Fiction

Vendredi 5 septembre 5 05 /09 /Sep 07:51

CHAPITRE 38 - Moralsk lektion

Les quatre Amazones durent travailler de concert pour arriver à rattacher étroitement un chihuahua très rétif le dos contre le poteau de marquage. Mais il n’y avait pas grand-chose pour arrêter quatre Maîtresses déterminées. Les braises furent réactivées et Claire y posa le fer à rougir de nouveau, sous les yeux effarés de SON soumis.

Le temps de chauffage était long et laissait l’espace pour anticiper le pire. Trop peut être au niveau des émotions. La bête entravée semblait cependant se résigner peu à peu à son double destin et pleurait maintenant doucement dans son bâillon, les yeux sans vie fixés sur le fer en train de rougir. 

Il était mur : Maîtresse Claire vint lui faire sa première leçon de morale de Maîtresse.

- Tu sais, Pierre, oh combien j’ai été sérieuse, ces derniers temps dans mon souhait de te voir complètement soumis à mes pieds. Après avoir complètement réfléchi, je ne veux pas d’une fantaisie sexuelle, mais d’un mode de vie complet et épanouissant pour nous deux, et définitif pour toi. Je ne veux pas d’une larve, mais d’un mari dont je peux être fier du comportement, d’un père attentif à ses enfants, mais qui sait où est sa place et s’y maintient en permanence. Je serai celle qui porte la culotte à la maison et toi celui qui obéit et se comporte comme je le souhaite. As-tu compris, cela, Pierre ?

Pierre baissa lentement la tête en acceptation.

- Mais cet eldorado va nous être difficile à atteindre. Il va falloir que je reste très déterminée et il va nous falloir lutter contre tes mauvais penchants. Tu as déjà peur de ton ombre, peur de ta réputation, peur de toi-même finalement. Nous allons travailler activement à dépasser tout cela pour que tu deviennes l’homme parfait que je souhaite et atteigne l’état où tu te sentiras confortable en tant que mon mari soumis à la maison. Je crains que cela ne soit pas la période la plus facile pour nous. Celle de ton dressage que je souhaite le plus rapide et le plus efficace possible. Je sais par avance que cela ne va pas t’être facile d’apprendre à obéir sans rechigner et sans parlementer. Je sais que je vais devoir t’enfermer la plupart du temps, te battre durement parfois, jusqu’à ce que tu acceptes d’avoir perdu ta liberté d’homme et ta place sociale. Cela va être un combat de tous les instants, rendu encore plus dur par le fait d’être en famille. Mais crois-moi je suis déterminée à le mener. 

Un soupçon de grimace traversa un instant le visage de Pierre. Claire le vit – le contraire l’aurait étonné – mais n’en continua pas moins sa morale.

- Tu te souviens que je t’ai parlé de mon grand-oncle Marius ? Il avait une maison dans les bois avec un chenil où il dressait ses chiens de chasses, des braques de Pont Audemer. Il était veuf et nous allions le voir certaines vacances avec mes grands-parents. Je me souviens de sa méthode avec les jeunes chiots. D’abord les apprivoiser pour qu’ils aient confiance envers leur Maître. Puis les mettre deux mois au chenil pour qu’ils apprennent où était leur place. Etre exigeant mais juste. Leur donner parfois du martinet quand ils ne se comportent pas bien. Et il concluait toujours « Il n’y a aucun chiot mâle qui ne peut pas devenir un chien de chasse convenable si leur Maître est constant dans leur dressage… »

Les Amazones écoutaient avec intérêt.

- Toi tu es au stade d’un jeune chiot. Déjà apprivoisé mais insuffisamment obéissant. Et tu ne sais pas encore rester à ta place. Nous devons donc te dresser comme Marius dressait ses chiens. Au chenil. A la carotte et au bâton. Ton chenil à la maison te plaira je suis sûre. Il sera monté mardi dans la pièce derrière la chaufferie. Je voulais t’en faire la surprise mais après tout, c’est aussi bien que tu le saches maintenant et commences à le craindre. Car, crois moi, tu y passeras beaucoup de temps, le temps qu’il faudra pour devenir un bon chihuahua obéissant et fidèle à sa Maîtresse !

Une cage de dressage aux solides barreaux devait être en effet montée mardi au sous-sol de leur maison. Claire n’avait jamais douté qu’il céderait totalement pendant ce séjour au Domaine. Et son objectif était qu’il y passe le plus de temps possible à attendre la volonté de sa Maîtresse, qu’il comprenne que sans elle rien n’était possible, qu’il se drogue des soins qu’elle daignerait le donner, bon ou mauvais. Et il faudrait ruser pour que les enfants ne viennent pas trop chambouler ces plans…

Claire jeta un coup d’œil au fer remis à chauffer. Les braises étaient insuffisantes. Elle remit un peu de bois, puis s’occupa de continuer à enfoncer son emprise dans l’esprit de son chihuahua.

- Il n’y aura aucun contrat écrit de domination/soumission entre nous. Nous avons déjà un acte qui nous lie irrémédiablement, celui du mariage, quand tu m’as dis oui à l’église. Et puis un contrat pour quoi faire ? Pour poser des limites, pour te permettre de t’échapper avec un safe-word ? Non pas besoin de tout cela… Je suis assez sage pour décider pour nous deux, ce qui est bien ou non pour mon mari soumis. Et puis c’est beaucoup plus simple à gérer au quotidien. La règle n’a pas besoin d’être écrite, elle est implicite dès que je l’établis. Je souhaiterais te faire percer la bite pour y poser un Prince Arthur apte à te verrouiller la quéquette dans la cage ? Pas besoin de négocier parce que les atteintes au corps humain sont interdites par le sous-alinéa II-B de l’article 23 point 1. Là j’ai l’envie, je t’amène chez  le perceur… éventuellement les fesses cramoisies si tu as renâclé…et c’est tout ! Pas de bureaucratie qui interfère dans mon envie du moment. As-tu compris que ce sera un régime de droit absolu, Pierre ?

Pierre acquiesça de la tête.

- Je te battrai, Pierre, autant de fois que je trouverai cela nécessaire. Tu connais déjà mon goût pour la fessée cul nu des mauvais garnements avant leur mise au coin. Tu t’es si souvent retrouvé sur mes genoux ces derniers mois. C’est que tu ne devais pas être très sage… Non ?

Ce que fit bien rire les Amazones et rougir un peu le chihuahua.

- Et encore vous ne savez pas qu’il est si mignon enchâssé dans sa petite grenouillère pour faire dodo ! Tiens raconte leur toi même…

Claire lui enleva son bâillon prenant son chihuahua au dépourvu. Tous les regards étaient fixés sur lui et c’était si humiliant… Claire l’encouragea.

- Allez raconte la bêtise que tu avais faîte à ces Dames !

- Je… je n’avais pas voulu mettre ma… cage, alors que Maîtresse Claire me l’avait ordonné. J’ai été puni à porter la même grenouillère que celle d’Arthur pour dormir… au dessus de la cage… Maîtresse m’y a enfermé dedans chaque soir pendant cinq semaines. C’était… humiliant.

Elke ne put s’empêcher d’intervenir.

- Ah tu m’intéresses. Elle est comment ta grenouillère de petit garçon ?

- Avec… avec des girafes et des lions, comme celle d’Arthur. Euh... Maîtresse Elke.

- C’est effectivement une tenue adaptée pour un petit garçon très désobéissant !

Eclat de rire de l’assemblée sauf Pierre qui aurait voulu se cacher.

- Mais tu vas dire que je suis très curieuse, mais si tu ne peux pas en sortir tout seul, tu fais comment… tu sais, pour les pipis de la nuit et du petit matin…

Bien sûr Claire avait tout raconté en live à Elke, mais ça Pierre ne le savait pas. Il rougit encore.

- Maîtresse Claire me met une… une… couche, sous la grenouillère, Maîtresse Elke.

- C’est évidemment très sage. Cela évite les accidents de petit garçon. Tu peux remercier ta Maîtresse de faire si attention. Et ton popo, tu le fais aussi dans tes couches ?

Là la question très embarrassante rendit le chihuahua cramoisi, à la grande joie de Claire, qui adorait le voir embêté. Sans doute plein d’images lui revenait dans son cerveau, mais il n’arrivait pas à répondre et restait silencieux. Claire le rappela à l’ordre.

- Chihuahua, je crois que Maîtresse Elke t’a posé une question… ne la fait attendre.

- Je… oui. J’ai du le faire quand Maîtresse Claire m’a laissé dans la grenouillère tout un week-end. C’est si humiliant, Maîtresse Elke.

Claire ajouta à la cantonade, « Et en plus qu’est cela pue, la merde de soumis ! Une vraie horreur ! », au grand bonheur de ses congénères. Une fois l’assemblée de nouveau calmée, Claire reprit sa leçon en attirant l’attention du chihuahua d’une paire de gifles bien marquée.

- A partir de maintenant tu te tais, sauf si je t’interroge, ou je te remets ton bâillon. Je disais donc que je te battrai chaque fois que je le jugerai nécessaire. Bien sûr les fessées à la main sur ton petit popotin nu, tant tu as l’air de les apprécier. Mais aussi des punitions de grands garçons, au fouet ou à la cravache. Nous venons de passer un cap ce week-end en ce Domaine. J’aime te faire du mal aux instruments cinglants et je ne vais pas m’en priver une fois retournés à la maison. Nous allons continuer à en monter l’intensité, sans faire trop d’étapes. Idéalement, je veux que tu craignes mon fouet ou ma main, comme autant de rappels à bien te comporter. Il faut que cela te soit tout sauf une partie de plaisir masochiste. Donc je te battrai très fort au-delà de ce que tu peux imaginer supporter. Et ne te fais aucune illusion. Je sais que tu as toujours été très fier de ta chevelure mais tu viens de la perdre au moins pour le moment de ton dressage. Te promener la boule à zéro dans la famille et à ton travail, sera ton premier acte de contrition sociale. Et en plus je t’aime bien ainsi tout lisse.

Elle lui prit la tête entre ses mains pour être sûre qu’il comprit la détermination de sa Maîtresse.

- Je vais aussi faire évoluer très rapidement la sexualité de notre couple à mon seul profit. C’est un peu la règle dans le couple D/S, mais chez nous cela sera une règle très stricte. Tu as besoin de garder ton énergie sexuelle pour mieux servir ta Maîtresse. Donc plus question de la gaspiller. Les Maîtresses, ici présentes, t’ont prédit une année de chasteté absolue. Cela sera le cas, sauf pour quelques traites que nous allons travailler pour rechercher ce qui te donnera le moins de plaisir résiduel. Pas question non plus de compenser sur internet. J’ai mis en partant un mot de passe sur les deux ordinateurs de la maison. Je sais que c’est filtré à ton boulot. Et tu me donneras ton nouveau smartphone que je remplacerais par le vieux Nokia qui traîne dans le tiroir du salon. Un téléphone qui ne fait qu’envoyer et recevoir des appels téléphoniques est bien suffisant dorénavant pour mon chihuahua. As-tu compris, Pierre ? Plus touche maintenant !

- Oui, Maîtresse Claire.

- Parallèlement nous allons aussi travailler ton habilité à me donner du plaisir avec ta langue, tes doigts et les grands jours d’un gros gode monté au dessus de ta cage. Car je découvre ce week-end que - finalement - j’adore les grosses queues qui me perforent durement. Déjà que ton petit vermisseau à la dureté instable ne m’intéressait déjà plus trop, là je crois que nous allons totalement nous en passer. C’est mieux pour nous deux. Par contre, tu peux remercier Dieu de t’avoir donné une quéquette, aussi minuscule soit-elle. Cela me donne le pouvoir de t’en priver et c’est déjà cela. Ah les garçons et leur zizi. Toute une histoire…

Ce qui amusa l’assemblée de femmes.

- Maintenant je me pose la question, si pendant ce temps, je prends un amant bien monté ou pas. J’avoue que je n’ai pas jusqu’à présent réfléchi à la chose. Du moins avant d’arriver ici… Putain que c’est bon une grosse queue dans la chatte ou le fion ! Cela donne à réfléchir. Et puis l’idée d’avoir un petit cocu à la maison, est excitante… Bah chaque jour suffit à sa peine, on verra bien plus tard. Pour l’instant l’objectif est de te dresser rapidement. Je crois aussi que je transformerai en tapette à sperme à terme. Tu étais si mignon avec le sperme sortant de ton cul dans le cachot… bien que je ne tolère pas que tu l’ais fait en cachette de ta Maîtresse…

Pierre voulut parler du viol enduré, se défendre, mais dès qu’il commença à ouvrir sa bouche, elle lui écrasa le paquet.

- J’ai dit silencieux le chihuahua !

Le chihuahua se tut donc en urgence. La détermination de Maîtresse Claire faisait si peur. Ils avaient ouvert avec sa femme la boite de Pandore et aimé ce qu’ils y avaient trouvé. Mais oh jamais, il n’aurait cru un instant que sa Claire allait autant y resté accrochée, jusqu’à le vouloir définitivement à sa botte. Il vivait en réel tout ce qu’il avait tant fantasmé : la Maîtresse implacable, le fouet cinglant jusqu’au sang, le cocufiage… Mais c’était différent de ce qu’il matait jusqu’à plus finir sur internet, et pas parce que c’était sa réalité dorénavant. Tout cela avait un but maintenant, et tout cela été devenu un moyen, un outil dans l’atteinte d’un objectif plus vaste. Celui de sa soumission réelle et définitive. Il découvrait sa Claire si déterminée et différente, comme si elle avait toujours attendu de devenir ainsi. Et plus que tout, il était bouleversé par une voix au fond de lui-même qui lui disait que oui, il aspirait à devenir le soumis de sa femme. Cela devenait peu à peu une évidence. Il voulait cela ! Il avait finalement de la chance que Claire l’aime autant, pour envisager un avenir avec lui et non un autre qui aurait été plus doué ou disposé. Il était si fier de sa femme, une femme en mutation qu’il adorait de plus en plus. Il voulait vieillir avec elle, jusqu’à leur mort. Il était prêt à devenir l’homme qu’elle voulait qu’il soit dorénavant, sans aucun regret pour son passé de mâle libre. Pour elle, pour lui, pour eux. C’était comme une nouvelle découverte amoureuse et il aimait leur évolution.

- Il n’y a qu’un truc qui m’embête : ton boulot. Idéalement, j’aimerais que tu y passe moins de temps pour être plus disponible pour ta Maîtresse de femme. Voire même que tu n’ais pas de boulot du tout et que tu attendes en petit mari soumis à la maison, le retour de ta Maîtresse. Cela aurait de la classe... Mais il faut être réaliste,  nous n’avons pas les moyens de se passer de ton salaire. Il y a la maison à payer et les enfants à élever. J’ai beau y réfléchir ; je vois ton boulot comme une échappatoire à ma domination totale. Et je le regrette profondément. Alors nous allons être pragmatiques. Je te ferai porter de jolies petites culottes de dentelle rose ou mauve sous ton costume, pour te rappeler à chaque fois que tu iras aux toilettes dans tes beaux bureaux, qui porte la culotte en réalité ! Je t’ai déjà dis que tu n’auras plus qu’une carte à encours limité. Et nous encadrerons strictement tes déplacements domicile-travail, pour que tu reviennes vite sous ma férule sans traîner ou gare à mon fouet. Je n’ai pas réfléchi encore comment, mais je le mettrai vite en place. Ou plutôt toi – il faut bien que tu me serves après tout – tu me trouveras une solution qui me satisfasse en limitant au strict nécessaire ta liberté de mouvement quand tu iras au travail.

Pierre réfléchissait déjà à la façon particulière de satisfaire cette demande de sa Maîtresse qu’il comprenait. Claire trouvait son homme si mignon quand il pensait, c’était un des points qui l’avait initialement fait craquer. Son Pierre était un homme passionné, même si une nouvelle passion chassait en permanence la précédente.  Elle avait eu ce matin une idée lumineuse pour diriger son énergie vers les besoins de sa Maîtresse, tout en incorporant des ingrédients de renonciation et de sacrifice, qu’elle espérait avoir un grand impact pour lui faire comprendre d’une autre manière que c’était maintenant elle qui étaient aux manettes.

- Ah oui, mon chihuahua adoré, tes loisirs persos… Tu comprends bien que symboliquement je dois les réorienter. C’est un peu le jeu dans le type de relation que nous allons mettre en place. Je n’ai pas à craindre que tu quittes souvent la maison. Tu es finalement très casanier, beaucoup plus que moi qui aime sortir et voir du monde. Là cela ne devrait pas trop te changer, sauf que cela sera encore plus accentué : moi libre de vaquer dans le monde et de rencontrer des amis, pourquoi pas même intiment… et toi cloitré à la maison en toutou bien sage et obéissant à sa Maîtresse. Bien sûr, tu vas avoir un tas de tâches domestiques, en fait à terme quasi tout, sauf nos comptes que je vais maintenant prendre à ma charge de Maîtresse. Cela devrait t’occuper un bout de temps mais je sais que ce n’est pas forcément là que tu vas t’épanouir… Et puis cela ne sera pas non plus avec le web, puisque tu as déjà compris que tu vas être mis aux mêmes régimes de restriction que les enfants, voire peut être même plus. Non je vais te laisser des occasions d’investir ton énergie créative mais pour ta Maîtresse et dans les limites que je te fixerai. Et ton premier travail de fond, va être de nous créer un spanking bench « maison » qui corresponde exactement à nos besoins de punitions données – tu dois pouvoir y être étroitement attaché au besoin – et de discipline anale au gode ceinture pour de longues séances impactantes. Oui car je veux te prendre de plus en plus au gode. Je trouve cela… symbolique de ton nouveau statut, surtout si c’est le seul plaisir que tu peux avoir, la quéquette bien enfermée. Cela a un côté de féminisation de mari soumis que j’aime bien… Alors tu vas réfléchir à ce banc de mes rêves, me proposer des plans, penser les améliorations que je demanderai. Et une fois le projet validé, tu le construiras de tes propres mains. En attendant, on se débrouillera… Je trouve qu’il y a un côté très édifiant pour mon mari soumis que de construire les instruments qui sont utilisés pour sa discipline. Bien sûr, tout cela aura un coût financier. Il faudra acheter les fournitures et que tu apprennes de nouvelles techniques comme le travail du cuir. Pour le coût, je vais donc te mettre à contribution mon amour en un sacrifice que tu vas m’offrir pour me montrer que tu es prêt au fond de toi-même à devenir le parfait mari que je souhaite. En bref tu vas vendre sur internet ton sous-marin et nous investirons l’argent récolté dans la construction du banc.

Là ce fut un choc violent pour Pierre. Vendre son U-boat au 1/50ème qu’il a mis quatre ans à construire patiemment pièce par pièce, après être allé aux archives militaires à Berlin récupérer les plans d’origine. Sa fierté ! Son visage se convulsa et il eut beaucoup de mal à ne pas répliquer à l’injonction de sa femme. Non, elle ne pouvait pas lui demander cela ! Non pas SON sous-marin qui trônait au dessus de la bibliothèque dans le bureau…Et pourtant il savait oh combien cette décision était sérieuse chez Claire… et définitive. C’était complètement injuste mais elle avait raison : c’était bien un sacrifice qu’elle lui ordonnait. Les émotions du chihuahua n’étaient plus contenues et il commença à pleurer le désespoir de la perte à venir, par de chaudes larmes de petit garçon qui tombaient le long de son visage…

Claire eut pitié de son soumis. C’était effectivement une vacherie de Maîtresse qu’elle lui ordonnait. Mais il fallait qu’ils en passent par là, comme un symbole de la mort de la vie d’avant. Elle le laissa pleurer la mort dans l’âme, s’abstient de toute nouvelle « leçon » et alla vérifier le fer et les braises. Il était chaud à point. C’était l’heure…

Elle revint vers son chihuahua pour le préparer. Claire arracha quelques longs brins de pailles à son masque africain laissé à terre, puis chercha une pierre qu’il lui convenait sur le sol. Elle noua d’abord les brins en liens étroits autour du gland rabougri de son chihuahua qui était sans réaction. Elle ficela la pierre du mieux qu’elle put avant de l’attacher au lien posé sur le gland. Le résultat fut que le pénis était tiré vers le bas et dégageait la zone du pubis juste au-dessus de sa racine.

Elle récupéra le fer et revint chuchoter à l’oreille de son chihuahua.

- Celui-là, on va le faire pour nous, rien que pour nous deux. Oublie les Maîtresses présentes. Ne vois que moi et offre moi ta souffrance de soumis. Je te rebâillone pas. Je veux t’entendre crier pour moi. Et surtout je veux que tu me demandes volontairement de te marquer de ma marque…

Pierre releva lentement la tête, regarda Claire et parla d’une voix pleine d’émotions.

- Oui, Claire, je suis à toi et je veux porter fièrement ta marque pour la vie ! 

Claire posa alors le fer avec précision sur la frêle peau du pubis. Elle voulait une marque parfaite. Elle savourait tellement cet instant magique. Tout était parfait… Les cris de pourceau égorgé de son chihuahua qui lui ravissaient l’oreille… Cette odeur de chair brûlée qu’elle mémorisait à jamais… Le temps était suspendu. Claire attendit d’être sûre que la marque fut définitive avant de lâcher finalement le fer, et pris d’une folle envie, aller goûter de ses lèvres et sa langue, à la bouche de son Pierre la douleur qu’il lui offrait et l’honneur qu’il lui donnait.

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 23:44

CHAPITRE 37 - Branding af en slave

Le chihuahua progressait difficilement et douloureusement à quatre pattes sur  les chemins des sous-bois aux pierres et épines qui lui écorchaient mains et genoux. Il n’arrivait pas à les éviter.  Le plus atroce était de devoir traîner le jeu de lourdes chaînes attaché à ses couilles, qui tendait à l’extrême la bague vers l’arrière en lui écrasant le dessus des choses et étirant à la limite les tendons qui maintenaient le sexe accroché au reste du corps... Une impression de broyage en permanence des attributs associée à une peur primale d’arrachement du sexe. Parfois un maillon restait accroché à une racine et c’était l’arrêt brutal à l’extrême limite du supportable. 

Pierre geignait et pleurait de douleur sous son masque mais les deux Maîtresses qui l’emmenaient, n’en montraient aucune pitié. Quand il s’arrêtait, elles le forçaient à redémarrer à coup de bottes dans les fesses et s’il attendait trop à reprendre sa marche, il était battu sur les petites boules pressées par la bague, lui arrachant des cris de pourceau martyrisé. Il ne sentait plus le contact avec sa belle : évanouie ! Juste la présence exigeante de ses deux gardiennes qui le conduisaient irrémédiablement. 

Il se sentait si isolé, si seul. La restriction de vision que lui imposaient les trous dans le masque de fer accentuait cet isolement. La lumière nocturne était bizarre cette nuit de pleine lunaison, se répandant dans la forêt qui en devenait menaçante. La douleur, au-delà de tout ce qu’il aurait cru pouvoir endurer jusqu’à présent,  le déshumanisait au fil de l’avancée. Il n’était plus que sensations physiques. Aucune pensée humaine n’arrivait à prendre forme dans son esprit. Il devenait complètement bête traquée, prise dans les filets d’Amazones impitoyables et maintenant complètement apeurée.  Le cœur battant et stressé, il voulait s’échapper… essayait de reculer, de ne plus avancer… mais ses gardiennes gagnaient à chaque coup et de tirage de laisses en coups vicieux,  il cédait et avançait  là où elles voulaient l’amener.

Et ce là, était une clairière au cœur des bois qui apparut finalement au bout du long chemin. Des pierres menaçantes dressées à hauteur d’homme formaient une enceinte – de sacrifice ? - éclairée lugubrement par des flambeaux vacillants. L’Enfer des chihuahuas sans aucun doute! Les Amazones le firent entrer dans le cercle entre deux pierres plus hautes, presque des piliers. Elles le firent passer à côté d’un feu aux grosses braises rougeoyantes où – oh horreur ! – chauffait déjà le fer ! La bête chihuahua eut un violent mouvement de recul vite réprimandé par ses gardiennes. Il fut encore tiré de quelques mètres, tiré au sens propre car ses membres tétanisés abandonnaient. Elles l’arrêtèrent finalement au cœur du cercle. Une amazone fouilla le tapis de feuilles mortes à la recherche des anneaux enfouis qui lui immobilisèrent bientôt les quatre membres, avant de tendre les chaînes du cinquième de l’entrejambe loin derrière. Et elles disparurent de sa vue.

Le cœur de la bête battait depuis longtemps chamade. Il essaya au début de se libérer : en vain ! De plus le chihuahua s’aperçut, que son immobilisation l’empêchait de tourner la tête, d’aller à la recherche de ce qui se tramait de forcément terrible derrière son dos. Non tout ce qui voyait n’était que cet étrange rocher de pierre noire polie devant lui. L’oreille aux aguets,  il essayait de surprendre un indice de présence, d’humanité. Non rien d’autres que les bruits de la nuit et le vent léger dans les arbres qui ne lui avait jamais semblé aussi hostile et plein de menaces. Et le craquement des braises dans le feu  qui ne finissait pas de le terrifier pour le présage de chair bientôt brulée à vif qu’il portait…

Il attendit là ce qu’il lui sembla une éternité. En était-ce une ? De toute façon l’Enfer dure l’éternité… Finalement des pas se rapprochèrent, derrière son dos. Il essaya de  tordre son corps, sans succès. Etait-ce une ou plusieurs personnes ? Il n’arrivait pas à se déterminer… Les pas s’arrêtèrent finalement derrière lui. Il était dans l’expectative de quelque chose, oui enfin quelque chose ! Une trace d’humanité quelconque…

Les pas se firent voix, puissante et acérée.

- Je vais te fouetter les couilles.

Qui avait parlé. Peut être Elke ? Noémie ? Claire ? Il ne le savait définitivement pas. Et qu’est-ce que la voix avait dit… Non ! Ce n’est pas faisable… pas sur cette partie… Et pourtant la voix l’avait dit… Il secoua sa tête en tout sens… son rythme cardiaque définitivement affolé… son corps stressé en phase de survie vitale… Jamais de sa vie de chihuahua ou d’homme, il n’avait eu si primalement peur. Le corps était exténué de lutter et se laissa aller à vider sa vessie littéralement de peur. Il avait cessé de lutter, ce que devait attendre la voix derrière lui.

La voix se fit alors coup cinglant, là où elle avait dit qu’elle fouetterait le chihuahua. C’était une horreur de douleur, la mèche qui frappait avec une violence de précision le faisant hurler dans  le bâillon sous le masque. La chaîne sous le paquet empêchait tout recul et répercutait le coup par un écrasement immédiat de l’autre côté. Le fouet prenait son temps, un coup à la fois, le temps d’être sûr que le précédent avait fait son effet et que le suivant était encore plus craint, entraînant beuglements, hurlements. Le chihuahua espéra un temps que cela cesse après cinq coups, après dix coups, après douze coups, et était trompé à chaque fois. Le fouet avait sa propre logique, sa propre volonté et épargner un chihuahua anéanti n’en faisait pas partie. Il continuait son action, régulièrement, sans se presser. La bête martyrisée n’avait plus la force de hurler, elle gémissait maintenant faiblement et pleurait, tandis que son corps tressautait sans vie à chaque nouveau coup. Et finalement la bête perdit conscience…

La bête chihuahua fut réveillée par le contact d’une urine chaude qui coulait le long de ses épaules. Il en humait l’amertume dans l’air. Quelqu’un ou plutôt quelqu’une le chevauchait à cet effet. Il ouvrit les yeux. 3 Amazones se tenaient debout devant lui en déesses totalement nues au dessus des bottes à l’exception de grands masques africains qui masquaient leurs visages et d‘une capsule de métal en collier tombant entre les seins. Les flambeaux les éclairaient d’une lumière flageolante et menaçante, et dévoilaient les étranges phallus de bois luisants qu’elles portaient dans l’entrejambe, certains sombres, d’autres avec des traits de peinture colorée, rehaussés de plumes ou de tresse de pailles. Tous d’une taille plus qu’humaine et si menaçant dans leur intention que le chihuahua comprenaient. La 4ème amazone apparut devant lui parée à l’identique.

La bête reprenait un peu de ses sens et découvrait le fracas de douleur que le fouet avait laissé sur ces petites choses, devenues douleur lancinante dans le bas ventre. Il  reprit aussi assez d’humanité pour cherche où était SA Claire. Mais les femmes masquées se ressemblaient beaucoup finalement. Trop, au point qu’il n’arrivait même pas à se déterminer où était la doyenne danoise. Pourtant l’âge aurait du marquer son corps… Il avait devant lui 4 déesses amazones si définitivement anonymes. Il baissa la tête de désespoir… 

Les Amazones parlèrent. Les voix étaient graves, rauque, déformées par un mécanisme sous les masques. Impossible à reconnaître pour lui. Les Amazones parlaient en une seule voix unie. Et elles lui disaient :

- Bienvenue à toi, petit homme, dans notre temple des Femmes. Tu as vécu en petit homme libre jusqu’ici. Tu en ressortiras en esclave de ta Maîtresse, pour satisfaire tout ses besoins et désirs. Tu as de la chance beaucoup d’hommes n’ont pas cette possibilité. Ceci est notre Temple, le lieu du passage vers ta nouvelle vie de dévotion, sans doute le plus merveilleux jour de ta vie. Allez procédons Mesdames …

Les quatre Amazones se placèrent pour détacher le chihuahua, y compris les chaînes de couilles, qui fut soulevé du sol et installé à plat ventre sur le rocher de pierre polie noire et froide. La tête pendait d’un côté et de l’autre la position laissait libre accès au derrière de la bête, y compris au sexe qu’accueillait un retrait taillée dans la pierre.

Les Amazones parlèrent de nouveau.

- C’est l’heure de la récolte. Laisse-toi aller, petit homme, et profite-en. C’est ta dernière avant une année pleine de sécheresse. Telle-est notre loi immuable pour les petits hommes qui rentrent ici !

Le chihuahua releva ma tête, du moins du peu que lui laissaient ses liens. Il n’avait jamais été question d’un an de chasteté absolue. Ce n’était pas humain. Déjà au bout de trois-quatre semaines, il était en manque absolu…Mais il savait que ces paroles n’étaient pas prononcées en l’air, et si une année avait été dite, une année cela serait. Il fut surpris de la première main qui se posa sur sa hampe et le caressa doucement pour éveiller sa virilité. De nombreuses autres mains se posaient partout et le caressaient langoureusement de toutes parts. Impossible de résister. Son petit pénis était durement dressé. Les mains effleuraient. Les mains titillaient. Elles se relayaient sans cesse pour le traire doucement, faisant attention qu’il ne parte pas trop vite. Parfois les mains faisaient des poses, le temps que la tension redescendit un peu. Mais elles reprenaient leurs caresses et leurs attaques. Il était aux anges. Il était bête apaisée, complètement à goûter les sublimes délices des huit mains. Une main fut plus pernicieuse et lui perfora doucement le petit trou. Cela déclencha la montée irrémédiable de la sève et de l’infini plaisir qui l’accompagnait. Il jouissait dans un long râle de plaisir dans un anéantissement de plaisir. Il juta en quatre merveilleuses giclées et même après la main continuait à bien le vider et l’essorer. Sans doute le plus bel orgasme de sa vie !

Le chihuahua était bien et redescendait peu à peu dans la clairière. Les Amazones s’étaient réunies devant lui. L’une portant la petite vasque qui avait recueillie son sperme. Les autres enlevant leur capsule du cou, les ouvrant et rajoutant leur contenu à la vasque. Le chihuahua regardait ce manège étrange, un peu inquiet cependant. Cela se termina par une grosse seringue métallique qui aspira le liquide du récipient.

Les Amazones s’exprimèrent de nouveau.

- Onze soumis ont participés à ta cérémonie d’initiation de ce soir. Quarante-huit jus de soumis récoltés patiemment depuis des mois ou des années pour certains et gardés au congélateur en prévision des cérémonies de passage. Avec toi, cela fait trente neuf.  Après ton passage, toi aussi tu participeras à la Récolte pour ceux qui viendront après toi. Ta Maîtresse y veillera. Cela fait partie de nos règles de ne jamais rien gâcher… Après des mois de sécheresse, tu seras heureux de partir enfin, tout en ayant conscience que le jus tiré sera apprécié par un autre, qui se retrouvera un jour à la même place où tu es. Tu en seras heureux, comme les onze petits hommes qui t’on offert leur semence ce soir, parfois attendue très longtemps. Ils t’offrent leur souffrance, leur patience, leur fluide de soumission. Nous allons t’ensemencer de ce jus de soumis. C’est une cérémonie de passage de relais. Apprécie leurs dons à leur juste mesure et fait leur l'honneur.  Soit courageux, fidèle et dévoué. Ne leur fait pas honte et apprécie leur sacrifice à leur juste valeur, en étant à l’avenir aussi bon soumis que eux.

Pierre avait toujours détesté avaler son propre sperme. La perspective d’avaler celui de onze autres hommes était une perspective horrible. Mais dans ce monde de femmes dominantes, il n’y a pas de choses dont on peut se soustraire. Une Amazone vient donc lui poser un tube qui rentra par la fausse bouche du masque, passa par le trou réservé dans le bâillon pour pénétrer dans le fond de sa gorge. Bête coincée, il était, bête coincée, il se sentait. Il vit avec horreur la seringue fixée à l’extrémité du tube et avait déjà le haut de cœur par anticipation. Une Amazone se rapprocha de son oreille et lui glissa…

- Allez courage, mon chéri d’amour. Montre que tu es un bon soumis obéissant.

Oh joie ! Sa Claire était là. Quelques mots simples, mais que du bonheur. Oui il allait faire face, pour Elle ! D’ailleurs pas trop le temps de se préparer, car déjà une Amazone commençait à vider la seringue. Le sperme rassemblé arriva dans sa gorge. Son goût était infect. Le liquide coulait dans le gosier. Son ventre se révoltait déjà au bord de la nausée prêt à rendre le dernier repas ce qui était un suicide vu le bâillon qui empêcherait tout exutoire. Avale !  Claire-Amazone venait de lui parler de nouveau dans l’oreille. Courageusement il se força à avaler au bord du vomissement cette mixture tant détestée. Il y arriva à l’extrême limite, mais dut tout recommencer pour une deuxième rasade, puis une troisième. Cela allait mieux : l’amour de Claire les transcendait. Mais il y en avait une telle quantité, la fin lui fut très difficile. Il était maintenant pleinement conscient des hommes qui avaient souffert pour lui « offrir » leurs semences. Ce que cela leur avait sans doute coûté. Il était fier d’eux et ne voulaient pas flétrir leurs dons à distance. Il réussit à l’extrême limite à tout prendre sans régurgiter, très fier pour sa Maîtresse.

Manifestement les autres Amazones étaient un peu déçues, qu’il y soit arrivé sans dégât. Elles se vengèrent immédiatement sur son cul, et la première pénétration fut un viol des profondeurs, qui lui arracha un long cri de détresse. Il était nul question de plaisir là, juste de cassage de cul de soumis. Les Amazones se relayaient pour perforer sans douceur le fion du chihuahua. Même Maîtresse Claire dut s’y mettre, même si elle trouvait que tout cela était finalement « too much » pour son homme.  Qu’importe, le nombre l’emportait et les Amazones mettaient beaucoup de perversité à sauter le chihuahua immobilisé qui ne cessait de prendre et prendre encore. Il criait, il hurlait de détresse, il couinait de souffrance, mais les Amazones s’en foutaient, même Maîtresse Claire entrainée bientôt dans l’enthousiasme du viol en assemblée du cul du chihuahua. A quatre Amazones, cela dura longtemps, beaucoup plus longtemps qu’à une seule enculeuse. Elles se reposaient entre deux en passant le relais à une autre Amazone, avant de repartir à l’assaut du petit cul à disposition. C’était pour le chihuahua une transgression absolue. Les Amazones le faisaient progresser d’un coup sur la chaîne de la soumission. Il encaissait et encaissait encore, au-delà de ce qu’il aurait put imaginer… ne voyant jamais la fin arriver. Le chihuahua devenait femelle soumis à la loi du sexe fort. Chaque coup de gode – heureusement lubrifié de graisse animale - dans son cul était porté à son ego de Mâle en perdition. Elles lui travaillaient le fond du cul, mais l’esprit profond aussi, dans la joie d’une cérémonie païenne extrême.

Il était question là de reddition de son égo restant de Mâle. Et elles venaient de l’obtenir par le fondement. Il fut détaché de sa pierre de tourment. On lui enleva masque et bâillon pour qu’il remercie une à une chacune des Amazones rituellement, à terre en vermisseau, de sa langue sur le cuir des bottes. Puis il devait nettoyer de sa bouche chaque souillure sur les phallus factices. Le chihuahua était définitivement parti dans un état second, un état d’extase dévotionnelle envers les Déesses, l’esprit complètement conquis.

Les Amazones purent d’ailleurs le vérifier immédiatement quand elles le condamnèrent à ne plus être que ver de terre à suivre les bottes de sa Maîtresse avant de renaître en demi-homme. Il s’ensuivit la danse du vermisseau. Trois tours à ramper derrière les bottes de Maîtresse Claire à la suivre à l’extérieur des pierres du cercle, invectivé par les autres Amazones, battu au fouet quand il n’y mettait pas assez d’entrain. Le chihuahua n’avait plus que cette paire de bottes en ligne de mire et ne voulait plus vivre que pour cette paire de bottes, malgré la douleur, la fatigue et les coups vicieux sur son dos, ses fesses et ses jambes. Il était vidé, exténué, totalement en sueur, mais il suivait maté les bottes de sa Maîtresse. A la fin du troisième tour, on l’arrêta entre les piliers de la porte du cercle. Il avait le souffle coupé. Les Amazones le questionnèrent rituellement.

- Larve, reconnais-tu que tu n’es rien sans ta Maîtresse ?

- Oui, Maîtresses !

- Parles plus fort, nous n’entendons rien !

- OUI, Maîtresses !

- Larve, accepteras-tu que ta Maîtresse contrôle ton corps et ta vie à jamais ?

- OUI, Maîtresses !

- Larve, comprends-tu que tu n’auras plus de droit désormais que des devoirs envers ta Maîtresse ?

- OUI, Maîtresses !

- Larve, obéiras-tu à ta Maîtresse sans question te poser ?

- OUI, Maîtresses !

- Larve, seras-tu fier de ta Maîtresse, quand elle te battra ?

- OUI, Maîtresses !

- Larve, seras-tu heureux pour ta Maîtresse, quand elle ira se faire sauter ailleurs ?

- OUI, Maîtresses !

- Larve, comprends-tu que tu seras  la pleine propriété de ta Maîtresse ? Qu’elle pourra te prêter, te donner ou même te vendre ? Qu’elle pourra t’émasculer si tel est son désir ? 

- OUI, Maîtresses !

- Larve, comprends-tu la valeur de l’engagement que tu prends en recevant sa marque sur ton corps ? Qu’il n’y aura aucun retour possible en arrière ?

- OUI, je le comprends Maîtresse !

- Alors, larve, demande à ta Maîtresse qu’elle te pose sa marque à présent.

Les Amazones se reculèrent pour ne laisser que Maîtresse Claire debout devant le chihuahua à terre.

- Maîtresse Claire, je vous demande humblement de m’accepter en tant que soumis dévoué. Je vous reconnais tous les droits. Je renonce à tous les miens. Dorénavant mon corps et mon esprit seront votre propriété. Maîtresse Claire, acceptez-vous de me marquer maintenant en signe de mon engagement ?

La voix du chihuahua était empreinte d’une intense émotion. La tension était devenue électrique dans la clairière. Maîtresse Claire savourait la force du moment tant attendu. Elle prenait son temps pour répondre. Finalement, elle parla d’une voix sûre et forte.

- Oui, chihuahua, j’accepte de te poser ma marque. Je ferai désormais attention à ta personne comme pour mes autres propriétés. Je serais exigeante mais juste avec toi. 

Le cœur des Amazones répondit.

- Qu’il en soit ainsi ! Larve, lève-toi en homme et marche vers ton destin !

Les mots rituels venaient d’être prononcés. Le chihuahua se releva avec difficulté et marcha, les muscles endoloris, vers le centre du cercle, passant en tremblant à côté des braises avec le fer si rougeoyant  maintenant. Un lourd poteau de bois l’attendait. Ses mains furent attachées autour ainsi que ses genoux et on compléta son immobilisation de courroies lui faisant complètement embrasser le poteau de bois, sans possibilité de se dérober. Heureusement pour lui, car son corps se dérobait maintenant et, sans ces attaches, il aurait lourdement chut. Il restait sûr de sa décision au fond de son âme mais il était maintenant paniqué par ce qu’il allait se passer.

Une Amazone lui nettoyait la peau des fesses des saletés récupérées à ramper dans les feuilles mortes et des traces de sang séché. C’était donc là que Maîtresse allait le marquer. Le chihuahua ne voulait pas. Il tremblait de partout. Il laissa échapper de sa bouche un « pitié ». Sa Maîtresse l’entendit et vint le rassurer d’une main maternelle sur la nuque, avant de lui faciliter les choses en le bâillonnant de nouveau. Maîtresse Elke s’était déplacée à ses côtés et avait enlevé son masque. Elle lui prit la tête entre les mains et le força à la regarder, les yeux dans les yeux. Les yeux du chihuahua étaient embués de larmes. Elle lui chuchota « courage, petit homme. Que ta Maîtresse soit fière de toi… ».  Le corps tremblait d'appréhension.

Maîtresse Claire posa d’une main décidée le fer incandescent sur le haut de la fesse gauche comme elle l’avait prévu. 

Cinq secondes de forte pression. Le corps qui se tendait dans ses liens. Le bruit sec de la peau qui éclatait. La fumée de combustion qui monta avec l’odeur de chair brûlée. Le cri primal du chihuahua brûlé. Les alarmes de douleur qui sonnaient dans tout le corps à un point jamais atteint. Le chihuahua était marqué à vif. Enfin !

Dans le Domaine de Maîtresse Elke, les choses étaient toujours faites le plus sérieusement possible. Quand la danoise avait immiscé dans l’esprit de Claire, lors de leurs longues discussions préalables, l’envie de marquer au fer son soumis, Claire avait visionné des séquences de marquage sur internet, de soumis bien sûr mais aussi de chevaux. Ce n’était pas tout à fait la même chose, les marquages d’humain était souvent des effleurements par rapport à ce que les propriétaires faisaient subir aux animaux. Elle avait lu de-ci et de-là que ces marques de fer finissaient pas disparaitre au bout d’une ou de deux années. Et ce n’était pas ce qu’elle voulait pour son chihuahua ! Elke avait été comme toujours parfaite et avait envoyé sa Claire en « stage » d’apprentissage dans une écurie d’un ami partageant les pratiques ayant cour au Domaine. Claire avait eu plein de conseils très utiles, sur le temps de marquage, sur la façon de poser le fer, sur la différence entre la peau des chevaux et la peau humaine moins épaisse. Elle avait pu s’exercer pendant la journée sur de jeunes poulains. En repartant le soir, elle était fin prête…

Les yeux du chihuahua étaient passés dans le vague, Elke le laissa dériver et vint féliciter Claire pour sa nouvelle acquisition, tout comme les autres Maîtresses, après avoir admiré la marque profonde et nette. Il y avait une ambiance de joie dans la clairière, alors que l’odeur de chair brûlée tardait à se dissiper. 

Maîtresse Claire laissa un instant ses congénères pour se rapprocher de SON soumis éternel et lui glisser à l’oreille : « Tu es mien désormais, chihuahua. Si tu savais l’orgasme puissant que j’ai eu en te posant le fer… J’en suis encore toute retournée. Et je me fais une joie par anticipation d’en avoir un second quand je vais te marquer une seconde fois sur le devant ». Le regard du chihuahua s’éveilla et s’affola immédiatement. Il beuglait de terreur dans son bâillon et attira l’attention de l’assemblée.

- Qu’est ce qui se passe…

Claire répondit rayonnante.

- Euh, pas grand-chose. Mon chihuahua apprécie à sa juste valeur, mon désir de Maîtresse de le marquer aussi sur le devant !

Un brouhaha d’étonnement parcourut l’assemblée des femmes. « Non, une seconde fois ? », « Sur le devant », « C’est si cruel, j’adore ! ».  

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Samedi 28 juin 6 28 /06 /Juin 16:28

CHAPITRE 36 - Fest for sanserne

La cour du Domaine avait été complètement transformée par Joseph qui y avait travaillé toute l’après-midi suivant les directives de Maîtresse Elke. Il faisait beau et chaud : la Dame danoise avait donc décidé qu’ils dineraient en extérieur sous un grand dais de velours pour protéger du soleil de fin d’après-midi. Des pans de soie colorés pendaient au sol et flottaient au vent léger.  Le dais protégeait une table en fer à cheval revêtue d’une nappe blanche immaculée qui enserrait une cage aux lourds barreaux d’acier noir. La fine porcelaine et le cristal de Saxe étaient de sortie ainsi que les bougeoirs en argent : indéniablement, cela allait être une très grande fête !

L’installation était accompagnée d’un énigmatique lit de vieux fer forgé avec coussins et dessus blancs, et en retrait d’un tapis persan de soie rouge où une seule gamelle dorée avait été posée : la place réservée à un seul soumis du Domaine ?

Les convives, Maîtresse ou soumis, arrivaient peu à peu, les uns s’installaient à table et les autres rejoignaient leur confortable tapis. Les Maîtresses étaient vêtues de rouge flamboyant, aux tissus précieux et dentelles. En fait de soumis, il n’y en avait qu’une, Nikka, coiffée et maquillée, nue à part un collier de tissus autour du cou, qui rejoignit docilement sa place sur le tapis. Joseph et Thomas devaient faire le service en tenue de majordome et l’invité de marque de la soirée de marquage était encore à « méditer » dans son cachot souterrain. Les Maîtresses prirent place alors que l’on commençait déjà à servir les bulles. Ne restaient que deux haut fauteuils côte à côte réservés à Elke et à Claire. Ces deux dernières apparurent bientôt, l’une dans sa robe de soie blanche remise convenablement et l’autre dans une robe de Reine de la soirée araignée noire. Elke conduisait Claire de sa main, comme un père conduit sa fille à l’église. Elles s’assirent dans les fauteuils et le banquet se lança. Thomas apparut étrangement avec un tambour qui  fit entendre ses roulements d’expectative.  Toutes regardèrent vers l’escalier extérieur fermé d’une grille qui donnait accès au sous-sol. La grille s’ouvrit et le chihuahua apparut le corps ensanglanté, la tête enserrée intégralement dans un masque de fer et les couilles toujours baguées, poussé vers les invités par une laisse rigide maniée par Joseph. 

Elke se pencha à l’oreille de Claire. 

- Mon bjørneunge me l’avait dit. Mais, dis-donc, tu n’y es pas allé de main morte, Claire !

- C’est que vois-tu, je devinais quelques « réticences » chez mon chihuahua que je me devais de traiter…

- Courant chez l’homme soumis face au mur de sa mise en esclavage définitive. Parfois il faut que l’on s’occupe de cela au dernier moment à coups de fouet vicieux. Mais je vois qu’en Maîtresse avisée, tu as su le détecter et le traiter avant… Très bon tout cela… Alors place à la fête… Que rien ne vienne ternir ce moment mémorable !

Les derniers mots avaient été dits tout haut.

Le chihuahua fut enfermé dans la cage centrale qui l’obligeait à rester assis sur le sol, serré entre les barreaux. Chaque Maîtresse avait vue directe sur la chair abimée par la badine de toute part et sa ridicule nouille complètement recroquevillée (d’émotion ou de peur ?). Les commentaires allaient bon train sur l’une et l’autre.

- Ah Claire, il faut que je te dise... Comme d’habitude,  j’ai demandé à Joseph de le bâillonner sous le masque. Cela évite les jérémiades des soumis au dernier moment pour éviter leur sort. D’autant que souvent le courage leur manque face à la leur destin. Je m’en souviens d’un qui a pissé de peur… Et cela ne t’empêchera de l’entendre beugler de détresse quand tu lui poseras le fer…Rassure-toi !

Le repas commençait de bon train. La première entrée fut amenée en cortège par Joseph, Thomas et… un inattendu Zépharin portant une sorte de très court tutu de dentelle rose qui ne masquait rien de sa mignonne paire de fesses juvéniles. A brut de point, ce Zépharin là était très « chou » ainsi. Claire tourna un regard surpris vers son hôtesse danoise qui riait sous cape.

- Qu’est-ce qu’il fait là celui-là ?

- Et que veux-tu. Son patron, Gaspard, nous fournit les mets de ce soir. Il fait aussi mon traiteur perso à ses heures perdues, tu sais. Il est doué et essaye de me faire plaisir pour avoir accès à  mon cul. De toute façon avec la préparation, Joseph n’avait pas le temps de cuisiner. Alors je me suis dit que, quitte à utiliser Gaspard, je pouvais prendre aussi son merveilleux petit puceau de Zépharin pour le service. Non que j’en aie besoin, mais l’idée m’amusait beaucoup…

- Et tu as fait comment pour le convaincre de ?

- Oh il n’y a rien qu’une femme qui a mis un zizi dans une petite cage, ne sache obtenir. Et puis Gaspard, qui connait toute ma fantaisie, m’a donné un petit coup de patte pour le convaincre…

Justement Zépharin arriva pour servir Claire. De près, elle voyait qu’il était maquillé. Il était déjà rouge de honte,  mais elle décida de lui rendre les choses encore moins facile.

- Alors Zépharou chéri… Et oui Mesdames, je connais déjà ce petit garçon  intimement. Son jus a bon goût et il est très doué pour donner du plaisir aux Dames. Je peux même vous annoncer qu’il n’est plus puceau. Sa petite chatte de derrière a déjà connu le loup ! Mais bon faut pas tout gâcher trop vite. C’est pour cela qu’il est bon qu’il ait son petit zizi dans une petite cage, le temps qu’il grandisse un peu. Dis-moi Zépharou chéri, tu veux bien aller montrer à ces Dames, comment tu es bien sage dans ta petite cage…

Zépharin était devenu cramoisi. Mais il n’échappa pas à devoir lever sa jupette rose et montrer son petit sexe encagé à chacune des Maîtresses présentes qui ne génèrent pas pour le tripoter, se moquer de lui, lui palper les pendantes voire même – oh horreur ! - tester l’élasticité de son petit trou. Et puis Claire se faisant, trouvait une nouvelle façon d’humilier son chihuahua, qui, s’il ne pouvait rien dire, écoutait et regardait avec jalousie. Oh vite que le repas finisse, pour qu’elle le marque enfin ! Son chattoune n’en pouvait déjà plus : elle allait déborder.

Les deux entrées se succédèrent toutes plus délicieux les unes que les autres. Les femmes appréciaient ce moment spécial et se laissaient aller aux confidences et au bon vin. Après les entrées, Claire heureuse de l’instant et détendue d’un bon Chablis, décida qu’il était temps de donner un avant-goût à son plaisir ou elle ne tiendrait pas. Justement Zépharin venait desservir. Elle l’attrapa au  passage et lui glissa quelques mots à l’oreille qui lui firent d’abord écarquiller les yeux, puis rougir terriblement mais une tapette sur les fesses le décida à obéir et à se glisser sous la nappe de la table, au grand intérêt des autres femmes. Bientôt Claire soupirait d’aise sans pudeur sous l’action d’une jeune langue suceuse aux yeux de tous et en particulier de son chihuahua qui derrière son masque de fer, n’en manquait pas une miette, inquiet et jaloux. 

Claire eut bientôt un violent orgasme sans honte devant tout le monde. Zépharin essaya de ressortir de dessous la nappe, mais Elke lui renfonça la tête dessous : « non, non, mon gaminou,  puisque tu es doué, tu donnes la pareille à toutes les femmes autour de la table, en commençant par moi ». Hallucinants moments où les femmes se firent sucer (plusieurs fois pour certaines), pendant qu’elles mangeaient, buvaient, discutaient et jouissaient sans pudeur. 

La boisson portait d’ailleurs sur les vessies, surtout les plus âgés. Elke se leva de sa chaise, s’en servit comme marche pied pour atteindre la table puis le dessus plat de la cage. Le plus naturellement du monde, elle écarta ses jupons sans culotte pour se soulager. L’urine coulait sur le corps du chihuahua en dessous et se colorait du sang séché.

- Mesdames, je vous invite à procéder comme moi : il sera ainsi tout propre quand nous nous occuperons enfin de lui ! 

Ce fut donc plusieurs ondées qui tombèrent sur le chihuahua alors qu’il n’y avait pas un seul nuage à l’horizon. On alla même chercher Nikka pour qu’elle participe à la mousson. Claire aussi y alla de sa petite aumône, non sans claironner tout haut : « oh tu sais que tu pues mon chéri ! ». Ce qui fit éclater de rire toute l’assemblée. Pas de doute : c’était un repas fort plaisant…

Lucas arriva comme prévu juste avant le désert. Il regarda les yeux luisants une Claire qui préféra détourner le regard, avant de tranquillement se diriger, sûr de son droit, vers une Nikka à genoux sur son tapis qui refusait de lever ses yeux. Elke commentait intérieurement comment les femmes avaient peur de lui finalement, un peu comme elle de temps en temps, la hantise du Mâle. Nikka avait était prise d’autorité au collier et était ramenée d’une main ferme vers le lit de fer forgé, prête à être immédiatement consommée sur place… L’humeur féminine de l’assemblée se tendait nettement sous l’irruption du désir masculin en son sein. C’est le moment où la Maîtresse danoise choisit d’intervenir.

- Attendez, attendez Maître Lucas. Nous savons que vous êtes pressé de jouir des droits acquis sur votre soumise de la nuit… mon Joseph vous a d’ailleurs préparé une chambre à cet effet dans la remise… mais nous tenons toutes à l’étiquette femdom de la soirée. Prenez donc un fauteuil et relaxez-vous un peu avant les efforts à venir… Je vous ai prévu une coupe de bienvenue.

Lucas s’arrêta dans son mouvement, hésita entre son désir tumescent immédiat et l’invitation à attendre de sa « Kéké » si bonne à baiser. Finalement il se radoucit, non sans avoir mis Nikka dans la position humiliante de la fille prête à être empalée, agenouillée au bord du lit, les seins collés contre le matelas, le cul offert et toute intimité empêchée. « Toi tu attends là. Je n’en ai pas encore commencé avec toi ! Mais tu ne perds rien pour attendre…».  Lucas prit donc le siège qu’on lui proposa et Elke appela Zépharin pour lui servir la coupe.

- humm mignon, le petit garçon en fifille… mais attend je te reconnais toi ! Tu ne serais pas le serveur du café de Gaspard… attends tu t’appelles…Zépharin, oui ce prénom que j’ai toujours trouvé ridicule, c’est cela !

Zépharin était toujours aussi rouge. La Danois l’incita à répondre « au Monsieur »…

- Oui… Monsieur… c’est moi… Zépharin… le café…

Les mots lui étaient difficiles. Manifestement il ne s’attendait pas à se retrouver devant un client du café… Il se tenait inerte devant Lucas dans l’attente interminable d’être renvoyé se cacher en cuisine.

- Zépharin a commencé un stage de doux dressage au Domaine depuis 2 jours. C’est un élève doué à potentiel qui progresse rapidement. Mon gaminou, peut-être faudrait-il montrer à Monsieur Lucas comment ton petit clitoris est bien sage sous cage ?

Le garçon releva la tête surpris et envoya un regard de supplication à sa nouvelle Maîtresse danoise dont il apprenait à expérience forcée à quel point elle pouvait être vicieuse. Celle-ci avait le regard exigeant et il sut qu’il devait obéir. Il souleva sa jupette et montra les yeux au bord des larmes, son « clitoris » maintenant enfermé. Lucas le força à se rapprocher, bougeant la cage en tout sens pour mieux « débusquer l’escargot dans sa coquille ».

- Et bien c’est tout rikiki là-dedans. Tu es sûre que ta maman et ton papa ne se sont pas trompés à ta naissance ? Tu n’as définitivement rien d’un garçon ! Attends je vais te montrer comment les hommes sont faits…

Lucas ouvrit son pantalon pour extirper son beau et gros phallus dressé. Celles qui ne connaissaient pas encore la force de la bête ne purent s’empêcher d’émette un bruyant… oh admiratif. Le masque du chihuahua était lui aussi tourné vers l’apparition qui avait un goût très amer de cocuferie pour lui et pouvait constater de visu à quel point le comparaison lui était définitivement défavorable.

- Tu vois : ça, c’est une bite d’homme. Ce que tu as c’est… autre chose. J’ai même connu des filles qui avaient des clitoris plus grand que ce que tu sembles vouloir continuer à appeler zizi… La vie est ainsi faîte qu’il y a des seigneurs au sceptre puissant qui dominent le monde et les autres aux petites nouilles qui doivent laisser la place. Regarde bien le petit Monsieur dans la cage là-bas. Avec un petit zizi… tout comme toi. Il est à sa vraie place enfermé là-bas et doit se retirer pendant que je saute sa demoiselle… Ainsi va la loi fondamentale de la nature.

Zépharin fixait le sexe fièrement dressé et pleurait maintenant doucement. Il ne serait jamais un homme... Son père était aussi peu « équipé » que lui et il pensait que c’était la normalité. Mais non ! Son ziggounet venait de subitement rétrécir dans son esprit comme un coup de lame fatal à sa représentation masculine déjà chancelante. Elke se leva et lui posa la main sur l’épaule.

- Ne sois pas triste, mon Zépharou. C’est la loi du hasard... Tout le monde ne peut pas bien être servi. Tu n’avais jamais vu des grosses bites ?

Il répondit entre deux pleurs.

- Non… Madame… jamais… c’est si grand !

- Bah tu t’habitueras comme la plupart des petits garçons dans ton cas. Tu sais, ce n’est pas si rare que cela, les bites minuscules. Certains même se marient et arrivent à avoir des enfants…

- Vous… vous croyez Madame ?

- Oui si je te le dis ! Regarde le petit Monsieur dans la cage, il est le papa de deux beaux enfants. Mais comme il a un petit zizi, il doit tout le temps obéir à sa femme et il est fouetté s’il fait des bêtises… 

- Fouetté ! Mais je ne le veux pas, moi ! Cela doit fait trop mal…

- C’est un peu le but, mon gaminou, que cela ne te soit pas agréable. Tu verras quand je t’initierai… mais pour l’instant, Zépharin…

- Oui, Madame ?

- Tu es encore un jeune chiot en manque de dressage, alors je ne vais peut-être pas te punir…

- Me punir ? Pourquoi Madame ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

- Justement rien, c’est ce que je te reproche… Il faut que tu apprennes dans ton cas qu’il est impoli de laisser un si belle bite de mâle en attente… Allez occupe-toi en un peu !

Elke joignit sa demande d’une pression qui le fit s’agenouiller entre les jambes de Lucas. Le gamin tourna la tête de refus.

- Mais non, je ne veux pas : je ne suis pas un P….

Il n’eut pas le temps de finir : un aller-retour de gifles le fit taire et pleurer  maintenant complètement.

- Tu veux bien te taire, maintenant ! Et je t’interdis d’utiliser ce mot là… homosexuel à la rigueur, même si je n’aime pas que l’on catégorise ainsi… En fait ce qui est important, n’est pas ce que tu as envie ou non de faire, mais ce qu’on te demande de faire. Là je viens de te demander de t’occuper de notre ami Lucas alors tu ne te poses pas de question et tu obéis…

- Non, je ne…

- Tu m’agaces. Et tu vas vite apprendre que je n’aime pas être agacée…

Elle le souleva du sol, le tira jusqu’à une chaise et l’installa sur ses genoux, sa jambe lui bloquant le battement des pieds. Et Zépharin sous des cris de porcelet en train d’être égorgé reçu ce que l’on appelle une vive et cuisante fessée de désapprobation. Elle le relâcha finalement en chaudes larmes pour le remettre entre les jambes de Lucas.

- Tu sais que tu as mignon cul tout rouge maintenant… Allez au boulot !

Zépharin déboussolé obéit un peu. Il prit timidement le phallus entre ces doigts.

- Tss, tss. Mais t’es un petit puceau ignorant toi ! Pas comme cela, avec ta bouche !

Elke sentit qu’il avait besoin de direction. Elle le saisit par  les couilles sous la cage qu’elle brisa fermement, pendant que de l’autre main, elle lui forçait les lèvres contre le gland luisant. A ce traitement, il ne résista guère et avala finalement le bâton de chair.

Le beau morceau lui distendait sa petite bouche. C’était follement mignon. Une belle image ! Elke dirigeait maintenant de sa main dans la chevelure. Le mandrin coulissait dans la jeune bouche guidée et manifestement Lucas appréciait la caresse. Le Zépharin beaucoup moins. Il hoquetait et gémissait à chaque va et vient. L’excitation de la situation était telle que Lucas ne mit pas plus de deux-trois minutes à se laisser aller dans cette jeune bouche soyeuse. Elke s’assura en parfaite Maîtresse dresseuse de jouvenceau que Zépharin goutta à fond l’humiliation nouvelle de servir de vide-couilles pour un mâle. Il essaya de se désengager pour recracher mais la Danoise le maintint bouche bien enfoncée autour du sexe baveux. Il y a des humiliations qui devaient se boire jusqu’à la lie. Evidemment se taper un jeune puceau inspirait le vicieux Lucas. Déjà sa fierté renaissait dans la bouche humide avec une folle envie à la clé…

- bjørneunge, apporte-moi du beurre. Immédiatement !

Joseph se pressa d’obéir et de rester discrètement en retrait avec Thomas pour profiter du spectacle. Un petit trou fut copieusement beurré et un Zépharin en détresse qui venait de comprendre avec horreur, fût soulevé par les mains de Lucas l’ayant attrapé par le haut des cuisses à la verticale de la torpille dressée. Et pan la torpille fut lancée, sans pitié, et de force perfora les frêles défenses du dorénavant petit enculé de Zépharin. Dire que l’engin rentra facilement aurait été un mensonge. Cela se fit en violence avec les cris de la victime, qui dut pourtant subir les puissants assauts de son Mâle Alpha jusqu’au long dénouement dans l’extase de Lucas. Le pantin fût alors rejeté. Il retomba durement sur le sol, le sperme coulant dans la raie… Il venait d’être marqué à vie par le Mâle Alpha.

L’assemblée en avait le souffle coupé et les excitations personnelles en conséquence. Même Elke mis quelques temps à reprendre ses esprits et sa dominance.

- Ouah ! Quel moment !

Puis plus sérieuse…

- Vraiment doué, le gamin ! Une vraie petite pucelle avaleuse de bite ! Bjørneunge au pied !

- Oui, Maîtresse.

- Tu me le ferres et me le bagues. Et tu me le mets au frais au cachot de méditation du sous-sol. Je me le consommerai demain… Il devrait être à point…Je n’ai plus envie d’attendre face à tant de talent… D’autant qu’il est censé être parti pour une partie de pêche entre hommes avec Gaspard tout le week-end. Nous avons donc le temps…

- Oui, Maîtresse

Zépharin fut immédiatement pris en charge par Joseph et amené plutôt mort que vif dans le sous-sol de la bâtisse.

- Et, bjørneunge…Tu n’oublies pas de nourrir le gamin… Pas comme la dernière fois… Tu m’as comprise ?

- Oui, Maîtresse ! Promis...

Ce fut le temps de l’arrivée du dessert : une pièce montée avec un soumis en laisse au sommet… Et encore l’occasion de boire et voir Nikka se faire sodomiser à sec sur le lit sous les yeux rieurs de l’assemblée. Encore un moment d’excitation partagée et d’admiration quasi amoureuse de Claire pour cet amant capable de gicler trois fois en moins d’une heure. Quel bel homme !

Le repas terminé, la nuit tombait. L’heure entre chiens et loups, où il est temps de s’occuper des chihuahuas… Il fût sorti de sa cage et Joseph – encore lui – s’occupa de le préparer avec la mise en place de lourdes attaches de métal aux poignets, au cou et aux chevilles, le tout relié par des chaînes lui empêchant tout autre position que celle de rester en chien soumis à quatre pattes. Il garda sa coque de fer autour de la tête et Joseph vint accrocher une lourde traîne de chaînes à la bague autour de ses couilles. Le chihuahua était paré !

Thomas apporta alors des torches aux flammes jouant au vent du soir. Un cortège se forma. Deux Maîtresse de part et d’autre du chihuahua le tenaient de chaque côté en laisse, Claire et Elke derrière et tous autres les soumis et soumises exclus de cette cérémonie initiatrice entre femmes dominantes.

- Lucas, tu nous suis ?

- Cette fois non, Kéké. Ce n’est de toute façon pas trop mon trip le cochon grillé… Je vais plutôt aller sérieusement m’occuper à faire couiner cette petite perle de Nikka, qui toute lesbienne qu’elle est, ne saurait rester longtemps froide devant une belle queue d’homme. Ce n’est qu’une question de temps et de perforation… Bonne soirée. Et amusez-vous bien les filles !

Sophie et Noémie avançaient déjà, torches en main, emmenant le chihuahua vers son destin. Claire dans sa robe blanche leur emboîta le pas mais fut retenu par Elke qui lui colla d’autorité un long et profond baiser de sa bouche. Claire en fut d’abord prise par surprise mais rapidement leurs langues s’emmêlèrent et affolèrent les sens. Toutes les réticences qu’elle pouvait avoir s’étaient envolées. Elle sentait avec plaisir  la main danoise qui remontait ses jupe et jupons, pour se saisir de son intimité mouillée. Les doigts la farfouillaient délicieusement et frottaient son clitoris, déclenchant de nouvelles ondées. Claire s’abandonna sans réfléchir aux caresses et à son excitation intime qui montait. Oh que c’était si bon ! Son plaisir s'élevait en vagues successives et à l’aspirait vers le nirvana. Soudain, la caresseuse danoise arrêta toute sollicitation… Claire leva des yeux frustrés, déçus et pleins d’attente vers Elke.

- Mais non ! Première leçon, une femme qui a joui est une mauvaise Maîtresse… Il te faudra attendre la délivrance de ta chatte en feu… Maintenant cela va être ton heure de gloire, celle où tu vas définitivement mater ton mari ridicule… Il ne faudrait pas gâcher ce moment stupidement. Tu le marques à vif et si tu as été bonne Maîtresse, tu partageras ma couche avec moi ce soir. Tu sais que tu me fais beaucoup mouiller depuis que tu es là ? Le veux-tu ?

Claire ne prit pas le temps de réfléchir ne serait-ce qu’une seconde et répondit immédiatement…

- Oh oui, je serai tienne cette nuit...

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Par dyonisos - Publié dans : Fiction
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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