Fiction

Lundi 26 septembre 1 26 /09 /Sep 23:00

CHAPITRE 15 - En udendørs cafe

Saint-Prunien était un de ces chefs-lieux de canton qui s’éparpillent dans la province française. Un bourg accroché à une colline dominant un verrou de la rivière locale. Un château autrefois puissant mais rasé depuis deux-cent ans. Une église de périodes hétéroclites. Et un labyrinthe de rues étroites qui débouchaient sur une petite place centrale pittoresque. 

Claire y avait pris une table en terrasse de l’unique café, dans l’ombre chaleureuse des platanes de la place en ce début d’après-midi. Elle devinait à quelques distances un terrain de boules, mais à cette heure abrité sous le feuillage. Mais à cette heure, les lieux étaient déserts.  Elke était allée au Crédit Rural dès l’ouverture de l’agence. Claire avait commandé un café en l’attendant, heureuse finalement de cette virée loin des lourds enjeux avec Pierre. 

La danoise sortit rapidement de son rendez-vous à la banque et lui adressa un signe du bras de l’autre côté de la place. Elle rejoint Claire à sa table.

- J’espère que je n’ai pas été trop longue… mais… c’est quoi ça ? Un café ? Gaspard connait pourtant bien mes habitudes… Tu ne lui as pas dit que tu étais avec moi ?

- Si ! Mais…

Claire s’apprêtait à lui expliquer, mais déjà Elke hurlait le nom du patron…

- Gaspard ! 

Un jeune garçon sortit précipitamment du café, pas complétement sorti de sa puberté, un visage boutonneux aux traits encore très enfantins, avec un veston de serveur qui serait difficilement un corps trop enrobé.

- Monsieur Gaspard est allé cette après-midi visiter sa tante à Saint Mixime…

Elke regarda le garçon de pied en cap. Une nouveauté, pensa-t-elle.

- Mais regardez-moi ce petit morveux ! Même pas capable de saluer des dames ! Tu sors d’où toi ? Je ne t’ai jamais vu ici…

Le jeune serveur venait de rougir sensiblement  sous le propos de la danoise, qui le laissa un moment dans son expectative avant de reprendre.

- J’attends mon garçon !

- Euh… bonjour Madame, que désirez-vous…  boire ?

- C’est mieux… mais cela ne me dit  pas ce que tu fous ici ! Je t’ai posé une question, je crois.

- Je suis… je suis l’apprenti de Monsieur Gaspard. Je suis arrivé la semaine dernière. Je viens du village de Panthadoleon.

Elke continuant à boire des yeux le garçon, déclenchant de nouvelles vagues de rougeurs. Il était vraiment très mignon ainsi. Elle décida de s’amuser un peu, sous le regard complice de Claire que la situation amusait manifestement beaucoup aussi.

- Madame !

- Que… Quoi ?

- Je viens du village de Panthadoleon, Madame !  On ne t’a pas appris la politesse à la maison ?

- Si, … Si, Madame.

- Bon alors c’est quoi ton nom, mon garçon ?

- Zépharin, … Madame.  Zépharin Lecharpentier !

Claire eut beau de mal à ne pas partir d’un fou rire. Les parents n’ont vraiment pas idée de donner un prénom si ridicule. Elke continua à jouer.

- Et il vient d’où ce prénom pour le moins inhabituel ?

- Maman…  c’était le nom de son oncle.

Zépharin balançait d’un pied sur l’autre ayant préféré se retrouver ailleurs… que devant ces dames qui le mettaient mal à l’aise. Il essayait de s’esquiver poliment.

 - Que… que prendrez-vous, Madame ?

- Dis-moi, Zépharin, tu as quel âge ?

- Seize… seize… ans depuis la semaine dernière.

- Tu ne les fais pas !

- Si je….

- Bon puisqu’il faut me contenter de tes services, sache, mon garçon, que quand je viens ici j’aime que mon mojito m’attende bien frais sur la table. Il ne te l’a pas dit, ton Monsieur Gaspard ?

- Non…

- Bien comme cela tu sauras. Donc 2 mojitos pour ces Dames, mon garçon.

- Mais je ne sais pas faire…

- Ecoute, je m’en fous que tu sache ou pas. Je veux un mojito comme à chaque fois que je viens ici depuis quinze ans. Tu veux être grand alors débrouilles-toi et sors toi les doigts de ton cul de puceau. Tu ne veux pas que je parle à Monsieur Gaspard…

- Je…

- Allez ouste, je n’aime pas être contredite quand j’ai demandé quelque chose !

Le visage du garçon était devenu pivoine. Il se dépêcha de se réfugier à l’intérieur.

Claire avait été amusée par la scénette, même si elle trouvait qu’Elke y allait décidemment très fort. Elle plaignait le pauvre garçon finalement.

- Dis Elke, tu crois qu’il a mérité cela ? Tu n’y vas pas de main morte ! Il est bien jeune encore…

- Et sans doute puceau, tu veux dire. Bah, je lui rends service, cela fera un homme macho de moins. Et je peux te dire qu’ici, c’est plutôt rare. Je rencontre plus souvent des coquillons imbus de leurs petits machins. Et ce qui m’énerve aussi c’est le nombre de jeunes filles qui se pâment à leurs pieds. Elles n’ont rien compris aux hommes, les idiotes. Mais cela ne m’étonne pas que Gaspard ait choisi un tel garçon comme apprenti. Cela lui ressemble tellement ! Toujours prêt à aider. Une fois un peu débourré, il trouvera une gentille fille sûre de ses choix qui saura le prendre en main et le transformera  en gentil petit mari, le… zépharin.

A l’évocation du ridicule prénom, cette fois elles partirent cette fois toutes les deux d’un fou rire, qu’elles ne cherchèrent pas à réfréner. Juste au moment où le fameux Zépharin revenait, sueur au front, avec un plateau portant les cocktails demandés. Il les posa devant les femmes puis repartit vite, soulagé de ne pas devoir répondre de nouveau au questionnement rentre dedans de la dame la plus âgée. La première gorgée leur amena une grimace.

- Et ben, Elke, tu lui as tellement aboyé aux fesses, qu’il a fait plus vite que je n’aurais cru. Mais alors le dosage du rhum… est disons plus que généreux. On va finir pompette !

- Bah à la tienne, Claire, nous n’avons qu’une vie après tout. Il fait beau, il fait chaud et nous nous sommes libres sans homme.

Elles sirotèrent un moment leurs verres, parlant de choses futiles et sans importance. Claire se sentait bien, trop bien même. L’alcool commençait à se diffuser dans son corps en une vague de chaleur. Elle n’avait jamais été une grande buveuse. C’est ce moment que choisit  la danoise, manifestement beaucoup plus maîtresse d’elle-même, pour redevenir plus sérieuse.

- Bon raconte-moi, Claire, tu en où avec ton chihuahua ? Je t’ai trouvé assez mystérieuse ce matin.

Aie, pensa Claire. Bien sûr, le sujet revient sur le tapis. Elle avait promis à Elke d’appliquer la stratégie dont elles avaient discuté longtemps ensemble, avant d’emmener Pierre au Domaine. Et dans ce plan, il n’était nullement question de lui demander son avis. Mais Claire l’aimait et suite à cette nuit, elle ne s’était pas vu décider de l’avenir de leur couple sans jamais lui avoir demandé son accord. Elle se rappelait qu’elle avait posé la question du libre consentement à Elke pendant leur échange et que celle-ci l’avait persuadé finalement de ne rien demander, que c’était elle après tout la Maîtresse, et qu’il n’avait qu’à abdiquer ou se barrer. Mais là c’était la flamme et l’excitation de la préparation du séjour. Pas la réalité face à face. Claire essayait de trouver un moyen d’esquiver la question, mais les brumes d’alcool avaient diminué sa clairvoyance. Impossible de se concentrer. Elle se demanda soudain si finalement Elke n’avait pas fait un peu exprès de la faire boire. Après tout l’heure du café était un peu tôt pour prendre un cocktail alcoolisé. Elle sentait qu’elle n’avait pas d’autre choix que de d’avouer ses bêtises de petite fille démasquée.

- Oui, oui, j’ai parlé à Pierre ce matin de… notre avenir.

- Tu as fait ça ? Ce n’est pas bien, ma chérie. Et donc…

Elke fixait Claire dans les yeux. Il est décidemment impossible de mentir à Maîtresse Elke. Claire dût boire sa lie.

- Je lui ai dit que je l’adorais le dominer.

- Oui mais cela il le sait déjà. Qu’est-ce que tu as lui dit d’autre comme ânerie ?

De plus en plus mal-à-l’aise, Claire continua.

- Que je… je l’avais emmené dans le domaine pour le transformer en mon soumis…

- Et…

- Et… je lui ai laissé le choix d’accepter ou non.

- Nous y voilà ! Et tu lui as bien sûr laissé du temps pour répondre?

- A… à la fin du week-end…

- A la bonne heure ! Rien que cela ! Un soumis qui peut choisir lui-même. Un homme libre quoi !

- Mais je…

- Nous avions pourtant été claires ensemble. Pas de négociation ! Le fait de la Reine, dans tout son arbitraire ! Et toi dès que je le nez tourné, tu fais quoi petite sotte ?

- Sur le moment, j’ai pensé que cela était plus honnête. Je l’aime après tout !

- Oui tu l’aimes comme on aime un chien domestique. Ce n’est pas compliqué ! Tu sais comment un abattoir marche sans désordre ?

Décontenancée par le changement de sujet, Claire ne sut que répondre.

- Il est important que les animaux n’y paniquent pas. Tout est fait pour qu’ils ne voient pas leur fin arriver. Tu t’imagines si on leur montrait avant ! Le bordel que cela serait avec des animaux effarouchés courant en tous sens, s’agglutinant contre les portes. Le contraire de l’efficacité ! Ton chihuahua ne devait rien savoir jusqu’au dernier moment et toi qu’est-ce que tu as fait, mon idiote de chérie : tu as lui laissé le choix ! A un soumis !

- Je…

- Bon alors qu’est-ce que je fais, maintenant ? Tu as renoncé ?

- Non… non je ne veux pas abandonner. J’aime trop être sa Maîtresse !

- Ah quand même.

- Je veux l’avoir à mes pieds pour le reste de mes jours. Je te l’assure.

- Pour le reste de tes jours, n’exagères pas quand même. Tu auras peut être envie à un moment de le jeter pour prendre un nouveau jouet. Mais lu t’y prend vraiment comme une débutante, ce que tu es après tout. Tu me fais regretter mon investissement à t’aider. Alors là on arrête tout là ?

Maîtresse Elke, les yeux en colère, la fixait durement. Claire essayait de se faire toute petite dans son siège.

- Non… non.

- Non quoi ?

- Non je ne veux pas arrêter. J’aime trop ça !

- Et s’il te dit non maintenant, idiote !!!

- Il… Il n’aura plus le choix… Il n’a plus le choix ! Il obéira ou je le jetterai ! Et demain soir, je le marquerai moi-même au fer rouge !

Claire, bouleversée par la réaction d’Elke, avait sorti ses derniers mots comme une bravade. Elle avait laissé parler son inconscient. Au diable les prévenances. 

- Et ben enfin ! Quand tu veux ! Ne me refais jamais un coup comme cela ! 

- Je te le promets Elke !

- Qu’est-ce que tu vas faire pour reprendre les choses en main et me montrer que tu les veux vraiment ?

Claire réfléchit à toute vitesse. Que pouvait-elle faire pour retrouver grâce aux yeux de la danoise ? Elle eut une idée.

- Je… je vais le fouetter… le fouetter terriblement jusqu’au sang ! Sans pitié !

- Humm, intéressant. Je ne t’aiderais pas. Tu devras le faire toute seule. Je te laisse jusqu’à demain pour me ramener son popotin ensanglanté en trophée. Et je verrai bien si tu mérites que je continue à t’aider. 

- Je le ferai.

- Alors trinquons à ta résolution dominante retrouvée ! D’ailleurs tu me fais penser que nous irons tout à l’heure choisir pour ton fer.

Claire était soulagée au fond d’elle-même d’avoir retrouvé la confiance de la danoise. Elle s’enorgueillit même quand Elke vint lui tapoter le cou de sa main, comme on flatte une jument qui a bien travaillé. Rassérénée et soulagée, la jeune femme recommença à siroter son mojito. L’alcool lui faisait décidemment un bien fou. A ce rythme, leurs verres furent vite vides. Elke proposa une nouvelle tournée.

- Fais gaffe tu as ton téléphone qui vient d’échapper de ton sac.

- Ah merci Elke. Mais c’est celui de Pierre ! Qu’est-ce-qu’il fout dans mon sac ?

Claire le rangea alors que la danoise lui proposait de commander une nouvelle tournée.

- Zépharin !

Le garçon arriva toujours aussi intimidé, prit la commande « des mojitos comme tout à l’heure » et retourna la préparer au zinc. Elke adorait finalement son allure tout penaude et cela alluma une lueur machiavélique dans son esprit. Claire la vit, médusée, se trémousser sur sa chaise pour retirer sa culotte de dentelle noire et la poser ostensiblement sur la table, bien en vue. Zépharin revenait avec des nouveaux cocktails bien frais. Il s’arrêta net devant le spectacle de la danoise, la cinquantaine passée, qui avait posé son pied nu sur la chaise d’à côté et dévoilait sans aucun honte aux yeux du garçon la fente de sa chatte au fond de la jupe. Il prit une teinte cramoisie alors que ses yeux ne quittaient plus l’indécent sexe de la danoise.

- Dis-moi Zepharin,

- Oui… Madame,

- As-tu déjà fait l’amour à une femme ?

- Non… jamais… Madame.

- Ah tu es encore puceau. Ce n’est pas normal à ton âge. Tous les garçons l’ont déjà fait avant 16 ans. Ce n’est peut-être parce que cela ne fonctionne pas bien chez toi ?

- Si, je me br….anle tous les jours.

- Ah vilain petit garçon. Mais peut-être qu’il ne sort rien ?

- Oh si Madame !

- Humm j’en doute… vu comment tu es rouge. Signe d’embarras peut-être… Il faudrait que j’en parle à Gaspard, il pourra sans doute t’envoyer voir le bon docteur.

- Le docteur !?! Mais non… cela part sans problème. Je vous assure Madame.

- Je ne suis pas convaincue. Il va falloir vraiment que j’en parle à MON ami Gaspard, car ce n’est pas normal à ton âge d’être encore puceau. Et puis il en discutera aussi avec tes parents par la même occasion.

- Mes parents ! Mais non Madame, je n’ai aucun problème ! Ne lui en parlez pas, s’il vous plait.

- Je ne suis pas sûr. Peux-tu me rassurer que tout va bien ? 

- Co… comment Madame.

- En me prouvant que tu jutes comme un homme.

Paniqué, Zépharin regardait de chaque côté de ses épaules pour voir si quelqu’un était là.

- I… ici ?

- Mais non nous allons préserver ta petite pudeur d’adolescent. Disons que tu vas aux toilettes te « machiner » et tu me ramènes ce qui est sorti pour que je sois sûre que tout va bien. Comment faire ? Tiens tu n’as qu’à prendre la culotte là, tu me la ramèneras après avec ce qui est sorti dedans.

A cette pensée de partir dans la culotte d’une dame, une bosse dans le pantalon de Zépharin apparut. Manifestement il appréciait la situation. Il dit soudain :

- Je préfèrerais plutôt la culotte de votre amie, s’il vous plait, Madame.

Elke fut surprise de tant de franchise. Il était si mignon dans sa demande. Oh oui, il ferait le bonheur de sa future petite amie, qui le tiendrait par les couilles, à moins qu’elle se le réserve pour  elle- même. Et en plus il lui offrait l’immense amusement de voir « sa » Claire devenir aussi rouge que le garçon. Elle reprit donc :

- Allons Claire, tu ne vois pas que ce jeune garçon n’en peut plus. Donne-lui ce qu’il attend ! Cela sera intéressant que la preuve de son ardeur juvénile soit offerte à ta féminité. Et cela nous permettra enfin décider si ce garçon est devenu un homme ou non.

Claire, cramoisie, très gênée, mais les pupilles dilatées par l’excitation, retira la plus discrètement possible sa culotte en se contorsionnant sur sa chaise pour la faire glisser au bout de ses jambes. La danoise s’amusa de voir qu’il s’agissait un de ces modèles de culottes blanches discrètes et banales que les femmes aiment porter pour le confort. « Il faudra que je la rééduque sur ce point », pensa Elke au passage. Le sous-vêtement finit au milieu de la table.

- Allez Zépharin prend ton trophée. Je te laisse une minute pour faire ton affaire !

Le garçon prit le morceau de tissus et s’enfuit dans le café. Claire glissa à Elke un Tu es folle ! En réponse, la danoise répliquât :

- Et toi tu mouilles ma chérie !

Claire était scotchée par la remarque de la danoise.  Elle était surtout vexée qu’il soit si facile de lire en elle, et boudeuse,  elle préféra ne plus rien dire. Car, oui, elle mouillait abondamment en s’imaginant le garçon en train de s’astiquer dans culotte ! Elke avait continué de parler : ce garçon a vraiment de très bonnes dispositions.

Zépharin revint tout essoufflé avec la culotte de Claire posée sur le plateau. Il n’avait même pas pris le temps de remonter sa braguette tout à sa concupiscence. Avec la cuillère à cocktail, Elke souleva délicatement le tissu à la recherche du résultat : blanchâtre, gluant et luisant.

- Bon cela prouve que tu n’es plus un garçonnet, mais de là à être un homme. Tu craches un peu mais la quantité me parait bien faible pour ton âge. Tu es sûr qu’il n’est pas resté trop longtemps dans tes glandes.

- Mais Madame, je me masturbe tous les jours, deux fois souvent.

- Ou plus même j’en suis sûre. Tu passeras me voir mercredi prochain à six heures pour que l’on regarde cela de plus près. Et tu en profiteras pour me ramener les culottes, évidemment lavées à la main. Je te donnerai une fessée cul nu pour te punir d’oser demander la culotte d’une dame, pour faire des cochonneries.

- Une fessée ? Je … je ne veux pas. Je suis trop grand.

- Crois mon garçon, on n’est jamais trop grand pour prendre une bonne fessée. Si tu ne le sais pas encore, tu l’apprendras vite ! 

- Non je ne veux pas venir !

- Mais si tu viendras. Cela ne t’a pas gêné de demander à mon amie d’enlever sa culotte pour que tu puisses te masturber dedans. Il est temps que tu apprennes que chaque plaisir à son prix, même pour les petits garçons boutonneux.  Et tu as intérêt d’être à l’heure, où je parlerai à mon ami Gaspard des cochonneries que tu fais avec les culottes des clientes quand il n’est pas là. Je ne suis pas sûr que cela lui plaise beaucoup que son apprenti s’amuse ainsi.

Zépharin avait baissé les yeux incapable de soutenir le regard plein d’éclairs de la danoise.

- Ne soit pas en retard, mercredi, mon garçon, où je serais obligée de te donner le martinet. Je te laisse mon adresse.

Elle griffonna un bout de papier, puis se leva en laissant un billet de 20 euros sur la table.

- Bon, Claire, nous devons y aller si nous voulons avoir le temps de faire le tour du village que je t’ai promis avant de rendre visite au forgeron.

Claire lui chuchota alors qu’elles s’éloignaient : tu es si machiavélique Elke !

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Lundi 12 septembre 1 12 /09 /Sep 11:00

CHAPITRE 14 - Diskussion af udsat hunde

Pour la première fois depuis les dernières vingt-quatre heures, Pierre était libre de ses mouvements. Tout était relatif cependant : il devait rester à quatre pattes et il portait collier et cage. Mais c’était quand même un net progrès par rapport aux dernières  heures, et avant le terrifiant cachot à venir. Il rejoint les deux autres. Ils étaient assez loin des Maîtresses au milieu du pré. En se rapprochant, il découvrit que Nikka avait été affublée d’une large culotte de latex rose qui lui prenait complétement l’entrejambe et qu’on lui avait mis une muselière. De près, l’attirail se précisait. La muselière accueillait en son centre un épais gode qui s’enfonçait profondément dans sa bouche. Une abondante salive coulait de ses lèvres distendues. Et deux minces tuyaux pendaient de la culotte avec une poire au bout.

Thomas lança la conversation.

- Bonjour chihuahua, comment vas-tu ?

- Bonjour. Euh…  nous avons le droit de parler ?

- Bonjour chihuahua, oui tant que nous restons des toutous bien sages se reniflant le cul  et que nous ne dérangeons pas nos Maîtresses, elles nous laissent un peu tranquilles pendant leur déjeuner habituellement. Mais tu as raté quelque chose avant votre arrivée…

- Qu’est-ce que j’ai raté ?

- Nous étions déjà là quand Maîtresse Noémie est arrivée avec Nikka. Au début, tout paraissait normal. Mais d’un coup Maîtresse Noémie s’est arrêtée et a donné une magistrale gifle à sa soumise tout en la réprimandant. Je ne sais pas pour quelle raison, mais elle a sorti de son sac à main la culotte et la muselière qu’elle lui a mises avant d’un doigt rageur la renvoyer loin d’elle. Au passage, elle m’a dit que nous avions interdiction de nous occuper de cette « petite chienne trop bavarde ».

Pierre regardait sa congénère punie. Il voyait nettement des larmes suindre au coin de ces yeux. Elle fixait intensément le sol décourageant de toute façon toute tentative de contact.

- Dur ! C’est quoi les poires qui pendent de la culotte ?

- Je crois que c’est pour gonfler le gode et le plug qui lui prennent le devant et le derrière, et à voir ses grimaces, sa Maîtresse a dû mettre pas mal de pression à l’intérieur.

- On peut faire quelque chose ?

- Non ! Dans notre monde, ce sont les Maîtresses les chefs. Peut-être qu’elle a grandement mérité son traitement, peut être que non. Cela ne fait au final pas une grande différence… Et je te rappelle que nous ne devons pas y prêter attention ! Et ça c’est un ordre que j’ai appris à suivre à mes dépends et je te conseille d’en faire autant. Changeons de sujet donc. Alors, tu n’en baves pas trop ?

- Un peu beaucoup, mais je passe quand même quelques moments de complicité avec ma fem… Maîtresse. Par contre la soirée hier a été dure, comme la nuit dans la cage dans la chambre. 

- Bienvenu au club ! Maîtresse Sophie m’a dit que ta Maîtresse voulait te dresser définitivement. Tu as beaucoup de chance !

- Tu trouves ? En tout cas, c’est l’intention qu’elle m’a annoncée ce matin. J’ai jusqu’à la fin du week-end pour donner mon accord.

- Parce que tu as vraiment le choix ?

- Je ne sais pas. Je ne suis pas sûr que notre couple résiste, si je dis non. Et puis je la vois complétement épanouie dans sa position de Maîtresse. Et elle semble si déterminée. Je crois que je ne vais finalement pas trop résister. Mais je t’avoue que tout cela me fait un peu peur… un tel bouleversement de notre vie. 

- La peur de l’inconnue est quelque chose de normal. Surtout dans ta situation. Mais quel bonheur apporte le sentiment d’appartenance après. Je suis si fier d’être soumis à mon Amour !

- C’est un peu mon ressenti actuellement. Quelque chose qui sublime l’amour que je porte à Claire vers un sentiment de plénitude émotionnelle. Pourtant, je me dis que les choses vont trop vite.

 - La prise de pouvoir est un moment brutal et il ne peut en être autrement. Tu te rends ou elle te jette. C’est le seul choix que tu as vraiment, une fois qu’elles ont décidé de laisser s’exprimer leur nature dominante.

- Pour la nature dominante, j’en ai eu encore un aperçu au cœur de la nuit. Elle m’a fouetté car elle trouvait que je faisais trop de bruit dans ma cage. Toi tu as toujours connu ça. Pas moi. J’ai peur que cela aille trop loin. Ce matin, elle… elle m’a pris au gode… gode ceinture dans le sauna…. à sec.   J’ai peur d’être dévalorisé vis-à-vis des enfants et de la famille. Cela se passe comment après ?

- C’est différent pour tout un chacun. Mais pour nous, cela se passe comme cela. Ma Maîtresse de femme porte la culotte dans le mariage, et elle ne s’en est jamais caché devant les enfants. Cela passe comme quelque chose de naturel, la façon dont papa-maman fonctionne au quotidien. Moi je trouve que restant beaucoup de temps à la maison – par obligation au départ puis comme conséquence de mon dressage ensuite – je profite bien mieux de mes gamins qui si j’étais resté libre.

- Oui mais les miens, ils m’ont connu comme un papa non soumis à maman. Alors…

- Ils ont quel âge tes enfants ?

- Le grand a 6 ans et la petite 4 ans. 

- Alors t’inquiète pas, cela passera comme une lettre à la poste ! A cet âge, les enfants s’adaptent vite au changement. Et puis ta Maîtresse ne devrait pas te faire vivre nu à la maison… ah, ah !

- Comment tu fais pour gérer cela avec eux ?

- Je ne fais rien, je laisse leur mère faire. Et globalement cela se passe sans heurts. Les 2 filles ados ont pris l’habitude d’exiger tout de leur père et le petit est le chouchou de sa mère. Il file toujours droit dès qu’elle lui demande quelque chose. Je suis comme tous les pères, je passe des bons moments avec mes gamins sauf… que je suis en cage, mais nous ne sommes que deux à le savoir dans la famille.

- Et comment cela fonctionne un couple dominante/soumis ?

- Cela dépend de chaque couple. Mais pour nous, nous sommes arrivés rapidement à un équilibre. Le vendredi soir est un temps de remise au point entre l’épouse Maîtresse et le mari soumis. Nous faisons tous les deux depuis des années des activités le vendredi soir. Moi mon club d’escale, elle sa chorale. Mes parents, qui habitent à côté, en ont profité pour récupérer les enfants à la sortie d’école le vendredi et ils les gardent jusqu’au déjeuner de samedi midi où nous nous retrouvons tous. Nos enfants adorent leurs grands-parents d’un côté ou de l’autre, donc ils sont heureux d’y aller. Egoïstement cela nous crée l’intimité pour que le couple D/S marche. Et comme classiquement ils passent aussi une semaine pendant les vacances scolaires chez les parents de Sophie, cela nous laisse aussi des possibilités de se retrouver à deux.

- Il se passe quoi le vendredi ?

- C’est la séance de rappel de la semaine. Ce que j’ai bien fait, mal fait. La mise en exergue de mes désobéissances. Je rentre de mon club d’escalade vers huit heures et je dois attendre son retour plus tardif vers neuf heures et demie. Le cérémonial est toujours le même : je revêts ma tenue de majordome et je l’attends à genoux devant la porte de la maison pour lui présenter mes hommages quand elle arrive. Après elle savoure le repas que je lui ai mitonné, la règle étant toujours pour moi que le vendredi soir c’est diète. J’attends debout derrière sa chaise ses ordres pendant ce temps. Une fois son repas terminé, je lui sers sa tisane au salon. Elle regarde la télé pendant que je finis de nettoyer la cuisine. A la fin de son émission, elle m’ordonne d’aller l’attendre dans la chambre pour le compte-rendu de la semaine.  La règle est toujours la même : je dois me mettre dans le coin à genoux le nez contre la cloison pendant qu’elle se met à l’aise. Je l’entends aller et venir entre la pièce et la salle de bain. Quand elle est prête, elle m’ordonne de me placer les yeux fermés sur les genoux face au large fauteuil de cuir que nous avons dans la chambre. Puis elle m’autorise enfin à ouvrir les yeux…

- Ouah, je ne pensais pas que cela pouvait être aussi ritualisé. C’est presque l’étiquette d’une cours royale.

- Chacune de nos Maîtresse est une Reine après tout, mais je dirais que pour le soumis, les règles simplifient la vie : pas de risque de commettre un impair et de les mettre en colère. Personnellement, avec le recul, je préfère cela. Moins risqué.

- Alors quand tu ouvres les yeux, que porte-elle ?

- Ca c’est la surprise à chaque fois. Elle peut porter un excitant ensemble de dentelles, comme une tenue de cuir, ou son simple pyjama, voire même parfois être complétement nue. Au début, j’essayais de deviner à sa tenue mon futur sort, mais elle s’en est vite aperçue et a pris un malin plaisir à me tromper sciemment, me déboussolant à chaque fois. Donc je reste sur mes gardes. Tout ce que je sais est que ma Maîtresse n’aime pas me fustiger et qu’elle ne s’y résout que face à des manquements très graves. Dans ce cas, je sais d’avance que je vais déguster sévère jusqu’aux larmes. Habituellement bien assis en majesté dans son fauteuil, elle m’ordonne de me déshabiller complétement. Je m’exécute sous ses yeux en repliant impeccablement ma tenue, comme il se doit. La suite est très variable. Je ne sais pas si elle va me réprimander ou me féliciter pour mon comportement de la semaine. Mais ce qu’elle décide est très variable et de toute façon imprévisible. Je peux me retrouver immédiatement la bouche entre ses cuisses pour lui rendre un hommage buccal ou être courbé sur ses genoux pour une fessée conjugale bien dosée.  Elle peut m’emmener  dans la douche de la salle de bain pour me faire boire son urine. Souvent elle m’installe sur le lit pour me prendre immédiatement le cul au gode ceinture de cette façon particulière qu’ont les Maîtresses de rappeler leur statut à leur soumis. Ou elle peut se contenter de m’interroger  sur tous les manquements de la semaine ou me réprimander pour mes fautes. Le principe est que je ne sais jamais à quoi m’attendre, et que donc j’appréhende ces séances du vendredi soir.

- Elle te punit ?

- Souvent, mais rarement physiquement. Elle préfère des punitions beaucoup plus subtiles, comme me priver de mon club de sport où je dois donner une explication pour mon absence, me faire porter une clochette à la cage pendant une semaine, me priver d’aller sans permission aux toilettes… voire même une fois, elle m’a emmené à Paris pendant tout un week-end en me faisant porter des oreilles de Mickey sur la tête ! Je m’en souviens j’en étais si humilié ! Tous les passants me dévisageaient. Et de toute façon, à un moment ou un autre de la soirée, elle m’impose ce que j’appelle mes devoirs sexuels conjugaux, souvent la tête dans ses jambes, ou lui donnant du plaisir avec son rabbit, ou avec une prothèse au-dessus de la cage pour la prendre. Rarement avec ma propre queue. Après, c’est l’heure de se coucher, et là aussi, cela dépend de son humeur ou de son courroux. Souvent sur le tapis nu au pied du lit, parfois exilé dans la chambre d’amis, très rarement le collier enchainé à un crochet fixé à la plinthe du palier quand elle est en colère, ce que je déteste le plus au monde.

- Oupss !

- Tu peux le croire : nos Maîtresses ne sont jamais à court d’idées à notre encontre ! Le lendemain est souvent plus calme. Je lui amène son petit déjeuner au lit après être allé chercher les croissants et je m’occupe de la maison pendant qu’elle traite le courrier de la semaine. C’est aussi le samedi matin, où 2 ou 3 fois par an, elle me libère pour une relation amoureuse plus vanille. Parfois aussi, quand elle est en grande forme dominatrice, elle m’attache serré avec des cordes, avant de venir me chatouiller ou me titiller. De manière régulière, j’emmène aussi les enfants pendant les vacances scolaires chez ses parents à trois heures de route. Les enfants adorent être chez papy et mamie, et nous cela nous laisse du temps pour nous. Tu sais que, travailler tous les deux pour l’Education Nationale apporte quelques avantages, sauf pour le salaire malheureusement. Nous restons quelques jours seuls à la maison avant de rejoindre les gamins. Des fois, il ne se passe rien. Sophie a envie de sortir en couple et je m’y plie de bonne grâce. Mais parfois, elle imagine un traitement particulier toujours  en forme de leçon suite à un comportement insatisfaisant.  Les dernières vacances, au contraire, ce fut tout D/S. Sophie a eu une machiavélique idée pour me donner une leçon. Je n’ai rien vu arriver. A mon retour d’avoir déposé les enfants chez ses parents, elle avait transformé le lit d’appoint en un lit à barreau pour bébé adulte. Tu sais que ma Maîtresse de femme est bricoleuse mais je ne sais pas quand elle avait préparé cela. J’ai vu aussi que l’ancien parc à bébé était installé dans le salon. Elle m’a alors montré la barboteuse rose qu’elle avait cousue à ma taille. En voyant tout cela, je me suis immédiatement dit que mon sort était scellé depuis plusieurs semaines… D’un mot, elle m’a dit qu’elle trouvait que, ces dernier temps, j’oubliais trop souvent de lui demander sa permission  pour entreprendre quelque chose. Qu’il était temps de reprendre mon éducation au début, en particulier vis-à-vis de mon autonomie. Et je me suis retrouvé illico avec couche et barboteuse, une tétine cadenassée me bâillonnant la bouche. Elle m’a rajouté une espèce d’écarteur en plastique qui, ce dont je me suis aperçu vite, m’empêchait de refermer les cuisses. J’ai été mis immédiatement  mis dans le lit à barreaux en guise punition, dans le noir. Maîtresse m’a souhaité une bonne nuit après m’avoir donné un chaste baisé sur le front. Et pourtant il n’était que 4 heures de l’après-midi!

- Ce n’est pas vrai ? 

- Si je suis resté en bébé toute la semaine. Elle avait pris le soin de décommander à mon insu tous mes rendez-vous. Cela a été un vrai enfer ! Aucune autonomie. En barboteuse et couche 24 heures sur 24 avec ce foutu écarteur qui me faisait mal entre les cuisses. Couché à 6h chaque soir dans le lit à barreaux. Sieste obligatoire de 3 heures toutes les après-midi et 2 heures chaque matin.  Le reste du temps enchaîné dans le parc avec pour seuls compagnons de stupides cubes de plastique. Interdiction de toute façon de parler. Nourri selon le cas à la petite cuillère ou au biberon. Pas d’accès aux toilettes évidemment, juste les couches. Au bout de la première journée, j’ai bien dû m’y résoudre avec l’humiliation qui va avec quand elle m’a changé ! L’ennui, rien que l’ennui tout le temps. J’ai pris cher, mais à la fin de la semaine, j’avais compris mon erreur. Chaque matin, j’attendais le bonheur quand elle arrivait. Ma Maîtresse était redevenue le centre de ma vie. Et j’avais infiniment  honte de mon comportement qui avait valu cette réaction.

- Comment peux-tu supporter cela ?

- A la fin en D/S tu acceptes tout. Regarde-toi, tu es à quatre pattes, les pieds et les mains dans l’herbe, le zizi sous cage et le collier en permanence autour du cou. Et tu n’as aucune envie de te révolter. Tu n’es déjà plus l’homme que tu étais en arrivant. Tu te réjouis simplement de ne plus être en laisse. Je sais quels sont tes sentiments dans ce cas-là. J’y suis passé avant toi. Tu glisses doucement vers la soumission absolue sans penser à t’échapper, hypnotisé par le côté dominant de ta Maîtresse. En fait en mettant les pieds dans  le Domaine, tu étais déjà cuit sans le savoir. Ce Domaine est fait pour renforcer la détermination de nos Maîtresses. Et c’est ce qui se produit. Soit simplement heureux de ne pas être encore tombé entre les griffes d’Elke.

- Maîtresse Sophie a dit que c’était Maîtresse Elke qui s’était occupée de ton dressage initial. Qu’est-ce qu’elle t’a fait ?

- Ma Maîtresse n’aime pas trop les pratiques purement BDSM, même si parfois j’aimerais en avoir plus. Heureusement ou malheureusement, je subis de grosses séances de rattrapage quand je suis envoyé en « redressage » chez Maîtresse Elke 

-Tu aime souffrir ?

- Aimer n’est pas vraiment la question. Une Maîtresse le veut alors je m’y plie d’autant que je n’ai pas réellement le choix. Et puis je dois avouer que Je suis fier de ces moments même si sur l’instant c’est rarement une partie de plaisir. Mais après quel bonheur de l’avoir subi pour ma merveilleuse femme Sophie ! Des fois, quand nous sommes en week-end au Domaine, elle prend une chaise et regarde Maîtresse Elke à l’œuvre sur mon corps. 

- Qu’est-ce qu’elle te fait ?

- Comme tous les autres soumis, j’ai une obligation de silence sur cela et crois-moi je sais que si je romps mon engagement cela sera terrible ! Sache que Maîtresse Elke est La Maîtresse absolue et que si tu tombes dans ses griffes cela sera cuisant. Je ne peux pas t’en dire plus, mais je pense que tu t’en apercevras rapidement toi-même.

- Tu ne crois pas que Claire, Maîtresse Claire, va m’y envoyer en dressage ?

- Sois réaliste. Tous les soumis et soumises que j’ai rencontré ici sont offerts régulièrement en pâture à la très expérimentée Maîtresse Elke. Et je vois pas comment toi tu y échapperais !

- Et… la satisfaction sexuelle dans tout cela ?

- Oublie les branlettes. Oublie même les rapports amoureux que tu as connus. La règle générale est que plus le soumis est gardé chaste, plus attentif il est aux ordres de sa Maîtresse. Pour moi, cela s’est irrémédiablement  traduit par la perte de propriété de ma queue, enfermée en permanence dans sa cage. J’en sors brièvement pour la toilette tous les deux jours sous son contrôle et Maîtresse me libère toutes les trois semaines environ, pour une traite. Si j’ai été sage, j’ai droit à me palucher à genoux devant le fauteuil de la chambre le vendredi soir. Sinon la vidange est plus mécanique. Tu connais la technique du milking ?

- Oui dans le principe, mais je l’ai jamais subi.

- Là aussi tu y passeras, crois-moi. Les Maîtresses adorent voire notre impuissance, alors que notre sperme coule sous la pression de leur doigt dans notre rectum qui masse la prostate. Je n’aime pas cette façon de partir, car elle me rappelle sans cesse les droits que j’ai perdus. Ah j’oubliais, tu vas devenir en compensation un excellent suceur de minou, si elle ne t’y a pas déjà dressé à l’être.

- Si ça je connais déjà et la punition qui va avec si je ne suis pas performant. Tu as l’air de savoir beaucoup de choses sur ici… Je peux te poser une question ?

- Oui bien sûr !

- Ce matin, nous avons rencontré Noémie et j’ai vu qu’elle avait été fustigée sur tout le corps depuis hier. Ma Maîtresse m’avait dit qu’elle avait un Maître, mais je n’en ai vu aucun depuis notre arrivée… Tu sais qui c’est ?

- Oui. Je ne sais pas si Maîtresse Noémie a menti à dessin ou non. Mais elle n’est pas la soumise d’un Homme mais d’une Femme.

- Ah… bon ?

- Tu es vraiment bien naïf sur le fonctionnement du Domaine. La Reine ici est Maîtresse Elke et elle règne à la fois sur les soumis et…  leurs propriétaires toujours des femmes. On ne fricote jamais avec le Diable sans y laisser quelques plumes. Quand ma future femme, Sophie, est venue quérir l’aide de Maîtresse Elke pour me dresser avant le mariage. Il y a eu un prix à payer : l’offrande de son corps. Sophie n’a jamais voulu en parler. Mais Maîtresse Elke lors de mon dressage initial, m’as mis sous les yeux une photo de la femme que j’allais épouser, nue, collier autour du cou en train de sucer sa chatte. Cela faisait partie de mon dressage sans doute. 

- Ta Maîtresse était attirée par les femmes ? 

- Non pas du tout et toujours pas vraiment depuis. Mais Maîtresse Elke a l’air de savoir tellement bien se faire obéir qu’il suffit que le pager, qu’elle remet à ma Maîtresse à chaque visite, sonne comme cette nuit à quatre heures - sans doute après la punition de Maîtresse Noémie – pour qu’elle accoure immédiatement. Elke m’a en fait un peu révélé comment elle s’y était prise la première fois. Ma future femme était venue régler les conditions de mes semaines de dressage avant mariage au Domaine. Elle a montré quelques résistances, mais Maîtresse Elke a fini par faire tomber sa citadelle par la ruse. Elle l’a persuadée de se mettre un instant dans la peau d’un soumis pour comprendre dans quel état d’esprit un homme soumis se trouvait quand il lui était impossible d’échapper à son sort. Bref elle s’est retrouvée nue, un collier autour du cou, entravée dans le carcan de la chambre. Elle a même réussi à lui faire mettre un bâillon. Ma femme s’était naïvement livrée sans s’en apercevoir et elle a subi l’outrage des doigts dans sa chatte jusqu’à obtenir une jouissance honteuse. Pour la suite, Maîtresse Elke m’a dit qu’elle avait dû utiliser la cravache pour finir de la mater et l’emmener dans son lit pour la transformer en bonne brouteuse obéissante de minou. 

- Tu ne crois quand même pas qu’elle a des visées sur Claire ? Je n’imagine pas une seule seconde qu’elle se laisse faire… les femmes ce n’est pas du tout son truc.

- Ce que Maîtresse Elke veut, elle l’obtient toujours ! Et tu n’as pas vu son manège hier soir. Son insistance à se promener SEULE avec ta femme en t’envoyant dans le cachot. Crois mon expérience, de Maitresse Elke : son plan est en place et plus rien ne peut l’arrêter. Désolé, chihuahua, mais tu serais cocufié par Elke avant la fin du week-end.

Pierre venait de tout comprendre. Non ce ne pouvait pas se passer comme cela : ils devaient fuir immédiatement ce Domaine maudit. Il devait aller prévenir tout de suite Claire du traquenard. Mais comment faire ? Les femmes mangeaient tranquillement à l’abri de la voile…

- Je vais aller…

- Chut ! Tais-toi ! Il arrive ! 

Joseph arrivait rapidement en traversant l’étendue d’herbe. Il s’arrêta au pied du chihuahua. 

- Ouvre grand la bouche le toutou ! 

Pierre obéit avant de se raviser. Trop tard, il était déjà équipé par un très efficace bâillon avec une réplique de pénis interne qui lui rentrait dans la gorge. Le tout était maintenu par un harnais de tête bientôt verrouillé. Impossible de dire quoi que ce soit. Le majordome attacha alors une laisse au collier du chihuahua avant de le tirer sans ménagement vers la maison. 

- Allez ouste le chihuahua ! Au cachot ! Que ces dames soient un peu tranquilles…

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Jeudi 14 juillet 4 14 /07 /Juil 11:00

CHAPITRE 13 - Pool

Sur le chemin de retour, Claire décida de faire un détour pour visiter un peu le domaine. Le corps et l’esprit complétement détendus par le sauna, elle marchait d’un pas alerte, adorant sentir le vent venir lui chatouiller la peau nue sous le peignoir. Son chihuahua, d’humeur finalement très variable, aurait préféré rentrer directement mais il n’avait malheureusement pas voix au chapitre.  Il suivit sa Maîtresse au bout de sa laisse avec quelque mauvaise volonté, vite réprimée par la main de Claire sur son fessier. 

En remontant la rive, la Maîtresse et son toutou arrivèrent sur le barrage de terre retenant l’eau de l’étang et elle descendit vers le « fessoir » que leur avait montré Joseph la veille. C’était une construction en pierre avec des lauzes sur la toiture, qui ne montrait de leur côté qu’une seule ouverture en demi-lune. L’accès se trouvait à l’opposé.  L’intérieur assez sombre avait dû être dans l’ancien temps un lavoir. Mais le bassin, maintenant comblé, servait de base à un imposant banc de bois manifestement conçu pour y attacher serré un soumis avec de multiples lanières de cuir. Sur le mur, un important attirail de fouets, cravaches et tapettes de bois était obligeamment mis à disposition de qui voulait utiliser la pièce.  « Intéressant », se dit Claire avant de ressortir.

Un étroit chemin se dirigeait vers la bâtisse principale. Ils l’empruntèrent mais devant l’impossibilité d’avancer à deux de front, Claire dut donner à son soumis un peu plus de mou dans la laisse. Une courte montée avant de déboucher sur la piscine chauffée du domaine : un immense bassin à déversoir. Dans le coin opposé, Noémie occupait ce qui semblait être un bain à remous. Claire chercha des yeux Nikka qu’elle trouva sagement attachée à un pied de parasol prenant le soleil. Elle les approcha du jacuzzi.

- Bonjour Noémie, as-tu bien dormi ?

- Pas très bien. Et toi ?

- Pierre a beaucoup tourné dans sa cage métallique durant cette nuit…

Noémie ne lui répondit pas mais lui fit un large sourire de complicité. Claire regardait les bulles sans cesse éclater et cela lui faisait vraiment envie de s’y glisser…

- Noémie, je peux te rejoindre ? Cela a l’air sympa !

- Avec plaisir ! Tu es la bienvenue et cela me fera du bien de papoter entre fille.

Elle attacha la laisse de Pierre à bonne distance de Nikka ; elle n’avait pas oublié les mises en garde d’Elke au sujet de la petite lesbienne. Et elle hésita un temps avant de faire glisser son peignoir blanc sous les yeux intéressés de Noémie. Elle avait été très pudique jusqu’à l’âge adulte, une vraie maladie, mais elle était arrivée à s’en débarrasser quelque peu à l’université avec les premiers amants. Elle avait conscience que la lesbienne dans le bain la reluquait intensément, et sans doute cela donnait quelques rougeurs à son visage, mais finalement elle s’accoutumait assez bien à l’idée avec étonnement.  Elle pensa furtivement que son Pierre lui devait en être très surpris et honnêtement cette idée l’amusait. Alors elle prit égoïstement son temps avant de glisser son corps dans les bulles et s’installer à côté de Noémie.

- Le Domaine te plait, Claire ?

- Oh oui ! C’est un vrai paradis sur terre ! Elke est arrivée à en faire un lieu merveilleux. Cela fait longtemps que tu le connais ?

- Un peu plus de 10 ans.  J’étais tout juste étudiante la première fois que j’y ai mis les pieds à l’invitation d’Elke.

Claire aurait bien aimé lui demander ce qu’il l’avait amené là, mais il n’était pas dans sa nature d’être trop curieuse. Oh que le mélange d’eau et d’air lui faisait du bien. Noémie resta un moment dans ces pensées avant de reprendre. 

- Alors le dressage de ton homme avance comme tu veux ?

Claire fut surprise de la franchise de la question. Pourquoi, alors que Noémie avait dit clairement ce qui était une évidence pour toutes les autres Maîtresses ici ? Peut-être parce qu’elle ne pouvait pas encore complètement s’avouer à elle-même que le flot d’émotions dominantes qu’elle ressentait depuis quelques mois, n’était finalement pas autre chose que la volonté de dresser son mari pour son seul désir.

- Pas trop mal. Le Domaine permet d’avancer plus vite, mais je ne sais pas comment Pierre ressent tout cela.

- Pourquoi t’en importes-tu autant ? Ce n’est qu’un soumis après tout qui n’existe que pour ton seul plaisir…

- Mais c’est aussi le père de mes enfants !

- Oui et alors ? En le soumettant tu t’assures qu’il restera bien sage à la maison. Pas de risque d’aventure extra-conjugale, pas de risque de divorce. Tu offres ainsi la stabilité à tes enfants, tout en te libérant de la vie de femme domestique. Tu as un petit mâle soumis pour s’occuper de tout, et cela te permet même d’aller te faire plaisir ailleurs si tu le veux. 

Noémie avait une façon très crue de présenter les avantages de la D/S dans le couple. Mais au fond Claire ne lui donnait pas complètement tort. C’était un résumé rapide de la relation à laquelle elle aspirait – sauf pour prendre un amant – mais assez honnête. La lesbienne avait sans doute l’habitude d’appeler un chat, un chat.

- Tu… tu crois ?

- Bien sûr que je le crois. Ouvre les yeux, nous sommes au XXIème siècle. Le temps de bobonne à la maison, c’est fini. Place aux femmes libérées. Et en plus je suis sûr qu’au fond de lui-même, sa queue de mâle maintenant inutile ne désire que cela !

Sur ce dernier point, Claire était finalement assez d’accord avec son analyse. Elle savait que Pierre prenait plaisir à être dominé et humilié, mais ce qu’elle lui demandait c’était de ravaler complètement son ambition de mâle, pour devenir son bon toutou soumis à la maison. Et ça pour elle, ce n’était pas encore complétement gagné. Elle préféra changer prudemment de sujet.

- Tu n’as pas passé une bonne nuit ?

- Non.  Mon « Maître » n’était pas content de mon comportement et m’a fouetté hier.

Elle aurait dit cela comme elle aurait parlé du temps du jour. Elle se releva complètement dans l’eau pour laisser apparaitre son corps strié depuis le haut du dos jusqu’au bas de cuisses de méchantes traces rouges et encore boursoufflées. Claie en eut le souffle coupé. La personne qui lui avait causée autant de dégâts avait été brutale avec des coups profonds. Noémie se remit dans l’eau en grimaçant.

- Qui t’as fait cela ?

- Le courroux de mon vénéré « Maître »

- Mais tu es soumise ?

- Oui, tu sais dans ce monde, tout n’est jamais complètement blanc ou noir. Nikka est ma soumise et je suis la soumise d’une … autre personne. Comme pour les poupées russes, gigognes. 

- Je.. Je ne savais pas…

- Je ne te l’ai pas dit. Et comme tu es nouvelle dans ce milieu, tu ne sais pas encore que la réalité est souvent plus compliquée que les apparences laissent le croire. C’est assez courant en fait.

Claire était décidemment stupéfaite par la découverte du double statut de Noémie. Oh jamais elle n’aurait cru cela possible. Et elle restait aussi fascinée par la découverte de la dureté de la punition, car cela ne pouvait être qu’une punition. Une question lui brûlait les lèvres mais elle ne savait pas comment la poser. Qui était ce « Maître » terrible ? A part Joseph et Thomas, elle n’avait vu aucun autre homme Noémie devança de toute façon son interrogation.

- Je suis désolé Claire, je sais que tu voudrais en savoir plus mais je n’ai pas le droit d’en parler. Mon « Maître » me l’a spécifiquement interdit si je ne veux pas porter une cage de chasteté sur mon abricot pendant deux mois. Et ça je n’en veux surtout pas, c’est un enfer à vivre !

La voix de Noémie était devenue d’un coup chuchotant et pleine de détresse, comme si l’assurance de la lesbienne, cadre supérieur dans son entreprise, avait tout d’un coup disparu. Une larme apparut au coin de son œil. Claire ne savait pas trop que faire. Instinctivement elle mit sa main sur l’épaule de Noémie.

- Tu as mal ?

- Ne t’en occupe pas c’est entre mon « Maître » et moi. Il m’a punie, il avait raison, c’est tout. Et que cela ne gâche pas ton séjour ici. De toute façon, je ne devrais pas parler de ça avec toi. Excuse-moi.

La lesbienne se leva et sortit du spa. Claire pouvait voir que son corps avait été entièrement passé au fouet de toute part. Un vrai désastre ! Noémie avait remis son peignoir et s’enfuyait déjà à toute jambe avec Nikka.

Claire en était toute retournée. Qui était ce terrible « Maître » ? Elle sortit rapidement du spa pour aller retrouver Pierre.

- Tu as vu le corps de Noémie ?

- Oui. Mais je ne comprends pas. Elle est aussi une soumise ?

- Elle m’a dit avoir un Maître !

- Qui est-ce ?

- Elle n’a pas voulu me le dire…

Encore hébétée par la révélation, Claire cherchait d’urgence un moyen de changer d’idées. Et ce fût son bon chihuahua qui lui procura le dérivatif qu’elle recherchait : il avait osé se détacher et se remettre sur ses deux jambes pendant la dernière conversation. Sa stupeur se transforma immédiatement en colère !

- Mais qu’est-ce que tu te permets, bite inutile ! A quatre pattes immédiatement ! Ou il t’en cuira crois-moi ! 

Pierre obéit immédiatement sans doute de peur. Il voyait une lumière sadique s’allumer dans les yeux de sa femme alors qu’elle cherchait un moyen de le punir immédiatement. Son regard tomba sur une petite balle en plastique coincée dans les pieds d’un transat. Elle la ramassa avant de la lancer furieusement dans la piscine. La balle rebondit deux fois avant de s’immobilier au milieu de l’eau.

- Va chercher, chihuahua ! Immédiatement !

Pierre regardait interdit la balle dans l’eau et les yeux allumés de sa Maîtresse. Elle ne plaisantait pas ! Il devait obéir. Il s’approcha de la margelle et regarda l’étendue d’eau devant lui.

- Allez qu’est-ce que tu attends, pauvre idiot. Allez ! Saute ! Et va chercher la baballe comme un bon toutou soumis !

Le chihuahua n’y croyait pas : elle ne voulait quand même pas… Mais un magnifique coup de pied dans le cul eu finit de lui faire comprendre. Il tendit ses muscles pour sauter dans l’eau à quatre pattes. Il atterrit en un magnifique plat. Claire le regardait : son homme était parfaitement ridicule. Il commença à nager…

- Non pauvre idiot ! Tu es un toutou. Nage comme un bon toutou !

Pierre commença à battre des bras et des jambes pour avancer. Tout sauf efficace ! Mais il savait que Claire ne plaisantait vraiment pas. D’ailleurs la situation commençait à l’exciter doucement. Il arriva au niveau de la balle, qu’il prit soin de saisir dans sa bouche comme un bon toutou. Et déjà il revenait vers le bord, son trophée en bouche… Il le posa sur la margelle. Et c’était reparti pour un tour…

- C’est pour qui la baballe ? Pour le chihuahua… attention je vais la lancer…

Elle jouait à faire semblant de lancer la balle et lui se prenait au jeu, en se jetant à chaque faux geste dans la direction qu’il semblait qu’elle visait. Claire arborait maintenant un magnifique sourire, qui le ravissait. Allez hop, la balle finit pas être envoyée dans un coin.

Il s’y précipita en bon toutou à Maîtresse avant de saisir la balle entre ses dents et de la ramener tranquillement. Et le jeu continua pendant une bonne dizaine de lancés. Elle s’amusait à le mettre en erreur à chaque fois et lui réagissait au quart de tour. Un vrai moment de complicité entre une dominante et son soumis. A la fin, Pierre était exténué mais si heureux de partager avec Claire qui était devenue très enjouée. Quand il sortit enfin de l’eau, ils éclatèrent de rire ensemble !

Un peu plus tard, après être rentrée, s’être rincée et habillée d’un joli petit haut pigeonnant, Claire s’avisa que l’heure du déjeuner approchait doucement. Elle avait faim ! Elle annonça leur départ à son chihuahua à ses pieds. 

- Nous y allons, mais avant je dois m’occuper un peu de toi. Va me chercher ta laisse, chihuahua. It’s pipi time !

Claire le vit revenir sur ses quatre pattes tenant la laisse au travers de sa bouche. Un toutou espiègle ! Elle en rit de bon cœur.

- Mais c’est qu’il est inventif ce toutou ! Tiens dorénavant nous procéderons ainsi car tu es vraiment mignon tout plein avec la laisse dans la gueule.

Elle fixa la laisse à l’anneau du collier avant de le tirer vers l’arrière de la maison pour qu’il fasse un tout petit jet d’urine simplement cette fois qui glissait le long de la cage de chasteté. Elle regarda Pierre se soulager avec toute l’attention nonchalanye que l’on porte habituellement à un animal domestique. Ils partirent ensuite dans la foulée.

Au fur et à mesure de la descente, l’humeur du chihuahua devenait plus morose. Il avait faim lui aussi mais il se rapprochait aussi du maudit cachot, où il n’avait vraiment pas envie d’aller. Il essaya d’en dissuader Claire mais reçut en retour un niet définitif. Elle adorait manifestement l’idée de l’y enfermer pendant qu’elle s’amuserait à l’extérieur avec Elke. Donc il n’avait qu’à s’y plier…

Au détour d’un dernier fourré, ils débouchèrent sur un espace dégagé : une grande prairie avec au bout un auvent de toile pour s’abriter du soleil. Les autres étaient déjà là. Les soumis jouaient ensemble sur la pelouse pendant que leurs Maîtresses  discutaient activement autour d’un apéritif. Mais l’impression qui dominait était la sublime odeur de poisson grillé qui s’échappait du barbecue que Joseph surveillait. Claire y jeta un coup d’œil et y vit des magnifiques langoustes en train de griller. Elle s’en pourlécha d’avance… Elke vient à leur rencontre.

- Ah vous voilà. Joseph était inquiet pour ses langoustes, mais ne le faisons pas attendre, passons si vous le voulez bien directement à table. Chihuahua tu peux aller t’amuser avec les autres pendant ce temps…

C’était plus un ordre qu’une proposition, mais Pierre ne se voyait pas désobéir à la Maîtresse du domaine, cela serait comme manquer de respect à Dieu lui-même. Une fois libéré par Claire, il se dirigea sagement vers les autres soumis pendant que les Maîtresses prenaient place à la table dressée sous les voiles blanches…

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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