Mercredi 20 février 3 20 /02 /Fév 21:04

CHAPITRE 28 - Nær fremtid en chihuahua

Claire avait mis le générateur du sauna au minimum depuis quelques temps déjà. Finie la chaleur torride. Juste le confort d’une pièce chaude, comme si elle s’était mise au coin du feu.  Elle se sentait si bien dans sa tanière qu’elle n’avait pas envie de la quitter. Pas encore. 

- Bon ma fille, comment vas-tu d’organiser ta vie avec ton mari soumis à la maison ?

La réponse était évidente pour Claire : elle devait le dresser elle-même sans attendre pendant que l’engagement qu’elle avait obtenu de haute lutte était encore chaud. Et ce dressage cela allait son œuvre : pas question de le déléguer à Elke ou une autre femme. 

Elle s’était longtemps demandée comment on dressait réellement un homme et sur ce qu’elle en attendait. Question très simple à énoncer mais aux conséquences vastes, une fois que l’on y réfléchissait. Claire avait pris le temps de fouiller sur internet et d’échanger avec d’autres femmes dominantes. C’est d’ailleurs comme cela qu’elle avait fini par rencontrer Elke. 

De ces lectures et discussions, Claire avait fini par en retirer deux certitudes. La première est que son Pierre n’était pas de cette sorte d’hommes qui avaient besoin d’être rabaissés sous les bottes d’une femme pour réaliser sa vie. Il était loin de ces soumis psychologiques et pathologiques qu’elle avait découvert sur les blogs. Pour lui, le BDSM et tout son folklore était plus voulu comme une fantaisie sexuelle épicée à réaliser au sein du couple avec sa femme adorée. Ce qui s’opposait directement à sa seconde certitude. Elle savait qu’elle désirait plus que tout le mettre totalement à sa botte, non pour d’obscures théories de femme devant être au-dessus de l’homme ou de mépris pour la gente masculine, ce à quoi elle ne croyait pas, mais parce qu’elle le voulait intimement et passionnément. Finalement. 

Claire venait de passer le cap de ses trente-cinq ans, celui où la femme se sent glisser en dehors de la jeunesse. Qu’avait-elle fait de sa vie jusqu’à présent ? Elle ressemblait à ces milliers de mères de famille boulot-maison-enfants avec un mari peu présent et attentif. Et ce n’était pas cette vie assagie qu’elle avait appelée pendant son adolescence. Elle aimait son travail, surtout pour les gens qu’elle y rencontrait, mais elle ne l’aurait pas qualifié de passionnant, pas comme ce que vivait Pierre dans son entreprise avec sa position hiérarchique. S’occuper des enfants était passionnant mais tout cela ne faisait pas une vie. Elle avait fini par ne pas s’aimer dans son rôle de maman avec un boulot. Alors Pierre était arrivé avec ses folles idées de jeux SM. Claire avait été, au début, très étonnée d’y prendre autant de plaisir à dominer. Elle s’est immédiatement aimée dans ce rôle central. Cela la changeait tellement de la routine quotidienne et cela la valorisait aux yeux de Pierre, ce qu’elle adorait. Adieu la Claire mère de famille dévouée et bonjour à Maîtresse Claire !

Alors petit à petit, elle a conçu l’idée folle d’en faire son mode de vie à Elle pour se réaliser dans sa vie. Elle aurait pu s’investir dans des associations mais elle n’avait pas la disponibilité pour cela ni l’envie d’ailleurs. Elle adorait sa maison et sa famille. Non dresser son Pierre serait le grand œuvre de sa vie !

Elle était résolue à suivre cette voie qu’elle s’était choisie. Et cela passait par la réussite d’une étape fondamentale : celle du dressage de Pierre ! Elle avait passé ces derniers mois à parcourir les sites spécialisés à cette fin. Avec souvent de la déception au bout. Soit le mec était un soumis dans l’âme, ce que n’était pas chihuahua. Soit dominante et soumis n’avaient aucune contrainte familiale, pas d’enfant, pas de famille, et le champ libre pour vivre pleinement la SM. Pas comme elle et Pierre. Et de toute façon c’était souvent un feu d’artifice qui s’éteignait souvent au bout de quelques mois. Le blog qui le relatait disparaissait d’un coup. Alors Claire en désespoir de cause, alla plutôt voir du côté du dressage des animaux, avec beaucoup plus de succès. Surtout pour les conseils de dressage de chien avec des règles simples à mettre en place : vous asseyez votre autorité, vous le faîte obéir, vous le gronder.

Cette nuit Claire venait de réussir la première étape : le débourrage de son chihuahua. L’équivalent pour son Pierre d’un jeune poulain monté subitement pour la première fois par son écuyer qui annihile chaque tentative de révolte jusqu’à la bête exténuée accepte une fois pour toute la prédominance de l’humain. Une méthode brutale, violente mais véritablement efficace. Un domptage en fait. Claire savait qu’elle devait en passer par là pour changer définitivement la nature de ses relations avec Pierre en détruisant l’ancien équilibre. Elle leurs évitait des mois ou des années de tergiversations, de négociations et de retours en arrière, ce qu’elle avait trop souvent lu. Et le rasage final de sa tête qu’elle lui avait imposé sur l’intuition du moment, était finalement aussi destiné à elle qu’à lui, comme un rappel qu’elle constaterait tous les jours, de l’objectif ambitieux qu’elle s’était fixée. Jamais elle n’était allée aussi loin avec Pierre. Elle avait adoré cette joie primale ressentie alors qu’elle battait au sang un homme, son homme. Claire se découvrait tous les jours plus sadique et elle aimait indéniablement se sentir ainsi. La seule chose finalement qu’elle regrettait à froid maintenant, c’était de l’avoir fait sur l’emprise de la colère. Elle aurait finalement préféré, pour ce moment clé, être plus calme, plus maîtresse d’elle-même à ce moment clé. Mais aurait-elle eu le courage d’aller si loin sans sa colère ?

- Pas sûr…

Claire avait parfaitement conscience que la reddition qu’elle avait obtenue de son Pierre l’avait été par la crainte et la frayeur vécues par son pauvre chou qui devait être totalement paniqué cette nuit !

Elle laissa de côté un sentiment naissant de remords, pour se concentrer sur la suite. Le week-end allait se terminer en apothéose avec le marquage au fer du chihuahua, mais demain que se diraient-ils ? Comment allaient-ils accorder leur nouvelle vie totalement D/S ? Claire voulait un mari complètement amoureusement attaché à sa personne, mais très respectueux et obéissant aveuglément à chacune de ses demandes sans discuter. Elle le souhaitait complètement orienté vers le confort et la satisfaction de sa Maîtresse et aussi femme. Et cela elle comptait l’obtenir d’une manière beaucoup plus feutrée. Elle n’allait quand même le battre au sang tous les jours !

En fait ce questionnement, Claire l’avait déjà eu avant de venir au Domaine et elle s’était organisé pour leur retour à la maison ne soit pas un désastre. En effet, dans ses études animalières, une technique de dressage avait particulièrement attiré son attention : celle du dressage du jeune chiot au chenil. Cela consistait à maintenir enfermé l’animal sous clé en raréfiant le contact avec son maître. Dans sa cage, le dresseur a tout pouvoir sur l’animal quand il peut sortir, quand il peut manger, quand il aura la joie de voir son maître. Le chiot apprend vite que son maître à tout pouvoir sur lui.

C’est cette technique que Claire avait décidé de reproduire sur son chihuahua. Du moins autant que leur vie familiale et la présence envahissante de leurs enfants leur permettrait. Pour l’instant, elle pourrait profiter du désir de ses parents d’amener tous leurs petits-enfants quelques jours pendant les vacances dans un centre de vacances équipé d’une grande piscine tropicale. Il tombait miraculeusement pile poil ce séjour ! Aucun cas de conscience même à avoir : les enfants se faisaient une joie depuis plusieurs semaines d’y aller avec leurs cousins et cousines. Ils y partiraient à la fin de la semaine prochaine une fois les cousins en vacances eux aussi. Et qui plus est sa mère lui avait naturellement proposé de garder les enfants entre leur week-end à deux et le séjour avec les cousins (« Vous n’allez pas quand même revenir deux fois à quelques jours d’intervalle ? Cela va trop fatiguer les enfants ! »). Au final cela leur faisait presque deux semaines seuls à la maison qui tombaient idéalement. Ils allaient en profiter, mais pas de la manière qu’avait espéré Pierre ! Claire lui avait traitreusement demandé de poser une semaine de congé pour la seconde semaine. Elle était restée mystérieuse sur la raison de cette demande, mais avait laissé habilement traîner des catalogues sur des voyages en Italie. Il en avait donc naturellement conclu qu’elle leur préparait un voyage surprise en amoureux. Oui de l’amour il allait en être question, mais de voyage pas du tout ! 

Non ce qu’elle prévoyait de faire était de profiter de ce temps seuls pour commencer strictement et intensément son dressage en lui restreignant drastiquement les moments d’intimité avec elle et en le maintenant enfermé le reste du temps, non dans le placard de la chambre – il devait gagner cet honneur – mais dans un endroit plus symbolique du statut qu’il devait endossé au fin fond de la maison, hors d’atteinte des enfants car Claire n’avait pas l’intention de se priver de son instrument de dressage, même une fois la famille réunie. Et ce lieu unique, elle le détenait grâce à Pierre : la chaufferie au sous-sol abritant la vieille chaudière fioul que son mari trouvait dangereuse et tenait fermée à clé pour les gamins. Elle était parfaite, suffisamment chaude pour y enfermer longtemps un mâle nu et à l’abri des regards. En fait Claire avait retenu non la chaufferie elle-même par la petite pièce contigüe qui servait de remise à Pierre, à laquelle on accédait par la chaufferie via une vieille porte de  bois ajourée ce qui réglait les problèmes de ventilation.

Aussi petite qu’était cette remise, elle était encore trop grande au goût de la conspiratrice. Elle avait imaginé alors d’installer dans son centre une cage de fer à barreau suffisamment longue pour que son soumis puisse y dormir mais trop basse pour lui permettre de se tenir debout. Tout cela était resté un rêve jusque à ce qu’elle en eut parlé à Elke lors de leurs discussions. La Danoise avait pris alors les choses en main avec son efficacité naturelle. Un artisan allemand fabriqua la cage désirée (Günter en fait comprit soudain Claire) et Elke lui promit un soumis d’une ville voisine pour l’installer dans leur maison, le tout sans bourse déliée pour Claire. 

La semaine dernière, alors qu’elle finissait de caler le week-end au Domaine, elle avait reçu les photos de la cage terminée. Une merveille d’acier poli aux barreaux épais et une multitude d’options qu’elle n’avait pas osé imaginer… Une serrure intelligente qui permet l’auto-enfermement mais pas la libération sans la clé de la Maîtresse. Et on lui fournissait une serrure du même principe pour la porte de la chaufferie. Un système de surveillance grand angle intégré permettant de jouir de la vision du mâle enfermé depuis un récepteur portable et même, loin de la maison, avec son téléphone. Idem pour l’interphone installé ou la lumière de la pièce. Mais le plus étonnant était que les barreaux se transformaient en rampe d’arrosage de l’intérieur de la cage sur une simple commande depuis son téléphone si une mesure de rétorsion devait être prise rapidement. Un travail magnifique qui devait être installé alors que Pierre serait au travail mardi prochain. La surprise allait être de taille pour lui à son retour à la maison !

En fait, sa part de préparation avait été d’organiser la vie de son chihuahua dans la cage. Acheter une gamelle gravée à son nom pour le nourrir. Dégoter un seau d’aisance dans une brocante. Imaginer de le laver dans une bassine dans la chaufferie. Programmer des sorties en laisse dans le jardin pour lui relaxer les muscles… Bref tous ces détails qui permettraient un long enfermement pour atteindre les objectifs qu’elle s’était fixée.

Le dernier soir avant leur départ au Domaine, Claire était descendu en cachette dans le future lieu de rétention de son chihuahua. Elle s’y était mise nue avant de se coucher à même le sol imaginant les barreaux autour de son corps. Elle y avait entendu au-dessus les bruits lointains et étouffés des pas sur le carrelage de la cuisine et du salon. Frustrant à souhait ! Elle savait que son Pierre détesterait vite sa cage, haïrait de se retrouver enfermé dans cet espace réduit où il ne pourrait même pas se lever, de devoir attendre que sa Maîtresse vienne le libérer, lui donner à manger, à boire ou l’autoriser à vider son seau d’aisance, voire même s’il en avait droit à un. Mais elle voulait cela, qu’il comprenne enfin qu’elle avait maintenant tout le pouvoir sur lui et que sa vie quotidienne dépendait de son bon vouloir. Adieu ces anciennes libertés personnelles. Dorénavant seule sa dévotion envers sa femme compterait. Elle voulait l’entendre la supplier de le libérer et lire dans ses yeux sa reconnaissance infinie quand elle l’autoriserait à sortir de sa cage.

Claire dans le sauna se remit à se caresser l’entrejambe, à ces pensées. 

Oui les prochains jours allaient être cruciaux dans leur future relation D/S réelle. Pierre travaillait la semaine prochaine – pas possible de faire autrement – mais il ne savait pas encore à quelle sauce elle avait prévue de le manger. Plus de voiture pour aller au travail – les clés de la seconde voiture étaient de toutes façons sur la table de chevet de leur chambre chez ses parents – elle l’emmènerait tous les matins et le récupérait tous les soirs avant de renvoyer immédiatement dans la cage dès leur retour à la maison, du moins dès qu’il en aurait découvert avec stupeur l’existence mardi soir. La seconde semaine sera plus éprouvante encore. Le pauvre chou passerait ses journées de congés enfermé dans sa cage pendant qu’elle irait travailler, isolé du monde, nu, dans le noir et désirant ardemment et impatiemment son retour à la maison !

- Si avec cela je n’obtiens pas sa soumission totale…

Claire ondulait du bassin sous le massage pressant de ses doigts. Elle aimait terriblement ces pensées et voulait en jouir.

- Vas-tu le fouetter comme O au cœur de la nuit ? Oui ! Le sortiras-tu de la cage pour lui prendre le cul au gode ? Oui trois fois oui ! L’autoriseras-tu à sortir de sa cage ? Pas avant qu’il soit devenu un parfait toutou obéissant, et si cela doit prendre plus que deux semaines, tant pis, il y passera toutes ses nuits même avec les enfants !

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Thomas finissait de raser à nu  le crane du chihuahua assis sur un tabouret, corrigeant les dégâts de la vieille, pendant que Joseph était parti préparé le banquet de midi.

- Qu’est-ce que je vais pouvoir dire aux enfants et à mes beaux-parents quand nous les retrouverons ?

- Tu n’as que leur dire la vérité… Non je rigole… Tu sais je suis revenu ainsi d’une de mes reprises de dressage au Domaine. Elke m’avait rendu mon téléphone alors j’ai pu prévenir Sophie de la catastrophe. Elle a comme à son habitude réagit au quart de tour et m’a répondu : tu n’as qu’à dire que tu t’es brulé les cheveux  en te trompant dans le shampoing. Cela m’a paru complètement farfelu sur le moment et bien, tu sais, cela a marché pile-poil. Même au boulot personne n’a trouvé à y redire ! Tu n’as qu’à faire pareil… Bien sûr tout le monde se moquera de ta bêtise, mais cela vaut mieux que dire la vraie vérité ! Alors tu t’es décidé pour le marquage au fer ?

- Nous en avons parlé hier avec Claire. Elle a été si « insistante » sur ce sujet.. .

- Tu comptes vraiment la laisser te faire cela ?

- Je suis époustouflé de découvrir ma femme en Maîtresse si déterminée. Je la découvre différente dans ses besoins. Et la femme qu'elle est en train de devenir me plait et me rend fier. Alors je crois que si je ne la laisse pas aller au bout de ses envies, elle va me quitter. Et cela je ne le veux pas. Et en plus j’ai donné ma promesse et je ne veux pas le décevoir… Claire est très différente de ta Sophie. Elle est très passionnée et déterminée… et prête au scandale si je ne soumets pas. Je l’aime de tout mon être et je ne veux surtout pas la décevoir. Pas maintenant. Mais je t’avoue que j’ai peur de ce qui va m’arriver. Peur d’avoir atrocement mal quand elle posera le fer. J’ai peur aussi qu’elle me quitte finalement pour un amant plus excitant ou une femme attirante. Peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’elle attend de moi. Je ne la reconnais plus mais je ne veux pas la perdre. Alors j’ai décidé la nuit dernière de ne plus chercher à comprendre et d’essayer d’obéir quoi qu’elle veuille faire de moi.  

- Je te comprends. Tu as vraiment de la chance. Ne la gâche pas !  Pour ce que j’ai vu et que je sais, Claire est bien différente de Sophie. Elle, elle adore le pouvoir qu’elle a, même si elle ne semble ne pas le savoir encore. Je la sens plus proche de la conception d’Elke sur la place des soumis, tout en restant dans le cadre de la famille. Quant à ton marquage, je te souhaite du courage. Mais je ne peux pas t’aider, Sophie, elle, a toujours refusé à Elke avec véhémence que je sois marqué !  

- Merci

- Entre soumis on doit se soutenir ! Tu parles de peur, de contraintes, pas de ce que tu ressens intimement... Ne me dis pas que tu n'aime pas ce que te font subir Claire et les autres ici ? Que tu y trouves aucun plaisir ?

Le chihuahua releva son regard troublé vers Thomas...

- C'est... c'est difficile... à accepter... d'être excité... autant... à être traité ainsi... fouetté... enculé... bafoué... 

- Et donc...

- C'est difficile à comprendre. Ces deux derniers jours dépassent tellement les sensations que j'ai vécues avant, qui paraissent maintenant bien mièvres. J'ai l'impression que mon esprit et mon corps ne font désormais plus qu'un. Que l'excitation sexuelle devient une excitation de tout l'être. Quelque chose de très bizarre et étonnant, mais qui me plait définitivement. J'adore perdre la maîtrise de ce qui m'arrive. Je vois s'épanouir un besoin de lui appartenir totalement dont j'ignorais la force. Je n'ai jamais eu autant de plaisir à partager avec elle.

La conversation fut interrompue par le retour de Joseph, manifestement satisfait du résultat des heures de labeur à deux : un chihuahua débarrassé de tous ses poils sauf les sourcils ! De quoi satisfaire sa Maîtresse…

- Bon voilà un chihuahua tout propre et lisse. Bon il est midi et demi. On n’est pas en retard mais presque… Il a une dernière chose que tu devrais subir pour que tu sois tout propre ! Mais là on n’a plus le temps ou sinon on sera véritablement en retard. On verra cela cet après-midi… Allez ouste allons retrouver les Maîtresses pour leur faire voir, chichuahua, comment tu es tout beau !

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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