Mercredi 19 septembre 3 19 /09 /Sep 19:12

CHAPITRE 22 - Overgivelse af en underdanig mand

 

Ils étaient arrivés. Le « fessoir » se dressait face à eux, inquiétant, découpant sa silhouette trapue dans le ciel nocturne, en contre-bas barrage de l’étang. Visuellement une construction ancienne, tout en pierre jusqu’au toit de lauzes. Avec une entrée massive de pierres taillées cintrée sur le haut.

La porte de l’enfer ! pensa le chihuahua

- Stop ! Tu m’attends là !

Claire disparut dans la construction. Rapidement une lueur vacillante apparut dans l’embrasure de l’entrée de plus en plus soutenue au fur et à mesure que des bougeoirs étaient allumés à l’intérieur.

L’enfer et son feu dans les yeux de Pierre qui tremblait. Il était sans contrainte. Pourquoi il ne s’échappait-il pas ? Il avait été profondément meurtri dans l’âme que Claire refuse de la croire et réagisse en femme bafouée. Mais qu’importe le piège – car il savait qu’ils avaient été piégés - n’avait-elle pas raison finalement ? N’avait-il pas été le complice silencieux de son tourment ? De cette bite qui lui avait forcé l’anus puis la bouche ? Bien sûr tout cela l’avait ramené brutalement des années en arrière, dans les toilettes du gymnase,  face au pénis turgescent et odorant, que ce grand garçon lui enfonçait de force dans la bouche, le tenant fermement par la nuque.  Claire avait raison. Il aurait pu se révolter, le mordre, le dénoncer. Il avait haï ces mercredi, avait essayé de ne plus venir au club mais ses parents avaient été inflexibles. Le garçon l’attendait avec jubilation à chaque fois. Quand le cours finissait, il le bloquait physiquement dans le vestiaire le temps que les autres vident les lieux et soient récupéré par leurs parents. Lui s’il était amené par sa mère, rentrait seul à la maison. Alors cela laissait du temps à l‘autre. Il l’amenait dans les toilettes handicapées alors que le cours suivant avait déjà commencé. Il lui enlevait slip et kimono pour le mettre tout nu, se moquait de son petit zizi d’enfant avant de le faire mettre à genoux pour jouir de sa bouche jusqu’au dénouement. Le goût infâme de son sperme jaillissait inévitablement au fond de sa gorge. La première fois, il avait essayé de recracher, mais il s’était pris une gifle. Alors il avalait avec dégout le breuvage amer sous les ricanements de l’autre qui n’acceptait de le laisser qu’une fois ce devoir fait. Il rentrait alors chez lui en pleurant si humilié, si fragile… Et pourtant rien n’était simple… Le soir venu, sous la couette, tout changeait. Il se masturbait se repassant le film de l’agression. Oui peut-être que Claire avait raison en le traitant de « PD refoulé » ! Ou non, car c’est finalement l’humiliation qui l’avait excité le plus, se devait-il de reconnaître pour la première fois de sa vie d’adulte. 

Il y avait, aussi, autre chose dans ce qu’il vivait actuellement. Oh combien de fois, il avait rêvé de cette scène, où une Maîtresse en colère s’en prenait à son soumis. Et c’était cela qu’il venait de vivre. Cependant la réalité était beaucoup plus difficile à supporter ou à assumer que le fantasme. Et la suite promettait d’être terrible. Elle lui avait fait déjà  mal tout à l’heure, mais déjà en s’en rappelant il sentait son pénis bandouiller dans la cage. C’est une nouvelle étape qu’ils venaient de franchir ensemble, presque à leur insu. Jamais leurs jeux ne les avaient amenés à un tel écart de statut entre eux. Et il découvrait qu’il aimait être traité ainsi par sa femme. Il était si fier de Claire, sa Claire, qui venait d’aller au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer ! Il se sentait complétement rempli ce soir de son amour absolu pour Elle. Et puis il avait conscience d’une autre chose honteuse au fond de lui-même. Elle lui épargnait tout choix. C’était si reposant de se laisser guider sans avoir de questions existentielles à se poser. Elle décidait, il se laissait faire par faiblesse et lâcheté. La vie devenait beaucoup plus simple. Et en plus il préférait cela à sa grande honte !

Pierre leva les yeux vers la bouche de l’enfer qui brillait maintenant d’une lueur qu’il trouvait fascinante. Il savait que cela allait être un moment terrible, mais il était prêt. Il était rasséréné. Il était calme. C’était devenu une évidence : il ferait maintenant avec docilité ce qu’elle voudrait de lui. Elle était complètement devenue sa Maîtresse!

Claire ressortit une chandelle à la main. Son visage concentré était magnifique sous les reflets de la flamme. Pierre l’admira plus amoureux que jamais. Elle posa la bougie sur une souche d’arbre.

- Debout, Pierre et vient ici !

Bien qu’elle l’eu appelé de son prénom, il n’y avait aucun doute : c’était bien la Maîtresse qui parlait. Il obéit. A son étonnement elle lui détacha son collier, puis retirant la clé de son cou, elle lui enleva sa cage libérant une demi-érection. 

- Je te veux Pierre encore un homme libre quand tu rentreras dedans. Et tu en ressortiras bien plus tard, crois-moi, en toutou parfaitement dressé et obéissant. Plus d’atermoiements, il est temps de passer à l’étape suivante. D’ailleurs tu n’as plus le choix, car JE l’ai décidé pour nous deux. Branles-toi, maintenant !

Il leva les yeux sans comprendre. Que lui avait-elle demandé ? N’était pas là pour se faire punir durement ? Claire lui jeta un regard noir plein de reproches avant de lui ré-intimer l’ordre d’un coup de menton.

- Branles-toi j’ai dit ! Immédiatement !

La voix était pressante. Il porta sa main sur son sexe et commença quelques mouvements sans conviction.

- Plus vite, on ne va pas y passer la nuit !

Il accéléra la cadence et se concentra sur les sensations. Il sentit bientôt la boule se former au creux de son ventre,  prémices d’une jouissance à venir. Il était intrigué par cette opportunité offerte : il aurait cru que Claire aller le frustrer au contraire encore plus, vu le mécontentement qu’elle avait exprimé tout à l’heure. Mais il n’en restait pas moins homme et profitait de l’aubaine. Claire qui le regardait patiemment et attentivement faire, répondit à sa question.

- Tu ne demandes pourquoi tu as le droit de jouir après tout ce que tu as fait ? Pas pour te récompenser tu t’en doutes. C’est pour la suite ! Je vais te fouetter intensément, te torturer au-delà de toute pitié, au-delà de ta volonté ou de ce que tu te crois capable de supporter. Nous allons te faire franchir d’un coup un tas de limites et je veux quand dans le futur tu sois terrorisé à la pensée de subir une nouvelle fois une telle punition. Je veux de la peur, des larmes, des cris, des demandes de pitié dont je me foutrais. Je veux une reddition totale de ton âme. Je veux te mettre à ma botte, que ta vie ne dépende plus que de bon vouloir. Je te veux complétement et définitivement à moi ! Et pour cela je ne veux qu’à aucun moment tu tires du plaisir de ce qui va t’arriver, alors s’il faut te vider avant…

Pierre avait brusquement arrêté de se masturber. Une peur primale se lisait dans ses yeux ! Il ne reconnaissait plus sa Claire. Elle rit malicieusement.

- Que les hommes sont douillets. On leur parle des petits tourments à venir, et les voilà qu’ils se décomposent à l’avance ! Garde tes craintes pour tout à l’heure quand tu seras attaché sur le cheval de bois. Et encore une fois, il va falloir que je fasse tout moi-même !

Elle vint se coller dans son dos, une main sur le sexe, l’autre lui pinçant durement entre les ongles de ses doigts, le téton droit. Il essaya de résister au procédé : en vain. L’adrénaline de le douleur dans le téton ravivait son excitation. Son gland devint luisant près à exploser et bientôt il commença à haleter : il était mûr. Claire, qui connaissait très bien son homme, le laissa monter jusqu’à la dernière seconde avant d’arrêter subitement toute action.  Ce qui se traduisit par une éjaculation lente et sans force : elle venait de lui voler son orgasme à son grand désarroi. Il avait une mine déconfite à croquer.

- Ah, ah. Tu ne pensais pas finir ainsi. Et si. Il n’y a pas que toi qui vas mater internet. Moi aussi ! Cela s’appelle un orgasme ruiné ! Tu as intérêt à t’habituer car j’aime beaucoup ta tête là. Et j’ai aussi lu pas mal de chose sur comment traire un mâle par la prostate sans plaisir. J’ai très envie d’essayer. Alors crois-moi tu vas vite connaître des tas de façons de te vider sans plaisir !

Elle prit un instant pour contempler sa face inénarrable, avant de reprendre plus grave.

- Trêve d’amusement. Il est temps de te dresser. Allez ouste chihuahua : à l’intérieur au galop !

Elle accompagna son ordre d’une claque bruyante sur ses fesses, qui ne faisait que confirmer au chihuahua qu’il ferait mieux d’obéir. Il rentra en se pressant. A l’intérieur, on aurait dit une église orthodoxe ; des flammes partout dont les lueurs chatoyantes mettaient en valeur le banc de bois au milieu de la pièce. Des pièces de bois patinées qui avaient dû accueillir la peur et la souffrance de nombreux hommes avant lui. Une sorte de cheval que le soumis en faute devait monter, le ventre collé, les jambes fléchies et écartées n’offrant aucune protection à l’entrejambe, les bras immobilisés le long des montants et la tête pendante dans le vide en repentance : l’autel sacrificatoire dédié au culte de la Maîtresse femme. Et c’est ce cheval de bois que le chihuahua reçut bientôt l’ordre de chevaucher ! Il fût prestement attaché étroitement dessus, par les jambes, par la taille, par les bras, ne pouvant bientôt plus remuer quoi que ce soit, offert aux volontés de La Maîtresse. Il avait peur maintenant. Sur les murs de chaque côté, des râteliers d’instruments de punition massive, cinglant et efficaces, laissaient toute liberté de choix à la Dame. Pourtant ils ne furent pas utilisés pour le premier contact, mais plutôt la main nue de Claire qui claqua en rythme les globes des fesses pour montrer sa désapprobation, cette main de sa Maîtresse que l’on adore et que l’on redoute à la fois… Cette main-là, frappa  mécaniquement à gauche et à droite, longtemps…

Claire ne s’arrêta que lorsque sa main lui fit mal. Elle avait besoin de cela, pour qu’elle ait mal après-coup elle aussi. Pas pour l’effet que cela faisait sur son chihuahua qui avait réussi à contenir à peu près ses cris. Qu4importe, pensa-t-elle, cela viendra vite. Malgré tout l’amour qu’elle lui portait, c’était une raclée mémorable qu’elle voulait lui donner, pour qu’il s’en souvienne, pour qu’il la craigne, pour qu’il se rende à elle corps et âmes.

Elle prit son temps pour choisir son instrument du destin dans les râteliers. Son choix s’arrêta sur un fouet tout noir fait d’un unique brin tressé, pas trop lourd, très souple aussi. Le choix était un peu osé car elle ne s’était pas montré à son avantage, lorsque que Elke lui avait transmis le fouet tout à l’heure pour Joseph. Mais il s’agit d’un très long fouet. Celui-là était beaucoup plus court. Cela lui semblait l’instrument parfait pour ce qu’elle avait à faire. Elle le posa un instant à cheval sur les reins du chihuahua. Sa peau tressaillit au contact. Elle contourna son soumis pour venir lui saisir la tête entre ses deux mains, les yeux dans les yeux, pour le forcer à la regarder.

- Ecoute-moi mon amour. Écoute-moi bien ! Ce que je vais te faire ne m’est pas facile. Je ne me suis jamais marié pour battre mon mari. Et pourtant c’est ce que je vais te faire. Consciencieusement, jusqu’à tu n’en puisses plus, jusqu’à je n’en puisse plus. C’est une véritable raclée que je vais te donner, par que cela est nécessaire pour nous…

Il  essaya de parler mais elle étouffa ses mots en collant ses lèvres aux siennes pour un long baiser qu’il partagea avec elle.

- Je t’aime, mon amour, mais c’est parce que je t’aime que je vais être cruelle avec toi. Tu en as besoin.

Elle fit une pause, inspira une bouffée d’air puis reprit.

- Voilà donc ce qui va se passer. Je vais te battre durement, longuement, jusqu’à tu cries pitié. Et alors je vais te battre encore. Qu’importent tes cris, qu’importent tes demandes de grâces. Je te battrai jusqu’à ce que tu sois devenu  mon bon toutou soumis, qui obéira sans se poser des questions, définitivement. Et sache que cela ne fait pas plaisir, mais qu’il n’est pas possible de faire autrement.

Et ce qui avait été dit, fût longuement fait. Consciencieusement, sur toutes les parties du corps attaché exposées.  Parfois des coups isolés, parfois des grappes de coups donnés en série au bout desquelles elle laissait quelques temps au soumis pour haleter bruyamment en reprenant son souffle. Certaines cinglées s’égaraient sous l’entrejambe visant à dessein les parties intimes. Ceux-là arrachaient des hurlements plus désespérés qu’ailleurs. L’orgueil qu’avait voulu mettre le chihuahua à résister et à se taire ne dura pas longtemps à ce rythme. Le corps essayait de se débattre ce qu’empêchaient les liens. La tête se relevait saisit de stupeur à l’arrivée d’un coup plus vicieux que les autres, avant de retomber lourdement sur les attaques suivantes. Elle l’entendit supplier plusieurs fois qu’elle arrêta, ne serait-ce que pour un instant. Elle n’y répondait que par des cinglées redoublées frappant de toute part le corps. Aucune pitié : elle voulait sa reddition totale. Alors elle frappait, elle cinglait sans cesse. Les sanglots finirent par arriver, authentiques et désordonnés. Elle aimait sentir ces pleurs, les pleurs de la délivrance. Enfin ! 

Elle continua quelque temps à le frapper encore mais plus modérément au rythme des sanglots qui grossissaient. Puis enfin satisfaite, elle lâcha le fouet. Elle était en sueur. Le corps de son chihuahua depuis le cou jusqu’aux cuisses était zébré sous toute la surface exposée. La peau avait éclatée à certains endroits, laissant même perler quelque sang parfois, à d‘autres endroits elle avait pris une couleur violette. Le chihuahua continuait à pleurer toutes les larmes de son corps silencieusement…

Il était tant de porter l’estocade ! Claire s’agenouilla derrière son soumis. D’une main, elle lui saisit le paquet qu’elle ramena de force en arrière avant, de son autre main,  lui enfoncer durement un ongle dans un des testicules. Sanglots redoublés. 

- Ecoute-moi bien maintenant, soumis.

Les pleurs se calmèrent un peu…

- Vas-tu complétement m’obéir enfin ? 

Le chihuahua baragouina dans un sanglot un oui inaudible. Elle enfonça plus profondément son ongle. Il couina.

- Plus fort je n’entends rien ! Acceptes-tu de devenir un bon toutou obéissant ? Acceptes-tu que je te punisse chaque jour pour tes fautes ou pour mon seul bon plaisir ? Acceptes-tu que je gouverne entièrement ta vie, que je t’indique comment t’habiller, comment te comporter en toute occasion ? Acceptes-tu que mon désir et bien être passe avant tout que tu n’es plus que les plaisirs que je déciderai de te laisser, les jouissances et vidanges que je t’autoriserai ? Acceptes-tu de devenir ma pute soumise, qui, si tel est mon bon plaisir, je livrerai à l’abattage sur un parking de routier ?

Là il réussit à prononcer un ou..ui plus net mais pas encore assez pour sa Maîtresse.

- Plus fort ! Tout cela manque de conviction ! Acceptes-tu de ne plus avoir aucun droit, juste des devoirs, d’effectuer toutes les tâches ménagères que je t’ordonnerai ? Acceptes-tu de n’avoir plus aucun loisir ? Que toute ta vie se résume à la volonté et à l’autorisation de ta Maîtresse ? Quand tu peux sortir, quitter une pièce, t’habiller, aller aux toilettes, te vider, acheter dans un magasin, écouter ta musique, aller sur internet ? Que toute ta vie soit dédiée au confort de la famille ?

Le chihuahua cria nettement cette fois.

- Oui je le veux et je l’accepte Maîtresse Claire !

- Si je te demande d’aller te promener tout nu dans le rue, tu le feras ?

- Oui je le ferais, Maîtresse !

- Si je te demande de porter un soutien-gorge devant ton patron, tu l’accepteras sans rechigner ?

- Oui je l’accepterais, Maîtresse !

- Si je te prive d’orgasme pendant des mois, tu attendras sagement ta libération sans te plaindre ?

- Oui j’attendrai, Maîtresse !

- Comprends-tu que c’est un choix sans retour, que je n’aurai de cesse de te dresser jusqu’à ce que tu sois me convienne, que cela sera douloureux, que cela sera pénible, que tu regretteras à un moment ou un autre ton ancienne vie mais que cela sera définitif, que je tu punirai durement à la moindre plainte ou mauvaise humeur, que je te veux entièrement à moi et que pour moi, que je te veux à mes pieds , tout le temps et à toute heure, que parfois je t’empêcherai de dormir et d’autres fois je t’enverrai au lit tôt pour me débarrasser de ta présence, que je te tromperai avec des hommes et des femmes et que tu m’attendra en désespoir mon retour à la maison, que je te prêterai à d’autres Maîtresses ou Maîtres pour repousser sans-cesse tes limites et tabous ?

Pierre avait cessé de pleurer et c’est d’une voix calme et posée qu’il répondit.

- Oui je comprends… et je… l’accepte… Claire. Tout ce que tu veux…

Claire satisfaite lui lâcha les couilles et vint devant-lui.

- Tu as oublié le Maîtresse, mais on verra pour ton impudence une autre fois. Quelque chose me dit que j’aurai suffisamment l’occasion de te punir pour ton mauvais comportement. Mais sache que tout cela n’est pas paroles en l’air et que je te ferais payer chaque écart, chaque mécontentement. Mais je te connais, alors je vais être obligé de prendre une assurance qui te coûte pour te rappeler ton engagement pris ce jour et éviter que ta tête de linotte ait changé d’avis demain !

- Qu… elle, quelle assurance, Maîtresse ? Vous me faites peur !

- Une garantie suffisante pour que tu te rappelles les jours à venir, quels engagements tu as pris et à qui tu appartiens désormais !

Elle le laissa un instant, le temps de récupérer des ciseaux de jardinier sur une étagère sur le mur.

- Ne bouge surtout pas. Je pourrais te blesser… 

Il ne comprenait pas où elle voulait en venir, jusqu’au moment où Claire prit dans ses doigts une mèche de ses cheveux – ces cheveux bouclés qui faisaient toute sa fierté depuis son adolescence et lui donnaient, d’après lui, tout son charme – et la présenta devant la tenaille des ciseaux. Et là il comprit l’intention !

- Non, non, s’il te plait Claire pas mes cheveux ! Tout mais pas ça !

- Et si, mon petit chihuahua !  Quand j’ai dit que j’allais vraiment te dresser, j’étais sérieuse. Pour faire naître un nouveau Pierre, il faut commencer par effacer l’ancien !

- Mais… mais comment on va expliquer cela aux enfants ?

- Tu vas simplement dire la vérité, que maman te préfère ainsi et que tu as été content de lui faire plaisir. D’ailleurs tu as intérêt à t’y habituer vite, car ce n’est qu’un début. Je te veux pendant ton dressage complètement sans poil nulle part, comme un nouveau-né ! Et peut-être une fois que ton obéissance trouvera grâce à mes yeux je t‘autoriserai à en récupérer quelques-uns de ci de là… Mais rien n’est sûr…

- Mais tu…

De sa main libre, elle lui balança la gifle bien sentie d’une Maîtresse contrariée.

- Tu vas te taire à la fin. Je décide, tu obéis silencieusement. Rien d’autre à jacter !

Claire referma alors les ciseaux sur la mèche qui eut du mal à se détacher. Les ciseaux de jardinages étaient loin d’être l’instrument idéal, mais à force de tirer et cisailler, elle réussit à enlever la première touche de cheveux.  Elle la brandit en trophée devant les yeux de son chihuahua, qui humilié baissa la tête.

Faire tomber une à une toutes les boucles lui prit un certain temps vu l’inefficacité des ciseaux. Mais peu à peu la tête de Pierre se clairsemait. Il buvait son humiliation en silence en pleurnichant de nouveau discrètement. A la fin il ne restait plus que des racines désordonnées d’une chevelure dévastée. Elle posa les ciseaux avant de lui donner un tendre bisou sur le crane. Il sentit nettement ses lèvres sur sa peau nue et n’en fut que plus humilié…

Claire qui se tenait devant lui, regardait le résultat avec satisfaction

- Voilà, il ne restera plus qu’à faire la finition au rasoir

Claire sentit toute son excitation en bas qui était montée contrariée par une vessie engorgée. Sur une impulsion, elle fit descendre la culotte sous sa jupe avant de l’enlever et choir par terre. Elle releva la pan de son vêtement pour chevaucher la tête de son soumis. Elle se laissa alors aller… Fouetté, maté, tondu, Pierre se trouva bientôt marqué de l’odeur âpre de sa Maîtresse ! Elle s’essuya de sa culotte.

Cela la calma un peu. Avec la baisse de l’adrénaline, elle sentit toute la fatigue de la longue journée, lui tomber dessus comme un voile. Il était temps d’aller dormir… Elle commença à passer de bougeoir en bougeoir pour éteindre les flammes. La lumière baissait progressivement dans le « fessoir ». Le chihuahua s’étonna…

- Claire, tu… vous ne me libèrez pas ?

- Non je te laisse comme cela pour le reste de la nuit. Là aussi le changement arrive ! Je te trouve trop douillet comme soumis, et il est temps de t’endurcir un peu. Je veux repousser rapidement tes limites. Cette nuit en contrainte devrait te laisser tout le temps pour penser  au sens de l’engagement que tu viens de prendre et ce que tu dois changer pour plaire à ta Maîtresse. Je te souhaite donc une bonne nuit de réflexion.

Claire souffla la dernière flamme et sortit.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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