Petits contes D/S

Vendredi 2 octobre 2015 5 02 /10 /Oct /2015 06:27

19ème rencontre avec Madame

Le chantier avance avec quelques difficultés. Si les deux maisons sont enfin hors d’eau depuis la semaine dernière, la creusement de la roche pour atteindre le complexe souterrain a pris beaucoup de retard et la jonction devrait être enfin réalisée aujourd’hui.

Le début du chantier a coïncidé avec un renforcement sévère de la discipline que Johanna m’impose. Sa période de doute et de flottement est du passé maintenant et ma Dresseuse d’hommes est revenue en pleine forme dominante. Cela s’est traduit en particulier par des séances quotidiennes d’endurcissement au fouet et autre cravache données systématiquement jusqu’aux premières larmes.

Johanna m’a consigné au suivi du chantier au jour le jour, pendant qu’elle joue au maître d’œuvre. Ce qui ne manque pas de piquant quand je pense que c’est moi l’architecte qui ait signé le permis de construire. Mais là comme beaucoup de choses dans la domination de Johanna, il faut m’y faire et surtout ne pas chercher à résister à l’évolution des choses… surtout en cette période de resserrement de son contrôle.

Le retard n’est pas dû à la faute des ouvriers polonais qui se donnent du matin au soir, de lundi au samedi, mais juste parce que j’ai mal évalué le temps nécessaire pour percer 30 mètres de roches. Et Johanna m’a transmis en fin de semaine dernière le mécontentement de Madame sous la forme de 30 coups de fouets donnés en présence de l’entrepreneur Piotr qui en tremblait pour moi ! Le message passé a été très clair pour tout le monde.

Johanna a resserré son contrôle le jour de mon anniversaire le 7 juin. Mon cadeau : une nouvelle cage de chasteté gravée à son nom qui est plus nettement plus petite que celle fournie par Madame que je portais avant, presque une cage miniature.

- Les hommes croient en général qu’ils sont plus membrés que réellement. Cela fait partie de ton éducation de comprendre que finalement ce qui te sert de zizi est très petit et mérite donc une très petite cage à son taille.

En fait la nouvelle cage a la taille exacte de mon sexe à l’état flaccide absolu : pas plus de 6 centimètres au total. L’anneau des couilles a été resserré. Cela m’a fait peur au début, mais finalement interdire tout début d’érection rend le port beaucoup plus confortable la nuit. 

- Cela me donne l’assurance que tu ne pourras pas te dresser dans ta cage. Et c’est important car nous allons profiter des beaux jours pour te faire progresser dans ta chasteté. Donc cela sera nada pour toi, pas même un de ces milkings que tu apprécies, jusqu’à ce que l’automne soit arrivé !

- Mais cela fait plus de 3 mois, Maîtresse. Comment vais-je pouvoir y arriver ?

- Et bien, tout simplement parce que tu n’auras pas d’autre choix !

Et je n’ai eu effectivement  pas d’autre choix de m’y laisser immédiatement enfermer. Tout comme devoir suivre le soir Johanna dans la carrière pour découvrir la cabane qu’elle m’avait fait construire « au plus près du chantier ». C’est pour cela que Johanna m’avait interdit pendant quelques jours d’y aller…

Johanna a une vision très stricte du suivi de chantier : j’y dors tous les soirs et n’ai plus le droit de le quitter. La cabane abrite mes nuits et parfois une partie de mes journées, si Johanna n’est pas venue me libérer... Mais ce n’est pas le pire de mes soucis actuels ! Les couches sont revenues plus exigeantes que jamais, que je porte maintenant sous une culotte de cuir tyrolienne verrouillée. C’est mon seul vêtement d’été nuit et jour, que je ne quitte plus sauf quand Johanna « daigne » venir me changer, parfois tard la matinée.

Mon extravagante tenue a fait sensation sur le chantier. Les premiers jours tout le monde s’est moqué de moi et de ma condamnation aux couches permanentes qui dépassent de la culotte. J’y ai acquis un surnom : « Gaspopo ». Les moqueries humiliantes continuent toujours mais globalement les ouvriers sont devenus sympas avec moi, après que Piotr leur ait expliqué le pourquoi du comment…

Je suis un peu devenu leur mascotte. Ils viennent me soutenir quand je reste consigné dans ma cabane. La porte extérieure n’est jamais verrouillée mais la grille intérieure toujours tant que Johanna n’est pas arrivée. Il m’offre à travers les barreaux du café, des sandwichs et me laissent de quoi manger quand ils partent le soir. Les horaires de Johanna sont imprévisibles…

- C’est fait exprès : tu dois apprendre à me désirer encore plus…  Et rien de mieux que mon absence pour cela.

Parfois je n’en sors pas de la journée et si Johanna vient toujours changer ma couche plusieurs fois dans la journée, j’ai vit appris que ce n’est pas la garantie d’être autorisé à sortir de la cabane. Les gars se sont adaptés : ils prennent une photo et viennent me parler du problème à la grille. Ou tout simplement me remonter le moral quand cela ne va pas. Ils sont formidablement gentils et attentionnés avec moi, au moins pour me saluer car à part Piotr et le plus jeune de la bande, Blajez, aucun ne maîtrise plus de 3 mots de français. J’aime beaucoup Blajez qui est devenu un peu comme mon petit frère. Il voudrait reprendre ses études dès qu’il aura suffisamment gagné d’argent. 

En tout cas, pour cette journée spéciale de fin de percement de tunnel, Johanna est venue me retrouver tôt, accompagnée de Madame qui me salue mais reflue devant mon « odeur ». De toute façon ma cabane n’est pas grande et permet difficilement la présence de plus de 2 personnes : une paillasse, un petit bureau, un lavabo et ma laisse et mon collier accrochée à l’unique patère. J’ai l’électricité et l’eau mais pas le chauffage. Cependant Johanna m’a accordé une couverture quand les nuits ont été plus fraiches que j’ai pu garder.

J’adore notre moment de complicité matinale, surtout que c’est devenu un des rares moments d’intimité du couple qu’elle me laisse dans cette période actuelle de discipline intensive. Comme tous les matins, elle me fait me laver dans un paquet de bois à l’extérieur de la maison à l’eau froide et à la vue de tous. J’ai souvent droit à une caresse au zizi avant qu’elle referme la nouvelle couche, puis retour enchâssé dans ma culotte de cuir, laisse et collier et nous voilà prêts pour une nouvelle journée sur le chantier…

Piotr a fait venir une douzaine de compatriotes qui s’affairent durement. En Pologne, les entreprises ne sont pas spécialisées et ses gars savent tout faire du gros œuvre jusqu’aux finitions. Ils ont loué un camion en France pour la livraison des matériaux. Par soucis de discrétion, aucun matériau n’est livré directement et tout passe par un entrepôt déporté avec le camion pour faire la navette.

Nous retrouvons Piotr en train de discuter avec Madame.

- C’est mon petit tunnel sous la Manche à moi, Piotr. 2 mois d’attente ! Je crois que je n’ai jamais aussi impatiente…

- Eryk est en train de finir d’un côté pendant que Dawid s’occupe de l’autre. Je pense que d’ici une heure cela sera bon…

Piotr salue avec déférence Johanna et me sert chaleureusement la main.

- Bonjour Gaspard. Comment vas-tu ce matin ?

Je lui suis gré de toujours avoir fait comme si j’étais normal, comme si je ne portais pas cette humiliante couche sous la culotte de cuir, comme si je n’étais pas tenue en laisse devant lui par ma Maîtresse. De tous, Piotr est celui qui comprend le mieux ma situation : il vit après tout la même depuis 22 ans maintenant. 22 ans à être sous la coupe de Madame Slowasky qui l’a fait cocu dès sa nuit de noce. Il travaille dur à l’étranger pendant que Madame prend du plaisir avec ses amants.  Je ne sais pas comment ils se sont rencontrés, mais ces deux-là ont l’air aussi indestructibles que l’acie, même à distance.

Piotr est encagé en permanence. Il m’a montré son sexe encagé le premier jour où j’ai été enfermé dans la cabane. J’étais gêné mais je pense qu’il tenait à me montrer qu’il était lui aussi soumis à la volonté de sa compagne. Et Madame Slowasky ne rigole pas : sa cage est scellée par 2 piercings – je pense qu’il s’agit d’Appalangs – qui lui traversent le gland en croix. Ils ont été scellés il y a 5 ans (!) à la cage au plomb fondu. Je m’en suis étonné un soir à Johanna qui m’a répondu que cela pouvait être l’évolution naturelle des choses pour un soumis et que peut-être un jour elle jugerait qu’elle devrait faire pareil avec mon sexe…

Piotr n’a le droit de rentrer honorer sa Maîtresse de femme que tous les 2 mois. Mais sur ce chantier, il a rendez-vous chaque jeudi soir avec une Maîtresse désignée par sa femme, pour se faire contrôler et corriger. Même à distance sa femme impose sa domination totale…

Mais cela n’a leur a pas empêché de faire avec le temps, 5 petits Slowaski qu’il sait à 100% d’être de lui. Couple étonnant et atypique.

- Bon on va voir où ils en sont ?

- Oui, j’ai hâte…

Moi quand Johanna est là : je n’ai aucune question à me poser ; je vais où la laisse de Johanna m’emmène… Et finalement je suis très fier de lui appartenir ainsi.

Nous rentrons tous les 4 dans le couloir creusé dans la roche depuis la future maison de Madame. Nous faisons la totalité du chemin jusqu’à ressortir de l’autre côté. Cela a été un travail de titans pour les ouvriers de Piotr de creuser la galerie au marteau-piqueur ! Finalement nous revenons sur nos pas pour prendre la future entrée de l’Enfer de Madame Delamaye. L’espace y est plus restreint et je suis relégué derrière. Je retrouve Eryk qui semble excité d’en terminer. Nous attendons les coups sur la roche de Dawid de l’autre côté et finalement le miracle se produit : une brèche est ouverte, une main se temps qui est serrée avec fierté de l’autre côté. En une demi-heure, le passage est agrandit et nous pouvons accéder à niveau au complexe souterrain… Une grande étape du chantier !


21ème rencontre avec Madame

C’est le 14 juillet : Madame a accordé un jour de repos payé aux ouvriers polonais.

Marc est là aussi. Je demande à Johanna qu’est-ce qu’a-t-il été fait d’André ?

- Envoyé 3 jours en séjours Golf avec ses amis Mais Séver promet que c’est sa dernière fois, même s’il l’ignore encore. Mais avant Marc l’a bien enculé à sec et Séver s’est chargé de lui détruire le cul ! Il est donc parti avec un handicap…

Un barnum est dressé pour l’événement pour abriter tout le monde. L’ambiance est à la détente : grillades et vins à foison. Aussi des cigares cubains que Marc a rapportés… Johanna est cool aujourd’hui avec moi, peut-être parce qu’elle a pas mal fêté, elle aussi.

Mais dans ma nouvelle vie de soumission à Johanna, j’apprends que l’on peut passer de la gaité à la détresse en un clin d’œil de Maîtresse. Au café, Johanna vient me chercher et m’amène dans la tente safari dressée à l’écart. Dedans une pile de palettes m’attend sur laquelle je suis enchaîné nu  à 4 pattes. Je prends peur quand elle me pose une cagoule de cuir avec un conduit à pipes forcées…

- Je n’aime pas ça  mais pas le choix que d’en passer par là… Tu vas être la pute à foutre de l’après-midi. Sois courageux que je sois fière de toi !

Je comprends immédiatement ce qu’elle me promet et je tombe en panique totale. Je hurle que je ne veux pas ! Mais elle me répond d’une voix troublée…

- Désolée, mais Nous devons le faire… Il n’y aura pas de capote : Piotr m’a donné hier les analyses. Ils sont tous cleans…

Je me révolte sur le Nous qui ne m’inclut pas. Mais en réponse, je ne reçois rien d’autre que le graissage abondant de mon anus (le graissage par l’huilage !) avant qu’elle m’abandonne…

Dehors la fête bat bruyamment son plein. Mais rapidement quelqu’un arrive et jette 2 pièces dans le pot, qui me glacent. L’homme enfile immédiatement son sexe déjà tuméfié dans mon bâillon sans que je puisse m’y opposer. Je reconnais l’odeur de Marc. Cela me rassure quelque peu pendant qu’il me baise la bouche longuement jusqu’à fatalement s’épandre en fond de gorge dans mes hoquètements. 5 minutes de répit peut-être et il s’attaque à mon cul. Durement. Je crois que je ne l’ai jamais aussi senti excité : en deux minutes, il m’envoie son sperme loin dans les intestins !

J’ai un quart d’heure de répit. Le temps que les polonais comprennent que l’aubaine est réelle et cela commence à défiler. Dès le premier, je pleure à chaudes larmes. Les pièces tintent. Les mâles arrivent et me baisent, la bouche, le cul ou les deux en hurlant des obscénités en polonais. Toujours la même chose : les pièces qui sonnent et ma bouche et mon cul qui sont violés à la suite. Je perds les comptes des violeurs… n’arrêtant pas de pleurer et docilement prendre la queue en bouche ou la laisser éjaculer dans mon cul.

Après 2 heures de viol, le dernier à venir est mon ami Blajez. Il s’excuse en arrivant :

- Désolé, Gaspard, mais les copains m’ont mis la pression… je dois montrer que je suis un vrai homme… si je ne le fais pas… et ma copine m’a quitté…. encore désolé, Gaspard…

Putain ne parle pas ! Tu dois rester une bite inconnue pour moi… Blajez lâche une pièce dans le pot. Et merde ! Il hésite et choisit finalement la bouche. Une bite que je ne veux pas connaitre, mais qu’il essaye de me mettre dans la bouche. Je ne peux l’accepter, pas lui ! Je me refuse….

- S’il te plait, Gaspard, s’il te plait : les autres vont se moquer sinon…

Je suis à moitié ailleurs. Je relève la tête et me laisse faire, heureux de pouvoir enfin contrôler quelque chose. Je pense à autre chose pendant qu’il s’excite dans ma bouche longuement dans des halètements ridicules de femelle excitée. Sitôt après sa petite éjaculation, il disparait…

Je suis anéanti. Je rejette sur les palettes le trop de spermes que j’ai encaissé. Je me vide par le haut et par le bas. Et je sanglote sans fin…

Johanna vient me détacher. Les polonais sont partis continuer la fête en ville. Il ne reste plus que nous deux. Ses bras viennent me réconforter…

- Je suis si désolé, Gaspou, Madame me l’a demandé. Je n’ai pas su refuser. Et je les ai vus défiler dans la tente. J’ai eu mal pour toi.

Nous restons enlacés un long moment… 

- Et si nous allions nous baigner ?

Nous finissons dans la carrière. L’eau est délicieusement chaude et réparatrice. Johanna m’embrasse fougueusement la bouche nettoyant de sa langue le reste des « autres ». Sa main se fait tentatrice sur mes testicules. J’oublie mes douleurs d’âme et de corps, et me réchauffe de son amour.

Nous finissons de nous sécher enlacés sur le bord, la tête de Johanna contre mon épaule et mes doigts à farfouiller dans sa chatte humide. Elle est mon amour, ma joie de vivre. Elle soupire sous mes actions…

- Oh Gaspard, qu’est-ce que j’aurais envie de me prendre ta queue… maintenant.

Je tends l’oreille. La femme amoureuse m’appelle Gaspard. La Maîtresse, Gaspou.

- Et pourquoi on ne ferait pas un break là ?

- Parce que ce n’est pas possible…

- Mais si tu ouvres ma cage. J’y retournerai demain sagement…

- Non c’est impossible à faire ! Je n’ai pas ta clé : elle dans ma boîte à secret dans ma chambre chez mes parents à Rotterdam ! Je l’ai laissé à la mi-juin.

Je suis le cul d’apprendre cela…

- Mais… pourquoi ?

- Parce que je ne me fais pas confiance. Les hommes croient que les Maîtresses femmes sont infaillibles et déterminées, mais ce n’est pas vrai et encore moins quand on domine l’homme que l’on aime. Des doutes avec toi j’en ai en permanence quand je te vois passer un moment difficile par MA faute… Mais je t’aime, tu comprends, je t’aime, Gaspard et j’ai peur parfois de ne pas être à la hauteur pour toi, pour nous.

- Tu sais Johanna que je pourrais très bien de me passer de ma soumission…

- Oui, je le sais et nous n’aurions sans doute pas d’avenir.

- Je suis d’accord mais pourquoi devoir aller toujours plus loin ?

- Parce que sinon tu te lasserais et te révolterais. Tu me l’as dit le premier jour. J’ai beau avoir pas mal d’expérience, des fois je crains de ne plus avoir assez d’idées noires pour toi. C’est si dur de dominer si tu savais… Et puis avoue combien notre vie s’est érotisée avec ces jeux pas sages…

- Oui, tu as raison : je suis excité en permanence à me regarder être ce que tu m’as fait devenir. C’est comme un rapport sexuel qui serait sans fin. Mais pourquoi finalement m’imposer des trucs aussi extrêmes ?

- Parce que je ne suis une oie blanche en matière de BDSM : je te ferais ce que je faisais aux clients du Studio, que j’aurais l’impression de plus assez t’aimer et de rester extérieure à notre couple. Tu sais là-bas ils étaient toujours en demande de flagellations, de gode ceinture ou de torture de leur sexe. La première fois, c’est une nouveauté, mais quand tu refais la même chose 10 fois, cela devient de la routine. Non je fais des trucs totalement nouveaux avec toi ! Pas un seul client n’était mis en couche au Studio, cela n’était pas la spécialité de ma cousine. Toi oui tu l’es, mais pas pour jouer, pour de vrai jusqu’à y faire en permanence tes besoins. Je ne suis pas fétichiste du scat. L’odeur me dégoute. Mais je me force à t’y forcer…

- Je…

- Allez plus de pensées, Gaspou, mais des actes. J’ai envie là de ta folle petite langue dans mon entrejambe complètement humide d’amour. Et après nous irons voir dans la cabane, comment je peux donner du plaisir à mon homme même en l’absence de clé …

Nous finissons tard dans la nuit et les sens repus, à nous endormir tendrement blottis l’un contre l’autre. J’aime tellement ma Johanna…

Je me réveille à l’aube le lendemain plus amoureux que jamais. Johanna est lovée contre moi sa main sur ma poitrine. Je l’admire un temps dormir d’un sommeil si apaisé, avant d’avoir envie d’aller contempler le lever du soleil sur la carrière, pour la première fois à l’extérieur et non depuis la petite fenêtre de ma cabane. 

Je suis d’accord avec Madame, ce lieu minéral est magique. Le plan d’eau dévoile sa surface moirée dans la lumière de l’aube. Le bruit du chantier est encore absent et les oiseaux poussent leur premier chant du matin. Le soleil ne va pas tarder à inonder de sa lumière le haut des rochers. J’adore ce spectacle…

- Ah tu es là…

Johanna est levée, son corps nu drapé dans la couverture. Heureusement il fait déjà bon…

- Que regardes-tu ?

- Le jour se lever dans la clairière. Je ne le vois que par la fenêtre de la cabane d’habitude…

Je trouve Johanna encore plus magnifique ce matin. Je l’aime tellement. Elle m’offre le plus fabuleux baiser d’une femme amoureuse.

- Agenouille-toi maintenant…

Je crains quelques vilénies mais j’obéis instinctivement : je m’agenouille nu à ses pieds, anxieux de ce qu’elle peut dire ou faire.

- Tu m’as posé une question la dernière fois après le restaurant du notaire…

Oui je lui avais demandé de m’épouser et elle m’a sèchement rembarré.

- J’ai réfléchis…

Là je suis pris par surprise !

- Tu sais, Gaspard, que je suis contre le mariage de façon générale, comme un lien vanille trop étriqué. Mais il n’y a que les idiotes qui ne changent pas d’avis. Alors j’imagine bien qu’il doit m’être possible de faire une exception pour ton mignon petit cul, si cela a autant d’importance pour toi. Mais j’y mets mes conditions sur la forme d’abord : pas de mariage religieux, mais juste civil en petit comité. Tu prendras mon nom comme nom d’époux. Si on a des enfants pareil : ils porteront mon nom, pas le tien. Et sur le fond : fidélité absolue pour toi et liberté sexuelle pour moi. Tu dois te rendre compte que ta petite queue ne sera jamais suffisante. Tout ce que je te promets, c’est que j’essaierai que tu sois le père de nos enfants… Es-tu prêt à subir tout cela pour moi ?

- Oui, je t’aime Johanna.

Je veux l’embrasser…

- Calme, je n’en ai pas encore fini. Je ne veux pas que tu te trompes. Cela sera un mariage où je porterai la culotte évidemment, ça tu t’en doutes, et je veux inclure des symboles de notre monde dans notre engagement mutuel. Le premier est que je te ferais marquer au fer rouge comme ma propriété personnelle et éternelle dès le jour de notre mariage. Es-tu prêt à l’accepter, Gaspard ?

- Oui Johanna, je l’accepte.

- Le second symbole est que je ne porterais pas d’alliance. Pour toi, ton alliance sera ta cage de chasteté permanente que je veux inviolable. Pour cela il faut que je te fasse au préalable percer le gland comme Piotr. Es-tu prêt à endurer cela ?

- Oui Johanna, j’y suis prêt.

- Je te garderai chaste jusqu’à ce que nous soyons unis. Enfin je ne veux pas de mensonges. Mes parents savent déjà quel type de sexualité que je mène même s’ils n’aiment pas trop. Je veux qu’il en soit de même pour tes parents !

Ça c’est le plus dur : un Coming Out devant mes parents en Bretagne. Mais sans doute qu’un mauvais moment à passer… Je promets que oui je le ferais.

- Alors sachant tout cela, Gaspard, je veux bien te prendre comme mari fidèle et toi veux-tu me prendre comme épouse exigeante ?

- Oui, Mille fois oui !

- Alors viens m’embrasser, futur Monsieur Van Hess !


23ème rencontre avec Madame

J’ai été extrait du chantier pour la journée. J’ai la trouille au ventre. Aujourd’hui mon gland doit être percé. Johanna a demandé à Madame de nous accompagner. Elle a accueilli notre mariage avec enthousiasme en particulier les conditions que m’a imposées Johanna. André lui n’est pas encore percé, et Madame envisage sérieusement de le lui imposer, à lui aussi.

Nous  pourrions aller chez le perceur de notre ville, mais ce n’est pas assez discret. Johanna préfère m’emmener à la capitale chez un spécialiste reconnu de la communauté SM. Madame demande :

- C’est quoi la différence ?

- Oh c’est tout simple : lui ne fait aucune anesthésie. Il opère à vif…

J’en tremble d’autant plus !

- Alors Johanna tu as vraiment l’intention de marquer ton Gaspou de ton chiffre au fer rouge, le jour du mariage ?

- Oui je le ferai.

- Pourquoi ?

- Parce qu’en s’offrant ainsi à moi, il accepte de devenir quelque part ma chose jusqu’à la fin de sa vie. Et en tant que future propriétaire, je trouve plus que symbolique de le marquer à mon chiffre, définitivement. Je veux magnifier son acte de don de soi. D’ailleurs tous les couples qui se marient devraient faire comme nous et il y aurait beaucoup moins d’enfants tristes de la séparation de leurs parents…

Le voyage est un peu long mais je finis quelques heures à mon corps défendant, étroitement sanglé sur la chaise d’opération, les cuisses écartées  de la façon la plus obscène que l’on puisse imposer à un homme. L’assistante me pose un exigeant accessoire entre le harnais de tête et le bâillon pour empêcher de mordre la langue, complété d’une cagoule obscure et d’un casque de musique d’Enigma sur les oreilles. Je ne vois et n’entends plus rien. Mais je sens bien que ma cage est retirée (Johanna a fait un aller-retour express au Pays-Bas le dernier week-end pour récupérer ma clé).  Je suis à disposition sans défense n’ayant plus d’autre contact avec le monde que mes sensations sur la peau…

Je suis d’abord méthodiquement rasé de l’entrejambe, badigeonné de désinfectant qui attaque les petites blessures de la cage puis étonnamment branlé d’un gant ferme. Tromperie car une fois érigé, l’aiguille me transperce dans la douleur. Je n’ai jamais eu autant mal de ma vie et je crie ma détresse dans mon bâillon. L’aiguille est remplacée par un tube qui m’écarte douloureusement les chairs.

Mais le pire reste à venir : je dois être percé une seconde fois en travers et je ne veux pas. C’est intolérable. La main recommence son mouvement de va et vient. Mais le premier piercing me fait mal et je me refuse ostensiblement à bander. Je ne vais pas leur faire ce plaisir… 

Je semble créer une certaine confusion dans la salle, mais ils ne sont pas à court de ressources. Je sens que l’on me pose un préservatif, puis la chaleur d’une bouche accueillante avec un doigt qui s’immisce dans mon anus. Le temps d’être trahi par son propre sexe. Une fois le zizi dur, la bouche se retire et aussitôt je suis percé à vif en seconde fois à travers le caoutchouc. La douleur est intenable et je finis par m’évanouir…

Quand je me réveille, Johanna est train de me faire des petits bisous amoureux. Mon bâillon a été enlevé et le perceur est en train de me poser une cage de « cicatrisation », une sorte de grosse boule de métal prise autour des couilles qui m’empêche tout contact avec mon sexe blessé.

- J’ai posé un drain à urine pour les premiers jours…

Je descends de la chaise d’opération en titubant. Johanna découpe des trous dans la couche et ma culotte de cuir pour laisser sortir la grosse boule de métal. Le drain lui revient dans ma couche. Je suis toujours autant coincé et cette boule protubérante sera un nouveau sujet de moquerie éternelle sur le chantier…

Mais je suis si fier de l’avoir subi pour mon amour de  Johanna !

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mardi 29 septembre 2015 2 29 /09 /Sep /2015 06:28

15ème rencontre avec Madame

Nous sommes partis en couples en week-end dans la région, Johanna et Moi, et Madame et son amant Marc. Le mari légitime est resté lui consigné à la maison : Madame veut être libre de discuter de la maison et, je pense aussi, ne pas l’avoir dans les pattes pour profiter librement de son amant…

Nous sommes descendus dans une magnifique chambre d’hôtes, une ancienne bâtisse rénovée dans le pur style contemporain. Le mélange avec les vieilles pierres est très réussi. Johanna m’a glissé que c’est un des investissements variés du petit empire Delamaye.

Le couple qui nous accueille est avenant et attentionné. Nous passons nous rafraîchir dans notre chambre avant le dîner qui sera servi en terrasse en cette douce soirée.

- Mets ton costume, Gaspou. Je l’ai pris dans ma valise…

- Mais … Marc est en tenue décontractée…

- D’abord ce n’est pas Marc, mais Monsieur dorénavant pour toi. De plus, tu ne peux toujours pas t’empêcher de te faire remarquer... Sur le lit immédiatement ! Et nu !

Aie, je suis allé trop loin ! Je maudis ma langue qui parle trop vite… Je me dépêche de me déshabiller et de prendre « la » position requise sur le lit : fesses en l’air en pénitent, poignets ramenés en arrière au niveau des chevilles, que Johanna vient immobiliser d'une ceinture de peignoir. J’entends alors le bruit familier de la ceinture de lourd cuir qui s’enlève du jean de Johanna, qui préfère de loin ce banal instrument que tous les autres canne, fouet ou cravache, que nous avons maintenant à disposition à la maison. « … ma ceinture, que j’ai toujours avec moi, est immédiatement disponible pour punir tes écarts.. »

Sa ceinture se fait cinglante une vingtaine de fois que j’ai apprises à maintenant à étouffer entre mes dents, et me laisse contrit et repentant. Tout penaud, je passe la culotte de dentelle qu’elle me tend avant d’enfiler mon costume. Johanna ajuste ma cravate et nous sortons.

Monsieur donc et Madame sont déjà là et nous attendent sur la terrasse. La chambre d’hôtes étant privatisée, nous sommes les seuls clients ce soir. Nous commandons des bulles… pour trinquer à la future maison !

Les verres s’entrechoquent. Monsieur prend la parole.

- Bravo les filles vous êtes arrivées au bout du projet. Et je n’oublie pas Gaspou qui a bien aidé.

Mon surnom est devenu dorénavant mon nom dans notre petite communauté.

- Les travaux commencent quand ?

Ce serait normalement à moi de répondre, mais dorénavant Johanna parle seule en notre nom. J’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, avant d’accepter finalement cela comme normal dans un couple D/S comme celui que nous sommes en train de construire.

- Dans un mois et demi pour la maison aux beaux jours. Mais en fait les travaux devront commencer avant, avec le percement de l’accès au complexe souterrain qui doit commencer dans 15 jours. Nous en avons besoin en avance pour passer tous les réseaux.

- Et qui les réalise ?

- Un entrepreneur polonais dont la discrétion qui est garantie par le fait que cet homme est complètement à la botte de sa femme, qui lui a promis les pires représailles s’il jactait sur ce qu’il faisait en France.

- Vous prévoyez combien de temps de travaux ?

- Sept mois : pas mal de choses sont en ossature bois ce qui va vite… mais il y a les fondations à faire.

- Bon je vois est que tout est sur les rails. De mon côté, j’ai fini de ramener les fonds nécessaires dans les comptes de la SCI au seul nom de Sévérine , qui portera la propriété du terrain et des maisons.

Madame intervient.

- Et le tout bien sûr sans qu’André en sache quoi que soit ! Cela va être une belle surprise… quoiqu’un peu cruelle pour lui ! Bon si nous passions aux signatures de vos contrats respectifs…

Comme annoncé Johanna devient l’unique employée de la SCI, et habitera sur place (et moi aussi par « tolérance »). Elle m’a encore fait modifier quelques détails de sa maison de « gardienne » la semaine dernière…

Madame lui fait signer son contrat d’embauche en deux exemplaires.

- Je t’ai rajouté une clause t’autorisant l’usage pécunier des souterrains pour des soumis extérieurs que tu pourrais y amener, sous la réserve que nous avons agréée ensemble les précautions prises à leur entrée et à leur sortie ne leur permettent à aucun moment de savoir où ils ont été sequestrés…

Je découvre l’existence de cette clause. Je croyais que Johanne ne voulais pas d’activité de domination professionnelle... Mais je sais que je n’aimerais pas quand elle le fera… Là aussi, sur ce point, je n’ai plus mon mot à dire…

Monsieur passe à moi. J’ai accepté la proposition de Madame de devenir architecte salarié de la société…

- Bon finalement Gaspou, après avoir bien réfléchi, je te rattache à la holding. Tu seras donc le 4ème salarié après moi-même, ma secrétaire et le comptable. André lui n’en est plus salarié depuis le mois dernier : Sévérine et moi pensions qu’il était temps d’acter dans les faits, le transfert effectif de la gérance à mon nom. L’autre avantage de la holding est qu’elle a une filiale suisse totalement légale mais discrète que Johanna pourra utiliser ses travaux d’aménagement de donjons ou autres. 

Je lève les yeux de surprise à laquelle Johanna répond immédiatement.

- Je discutais l’autre semaine avec Madame Slowasky, la femme de notre entrepreneur, qui me disait combien de personnes aisées cherchaient dans le milieu des créateurs d’espace de jeux entre dominant et soumis. Alors je me suis dit que vu que nous faisons une très bonne équipe, pourquoi pas s’y lancer comme activité complémentaire…

- Bref ton contrat est prêt à signer… à mi-temps et au SMIC comme convenu… mais avant je crois que quelqu’un a un remerciement promis à faire … 

Une certaine tension arrive... Je découvre Madame qui veut parler mais se ravise pour devenir toute rouge. Elle se lève finalement et disparait sous la table. J’entends nettement le bruit de la braguette qu’on ouvre… Je suis sur le cul ! Monsieur me tends le portfolio de mon contrat.

- Tu paraphes en bas de toutes les pages et tu signes à la dernière. Idem pour le second document. Et le tout sur les 2 exemplaires. Tu as compris ?

- Oui, Monsieur. Merci, Monsieur.

Pas besoin de relire ou vérifier : Johanna l’a sans aucun doute fait à ma place. C’est finalement un des grands avantages de notre mode de vie, de n’avoir aucune question à se poser. Je commence à signer, mais putain, qu’est-ce que la scène est irréelle ! Madame sous la table en train de sucer son amant dans un bruit d’étoffe froissée pendant que je suis en train de signer mes papiers d’embauche !

- Tout doux, tout doux ma chère ! Nous ne sommes pas pressés…

Il passe sa main sous la table et se relâche nettement sur son dossier de chaise. C’est à ce moment-là que la femme de nos hôtes vient avec son plateau pour débarrasser la table des verres de l’apéritif. Elle a un petit sursaut quand elle découvre l’étrange situation. Johanna l’invite à continuer. La femme tourne autour de la table en faisant très attention à ne pas marcher sur la robe étalée à terre de Madame. Elle bafouille finalement….

- Je… je reviendrai plus tard… pour dresser la… la table.

Et elle disparait aussi vite qu’elle peut. Distrait par l’irruption, j’en ai oublié de continuer à parapher. Johanna me rappelle à l’ordre d’un doigt sur les documents. Je m’y remets. Sous la table, Madame suce avec difficulté et je comprends enfin qu’elle se l’impose parce qu’elle l’a promis pour que je sois embauché ! La main de Monsieur se crispe dans la chevelure de sa suçeuse. Il s’épanche finalement dans un petit soupir, suivi immédiatement de hoquètements un peu désespérés de Madame sous la table. Je suis si désolé, Madame. Je referme le portfolio et nous attendons. Monsieur s’excuse presque…

- Désolé, mais je trouve fondamental qu’une Dame termine aujourd’hui sa gâterie jusqu’à ce qu’elle rende l’outil propre et… prêt à ranger.

Je découvre à Monsieur un côté très macho et me dit que cela fait un bon contraste avec le mari André. Madame semble user de sa langue à nouveau sous la table, pour nettoyer avant de finalement refermer la braguette…

Quand elle ressurgit des profondeurs, Madame a les cheveux en bataille et une trace de sperme à la commissure des lèvres. Elle réajuste, très féminine, sa robe.

- Allez, ma Chère, vous recoiffer et vous refaire une beauté aux toilettes. Vous êtes un peu désordonnée…

Madame file à l’intérieur. Pendant ce temps, notre hôtesse est revenue pour dresser la table en plusieurs allers retours. Quand elle a terminé, Johanna l’interrompt et lui glisse un mot dans l’oreille qui fait légèrement rougir la femme. Aussitôt elle m’enlève mes couverts pour revenir avec une unique petite fourchette d’enfant. Je tire la tête pendant que Johanna jubile…

Le repas est délicieux mais je dois attendre, humilié, que Johanna me découpe les mets en petit morceaux avant de pouvoir manger à mon tour, ce qui amuse beaucoup Monsieur et Madame. Finalement le dessert est pris et la table est de nouveau dégagée.

- Messieurs-Dames veulent un digestif ?

Monsieur répond pour tous.

- Oui je prendrais un cognac hors d’âge. Johanna, tu me suis comme d’habitude ? Donc un second cognac et un Bayleys pour Madame. Le tout dans 10 minutes, s’il vous plait.

Il ne m’a rien demandé et rien proposé. J’aurais bien pris un cognac moi aussi et je ne comprends pas. Mais comme Johanna n’a rien dit sur le moment, c’est que je dois être privé de digestif.

- Excellent repas. Paul reste un très bon cuisinier. Il est temps de le terminer sur une très bonne note…

Cela fait sourire tout le monde sauf moi. Je ne comprends pas où il veut en venir. Johanna me l’explique :

- Regarde le contrat que tu as signé, à la fin. 

J’ouvre le portfolio et lis. Oh non ! J’ai signé « volontairement » (sic !) que je donnais le droit à mon employeur d’user (ou d’abuser ?) « de ma bouche et de mon rectum » pour y obtenir « une jouissance sexuelle », « en tout lieux et à tout moment ». C’était ça le second document que j’ai signé : j’aurais du relire avant ! Je suis dépité…

Madame intervient :

- C’est moi, Gaspou, qui ai demandé à Johanna ce « droit de cuissage ». Il me semblait important, vu que tu vas vivre à proximité d’André, en compagnon soumis à ta Belle, qu’il n’y ait pas trop d’écart de statut entre vous deux. Cela me parait plus juste... A cela se rajoute, ton beau petit cul qui plait beaucoup à Marc depuis qu’il t’a rencontré et qu’il va avoir la joie maintenant de déniaiser pour le plaisir de nos yeux et sans doute nos oreilles. Tu peux me remercier maintenant, Gaspou.

Madame a quand même un de ces toupets : devoir la remercier pour la vacherie qu’elle m’impose ! Mais je sais que je n’ai pas d’autres choix que de me taire et d’encaisser. Après tout, Johanna a validé cet arrangement. Et ce que Maîtresse accorde, le soumis supporte.

Je me lève de ma chaise pour m’agenouiller devant Madame et lui faire un très respectueux baisemain.

- Je vous prie, Madame, d’agréer mes remerciements éternels.

Je sais que la formule fait surannée, mais elle fait partie des « éléments de langage » que Johanna souhaite que j’apprenne quand je m’adresse à une femme qui est Maîtresse. 

- Gaspou, au pied ! Ici !

L’ordre sec de Johanna vient de fuser. Je bascule en quelques instants dans une appréhension folle mais bien compréhensible pour un jeune homme qui va se faire enculer par une vraie bite d’homme pour la première fois de sa vie ! Je tremble même quand je me positionne devant la table vide à côté. 

- Baisse ton pantalon ! Mais garde ta culotte…

Même si je commence à être bien dressé maintenant, il y a des ordres difficiles à suivre. Celui en fait partie. Et je ressens toute l’humiliation de devoir déboutonner ma ceinture et baisser mon pantalon de flanelle grise à mes chevilles. C’est d’ailleurs pour cela que Johanna m’a imposé le costume, pour jouer du contraste, entre l’homme endimanché et l’homme qui va se faire bousculer. Dans le monde vanille, on appellerait cela un viol. Dans notre monde, c’est juste une épreuve.

Johanna me courbe, ventre contre la table et vient m’attraper les mains de l’autre côté pour m’immobiliser.

Monsieur se lève et je sursaute quand ses grosses paluches baissent ma culotte de dentelle blanche à mi-cuisse. Mon trou est rapidement graissé de je ne sais quoi et l’énorme mandrin se présente à l’entrée. J’ai si peur maintenant !

L’heure de mon exécution arrive immédiatement : la bite de Monsieur me force jusqu’à vaincre toute résistance et envahir en puissance mes intestins jusqu’aux couilles, dans la douleur. Je serre les dents pour ne pas crier : pas question de rameuter plus de monde qu’il y en a déjà à contempler la profanation. La place prise, Monsieur ne bouge plus et me laisse m’adapter comme je peux.

- 4.8 cm de diamètre et 18cm de longueur, m’a dit Séver. Tu peux me remercier de t’avoir entraîné avec mes godes. Alors mon petit enculé, sert les dents et honore Marc !

Enculé ? Je ne peux plus le nier : je suis devenu un enculé au sens premier. C’est une vraie humiliation profonde ! 

Et encore plus quand notre hôtesse revient avec les digestifs. Elle hésite quand elle voit la scène, mais Monsieur lui demande de poser son verre de cognac sur la table contre mon flanc. Elle se presse de servir les verres et de disparaitre.

- Nous y allons quand même fort avec eux, Marc ! Ils vont nous faire une crise cardiaque un de ces jours…

- Bah, tu sais ma Chère, avec l’argent que l’on leur a prêté… ils n’ont pas d’autres choix que d’accepter nos caprices libertins…

- Oui, et André ne se gênait pas pour venir y sauter ses donzelles avant que je le mette définitivement sous clé…

C’est la conversation la plus hallucinante que je n’ai jamais entendu, le cul empalé sur la bite de Monsieur, qui sirote tranquillement son verre de cognac… J’ai l’impression d’être ouvert en 2 et si la douleur s’est estompée, l’humiliation elle reste très vive.

- Allez hue au galop mon Gaspou !

Ce qui veut dire pour moi que Monsieur commence à me défoncer le cul de ses puissants coups de rein. Le pilon s’enfonce et se retire presque puis rentre à nouveau, sans fin, sans répit. Je perds tout contrôle. Plus de maîtrise de moi-même : je hurle, je crie, je grimace. Mon corps est ballotté au grès de ses coups de marteau piqueur qui atteignent heureusement leur paroxysme dans un dernier défonçage. L’intrus se fait dur comme de la pierre avant de se lâcher dans un râle de Monsieur au fond de mes entrailles ! Enculé, humilié et vide foutre !

La soirée se termine sur cet exploit. Madame est pressée de retrouver la bite de Monsieur pour elle-même (« mais tu la laveras avant ») et Johanna la langue de son Gaspou adoré, qu’elle use longtemps avant que je doive m’interrompre pour aller rendre sous ses quolibets, le lavement « naturel » offert par Monsieur.

Elle s’endort peu après dans mes bras…

Au matin, nous descendons les rejoindre au petit-déjeuner. Avec le soleil déjà chaud, ils se sont fait servir dans le salon extérieur. Nous saluons Madame et faisons un signe à Monsieur au téléphone. Aussitôt il me désigne du doigt et montre le sol à ses pieds. Je rougis et n’ose comprendre ce qu’il me demande, mais Johanna me rappelle à mes devoirs à me poussant gentiment dans le dos.

Me voilà agenouillé à ses pieds à attendre avec anxiété. Finalement il détache nonchalamment son peignoir. Son corps musclé et bronzé est nu dessous, la bite déjà en demi-érection. Mon nez est gavé d’odeurs déjà fortes ce matin de musc de mâle. Le sexe finit de s’élever à la perspective de ma bouche. Encore un pucelage que je vais devoir perdre « volontairement ». J’attrape maladroitement entre mes mains la « chose » avant de me contraindre à l’enfourner dans ma bouche. C’est chaud, vivant et déjà un peu gluant, au goût prononcé d’urée et de sperme desséchés.  Je commence à donner une première caresse si humiliante pour moi de ma langue et de mes lèvres, en coulissant le long de la tige. Elle plait à Monsieur qui m’encourage de sa main libre dans mes cheveux. Pas une seconde il n’arrête sa conversation téléphonique. Je transpose ce que j’aimais quand une femme me suçait le sexe, du passé pour moi. Je m’étonne d’être si facile à transformer en tapette vide-couilles. Je ne dois pas m’y prendre si mal car dans un dernier soubresaut, le sexe se tend et répand au fond de ma gorge sa liqueur d’homme au goût si infâme en guise de premier breuvage de la journée. J’ai un réflexe de vomissement, m’échappe et recrache sur le sol le sperme. Je ne sais pas que faire…

Monsieur raccroche à ce moment et reproche gentiment mon comportement à Johanna :

- Et bien Johanna, il va falloir apprendre à ton Gaspou à ne rejeter ce que l’on lui offre de bon cœur…

Tout le monde éclate de rire à mon détriment ! 

- Allez je ne t’en veux pas, Gaspou. Pour une première, c’était très agréable. Merci vraiment. Allez vire-moi tes fringues que l’on aille piquer, entre hommes, une tête dans la piscine !

J’apprends une fois nu dans l’eau, qu’entre hommes veut dire caresses de couilles, excitations de zizi et doigts baladeurs dans le cul, jusqu’à ce que je sois trahi par corps et n’en puisse plus dans ma cage étroite ! Ce qui me remplit d’une nouvelle honte excitée…


16ème rencontre avec Madame

- Undertwasserstraße, bitte !

Johanna a parmi ses nombreuses qualités, celle de parler allemand couramment. Le taxi démarre immédiatement…

Nous avons atterri à l’aéroport de Stuttgart il y a moins de 2 heures pour une journée de « shopping » pour meubler les donjons de Madame, chez,  à ce que j’ai compris, ce qui est le plus complet fournisseur spécialisé en Europe.

- Marc m’a dit que Gaspou est passé hier aux bureaux de la holding pour se mettre au courant des procédures avec le comptable et ils ont aussi parlé d’un nouveau bâtiment à construire à terme…

- Oui je sais que Gaspou y est allé…

- Mais Marc énigmatique n’a rien voulu me dire ce qui s’est passé. Dis-moi Johanna tu sais ce qu’ils ont fait ?

- Bien sûr : je sais tout ce qui arrive à Gaspou…

- Alors ?

- Moi aussi je vais rester secrète…

Madame fait une de ces moues qui fait beaucoup sourire ma Johanna.

- Ah tu n’aimes pas ne pas tout savoir, hein ma Séver ?

- Non.

- Allez je suis sympa avec toi : tu n’as qu’à demander à Gaspou… il était après tout aux premières loges… cela m’a fait beaucoup rire hier !

Aie ! Je n’ai pas du tout envie de raconter ma visite dans les bureaux… Mais Madame n’entend pas lâcher !

- Alors, Gaspou ?

- Monsieur m’a présenté Clara la secrétaire et Norbert le comptable. J’ai effectivement passé beaucoup de temps avec Norbert  pour qu’il m’explique l’utilisation du logiciel de contrôle de gestion. Puis j’avais rendez-vous avec Monsieur pour évoquer le besoin de construire un nouveau bâtiment pour la société de bureau d’études qui étouffe dans ses murs.

- Oui, je suis au courant mais je ne vois pas ce qui t’a tant faire rire, Johanna ?

- Attends, tu vas voir. Continue Gaspou sans omettre aucun détail.

- Monsieur s’est absenté un instant pour parler avec la secrétaire. 10 minutes plus tard alors que nous évoquions les besoins pour le nouveau bâtiment, Clara est revenue avec… une plaquette de beurre…

- Une plaquette de beurre ?!?

Madame écarquille les yeux.

- Qu’est-ce que vous pouviez avoir besoin d’une plaquette de beurre ?

- C’est ce que je me demandais… Quel naïf je peux être !

- Oui Gaspou, je te le confirme : un vrai dindon blanc !

- La plaquette est restée en évidence sur le bureau pendant la demi-heure où nous avons continué à parler du futur projet. A midi, Clara a passé la tête pour dire qu’elle partait déjeuner… Et aussitôt que la porte a claquée, Monsieur s’est levé, a laissé tomber la plaquette sur le tapis et il m’a poussé hors de ma chaise ! J’ai été totalement surpris pas sa soudaine violence. Bref je me suis retrouvé affalé sur le sol, un peu sonné. Monsieur m’a alors forcé à me mettre sur le ventre, a baissé mon pantalon sous les fesses. Je croyais à une fessée : pauvre idiot que je suis ! Mais j’ai compris subitement quand il m’a tartiné le petit trou de beurre… Et il m’a alors… monté… je pense que c’est la meilleure image que je peux avoir… Son poids sur moi… Ses mains bloquant mes bras… et sa bite me transperçant durement le cul… Oh que j’ai eu si mal ! Il me faisait sans cesse répéter : « je suis la petite tapette  à bite de Monsieur Marc Dartois »

Le rire que contenait Madame au récit de mon malheur, éclate enfin franc et sonore !

- Voilà qu’il se prend maintenant pour Marlon Brando !

Je baisse la tête humilié une nouvelle fois pendant que les femmes ont beaucoup de mal à retrouver leur calme. Nous roulons sur le périphérique dégagé à cette heure.

- Gaspou, je peux te poser une question personnelle ?

- Oui, Madame.

- Cela fait quoi de se faire baiser par un mec quand on est un homme hétéro ?

Johanna intéressée par ce que je vais bien pouvoir répondre, se tourne sur la banquette pour mieux m’écouter.

- C’est très humiliant. Je me sens inférieur surtout quand je le sens gicler au fond de moi… Je crois que j’ai besoin qu’il me fasse mal, que je vive cela comme une épreuve pour l’accepter dans ma tête.

- Tu n’y prends pas de plaisir ?

- Non, ou plutôt si d’une manière étrange. Je ne peux pas m’empêcher de grossir en cage, mais c’est mécanique. Pas ce sentiment de possession quand Maîtresse Johanna use de son gode ceinture… Là je m’offre de tout mon corps et cela m’excite follement. Quand Monsieur m’encule, je ne m’offre pas : il me prend… c’est un vécu complètement différent qui, je l’avoue, est excitant à sa manière…

- Tu n’avais jamais fait l’amour avec un homme avant ?

- Non. Cela ne faisait pas partie de mes fantasmes, Madame.

- Et quand tu le suces ? Il n’y a pas là de douleur physique derrière laquelle tu peux te masquer… Tu penses à quoi pendant ce temps ? Je t’ai vu faire. Marc ne te force pas la bouche : tu lui offres cette caresse de ton plein gré…

Je rougis à la question. Je réfléchis pour trier mes ressentis…

- Je… je crois, Madame, que j’aime quelque part cette dégradation. Je pense que c’est le pénis qui fait le Mâle, celui qu’il découvre, enfant, posséder et qui le différencie des fillettes. Celui qu’il enfile, un peu dominant, dans les chattes ou les culs de ses copines, pour y obtenir sa gratification sexuelle. J’ai été un de ces Mâles égoïstes de leur queue. Mais je me sens peu à peu, ne plus l’être depuis que Maîtresse Johanna a pris ma soumission en main… Alors cela me semble dans l’ordre naturel des choses, moi au zizi encagé, que je mette son sexe odorant dans ma bouche, que je l’excite de ma langue et je reçoive son sperme en fond de gorge. C’est dégradant, un peu tabou même quand les parents nous enseignent enfant de ne jamais rien porter à la bouche que des aliments, et pourtant je le fais à chaque fois,  en accord avec ma nature chamboulée, même si je l’avoue, j’ai du mal à avaler ce que Monsieur donne.

- Intéressant ton ressenti. Tu l’as sucé, combien de fois, jusqu’à présent ?

- Trois, non quatre fois, Madame. La dernière c’était hier après que Monsieur ait jouit dans cul…

- Immédiatement après ?

- Oui, Madame.

- C’était comment ?

- Gras et épicé… 

Les femmes rigolent de bon cœur à l’évocation et m’oublie un instant. Je n’ai vraiment pas envie de détailler là mon ressenti. Heureusement nous arrivons et le taxi nous dépose devant un banal entrepôt de la banlieue de Stuttgart. Il est écrit sur la façade FREIHEITMOBEL. Nous avons rendez-vous : un élégant monsieur nous reçoit. Il ne parle pas français : Johanna traduira pour Madame. Nous passons dans l’entrepôt qui se révèle être le plus hallucinant show-room de meubles BDSM que l’on peut imaginer. Johanna me glisse à l’oreille : « allez à poil mon chou. Tu es là aussi pour nous servir de cobaye… »

Je m’empresse de me désaper et de me retrouver nu, à part la cage au zizi remise dès l’atterrissage, devant un homme que je ne connaissais pas 5 minutes avant. J’en reste un peu gêné mais il est des choses en soumission qui deviennent tous les jours un peu plus naturelles. Comme celle de porter mon rassurant collier que me pose Johanna…

La visite est longue, très longue. Des sandwichs sont apportés à midi. Il y en a pour tous les goûts : des piloris, des carcans, des tables de travail, d’élongation, des bancs à fessées, des trônes pour Majestés, des cages, des croix, des portiques et même une veuve de Nuremberg et un étrange confessionnal version SM. Madame et Johanna vont de part en part faire leur « marché ». Souvent je suis mis à contribution pour essayer telle ou telle possibilité, heureusement sans grande méchanceté. Quand un meuble leur plait, Johanna le prend en photo.

Finalement à 16h nous avons finis le tour de cet immense bazar et il est temps de passer commande. Mais sans moi…

- Vous auriez un endroit où je pourrais consigner mon soumis pendant que nous parlons affaire ?

Je finis dans une sorte de petite cage à chien au milieu des meubles. De ma consigne, je les vois discuter dans un box vitré. Johanna trie ses photos, discute avec Madame. Le vendeur montre des choses sur son ordinateur que je n’arrive pas à distinguer et note au fur et à mesure les demandes et options choisies par Madame et aussi Johanna, Madame nous offrant pour notre installation l’ensemble de nos meubles y compris les meubles de domination. Il appelle aussi de temps en temps ce que je suppose être son fournisseur.

Deux heures plus tard, le bon de commande est signé par Madame. Je sors enfin de ma cage… Il est temps de reprendre l’avion. Sur le chemin de l’aéroport, les femmes discutent :

- C’est quand même chers les meubles pour les activités BDSM. Mais je suis heureuse de participer à maintenir en vie cet artisanat particulier.

Plus tard, Johanna me dira qu’un peu plus de 50 000 euros venaient de changer de main. 

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 25 septembre 2015 5 25 /09 /Sep /2015 06:36

10ème rencontre avec Madame

- Allez debout là-dedans ! 

Je me réveille en sursaut. Johanna ouvre les volets de la pièce pendant que je m’étire dans ma cage. Il fait un temps magnifique. J’adore le moment où je retrouve Johanna le matin, mon rayon de soleil de ma vie maintenant, même s’il pleut dehors…

- Bien dormi ?

- Oui, Maîtresse Johanna. J’ai rêvé de vous…

Johanna ne me répond pas, occupée à ouvrir la porte de la cage. Je sors de mes barreaux nocturnes. Docilement je monte sur le plan à langer et me laisse faire… finalement j’adore qu’elle s’occupe de moi.

- Joyeux anniversaire, Gaspou !

Je suis surpris. Ce n’est pas mon anniversaire aujourd’hui et pourtant elle m’offre un cadeau ! 

- Cela fait 2 mois, aujourd’hui…

Je la regarde interrogatif. 2 mois ?

- Mais qu’il est bête : 2 mois depuis que j’ai commencé ton éducation. C’était le premier jalon que je m’étais fixé et cela se fête…

- Nous allons continuer alors ?

- Très probablement… Allez viens m’embrasser…

Je note qu’elle n’a pas dit oui avec certitude mais sur l’instant je fonds accroché à ses douces lèvres.

- Ouvre ton cadeau, maintenant.

Je déballe le paquet et découvre un ravissant T-Shirt avec un nounours floqué dessus. Il y a 2 mois, j’aurais tiré la gueule mais aujourd’hui j’apprécie l’attention même connotée soumission. Elle m’aide à la passer sur le plan à langer, avant de me donner une petite tapette sur les fesses.

- Allez ouste, c’est fête aujourd’hui : pas de couche mais tu restes ton adorable petit cul nu que je le mate et si tu es bien sage, je déballerai ce soir moi aussi mon cadeau. 2 mois d’attente : il est temps de consommer !

Et pour ne me laisser aucun doute, elle me montre ma cage. Cela me fait me cabrer immédiatement dans la cage, déjà follement excité à la perspective. Elle m’envoie préparer le petit déjeuner que nous prenons au soleil sur la terrasse. Je roucoule de bien être…

Vers 10 heures, mon heure est venue. Pas de couche, c’est que je dois pouvoir utiliser les toilettes ? Je me dirige en catimini et tourne la poignée : fermée à clé ! 

- Johanna ?

- Oui, Gaspou. 

- Les toilettes sont fermées…

- C’est normal…

Et elle retourne à son bouquin dans le fauteuil du salon. Que faire ? Je comprends que je dois poser la question explicitement…

- Mais comment suis-je sensé faire pour les toilettes ?

- Cela dépend : c’est pipi ou popo ?

Je rougis terriblement.

- Popo, Maîtresse, s’il vous plait…

- Alors reste là, je reviens…

Elle revient donc prête à éclater de rire en exhibant un ridicule pot pour gamin jaune avec une tête de canard. Je blêmis à sa vue. Johanna jubile.

- Je l’ai trouvé la semaine dernière quand je suis allé me promener au vide grenier avec Séver. Très vintage…

Je la regarde dépité.

- Mais ne me regarde pas comme un chien battu. Je ne vais pas te condamner au pot après la couche. Mais je crois que je mérite d’être récompensée pour mon imagination…

Je suis résigné.

- Je vais où ?

- Mais nulle part Gaspou. Tu fais là, devant Maman Johanna…

Autrement dit au milieu du salon ! Je me demandais, ce qui pouvait-être pire que la couche et j’ai trouvé… Et c’est sous le regard d’une Johanna pétée du rire que je m’assois en équilibre sur le pot…

Plus tard, je suis envoyé me doucher et le canard jaune finit dans la remise.

- Habille-toi, je nous ai réservé une table… à l’hôtel des Chênes… de toute façon, il n’y avait plus rien dans le frigo.

Quel repas exquis avec le plaisir d’avoir retrouvé des vêtements normaux. Je m’aperçois que je n’ai pas eu le droit de quitter la maison, depuis quasiment 2 mois. Et j’apprécie ma liberté retrouvée.

Le repas est délicieux ainsi que le vin. A la fin, Johanna nous commande deux cognacs.

- Il faut que l’on parle Gaspard.

Gaspard est son amoureux, Gaspou son soumis. Donc c’est à l’amoureux qu’elle parle sérieusement.

- Tu te sens plus à l’aise maintenant comme compagnon soumis ?

- Ce n’est pas drôle tous les jours, mais globalement oui je m’y fais peu à peu, même si je regrette parfois ma liberté d’avant. Je comprends que c’est l’unique façon d’être à tes côtés…

- Je ne sais pas si tu te rends compte de la montagne de progrès que tu as faits. Regarde, il y a encore 2 mois, tu aurais refusé net d’utiliser ce pot. Là je t’ai vu grimacer, mais tu n’as pas protesté : tu m’as obéis comme mon soumis.

- Oui c’est vrai que finalement on s’habitue à obéir sans se poser de questions… C’est même quelque part reposant de ne pas avoir à décider…

- Tu es heureux ainsi avec moi ?

- Je crois que oui… oui je suis heureux parce que je t’aime.

- Aurais-tu envie de continuer avec moi ? 

Je veux répondre oui immédiatement.

- Attend, ne réponds pas tout de suite. Il faut que tu saches d’abord quelque chose… La semaine dernière, Séver m’a proposé de rester en France et devenir la Diablesse de son Enfer souterrain. Elle me ferait construire une maison de fonction à côté et m’offrirait un salaire décent… 

J’écoute gravement. La proposition me semble logique, vu leur proximité et les talents de Johanna, J’avais aussi un doute sur la capacité de Madame de gérer seule son immense BDSM Park. Manifestement elle le partage et cherche du renfort : logique ! Mais ce changement m’inquiète pour nous… ne m’oubliera-t-elle pas une fois installée là-bas ?

- Que penses-tu répondre ?

La question en contexte D/S pourrait être prise comme inadéquate. Mais Johanna ne le prend pas ainsi.

- J’ai 24 ans et un modeste diplôme en technologies industrielles aux Pays Bas. Je crois que je me suis beaucoup plus investie dans le milieu BDSM que j’ai passé du temps à réviser mes cours. Je n’ai même pas commencé à chercher un vrai travail. Je pourrais évidemment m’installer comme professionnelle mais tu sais que cela ne m‘emballe pas. Alors oui l’offre de Madame Delamaye est très intéressante. Elle me connait bien et m’offre une situation que je ne pourrais pas obtenir par moi-même… Je ne peux pas me permettre de passer à côté. Mais il y a un hic : toi, nous.

Je suis tendu.

- Séver craint que tu ne sois qu’une passade, que bientôt je me lasserai de toi, comme d’habitude. Elle me conseillerait d’éviter de t’avoir dans les pattes. Il finit son chantier et basta. Cela n’empêcherait pas de jouer avec toi mais en gardant une distance…

- C’est cela que tu veux ?

- C’est ce que me dirait la voix de sagesse et Séver a après tout raison de me mettre en garde, moi et mes fugaces passions. Nous ne nous connaissons que depuis 2 mois après tout. Aujourd’hui ton petit cul m’excite, mais cela le sera-t-il toujours demain ? Je crois aussi que ta présence qu’elle n’avait pas vu venir l’indispose encore quelque part…

- C’est injuste, Johanna. Tu m’as demandé de devenir soumis pour te garder, et je m’y emploie dur tous les jours…

Je pleure. Johanna vient me prendre chaleureusement dans ces bras…

- Attends, attends, tout n’est pas perdu. Séver qui me veut comme Diablesse me propose un arrangement possible qui t’inclut… 

Je relève les yeux d’espoir…

- Si je tiens accepter le généreux travail qu’elle m’offre ET à absolument vivre avec toi, elle propose que tu deviennes architecte salarié de l’entreprise, à mi-temps – ma demande - et au SMIC malheureusement pour toi, et surtout elle nous demande 3 ans irrévocables…

- Comment cela, 3 ans irrévocables ?

- 3 ans où nous engageons à rester ensemble et remplir nos différentes missions.

- Tu es sûre de vouloir t’engager avec la frivole Séverine ?

- Je sais que parfois, elle peut avoir des priorités bizarres. Mais dans le travail qu’elle me propose, je ne crois pas que cela peut avoir des conséquences. Je serais à la manœuvre après tout !

- Et si nous nous séparons avant ?

- Déjà en ne t’accordant que le SMIC, elle introduit une dépendance financière à mon égard. Il faut comprendre que cela te compliquera toute volonté de départ… Mais oui, si tu pars ou je pars, nous devrons finir la période due, mais comme soumis personnels de Madame Delamaye. 

- Ce n’est pas trop extrême comme méthode ? Je ne crois pas que Séverine me déteste à ce point, quand même…

- Peut-être, mais elle voit là l’occasion de me mettre une bonne claque comme une Mère et me forcer à devenir enfin raisonnable… pour une partie de ma vie du moins. Si nous acceptons, nous devrons chacun signer un contrat de servitude en suspend sous seing privé, chez son notaire, d’une durée de 3 ans…

- Chez le notaire : Madame est très sérieuse ! C’est valable comme type de contrat, je veux dire opposable légalement ?

- Je ne suis pas sûr que cela soit légal, mais ils nous seront opposables oui. Séverine a organisé ta pauvreté et tu n’auras pas d’autres choix que de te conformer à ses termes, si tu veux avoir la chance de toucher une soulte au bout des 3 ans et recommencer ta vie à zéro. Et elle prévoit d’agir de même avec moi en mettant sous son séquestre une grosse partie de mon salaire. Sans argent, on n’est rien dans notre société consumériste…

- Alors qu’est-ce qu’on fait ?

- Nous déciderons demain. Pour l’instant, j’ai envie de ta queue. Je serais incapable de m’engager sans enfin savoir si là aussi nous nous entendons aussi bien qu’en soumis et Maîtresse. Pourquoi nous ne prendrions pas une chambre dans l’hôtel, là tout de suite ? J’ai pris la clé de ta cage…

C’est la fête des sens dès qu’elle me libère dans la chambre. Nous sommes si avides de nous toucher, de nous baiser, de nous encastrer, sans fin. Mon « petit machin » goutte enfin la douceur de sa bouche et l’excitation de perforer son petit cul. Nous ne nous arrêtons même pas pour manger, préférant se faire livrer dans la chambre, et  continuer de plus belle pour une nuit de folie : NOTRE nuit à nous…

Le lendemain pour ma part, je sais les risques encourus mais je serais si malheureux de perdre Johanna. Pour moi, c’est clair, je m’engage pour 3 ans !

Johanna est en heureuse, mais je crois qu’au fond d’elle-même, elle préférerait de ne pas avoir à  faire à un tel choix. Mais de fait, elle laisse une chance à notre Amour en acceptant à son tour. Je suis si ému quand je descends la remercier amoureusement entre les jambes.

A midi nous retrouvons Madame chez son notaire, nos promesses d’embauche sont prêtes ainsi que nos contrats d’engagement pour les 3 ans. Je signe immédiatement. Johanna aussi. Et les contrats finissent au coffre…

- Bon les enfants, cela fait, allons manger maintenant…

Une fois le repas fini, Madame nous laisse et nous revenons tranquillement à ma voiture. Je sens que c’est le bon moment, je me lance :

- Epouse-moi Johanna !

Elle a une réaction de surprise.

- Agenouille-toi s’il te plait devant moi. 

Je m’exécute faisant courageusement fi des passants qui m’observent du coin de l’œil. Johanna me prend tendrement au mention pour capter mon regard. J’ai le cœur qui bat la chamade.

- D’abord sur la forme. C’est inadéquat de me demander de t’épouser. Dans ta situation, tu ne pourrais guère que quémander que je te daigne te prendre comme mari, au mieux. Mais sur le fond à quoi bon me servirait un mariage ? Pour moi, ta soumission est un lien bien plus fort que tout papier ou promesse devant le prêtre. Pas besoin de ses simagrées vanilles ! Allez, embrasse-moi maintenant les pieds pour te faire pardonner…

Et c’est contrit et mal à l’âme, que j’obéis devant les passants médusés de voir un homme s’abaisser à cela…


11ème rencontre avec Madame

Il est « convenu » que Madame fera construire une maison pour abriter sa Diablesse, dans laquelle je serais toléré. C’est la préséance dans laquelle Madame voit la chose… Pas question de gêner Madame et Johanna doit être à proximité immédiate de l’Enfer souterrain où elle doit bientôt Régner. C’est une tâche très difficile de trouver un emplacement réalisable. Nous y passons de nombreuses heures nocturnes. Les journées sont-elles consacrées à faire tous les plans de détail de la maison de Madame et du complexe souterrain.

- Vous avez donc résolu le problème ?

Johanna répond.

- Tu n’avais pas réellement intégré une maison de gardienne dans ton projet de départ en choisissant ce terrain ?

- Non, je n’y avais pas pensé.

- Car mettre une seconde maison, même petite sur ce terrain escarpé est un vrai casse-tête. Idéalement il faudrait que je sois à proximité immédiate du BDSM Park. Le problème est que l’accès à ta maison se fait par un étroit canyon, où les emplacements constructibles ne sont pas légion. En fait, après étude,  il n’y en clairement qu’un et il va falloir monter dans les hauteurs…

- Que veux-tu dire par là ?

- La base est tellement étroite qu’il nous faut aller chercher en étage le long de la paroi les mètres carrés manquants. Tu vois c’est là !

Johanna montre sur le plan du terrain le seul emplacement  possible. 

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- Nous avons fait pas mal d’esquisses du volume du bâtiment et Gaspard a eu l’idée de citer les structures disparues de l’ancienne carrière. Tu vois un truc comme cela de grosses poutres rouillées…

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- S’inspirer des anciennes structures industrielles : l’approche me parait très intéressante. Cela donne quoi ?

- Une structure accrochée à la roche et qui monte haut. Regarde Gaspou a fait une coupe préliminaire…

- Pas mal ! C’est quoi la tour de donjon qui surmonte le tout ?

- Une idée décalée et fantaisiste, mais on va la supprimer…

- Non garde-là. Moi j’aime bien l’idée de la tour de garde de la Gardienne qui dépasse.

- Tu crois ?

- Oui, je suis sûre. C’est une idée très symbolique ! J’adore. Bon ne me fait pas languir, cela donne quoi l’organisation des différents niveaux de ton castel moderne ?

- Nous avons mis au premier niveau la pièce de vie avec une cuisine ouverte. Un pont-levis de bois permet d’accéder à la bâtisse. Au premier étage c’est encore vide : peut-être que je vais le laisser comme cela. Gaspou pourrait y travailler enchaîné pour l’Entreprise. Ou cloisonner un peu pour mettre une chambre d’amis. Au deuxième étage, ce n’est pas la suite parentale mais la suite Royale avec une baignoire donnant sur la terrasse et un recoin pour ranger la cage de Gaspou. Avant le sommet de la tour, qui deviendra mon refuge, ma tour de guet donc. J’ai toujours adoré regarder le paysage par la fenêtre. 

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- Mais tu n’as rien prévu pour le dressage de ton Gaspou ? A part la cage que je vois dans la petite pièce à côté de ton lit… Aucun donjon dédié aux Dieux SM ? Tu ne vas pas quand même nous la jouer gentille amoureuse de ton Gaspard maintenant ?

- Non ne crains rien. J’ai surtout une folle envie en fait de ne rien dissimuler et d’avoir tous les instruments et meubles nécessaires à disposition et au grand jour ! Du moins, si cela m’est possible vis-à-vis de la discrétion que tu demandes pour ta résidence…

- Ouah une maison purement D/S où n’importe qui rentrerait saurait immédiatement que le fouet accroché au mur est là pour tanner la peau de Monsieur quand il n’est pas sage. Là tu fais fort ! Ne rien cacher ! Oui, très bonne idée : je te donne ma bénédiction. Je regrette simplement de ne pas pouvoir faire de même chez moi avec ces foutues réceptions à organiser… Et je pense que pour aller au bout de l’idée, tu devrais même installer sa cage ou une autre cage dans la pièce principale ! Le message serait très clair pour tous les visiteurs…

- J’ai surtout envie d’aménager au jour le jour nos espaces sur les besoins du moment, vanille ou D/S, pour moi il ne devrait y avoir aucune différence.

- Oui le grand Coming Out D/S ! Cela devrait être cela la règle, avec des cours obligatoires de soumission pour les garçons dès le collège. Et l’Etat changerait la loi du mariage : le régime de base ne serait plus la communauté universelle mais la soumission masculine universelle !

Madame et Johanna s’emporte alors sur un monde passé 100% sous domination féminine.

- Johanna ?

- Oui ?

- Je mouille maintenant, une vraie fontaine !

Johanna éclate de rire : « la vieille bique mouille ! » avant de me donner une sèche tapette sur la tête…

- Allez, Gaspou, je crois que ta langue est requise pour éteindre un incendie…

Déjà, Madame a enlevé sa culotte et basculé ses cuisses sur les accoudoirs du fauteuil. La pièce est envahie de son odeur intime. Je m’agenouille à ses pieds devant la source « odorifère »…  et je suis conduit travailler à la mine par la main ferme de Johanna en prise sur mes couilles…

Une demie d’heure plus tard, mon service à la « mine » est enfin terminé. Madame se rajuste. J’ai la mâchoire et la langue douloureuse, les couilles aussi qui ont été maltraitées à chaque fois que Madame s’est plainte. J’ai aussi le visage complètement marqué des sucs de Madame, qui me chatouille encore les narines et me maintiennent loin en soumission. Johanna qui me connaît maintenant très bien, gère ma redescente… en me faisant baiser en soumission les semelles de ses chaussures. Elle sait que je n’aime pas cela… autant plus me l’imposer.

- Séver, nous partons après-demain pour quelques jours avec Gaspou.

Je l’apprends en même temps que Madame et je suis très intrigué.

- Vous allez vous reposer de vos efforts ?

- Non, ce sera plutôt un voyage d’initiation…

Madame veut en savoir évidemment plus. Et moi aussi !

- Je te le dirais au téléphone ce soir : je ne voudrais pas gâcher le plaisir de mon Gaspou.

Le plaisir ? Qu’est-ce que cela peut être ? Mais pour l’instant, j’ai la deuxième semelle à parcourir de mes baisers…


12ème rencontre avec Madame

- Mon Gaspou a été très courageux.  Je suis si fier de lui !

Nous sommes rentrés de voyage hier très tard. Madame est venue dès ce matin aux nouvelles. Elle me retrouve nu enfermé dans ma cage, les mains et les pieds inhabituellement attachés aux barreaux.

- Alors vous êtes allez où ?

- Présenter Gaspou à ma cousine Anneke et aller voir mes parents.

- Tu as présenté Gaspou à tes parents ?

- Non quand même pas : c’est trop tôt. Je l’ai laissé en consigne à ma cousine… pendant que je filais chez mes parents…

Madame me regarde attentivement. J’ai le corps « marqué » de la tête aux pieds des sévices d’Anneke

- Et bien ta cousine ne l’a pas raté ! Pourquoi tu lui as attaché les pieds et les mains ?

- Parce que ses couilles sont enflées. Pas possible de lui remettre la cage. Mais je ne veux pas pour autant qu’il se branle derrière mon dos !

- Sage précaution. Ils ne résistent jamais longtemps avant de se toucher… surtout si le souvenir de la séance est fort…

- Oh pour être forte, elle a été forte. Je l’ai laissé aux bonnes mains de ma cousine pendant 2 jours et 2 nuits. Dès le premier soir quand nous sommes arrivés à La Haye. Tu aurais vu comment c’était charmant : Gaspou était tout timide et impressionné face à Maîtresse Anneke. Je l’ai laissé enfermé dans la cage du Studio et je suis reparti vers Amsterdam…

- Je ne te demande pas comment s’est passée ta visite chez tes parents ?

- Oh pour une fois bien : il semble qu’ils s’habituent peu à peu à mon choix de sexualité… et je leur ai même annoncé que j’avais trouvé un petit copain français nommé Gaspard !

Là je crois m’étrangler ! Johanna de leur a quand même pas tout raconté ? Heureusement Madame change de sujet…

- Et alors sa rencontre avec ta cousine, dominatrice professionnelle ?

- Anneke avait hâte de faire la connaissance du Gaspou. Elle voulait être sûre qu’il vaut mon intérêt…  Et quand Anneke veut tout savoir d’un soumis, crois-moi elle l’obtient toujours !

- Eh, eh, ça je m’en doute !

- La première matinée a été occupée à l’inspection. C’est toujours ce qu’elle fait avec ses nouveaux sujets et crois-moi sa technique est rodée pour être la plus humiliante possible. Ses doigts à fouiller profondément le cul, l’étude approfondie du sexe, des couilles. Je lui avais laissé la clé. Avec mesures de l’élasticité de la peau à l’appareil tire-couilles et de la profondeur du canal de l’urètre à la sonde qui les terrorise tant Elle fait aussi souvent une inspection de la bouche avec la pose d’un ouvre mâchoires…

- C’est très invasif… Gaspou ne devait plus savoir où se mettre ?

- Oui il parait qu’il était aussi rouge qu’une tomate et bien plus encore quand elle l’a branlé après l’avoir attaché !

- Quoi, elle l’a masturbé… mais je ne comprends pas… ce n’est pas réservé en fin de séance chez les pro habituellement ? 

- Pour les séances courtes oui, mais pas pour celle de 2 jours. Cela offre 2 avantages : il jute alors qu’il en avait l’interdiction et elle peut alors le punir. Et les couilles vides, le ressenti des tortures à suivre est amplifié chez ces petits Messieurs… Là elle lui a servi de l’orgasme totalement ruiné : montée progressive de l’excitation malgré le déni de Gaspou, éjaculation à vide sans aucune caresse très frustrante suivie de quelques minutes de vive branlette pose-éjaculation qui est terrible pour celui qui vient d’éjaculer !

- Il faudra que j’essaye la branlette post éjaculation avec André…

- Oui tu verras un délice à voir… Après le repas, Gaspou a été remis bâillonné dans la cage pendant qu’elle recevait un client. C’est toujours marrant de constater comment 2 hommes soumis peuvent être rendu si honteux par la présence de l’autre. Gaspou ne cessait de se retourner dans sa cage et le client du jour, m’a dit Anneke, était pour une fois très perturbé… En tout cas pour le client, cela a fini par une douloureuse branlette dans une capote, les vicieuses pinces d’Anneke aux seins et aux couilles. 

Le client en avait totalement bavé avant sa traite finale. J’ai vu des choses que je ne croyais pas possibles : le gode monstrueux qu’elle lui a enfilé dans le cul et qu’il a avalé sans une grimace ! Et surtout son sexe et couilles qui ont été cloutées sur une planche de bois dans des cris d’agonie ! Maîtresse Anneke peut être terriblement dangereuse : je suis prévenu pour sa nièce.

- Et après un moment de déchéance que j’adore : celui où donne à avaler à un soumis le sperme d’un autre soumis. C’est émotionnellement fort chez eux et cela l’a été pour Gaspou qui n’en voulait pas !

- Comment l’homme est forcé à avaler ?

- La technique d’Anneke est simple. Soumis immobilisé sur le dos avec un bâillon étanche sauf un trou au centre pour respirer. Elle transfère le sperme dans une seringue en le diluant avec un peu d’eau, puis introduit dans le trou un tube de plastique jusqu’à toucher la glotte. Enfin c’est « l’injection » : une première seringue pour pousser le sperme dans le conduit et une seconde remplie d’air pour envoyer le liquide jusqu’au fond ! Après c’est simple : tu leur pinces le nez et écrase le tuyau, pour couper toute possibilité de respiration, jusqu’à ce que,  docilement, il avale le sperme de l’autre ! Pas le choix ! Et tout le processus à un côté terrifiant pour le soumis qu’y passe. Gaspou en pleurait presque à la fin…

- Je comprends pourquoi !

Si Madame savait qu’elle calvaire cela a été. Oui j’ai du mal avec le sperme. Déjà le mien alors celui d’un autre que l’on ne sait pas où il a traîné ! Mais Johanna m’a rassuré depuis : tous les clients de sa cousine sont « safe » ;

- Gaspou a été finalement fouetté au crépuscule dans le jardin. Cela a été le moment de panique totale pour lui. Je t’explique : le jardin est sous la vue de la maison d’en face dont la lumière déjà allumée, montrait la présence d’une femme. Il s’est imaginé que c’était une voisine. Mais en fait c’est la maison où habite Anneke avec sa soumise. Elle est lesbienne, tu te rappelles ?

Là je ne peux m’empêcher d’intervenir :

- Quoi, ce n’était pas une voisine ?

- Non gros bêta : c’est sa jeune soumise qui travaille chaque soir pour ses études à l’université. Mais en te disant rien,  Anneke t’a fait tout croire. Bref notre Gaspou a été vigoureusement passé au fouet à la nuit tombée, sans doute la pire correction qu’il n’a jamais reçue, pour avoir éjaculé sans autorisation. Du moins ça c’est l’explication officielle. Je crois surtout que la cousine avait terriblement envie de voir ses réactions sous le fouet et que cela lui permettait de prendre l’ascendant psychologique sur lui pour la journée à suivre.

Effectivement après une telle branlée qui me fait encore mal, je ne pouvais que craindre cette Maîtresse Anneke et essayer de me conformer immédiatement à ces ordres et demandes. Pour la première fois de ma vie, j’ai fini en gros pleurs… Dur souvenir…

- Il a passé sa seconde nuit dans la cage du studio. Le lendemain Anneke n’avait pas de rendez-vous et a pu totalement se consacrer à Gaspou. Elle lui a sorti la totale après l’avoir étroitement serré dans le siège gynéco : écrase-couilles, pinces, aiguilles, lavement, sonde d’urètre, sodomie au gode et même je crois une tentative de lui mettre la main, électricité  pendant des heures entrecoupées de questionnement. Il a du tout avouer : ses branlettes, la façon dont il baisait ses copines, l’effet que je lui faisais, ses mensonges… Sa confession a été enregistrée sur une bande audio que nous avons écoutée sur le chemin du retour.  Très, très intéressant : il y a des choses que j’ignorais de lui..

- Quoi par exemple ?

- Non petite curieuse, tu ne le sauras pas. Il faut bien que je garde quelques parts d’intimité avec Gaspou. 

Oh mille merci Maîtresse Johanna ! Je n’ai nul envie que certaines choses soient publiques, comme les culottes de ma mère que je piquais dans la corbeille à linge ou la fois où elle m’a surpris à me branler dans ma chambre. La bande de ma confession a bien fait rire Johanna en voiture pendant que je devenais de plus en plus rouge. Sa cousine Anneke a un don pour faire accoucher les hommes de leurs pires secrets… sous la torture.

- L’après-midi, elle est montée d’un cran. Tu sais qu’elle aime pratiquer le Breath Play. Elle a une technique apte à terroriser et faire céder tout soumis. Gaspou a été attaché par les pieds et suspendu au treuil, au-dessus d’un baquet d’eau. Elle pose une question intime et si elle n’est pas contente de la réponse, elle le descend jusque la tête trempe dans le paquet. C’est un jeu terrifiant pour celui qui y passe. Anneke me l’a fait essayer un jour et moi aussi j’ai avoué ce que je ne croyais jamais dire…

Là j’ai été interrogé sur mes fantasmes qui ont été creusés à fond. Heureusement Maîtresse Anneke m’a accordé quelques périodes de repos la tête à l’endroit avant de recommencer dans ma terreur totale. Oui j’ai du tout avouer ! Ce qui me plaisait et ce qui me faisait peur ! Johanna n’a pas voulu écouter cette partie de l’enregistrement et se la réserve quand elle sera seule. Je crois surtout qu’elle ne veut me donner aucun indice sur ce qu’elle pourrait retenir à mon encontre…

- En tout cas, c’est tête en bas que je l’ai retrouvé. Nous l’avons redescendu. Il a fini dans mes bras en pleurs. Mais cela ne nous a pas empêché de s’amuser encore un peu avec lui. Sa langue entre mes cuisses pendant que la cousine lui perforait le cul au gode ceinture. Anneke ne baise jamais avec les clients, mais avec mon Gaspou, elle a voulu faire une exception.  Alors nous avons échangé nos places… avant de dire au revoir et de rentrer.

C’est la conséquence de ma mise en soumission : je n’ai jamais sucé autant de femmes… Je ne suçais jamais mes copines : trop dégradant. Finalement c’est Johanna qui m’a dépucelé la première. Mais il y a une grande différence de donner du plaisir à une femme que j’aime, et de devoir sucer une femme qui ne m’attire pas sexuellement. Je me sens être un « Gaspou suce moi là ! » et cela m’est toujours aussi humiliant….

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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