts sur sa peau. Il arborait des grandes plaques rougeâtres là où la chaleur s’était concentrée mais rien qui semblait grave. Satisfaite, et en attendant que l’intensité du feu se réduise, Sophie reprit donc histoire.

- Au retour de chez Elke, j’agis avec Thomas comme il avait été convenu.  Il dormait sur le canapé du salon la plupart de ses nuits. Les autres, il les passait sur la moquette au pied de mon lit. J’étais devenue extrêmement exigeante. Je contrôlais minutieusement toutes ses activités et il n’avait pas intérêt d’avoir un tant soit peu de retard dans ses tâches. Je lui avais enlevé ses vêtements à la maison. Je le maintenais dans la plus stricte chasteté avec le sexe sous clé en permanence.  Je m’occupais moi-même de sa toilette tous les trois jours. L’absence de jouissance le gardait dans un état de soumission infini qui me ravissait. Et je le punissais pour ses fautes réelles ou imaginées. Tout cela faisait de lui un bon toutou soumis et obéissant. Et j’en étais très fière et comblée.

Claire écoutait le récit avec intérêt.

- Le grand jour du mariage arriva. Il extérieurement fut tout à fait normal avec des nouveaux mariés heureux de partager leur amour avec leurs familles et leurs amis. Thomas semblait comblé de m’épouser. Je ne lui avais rien dit mais Elke était invitée à notre table d’honneur. Je la présentai comme une vieille amie à moi. Quand il croisa son regard, je sentis de la peur monter en lui un moment. Mais comme Elke se faisait fort discrète, il finit par se détendre un peu et à agir quasi-normalement en arrivant à oublier sa présence. La soirée était merveilleuse et pleine de joie. A trois heures, il était temps de nous éclipser et nous avons entamé un tour d’au-revoir rapide au milieu de nos invités. Ce fût le tour d’Elke. Elle nous souhaita naturellement tout le bonheur du monde, puis glissa quelques mots à l’oreille de Thomas.

Noémie intervint.

- Que lui avais-tu dis Elke ?

- Je lui avais dit d’être un bon petit mari soumis et obéissant à sa femme.

- Elke nous remit deux paquets, un mauve pour moi et un noir pour lui. Et elle nous souhaita avec un grand sourire une bonne nuit à tous les deux. Pour notre nuit de noce, j’avais réservé un gite à quelques kilomètres de la noce. Thomas avait été étonné de ce choix, mais comme à son habitude et plus encore depuis qu’il était à ma botte, il n’avait rien trouvé à y redire. La propriétaire nous avait préparé une magnifique chambre nuptiale dans une harmonie de blanc. Au centre, trônait le lit à baldaquin qui m’avait fait choisir l’endroit. Un feu finissait doucement de bruler dans la cheminée face au lit. Je m’y sentais bien. Je demandais à Thomas de se déshabiller complètement et de venir me rejoindre au pied du fauteuil devant la cheminée. La vue de son corps nu m’excita immédiatement.  Trônant en Reine dans mon fauteuil, je lui intimais l’ordre de s’agenouiller à mes pieds. Je lui expliquai que la partie publique de notre mariage étant passée, nous allions nous occuper de la partie privée. Je lui tendis alors un contrat écrit de ma plume sur un parchemin et je lui fis lire à voix haute chacun des articles.

- Qu’y avait-il ?

- Que nous établissions un mariage fondé sur la soumission absolue du mari à sa femme. Je lui confirmais que je serai seule à décider de son activité sexuelle jusqu’à la fin de ses jours et qu’il serait aussi systématiquement puni s’il n’obéissait pas. Et il y avait à la fin une clause où je lui indiquais qu’il serait marqué de mon chiffre en guise de symbole de mon appartenance sur sa personne. Je lui fis signer le parchemin avant de lui annoncer que le parchemin serait affiché en évidence dans notre chambre à coucher comme rappel de sa condition d’esclave, à chaque fois qu’il passerait devant, Puis solennellement, je lui ai demandé d’ouvrir son cadeau offert par Elke. Il y avait dedans un magnifique collier ciselé de cérémonie en cuir et métal. Je l’ai posé autour de son cou en lui disant rituellement que j’acceptais sa soumission et que je veillerais sur lui dorénavant. 

- Oh que c’est romantique, ironisa Claire

Sophie répondit dans un petit rire qu’elle aussi elle le trouvait.

- Après je lui ai demandé de respectueusement dévêtir sa Maîtresse. Il l’a fait avec la classe que lui avaient donnée ces semaines de dressage. Pour chaque partie découverte, il y déposait tendrement un doux baiser qui m’excitait au plus haut point. Je voyais que la charge érotique de l’effeuillage lui faisait aussi grand effet avec son pénis qui occupait tout l’espace de la coque. Une fois qu’il a fini, et face au désir qui lui avait pris l’esprit, il a osé me demander de le libérer pour notre nuit de noce. Je lui ai répondu que ce n’était pas cela que j’avais prévu. Ce soir, cela serait ma nuit et il aurait aussi, après son marquage, une nuit pour lui. Nous jouirions donc de deux nuits de noce. Il avait le regard d’un chien abattu qui m’excitait encore plus. Je ne l’ai pas laissé à ces mauvaises pensées et j’ai immédiatement ouvert mon paquet mauve. J’en ai sorti un magnifique porte gode ceinture noir équipé d’un gode d’un diamètre et d’une longueur qu’il n’avait jamais connu. Il était complété sur la face intérieure, d’un second gode aussi large mais moins long. Elke avait même pensé à rajouter un flacon de lubrifiant. Je lui ai dit qu’il était temps de consommer notre mariage, et m’étant équipée, je l’ai mis en place sur le lit, sur le dos et  le cul relevé par des oreillers. Il a relevé ses jambes au-dessus de ses épaules et je me suis présenté devant son orifice. L’introduction a été assez difficile mais une fois l’obstacle passé, c’était l’extase. Je prenais plaisir à le défoncer tandis que le gode interne m’excitait au plus haut point. Je me branlais littéralement sur son cul tout en le regardant amoureusement dans les yeux. Thomas rapidement s’est mis lui aussi à apprécier mes mouvements dans son rectum et il couinait maintenant en cadence avec mes allers et retour, comme une petite femelle en chaleur. La pénétration a duré longtemps avec plusieurs de mes orgasmes à la suite. J’ai finis par me retirer anéantie de fatigue et je me suis endormie dans ses bras.

- Cela dû être un moment inoubliable !

- Nous en avons gardé un souvenir ému avec Thomas. Nous nous sommes réveillées alors que la matinée était bien entamée. Le soleil passait à travers les persiennes des volets. Je lui ai mis immédiatement la tête entre mes jambes pour ce qui allait devenir son devoir conjugal.  C’était divin. Nous nous sommes préparés mais avant de quitter, je lui ai remis son collier.  Thomas était inquiet mais je lui ai répondu que telle était ma volonté et qu’il devait obéir en tant que mon petit mari soumis. J’ai fais ensuite semblant de lui concéder le port d’une écharpe de soie pour le cacher du regard des autres, que de toute façon j’avais prévue pour cette occasion. Et c’est secrètement paré de son collier, qu’il a retrouvé nos invités. Tout le monde s’étonnait de la présence de l’écharpe ce qui le mettait mal à l’aise, mais il s’en sortait en rougissant en prétextant avoir pris froid.

- Cela devait être excitant pour toi.

- Oui, j’avais ma culotte complètement noyée.  En milieu d’après-midi, nous avons pris congé, définitivement cette fois, et nous sommes partis rejoindre directement le domaine d’Elke. Comme prévu  il a été marqué de mes initiales au fer rouge le même jour au coucher du soleil. Cela a été un moment émotionnellement très fort pour lui. Je pense que vous devriez demander à Thomas de vous le raconter. Nous nous sommes endormis tôt ce soir là, moi dans le lit et lui dans la cage à barreaux.  La journée suivante, nous ne sommes pas sortis de la chambre. Je lui ai attaché les bras et les jambes aux montants du lit avant de lui enlever sa cage. Je l’ai baisé longuement et à plusieurs reprises en amazone tout le reste de journée, sans le détacher et en recevant à chaque fois son sperme en moi. Il ne savait pas que j’avais arrêté la pilule depuis qu’il était sous cage. Le week-end du mariage tombait merveilleusement bien au moment de l’ovulation et nous avons conçu notre premier enfant ce jour-là. Voilà l’histoire de notre mariage.

- Merci de nous l’avoir racontée.

Les braises étaient maintenant beaucoup moins rougissantes. Pierre n’avait pas osé bouger de la place où il avait été remisé mais il avait senti peu à peu la température de l’air descendre autour de son corps nu. Il avait écouté avec intérêt le récit, avec le point de vue particulier où il s’imaginait à chaque fois à la place de Thomas. Sophie s’agenouilla devant son entrejambe pour napper son sexe et ses couilles du contenu du bol. Puis le manœuvrant par la canne dans son dos, elle l’approcha des braises jusqu’à ses boules soient pratiquement au-dessus du brasier. Le chihuahua sentit immédiatement le rayonnement de la chaleur sur le bas de son ventre, puis le haut des cuisses mais pas au début sur ses coucougnettes comme si leur système de climatisation naturelle les protégeait. Instinctivement, il chercha à se reculer mais Sophie l’en empêcha et le maintint « sur le feu ».  Pierre n’arrivait pas à sentir si l’omelette prenait, mais à chaque seconde sa peau exposée semblait devenir de plus en plus chaude. Quand il fut près de ne plus supporter, il commença à s’animer et a essayé de bouger. Ce fut le signal pour Sophie pour le retirer du feu. Elle inspecta la cuisson de son « omelette » d’un doigt glissant sur la peau sous le sexe. Elle n’était pas satisfaite de la façon dont cela se passait.

- Attend moi là chihuahua, je vais modifier ma recette.

Elle emporta le bol à l’intérieur. Une minute plus tard, elle revint sous le regard interrogatif des autres Maîtresses.

- Qu’as-tu fait ?

- J’ai rajouté un peu de farine et de rhum. Je me suis soudain rappelé comment ma grand-mère faisait cuire des gâteaux à la broche au-dessus du feu. Et là cela me semble être la bonne façon de faire.

Sophie étala généreusement la pâte sur une zone beaucoup plus large allant du haut des cuisses jusqu’au bas du ventre.  Puis elle renvoya le chihuahua en cuisson au dessus des braises. La pâte épaisse agissait comme une sorte de protection thermique entre la peau du soumis et le brasier, rendant son sort beaucoup plus acceptable pour Pierre. La pâte commençait à prendre et à durcir. Et bientôt une délicieuse odeur de cuisson de gâteau flotta dans l’air. De temps en temps Sophie écartait le chihuahua du feu pour avoir le loisir d’observer l’état de cuisson de près avant de le remettre à « cuire » encore un peu. Sophie était contente du résultat avec une croute dorée qui apparaissait peu à peu.  Et elles attendirent toutes que le gâteau à la broche finisse de cuire sur Pierre.

- Bon je crois que ce sera tout, dit Sophie. Par contre je ne sais pas comment lui enlever ? Je pourrais le faire à la cravache mais je ne trouve pas cela très original.

- Attends, répondit Noémie, j’ai une idée. C’est Nikka qui va s’en charger avec sa bouche. Elle déteste au plus haut point toucher les hommes. Cela la répugne soit disant. Et bien elle va être servie. Allez Nikka à table ! Régale-toi !

Noémie prit une Nikka récalcitrante par les cheveux et la tira pour l’amener devant le chihuahua,. D’une main sur le haut de sa tête, elle lui plaqua fermement la tête sur le bas du ventre du soumis. Les lèvres de la petite lesbienne atterrirent au contact de la peau à la forte odeur musquée. Nikka refusait de tout son être d’ouvrir la bouche. Mais la main de sa Maîtresse se faisait à chaque instant plus pressante. Elle devait obéir malgré son dégout. Elle finit par se décider à entre-ouvrir ses lèvres pour aller d’une langue encore hésitante tester la consistance des macarons de pâtes. La matière était prise dans les poils non rasés à cet endroit du chihuahua, et elle sut immédiatement qu’elle n’aurait pas d’autre choix que d’utiliser ses dents en racloir sur la peau de l’homme pour décoller les morceaux. Elle détestait cette idée mais s’y résolu à se rattachant au contact rassurant de la main de sa Maîtresse qui attendait d’être fière de sa soumise. Et avec un haut-le cœur elle emporta un premier morceau qu’elle avala tout rond avec une répugnance visible. C’était infâme en bouche. Puis un second, et encore un autre. Elle se fixait un objectif à très court terme, tel morceau à enlever, pour ne pas sombrer dans la nausée. Tant mal que bien, la petite lesbienne réussit à se contrôler et arriva à nettoyer le ventre de l’homme. 

Elle s’était reculée pour essayer de se débarrasser de l’odeur du mâle qui lui montait à la tête. Mais sa Maîtresse ne lui laissa pas de répit et initia une sèche ondulation sur sa laisse qui alla mourir en un coup sec sur le haut de son épaule gauche. Nikka sursauta et sut qu’elle devait continuer. Elle sentait qu’elle était devenue le centre d’intérêt des Maîtresses qui se ravissaient de l’infortune de la jeune lesbienne. La ridicule chose du chihuahua balançait doucement à quelques centimètres de son visage et commençait à s’éveiller. Elle pensa à tout sauf ça et reporta son intérêt sur la pâte coincée à la jointure du tronc et des cuisses de l’homme, dans le sillon de l’aine. Le sexe et les couilles de l’homme faisaient obstacle. Nikka n’arrivait pas à s’y décider, mais une nouvelle ondulation d’impatience de la laisse vient lui cingler l’épaule et la fit céder. Du revers de la main, elle écarta avec répugnance le sexe de l’homme de son chemin et approcha ses lèvres du fond du sillon à nettoyer. Elle prenait à plein nez  les phéromones du mâle mêlées de sueur. Elle avait la hampe du chien  qui grossissait contre sa joue et elle sentait comment le porc d’homme commençait à s’exciter de la situation. Elle aurait voulu se reculer et s’échapper, mais Noémie avait anticipé la réaction de sa soumise et lui bloqua la tête. Nikka n’eut pas d’autre choix que de faire ce que sa Maîtresse attendait d’elle : prélever et avaler. Elle était prête à tout rendre à chaque instant et arrivait difficilement contrôler les haut-le-cœur que chaque bouchée lui créait. 

Sa Maîtresse la fit passer continuer son odieuse tâche de l’autre côté du sexe du soumis. Elle avait le bâton de chair turgescent qui lui rentrait dans la joue de façon obscène. Oh qu’elle détestait ces porcs d’hommes ! Mais la main de sa Maîtresse ne lui laissait pas d’autre choix de manger et manger, au bord de la nausée, sans repos.

Quand elle eu finit de nettoyer la zone de la plus grande partie des restes de pâte, elle sentit la pression qui la contraignait cesser. On lui permettait de reprendre son souffle. Elle s’assit sur ses talons, la bite de l’homme pleinement érigée pointant menaçante vers son front. Puis Noémie l’incita à s’y remettre :

- Allez ma petite chienne, tu as presque finie…

Nikka sortit lentement de sa torpeur et approcha sa bouche du phallus dressé de l’homme. La pâte qui avait formé auparavant une coque de croute, était maintenant fracturée en divers endroits suite à l’inflation du sexe du porc. L’odeur était terrible mêlant une sueur musquée ayant longtemps marinée dans le plastique avec une odeur acide d’urine mal nettoyée. Nikka pencha sa tête sur le côté pour essayer d’arracher des morceaux de pâte en ayant le minimum de contact avec la chose qu’elle haïssait le plus au monde.

- Non mais quelle gourde cette fille ! La bite du mâle, cela se prend à pleine bouche pour la nettoyer !

Elke venait d’intervenir pour aggraver son calvaire !

La petite lesbienne tremblait de tout son corps. Son esprit refusait cette déchéance. Elle s’était mise sous la coupe des femmes, pour ne jamais avoir affaire à ces hommes obsédés. Et là on lui demandait volontairement de se rendre et d’offrir contre son gré cette caresse avilissante. Mais sa Maîtresse ne lui laissa pas le choix : un ordre d’Elke est un commandement qu’il faut exécuter. Elle lui prit les cheveux de chaque côté de son crane pour positionner ses lèvres au contact du gland poli d’un pourpre obscène. Nikka sentait palpiter, avec une peur primitive, le désir de l’homme. La main de sa Maîtresse devenait impatiente. Elle cessa de résister et sous la pression, ses lèvres cédèrent et s’arrondirent pour laisser le passage au barreau de chair. Sa bouche était poussée à s’empaler le long de la tige, les dents détachant au passage des plaques de pâte, jusqu’à ce que le palais fût percuté, les joues distendues et que le gland eut touché le fond de sa gorge. Un violent haut le corps saisit la lesbienne. Elle étouffait et son estomac se contractait en des spasmes incontrôlables. Elle luttait pour recracher le morceau mais la main qui la maintenait empalée ne relâchait pas la pression. Et en plus elle sentit avec horreur que le porc était en train de se libérer au fond de sa gorge d’un premier jet d’une liqueur très liquide et amère qui s’écoulait dans la glotte. Elle paniqua et lutta encore plus pour arracher sa bouche de cet enfer. Elle arriva à se décoller quelque peu pour débloquer la colonne de chair immonde du fond de la bouche mais déjà elle sentit la main la ramener en place, alors d’instinct elle referma les dents et mordit la bite du chihuahua.

Pierre s’était écroulé à terre et se tortillait sous la douleur. Claire en frémit de peur pour l’homme que finalement elle aimait. Les Maîtresses étaient abasourdies et au bout de quelques instants, Elke encore une fois reprit la situation en main. Elle demanda à Noémie d’une voix sèche et qui ne souffrait pas de contestation, de ramener sa soumise à l’intérieur du bâtiment, pendant qu’elle se penchait sur Pierre pour constater les dégâts. On voyait nettement la marque des dents et un peu de sang suintait. La lesbienne ne l’avait pas raté. 

En un tour de main les cordes immobilisant le chihuahua furent enlevées  et Elke l’envoya avec Claire à la cuisine pour aller faire soigner le mordu par Joseph.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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