Dimanche 10 juin 2012 7 10 /06 /Juin /2012 10:25

CHAPITRE 20 - Straf !

Joseph sanglé sur le lit suait de tout son corps. Il pleurnichait et suppliait sa Maîtresse qui n’y portait aucune attention. Elke sortit de la boite deux étranges pièces de métal. Elle les posa sur le lit à côté du corps nu du bjørneunge.

- Voyez-vous Mesdames, le problème avec les soumis expérimentés, c’est qu’ils deviennent endurants. Et que les punir efficacement demande de plus en plus de cruauté. Le mien en est à ce stade là et je vous conseille de ne pas reproduire ce que je vais vous montrer avec vos propres soumis. Du moins pas avant quelques années. Il faut beaucoup de courage pour leur imposer autant de douleur, mais comme votre soumis apprend à endurer, vous apprenez à le faire souffrir. L’évolution des deux est parallèle et cela aboutit à la fin à ça. Vous aurez été prévenues…

Et sur ce, Elke prit possession d’une main ferme du paquet de son soumis. Elle s’amusa un moment à écraser ses couilles une à une avec la poigne de sa main. Joseph meugla. Elle relâchait la pression puis serrait de nouveau, jouant des cris de son homme. 

- Cries comme tu veux, c’est le seul droit que tu as ! Mais là ce n’est que le début… Si tu cries trop maintenant tu n’auras plus la force de hurler quand je commencerais vraiment et je serais… disons… déçue … donc fâchée… ce qui pourrait m’amener à être vraiment très méchante. Alors tais-toi un peu que je puisse travailler en calme !

- Pitié Maîtresse !

Elle ne répondit pas et prit à la place la première pièce de métal qui s'enfila autour du pénis flasque. Elle dut tirer sur la peau pour faire passer les testicules. Joseph grimaça. Puis la deuxième pièce fût descendue autour de la hampe. Les deux réunies formaient une sorte de coque de métal avec un trou en dessus pour laisser passer les œufs et un autre devant pour le pénis, qui aurait même pu être phallus. Mais là il en était loin.  Elle referma le tout en vissant la partie supérieure dans la partie inférieure.

Claire intervint. 

- Cela sert à quoi ?

- Attends tu vas voir. Mais pour l’instant je dois régler les pointes…

Les pointes traversaient la gangue de métal et venaient s’enfoncer dans la peau. Une vingtaine au total. Elke les fit descendre une à une à l’aide d’une clé. Joseph serrait les dents avec peine. 

- Il faut que toutes les pointes soient bien enfoncées dans la peau pour qu’il y ait suffisamment de contact ou alors on n’obtient pas l’effet désiré. C'est même dangereux pour le soumis dans le cas contraire.

Elle finit en attachant un câble électrique avec une grosse vis à l'artefact.

- Voilà la première moitié faite. Continuons…

Elle s’adressa à Joseph.

- Je sais, bjørneunge, que tu as l’habitude que je raccorde le bout de ton pauvre zizi. Mais là notre ami allemand s’est dépassé. Regarde ce qu’il a fabriqué, spécialement pour toi !

Elle prit ce qui ressemblait à une étrange poire avec une barreau transversal au bout. Tout en métal poli. Elle lui mit devant les yeux…

- Regarde comme c’est un bel objet ! Il y a un bouton à pousser et…

Quand elle appuya dessys, la poire se déploya d’un coup en quatre quartiers menaçants. Joseph avait les yeux effarés ! 

- Tu vois… allez à ton tour !

- Pitiééé Maitresse !!!

- Mais tu m’énerves à la fin… Ce n’est qu’un autre mauvais moment à passer.

Elke s’éloigna un moment pour aller manœuvrer un interrupteur sur le mur. Le lit commença à s’élever en silence.

- Ingénieux, intervient Sophie

- Vous découvrez, les filles, une des plus belles inventions de Joseph. Il lui a fallu trois mois de mise au point avant que cela marche. C’est des pistons à huile qu’il m’a dit… il y aurait un réservoir quelque part et une pompe haute pression…je le crois sur parole, car moi la technique j’y comprends rien. En tout cas, c’est parfait pour vous donner accès à la face cachée de la lune de votre soumis.

Le lit était monté haut, presque contre le plafond. La danoise se glissa dessous.

- Alors où qu’il est ce petit trou ? Le voilà caché dans le pli ! Mais tu veux bien te détendre… c’est tout serré. Tant pis, tu l’auras voulu !

Elke attrapa une latte du lit pour se maintenir et de son autre main elle força fortement jusqu'à faire rentrer la grosse poire dans son rectum. Les portes cédèrent dans un beuglement de soumis.

- Et pan dans la lune. Jules Verne aurait été fier de toi ! Bon j’appuie ou j’appuie pas ?

- Pitié Maîtresse !

- Allez je suis sympa avec toi. Je compte jusqu’à dix et j’appuie. Un…  deux… trois… quatre… cinq… six…

A sept elle enfonça le bouton. Le pétale se déployèrent brutalement à l’intérieur ce qui se traduisit par un long hurlement de porc en train de faire égorger chez le soumis.

- Quelle mauviette tu fais ! Que vont penser de toi nos amies présentes ? Un peu de tenue Joseph quand même.

Elke fixa un second câble à la partie de l'engin restée émergente au dehors avant de faire redescendre le lit toujours aussi silencieusement. Elle extirpa enfin de la boîte un étrange cylindre avec une manivelle au bout. 

- Désolé les filles, là c’est pas vraiment hi-tech. En fait presque aussi vieux que le monde ! Mais cela fait de belles réactions chez le soumis. Vous allez voir par vous-même.

Elle fixa alors le bout des deux câbles aux cosses de la machine et s’installa confortablement sur une chaise à proximité à côté de son soumis.

- Je me demande ce que cela fera avec le plug dans le cul. C’est une première pour nous. Attendez je vous explique, cette boîte géénère de l’électricité quand j’actionne la manivelle. Elle arrive par la cage autour de son sexe et ressort aujourd’hui donc par la poire à l'intérieur de son cul. Je me demande ce que cela va donner. Nous n’avons jamais essayé. Allons-y…

- Pitié Maîtresse.

Elle l’ignora et commença à donner un tour de manivelle. Le corps se tendit dans ses sangles comme si elle venait lui donner un électrochoc. Oh oui, c’était un peu cela au final : un électrochoc. Elle continua à enchainer les tours de manivelles. Joseph hurlait. Son corps se tordait dans tous les sens. La danoise souriait.

Claire regardait la scène avec horreur. Elle détourna son regard. Ce n’est pas possible comment on pouvait être si cruelle avec un être humain ! C’était de la torture. En en plus elle en souriait sadiquement. Cette femme doit être un monstre ! Comment peut-elle lui imposer cela ? Qu’est-ce qu’on fout là ? Il faut que l’on se barre et vite…

- Claire ? Cela va ? 

Claire n’entendit pas la voix tout de suite.

- Cela va ? Tu es toute pâle ?

Elle leva les yeux. Toutes les femmes la regardaient, inquiètes. Elke avait abandonné le générateur et ses yeux cherchaient les siens. Elle les trouva.

- Désolé ma chérie. Je ne savais pas que cela te ferait un tel effet. J’arrête un moment. Viens à côté de moi…

Claire se rapprocha. La danoise s’était levée et lui tenait maintenant le visage entre ses deux mains.

- Reviens avec nous, Claire. Je ne pensais pas que… Attends je…

Et elle lui prit les lèvres pour un long baiser entre femmes. Claire s’y raccrochait comme une source de pureté dans tout ce mal. Le baiser fut long et profond, une tendresse infinie, et un réconfort. Elke à la fin se détacha.

- Bon tu as repris des couleurs. Cela va mieux. Allez va prendre un peu l’air dehors, cela te fera du bien…

Claire obéit et quitta la cave. Derrière elle entendait Joseph beugler à nouveau…

L’air fait du dehors lui fit un grand bien. Une douce nuit et apaisante. Tout était calme, très silencieux. Seuls des grillons chantaient au loin. Non elle entendait encore les cris étouffés du torturé. Elle s’éloignea de quelques pas sous les arbres. Voilà plus aucun hurlement, elle en oubliait un peu les vilaineries d’en bas. Cela lui faisait tellement de bien. Elle vit à un moment deux ombres passées à distance, sans doute Nikka et Thomas qui avaient fini de tout ranger. Elle nota qu’ils ne déplaçaient pas à quatre pattes. Elle en parlerait à leur Maîtresse. Elke l’avait embrassé de nouveau ! Elle en était heureuse. Que ses lèvres étaient douces… que sa langue était tendre… Elle avait dû rêver ce baiser mais non le gout d’Elke restait dans sa bouche. 

Toute à la mélancolie du baiser, elle décida de faire le tour de la bâtisse pour prolonger ce moment de sérénité. La nuit donnait un nouvel éclairage au Domaine.  L’eau de la piscine était devenue un miroir presque parfait si les pompes ne rejetaient pas l’eau traitée en une série de vaguelettes. Oh comme Pierre l’avait fait rire à y faire le toutou le matin ! Pauvre Pierre dans son cachot. A-t-il eu au moins à manger ? Il faudrait bien que tout ou tard, elle aille le retrouver. Mais elle n’en avait pas envie, pas tout de suite. Comment avait-il pu se laisser aller comme cela à sucer la bite d’un autre homme ? Il aurait des envies homosexuelles et elle n’en aurait rien su pendant toutes ces années ? Pourquoi pas puisqu’elle avait découvert après quelques années de mariage qu’il avait une âme de soumis. Elle aurait accepté qu’il la trompe avec une autre femme. Mais avec un homme, non ! C’était la pire de trahison. Oh bien sûr elle l’avait trompé elle aussi mais au moins elle n’avait pas viré sa cuti. C'était mon grave. Alors tous ses problèmes au lit est qu’il préférait les hommes au final ? Que dirait-elle aux enfants ? Papa a quitté maman pour aller vivre avec un autre Monsieur ? Avec qui il fait l'amour tous les soirs. Ah vision dégoutante. Non il n’en était pas question. La famille devait rester unie à tout prix. Il n’y avait qu’une seule solution, le soumettre et vite. 

Claire évita sciemment de passer devant l’écurie (et le cachot) et revint vers la cave peut-être au bout d’un quart d’heure. Ce n’était pas les mêmes cris qu’elle entendait. Ils étaient plus aigus, plus courts, moins rauques. Elle respira à fond avant de revenir dans la cage aux lionnes. Joseph était toujours immobilisé sur la banquette, mais on lui avait enlevé au moins la gangue de métal autour de son sexe, remplacée par un bondage qui faisait ressortir impudiquement sa paire de couilles. Pour la poire d’angoisse dans son cul, Claire ne savait pas. Sa position avait été revue, les cuisses plus écartés, les pieds dépassant maintenant du lit. Justement Noémie et Elke s’occupaient à lui frapper la plante avec une fine baguette d’osier, alternativement, chacune sur son côté. C’est cela qui faisait maintenant crier le bjørneunge. Claire eut une moue de compassion pour son sort, mais resta regarder.

Les deux femmes s’arrêtèrent enfin sur un signe de la Maîtresse du Domaine, sans que Claire sache si cela était dû à son retour ou non.

- Allez courage, mon bjørneunge, c’est presque fini. Mais je trouve que tu es encore trop pimpant et pas assez travaillé au corps. Je ne voudrais pas que ta journée de demain soit trop facile. C’est une punition après tout !

La danoise se plaça et visa su bout de sa baguette le paquet de couilles offertes. Elle ne frappait par très fort mais de façon très rythmée. Une volée de petits coups très précis et vicieux, traduits dans une longue plainte de soumis entrecoupée de supplications. Elle insista pendant cinq minutes jusqu’à ce qu’elle juge que le machins avaient pris une teinte suffisamment bleue. Elle posa enfin la baguette et ouvrit les sangles une à une, pour libérer Joseph.

- Allez file me chercher ta ceinture de chasteté, que je remette tout cela à l’abri de tes mauvaises pensées de soumis pas sage ! Tu prendras le plug troué et le Punisher.

- Oui.. oui Maîtresse.

Joseph sortit en titubant de la cave, comme il put. Noémie commenta :

- Sévère punition que tu as faite là. Joseph est vraiment très endurant. Impressionnant.

- Oui, mais cela m’oblige à aller à chaque fois de plus en plus loin avec lui.

Sophie se tourna vers Claire.

- Et toi Claire que vas-tu faire pour ton chihuahua ? Le punir aussi ?

- Le punir oui car je n’aime pas du tout qu’il baise avec des hommes. Mais comment je ne sais pas trop encore ? En tout cas, au moins avec lui, il est tellement douillet que je n’aurais pas besoin d’en ariver à ces extrémités.

Les femmes rirent de bon cœur.

- Au fait, question pratique, l’une d’entre vous sait s’il a mangé ?

- Je ne crois pas. Après les avoirs surpris, je l’ai rattaché le collier à l’anneau du sol et personne n’est revenu le voir après, si tu n’y as pas allé toi. Nous étions toutes très … occupées avec bjørneunge. Tu devrais passer par la cuisine avant d’aller le retrouver…

Joseph revenait avec la ceinture et les accessoires demandés. Elke lui ordonna de lui présenter son cul, pour déverrouiller la poire qu’il expulsa dans un ploc. Elle fut immédiatement remplacée par le plug de grande taille avec un trou de un cm environ qui le traversait de part en part et était fermé par un bouchon à clé vers l’extérieur. Elle dut forcer un peu pour le faire rentrer. Elle prit ensuite le plastron de devant et montra comment était fait l’intérieur du tube :

- C’est cela le Punisher. Des dizaines d’aiguilles à l’intérieur. Il bande, elles piquent. Une sorte de bracelet de Dents de Kali intégré à la ceinture de chasteté. Une merveille de mon allemand favori !

Après lui avoir enfilé le sexe dans le tube, la danoise finit de verrouiller la ceinture autour de la taille de Joseph.

- Voilà tout est bien fermé pour disons un mois, bjørneunge. Nous sommes le 6, je l’enlèverai donc le tout dans un mois. Incompressible. Releasing time après mon levé, au café et après le repas du soir. Eu tu ranges tout ici avant d'aller te coucher. Heureusement pour toi, Nikka et Thomas se sont occupés du haut, puisque tu étais demandé... ailleurs

Claire s'étonna.

- Mais il fait comment pour ses…

- Ses besoins ? Tu as encore pas mal de choses à apprendre ma Claire. Lavement trois fois par jour à heure fixe ! Je déverrouille l’extrémité du plug. Il fait son affaire et revient une heure plus tard pour que je reverrouille le plug. S'il en a besoin entretemps, tant pis pour lui.  C'est une punition après tout. Et notre ami allemand qui a pensé à tout a intégré dans la surface de contact du gode avec les chairs, des canaux qui lui permet de se lubrifier le trou depuis l’extérieur. Il va trouver le mois très long, crois-moi sur parole. Bon il est tard les filles, on se coucher ? Demain devrait être une longue journée… du moins si tout va normalement.

Quand elle avait prononcé le dernier mot, Elke avait lancé un regard noir vers Claire qui comprit parfaitement le sens du message.

Elles étaient prêtes à partir. Juste avant de remonter la danoise glissa un mot à l’oreille de Sophie que Claire arriva à capter.

- Il faut que je te vois…

Sophie se figea nettement.

- Tout… tout de suite ? Comme hier... Bon o….k. Mais laisse-moi passer dans le bungalow que j’enchaîne Thomas pour … 

Les femmes avancèrent et empêchèrent Claire d’entendre la fin. Que pouvaient-elles avoir à se dire ?

Et sur ce, elles sortit à son tour de la cave. Elle savait qu’elle devait aller voir son chihuahua maintenant mais n’était pas encore décidé à l’affronter. La seule chose dont elle était sûre, était qu’elle se sentait trahie pas sa soudaine conversion et étonnante homosexuelle. Elle n’arrivait pas à s’enlever de la tête l’image de la bouche de son Pierre, son amour, en train d’activement sucer la bite d’un homme qu'il ne connaissait pas 48h avant. Les hommes sont des gros porcs ! Et Elke venait de lui rappeler son exigence de le voir fouetter jusqu’au sang. Elle savait au fond d’elle-même qu’elle le voulait soumis à elle à tout jamais. Pour la cohésion de la famille a minima vu ce qu'il avait fait… et pour ne l’avoir rien qu’à elle aussi. Mais comment y arriver, elle ne le savait pas. Elle avait l’impression de se retrouver face à une paroi de rocher qu’elle devait gravir et sur laquelle elle ne voyait aucune prise.

Pour gagner du temps, elle décida de passer par la cuisine, prendre la gamelle du chihuahua et quelques restes qu’elle trouva dans le frigo. Puis elle revint dans la cour et s’assit sans force sur le banc. Impossible d'aller plus loin. Une fenêtre à l’étage était allumée. Celle de la chambre de la Maîtresse des lieux sans doute. Une femme arriva bientôt sur le côté et traversa le long de la façade. Sophie ! La femme s’apprêta à ouvrir la poignée de la lourde porte principale, mais arrêta son geste. Elle enleva sa main, se retourna et découvrit Claire sur le banc. De loin son visage sembla s'emprouprer, mais Claire n’en était pas sûre dans l’obscurité. Sophie lui dit un « bonne nuit » avant de vivement disparaitre dans la bâtisse. Une minute plus tard la fenêtre de l’étage s’ouvrit sur Elke. Claire voyait la silhouette de Sophie en arrière-plan. La danoise lui jeta un regard énigmatique, avant de fermer les persiennes de la chambre. La lumière se fit alors plus tamisée dans la pièce.

Se pouvait-il qu’Elke et Sophie… Non… Mais si, pauvre conne, avec Elke tout était possible… Alors elle n’était pas la seule ? Pierre, Elke, Sophie, Lucas. C’en fût trop pour une Claire qui laissa aller ses larmes. Elle se sentait si seule, si malheureuse.

- Cela ne va pas Claire ?

Elle releva la tête et vu avec ses yeux embués Noémie qui s’assit à ses côtés.

- Je sais cela fait beaucoup pour un petit bout de femme, fût-elle Maîtresse en devenir. 

Noémie passa doucement le bras autour de son épaule et l’amena contre elle.

- Cela ne m’étonne pas d’Elke. Tout va si vite avec elle et elle a de si grands besoins. J’ai vu tout à l’heure qu’avec toi cela n’a pas traîné non plus. Je suppose qu’avant ta venue, tu n’avais jamais rien fait avec les femmes ?

- Non… Si mais une fois quand j’avais quinze ans… avec une copine en colonie… que je n’ai jamais revue.

- Alors cela ne compte pas… Eh oui nous ne sommes que des pions pour elle. Qu’elle déplace à son gré avant d’appeler l’une ou l’autre pour son bon plaisir. Ce soir c’est Sophie qui en fait les frais et crois pour en avoir discuté avec elle ce n’est pas un moment facile pour elle. D’autant que je crois que hier elle l’a déjà appelé en pleine nuit. Les femmes, c’est pas vraiment son truc ! Elke nous tient tous à sa botte d’une manière ou de l’autre. Certaines plus que d’autres, comme moi par exemple…

- Com…ment cela ?

- Car baiser les femmes ne lui suffit pas. Quand je te dis qu’elle veut les femmes à sa botte, c’est au sens littéral du terme.

- Alors les traces de fouets que j’ai vu ce matin à la piscine…

- M’ont été donné par quelqu’un que je ne peux pas citer je te rappelle. Sinon ce quelqu’un me mettra une cage sur l’abricot. Je ne dis donc rien de plus mais à titre personnel disons que je trouve ta remarque… disons… intéressante.

Noémie lui faisait un sourire triste.

- Comment fais-tu pour accepter cela ? Tu ne peux dire pas simplement, non, je ne veux pas ?

- C’est assez compliqué. Mon Maître m’a disons repéré un jour quand j’avais quinze ans… c’est lui ma première fois… bientôt c’est devenu plus fort... j’étais passé totalement sous sa coupe … il m’a livré à d’autres hommes et femmes… pour mon éducation… j’étais une campagnarde.  Mes parents n’avaient pas un sou de côté. Alors Il m’a aidé à faire des études, suffisamment longues pour que je gagne bien ma vie dans le marketing. Le dernier soir avant de partir rejoindre mon école, Il m’a marqué au fer après m’avoir fait signer un contrat d’esclavage à vie en guise de reconnaissance pour l’argent qu’Il investissait dans mes études… à Paris j’étais logé chez un de ses amis mâles qui continuait mon éducation et à qui je rendais des services très… intimes. Pour les vacances, j’étais renvoyé chez mon Maître. Puis j’ai réussi mes études et j’ai pu décrocher un bon job. J’étais aussi passé de mode et mon Maître m’a alors relâché la bride du cou non sans m’imposer le port quasi-permanent pendant deux ans de la fameuse cage à abricot jusqu'à j'ai pu m'émancipée. Aujourd’hui, je reviens le voir de temps en temps, et Il se rappelle avec moi des anciens temps douloureux.

- Et... c’est ce qui va m’arriver ?

- Si tu restes, oui d'une manière ou un autre. Elle se contente de domination plus soft avec Sophie… à ce que mon Maître m’a raconté, se pressa-t-elle rapidement de rajouter. Avec toi, je pense que cela devrait être pareil… Mais je ne suis pas sûre. Je ne sais pas en fait car Elke est si compliquée. Mais si j'étais à ta place, je barrerais avant qu'elle te mette définitivement le gratin dessus. Bon je te laisse, il faut que j’aille voir où est passée Nikka. Son comportement de hier soir m'a valu la fouetté donnée... par mon Maître.

Noémie s’était levée.

- Ah Claire, j’oubliais de te dire une chose…

- Oui ?

- Claire, c’est Elke qui m’a demandé de te raconter l’histoire de mes relations avec el…mon Maître. Et il parait que tu as bien joui cet après-midi quand tu t’es fait dépuceler le cul. Tu t'en sors bien, car le premier homme à qui El...Il m’a donné pour me dépuceler le cul m’a déchiré l’anus. Bonne nuit Claire. Et bonne chance quoi qu'il t'arrive.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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