Mardi 30 juillet 2 30 /07 /Juil 06:07

CHAPITRE 29 - Pisket på knæ

Le retour du chihuahua sur la terrasse fut triomphal. Pierre était définitivement  le type de mâle qui était beaucoup plus beau dépoilé qu’avec ses poils. Les Maîtresses, un brin excitées par l’apéritif déjà engagé, le mirent au milieu d’elles pour mieux le zieuter, lui demandant de soulever un bras par ci, une jambe par là pour au final mater le glabre du sillon entre ses fesses. Pas de doute, c’était un homme complètement nouveau qui apparaissait là, beaucoup plus sexy qu’avant et qui appelait l’abus des femmes. Claire en était terriblement enthousiasmée.

- Ouah, t’es trop beau ainsi. Tu resteras dorénavant sans poil, mon amour, vu comment cela m’excite le minou.

Elle appuya son propos d’une claque sur les fesses qui fit sursauter le chihuahua et lui inspira une idée immédiate, apte à prolonger l’excitation au fond de son entrejambe et qui devrait aussi beaucoup plaire aux copines. Elle se saisit de son oreille et le tira vers une chaise.

- Allez zou sur mes genoux le chihuahua !

- Non ! S’il te plait Cl…Maîtresse… pas devant elles !

- Et si, parce que je le veux et que cela m’amuse.

- Mais je n’ai rien fait de mal Maîtresse !

- Oui depuis que tu as pris le fouet hier, je reconnais que tu n’as rien fait de mal… heureusement… 

- Alors pourquoi ?

- Parce que comme je te l’ai dit cela m’amuse, que j’en ai terriblement envie et enfin surtout parce que je sais que cela va te gêner terriblement de subir une fessée de la main de ton épouse devant témoins. Cela choque ta petite dignité. Et ça je ne vais pas m’en priver !

Il voulut répondre mais déjà Claire s’était assise sur la chaise et d’une main ferme et très décidée le força à s’allonger sur ses genoux. L’assistance fit un cercle autour de la chaise fessoir pour apprécier le spectacle, les Maîtresses au premier rang, les soumis et soumises en arrière.

Pierre ne s’habituait pas à cette forme de discipline domestique que Claire avait introduite il y a quelques mois. Ce n’était pas la douleur physique qui l’insupportait, une fessée faisait de toute façon moins mal que le fouet ou la badine, mais plus l’humiliation de se retrouver fessé sur les genoux de sa femme comme un vulgaire gamin pris en faute. Et dire que gamin, il n’avait jamais pris de fessée de la part de ses parents ! Là il savait à l’avance qu’il allait perdre toute dignité et que dès que la main adorée commencerait à battre dru ses fesses, ces jambes et son bassin se contorsionneraient en une danse ridicule dont les Dames présentes ne manqueraient pas de se moquer. 

Il avait toujours du mal avec la partie humiliation de la D/S, même si jusqu’à présent Claire en était restée à la sphère familiale quasi exclusivement. C’est pourtant sur ce point qu’à bien y réfléchir, Maîtresse Claire avait porté son apprentissage de soumis domestique ces derniers temps. Il avait du mal à accepter cette forme particulière de déchéance. Il éprouvait de la fierté à se donner aux mains expertes de sa Maîtresse, de parader à ses côtés, de résister à son fouet. Il croyait qu’il restait digne dans ces activités et un Mâle, certes soumis, mais encore admirable et respectable. Et c’est cette image positive, que Claire, peut-être guidée par l’intrigante danoise, avait commencé d'attaquer par la racine. 

Pierre pouvait même dater exactement le début des opérations à une retentissante claque qu’il avait reçu il y a quelques mois à table en famille alors qu’il contredisait encore une fois Claire. Il en était resté sur l’instant coi mais oh combien il avait fantasmé d’être dans cette situation. Les enfants eux s’en étaient beaucoup amusés et avaient donné immédiatement raison à leur mère. « Papa, il faut toujours obéir à Maman ». Bousculé dans son amour propre et finalement ne trouvant cela pas si follement excitant qu’il l’avait imaginé, il pensait que Claire allait en rester là, à cet acte isolé. Mais le soir, Maîtresse Claire revint longuement sur l’incident en le sermonnant gentiment en s’excusant presque de lui avoir donné une claque. Elle lui annonça qu’il avait mérité une bonne fessée. C’était sans doute pour rire mais il l’encouragea pour voir. Il se retrouva cul nu couché sur ses genoux au-dessus du lit. Il bandait et elle le sentait. Elle commença à le fesser.  Il se voyait dans la glace de la chambre. Il était ridicule à battre les jambes en l’air pour rien. Loin de ce qu’il avait imaginé. La honte lui monta finalement aux joues. Son zizi se recroquevilla. Il ne s’aimait pas dans cette position. Rien d’érotique pour lui dans cette fessée infantilisante commentée à dessein par Claire. « Alors le petit garçon n’a pas été sage, et il prend une bonne fessée sur son cucul tout nu ! » Mortifiant jusqu’à la mise au coin finale face au mur, les mains sur la tête et le cul rougi, avant de finalement de devoir éteindre de sa bouche l’incendie qui était né entre les cuisses de sa femme.

Ce ne fut pas un acte isolé, loin de là. Maîtresse Claire semblait avoir trouvé une veule excitation à le fesser. A partir de cette première, il se retrouva souvent prendre une bonne fessée de gamin sur les genoux de sa Maîtresse de femme ou passer du temps au coin contre un mur dans la chambre mais aussi dans le salon pendant les soirées TV. Il n’aimait pas mais la laissait faire pour ne pas casser l’ambiance du moment. Heureusement, Claire lui épargnait que les enfants en soient de nouveaux témoins. 

D’autres changements s’opérèrent cependant, qu’il n’avait pas vu venir. Un matin il retrouva son tiroir à slips vidé dans la commode. Il s’en enquit auprès d’une Claire rayonnante, qui lui annonça que jusqu’à nouvel ordre slips et caleçons lui étaient enlevés et remplacés par des petites culottes en coton rose, achetés par lot de six. Elle avait lu, soit disant, l’idée sur un blog SM. Maîtresse Claire dut insister un temps pour qu’il accepte d’en passer une, menaçant de tout arrêter. Pierre n’aima pas ce changement en sa défaveur, et encore moins quand sa femme décida que chaque matin une fois prêt dans son costume cravate, il devait se détrousser devant-elle, se branler le machin jusqu’à éjaculation, avant de remonter immédiatement culotte et pantalon sur les dégâts, pour le laisser mariner dans son jus toute la journée. Une autre idée trouvée sur le web. La première fois il se nettoya dans les toilettes de son boulot, mais le soir venu, elle le découvrit et fit la tête. Alors le jour suivant et les jours d’après, il s’autocensura pour ne rien tenter et laisser son sexe sale, même s’il n’aimait pas de le sentir poisseux.

Au fil des semaines, il percevait que sa Claire devenait par petites touches de plus en plus exigeante à la maison. Fais ceci. Ne fais pas cela. Elle lui laissait une liste des tâches à faire pendant son absence. Et elle le punissait en le fessant en chambre quand les choses qu’il avait faites ne lui convenaient pas. La plupart des hommes en auraient été énervés, mais pas lui. Cela lui semblait rassurant et naturel de se laisser aller à l’obéissance à la maison. Pierre apprit même à aimer ses moments d’intimité dans la chambre où il prenait nu, la queue bandante au  moins au début, sa fessée. 

Un soir, Maîtresse Claire lui annonça, après l’avoir fessé, qu’elle désirait qu’il porte sa cage de chasteté en permanence. Bien sûr comme tout couple s’adonnant aux jeux SM, la cage de chasteté faisait partie de leurs jouets favoris. Il avait déjà l’expérience de la porter plusieurs jours de suite en public ou au travail. Avant de finir dans une mémorable partie de jambes en l’air à sa libération. Mais c’était consensuel entre eux. Là ce que Claire lui demandait ne l’était pas. Il n’avait tout simplement pas envie de se retrouver enfermé dans cet objet de cette manière-là. Il refusa tout net de s’y plier et leur soirée finit en bouderie.

Les jours suivants ne furent guère mieux. Claire lui tirait ostensiblement la gueule comme toute femme sait le faire. Pierre se sentait déboussolé maintenant que Claire ne lui indiquait plus la direction à suivre.  Il continuait à faire le maximum de tâches à la maison, sans obtenir aucune réaction de sa femme. Plus aucune fessée dans la chambre. Cela le prenait aux tripes. Et même ses branlettes en matant des sites SM sur le web, le soir venu, lui paraissait sans saveur. 

Un soir au couché il ne tint plus.

- Mais Claire qu’est-ce qu’il faut que je fasse ?

Claire le regarda d’un air courroucé.

- Tu n’as pas encore compris ?

- Si tu veux que je porte une cage, ok je la porterai. Mais cesse de me faire la tête !

- Cela serait trop simple, mon chéri. Ce n’est pas quand tu le veux, mais quand ta Maîtresse le veux. La D/S cela marche ainsi… et pas autrement. Je veux que tu m’obéisses sans rechigner. Et là tu en es loin…

- Laisse-moi au moins encore une chance !

Elle le regarda désabusée comme on regarde un adolescent à problème sans le croire, même si au fond de son cœur on le voudrait tant.

- Non cela ne servirait plus à rien. Tu as tout gâché. Allez dormons maintenant…

Pierre ne trouva pas son sommeil cette nuit-là. Il voulait tant prouver à Claire qu’elle se trompait sur leur compte. Au petit matin, il prit la décision de s’enfermer tout seul, le plus serré possible, avec les pointes qu’il n’avait jamais essayé. Il laissa la clé sur la table de chevet avec un mot « Pour toi mon amour, je suis désolé » et après avoir rangé la maison et préparé le petit déjeuner de toute la famille, il partit très tôt à son travail.

Tout le matin, aucune réaction de Claire. Il sentait comme un jeune amoureux ayant déclaré sa flamme et qui attendait le verdict de la fille désirée, fébrile et anxieux. Puis à midi, un SMS arriva : «Au pied le chihuahua à 13h devant la pharmacie de la ZAC de Plumas ». Elle l’avait appelé de son nom de soumis !

Plein d’espoir, Pierre arriva avec dix minutes d’avance devant le dit magasin. Claire arriva vingt minutes plus tard. Il voulut l’embrasser, la fêter, mais elle le repoussa. Il voulut parler mais elle lui intima l’ordre de rester silencieux. Ils rentrèrent dans la pharmacie pour en ressortir avec un intriguant semainier à pilule puis gagnèrent en silence l’hôtel Formule 1 de la zone, le parking à moitié plein de couples illégitimes. Elle lui fit prendre eux-aussi une chambre à l’automate de réception.

Sitôt dans la pièce, elle lui intima l’ordre se foutre à poil pendant qu’elle restait habillée. Il obéit avec empressement et se présentant tremblant la queue en cage. Elle lança la clé sur la moquette.

- Enlève ta cage !

Surpris, il s’empressa d’obéir et de libérer son sexe. Surtout ne pas la contrarier !

- Branle-toi !

Il la regarda dans l’incompréhension.

- J’ai dit branle-toi !

Il commença des mouvements de sa main, sans conviction. 

- Plus vite, petite merde ! On ne va pas y passer la journée !

Elle regarda s’échiner un moment sur son engin pour obtenir une éjaculation qu’il finit par avoir à bout de souffle et la main douloureuse. Le sperme avait coulé sur sa main et même sur la moquette.

- Lèche tes cochonneries !

Il lui avait toujours refusé cela, mais ne le pouvait pas aujourd’hui. Il n’avait pas envie d’échouer à ce qui ressemblait à un test de soumission. Avec une totale répugnance, il lécha sa main. Beurk ! Mais il réussit à se dépasser et à nettoyer ses doigts. Maîtresse Claire lui montra alors d’un doigt la tâche blanchâtre sur la moquette. Il approcha sa main pour récupérer ce qu’il avait laissé tomber.

- Non ! Avec ta langue comme un bon chien soumis !

Elle ne voulait quand même pas cela ? Maîtresse Claire le regardait sévèrement attendant la suite. En tremblant il s’agenouilla devant la tâche et lapa au bord du vomissement son œuvre. Une fois "fini", il se trouva con, ne sachant plus que faire et l’infâme goût du sperme en bouche.

- Bon c’est bien mon toutou. Je ne croyais pas que tu arriverais à dépasser ton inhibition. Quand tu obéis sans question, tu vois que c’est beaucoup mieux. Alors je vais te laisser la dernière chance que tu m’as demandée… Voilà donc mes conditions :

1. Plus de cage jusqu’à nouvelle ordre. C’est moi qui décide si tu dois être en cage ou non.

2. Dans l’attente, tu as l’obligation dès à présent de te masturber toutes les 2 heures où que tu sois. La récolte se fera dans la boite à pilule. Cela me sera plus facile de contrôler chaque soir ta production de la journée. Si je ne suis pas là, tu m’enverras un SMS à chaque fois avec le récit de ta branlette et sur quoi tu as fantasmé pour partir.

3. Et ne crois pas que tu t’en tireras à si bon compte !

Et sur ce, elle quitta la chambre et le laissa en plan. 

Il y a une grande différence entre éjaculer et devoir le faire sur ordre. Au fur et à mesure qu’avançait son après-midi, ses érections et ses éjaculations devenaient longues et douloureuses. A dix-neuf heures, juste avant de quitter le boulot, ce fut même un orgasme brûlant quasi sec. Pierre comprit aussi rapidement qu’éjaculer dans une case précise de la boite à pilules, demandait une concentration et une précision qui lui volait en quelque sorte la jouissance de son orgasme. Rentré à la maison, il crut de ne plus pouvoir arriver à donner encore, mais les Maîtresses sont pleines de ressources et cela finit par deux éjaculations douloureuses obtenues par la force d’une brosse à dent électrique directement sur la fragile peau du gland. Le traitement continua sur ce rythme le lendemain et le surlendemain. Vingt-trois éjaculations au total, recueillies dans trois seringues de médicament pour enfant et envoyées au congélateur pour plus tard et un sexe transformé en un gros hématome. Le quatrième jour, le chihuahua accueillit avec soulagement la volonté de sa Maîtresse de la voir de nouveau en cage. Il n’y opposa aucune résistance cette fois…

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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