Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 18:59

blmuse.jpgChaque écrivain a une muse. Et si je n'en suis pas honnêtement un, j'écris du mieux que je peux. Le dernier chapitre publié (le 7) a été long à se façonner. Je n'étais pas content de son déroulé. L'épreuve du chihuahua était trop pauvrement décrite et le rythme du récit n'était pas satisfaisant donnant lieu à différents essais infructueux. La solution est venue d'abord de mon frère jumeau, yanode, qui m'a proposé la diabolique idée de la morsure par la petite lesbienne ce qui donnait le rebond qui manquait au chapitre.

Mais je bloquais toujours sur les émotions du chihuahua face à son brasier. Et comme je le voulais un minimum réaliste. alors ma très vénérée Maîtresse est venue à mon secours d'une façon vraiment étonnante qui m'a complétement ravi.Le genre d'idée folle qu'un couple D/S joueur lance à un moment : et si....

Un soir, l'autre semaine, nous regardions la télévision quand tout d'un coup, N. m'a demandé d'aller faire de la braise pour un barbecue. Nous avions déjà diné alors j'ai tout de suite compris à quoi étaient destinées ces braises. Cela m'excitait dans ma cage et je le craignais à la fois, bien que je sache que ma Maîtresse ne me blessera jamais. J'ai mis le charbon et démarrer le tout sur la terrasse de la cuisine à l'abri des regards, une place inhabituelle pour l'appareil. 

Un moment plus tard la braise était prête. Maîtresse m'avait fait déshabiller et était en train de me discipliner au fouet et à la canne sur le fauteuil de cuir du salon. L'heure était venue...

Elle m'a fait préparé moi même l'omelette avant de m'attacher les poignets derrière le dos et de m'envoyer dehors. Il faisait bon grâce à la braise qui finissait de se consumer dans le récipient en fonte. De toute façon, j'ai toujours adoré me retrouver en soumis nu à l'extérieur. Les courants d'air qui frolent ma peau, accentuent l'impression d'être vulnérable.

La cage m'est enlevée et bientôt je me retrouve dans la situation du chihuahua de mon récit dans l'attente de de faire cuire une omelette sur ses couilles. Bientôt, N. me pare mes boules d'homme pendantes d'une couche de préparation au pinceau de cuisine. La différence avec le chihuahua est qu'elle me laisse régler la distance à ma guise. La première impression est une chaleur qui rayonne fortement sur le bas de ventre et le haut des cuisses, mais est presque absente sur le sexe et les orphelines, pourtant à quelques centimètres des braises. Comme si leur climatisation naturelle les empêchait de trop s'échauffer. Je ne suis capable de tenir la position que tant que cela reste supportable sur le ventre. Après je m'éloigne un moment du feu.

Première pause et vérification du degré de cuisson. N. ne semble pas vraiment satisfaite du résultat et repart en cuisine modifier la recette. En fait l'idée du gateau à la broche, c'est la sienne! Et manifestement cela marche. En plusieurs séances d'exposition et me penchant le plus possible en arrière pour protéger mon ventre du flux de chaleur et en rapprochant les couilles quasi au dessus des braises maitenant, je sens ma peau se contracter sous la prise de la pâte. Cela marche indéniablement, et c'est possible. Maîtresse surveille mes allées et venues au dessus des braises à mes côtés d'un oeil presque clinique venant de temps au près vérifier la cuisson du gateau.

A la fin, elle m'arrête et me libère les mains. Je tate délicatement la peau sur mes testicules. Le gateau est durci étonnament. Ce n'était finalement pas aussi difficile que cela mais cela reste une expérience vraiment étonnante de complicité dans le couple. Et c'est une nouvelle preuve où peut amener les jeux consentants entre adultes.

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L'épilogue de cette aventure est le vendredi soir avant ce week-end. J'ai ré-écris le chapitre et je viens de le publier. Je suis dehors en train de fumer à ma place favorite, avec une vue directe sur N. à son bureau derrière la vitre. Je devine qu'elle lit le chapitre 7. Elle a commencé à poser un doigt sur sa bouche comme quand l'excitation monte. Elle joue avec sa chevelure. Je tape sur la vitre pour attirer son attention mais elle m'envoie bouler de ces doigts avant de se replonger dans sa lecture. Ses joues rosissent doucement mais clairement. Son nez prend une belle couleur. Je suis heureux : ma Maîtresse est visiblement excitée par sa lecture ! Et c'est tout ce qu'un mari espère apporter à sa femme. Du plaisir... à partager ensemble.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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