Mardi 11 septembre 2 11 /09 /Sep 19:39

CHAPITRE 21 - Når alting ændrer

Le domaine était très calme. Juste le bruissement du vent dans les branches. Baigné dans la lueur d’une pleine lune.

Claire entra dans l’écurie.

Un cheval curieux vint passer sa tête dans l’encolure de son box. Elle le regarda un instant avant de silencieusement glisser jusqu’au cachot de son Pierre. Elle n’avait pas remarqué lors de son premier passage les lucarnes au plafond qui laissaient passer un peu de la lumière lunaire du dehors.

Elle devina derrière les barreaux la forme du corps de son chihuahua couché en boule sur la paille. Des traits sombres sur le dos et les fesses. Sans doute l’œuvre d’Elke… La peau sombre et sale. Le cou toujours attaché à quelques centimètres au-dessus du sol. Ce corps ronflait doucement : il dormait. Elle frissonna de compassion pour son amour meurtri. Il était temps d’arrêter cette folie ! Sa folie en fait…

Elle trouva l’interrupteur et une vive lumière artificielle envahit l’espace. Effectivement il était dans un état pitoyable. Pierre s’ébroua de surprise, essaya malencontreusement de se relever avant de se rappeler le collier autour de son cou. Aïe pour lui ! Ces yeux cherchaient à s’adapter à la lumière. Claire se déplaça dans son champ de vision restreint.

- Bonjour Pierre

- Claire, tu….

- Attends, tu dois avoir faim. Mange d’abord. Je t’ai apporté ce que j’ai trouvé dans la cuisine. On parlera ensuite !

Elle le détacha. Il se releva avec difficulté, s’assit sur le banc du fond et commença à manger. Silencieusement. Elle resta debout et le regarda manger. Pierre n’osait pas relever les yeux. Elle aurait presque dit qu’il rougissait même. Claire avait l’esprit complètement vidé, incapable d’imaginer la suite. La lassitude mais aussi de la tristesse d’avoir tout fait foirer. Elle détaillait machinalement chaque bleu et meurtrissure sur la peau. Elle vérifia sans raison qu’il portait sa cage et se surprit en être satisfaite.

Pierre finit au bout d’un long moment et posa son assiette sur le côté. Il restait hébété les yeux dans le vague tourné vers la paille sur le sol. Claire savait qu’il devait parler là, maintenant, tout de suite, mais n’arrivait pas à se décider à commencer. Bigre que cette journée était longue et bouleversante.

Elle se rappela la gêne de Pierre la première fois qu’il s’était déshabillé devant elle. Là aussi il avait fixé le sol à ne plus finir. Pourquoi se rappelait-elle cela à ce moment ? C’était… incongru… Qu’avait-elle fait pour le décoincer ? Ah oui, elle l’avait caressé un moment, tendrement et amoureusement, avant de le faire basculer et d’emboucher son sexe… Elle vit dans un éclair son Pierre faire la même chose sur cet affreux Joseph et en grimaça de dégoût. Il n’avait pas le droit de…

- Claire, je…

Pierre venait de parler. Il avait dit son prénom. Elle s’y raccrocha comme à une bouée après un naufrage.

- …Oui…

- Je… Je ne… Je ne voulais pas…

Les mots lui arrivaient difficilement.

- Je… ne voulais pas… ça…  

- Qu’est-ce que tu ne voulais pas ?

- Tout… cela… J’ai…

Son visage était cramoisi maintenant.

- Pierre regarde-moi, s’il te plait !

Il leva lentement avec effort les yeux. Ils étaient embués de larmes. Claire s’en sentait terriblement coupable. Elle alla le prendre dans ses bras, le câliner, le caresser, le rassurer. Il se lova dans ses bras et se mit à complètement pleurer. Le cœur de Claire était au bord de l’abime. Elle n’avait jamais voulu tant de noirceur et s’en voulait beaucoup. Il était plus que temps d’arrêter cette folie ! Elle le fit doucement se lever pour qu’il se fonde complètement à elle, corps contre corps, la tête pleurant sur son épaule. Elle n’avait que son amour à lui offrir face à la noirceur.

- Claire, c’était… horrible… quand il m’a forcé l’a…

Elle le laissait parler dans ses sanglots. Ils devaient évacuer tout cela pour reprendre leur vie d’avant et oublier cet endroit.

- J’ai… j’ai eu très mal… Claire.

Elle ne cessait pas de le caresser, maintenant que tout ce mal avait déferlé. Elle n’avait plus que son amour à lui offrir. Elle s’en sentait si coupable… Elle en pleurait presque elle-aussi.

- Oui Pierre, je sais. Je n’aurais jamais dû nous amener ici. C’est ma faute ! Partons, partons dès cette nuit… Je l’expliquerai à Elke… plus tard.

Mais Pierre ne semblait pas l’avoir entendu.

- Et quand j’ai senti… sa bite gonflée… se répandre au fond de ma bouche…cela…

Claire grimaça de nouveau. Pourquoi parlait-il de cela maintenant ? ça elle n’était pas sûre de pouvoir le dépasser, lui pardonner. On pouvait être sodomisé de force. Elle l’imaginait très bien. Mais être contraint de sucer un autre homme était inconcevable ! Et jusqu’au bout en plus ! Pourquoi ne l’a-t-il pas mordu ? Pourquoi-a-t-il seulement ouvert sa bouche à l’intrus ?

- cela… cela m’a rappelé… ce grand garçon du club dans les toilettes qui…

Claire le repoussa de surprise et lui prit la tête entre ses mains pour le fixer durement !

- Attends, quel garçon du club ? Tu ne m’en as jamais parlé !

- Si ce garçon du club de judo que je suçais le mercredi dans les toilettes. J’avais 13ans…

Claire n’aima tout de suite pas cela. Vraiment pas ! Son Pierre ? Sucer un autre garçon ? Elle cria.

- Combien de fois Pierre ?

- Tout… un trimestre… il a déménagé ensuite…

- Toi ?

- Un cauchemar… Il me coinçait dans les toilettes après le cours... Je devais tout avaler ou sinon…

Claire ne savait pas si c’était le dégout ou la colère naissante qui l’emportait. Son Pierre suçait d’autres hommes et elle n’en avait jamais rien su ! Il le lui avait même caché ! L’étau de ses mains sur sa tête  s’accentua.

- Claire… je n’avais pas le choix… 

- Mais si on a toujours le choix dans la vie ! Tu aurais pu en parler à tes parents ou à tes moniteurs. A n’importe qui en fait !

- Non… il me menaçait de me faire mal si je ne…

Claire était maintenant très en colère.

- Ah la bonne heure. Et Joseph lui aussi te menaçait ?

- Oui, il a pris une photo de moi enchainé à quatre pattes avec mon téléphone portable et il menacé de l’envoyer à mes contacts si je ne me laissais pas faire.

- Mais qu’est-ce que tu me racontes ?

- Je voulais résister, mais il avait le doigt sur la touche envoi si je ne me laissais pas faire. Il t’a même envoyé un SMS sur ton téléphone en guise de dernier avertissement, si je résistais encore..

- Menteur !

Claire vu rouge devant le culot mensonger de son Pierre. Et sans réfléchir, elle lui envoya un coup de genou brutal dans l’entrejambe, visant sciemment les couilles sous la cage. Au contact, il s’effondra par terre dans un long cri, avant de mettre en reflexe de protection ses mains sur son entrejambe. Cela n’empêcha nullement Claire de continuer à la frapper sur tout le corps de la pointe de son escarpin et de le sermonner violemment.

- Je ne te savais pas menteur à ce point. Joseph a pris ton téléphone… A la bonne heure, ce n’est pas possible, il était dans mon sac quand on est sorti avec Elke ! Menteur ! Je n’ai jamais reçu de SMS sur mon téléphone ! C’est minable comme mensonge ! Ce que je crois c’est que t’es une tapette refoulée qui adore se faire prendre et sucer des bites ! Tout le reste n’est que mensonge, mensonge et mensonge ! Tu vas le payer cher. Et en plus depuis douze que nous sommes ensemble tu n’as jamais eu le courage de me l’avouer. Tu parles le peu d’intérêt que tu prends quand nous faisons l’amour. Ce n’est pas un problème physique, c’est que tu préfères te faire prendre le cul par un bourrin d’homme. Et ce mensonge-là tu vas aussi me le payer ! Et sur le champ ! Dire que je me suis marié à un menteur ! Que vais-je dire aux enfants ? Votre papa est parti se faire sauter chez un autre Monsieur ? Non cela je ne le veux pas que tu leur infliges ! Je veux pour eux un père digne. Normal. Pas un obsédé de la queue ! Alors heureusement, que la nature fait bien les choses. Elle m’offre une voix de sortie. Tu seras donc mon soumis quoi qu’il arrive ! Que tu le veuilles ou pas ! Et s’il faut régulièrement te livrer à un bande de Maîtres pour te saillir à la chaîne pour répondre à tes pulsions, pas de problème ! Je trouverai cela, tant que tu m’obéis au doigt et l’œil pour le reste !

Pierre essaya de se révolter et de se relever. Mais un nouveau coup bien senti sur les couilles, le ramena à sa situation initiale. 

- Par terre sale PD refoulé !

Il était maintenant en colère lui aussi. Il se rebella dans le verbe :

- Pauvre conne, tu n’as rien compris. Moi aimer se faire prendre par des hommes ? Du pur délire de folle. J’y ai été forcé ! Tu ne peux pas comprendre cela dans ta pauvre cervelle. Et toi ? Tu faisais quoi pendant ce temps-là ? Madame se faisait sauter par le premier venu ! Tu crois que je n’ai pas reconnu très cris au téléphone. Et là manifestement personne ne t’y forçait. Conne et infidèle ! Tu…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase car la main de Claire venait de lui prendre les couilles et les broyait méticuleusement. Ses mots furent étouffés dans ses cris. Elle se pencha sur son oreille pour lui chuchoter.

- Bon maintenant que je peux parler au calme. Oui je me suis fait sauter par un autre aujourd’hui. Lucas qu’il s’appelle et lui il est très bien monté pas comme toi. Et tu sais je l’ai sucé avant qu’il me la mette au cul et j’ai adore me faire prendre comme cela par un vrai homme. Elke m’a aussi draguée aujourd’hui et elle a fini par m’embrasser et là aussi j’ai adoré cela. Sans doute plus que la bite de Lucas. Alors il va falloir que tu t’habitues car cela ne fait que commencer. Tu te sens pousser tes cornes de cocu ? Ton machisme est offensé ? Qu’importe tu auras le temps de le voir plus près, car à partir de maintenant je te veux complètement soumis à ma botte. Obéissant totalement. Plus aucune liberté. Je vais décider quand tu te lèves, quand tu chies, quand tu as le droit de parler. Tout !

Claire avait ponctué chacune de ses phrases d’une forte pression sur les couilles. Quand elle le lâcha, il pleurnichait sous la douleur persistante. Elle le quitta un instant le temps de se saisir dans l’écurie d’un fouet de dressage. Le premier coup lui arriva en sifflant sur le haut des épaules, suivi d’une dizaine d’autres aussi vicieux. Le chihuahua hurlait de terreur et de douleur. Elle attacha enfin l’attache d’une longe à son collier avant de fortement tirer sur cette laisse improvisée.

- Allez ouste le chihuahua dehors. Il est temps que tu comprennes une fois pour toute ta place. Je t’emmène à l’endroit où les Maîtresses punissent les soumis menteurs et mal-dressés comme toi ! Et crois-moi tu as beaucoup, beaucoup, de choses à te faire pardonner !

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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