Petits contes D/S

Vendredi 12 février 2016 5 12 /02 /Fév /2016 18:00

23 janvier

Désolé pour hier. J’étais en train d’écrire cela pendant que Claire était partie emmener les enfants à leurs clubs. Ce qui nous laisse habituellement 2 heures sans enfant. Aussi quand elle est revenue, elle a remis immédiatement le couvert au lit à mes dépends. J’ai de nouveau dérouillé grave mais laissez-moi d’abord finir le récit de la folle journée de hier.

Donc Claire venait de sonner l’hallali à mon encontre dans la boutique. 

Sans avoir pu esquisser un geste, je suis promptement déculotté par Claire. Je ne peux pas dire autre chose. Caleçon et pantalon sont descendus à mes chevilles d’un geste brusque et pour tout dire très dominant.

La vendeuse se penche à mon hauteur. Je n’ai pas fini de manger ma honte à la racine.

- C’est vraiment tout petit, derrière les barreaux…

- Le lionceau loin d’être le roi de la jungle est très impressionnable.

- Je veux bien croire. Je ne connais pas ce modèle en métal…

- Fabrication allemande, chez un spécialiste sérieux de l’enfermement de la « chose ». Je préfère cela à notre première cage en plastique. D’abord c’est plus propre et après j’aime beaucoup l’idée des épais barreaux indestructibles.

- Cela lui fait mal à la porter ?

- Cela le réveille souvent la nuit et il grimace le matin quand ses couilles se rétractent. Mais c’est un homme ! Donc aucun problème, il peut supporter. En tout cas aucune blessure à la porter.

- Cela te fait quoi de le tenir enfermé ainsi ?

- C’est une question de pouvoir sur lui. J’adore ! Et je suis en permanence excitée à penser que je le tiens par là…

- Un homme empêché par son épouse, je trouve cela fascinant. Je ne pensais pas qu’un zizi de garçon pouvait être aussi mignon une fois enfermé… je peux toucher ?

- Si tu veux… cela ne peut que lui faire du bien. 

Et moi si je ne veux pas ? 

Je sursaute vivement quand la vendeuse me prend les orphelines. Claire intervient et m’intime l’ordre de me « tenir ». La main revient prendre possession du paquet.

- Humm c’est vraiment tout doux, la peau de couilles d’homme… j’oublie à chaque fois…

Je ne sais si c’est sa douce main, ou l’humiliation, mais je m’érige en cage. J’ai si honte…

- Humm, il me fait Barbatruc là, ton mari… 

- C’est qu’il est très sensible en ce moment. Après tout cela déjà trois semaines que je le garde chaste. Et il est au max de ses hormones de mâle nié, et j’adore comme il est devenu doux !

- Et comme il ne peut pas mordre… tout est bénef !

- Un vrai agneau… un bonheur…

- Tu sais quoi, ma chérie ? J’aime beaucoup voir un homme comme cela…. C’est bien plus joli que quand ça pendouille… après tout Ken n’a pas de sexe qui pointe ou pend…

Je rêve là où elle vient de l’appeler « ma chérie » ? Et je ne suis pas au bout de mes peines. Mi amusée, mi-excitée, Claire l’autorise à jouer au « Ken » avec moi. 

La satanée gamine curieuse ne se le fait pas dire 2 fois. Moi je n’en ai pas envie de tomber dans cette déchéance et je la repousse de mes mains. Cela ne plait pas à Claire qui m’immobilise de son écharpe les bras dans mon dos. 

Je suis livré sans défense aux mains tentatrices qui, de massages appuyés des couilles et de petits doigts affolants entre les barreaux, ont vite de me faire perdre la tête. Je coule bientôt mon humiliation en continu. Je gémis doucement sous la tentation, qui me vaut leurs gentilles moqueries. Je m’en fous. Je suis peut-être lâche, mais si bon d’avoir du plaisir quel qu’il soit… 

Je goûte la caresse inattendue, qui a bientôt malheureusement une fin, définitivement frustrante. La main me laisse dans le vide du nada, du pas le droit. Sauf à sucer au bout du doigt d’Audrey, mes « cochonneries » d’homme essuyées sur la cage.

- Humm merci, c’était passionnant d’observer la chose vivre sa vie dans les barreaux. J’espère que cela vous a plu à tous les 2.

- Oui j’ai adoré voir sa tête déconfite quand tu as arrêté. Allez, tu me montres ce que tu as en armes de prise de son anus douillet ?

Les filles commencent alors à discuter de l’équipement conseillé ou nécessaire devant le rayon, me laissant ridicule le pantalon toujours aux chevilles, la bite encagée au vent, si humide de frustration, et les mains toujours immobilisées dans le dos.

- Donc si je te résume, Claire, ma copine est techniquement bi. Elle a commencé avec les hommes avant que je la chope pour la dévergonder du côté fille. Elle a sans doute plus besoin qu’une autre, vu son histoire perso, de sentir remplie sa chattoune. C’est pour cela que nous utilisons beaucoup le gode-ceinture à la maison, et pas que dans la chambre… Mais ce qu’elle n’a jamais voulu donner à ses amants et que je lui ai pris, c’est son petit trou ! C’est un peu notre côté domination/soumission à nous. J’adore la frustrer devant et ne la prendre que par la porte de derrière à sa grande honte… Tu vois que nous pouvons avoir beaucoup de points en commun…

- Oui je constate !

- Bon pour la sodomie de ces moitiés, il y a quelques règles à savoir. Tu t’es fait enculer par ton mari ? Je veux dire avant…

- Oui il avait ce plaisir…

- Plaisir pour toi ou pour lui ?

- Lui a toujours été avide quand il m’encul…lait. Je lui ai toujours reproché de ne pas faire assez attention en moi dans ces moments. Mais oui il en retirait beaucoup de plaisir de mâle, surtout quand il m’envoyait sa sauce dans mes entrailles. Mais pour moi, cela a toujours été entre le plaisir et la douleur, avec un petit côté humiliant d’être prise ainsi ce qui est aussi très bon. J’y pense que, de tous les plaisirs possibles, c’est finalement celui qui est naturellement le plus D/S. Et c’est sans doute pour cela, que j’y prenais tant de plaisir…

- Oui je crois que tu as saisi l’essentiel dans la sodomie. C’est un acte de pouvoir de l’un sur l’autre. Et c’est cela que tu dois retourner à ton profit dorénavant. Quand tu baises un cul, c’est avant tout pour ton plaisir avant celui que tu prends. Donc règle n°1, ne pas s’occuper de ses humeurs quand tu le sautes. Deux : ne soit pas aussi con que les hommes. Le sexe des filles a beaucoup plus de ressources que le pénis des hommes. Tu peux mettre un double gode pour te pénétrer en cadence alors que tu lui prends le cul. Le vibro en fond de chatte marche bien aussi. Mais tu peux aussi utiliser la sodomie sur ta moitié comme préliminaire. Le plaisir très excitant en chattoune de l’entendre geindre, de le voir se trémousser sous tes assauts, surtout si tu as pris du plus gros que d’habitude. Et après tu te finis de sa langue. Tu verras c’est un must !

- Je n’avais pas pensé à toutes ces possibilités.

- Ah oui, j’en oublie une. S’il est comme ma petite copine et qu’il a honte de se faire prendre par là et de cette manière, joues en avec des mots grossiers et mets un grand miroir dans la chambre qu’il se voit se faire prendre. C’est génial !

- Arrête ! Ou sinon je vais jouir sur place… Je suis inondée, rien qu’à y penser… J’ai prévu de commencer avec lui dès cet après-midi…

- Bon on va arrêter de parler et t’équiper vite. Il te faut d’abord un porte-gode de qualité. Oublie les machins pour mecs, et prend celui-ci spécialement fait pour les lesbiennes. C’est celui que j’utilise et il est parfait. Il te faudrait aussi en complément une culotte porte gode…

- Attends je ne connais pas ça. Cela marche comment ?

- Très simple. Il y a un trou devant et un à l’intérieur pour ficher la base des godes. Cela marche comme le gode ceinture à lanières, mais c’est beaucoup plus pratique pour les prises impromptues ou l’extérieur. J’adorer sauter ma copine ainsi quand on se promène dans la campagne. J’ai une envie et hop j’ouvre la braguette du jean et fixe le gode. Même pas besoin de se dessaper. Et si en plus tu as déjà mis, avant de sortir, un vibro ou un gode en fond de culotte, tu es génialement excitée durant toute la balade. Tu peux même le faire plusieurs fois… Mais cela marche aussi dans les toilettes d’un restaurant ou du cinéma. Ou tout simplement en surprise directe quand tu rentres le soir. Quoique là je préfère plutôt lui enfiler direct dans la chatte…

- Tu m’as convaincu. J’en prends une.

- Ok. Maintenant tu as des godes où il t’en faut ? 

- J’en ai. Mais un set complet adapté au porte gode, serait le bienvenu. Et comme c’est mon doudou qui paye, je ne vois pas pourquoi je ne me ferais pas plaisir.

- Il supporte quoi en taille de gode ?

- Je ne sais pas. Je n’ai jamais mesuré. En tout cas pas du très gros…

- Et bien il va falloir prendre ses mesures…

- Tu me fais marcher là ?

- Non. Car j’ai déjà eu le problème avec quelques couples hétéro ou homo. Alors je me suis équipée…

- Oui je veux bien prendre ses mesures. Cela sera instructif, mais je ne vois pas comment tu vas faire…

- Nous allons le faire, mais moi je suis dans du consensuel quand j’agis dans la boutique. Donc il me faut l’accord de Monsieur avant.

Autrement dit : moi. Ces échanges ont un côté un peu terrifiant mais je ne peux m’empêcher d’être excité à entendre toutes ces vilenies que l’on me promet. Il y a pas 36 moyens de me prendre la taille de l’anus et je crains le pire. Mais Claire attend explicitement que je donne ce foutu accord, avec un regard de défi, du style « tu refuses et c’est un mois de cage supplémentaire… ».

Je suis pleutre et accepte de me laisser « manipuler » plutôt que d’encourir une peine de cage supplémentaire, qui est peut être seulement dans mon imagination.

La vendeuse revient avec le tabouret de sa caisse et me demande le plus gentiment – et le plus innocemment – de me courber sur le tabouret. Claire m’accompagne afin de que je ne me casse pas la gueule. J’ai toujours l’écharpe qui immobilise mes bras dans mon dos.

Je dois avoir l’air malin, là à présenter mon cul nu. La vendeuse revient avec une chaise sur laquelle elle pose une boîte de bois. 

- Bon c’est toi qui agis, Claire. Moi je ne m’imitie pas dans les trous des autres. Trop impliquant sexuellement à mon goût. Tu as une paire de gants jetables et du lubrifiant dans la boîte…

Claire me prépare et je me crispe sous son doigt qui me pénètre pour bien me lubrifier.

- C’est quoi en fait ?

- Toute une série de plugs d’une marque qui a disparu. Je les trouvais sympa et très bien fait avec la taille marquée à la base. Je les ai gardés pour les tests avec les clients… du moins les happy-fews que je trouve sympas comme vous et que je veux bien aider… montre lui bien ce que tu vas lui rentrer, l’anus sera moins crispé. Et commence par la taille qu’il prend bien d’habitude.

Les dits plugs sont atypiques, en métal. Une tête d’obus devant, une longue partie centrale, et un resserrement à la base. J’attends le temps que Claire lubrifie le premier, un peu crispé quand même. J’essaye de me détendre au max. Mais il rentre sans problème jusqu’à la garde. Ou plutôt je l’avale sans aucun problème.

- C’était combien ?

- 2.0 cm. Je prends le suivant ?

- Oui, ils sont de 5 en 5 mm…

Le 2.5 cm rentre sans grande difficulté à mon étonnement. Le 3.0 cm, je le sens un moment passer, mais il finit par se ficher au fond de mon cul. Le 3.5 cm est plus dur. Je geins quand Claire me l’enfonce, mais il rentre en force. Place au 4.0 cm. J’appréhende là un max. Je crie quand il finit d’ouvrir (au max ?) mon anneau. J’ai même le droit à une tapette sur le cul pour me motiver. C’est douloureux et cela me tire même une larme. Mais ma Claire est déterminée et il finit comme les autres fiché dans mes entrailles. Je reprends mon souffle et crie de nouveau quand elle me le retire.

- Bon pas la peine d’aller plus loin. On connait son diamètre critique : 4.0 cm. Mais bon ce n’est pas si petit que cela. Plus de 50% de pénis sont moins large que cela… Bon je te conseille un gode de 3.0cm mais assez long pour le fouiller profondément. Il le prendra manifestement en confort. Le 3.5 cm plus court qui devrait être parfait pour le sodomiser. Et si tu veux un 4.0cm très exigeant pour lui, quand tu seras d’humeur plus sombre.

- C’est parfait. Je prends tout ça.

Les godes retenus vont rejoindre le porte gode et la culotte à côté de la caisse.

- Bon il te faut autre chose ?

- Oui un porte gode pour lui. Pour que je puisse jouir d’une queue tout en le laissant en cage. J’ai vu un modèle comme cela sur internet. Et c’est une perspective qui m’excite bien… surtout sans issue pour lui.

- Tiens le voilà. En cuir. Avec 2 lanières pour passer de chaque côté de la cage. Par contre si tu veux un conseil de fille, chauffes le gode avant de te le prendre. C’est bien meilleur ! L’idéal est quand il sort du lave-vaisselle…

- Autre chose ?

- Non c’est tout ce que je voulais. Merci à toi.

- Je peux te donner un conseil ?

- Oui, avec plaisir. 

- Prends un rosebud en plus. 2 intérêts. Il sera immédiatement disponible pour la saillie. En plus, avoir cela dans le cul, lui rappellera qui porte le gode ceinture, comme quand j’en fais porter un à ma copine toute le journée. C’est un must pour moi à avoir ! 

- Ok tu m’as convaincu. J’en veux un ! Quelle taille il faut que je prenne ?

- 3.0 cm sera trop juste. Il le perdra en s’excitant du cul. Prends du 3.5cm… Il restera toujours bien fiché sans risque qu’il le perde.

Claire a voulu vérifier immédiatement que je le prenais bien en cul et j’ai reboutonné mon pantalon sur la sensation d’être pris et bien pris par le cul par l’intrus. Cela en était fini de nos achats. Même avec 30% de réduction, j’ai quand même payé plus de 600 euros ! « c’est pas grave tu t’achèteras ton I-Pad plus tard… de toute façon, tu n’as pas le temps pour cela en ce moment… ». Le magasin nous a offert en cadeau le kit de lavement (!), un tas de lubrifiant et la première tapette de bois de Madame : « ma petit copine n’aime pas, mais il est vrai qu’il n’y a pas mieux quand elle a fait une bêtise… ». Aie !

Je croyais que nous allions rentrer de suite, Claire m’ayant avoué comment les achats l’ont définitivement excitée. Mais cela ne lui a pas empêché de nous faire arrêter au magasin de déco, pour acheter le grand miroir pour notre chambre… Drôle de sensation de devoir le mettre dans la voiture, le cul écarté par le rosebud qui me rappelle ce qu’il va m’advenir une fois rentrés…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Jeudi 11 février 2016 4 11 /02 /Fév /2016 18:00

22 janvier

Quel naïf je suis ! Je n’ai rien vu venir…

Il s’agissait juste au départ de préparer l’anniversaire de notre plus jeune, qui tombe la semaine prochaine. Claire m’a demandé de poser mon vendredi après-midi pour cela, en demie RTT. Cela arrive quelque fois dans l’année quand nous voulons avancer sur quelque chose sans nos chères têtes blondes dans nos jambes…

Je la retrouve sur la zone commerciale où elle m’emmène déjeuner dans un nouveau restaurant concept qui vient d’ouvrir. Claire est enjouée, très amoureuse, une lueur d’excitation dans les yeux. Elle me fait envie et je bande instinctivement dans ma cage. Pourtant je sais qu’il ne peut y avoir de libération sans la clé d’Emilie, et je le regrette tellement ce jour. L’ambiance serait parfaite pour une partie nue au lit…

Et pourtant, ce n’est pas exactement ce genre d’idée que Claire a en tête. Comment ai-je pu oublier ? Je découvre avec stupeur qu’il y a aussi maintenant sur la zone un de ces nouveaux magasins pour sexualité pour couple, aux couleurs douces et baigné de lumière naturelle, loin des sombres sex-shops d’antan.

Je ne peux m’empêcher d’avoir un mouvement instinctif de recul quand je m’aperçois qu’elle veut m’y m’emmener. Je panique un peu.

- Mais… mais la préparation de l’anniversaire ?

- Oh tout est déjà fait. Donc comme cela j’ai l’après-midi tout pour mon Amour de mari.

Elle sourit jusqu’aux oreilles de son coup de petite fille espiègle. Moi je comprends surtout comment j’ai été eu. Et je n’ai pas fini de manger la racine…

Nous rentrons. Une très jeune vendeuse avec un piercing à la lèvre nous dit bonjour. Mais ce que je remarque surtout est qu’il y a déjà un autre couple dans la trentaine, qui regarde pour une tenue sexy pour Madame. Pour l’instant, ils ne s’occupent pas de nous mais cela ne va pas durer. A la question classique de la vendeuse, « Puis-je vous aider ? », Claire répond avec culot :

- Oui, s’il vous plait, je voudrais voir ce qu’il existe pour m’occuper du petit trou de mon mari…

Ce n’est pas qu’elle l’ait hurlé, mais elle l’a dit à voix suffisamment forte pour que le couple s’interrompe et me regarde comme une bête de foire. La vendeuse me jette un long regard interrogatif, puis semble comprendre quel type de couple nous sommes et qui porte la ceinture. Tout cela me fait cramoisir au plus haut point. Je voudrais disparaître immédiatement dans le sol…

Elle nous emmène devant le rayon, on ne peut pas être plus explicite, des godes, plugs et godes ceinture. Tout a beau être flashy, roses ou mauves, moi, ce que je vois surtout c’est l’usage précis qu’en prévoit Claire sur moi. Et j’appréhende cet usage futur. 

Si je suis né d’une goutte de sperme, je ne suis pas cependant né de la dernière pluie. Je sais bien que la question du petit trou de Monsieur, se pose un jour ou l’autre quand on commence ce genre de jeux qui évolue fatalement vers un genre de relation. Je ne suis pas d’ailleurs techniquement vierge du cul. Cela a commencé il y a longtemps par son petit doigt et après nous sommes passés à des petits sextoys. Mais j’ai bien du mal à prendre en grosseur et l’inconfort prime vite sur l’excitation que je pourrais avoir d’être touché là et de ces manières.

Je comprends parfaitement l’intention de Claire. Celle ne plus me laisser le choix, quitte à me faire serrer les dents au besoin. Nous en avons déjà parlé. Je sais que cela fait partie depuis quelques temps de ses fantasmes et qu’elle est agacée que je fasse ma « chochotte » à encaisser dans mon cul. « Quand tu me la mets au cul, est-ce que moi je me refuse ? » Ce que je comprends là, c’est que Claire a décidé de prendre l’ascendant sur mes réticences, à n’en tenant plus compte dorénavant. Et c’est cela que je crains pour partie, le moment où d’acteur consentant je deviendrais complètement passif et soumis à SES envies.

Mais je crois que ce que Claire désire après tout, c’est le symbole. « Si tu veux que je porte la ceinture dans le couple, je dois la porter totalement, y compris le gode ceinture… » Je suis soumis aux affres de mes envies, toujours pas très claires. Du genre je voudrais mais sur le moment ne veux plus. Oh combien j’ai pu rêver de cette situation de la Maîtresse sodomisant durement son pauvre soumis ! Mais je me suis toujours dégonflé au moment fatidique, ne voulant plus, ayant peur d’avoir mal et plus que tout de perdre ma dignité de petit mâle !

Une mécanique nouvelle est en route, qui ne cesse de m’étonner. C’est comme si Claire, lassée de devoir gérer mes couards reculs, avait décidé une fois pour toute de ne plus prendre en compte de ce que je voulais ou pas. Finalement ce début d’année, c’est SON coup d’Etat et au fond de moi-même, je suis admiratif comment elle l’a préparé. Je ne sais pas quand mon sort a basculé finalement, mais les opérations ont été finement montées. Je ne sais plus où donner de la tête bousculé entre mes deux KH. Un vrai pantin, qui doit apprendre à ne plus résister, et à se laisser porter par la vague où qu’elle emmène…

Mais pour l’instant, à l’heure de payer l’addition, je n’ai jamais autant balisé de ma vie. Je me sens aussi fébrile qu’un jeune garçon à son premier rendez-vous. Claire, qui d’habitude me demande toujours mon avis, ne me le demande plus là. Elle passe une main nonchalante sur les godes qui me paraissent si monstrueux. Je veux parler mais elle me dit de rester silencieux…

La jeune vendeuse qui a fini de s’occuper du jeune couple, finit par nous revenir. C’est la vendeuse type, affable et voulant satisfaire sa clientèle, et si en plus elle voulait acheter d’avantage dans le magasin… Là, elle a compris la mécanique de notre couple. Elle m’ignore pour parler directement à Claire.

- Alors puis-je vous donner des conseils ?

- Avec plaisir, car je suis encore novice en la matière. 

- Que recherchez-vous ?

- Disons que mon mari est en pleine phase de rééducation pour plus correspondre à mes attentes à la maison. Il se relâchait trop à la longue…

- Ah les hommes ! Et je suppose qu’il se masturbait aussi beaucoup ? Cela va souvent avec...

Je suis saisi à froid : elle ne va pas quand même aller sur ce domaine Women’s Power ?

- Certainement, mais cela n’a jamais été un problème chez nous. Cela ne m’a jamais vraiment dérangé. Je lui ai laissé ce droit même après notre mariage, tant qu’il ne le fait pas dans notre lit… Mais là, il est vrai que je lui ai enfermé la queue tant qu’il n’aura pas fait des progrès jugés suffisants… Il ne peut plus le faire…

- Ah, il porte une cage à son sexe ?

- Oui et sans aucune autorisation de sortie depuis la Saint Sylvestre. Même pour la toilette. Il doit se débrouiller pour garder tout propre en cage.

La conversation dérape. La vendeuse me regarde si intéressée, que je finis par baisser les yeux…

- C’est vrai que nous en vendons quelques-unes. C’est d’ailleurs souvent des hommes seuls qui les achètent très gênés, souvent dans la quarantaine ou la cinquantaine. Le SM n’est pas notre spécialité. Je crois que depuis je travaille ici, vous êtes les premiers qui le revendique… et je n’en ai jamais vu en vrai… je veux dire enfermant ce qu’elles doivent enfermer… Je me suis toujours demandé à quoi cela ressemblait…

- Vous ne voulez quand même pas voir mon mari en cage ?

Non, elle ne veut pas ! Nous avons mal compris…

- Attendez je vous explique. Je suis toujours très curieuse de nature, surtout dans le domaine de la sexualité… C’est pour cela que j’aime bien ce métier. Mais j’ai une particularité. Je préfère les filles depuis mon adolescence. Les garçons ne m’ont jamais vraiment intéressée… Je vis avec ma petite amie depuis 2 ans maintenant et cela va très bien. Le fait que je préfère les filles, rassure les femmes qui viennent ici pour acheter leur sex-toys. Je crois que c’est un peu pour cela que ma patronne m’a choisie. Mais pour les hommes, je suis définitivement moins à l’aise pour les conseiller faute de mieux connaître leur sexe. 

- C’est vrai que cela ne doit pas être facile pour tenir ce genre de boutique. Après tout la clientèle masculine doit être majoritaire ?

- Encore un peu, mais cela change rapidement heureusement. Les femmes et les couples viennent de plus en plus nombreux chez nous. Mais oui ce n’est pas facile de conseiller les hommes, quand je les connais finalement si mal. Ne croyez pas que j’ai la haine des mecs, c’est juste que cela ne m’intéresse sexuellement pas… Par contre j’ai des très bons amis masculins, homos et hétéros…

- Comment vous faîtes alors ?

- Je fais essayer les nouveautés à mon ami d’enfance. Enfin en privé sans moi. Il n’est pas question de mettre le sexe dans notre relation d’amitié. Mais il me fait une synthèse après… Cela n’a pas été facile pour lui d’en parler au début, mais il adore essayer les nouveautés que je lui apporte. Parler du sexe même avec un homme, ne me fait pas peur. Et pour le reste, je me débrouille…

- Comment cela ?

- Les vidéos ou les comptes rendus d’utilisation ne remplacent pas l’expérience directe. Alors j’y vais au culot, toujours avec des couples, pour avoir leur ressenti direct de Madame et Monsieur… En les choisissant toujours au mieux, pas question que je me fasse emmerder après. Cela marche d’ailleurs mieux avec des couples où Madame porte déjà la culotte comme il semble pour vous. Elle adore voir leur compagnon, ennuyé de devoir essayer en live dans la boutique. Mais ils ne sont jamais grands perdants, quoiqu’ils disent…

- Et là vous voulez voir la bite de mon mari encagée ?

- Oui s’il vous le voulez bien… je n’en ai encore jamais vu, en vrai. J’aimerais voir ce que cela donne sur eux, les sentiments que cela inspire… J’ai parfois des femmes qui me le demandent, mais je ne connais que la théorie, celle que l’on lit sur internet… rien ne vaut le témoignage direct…

Cette maudite fille connaît très bien son registre, car bien évidemment Claire finit par donner son assentiment et m’assassiner en me jetant en mode petite panique. Je la regarde, effrayé, aller fermer la porte de la boutique à clé et baisser les stores, pour « être plus tranquille. De toute façon, il n’y a jamais grand monde en début d’après-midi… »

Finalement la vendeuse revient. 

- On se tutoie ? Je m’appelle Audrey.

- Si tu veux. Je m’appelle Claire et mon mari Pierre.

- Tu peux encore refuser. Je ne t’en voudrais pas, Claire.

- Non, on le fait. J’en ai la chatte excitée de le forcer à s’exhiber devant une inconnue.

dyonisos


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Mercredi 10 février 2016 3 10 /02 /Fév /2016 18:00

17 janvier

C’est dimanche. D’habitude je traîne au lit, mais là pas question de grasse matinée. Même si je suis crevé de ma semaine : les réveils de la cage mais par que. Les corvées de Claire et les comptes rendus pour Emilie me prennent 110% de mon temps. Je cours partout et de toutes parts.

Claire ne m’épargne aucune corvée et je dois m’efforcer à gagner en efficacité ou sinon je vais exploser sous peu. J’ai vite appris à mes dépends que tout doit être fait dans les temps et jusqu’au bout. Si je n’ai pas fini à 22h, j’y suis renvoyé après mes « devoirs » conjugaux du soir, quitte à y passer une partie de ma nuit… D’ailleurs pour me motiver, il y a un « barème » que Claire a mis en place à partir d’une date initiale théorique du 14 février (La Saint Valentin, tout un symbole) à partir de laquelle Claire « pourrait » « commencer à « envisager » de me rendre « un jour » sa clé, et me libérer à demi.

Donc pour me « motiver » à progresser plus vite, je suis pénalisé chaque fois que j’ai mal fait mes tâches ou que je n’ai pas tenu le planning, d’une journée supplémentaire de « garde » après cette date « théorique » soit à ce jour déjà +4 journées.

Emilie a la même sorte d’exigence, mais pas sur le même registre. Si Claire contrôle mes activités domestiques, Emilie prend peu à peu le contrôle de mes pensées. C’est un peu comme si elles s’étaient décidées lors d’un Yalta sur ma personne. Je dois tout raconter de mes journées jusque dans les moindres détails, même les plus personnels et intimes. J’ai essayé de « biaiser » mais Emilie ne m’a pas laissé la moindre chance. 

Elle distribue des « avertissements » quand elle juge que je ne suis pas sincère. Et les avertissements seront autant de jours de garde en cage supplémentaires qu’elle m’imposera après le jour, très hypothétique encore de mon point de vue, où j’aurais fini par convaincre ou persuader Hervé de se laisser enfermer le zob. Le premier avertissement a été gratuit, le deuxième +1 jour, le troisième +2 jours, le quatrième +3 jours et ainsi de suite…

Jusqu’à présent, elle n’a jamais été complètement contente de ma « sincérité », donc j’en suis déjà à + 6 jours, et sans aucune perspective que ce que je vais envoyer ce matin, soit jugé plus sincère. Cela me cause beaucoup d’inquiétude…

Surtout que devoir se dévoiler ainsi est très humiliant. Elle veut tout savoir : quand je me lève, ce que je mange, à quelles réunions j’assiste, quand je vais aux toilettes et ce que j’y fait, etc… C’est un vrai dossier que je dois envoyer chaque jour et dont l’épaisseur ne cesse d’augmenter. Et encore je n’ai pas commencé mes « devoirs maison » (Emilie est maîtresse d’école) dont le premier est à rendre pour vendredi prochain, sur le thème de la « vilaine pratique de la masturbation chez les garçons ». Il m’a été annoncé qu’il sera noté sur 20 et que tout point manquant se transformera en jours de cage supplémentaires.

La conséquence de toutes ces exigences est que je suis débordé. Elles ne me laissent jamais libre. Je ne m’en sors actuellement qu’en sacrifiant une partie de mon boulot pour avoir le temps de rédiger les comptes rendus, chaque jour sur mon temps de travail. Car à la maison, aucun temps mort, c’est corvée en permanence dans la cuisine, dans les salles de bain ou à la « mine ». Car Claire exige maintenant systématiquement l’hommage de ma langue le soir ET le matin. Elle est devenue d’une exigence sans faille sur le plaisir qu’elle en retire et gare à moi si je ne travaille pas selon ses souhaits !

J’ai bien essayé de discuter du « rythme » avec Claire mais sa réponse a été un net refus. « Cela fait trop longtemps que tu t’avachis à la maison et devient un mâle de plus en plus égoïste. Tu as besoin de cette claque pour que l’on remette l’église au centre du village, si nous voulons continuer à rester ensemble… ».

6h41. Mince je vais rater l’ouverture du marchand de journaux. Je m’habille vite pour être là à l’instant où le rideau s’ouvre, acheter le journal du jour et courir prendre la photo de mon zizi encagé pour Emilie. Quelques manipulations entre le téléphone et l’ordinateur, voilà c’est joint et le mail de CR est envoyé…

6h59 : le thé de Claire est prêt et moi aussi à avoir la langue fraîche et disponible pour son réveil. Elle adore plus que tout maintenant déguster son thé pendant que je m’occupe en bas du réveil de sa chatte…

dyonisos


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