CHAPITRE 38 - Moralsk lektion
Les quatre Amazones durent travailler de concert pour arriver à rattacher étroitement un chihuahua très rétif le dos contre le poteau de marquage. Mais il n’y avait pas grand-chose pour arrêter quatre Maîtresses déterminées. Les braises furent réactivées et Claire y posa le fer à rougir de nouveau, sous les yeux effarés de SON soumis.
Le temps de chauffage était long et laissait l’espace pour anticiper le pire. Trop peut être au niveau des émotions. La bête entravée semblait cependant se résigner peu à peu à son double destin et pleurait maintenant doucement dans son bâillon, les yeux sans vie fixés sur le fer en train de rougir.
Il était mur : Maîtresse Claire vint lui faire sa première leçon de morale de Maîtresse.
- Tu sais, Pierre, oh combien j’ai été sérieuse, ces derniers temps dans mon souhait de te voir complètement soumis à mes pieds. Après avoir complètement réfléchi, je ne veux pas d’une fantaisie sexuelle, mais d’un mode de vie complet et épanouissant pour nous deux, et définitif pour toi. Je ne veux pas d’une larve, mais d’un mari dont je peux être fier du comportement, d’un père attentif à ses enfants, mais qui sait où est sa place et s’y maintient en permanence. Je serai celle qui porte la culotte à la maison et toi celui qui obéit et se comporte comme je le souhaite. As-tu compris, cela, Pierre ?
Pierre baissa lentement la tête en acceptation.
- Mais cet eldorado va nous être difficile à atteindre. Il va falloir que je reste très déterminée et il va nous falloir lutter contre tes mauvais penchants. Tu as déjà peur de ton ombre, peur de ta réputation, peur de toi-même finalement. Nous allons travailler activement à dépasser tout cela pour que tu deviennes l’homme parfait que je souhaite et atteigne l’état où tu te sentiras confortable en tant que mon mari soumis à la maison. Je crains que cela ne soit pas la période la plus facile pour nous. Celle de ton dressage que je souhaite le plus rapide et le plus efficace possible. Je sais par avance que cela ne va pas t’être facile d’apprendre à obéir sans rechigner et sans parlementer. Je sais que je vais devoir t’enfermer la plupart du temps, te battre durement parfois, jusqu’à ce que tu acceptes d’avoir perdu ta liberté d’homme et ta place sociale. Cela va être un combat de tous les instants, rendu encore plus dur par le fait d’être en famille. Mais crois-moi je suis déterminée à le mener.
Un soupçon de grimace traversa un instant le visage de Pierre. Claire le vit – le contraire l’aurait étonné – mais n’en continua pas moins sa morale.
- Tu te souviens que je t’ai parlé de mon grand-oncle Marius ? Il avait une maison dans les bois avec un chenil où il dressait ses chiens de chasses, des braques de Pont Audemer. Il était veuf et nous allions le voir certaines vacances avec mes grands-parents. Je me souviens de sa méthode avec les jeunes chiots. D’abord les apprivoiser pour qu’ils aient confiance envers leur Maître. Puis les mettre deux mois au chenil pour qu’ils apprennent où était leur place. Etre exigeant mais juste. Leur donner parfois du martinet quand ils ne se comportent pas bien. Et il concluait toujours « Il n’y a aucun chiot mâle qui ne peut pas devenir un chien de chasse convenable si leur Maître est constant dans leur dressage… »
Les Amazones écoutaient avec intérêt.
- Toi tu es au stade d’un jeune chiot. Déjà apprivoisé mais insuffisamment obéissant. Et tu ne sais pas encore rester à ta place. Nous devons donc te dresser comme Marius dressait ses chiens. Au chenil. A la carotte et au bâton. Ton chenil à la maison te plaira je suis sûre. Il sera monté mardi dans la pièce derrière la chaufferie. Je voulais t’en faire la surprise mais après tout, c’est aussi bien que tu le saches maintenant et commences à le craindre. Car, crois moi, tu y passeras beaucoup de temps, le temps qu’il faudra pour devenir un bon chihuahua obéissant et fidèle à sa Maîtresse !
Une cage de dressage aux solides barreaux devait être en effet montée mardi au sous-sol de leur maison. Claire n’avait jamais douté qu’il céderait totalement pendant ce séjour au Domaine. Et son objectif était qu’il y passe le plus de temps possible à attendre la volonté de sa Maîtresse, qu’il comprenne que sans elle rien n’était possible, qu’il se drogue des soins qu’elle daignerait le donner, bon ou mauvais. Et il faudrait ruser pour que les enfants ne viennent pas trop chambouler ces plans…
Claire jeta un coup d’œil au fer remis à chauffer. Les braises étaient insuffisantes. Elle remit un peu de bois, puis s’occupa de continuer à enfoncer son emprise dans l’esprit de son chihuahua.
- Il n’y aura aucun contrat écrit de domination/soumission entre nous. Nous avons déjà un acte qui nous lie irrémédiablement, celui du mariage, quand tu m’as dis oui à l’église. Et puis un contrat pour quoi faire ? Pour poser des limites, pour te permettre de t’échapper avec un safe-word ? Non pas besoin de tout cela… Je suis assez sage pour décider pour nous deux, ce qui est bien ou non pour mon mari soumis. Et puis c’est beaucoup plus simple à gérer au quotidien. La règle n’a pas besoin d’être écrite, elle est implicite dès que je l’établis. Je souhaiterais te faire percer la bite pour y poser un Prince Arthur apte à te verrouiller la quéquette dans la cage ? Pas besoin de négocier parce que les atteintes au corps humain sont interdites par le sous-alinéa II-B de l’article 23 point 1. Là j’ai l’envie, je t’amène chez le perceur… éventuellement les fesses cramoisies si tu as renâclé…et c’est tout ! Pas de bureaucratie qui interfère dans mon envie du moment. As-tu compris que ce sera un régime de droit absolu, Pierre ?
Pierre acquiesça de la tête.
- Je te battrai, Pierre, autant de fois que je trouverai cela nécessaire. Tu connais déjà mon goût pour la fessée cul nu des mauvais garnements avant leur mise au coin. Tu t’es si souvent retrouvé sur mes genoux ces derniers mois. C’est que tu ne devais pas être très sage… Non ?
Ce que fit bien rire les Amazones et rougir un peu le chihuahua.
- Et encore vous ne savez pas qu’il est si mignon enchâssé dans sa petite grenouillère pour faire dodo ! Tiens raconte leur toi même…
Claire lui enleva son bâillon prenant son chihuahua au dépourvu. Tous les regards étaient fixés sur lui et c’était si humiliant… Claire l’encouragea.
- Allez raconte la bêtise que tu avais faîte à ces Dames !
- Je… je n’avais pas voulu mettre ma… cage, alors que Maîtresse Claire me l’avait ordonné. J’ai été puni à porter la même grenouillère que celle d’Arthur pour dormir… au dessus de la cage… Maîtresse m’y a enfermé dedans chaque soir pendant cinq semaines. C’était… humiliant.
Elke ne put s’empêcher d’intervenir.
- Ah tu m’intéresses. Elle est comment ta grenouillère de petit garçon ?
- Avec… avec des girafes et des lions, comme celle d’Arthur. Euh... Maîtresse Elke.
- C’est effectivement une tenue adaptée pour un petit garçon très désobéissant !
Eclat de rire de l’assemblée sauf Pierre qui aurait voulu se cacher.
- Mais tu vas dire que je suis très curieuse, mais si tu ne peux pas en sortir tout seul, tu fais comment… tu sais, pour les pipis de la nuit et du petit matin…
Bien sûr Claire avait tout raconté en live à Elke, mais ça Pierre ne le savait pas. Il rougit encore.
- Maîtresse Claire me met une… une… couche, sous la grenouillère, Maîtresse Elke.
- C’est évidemment très sage. Cela évite les accidents de petit garçon. Tu peux remercier ta Maîtresse de faire si attention. Et ton popo, tu le fais aussi dans tes couches ?
Là la question très embarrassante rendit le chihuahua cramoisi, à la grande joie de Claire, qui adorait le voir embêté. Sans doute plein d’images lui revenait dans son cerveau, mais il n’arrivait pas à répondre et restait silencieux. Claire le rappela à l’ordre.
- Chihuahua, je crois que Maîtresse Elke t’a posé une question… ne la fait attendre.
- Je… oui. J’ai du le faire quand Maîtresse Claire m’a laissé dans la grenouillère tout un week-end. C’est si humiliant, Maîtresse Elke.
Claire ajouta à la cantonade, « Et en plus qu’est cela pue, la merde de soumis ! Une vraie horreur ! », au grand bonheur de ses congénères. Une fois l’assemblée de nouveau calmée, Claire reprit sa leçon en attirant l’attention du chihuahua d’une paire de gifles bien marquée.
- A partir de maintenant tu te tais, sauf si je t’interroge, ou je te remets ton bâillon. Je disais donc que je te battrai chaque fois que je le jugerai nécessaire. Bien sûr les fessées à la main sur ton petit popotin nu, tant tu as l’air de les apprécier. Mais aussi des punitions de grands garçons, au fouet ou à la cravache. Nous venons de passer un cap ce week-end en ce Domaine. J’aime te faire du mal aux instruments cinglants et je ne vais pas m’en priver une fois retournés à la maison. Nous allons continuer à en monter l’intensité, sans faire trop d’étapes. Idéalement, je veux que tu craignes mon fouet ou ma main, comme autant de rappels à bien te comporter. Il faut que cela te soit tout sauf une partie de plaisir masochiste. Donc je te battrai très fort au-delà de ce que tu peux imaginer supporter. Et ne te fais aucune illusion. Je sais que tu as toujours été très fier de ta chevelure mais tu viens de la perdre au moins pour le moment de ton dressage. Te promener la boule à zéro dans la famille et à ton travail, sera ton premier acte de contrition sociale. Et en plus je t’aime bien ainsi tout lisse.
Elle lui prit la tête entre ses mains pour être sûre qu’il comprit la détermination de sa Maîtresse.
- Je vais aussi faire évoluer très rapidement la sexualité de notre couple à mon seul profit. C’est un peu la règle dans le couple D/S, mais chez nous cela sera une règle très stricte. Tu as besoin de garder ton énergie sexuelle pour mieux servir ta Maîtresse. Donc plus question de la gaspiller. Les Maîtresses, ici présentes, t’ont prédit une année de chasteté absolue. Cela sera le cas, sauf pour quelques traites que nous allons travailler pour rechercher ce qui te donnera le moins de plaisir résiduel. Pas question non plus de compenser sur internet. J’ai mis en partant un mot de passe sur les deux ordinateurs de la maison. Je sais que c’est filtré à ton boulot. Et tu me donneras ton nouveau smartphone que je remplacerais par le vieux Nokia qui traîne dans le tiroir du salon. Un téléphone qui ne fait qu’envoyer et recevoir des appels téléphoniques est bien suffisant dorénavant pour mon chihuahua. As-tu compris, Pierre ? Plus touche maintenant !
- Oui, Maîtresse Claire.
- Parallèlement nous allons aussi travailler ton habilité à me donner du plaisir avec ta langue, tes doigts et les grands jours d’un gros gode monté au dessus de ta cage. Car je découvre ce week-end que - finalement - j’adore les grosses queues qui me perforent durement. Déjà que ton petit vermisseau à la dureté instable ne m’intéressait déjà plus trop, là je crois que nous allons totalement nous en passer. C’est mieux pour nous deux. Par contre, tu peux remercier Dieu de t’avoir donné une quéquette, aussi minuscule soit-elle. Cela me donne le pouvoir de t’en priver et c’est déjà cela. Ah les garçons et leur zizi. Toute une histoire…
Ce qui amusa l’assemblée de femmes.
- Maintenant je me pose la question, si pendant ce temps, je prends un amant bien monté ou pas. J’avoue que je n’ai pas jusqu’à présent réfléchi à la chose. Du moins avant d’arriver ici… Putain que c’est bon une grosse queue dans la chatte ou le fion ! Cela donne à réfléchir. Et puis l’idée d’avoir un petit cocu à la maison, est excitante… Bah chaque jour suffit à sa peine, on verra bien plus tard. Pour l’instant l’objectif est de te dresser rapidement. Je crois aussi que je transformerai en tapette à sperme à terme. Tu étais si mignon avec le sperme sortant de ton cul dans le cachot… bien que je ne tolère pas que tu l’ais fait en cachette de ta Maîtresse…
Pierre voulut parler du viol enduré, se défendre, mais dès qu’il commença à ouvrir sa bouche, elle lui écrasa le paquet.
- J’ai dit silencieux le chihuahua !
Le chihuahua se tut donc en urgence. La détermination de Maîtresse Claire faisait si peur. Ils avaient ouvert avec sa femme la boite de Pandore et aimé ce qu’ils y avaient trouvé. Mais oh jamais, il n’aurait cru un instant que sa Claire allait autant y resté accrochée, jusqu’à le vouloir définitivement à sa botte. Il vivait en réel tout ce qu’il avait tant fantasmé : la Maîtresse implacable, le fouet cinglant jusqu’au sang, le cocufiage… Mais c’était différent de ce qu’il matait jusqu’à plus finir sur internet, et pas parce que c’était sa réalité dorénavant. Tout cela avait un but maintenant, et tout cela été devenu un moyen, un outil dans l’atteinte d’un objectif plus vaste. Celui de sa soumission réelle et définitive. Il découvrait sa Claire si déterminée et différente, comme si elle avait toujours attendu de devenir ainsi. Et plus que tout, il était bouleversé par une voix au fond de lui-même qui lui disait que oui, il aspirait à devenir le soumis de sa femme. Cela devenait peu à peu une évidence. Il voulait cela ! Il avait finalement de la chance que Claire l’aime autant, pour envisager un avenir avec lui et non un autre qui aurait été plus doué ou disposé. Il était si fier de sa femme, une femme en mutation qu’il adorait de plus en plus. Il voulait vieillir avec elle, jusqu’à leur mort. Il était prêt à devenir l’homme qu’elle voulait qu’il soit dorénavant, sans aucun regret pour son passé de mâle libre. Pour elle, pour lui, pour eux. C’était comme une nouvelle découverte amoureuse et il aimait leur évolution.
- Il n’y a qu’un truc qui m’embête : ton boulot. Idéalement, j’aimerais que tu y passe moins de temps pour être plus disponible pour ta Maîtresse de femme. Voire même que tu n’ais pas de boulot du tout et que tu attendes en petit mari soumis à la maison, le retour de ta Maîtresse. Cela aurait de la classe... Mais il faut être réaliste, nous n’avons pas les moyens de se passer de ton salaire. Il y a la maison à payer et les enfants à élever. J’ai beau y réfléchir ; je vois ton boulot comme une échappatoire à ma domination totale. Et je le regrette profondément. Alors nous allons être pragmatiques. Je te ferai porter de jolies petites culottes de dentelle rose ou mauve sous ton costume, pour te rappeler à chaque fois que tu iras aux toilettes dans tes beaux bureaux, qui porte la culotte en réalité ! Je t’ai déjà dis que tu n’auras plus qu’une carte à encours limité. Et nous encadrerons strictement tes déplacements domicile-travail, pour que tu reviennes vite sous ma férule sans traîner ou gare à mon fouet. Je n’ai pas réfléchi encore comment, mais je le mettrai vite en place. Ou plutôt toi – il faut bien que tu me serves après tout – tu me trouveras une solution qui me satisfasse en limitant au strict nécessaire ta liberté de mouvement quand tu iras au travail.
Pierre réfléchissait déjà à la façon particulière de satisfaire cette demande de sa Maîtresse qu’il comprenait. Claire trouvait son homme si mignon quand il pensait, c’était un des points qui l’avait initialement fait craquer. Son Pierre était un homme passionné, même si une nouvelle passion chassait en permanence la précédente. Elle avait eu ce matin une idée lumineuse pour diriger son énergie vers les besoins de sa Maîtresse, tout en incorporant des ingrédients de renonciation et de sacrifice, qu’elle espérait avoir un grand impact pour lui faire comprendre d’une autre manière que c’était maintenant elle qui étaient aux manettes.
- Ah oui, mon chihuahua adoré, tes loisirs persos… Tu comprends bien que symboliquement je dois les réorienter. C’est un peu le jeu dans le type de relation que nous allons mettre en place. Je n’ai pas à craindre que tu quittes souvent la maison. Tu es finalement très casanier, beaucoup plus que moi qui aime sortir et voir du monde. Là cela ne devrait pas trop te changer, sauf que cela sera encore plus accentué : moi libre de vaquer dans le monde et de rencontrer des amis, pourquoi pas même intiment… et toi cloitré à la maison en toutou bien sage et obéissant à sa Maîtresse. Bien sûr, tu vas avoir un tas de tâches domestiques, en fait à terme quasi tout, sauf nos comptes que je vais maintenant prendre à ma charge de Maîtresse. Cela devrait t’occuper un bout de temps mais je sais que ce n’est pas forcément là que tu vas t’épanouir… Et puis cela ne sera pas non plus avec le web, puisque tu as déjà compris que tu vas être mis aux mêmes régimes de restriction que les enfants, voire peut être même plus. Non je vais te laisser des occasions d’investir ton énergie créative mais pour ta Maîtresse et dans les limites que je te fixerai. Et ton premier travail de fond, va être de nous créer un spanking bench « maison » qui corresponde exactement à nos besoins de punitions données – tu dois pouvoir y être étroitement attaché au besoin – et de discipline anale au gode ceinture pour de longues séances impactantes. Oui car je veux te prendre de plus en plus au gode. Je trouve cela… symbolique de ton nouveau statut, surtout si c’est le seul plaisir que tu peux avoir, la quéquette bien enfermée. Cela a un côté de féminisation de mari soumis que j’aime bien… Alors tu vas réfléchir à ce banc de mes rêves, me proposer des plans, penser les améliorations que je demanderai. Et une fois le projet validé, tu le construiras de tes propres mains. En attendant, on se débrouillera… Je trouve qu’il y a un côté très édifiant pour mon mari soumis que de construire les instruments qui sont utilisés pour sa discipline. Bien sûr, tout cela aura un coût financier. Il faudra acheter les fournitures et que tu apprennes de nouvelles techniques comme le travail du cuir. Pour le coût, je vais donc te mettre à contribution mon amour en un sacrifice que tu vas m’offrir pour me montrer que tu es prêt au fond de toi-même à devenir le parfait mari que je souhaite. En bref tu vas vendre sur internet ton sous-marin et nous investirons l’argent récolté dans la construction du banc.
Là ce fut un choc violent pour Pierre. Vendre son U-boat au 1/50ème qu’il a mis quatre ans à construire patiemment pièce par pièce, après être allé aux archives militaires à Berlin récupérer les plans d’origine. Sa fierté ! Son visage se convulsa et il eut beaucoup de mal à ne pas répliquer à l’injonction de sa femme. Non, elle ne pouvait pas lui demander cela ! Non pas SON sous-marin qui trônait au dessus de la bibliothèque dans le bureau…Et pourtant il savait oh combien cette décision était sérieuse chez Claire… et définitive. C’était complètement injuste mais elle avait raison : c’était bien un sacrifice qu’elle lui ordonnait. Les émotions du chihuahua n’étaient plus contenues et il commença à pleurer le désespoir de la perte à venir, par de chaudes larmes de petit garçon qui tombaient le long de son visage…
Claire eut pitié de son soumis. C’était effectivement une vacherie de Maîtresse qu’elle lui ordonnait. Mais il fallait qu’ils en passent par là, comme un symbole de la mort de la vie d’avant. Elle le laissa pleurer la mort dans l’âme, s’abstient de toute nouvelle « leçon » et alla vérifier le fer et les braises. Il était chaud à point. C’était l’heure…
Elle revint vers son chihuahua pour le préparer. Claire arracha quelques longs brins de pailles à son masque africain laissé à terre, puis chercha une pierre qu’il lui convenait sur le sol. Elle noua d’abord les brins en liens étroits autour du gland rabougri de son chihuahua qui était sans réaction. Elle ficela la pierre du mieux qu’elle put avant de l’attacher au lien posé sur le gland. Le résultat fut que le pénis était tiré vers le bas et dégageait la zone du pubis juste au-dessus de sa racine.
Elle récupéra le fer et revint chuchoter à l’oreille de son chihuahua.
- Celui-là, on va le faire pour nous, rien que pour nous deux. Oublie les Maîtresses présentes. Ne vois que moi et offre moi ta souffrance de soumis. Je te rebâillone pas. Je veux t’entendre crier pour moi. Et surtout je veux que tu me demandes volontairement de te marquer de ma marque…
Pierre releva lentement la tête, regarda Claire et parla d’une voix pleine d’émotions.
- Oui, Claire, je suis à toi et je veux porter fièrement ta marque pour la vie !
Claire posa alors le fer avec précision sur la frêle peau du pubis. Elle voulait une marque parfaite. Elle savourait tellement cet instant magique. Tout était parfait… Les cris de pourceau égorgé de son chihuahua qui lui ravissaient l’oreille… Cette odeur de chair brûlée qu’elle mémorisait à jamais… Le temps était suspendu. Claire attendit d’être sûre que la marque fut définitive avant de lâcher finalement le fer, et pris d’une folle envie, aller goûter de ses lèvres et sa langue, à la bouche de son Pierre la douleur qu’il lui offrait et l’honneur qu’il lui donnait.
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