Petits contes D/S

Mardi 23 février 2016 2 23 /02 /Fév /2016 18:00

14 février

Je n’ai pas terminé hier mon récit. J’étais en train de l’écrire en guise de compte-rendu pour Emilie (et aussi pour Claire) quand Julie est venue nous rendre nos valises et notre liberté. Pas de ski pour nous samedi comme prévu, malgré le beau temps, elle nous ordonne de rentrer retrouver nos « Maîtresses » au plus vite… Je serais bien passé outre, mais pas question pour Hervé de désobéir maintenant. Il ne me laisse pas le choix et nous quittons la station à 9h30. 

Donc me voilà de retour à la maison. Je suis seul à attendre le retour de Claire et des enfants sans doute partis faire des courses.

Hier soir, le rideau s’est ouvert sur l’arrière salle du restaurant, un espace isolé par rapport aux autres tables des convives, avec une banquette autour d’une table en rond. 3 personnes sont déjà à nous attendre, deux femmes et un homme. Nous nous les saluons et nous asseyons intercalés entre eux, en glissant nos fesses le long de la banquette de velours rouge. Le plug fiché dans mon cul me rappelle sa présence quand je me pose.

Les copain et copines de Julie, entre 25 et 30 ans comme elle, ont l’air très sympa et nous accueillent avec bonne humeur. Julie nous commande une pinte pour l’apéritif avant la raclette prévue ce soir au programme. Les 2 copines s’intéressent naturellement d’où nous venons et à ce que nous faisons. L’homme reste plus taiseux, mais la façon dont il se colle à la femme à ma gauche et lui enserre la main entre ses doigts, m’indique que les deux sont amants et sans doute depuis pas longtemps… 

Personne ne semble s’intéresser à l’épaisseur du collier sous mon col, et c’est tant mieux. Je me détends peu à peu, sans doute aidé par les vapeurs d’alcool, et le plug qui se fait oublier en mon séant. Hervé vit la même détente… A un moment, il a trop chaud et enlève son pull, ce que je n’ai pas osé encore faire. Le motif de son T-Shirt m’apparaît bizarre, un peu trashy chic, avec des lettres effacées à moitié. 

Non je ne peux pas croire à cette fourberie ! Nos femmes ont osé ! KEPT UNDER LOCK AND KEY ! C’est ce qu’il y a marqué sur son T-Shirt. Heureusement que j’ai encore mon propre pull. 

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Je jette un coup d’œil inquiet le plus discrètement possible à mes voisins. Aucun ne semble avoir remarqué ou compris le message du T-Shirt. Ouf ! J’essaye de faire comprendre à Hervé par des roulements d’yeux qu’il doit remettre son pull au plus vite. Il me regarde sans comprendre…

- Tiens salut les jeunes…

Là c’est Patou, la patronne de quasi 60 ans qui vient nous saluer. Et selon le troisième principe de la thermodynamique, qui dit que dans la vie tout devient plus merdique, elle ne rate pas le T-SHIRT d’Hervé.

- Gardé… sous cadenas et… clé ? Cela veut-dire quoi ?

Et en plus elle comprend l’anglais. Sa question attire l’attention de toute la table. Hervé qui vient d’enfin de comprendre le piège, commence à terriblement rougir et je ne suis pas plus à l’aise.

Julie, qui fait forcément partie de la conspiration, réagit plus vite que l’éclair et tend son téléphone à « Patou ».

- Oh tout simplement ça. C’est à prendre au sens littéral…

Patou étudie avec étonnement l’écran du téléphone.

- Tu me fais une blague, Juju ?

- Non je t’assure que non. C’est réel.

- C’est lui, là ? 

- Non, c’est celle de son copain, prise « en live » hier matin… L’ « autre » est sur la photo suivante…

- Mais pour quoi faire ?

- Pour ce que j’en comprends leurs femmes portent la culotte à la maison. Et elle l’applique strictement… comme un mode de vie. Parait que les maris sont plus doux après.

Maintenant toute la tablée est intriguée par l’étrange tournure de la conversation.

- C’est vrai que celui-là est un asticot qui ne doit pas servir à grande chose. Du moins c’est mon avis. L’autre est un serpent plus respectable…

- Oui mais qui, d’après sa femme, crache trop vite son venin pour être utile…

Patou gratifie Julie d’un immense sourire. Les autres sont impatients d’enfin comprendre et le téléphone circule avec intérêt de personne en personne. Cela nous vaut des regards un peu méprisants quand ils découvrent ce que nos femmes nous imposent… Je regarde mes chaussures, les joues rouges de honte.

Le téléphone arrive dans les mains de la femme à ma droite, qui regarde sans gêne la photo de mon sexe encagé avant de fixer avec lourdeur la bosse dans mon pantalon.

- C’est fou, comme truc ! Dis Juju, on peut voir en vrai ?

- Ne te gêne pas. Celui-là il adore être humilié, de toutes les manières. Tu sais cette après-midi, je lui ai presque rentré la main dans son cul.

Cela provoque des oh vifs d’étonnement, pendant que la femme ne perd pas son intention première et se saisit de ma ceinture pour la défaire. Je ne sais que faire, que répondre. Je jette un coup d’œil à Julie qui de son regard ne semble ne pas laisser le choix. La ceinture est ouverte, suivi bientôt des boutons de la braguette de mon pantalon. Sans aucune gêne, elle descend sa main sous mon caleçon à la recherche de ma bite emprisonnée. Elle jubile quand elle la débusque enfin, pendant que je trésailles émotionnellement du trouble de se sentir une main féminine inconnue sur mon intimité. Elle détermine à dégager le tout pour exhiber mon sexe encagé.

Là c’est la quasi-émeute. Je suis devenu une bête de laboratoire et tour le monde regarde mon entrejambe…

- Impressionnant !

- Comment fait-il pour bander

- Il ne peut pas… c’est le but de la contrainte.

- Donc pas de masturbation ?

- Eh, non….

- Il fait comment pour pisser ?

- Comme toi, assis sur la lunette !

- Il la garde tout le temps ?

- C’est le jeu. 24/24 et 7/7. Et lui depuis 5 semaines !

- Quoi il n’a pas éjaculé depuis 45 jours. C’est pas possible !

- Il faut bien croire que oui. Tu en as la preuve devant toi…

- Tu vois mon amour, si tu n’es pas sage, clic-clac l’oiseau…

- Non tu rigoles…

- Vas-t-en savoir….

Et ainsi de suite….

Pour ne pas faire de jaloux, Julie déculotte aussi de la même manière Hervé, qui se crispe au début avant de se laisser faire avec quelques difficultés. Je crains que nous n’ayons pas d’autre choix que de laisser exhiber nos zizis en cage pour le reste de la soirée… à notre honte infinie.

Je bois plus qu’à mon habitude de l’Apremont pour oublier mon mal à l’aise. Le couple à ma gauche roucoule. Ils s’embrassent à ne plus finir et elle ne gêne pas, vu l’ambiance érotique qui a pris possession de la table, à lui caresser sa bite gonflée sous le pantalon. Il bande comme un taureau, prêt à la saillir dès qu’ils se retrouveront dans leur chambre. J’en suis jaloux.

Julie s’occupe trop d’Hervé à mon goût. Sa main disparait sous la table et ne quitte jamais son entrejambe. Les lèvres d’Hervé se crispent régulièrement comme si elle le branlait à travers les barreaux. D’ailleurs c’est ce qu’elle doit faire !

Il ne reste plus sur cette terre que ma voisine de droite et moi. C’est Madame sans gêne qui a parfaitement compris ce qu’on pouvait faire à un homme avec le zizi encagé. Elle a un petit côté pervers, à me presser les couilles, à me griffer de son ongle le gland ou descendre le long de la hampe. Mais ces traitements ont l’effet inverse : je n’ai jamais autant bandé dans ma cage. Je jouis masochistement de ses saloperies et je mets même à couler du bout. Elle est d’abord étonnée mais prend vite du plaisir à récolter ma « mouille » sur son doigt pour me le donner à sucer.

Le couple s’extirpe avant le désert, sans doute pressé de libérer en chambre la tension sexuelle de la soirée. Nous prenons un dessert et la copine sans gêne insiste pour nous raccompagner. Elle découvre mon collier, et le plaisir de promener un homme en laisse dans la neige. Elle me torturerait toute la nuit pour finir de m’avaler tout cru si Julie ne décidait pas sagement qu’il est temps de la laisser. Je ressens la frustration de la copine à se voir retirer son joujou. Une Julie qui colle de plus en plus à Hervé, la main traînant ostensiblement sur la bosse de son sexe. Il n’y en a plus qu’elle pour lui !

Donc retour dans l’hôtel toujours par l’entrée de service vers 23h. Le temps d’étrangement récupérer un balai dans la cuisine et nous retournons dans notre chambre.

- A poil Pierrot !

Cela sonne comme un ordre couperet, auquel je me conforme avec lenteur. Finalement je me retrouve nu.

- Tourne-toi…

Je suis surpris de voir mes mains attachées serrées dans le dos par la ceinture d’un peignoir, avant d’être bâillonné de nouveau de mon écharpe.

- Comme cela, je suis sûre que tu ne toucheras pas et que tu ne nous dérangeras pas. 

Julie ouvre la porte du placard vide. 

- Allez dedans. C’est fini pour toi ce soir !

Je suis poussé à me tasser sous la dernière étagère. Les portes sont refermées et le balai trouve sa destination à empêcher toute ouverture par l’intérieur. Je suis fait et bien fait, mais encore plus intrigué de la suite des événements.

- Hervé va nous préparer un bon bain chaud. J’ai une envie folle d’en partager un avec toi. Je t’y rejoins dans une minute…

Hervé complètement charmé de l’aubaine se dépêche d’aller faire couler l’eau dans la salle de bain. Julie s’éclipse un moment et s’active dans la chambre. Je suis curieux de voir ce qu’elle prépare avec tant d’empressement. Je me tortille en silence pour atteindre le trait de lumière entre les portes mal jointées. J’ai la vue directe sur le lit. Elle pose des cordes aux 4 coins du lit ! 

Une fois terminé, je l’observe virer un à un ses vêtements et finir en tenue d’Eve. Cette fille a définitivement un corps de de rêve. Je bande à fond à la fois devant cette beauté naturelle et de mon impuissance d’encagé actuelle. 

- Ne te gêne pas Pierrot à mater... Oui je sais que tu regardes ! C’est pour cela que j’ai laissé les portes entrebâillées, exprès, pour que tu puisses participer à ta manière.

Le machiavélisme de cette remarque me saisit et je ne peux pas m’empêche de reculer pour disparaitre au fond du placard dans une bruit. Julie regarde dans ma direction et sourit… Et là la plus incroyable arrive : elle retire de sa poche de pantalon une chaînette avec une clé de cage, malheureusement pas la mienne, celle d’Hervé qui finit autour de son cou !

- Allez sois-sage. Je vais m’occuper de finir de chauffer à blanc ton copain. Et nous reviendrons pour le final. Tu as de la chance : tu seras au premier rang !

Elle disparait dans la salle de bain. Cela rigole bien là-dedans. J’en suis jaloux à devoir attendre seul dans mon placard. Cela discute, cela rit, cela doit même s’amuser à s’éclabousser vu les bruits d’eau…

Peut-être une demi-heure plus tard, ils finissent par revenir. Je regarde immédiatement l’entrejambe d’Hervé : ouf, il porte encore sa cage ! Mais cela ne m’apporte pas la détente attendue…

- Couche-toi sur le lit. J’ai envie de toi maintenant…

Hervé ne se le fait pas dire 2 fois. Il semble ailleurs, complètement hypnotisé par la beauté sexuelle de la fille. Il ne proteste pas quand elle lui attache pieds et mains aux cordes du lit. Il a lui aussi le regard fixé sur la clé coincée entre les 2 magnifiques seins de Julie ! Il est jeune en cage, mais il a compris la puissance de l’apparition de la clé. Sa cage est prête à exploser.

Julie s’amuse à finir d’étouffer sa bite entre les barreaux de la pulpe de ses doigts. Il geint sa frustration… et moi aussi en concert. Je vois les formes nues de notre belle le chevaucher et mettre au chaud sa cage. La clé pend contre sa poitrine poilue, en folle tentation. Hervé n’y tiens plus…

- S’il te plaît, Julie…

- Que je te laisse sortir ? Je ne sais pas… serait-ce une bonne idée… pas encore…

Le corps bouge encore jusqu’à positionner la tête du Hervé cuit à point entre ses cuisses. Je sais l’offrande qui est demandée. Hervé aussi. Julie s’assoit sur la langue sortie…

- Fais-moi jouir… pour me mettre d’humeur conciliante…

C’est la plus folle expérience de matage de toute ma vie. Plus fou encore que tout ce que j’ai vu sur internet. Les fesses magnifiques ondulent à la recherche du plaisir pris contre Hervé. Julie n’a aucune pudeur et hurle son plaisir primal de jouir. Là c’est totalement en direct, à deux mètres de mon placard. L’homme lutte pour reprendre son souffle et ne pas finir étouffé. La femme s’en fout et prend son plaisir de cette façon si directive. Mon sexe est cabré dans sa cage et en devient douloureux. Et déjà je sens les portes liquides qui s’ouvrent sur mon plaisir contraint.

La scène est fantastique et dure une éternité. L’orgasme féminin monte en différents gammes, s’éteint presque, avant de rejaillir et d’exploser dans une longue crispation de tous les muscles du corps de la Belle !

Finalement elle s’enlève et laisse Hervé reprendre difficilement son souffle. Mais aucun répit ni pour Hervé, ni pour moi. La clé tourne dans le cadenas. La coque décolle de sa base avant d’être enlevée et révéler le zébulon dans sa splendeur. Je ne crois que je n’ai jamais vu mon ami en totale érection. Et je suis jaloux. Sans aucune comparaison possible en ma faveur. Julie caresse doucement la hampe qui tremble tant d’émotion. Elle le maintient entre ciel et terre, entre plaisir et frustration, au point Hervé de sait plus où donner du gémissements. La scène est follement érotique, si sexuelle…

- Dis Hervé, tu voudrais partir maintenant ?

- Oh oui, Mademoiselle… je n’en peux plus…

Le doigt souligne la couronne du gland luisant… Hervé se pince les lèvres…

- Je ne sais pas. Est-ce une bonne chose ? Tu es un garçon si doux en cage…

- Je le serais encore après !

- Ta femme craint que non… que tu en profites pour redevenir comme avant…

- Mais non. Je serais sage… je promets de retourner en cage… immédiatement… après… mais s’il vous plait laissez-moi jouir !

La main ne cesse de le maintenir à la limite de l’inévitable en n’arrêtant pas de flatter.

- Pourquoi pas… Mais qu’est-ce qui t’empêchera de l’enlever dans le dos de ta femme… non je serais à sa place, je trouverais cela pas suffisant… je crois qu’elle attend plus…

- Tout ce qu’elle veut !

- Je crois qu’elle veut de l’engagement sur la durée… que tu sois fier de porter une cage pour elle… que tu acceptes qu’elle te possède de cette manière…

- Oui tout ce qu’elle veut…

- Cela tombe bien, elle a écrit ce qu’elle veut et je suis chargé de recueillir ton assentiment.

Qui se présente sous la forme d’une unique feuille qu’elle lui met devant les yeux. Hervé lit attentivement. Ses traits se crispent et il débande quelque peu malgré les caresses sur son sexe. Les conditions doivent être exigeantes. J’ai un peu pitié pour lui… 

- Si je signe, vous me laisserez jouir là ?

- Tu verras bien… qui ne risque rien, n’obtient rien…

Hervé prend une grande inspiration, réfléchit et demande un stylo. Il signe le papier de sa main entravée. Julie récupère la feuille qu’elle plie en 4, se rhabille et emporte le papier en dehors de la chambre ! Nous restons terriblement seuls. J’ai encore plus pitié pour lui : il vient de se faire totalement avoir par le gente féminine.

Mais je suis surpris du retour inattendu de notre gardienne 5 minutes plus tard.

- Je devais te laisser ainsi et ne venir te libérer que demain matin après remise en cage. Mais ce n’est pas moi cela. Je trouve cela injuste. Et je n’aime pas l’idée de mentir… alors je vais te donner ce que je t’ai promis… et qu’importe si cela ne fait pas partie de ma commande…

Julie s’agenouille au pied lit et se penche au-dessus de son sexe. En un tour de main le reste de l’anneau de la cage est enlevé, et sa bouche engloutit le sexe dressé. Je suis à l’agonie : pourquoi cela lui arrive à lui et pas à moi ? Julie semble avoir une expertise infinie en suçage. Les lèvres montent, descendent, avalent en grand fond et titillent de toutes parts. C’est fabuleux à regarder et si excitant. A ce traitement, Hervé perd vite tout contrôle. Il est à la merci totale de la bouche qui décide finalement de cueillir son plaisir en fond de palais. Hervé éjacule dans un grand râle roque de plaisir absolu ! La bouche se retire laissant un mince filet de sperme suspendu un instant entre le bord de la lèvre et le gland. C’est une folie érotique et une frustration intense pour moi…

Plus un mot n’est échangé. Julie remonte la cage autour du sexe qui ramollit maintenant. Le cadenas est refermé. Et elle s’en va en emportant la clé avec elle., après avoir retiré le balai qui bloque les portes de mon placard.

Il nous faut un moment pour nous libérer mutuellement, mais nous y arrivons finalement. Nous sommes KO tous les 2 et nous nous couchons ensemble sans pyjama et sans pudeur sous la même couette.

- Tu sais Hervé que je dois tout raconter à Emilie et qu’elle le saura…

- Oui elle me l’a dit. De toute façon ce qui est fait est fait. Et j’étais libre de parler pour refuser. Donc je suis coupable… et Pierre tu sais quoi ?

- Non…

- C’était la plus fabuleuse pipe de ma vie… et rien que cela, cela mérite les semaines où Emilie voudra me laisser mariner en cage...

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 21 février 2016 7 21 /02 /Fév /2016 18:00

13 février

Mademoiselle Julie retrouve le lendemain 2 garçons exténués physiquement et moralement par leur acoquinage forcé de la nuit. Nous sommes tellement contents qu'elle libère l'attache entre nos cages, que nous n'avons nulle intention de lui rétorquer ou reprocher quoi que soit. Nous faisons au contraire profil bas, et moi le premier, me rappelant la sèche fessée de la veille.

Cela marche, car Julie nous laisse libres ce matin et nous rend même déjà nos combinaisons de skis, notre unique protection anti-nudité en ces temps difficiles. Cela a un petit air de liberté de pouvoir prendre notre petit-déjeuner presque normalement avec les autres clients de l'hôtel, surtout après une telle nuit. Nos combinaisons de ski semblent adéquates à cette heure et personne ne nous regarde de travers. Tout serait pour le mieux, si Julie n'était pas revenue me glisser à l'oreille, pendant son service, qu'elle m'attend aujourd'hui à 16h précises dans la chambre... comme hier !

Ce genre de convocation que je sais non innocente suffit à m'envoyer ailleurs toute la journée et mon ski s'en ressent, à me gameller sans cesse sur les pistes. Je ne cesse de regarder ma montre et l'angoisse monte peu à peu au ventre, malgré les tentatives d'Hervé pour me distraire. Même les vues des jolies skieuses, n'arrivent plus à me détourner de la crainte que mon retour dans la chambre sous le joug de Julie m’inspire. Et à force de le craindre, je m'y retrouve finalement à l'heure. Mademoiselle est déjà à m’attendre, dans sa tenue de service.

- Bon Pierrot, tu connais la procédure maintenant...

La honte au visage et les jambes flageolantes, j'obéis et m'installe nu dans la baignoire. Mais aujourd'hui c'est différent, car je suis immédiatement attaché du collier à la robinetterie. Cela ne promet rien de bon…

- Tiens j'ai une devinette pour toi : tu sais ce qui pue à la fois des pieds, du cul et de la chatte ?

Je connais la réponse à ce classique mais cette façon de commencer me déstabilise...

- Un collant roulé en boule, Mademoiselle ?

- Mais c'est que tu n'es pas idiot. Oui c'est cela, tu as tout à fait raison.

Elle enlève justement son collant noir : elle ne va quand même pas ?!?

- Tu vas être heureux : je n'ai pas mis de culotte exprès ce matin pour toi, et l'idée du pourquoi m'a bien fait mouiller ainsi que les courants d'air sous la jupe.  Tu devrais aimer… Allez Pierrot, tout cela est pour toi : ouvre la bouche...

Je m'y refuse, mais sa main trouve rapidement mes couilles pour m'y forcer. Je déteste immédiatement le contact du nylon synthétique contre ma langue et mon palais. Le goût est indéfinissable mais fort, vraiment pas agréable. Mon écharpe finit de me condamner au silence humiliant du soumis. 

Et mon humiliation ne fait que commencer, car ma rondelle est de nouveau huilée pour le passage de la canule. Julie commente la progression de petites tapes sur mon fessier. De nouveau l'eau chaude qui envahit mes entrailles par à-coups douloureux et bouscule tout reste de pudeur que je pourrais avoir. L'eau me travaille le corps et l'esprit, et m'amène bientôt à point, dans un état de soumission. Je quémande de nouveau ma libération, qui m'est un temps refusée, pour le plaisir de mon bourreau de chambre. 

Finalement la canule m'est retirée, et Julie me laisse seul comme la veille, sauf qu'elle finit par revenir n'en ayant pas manifestement fini avec moi. Même nettoyé à jets d'eau, je me sens sale et terriblement honteux. 

Julie me pose alors une nouvelle devinette :

- Quel est le plus long nerf du corps humain, Pierrot ?

Je connais aussi la réponse, mais là je n'ai nullement envie de répondre à mon détriment. Peine perdue, car Julie répond à ma place.

- Le nerf du poil du cul, car quand on arrache le poil, cela tire une larme aux yeux ! On vérifie ?

Julie est "armée" d'une pince à épiler, qui aujourd'hui me parait représenter la pire arme menaçante que l'on puisse imaginer. Je sursaute quand sa main écarte de ses doigts mes fesses et dévoile le sillon sans défense. Un poil est choisi au hasard, et la pince le saisit, le tord et l'arrache. Le collant étouffe mon cri dans ma bouche. Et ce n'est que la première victime, car Mademoiselle Julie m'informe de sa volonté de m'épiler complètement la raie culière ! Cela prend une heure de torture, de cris, de larmes au coin de l'œil, avant qu'elle soit enfin satisfaite du résultat qu'elle contrôle d'un doigt qui glisse dans mon sillon. J'ai cessé de compter depuis longtemps, mais cela ne m'étonnerait pas qu'elle ait arraché - à vif ! - plus de 50 poils.

- Et bien, c'est bien plus joli, tout lisse sans poil. Cela donne nettement plus envie...

Plus envie à quoi ? Julie répond à voix haute à mon questionnement silencieux.

- ... de te prendre le cul avec ma main. Là c'est la vraie demande de ton exigeante Dame. Disons que le dépoilage est un supplément gratuit que je t'ai offert, mais c'est toujours aussi rigolo de constater comment vous pouvez être douillets les garçons ! Je n'ai jamais essayé la main dans le cul d'un mec. J'avoue que je suis assez intriguée de l'effet que cela peut faire... parait même que tu as quelques entraînements en la matière...

Là c'est trop là pour moi ! Je me rebelle et me retourne comme je peux dans la baignoire pour interdire tout accès à mes fesses. Julie me regarde un brin agacée.

- Allez remets toit sagement en position ou je ne pourrais pas pratiquer...

Je fais non de la tête, effrayé. Julie soupire et ouvre l’eau froide au-dessus de mon corps.

L’eau d’abord tiède devient rapidement glaciale. Cela rapidement intenable. Je dois choisir et choisi lâchement au bout de quelques dizaines de seconde de me remettre en position pour ne plus subir cette eau qui me pétrifie corps et esprit. Me voilà de nouveau sage à 4 pattes dans la baignoire, à offrir tremblant l’accès à mes fesses.

Mon anus est amplement graissé d'un tube de vaseline "acheté cette après-midi à la pharmacie de Val Thorens spécialement à mon intention". Un premier doigt me pénètre et force la crispation qui barre l'entrée. Julie a trouvé sa position sur un tabouret au bord de la baignoire, une main au travail dans mon rectum  et l'autre en prise sur mes couilles. Le doigt maintenant coulisse librement en moi. Un second le rejoint bientôt et son entrée me tire une grimace. 

Je dois me détendre quelque peu et  à mon insu, car trois doigt me "travaillent" maintenant. Julie m'excite de son autre main sur mon sexe. Je suis étiré entre le confort d'être caressé au sexe et le déconfort des doigts qui envahissent mon cul. Ceux-là d'ailleurs ne cessent de tourner et de rechercher à m'ouvrir encore plus. Maintenant je prends les 5 doigts rassemblés en tête perforatrice. C'est irréel que j'arrive à prendre cela. La main qui m'envahit ne cesse de me travailler et de gagner millimètre par millimètre. C'est impossible qu'elle arrive à tout rentrer : cela ne passera jamais ! Et je ne le veux pas ! 

- Allez détend toi, je veux finir par la rentrer entière…

Julie a trouvé un nouvel angle de détente et me branle la bite par l'intérieur. C'est comme le gode ceinture : un mélange de plaisir et de douleur, qui rend l'esprit incapable de se rebeller. Je suis entre le paradis et l'enfer, voulant à la fois que tout s'arrête et que tout continue. Je suis incrédule à sentir ma rondelle s'écarteler de plus en plus... Mais la peur d’avoir définitivement mal quand la main passera l’emporte maintenant…

- Allez on y est presque... Respire...

La main force terriblement pour finir me pénétrer dans son intégralité. En douleur ! Elle n’y arrive pas ! Julie s’agace sur mon manque de souplesse. Je hurle le cochon écorché à vif dans mon bâillon. A La pression augmente encore contre la rondelle : elle veut la faire céder à tout prix et m’envahir définitivement !

C'est à ce moment-là qu'Hervé rentre de sa journée de ski. Il m'appelle : je ne peux pas répondre. Il ouvre fatalement la porte de salle de bain et nous trouve, la main de Julie plantée dans mon cul ! Il se dépêche de refermer la porte en bafouillant un "excusez-moi"... auquel répond Julie :

- Tu déshabilles et tu m'attends sur le lit pendant que j'en finis avec ton copain...

Elle continue quelques instants à essayer de faire rentrer sa main entière, étirant à l’extrême limite l’élasticité de ma rondelle. Mais quand cela ne veut pas, cela ne veut pas ! Par dépit, Julie enlève sans précaution ses doigts de mon cul qui ressortent en un gros "ploc". Elle m’abandonne le cul béant à ma baignoire.

Un autre désir vient de l’emporter. Les gémissements qui montent bientôt de l'action de la langue du copain, ne me laisse aucun doute sur sa nature. Moi j’ai le cul en souffrance qui essaye de se refermer pendant qu’on a l’air de s’amuser follement sur le lit. Cela discute même pas mal entre léchouilles, mais je n'arrive pas à saisir leur sujet de conversation. Pas le choix d’attendre consigné dans la baignoire qu'ils aient finis leur "affaire". Et là c’est de nouveau si frustrant d’être exclu de la fête !

Finalement, Julie revient me libérer une heure plus tard. Elle a changé de tenue : plus de costume de service. Elle me regarde me savonner de la tête aux pieds, toujours aussi sexuellement troublant pour moi.  Je me sèche alors qu’elle ramène une pile d’affaires, prélevés dans nos valises. 

- Il est temps de vous préparer. C’est mon soir de congé et nous sortons ce soir. Mais avant il faut que je joue au « Ken » avec vous.

Je ne comprends pas sa dernière remarque, jusqu’à ce qu’elle récupère l’écharpe ayant servi à me bâillonner pour me priver de la vue. Je suis habillé plutôt qu’elle m’habille d’un T-shirt à manches longues et col camionneur et  d’un pull puis caleçon et  pantalon. Et une fois prêt, je suis envoyé attendre dans la chambre et Hervé prend ma place dans la salle de bain. 

Il en ressort 10 minutes plus tard, douché et aussi impeccablement habillé par Julie.

- Je retrouve tous les vendredi soir le même groupe de copains et copines chez Patou. Ils sont saisonniers comme moi et on ne se cache rien. Je pense qu’ils vont adorer rencontrer 2 garçons comme vous. Mais avant, il reste une dernière petite perversité qu’a prévu vos chères épouses. 

C’est soirée « suppo » ce soir. Ils sont arrivés au courrier aujourd’hui. Vos femmes ont pensé à tout. Remerciez-les-en à votre retour…

En guise de suppo, cela devrait être un plug de bonne taille qui me ferme le petit trou. Mais par rapport à sa main, c'est taille mini : elle me l'enfile sans aucun problème. Je suis gratifié d’une bonne tapette sur les fesses avant que caleçon et pantalon recouvrent le tout.

Par contre, pour Hervé, c’est beaucoup plus délicat. Il essaye même de négocier mais sans succès. Je ne sais pas où il en est, avec Emilie, côté dépucelage du petit trou, mais sans doute pas très loin vu la grimace qu’il fait quand elle lui force la rondelle pour l’avalage !

Le temps de mettre nos parkas et nous devrions être prêts à sortir, sauf que pour moi le programme est différent.  Elle m’ordonne de passer ma combinaison de ski sur mes vêtements et me donne une paire de moonboots sorties de, je ne sais, où. Là encore, je n’aime pas ce genre de détail qui me différencie du sort d’Hervé…

Nous quittons la chambre et empruntons l’escalier de service désert à cette heure. Juste avant de sortir, Julie demande de l’attendre un instant. Elle revient finalement et nous nous retrouvons dehors. Je ne comprends toujours pas pourquoi je dois être en combinaison, jusqu’au moment où elle sort une laisse de chien de sa poche.

- C’est au Saint Bernard du patron et je l’ai emprunté pour la soirée.

Je comprends malheureusement trop vite son intention quand elle ouvre mon col pour accrocher le crochet à l’anneau de mon collier !

- Ce n’est pas idée de ta Claire. Mais la mienne… Cela devrait être terriblement amusant.

Je le regarde incrédule…

- Et bien en chien ! Tu portes un collier de chien ? Tu es donc un chien. Et les chiens, cela se promène en laisse et à 4 pattes !

Pas question d’obéir, cette fois là ! Pas à l’extérieur à la vue de tous ! Sans avoir eu le temps de réagir, elle me fait un croche-patte et je tombe lourdement sur le sol.

- J’ai dit à terre le chien !

Hervé ne s’offusque en rien de la demande, et semble autant s’amuser que Julie de la tournure de ma situation. Je promets de lui réserver un petit de ma chienne dès que j’en aurais l’occasion. Je ne me sens pas dans la capacité de passer outre et de me relever. D’autant que comme à chaque fois, l’humiliation m’émoustille le cerveau.

Ma progression à 4 pattes est difficile dans la neige et surtout avec le plug qui ne demande qu’à s’échapper de la béance. Nous croisons à ma grande honte quelques personnes qui me regardent très intriguées et me font détourner la tête. J’espère que le restaurant n’est pas trop loin.

Mais avant, Julie nous arrête devant le distributeur du Crédit Agricole. Elle a dans sa poche ma carte bancaire.

- Donne-moi ton code.

Je ne comprends pas…

- Oui mes services ne sont pas gratuits et c’est toi qui régale finalement…

Je pense que Claire a donné son accord avant. Je donne mon code. Je n’ai aucune idée, combien Julie me prélève pour ses « services » mais la machine fait sortir une épaisse liasse de billets aussitôt mise dans son sac…

Encore un petit calvaire à me faire promener en laisse. Je me fais même chambrer pas un groupe de jeunes au loin qui demande si le « toutou de Madame est bien sage » et nous rentrons à l’arrière de ce qui doit être le restaurant. Ce qui me libère de ma contrainte de chien et de ma combinaison de ski. J’enlève mes moonboots pour rester en chaussettes, le genre de détail qui finalement m’agace et me ramène à ma nouvelle condition.

Mais le pire vient quand je me rappelle de la présence du collier enchaîné à mon cou. Le pull est à col rond et ne cache rien. Seul le col camionneur de mon T-shirt m’apporte un semblant de dissimulation, qui si elle peut faire illusion à distance, ne peut rien faire pour moi en face en face. Je me sens terriblement gêné et un début de nouvelle panique commence à monter… Mais je n’ai pas le temps de m’y laisser aller car le rideau s’ouvre sur la salle du restaurant !

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 19 février 2016 5 19 /02 /Fév /2016 18:00

12 février

Glisser sur les pistes est jouissif avec une neige géniale. J’y prends un grand plaisir, une fois que la crainte d’avoir froid s’est dissipée. Non les couilles sont bien au chaud, bien relaxé comme en plein été, et je skie détendu de la bite. Il reste cependant cette impression d’être vulnérable totalement nu sous la combinaison, de se sentir différent des autres skieurs sous emprise. Quelque chose qui finalement ravit mon côté soumis. Et oui j’oubliais aussi, ces interminables queues devant les toilettes pour pisser la bière et le vin chaud que nous buvons sans trop de modération avec Hervé. Je ne l’ai pas vu venir cette contrainte là. Et nous voilà au même régime que les skieuses à attendre bêtement en ligne devant les toilettes occupées.

En cette journée, Hervé semble aussi à l’aise que moi dans sa cage au chaud. Par contre, je crois qu’il ne doit pas cesser de bandouiller dedans vu comme il me parle avec enthousiasme de Julie, qui lui a fait une grosse impression manifestement très sexuelle. Je crois qu’il joue avec le feu, car je vais devoir le raconter dans mes comptes-rendus à Emilie, mais il a passé toute sa matinée à essayer de savoir qui pouvait être cette jeune femme, à fureter sur internet depuis son Smartphone à chaque remontée de télésiège.

Et à ma grande surprise, ses efforts sont récompensés quand il trouve finalement l’annonce d’une escort qui travaille sur Val Thorens. Les photos de présentation en lingerie sont partielles, mais je suis aussi prêt à croire à sa suite, qu’il s’agit là de « notre » Julie. Hervé est d’un tel enthousiasme à découvrir cela ! Cela expliquerait comment les femmes ont pu la contacter. Mais quelle coïncidence incroyable qu’elle travaille justement dans l’hôtel om nous sommes descendus !

Nous déjeunons en altitude à midi, à la cime Caron, et nous repartons sous le soleil hivernal explorer une nouvelle partie de la station. Cependant au fur et à mesure que l’après-midi se déroule, et que l’heure limite arrive, la tension réapparait, non pas sexuelle, mais émotionnelle alors que nous allons repasser sous la coupe de Julie. Pas facile d’être des maris surveillés et contraints même en vacances…

Mais je n’ai pas la possibilité de profiter intégralement de mes heures de liberté au ski. A 4h, le téléphone d’Hervé sonne, il répond, écoute un instant avant de se tourner vers moi :

- Mademoiselle Julie veut que tu rentres à l’hôtel immédiatement. Toi seul. Vas-y vite, je m’occuperai des courses pour ce soir…

Je ne sais pas ce qui l’emporte : l’extrême humiliation de se voir intimer cet ordre par l’intermédiaire d’un ami ou l’inquiétude où cette exigence me met immédiatement ? Que me veut-elle ? Pourquoi tout seul ? Que va-t-elle me faire ?

Je me dépêche de pousser sur les bâtons et de revenir au plus vite à l’hôtel. Mademoiselle Julie m’attend effectivement dans la chambre.

- Alors cette première journée de ski ?

Je suis déstabilisé par la question. Je m’attendais plus à un ordre cinglant et immédiat.

- Très bien. La neige est bonne et le domaine fantastique.

- Je suis d’accord. C’est pour cela que je travaille par ici… et aussi pour autre chose… allez mon Pierrot, il est temps je crois d’enlever ta combinaison. Tu as du pas mal transpiré dedans toute la journée.

En un instant, je bascule de la conversation amicale à la soumission. J’obéis légèrement tremblant. C’est extrêmement humiliant de se retrouver nu devant une quasi inconnue, qui en plus d’une main tentatrice vient effleurer la cage.

- Humm vraiment mignon les zizis en cage. Si un jour je me marie, cela fera partie du contrat de mariage… allez, Pierrot, direction la salle de bain…

Pourquoi faire ? Cela ne sent pas bon…

- Rentre dans la baignoire, s’il te plait. Non pas comme cela, à quatre pattes… Tu sais que j’ai eu ta femme au téléphone ? Elle a bien rigolé quand je lui ai parlé de ton cul pas propre, et elle m’a demandé de te le « laver » donc. Je le fais déjà pour recevoir dans mon cul les clients alors pourquoi pas te l’imposer ? Nous allons donc laver ton cul à grandes eaux ! Tu vas voir, c’est super agréable…

Je suis sûr que non, ou sinon Claire ne lui aurait pas demandé, à moins que cela soit elle qui ait sadiquement proposée l’idée. Tout est possible. Mais pour l’instant je sais ce qu’il va m’arriver. Je n’en ai jamais subi, ni pendant mon enfance, ni lors d’un séjour à l’hôpital. Je crispe les fesses.

Comment dire ? C’est très médical au début. Cette canule qui pénètre comme un gode. Cette eau chaude qui au départ surprend et est, même, presque agréable. L’humiliation est dès le départ au contraire très présente, surtout des mains d’une fille plus jeune que moi.

Ensuite, c’est une épreuve à endurer, alors que l’eau pénètre de plus en plus fort et loin. Des moments douloureux avec les larmes aux yeux avec des spasmes aigus, que je ne crois ne pas être capable de tenir, puis quelque chose cède en moi, et la pression se réduit tandis que je sens le liquide m’envahir de plus en plus. Le combat avec mon corps m’épuise, et je sais que je n’ai aucune chance d’en sortir gagnant. Ce qui est rentré, devra ressortir à un moment. C’est la physique des choses.

Je découvre finalement la perversité de ce lavage. Alors que j’ai le ventre lourd et les spasmes qui remuent tout, il ne m’est autorisé de me libérer, pas encore. Le cul bouché par la canule bien en place, aucune échappatoire. Je risque un goût d’œil vers mon bourreau du jour, le même sourire espiègle de petite fille contente du mauvais coup fait à un garçon.

Le temps s’éternise. Je n’ai maintenant qu’une pensée : qu’elle m’enlève le « bouchon » et que je puisse me soulager. Mais rien ne bouge dans la salle de bain. Ce n’est peut-être pas la bonne méthode. Le « jeu » implique peut-être que je doive l’humilier à quémander la fin de mon traitement, surtout si Claire est aussi à la manœuvre à distance.

Les mots me pèsent à sortir de ma bouche, mais je n’ai pas le choix.

- Mademoiselle, s’il vous plait, c’est trop dur maintenant. Laissez-moi me… soulager. S’il vous plait…

Je regarde son visage pendant mon humiliante demande. Il a maintenant un quelque chose de triste, mais l’autorisation ne vient pas. Peut-être n’ai-ce pas assez ?

- Pitié, Mademoiselle ! Pitié, Julie ! Libérez-moi.

Je prends des risques à l’appeler par son prénom. Je ne crois pas qu’elle soit une authentique Dominante. Son regard devient encore plus triste.

- Désolé, Pierre, mais ce n’est pas ce qu’exactement ce que ta Claire a prévu pour toi, pas avant que…. Elle est dangereuse comme femme, pleine d’idées pour t’humilier. Mais ça tu le sais déjà. Je me suis demandé si je le ferais. Tu me semble être un garçon sympa qui ne mérite pas tout ce qui t’arrive, mais bon si tu restes... Mais moi je suis devenu une sorte de pute qui offre ses services pour de l’argent. Pas le choix. En 3 mois, je gagne le droit de quoi vivre le reste de l’année pour Paul qui a 2 ans. Maman me le garde l’hiver. Je ne l’ai jamais dit à son père biologique qui m’a largué. Il ne mérite pas de savoir.

Face à ce désarroi, j’oublie que je suis nu à quatre pattes dans la douche, le cul pris par un lavement en cours. Je ne sais que dire…

- Oui, je suis devenue une pute qui vend son corps pour de l’argent. Et si là c’est un peu différent… j’en reste une, qui doit se plier à ce que son client – ou sa cliente dans ton cas - veut d’elle. Oui moi aussi je me lave le cul en prévision du client qui va me sodomiser. Oui je sais que ce n’est pas agréable et comment cela peut être humiliant… mais là je vais faire ce que ma cliente veut… même si cela ne m’emballe pas… vraiment pas.

Que va-t-elle faire ? J’ai rapidement la réponse sous la forme d’une chaînette cadenassée qui accroche l’anneau de mon collier à la robinetterie de la baignoire ! Je reste incrédule que Claire ait exigé cela. Trop noir à mon goût. Julie ne dit plus un mot, mets le pommeau de douche en service et m’enlève la canule avant de me laisser. Je me retiens jusqu’à ce qu’elle est refermée la porte avant «d’œuvrer » dans une odeur infâme. Je n’ai jamais été aussi humilié…

Elle ne revient qu’un long moment plus tard, quand j’ai fini de me vider complètement. Et sans un mot supplémentaire, se met à me laver comme on laverait son chien, du museau aux pattes, en me savonnant à grandes eaux. Ses mains sont douces et tentatrices, comme si elle voulait rattraper sa mauvaise action sur ordre. Elle insiste longuement sur mon pénis encagé et je ne peux restreindre une érection en cage. Mes couilles sont délicieusement massées en même temps. Je passe de la noirceur à la frustration totale en quelques minutes… Elle me rince finalement et me laisse m’égoutter dans la baignoire. Mais elle ne me libère pas.

Cinq minutes plus tard, Hervé revient à son tour. Julie referme soigneusement la porte de la salle de bain après avoir monté le chauffage et éteint la lumière. Ils échangent quelques mots et Julie doit récupérer sa combinaison avant de quitter. Nous restons seuls.

Je n’arrive pas à me décider à appeler Hervé à la rescousse. Trop humiliant. Mais je n’en ai pas l’occasion car il vient pisser dans la salle de bain. Quand la lumière se rallume, c’est le choc à me découvrir enchaîné dans la baignoire. Je baisse la tête, honteux. Je ne raconte pas ce que Claire vient de m’imposer à distance. Il est gêné mais son amitié l’emporte. Il regarde ce qu’il peut faire, découvre le cadenas, part chercher si une clé a été laissée, en vain. Il revient finalement.

- Désolé, Julie n’a pas laissé de clé. Je ne peux pas t’aider.

Je me force à répondre.

- Ce n’est pas trop grave. Mais tu ne pourras pas te doucher…

Ma remarque lui décroche un petit rire nerveux un peu forcé.

- Je peux pisser ?

- Vas-y… au point où j’en suis…

Le début de la soirée est solidaire. Hervé nous prépare des sandwichs et me demande s’il peut venir me tenir compagnie. J’hésite mais après tout pourquoi pas, au point où j’en suis, même si manger dans une baignoire est acrobatique. L’attente de ma libération sera moins longue. Julie nous a dit ce matin qu’elle reviendrait à la fin de son service. Faisans fi de la situation, nous essayons de discuter comme 2 amis, comme si tout était normal, moi à 4 pattes dans la baignoire et lui assis sur la cuvette des toilettes. Nous parlons aussi de Julie et de sa situation.

Elle revient, à la fin de son service, peu après 22h. J’ai hâte d’être libéré mais je comprends vite que ma libération va être différée, car elle commence un allumage en règle de mon copain. Elle sait qu’il est plus troublé par sa présence que moi. D’ailleurs comme ce matin, il bande rapidement entre ses barreaux dès qu’elle nous rejoint, et d’autant plus, quand elle commande à lui caresser le corps, lentement en évitant soigneusement son sexe. Mais elle prend le temps de lui affoler les tétons jusqu’à ce qu’ils saillent de plaisir. Je suis un jaloux de ne pas participer à la fête et ma bite s’indigne violement en cage. Je n’arrive pas à la quitter des yeux, courbant mon cou pour ne rien rater.

Il y a une telle tension sexuelle dans la salle de bain, qui monte encore d’un cran quand elle demande à Hervé :

- Déshabille-moi…

De quoi définitivement affoler 2 garçons en manque. Nos bites coulent alors que la chanceux Hervé enlève un à un les vêtements. Julie a un corps magnifique, aux courbes parfaites. Ses seins en particulier sont d’une telle beauté divine, et sa fleur qui se dévoile enfin finit de nous faire perdre nos sens. Je suis à l’agonie quand elle colle son corps nu contre le sien, à finir d’apoplexier son sexe en cage. Il coule et je coule sans cesse. Mon envie est là, terrible, à laquelle ne répond que le vide de l’absence de contact. Je fixe ses mains qui s’occupent de l’autre, définitivement jaloux. Je mate les courbes du corps. Hervé respire très fort maintenant et là…

- Allez, viens. J’ai envie de ta langue maintenant…

Hervé ne se le fait pas dire deux fois. Il la suit sur le lit que je ne peux voir depuis ma position. Je suis si jaloux. Je l’aurais sucé avec une telle envie, au lieu d’être consigné dans ma baignoire. C’est pas juste. Heureusement la porte de la salle de bain est restée ouverte…

- Je suis désolé… c’est l’émotion…

- C’est pas grave. Tu sais que cela arrive à beaucoup d’homme. Et de toute façon, je n’ai pas besoin de ta queue mais de ta langue… allez montre moi comment tu es doué… Emilie me dit que c’est très bien…

Parce qu’Emilie a autorisé cela ? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus, car le souffle de « notre » Julie devient rauque et bientôt les gémissements arrivent. Je n’ai aucun doute que ce n’est pas simulé, que c’est bien la langue d’Hervé qui obtient cela, et que je voudrais tellement être à sa place. La vague de plaisir monte bruyamment chez notre Mademoiselle, et me rend à l’agonie. Un orgasme, puis un autre, et encore un autre. Putain, il ne peut pas arrêter ?

Cela se calme finalement.

- Merci. Tu as une langue très douce et douée…

Je suis finalement libéré de ma baignoire avant le départ de Julie. Elle me laisse quelques minutes pour m’étirer avant de nous mettre d’autorité au lit, face à face, sur le côté. La chaînette est récupérée pour attacher ensemble les anneaux de nos cadenas, ne laissant pas plus de 30 cm de liberté entre nos sexes encagés.

- Bonne nuit les garçons. Soyez sages…

Notre nuit est difficile et sans aucune pudeur possible. Et Hervé me réveille douloureusement à chaque fois qu’il essaye de se retourner sur le lit…

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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