Petits contes D/S

Vendredi 10 août 5 10 /08 /Août 19:01

- Réveille-toi, Pierre !

Je suis sorti brutalement de mon sommeil, hébété. Il me faut quelques instants pour me rappeler où je suis : dans le lit de ma plus que jamais Maîtresse Emilie qui me tient par le collier d'une laisse enroulée dans sa main, avec laquelle elle s'est très symboliquement endormie. J'ai besoin d'un moment de plus, pour comprendre les cris de jouissance dans la chambre d'à côté, que je reconnais appartenir à ma femme. Manifestement, elle se fait défoncer au cœur de la nuit et rapidement ma situation devient critique dans ma cage, d'autant que les nouveaux ajouts intérieurs me rentrent désagréablement dans la peau.

-Allez au travail, toi aussi. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait qu'eux qui s'amusent…

La laisse me tire à descendre la tête sous la couette. J'ai compris et m'installe en tête bêche au-dessus du temple que je dois honorer. C'est un peu rude de passer des rêves endormis, au suçage de chatte dans la moiteur et la chaleur. Je lape et je suce avec peu d'enthousiasme, d'autant que l'objet de mes ablutions a le gout légèrement rance et aillé d'excitation passée. Et cela ce sens : je me prends une tape sèche sur mes fesses nues restées exposées.

-Et on ne rechigne pas !

La main de Maîtresse me colle alors contre son entrejambe et ne me laisse plus aucune liberté de ne pas faire ce qu'elle attend que j'y fasse. Je me sacrifie donc à sucer l'insuçable, conscient d'y être acculé et l'esprit malheureusement ailleurs qui trouve le temps long. Je ne bande évidemment plus, impatient qu’Emilie prenne enfin son plaisir et que je puisse me rendormir. 

Elle y arrive finalement, plus sans doute grâce à ses 2 doigts venus en renfort sur son bouton, que par mon travail paresseux cette nuit dont j'ai honte. Un demi-orgasme minimal que je vais devoir sans doute payer, et déjà car je m'aperçois que Maîtresse s'est rendormie, la laisse au plus court enroulée dans sa main, me gardant prisonnier sous la trop forte chaleur de la couette dans les odeurs acres de sa chatte. Une première représailles…

La fin de nuit est fort désagréable et il me faut longtemps pour réussir à me rendormir dans cette cocotte à l’étouffée. J'ai l'impression de recevoir là une de mes premières leçons de nouveau soumis permanent. Avec ce foutu collier de métal scellé autour de mon cou, qu'il est impossible d'oublier.

Je me retrouve le matin seul dans le lit. Maîtresse a disparu et je me réveille en travers du sommier, les pieds dehors et la tête qui est allée chercher l'air frais au bout de la couette dès qu’il a pu. J'ai l'impression de ne pas avoir beaucoup dormi.

Je ne sais ce que je suis autorisé à faire ou ne pas faire : j'attends donc que Maîtresse vienne me chercher dans le lit et elle ne tarde pas.

- Mon soumis a bien dormi ? Non pas trop… tant mieux, tu suceras ta Maîtresse avec plus d'entrain la prochaine fois… tu as manifestement encore des progrès à faire pour y arriver en tout lieu et toutes occasions. Mais bon, Paris ne s'est pas fait en 1 jour. Debout, donc…

Je me lève donc mais hésite à la suivre nu avec mon collier de soumis en dehors du refuge de la chambre. Et si je tombais nez à nez avec les enfants ?

- Non aucune crainte à avoir. Ils sont partis tôt ce matin avec leur père et leur mère et ne reviendront que dimanche soir, ce qui nous laisse le week-end dégagé pour te faire partir du bon pied. D'ailleurs je te laisse un moment pour prendre un café et te remettre de ta fin de nuit dans ma grande bonté, et nous nous y mettons…

Une sorte de dernière tasse du condamné. Pour une fois, je ne presse pas à finir mon mug de café matinal, dans un état d’inquiétude, amplifié par le fait que je sois nu dans la cuisine avec un collier d'esclave autour du cou. 

- Et quand tu auras fini, tu rinces ta tasse et tu me rejoins dans le bureau de François… Profites-en pour passer aux toilettes si tu le sens car après, cela sera plus compliqué…

Le genre de propos apte à terriblement inquiéter cette fois un soumis. 

Je rejoins finalement Maîtresse 10 minutes plus tard. Le bureau est exactement ce qu'il est censé être : un espace pour travailler depuis la maison, avec une bibliothèque qui occupe tout un mur et un bureau de bois massif Louis quelque chose qui en occupe le centre, tourné vers la porte fenêtre. François travaille dans une entreprise de conseil, aux activités variées et sans doute très lucratives, et je sais qu'il lui arrive de travailler tard le soir ou le week-end à cette place.

Mais en ce samedi matin, c'est Maîtresse qui occupe le siège à roulettes devant le bureau. Elle a utilisé le temps qu'elle m'a accordé pour s'habiller d'une façon particulièrement sexy : un chemisier blanc largement ouvert sur la poitrine et ses globes tentants, une jupe droite qui descend jusqu'aux chevilles et qui masque en partie la paire de bottes de cuir. Je me dresse en cage : j'ai toujours adoré les femmes en bottes.

- Bon mon Pierrot a bien fait son petit pipi ou son gros caca ?

Le genre de propos infantilisants à souhait, si intimes que l'on ne peut pas les entendre sans rougir, et qui sont destinés à prendre l'ascendant sur l'esprit d'un petit soumis.

- Alors tu es prêt à rentrer en soumission comme on rentre dans les ordres ? Sans regarder derrière et avec passion pour tes nouveaux Maîtres ?

- Oui, Madame

- Non désormais, cela sera Maîtresse ou Maître selon.

- Oui, Maîtresse.

- Qu'est-ce que tu crains le plus finalement ?

Vaste question. J'ai plein d'appréhension pour la suite mais, à bien y réfléchir, il y a une chose que je redoute plus que d'autre.

- que je regrette finalement, Maîtresse, mon envie initiale d’aller aussi loin.

- C'est toujours possible, mais je ne te le souhaite pas. Je ne nous le souhaite pas. Par contre, tu as compris que les 6 mois d'essais sont incompressibles et que forcément il y aura des moments moins enthousiasmants que d'autres. C'est le sentiment d'ensemble qui doit l'emporter à la fin sur ta décision au bout de 6 mois.

- Oui, Maîtresse, j'ai réfléchis à cela et je sais que je ne vais certainement pas aimer certaines choses. Le bouleversement qui va se passer est contre-nature.

Je regrette immédiatement ces mots maladroits.

- Attention cependant à ce que tu appelles nature. Il y a toujours eu beaucoup de misogynie dans la façon de décrire le monde, souvent d’ailleurs par de soi-disant doctes docteurs mâles. Le mâle dominant et la femelle soumise, tu parles Charline ! Même la nature démontre combien cette vision peut être biaisée. Tiens le roi des animaux, le lion, tu savais que c’était la lionne qui décidait de tout, si tel Monsieur pouvait la baiser ou non ? Et les comportements de meutes, si le mâle dominant, le mâle alpha, prend son pied, tu as pensé que pour les autres mâles, c’est forcément ceinture en permanence ? Au moins avec l’humanité, les petits mâles comme toi peuvent se faire dépuceler le poireau, et même avoir une descendance…

- Je n’avais jamais vu ça comme cela, Maîtresse.

- Ce n’est pas de ta faute : tu as éduqué à avoir une telle vision réduite. Comme moi j’ai été éduquée à ne pas chercher à prendre l’ascendant sur mon prochain. Il nous faut maintenant corriger ces éducations, même si pour certain comme François c’est bien plus facile. Là où c’est compliqué, c’est que tout cela il va falloir le dépasser. Ce n’est pas un apprivoisement, mais plutôt un dressage : t’apprendre à obéir sans faille et développer un processus de punition/récompense. Et là oui ce n’est pas nature, je viens bien de suivre, bien que cela plutôt non culturel que pas naturel. Cela va forcément passer par une prise de pouvoir désagréable pour toi, car il n’y a pas d’autres chemins pour te faire arriver là où tu souhaites.

Je ne réponds pas, conscient de la justesse de cette démarche que j’ai tant de fois fantasmée.

- Bon on y va alors sérieusement à te faire devenir un soumis véritable ?

Cela me redonne de l’énergie.

- Oui, Maîtresse. J'y suis prêt.

- Alors viens-là et donne-moi tes poignets !

Je me place là où elle me l'indique, entre ses pieds et elle me tourne pour que je lui présente mes fesses. Elle se saisit de mes mains qui finissent l'une après l'autre immobilisées dans mon dos par une paire de menottes froides qui me fait frémir. Avant qu'autoritairement, Maîtresse me force à me courber au-dessus du bureau dans un équilibre délicat avec les mains dans le dos, pour lui présenter mon "mignon petit derrière". Je frémis à sentir ses doigts y pendre possession, glisser le long du sillon avant de s'intéresser à mon petit œillet vulnérable à découvert. Je ne sais pas si la clé des hommes réside dans cet orifice, mais le doigt qui cherche à s'immiscer m'envoie directement face à mes sensations brutes de soumission. Et je ne peux m'empêcher de gémir la pucelle contentée quand il finit par vaincre l'élasticité et s’enfile. C'est comme à chaque fois, extrêmement troublant et très érotique, d'être pris par là et de cette manière !

- Tu as le petit trou accueillant aujourd'hui : il s'ouvre déjà autour de mon doigt.

Comment en une seule phrase, me ramener à mon ambigüité érotique de petit mâle déviant tout en s'imposant comme indéniable Maîtresse de mon esprit.

Je regarde sa main libre allumer l'ordinateur portable posé sur le bureau, devant mes yeux. Une image apparait de suite, celle d'une chambre luxueuse avec un grand lit à baldaquin.

- Tu as vu ce que François s'est réservé à Disneyland ? Il aime toujours voyager confortablement... 

- Ils sont partis à Disneyland ?

- Oui, en train ce matin à 6h. Nous l'avions promis aux enfants et pris les réservations il y a quelques mois. Mais avec ce qui s'est passé depuis, j'ai décidé de finalement de ne pas y aller pour avoir du temps pour te mettre en rythme, et naturellement ta Claire me remplace en nous dégageant vos enfants. Tu ne trouves pas que ce lit à baldaquin fera ce soir un merveilleux champ de tir ? Surtout qu'avec 2 enfants en plus, François a une chambre à part pour les gamins. Ils étaient si excités hier soir de partir à Disneyland et d'y dormir seuls comme des grands, quoi que je ne sois pas sûr qu'ils dormiront beaucoup. Pas plus que les adultes qui devraient particulièrement s'amuser pendant la nuit. J'ai cru comprendre que François a pris une corde pour l'attacher aux montants du lit… Claire en mouillait hier soir à l'avance.

C'est une chose de savoir que sa femme est occupée ailleurs, mais c'est une autre de savoir qu'elle concédera plus à l'amant que ce qu'elle n'a jamais accepté de vous accorder. Je ressens une pointe de jalousie, que je sais double, d'abord parce que François baise ma femme pendant que j'ai le zizi enfermé dans une cage pour je ne sais combien de temps, et en plus avec sa chambre de Princesse à baldaquin, il étale des moyens que je n'aurais jamais avec mon boulot de simple projeteur.

- Il a été demandé aux enfants de faire comme s'ils étaient frères et sœurs, pour une question de promotion sur la seconde chambre, et que donc les miens devront appeler Claire Maman, et les tiens, François Papa. Ce mensonge les amuse beaucoup…

Et moi il m'atterre ! Voilà que non seulement il prend ses aises avec ma femme, et en plus il me vole mes enfants maintenant pour un week-end. C'est un choc un peu désespérant et j'en ai les larmes qui me montent aux yeux… Maîtresse me laisse digérer la nouvelle. Elle triture délicieusement son doigt de mon anus et m'apaise de ses mains sur mes cheveux un long moment, avant de continuer.

- Mais oublions ce que les autres vont faire ou ne pas faire, puisque nous avons à s'occuper nous aussi. Tourne-toi s'il te plait.

J'obéis en me disant que rien de bon ne peut sortir.

- Bon j'ai pas mal lu et appris de la façon dont on peut soumettre réellement un homme. Et cela tombe bien, c'est que tu veux qu'il t'arrive - enfin ! - . J'aime bien une image qui finalement décrit pas mal de choses : tu as au départ un espace de liberté normal d'homme adulte. Nous allons systématiquement attaquer cet espace et faire avancer peu à peu les murs pour te cantonner dans un espace de plus en plus réduit. Chaque mur est symbolique d'un de tes pans de liberté individuelle. Les murs peuvent se resserrer subtilement ou d'un coup suivant l'envie de la Dominante. Et le premier mur qui a déjà bougé c'est celui de ta liberté sexuelle… C'est peut-être là que tu es déjà le plus soumis actuellement, mais tu vas vite comprendre qu'il y a toujours plusieurs autres axes de progression possibles et rapides.

- Co… Comment cela ?

Ma voix est maintenant pleine d'inquiétude incontrôlable.

- Ce qu'il te faut intégrer au fond de toi même, c'est que la période qui va arriver va être excessivement dure. Peut-être même que tu vas la trouver injuste, mais elle est fondamentale pour la suite. Tu dois apprendre à tes dépends à te laisser mener sans résistance. Et le plus vite tu céderas de bonne grâce, le plus vite tu seras soulagé. Nous sommes mi-novembre : je nous donne jusqu'à Noël pour que tu sois réglé.

- Réglé ?

- Oui encore une notion découverte sur le web que j'aime bien, par l'image qu'elle renferme. Dis-toi que la soumission est finalement une sorte de chorégraphie dont tu dois apprendre à suivre scrupuleusement le rythme. Tu seras réglé quand tu n'auras plus aucun temps de retard lié à l'appréhension ou l'hésitation et que tu feras ce que tu es sensé faire au moment où il faut le faire comme un animal bien dressé. Ce sera l'objectif principal des prochaines semaines.

- Je ne …

- Stop ! Je ne dois plus t'entendre désormais. Je te retire tout droit à la parole jusqu’à nouvel ordre.

Je suis saisi de la voir sortir du tiroir du bureau un harnais de tête. Il est destiné à maintenir en position sans échappatoire un tube creux dans ma bouche qui comprime au silence ma langue, tout en me forçant à être vulnérable la bouche maintenue ouverte en permanence. Je n'aime clairement pas mais je sais intuitivement que je n'ai plus le choix.

- Bon allez on commence maintenant que nous sommes au calme. La journée est chargée pour établir tes nouvelles restrictions et de façon générale pour t'apprendre ce qui est attendu de toi, dans différentes occasions de vie. Et comme tu l'as pressenti, on va commencer par le renforcement du contrôle de ta sexualité.

Elle me prend ostensiblement par les couilles pour avoir toute mon attention et cela marche !

- Bon, nous sommes où au niveau de ta sexualité ? Tu as déjà choisi de ne plus librement pouvoir jouir avec la cage. Tu es déjà dépucelé du petit trou et tu aimes cela. Tu es un bon suceur en devenir, mais qui parfois comme cette nuit ne mets pas assez d'enthousiasme. Donc plein de pistes pour une Maîtresse pour te faire progresser. Et la première évolution, c'est que je ne vais plus me contenter de te prendre tes jouissances : je vais aussi te voler tes érections inconvenantes de petit mâle. Reste tranquille pendant que je t'équipe.

Je pourrais sans fin me demander ce que Maîtresse entend par me "voler mes érections", mais je comprends bien trop vite et cela me mets instantanément en situation de crainte : Maîtresse équipe ma cage de pointe qui me paraissent si acérées, au niveau de mon gland et le long de ma hampe, qui sont rentrées jusqu'à ce que je frémisse de leur contact. Et pourtant je n'en mène pas bien large dans la cage : je comprends déjà désespéré que toute tentative d'érection sera punie par les pointes qui me rentreront durement dans le sexe. Comment vais-je pouvoir résister ? Surtout pour les érections nocturnes que je sais incontrôlables par nature ?

- Voilà c'est clair : tu bandes, tu douilles ! Tu reconsidèreras ainsi ta relation privilégiée avec ton zizi… Ah, ah, ah ! J'avoue que l'idée d’enferme le zizi est déjà séduisante pour une petite fille en mal de vengeance sur les garçons, mais l'idée d'aller un cran au-dessus. Humm !

Je la regarde et elle m'effraie dorénavant.

- En préparant tout cela, je me suis demandé quelles étaient les choses qui m'énervent chez les garçons et que je voudrais changer, et dont cette période me donnerait la possibilité. Et j'ai trouvé : vous êtes d'incorrigibles toucheurs de vos zizis. Comme si vous aviez besoin de vous rassurer en permanence qu'il est toujours là ! Est-ce que nous les filles nous passons autant de temps à nous toucher les seins devant une glace ? Non ! François en est un parfait spécimen dès qu'il est à la maison. Il fume dehors une main à se toucher dans le caleçon. Il regarde son match la main dans son bas de pyjama et même la nuit je le retrouve souvent à se toucher en dormant. Ce n’est pas un réflexe, c'est une addiction !

Je rougis car je devais faire de même moi aussi avant la cage.

- Et ne crois pas que d'avoir le zizi en cage, fait corriger ce mauvais comportement. Regarde-toi, à venir contrôler sans cesse la main dans le slip que la cage est bien accrochée ou à te masser sans fin les couilles libres dans le lit comme substitut de zizi devenu inatteignable. D'ailleurs vos machines semblent être votre nouvel amour, une fois que l'on vous a enlevé le zizi. 

Elle n'est pas tort. Il me semble avoir redécouvert mes boules quand j'ai commencé avec la cage. Mais le fait que son observation soit juste, me dit quelque part que la rétorsion va-être particulièrement adaptée.

- Donc pas le choix : je vais aussi devoir te mettre un cran de sécurité de plus, que je n'enlèverai qu'éventuellement une fois que tu seras bien obéissant comme une récompense possible de tes efforts de coopération.

Non cela ne me dit rien de bon ! Maîtresse se lève et revient avec un carton.

- L'artisan de ta cage appelle cela le Shield et semble très bien vous connaître les encagés. Peut-être est-ce un Maître gay avec un chenil entier de bâtards soumis pour si bien connaître vos vilaines manies ? En tout cas, l'idée est géniale : vous interdire tout contact !

Je frisonne de voir apparaître une sorte de sur-coque en plastique épais et transparent, qui bientôt, après quelques courtes manipulation, vient se fixer au-dessus de ma cage en enveloppant sexe et testicules pour empêcher tout contact interdit ! Elle empêche de même l'accès au boitier électronique protégé par la coque. 

- Et ne rêve pas que tu puisses l'enlever à notre insu. Suis-moi pour comprendre pourquoi…

Je me retrouve face au miroir de la salle de bain et je regrette immédiatement ma simple cage finalement assez discrète. Là j'ai tout le pubis recouvert par cette saloperie de "Shield" depuis le bas de la taille, jusqu'à l'entrejambe. Il tient sur une structure de métal qui s'est clipsé à ma cage, à l'anneau de couilles et le long de la cage elle-même. Il y a même une attache qui revient par dessous le paquet se fixer à l'anneau. La coque de plastique épais "incassable" est placée au-dessus de la structure et tenue en place par 2 cadenas intégrés, comme celui de ma cage, en métal, qui trouvent leur place dans des renforcements de la coque. Cela me parait immédiatement trop désespérément conçu !

- Vas-y ! Essaye de te toucher !

J'obéis dans la crainte que je ne puisse y arriver. Et effectivement, je suis dans l'incapacité de passer même un doigt sous le "shield". Maîtresse vient clairement de me priver de mon sexe dans son intégralité !

- Questions pratiques, tu vois qu'il y a un entonnoir pour récupérer l'urine et il faudra que tu apprennes à bien rester assis sur la lunette. Cela sort par le trou au niveau de l'entrejambe. Pour le lavage, je te donnerai l'adaptateur au pommeau de douche qui est livré avec. Tu verras qu'il a tout un réseau de petits jets internes pour tout bien nettoyer sous pression, avant d'utiliser l'espèce de petit sèche-cheveux pour sécher le tout et éviter le développement de moisissures. Après je reconnais que c'est finalement plus épais qu'une simple cage, mais la forme arrondie du bouclier est plus naturelle et tu devrais passer pour bien en avoir dans le paquet. De toute manière, je ne connais pas tes collègues alors que je me fous un peu de ce qu'ils peuvent en penser…

Ces derniers propos me font remonter comme jamais mon niveau d'inquiétude. J'avais oublié que je devrais aller à mon travail en soumis encagé ! Je ne sais pas si Maîtresse le lit sur mon visage, mais elle me répond en écho de ma préoccupation.

- C'est normal que tu sois inquiet. Maïs devenir soumis, implique forcément des renoncements, et le premier que tu dois faire pour progresser et celle de l'image que ton amour-propre t'incite à avoir. Tu comprends ?

Je fais oui de la tête, mais je ne suis pas sûr de vouloir ainsi être humilié. Mais ai-je encore le choix ?

- Bon, ok. Le temps de faire pipi et je suis toute à toi pour t’expliquer la suite…

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le monde de la soumission, cette pause toilettes pourrait être banale. Mais pas pour moi : elle me fait me coucher sur le froid carrelage de la salle de bain, sort un long entonnoir qu'elle ajuste sur le tube dans ma bouche, et comme si tout cela était normal, m'utilise en urinoir. Elle ne fait aucun effort pour contrôler le flux et je me dois de me dépêcher de tout ingurgiter à la volée pour ne pas finir étouffé. Et en plus toute cette noirceur me fait bander douloureusement entre les pointes, ou plutôt je subis en jeu cruel entre l'excitation qui fait gonfler et les pointes qui font dégonfler.

Pour la suite, Maîtresse me retire les menottes et m'emmène dans le froid du garage récupérer un lourd paquet encore anonyme qu'elle me fait remonter dans le bureau.

- Allez encore un achat fait pour toi et gracieusement financé par ton nouveau Maître François, qui dit que j'exagère. Mais je ne trouve pas moi : je ne vais pas me passer d'un tel accessoire ! J'espère que tu es bon en montage de meuble ou autre. Je trouve un côté très éducatif que mon soumis monte ses accessoires d'éducation.

Assis sur le tapis, j'ouvre anxieux le paquet. Au début, ce n'est qu'un intriguant tas de barres de métal noires, puis je trouve le manuel de montage et comprends : Maîtresse a acquis cette sorte de carcan BDSM qui immobilise à 4 pattes au sol, le soumis ou la soumise. Un équipement de donjon BDSM qui d'habitude me ferait bander à mort, voire même me branler, mais qui, dans ma situation, ne m'inspire qu'un sentiment de crainte. 

Je ne me presse pas à le monter, reculant le moment où je devrai la laisser m'y enfermer, mais tout a une fin et après quelques réglages, je me retrouve enchaîné au carcan, le cou, les poignets et les chevilles entravés dans les fers circulaires cadenassés, et le ventre calé contre le coussin qui m'empêche de m'effondrer pour échapper aux traitements que l'on aurait l'envie de me faire subir.

- Excellent achat. Je me demandais comment j'allais te trouver immobilisé dedans. Et bien c'est parfaitement excitant pour une mateuse de petit garçon que je me découvre adorer être ! Il manque juste le dernier point de fixation…

Avant que j’aie le temps de m'inquiéter encore plus, mon petit trou est huilé et empalé d'un plug fixé au carcan qui me fait l'effet terrible d'être encore plus immobilisé, surtout par là. Et je n'aime vraiment pas que ce plug se gonfle dans mon cul, jusqu'en devenir fortement désagréable. Maîtresse dit qu'il est temps aussi que je découvre qu'il peut y avoir aussi des moments plus délicats de ce côté, même en étant une "salope du cul" comme je suis me suis révélé.

- ça va ? Je n'ai pas choisi trop confortable ?

Question de pure forme, vu l’intention. Je fais non de la tête. Ce n’est pas la plus douce façon d'être contrôlé, et je sais que c'est à dessein.

- Bon maintenant, mon petit soumis, il est temps de te faire découvrir la capacité que j'ai de te faire mal intimement et instantanément, où que tu sois. Je suis désolé, mais pour craindre que cela t'arrive, il faut que je te le fasse éprouver à blanc. Quoique ton cunni paresseux de cette nuit mériterait punition. 

Je l'écoute avec la plus grande attention, me persuadant que plus j'apprendrai vite, moins j'aurais à en subir les conséquences.

- Tu te souviens du boitier électronique fixé à ta cage et maintenant inatteignable derrière le Shield. Il y a plusieurs fonctions : servir de pager pour communiquer avec toi, te punir si tu te conformes pas ou pas assez vite, et éventuellement te récompenser. Et sais-tu le merveilleux de ce petit bijou technique ? Je peux contrôler tout, même à distance, depuis un simple smartphone ! Même si tu es à des centaines de kilomètres…

Toute cette noirceur m'effraie.

- Bon je commence par quoi et dans quel ordre ? Ah oui je sais, je vais monter en intensité pour que tu ressentes bien les différences. On commence par le mode pager.

Je vois Maîtresse manipuler son téléphone, mais que je vois et donc puisse anticiper ne lui plait finalement pas. Elle revient de sa chambre avec un foulard pour m'interdire la vue.

- Donc le pager.

J'attends dans l'appréhension quelques secondes avant de ressentir sur mon sexe quelques légères piqures, comme quand je prends une décharge électrostatique quand je mets la main sur ma voiture. Quelque chose que l'on ressent bien, surprend, mais qui ne fait pas mal. Toute une série de décharges se déroulent, certaines courtes et d'autres longues. 

- C'est comme du morse et il faudra que tu apprennes par cœur et dans ta peau la signification de chaque séquence. Cet astucieux joujou électronique, a des modes marrants comme celui de toutou qui t'oblige à te mettre et rester à 4 pattes où que tu trouves, ou le mode laisse qui te restreint dans un espace donné. Maintenant si tu n'obéis pas dans le délai imparti ou si tu nous as déçu, voilà ce qu'il t'arrivera. Niveau 1, le plus faible.

J'attends là aussi quelques instants dans le stress avant de ressentir ce niveau 1. Cela me fait comme si Maîtresse me donnait une tapette de sa règle sur mon sexe dont l'effet dure quelques secondes. Cela surprend et je reconnais que c'est effectivement efficace pour retenir l'attention de celui qui porte cela à son sexe.

Le deuxième niveau me fait serrer les dents. Cela me fait plus l'impression que mon zizi vient de recevoir un coup de canne.

Je commence à gémir de douleur avec le 3ème niveau arrivé en traitrise avant même que Maîtresse ait fini de l'annoncer. Il y a combien de niveau comme cela ?!

Au moins 4 puisqu'il vient de mettre promis. Là j'attends totalement crispé plus longtemps que nécessaire et le niveau 4 m'est délivré sans que rien ne me permette de deviner à quel moment il va partir. Cela me fait l'impression que l'on me broie les couilles et c'est terriblement douloureux. Je beugle dans mon bâillon longtemps même après qu'il soit terminé !

Je reprends difficilement mon souffle dans la crainte que cela ne soit pas le dernier. Effectivement, il en reste un cinquième, le "dernier".

- … et celui-là va être l'occasion de commencer à tester ton obéissance.

Je ne comprends d'abord pas, puis prend peur quand Maîtresse me glisse son smartphone sous les doigts de ma main gauche emprisonnée.

- Voilà comment cela va se passer. A mon commandement, tu vas simplement toucher l'écran de ton doigt - il est configuré pour cela - et tu t'infligeras toi-même le choc en bon soumis obéissant. Il arrivera après un délai aléatoire. Tu as compris ce que je te demande ?

Je fais oui prudemment de la tête, mais je suis aux tourments : comment peut-elle me demander de me faire mal volontairement ? C'est injuste… Maîtresse qui semble savoir que je vais avoir du mal, vient m'encourager et me diriger d'une main sur ma tête. 

- Allez à 3 tu appuies comme un petit garçon courageux… 1… 2… 3…

Je dois être fou car à 3 je laisse tomber mon doigt sur l'écran et je le regrette aussitôt. Rien pendant quelques secondes et le choc arrive me faisant l'impression que mon sexe s'embrasse dans sa coquille ! Je hurle. Je pleure. Et mon corps fait des soubresauts dans son carcan tellement c'est intolérable ! Il n'y a que la main de Maîtresse qui me garde conscient que malgré que cela soit mon doigt, c'est bien d'Elle que je tiens cette terrible souffrance. 

- Ouah quelle réaction ! Et bien tu sauras ce qu'il te faudra éviter en obéissant bien et suivant les instructions de tes Maître et Maîtresses à la lettre. Ta cage est appariée avec chacun de 3 téléphones et chacun pourra sévir en cas de besoin. Où que tu te trouves, comme tu verras bientôt. Par contre, si tu es bien sage, nous pourrons aussi te récompenser à ta juste valeur. Comme cela…

Quelque chose se met à puissamment vibrer dans ma cage et entraîne mon zizi à apprécier et à gonfler en reflexe. Du moins, jusqu'à ce qu'il rencontre les fichues pointes qui lui rentre dedans. Je serre les dents et bientôt geint de douleur, mais la vibration empêche toute baisse de l'érection.

Maîtresse semble perturbée par ma réaction inattendue et arrête la vibration. Je la sens se baisser pour regarder mon entrejambe et comprendre et là elle part d'un grand éclat de rire…

- … ah oui suis-je bête ? Les pointes ! Eh bien cela sera une autre façon de te punir si tu n'es pas sage et tant que tu n'auras pas réussi à te régler.

Elle met un peu de temps à calmer son fou rire avant que je l'entende déplacer le fauteuil du bureau. Un autre bruit qui semble que l'on ajuste sa hauteur et Maîtresse prend la place dessus. Ses bottes viennent reposer sur mon dos nu et je sens qu'elle tire dessus pour rapprocher le fauteuil. J'ai sous mon nez l'odeur caractéristique d'une chatte en chaleur et que je sais qu'elle va demander d'apaiser lorsqu’elle me retire le bâillon tube de ma bouche, pour la première fois sans rien voir de la chatte que je suce.

- Et tu as intérêt d'être très bon contrairement à cette nuit et de bien suivre les consignes, sinon pan-pan zizi ! Je vais t’enseigner ce qu’une femme attend quand on lui suce le minou, et que peu d’hommes n’ont intégré, alors que cela devrait faire partie de leurs cours de base à l’école.

La première grosse différence qui me saute aux lèvres est la durée exigée de la caresse, envisagée par la Femme sucée comme un acte beaucoup plus long que je pouvais offrir. Et encore je devais déjà être au-dessus du panier de ces Messieurs. Je suis utilisé comme un sex-toy vivant, mais c'est sans doute ma condition qui veut cela. Et le fait de le faire à l'aveugle me fait agir différent, plus attentif aux demandes de la femme que j'honore. "Continue", "Non, de l'autre côté", "Recommence ce que tu faisais", "Plus vite", "Moins vite", "Non pas encore". C'est nouveau et bizarre de se laisser diriger et ne plus prendre d'initiative. Mais si m'égare, le "pan-pan zizi" me rappelle instantanément à l'ordre. Et là je n’aime pas trop : cela crée une tension dans ma caresse et me force à concentrer à fond à faire exactement comme demandé, pour éviter d’être douloureusement repris, au lieu de me laisser aller à donner du plaisir dans la fusion charnelle. D’ailleurs l’état rikiki de mon sexe le montre nettement : pour la première fois de ma vie, je suce une femme sans être moi-même excité.

Ce constat de flaccidité m’est particulièrement perturbant. Je suis entraîné à procurer du plaisir dans la « cave » indépendamment de tout plaisir que je pourrais y prendre moi-même. Sans doute la différence très symbolique entre le faire l’amour vanille et l’hommage D/S. Et Maîtresse ne cesse de me le rappeler devant inhabituellement grossière dans ses propos : « suce ! Suce bien comme un chien-chien à Maîtresse bien dressé ! », « allez mon petit bâtard soumis, de l’ardeur dans la langue »…

Je prends conscience ensuite d’un détail que je ne crois pas être un hasard. Maîtresse est restée totalement habillée, se contentant d’ouvrir les pans de sa jupe portefeuille et d’écarter le bord de sa culotte de dentelle dont je sens le textile aux commissures des lèvres. Quand elle m’avait fait la sucer à côté de l’église, elle était restée aussi habillée. Mais là nous étions potentiellement exposés et d’ailleurs il y a eu ce voyeur. Et elle ne portait pas culotte et là si, alors qu’il serait plus pratique de l’enlever pour me laisser un plus libre accès. Seuls dans la maison de Maîtresse, il n’y a aucune raison de non-intimité pour faire ainsi, sinon de m’humilier. Des images me viennent : celles de ses photos fétichistes D/S où une soumise nue et entravée suce le Saint Phallus que son Maître a juste laissé dépasser de la braguette ouverte. Une sorte de contraste inégalitaire que je retrouve dans ma situation. C’est moi le soumis nu et entravé qui suce la Sainte Vulve que ma Maîtresse a juste laissé dépasser de sa culotte !

L’hommage imposé est long, fort long même. Je dirais au moins 3 fois plus que tout ce que je n’ai jamais fait ! Maîtresse semble se garder en réserve d’orgasme. J’en ai maintenant mal à la langue et aux lèvres de tant sucer. Je suis presque étonné quand Maîtresse explose d'un lent mouvement circulaire de ma langue sur son bouton, pas plus différent que ce que je lui prodiguais juste précédemment. Moi qui croyais qu'il fallait y aller en puissance au moment de l'orgasme…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 20 janvier 6 20 /01 /Jan 19:52

J’ai été mis à l’écart du monde dans la cave de Monsieur et Madame Beaupré, François et Emilie de leurs prénoms. Il y a 2 mois exactement, je cauchemardais de m’y retrouver nu et enchaîné. C’est devenu la réalité pour ce vendredi soir de début de dressage… Tout un symbole !

Je suis arrivé comme demandé à l’avance, au moment où le jour déclinait. Un post-it m’attendait sur la porte : « tu vas sur la terrasse et tu te mets totalement nu. Un sac attend tes affaires et je t’ai sorti ton collier et tes bracelets. Dépêche-toi car les enfants reviennent avec leur père pour 18h30, si tu ne veux pas les croiser en position particulièrement embarrassante… PS : laisse ta clé de voiture sur le paillasson. Et tu m’attends, une fois prêt, à 4 pattes en bon chien soumis !!!»

J’ai donc laissé la clé presque à regret et j’ai contourné à la maison pour me retrouver sur la terrasse. Je ne dirais pas que c’est le lieu le plus isolé de la terre. Les maisons voisines sont un peu loin, mais les fenêtres déjà allumées, me persuadent qu’il est tout à fait possible que quelqu’un me voit dans le plus simple appareil. Et en plus, il a plu une partie de la journée et l’humidité froide m’entoure.

Il me faut une certaine dose de courage pour me contraindre à enlever mes vêtements dans ces conditions. Mais je me suis intérieurement promis de ne pas chanceler et d’y aller à fond, même si, plus que jamais, j’ai tant de doutes. Mais il y a quelque chose d’autre que j’ai compris et qui me bouge pas mal : j’ai voulu profiter de ma douche ce matin pour me masturber une dernière fois en « homme libre ». Je bandais à mort mais impossible de partir malgré une forte excitation ! L’appel à tous mes fantasmes, même les plus noirs, a failli. J’ai eu à la fin, une drôle d’impression, qu’Emilie était avec moi, et qu’en Maîtresse elle désapprouvait… Je me suis senti penaud, et j’ai finis par lâcher honteux ma queue… Il m’est devenu clair que ces 2 derniers mois m’ont sans doute plus changé que j’aurais cru et que je devais me laisser aller dans le flot.

Pour l’instant je me caille en chien nu et exposé sur la terrasse de ma Maîtresse. J’ai hâte qu’elle vienne me récupérer ! Elle finit par arriver…

- Bon, on y va mon toutou adoré ? Prêt à être dressé ?

Mon petit oui peu rassuré répond.

Maîtresse m’emmène de sa laisse directement au sous-sol par la porte du jardin sans passer par la case « chaleur » du salon. Exactement dans la cave de la maison familiale, derrière la porte blindée, à côté des vins de garde de François. Mais je ne pourrai point en boire cette fois : une chaîne passée au-dessus d’une canalisation du plafond attend mes poignets, et j’y finis rapidement pendu par les mains. Un bâillon boule vient renforcer ma mise en incapacité.

De Charybde en Scylla, de l’homme libre à l’esclave, en quelques marches !

Je trouve Maîtresse particulièrement belle et intimidante, dans la demi-pénombre de la cave, prêt à boire ses prêches dominants. Et les craignant déjà par anticipation. Mais elle zappe les leçons de morale et passe directement aux actions répressives du bout de sa cravache, me prenant à contrepied. Je ne comprends rien alors qu’elle me « travaille » le corps, suffisamment durement pour que bientôt je n’ai qu’une pensée : qu’elle arrête enfin ! Surtout pour ces coups qui se « perdent » sur mes couilles…

- Je dois continuer ou j’ai déjà toute ton attention ?

Je la regarde abattu me demandant quel crime j’ai pu commettre.

- Non tu n’as rien fait de répréhensible. Enfin pas encore… Mais un soumis averti, en vaut deux…

Je crie dans mon bâillon quand Maîtresse écrase mes couilles de la poigne de sa main. C’est une lutte disproportionnée destiné à ma faire céder. Il me semble que j’y cède mes derniers arpents terrain de liberté… Abandonnant prudemment toute  récrimination interne d’injustice, pour m’ouvrir et m’inquiéter de ce que veut désormais ma Maîtresse. Elle termine sa prise de contrôle de 2 retentissantes gifles qui finissent par me mettre au pas !

- Bon maintenant, que j’ai toute ton attention, nous allons pouvoir commencer ton dressage… Et pour te détromper d’office, il n’y aura pas de contrat pour ta mise en dressage. Je sais que vous, les soumis, fantasmez cela, pour frissonner à chaque terme avant de trembler en signant au bas du contrat. Non, nous allons le faire plus à ma façon…

Encore hébété, je l’écoute sans vraiment comprendre au début. Mais bientôt, je la vois dévoiler un cadre où est inscrit un long texte sous mes yeux. Au même moment, des jeunes pas se font entendre sur le plancher de l’étage...

- Ok ils sont rentrés… il faut faire vite avant qu’ils viennent mes chercher ici… Voilà ton engagement. Voilà l’engagement que tu vas nous déclamer. Apprend le par cœur sans te tromper ou gare de nouveau à tes fesses ! 

Et sur ces dernières paroles impériales, Maîtresse me laisse seul dans la cave. Le bruit glacial de la serrure de la porte blindée qui m’enferme résonnera sans doute longtemps dans mes souvenirs.

Je suis seul, enfermé à l’écart du monde que j’entends au-dessus et bientôt un début de panique me gagne. J’ai la sensation d’étouffer dans mon bâillon et il me faut de longues minutes pour me rassurer que non, je respire sans problème malgré toute la bave que cause la boule. Mais je n’ose pas encore lire le texte affiché et garde mon regard prudemment concentré ailleurs. Jusqu’à ce que je me botte le cul virtuellement et décide d’arrêter ce comportement puéril. Je savais parfaitement que je venais là pour me faire mettre en une nouvelle soumission.

Moi, Pierre Grimard, de sexe mâle et âgé de 38 ans,

désire depuis longtemps devenir soumis à temps complet.

Je quémande humblement aux personnes présentes,

de me dresser sans faille dans le but de me faire devenir

ce soumis parfaitement épanoui et heureux de vivre dans un état,

de totale soumission et de complète dépendance en tous domaines.

Je leur reconnais irrémédiablement le titre de mes Maître et Maîtresses, 

et les pouvoirs qui vont avec sur ma personne. 

J’accepte par avance, de suivre toutes les instructions de mes

Maître et Maîtresse et de m’y plier immédiatement et sans la

moindre contestation à toutes leurs exigences, ce, dans tous les domaines.

J’accepte par avance d’être mis en état de minorité réelle, financière, 

sociale, familiale et sexuelle, et comprends que dorénavant je ne peux rien

entreprendre ou décider qui n’ait été auparavant validé par mon

Maître ou mes Maîtresses.

J’accepte par avance tous les ordres, tous les moyens,

toutes les situations, tous les matériels et tous les accessoires

qui pourraient m’être imposés, et ce, même de manière permanente, 

ou définitive, y compris dans ma vie sociale, et m’en remets totalement

à la sagesse de mon Maître et mes Maîtresses.

J’accepte par avance toutes les exploitations et tous les abus, 

sur mon corps et mon esprit, de toute nature, sexuelle, 

physique, psychologique que voudraient m’imposer 

mes Maître et Maîtresse et m’en remets totalement

à leur sagesse.

Maître François, voulez-vous s’occuper de mon éducation

et me prendre à votre service ?

Maîtresse Claire, voulez-vous s’occuper de mon éducation

et me prendre à votre service ?

Maîtresse Emilie, voulez-vous s’occuper de mon éducation

et me prendre à votre service ?

Voilà nous sommes dans le vrai ! Ce n’est certes pas un contrat écrit, mais ce que j’y accepte est très fort. Et si j’en tremble, ce n’est pas de peur mais d’émotion brute. Chaque mot a dans cette déclaration un sens et des implications précises qu’il me semble redécouvrir, comme si j’avais oublié la force des mots. 

L’anoblissement envisagé de François en mon Maître a quelque chose de surprenant. Je n’avais jamais pensé à un Maître homme et je ne vois pas François l’être. Peut-être que je me trompe. C’est le seul point qui m’inquiète ce soir, mais je n’ai manifestement pas le choix. Je sais que je suis au pied de mon mur personnel et je n’ai plus qu’un pas à faire pour le franchir et basculer dans un univers vierge si longtemps rêvé et fantasmé. Et je sais que ce soir, ce pas, je vais le faire : je m’y sens prêt, en harmonie avec moi-même, qu’il y ait un Maître François ou pas.

Je m’attelle donc à apprendre par cœur mon texte de reddition et cet exercice n’a jamais été mon for, surtout à l’école. Je procède comme pour un poème, strophe par strophe si j’ose faire la comparaison, la lisant plusieurs fois et me la répétant dans ma tête, jusqu’à ce que je la sache suffisamment. Je passe alors à la suivante.

Tout cela doit me prendre quasiment 2 heures, dans le bruit étouffé des pas qui bougent dans la maison, au-dessus de moi. A la fin, je pense que je n’ai jamais aussi bien su un texte à apprendre. Si je ne devais en réussir une récitation dans ma vie, que cela soit celle-ci ! Je me sens prêt… mais personne ne vient me rechercher. Pourquoi me laisser mariner ? Et puis, je comprends : Maîtresse voulait que j’arrive tôt pour qu’elle m’efface avant l’arrivée de sa famille. Elle m’a même demandé ma clé de voiture ! Cela ne peut-être que pour la cacher aux yeux des enfants… Je comprends que tout a été organisé pour que les enfants – les leurs et les nôtres qui devaient venir et dont je crois avoir deviné leurs cris particulièrement excités - ne sachent pas que je suis dans ma même maison qu’eux ! Cela veut dire que je ne suis pas prêt de sortir de ma prison, malgré mon ventre qui se gargouille de faim.

Je suis abandonné dans ce que j’aime le moins : attendre le bon vouloir d’Autrui sans avoir rien à faire. Les pensées glissent l'une sur l'autre dans le cerveau sans grande cohérence, dans une sorte de spirale sans fin. Et surtout, impossible de ne pas être pleinement conscient de QUI on tient cette mise au rebut. Sentiments d'appartenance, de dépendance et au final de soumission naissante. Comme un avant-goût de ma vie future…

Je commence à avoir un peu froid dans la cave. Ma peau frisonne. J'attends avec impatience le retour de ma Maîtresse, de mes dorénavant Maîtres comme un chien déboussolé. J’ai l’oreille à l’aguet que quelqu’un ou quelqu’une arrive me rechercher. Mais dans  cette maison qui grouille de vie, elle vit sans moi, désespérément. La cave me parait maintenant si froide, presque hostile. Je frissonne de tout mon corps dans sa fraicheur. Je m’éteins peu à peu alors que le temps passe si lentement.

Au bout d’un long tunnel de plusieurs heures d’ennui, je suis saisi de ne plus rien attendre du tout dans cette maison. Ils ne sont quand même pas allés se coucher en me laissant seul pendu dans la cave ?! Je m’affole à cette perspective me demandant comment vais-je pouvoir résister à un tel traitement ? Toute une nuit !

Mais je me trompe : la lumière finit par s’allumer dans le garage et filtre pas le dessous de la porte blindée. On vient me chercher ! La clé qui tourne dans la porte est un des moments les plus chargés émotionnellement de ma vie. Je suis complètement déstabilisé de voir apparaître François vêtu d’un simple peignoir de velours pourpre où est écrit « Maître François » en lettres dorées. Je le devine totalement nu dessous avant que, sous le coup de la honte d’être ce que je suis, surtout devant lui, je détourne vivement le regard. Je deviens complètement mal à l’aise… face à ce petit grain qui fait dérailler ma belle mécanique de mon acceptation à venir. Il y a de tout dans cette arrivée. La confirmation écrite qu’il sera aussi mon Maître à côté de mes Maîtresses. Sa tenue déshabillée qui m’inquiète tant qu’il pourrait l’être plus que je saurais l’imaginer. Et l’extrême humiliation d’être amené en soumission par un autre Mâle, qui en écho me renvoie à l’humiliation d’être un sous-homme !

- Bon la marmaille est enfin couchée et endormie. C’est manifestement à ton tour… Et je suis chargé de venir te récupérer… bien que je m’en serais passé…

Sa voix peut avoir quelque chose d’amusé, de manifestement arrosé aussi, elle ne m’en parait pas moins dure à me condamner. Je tremble quand il délie mes mains et je tombe immédiatement au sol, à ses pieds, comme si c’était la seule position à avoir. Je trésaille quand ces grosses paluches vont maladroitement à la recherche de l’anneau de mon collier pour y accrocher la laisse. 

- … il faut que je te ramène en chien… alors tu ne vas pas faire de difficultés, car moi et les clébards...

Je ressens une extrême humiliation à devoir le suivre en chien pour monter l’escalier intérieur. Il ne s’intéresse pas si j’arrive à la suivre ou non. Nous arrivons dans le salon que je connais si bien. Il est éclairé à la bougie ce soir d’une lumière chancelante qui crée une ambiance solennelle. Celles qui vont être mes 2 autres Maîtresses éternelles attendent déjà sur les chaises en face de la place où Maître François me laisse, nettement heureux d’avoir fini sa part. Elles portent le même peignoir pourpre marqué de leur titre, « Maîtresse Emilie » et « Maitresse Claire », que je vais dans un instant leur concéder. Sans instruction, je reste à  4 pattes, relevant juste la tête pour voir que la mise en scène a été étrangement complétée d’un billot de bois, sorti d’où je ne sais où, qui me fait penser un peu au billot du bourreau que l’on voit sur les anciennes gravures de décapitation à l’épée. Je ne sais pas à quoi il va servir – il n’a pas été mis là pour rien - mais j’en tremble déjà !

François rejoint le rang de chaises et Emilie m’indique que je peux commencer.

- Pierre, nous sommes prêts à entendre ta requête.

D’une voix qui n’a jamais été aussi troublée, je commence en espérant de ne pas défaillir et me rappeler exactement tous les mots.

« Moi, Pierre Grimard, de sexe mâle et âgé de 38 ans, désire…. »

Je suis en sueur et tremblote quand j’arrive vers la fin de ma requête. Cela n’a pas été la catastrophe attendue et il me semble que je n’ai pas fauté, même si j’ai butté sur un mot à une ou à deux reprises. C’est l’instant de ma triple demande finale, aussi emprise d’émotion solennelle que la demande en mariage que j’ai faite un jour à ma future femme !

- Maître François, voulez-vous s’occuper de mon éducation et me prendre à votre service ?

- Oui si c’est ton trip, et qu’il faut le faire… mais on ne m’empêchera pas de penser que tu fais là une belle connerie…

Sa réponse me déstabilise. Les yeux d’Emilie prennent une brève lueur d’irritation avant qu’elle se reprenne et me demande de continuer.

- Maîtresse Claire, voulez-vous s’occuper de mon éducation et me prendre à votre service ?

- Oui je l’accepte et te prend à mon service. Je n’aurai de cesse de te rappeler ton engagement pris ici.

C’est la réponse cérémoniale que n’a pas dite Maître François, que je préfère aussi nettement tant elle s’accorde avec ce que je suis en train de faire.

- Maîtresse Emilie, voulez-vous s’occuper de mon éducation et me prendre à votre service ?

- Oui je l’accepte et te prend à mon service. Je n’aurai de cesse de te rappeler ton engagement pris ici.

Il me semble l’espace d’un instant que cette dernière acceptation compte plus à mon cœur que les 2 autres, mais je chasse vite cette mauvaise pensée. Je n’ai pas le droit d’avoir une préférence entre mes dominants. 

En tout cas, je sors de ma déclaration exténué et complètement vidé. Je suis un garçon à façonner dorénavant, et j’attends les premières instructions, presque impatient. Mais elles n’arrivent pas. A la place, mes Maître et Maîtresses se lèvent et viennent se saisir de ma personne sur le sol. Je suis soulevé et amené le cou sur le billot.

- Soumis, notre premier acte sera te poser ton collier. Il te sera permanent.

Le temps que ces derniers mots d’Emilie arrivent à mon cerveau avec la vue d’un collier de métal encore ouvert, en forme de cercle parfait, et je mets à paniquer totalement.

- Non pas cela, s’il vous plait…

- Il faut que tu comprennes que les temps ont changé et que maintenant nous ne jouons plus, et faisons véritablement. C’est la demande que tu nous as faîte.

- Comment pourrais-je faire avec les collègues au bureau ? Avec les enfants ?

Claire me répond cette fois.

- C’est parce que ce n’est pas facile et humiliant, que nous avons choisi ce moyen radical. Remercie ta Maîtresse qui en a eu l’idée et la patience de nous convaincre que c’était nécessaire.

Elles sont sérieuses ! J’essaye de me débattre mais je suis maintenu à offrir mon cou sur le billot. Je n’ai pas d’autre choix que de me laisser enserrer le cou. Maîtresse Emilie me le pose. Le contact avec le métal est d’une telle froideur ! Le bruit de la visseuse qu’on utilise pour le verrouiller est glacial d’effroi. Je ne peux rien faire pour m’y opposer et le collier finit verrouillé autour de mon cou. Mais on ne me libère pas pour autant… Toujours immobilisé entre leurs mains, je dois attendre qu’un petit fer à souder électronique chauffe, la peur de ma vie que l’on me marque à vif à la suite ! Mais je me trompe : le fer va servir à sceller le collier. Même si je ne suis pas sûr que cela soit un sort préférable. Ma peau est protégée d’un chiffon glissé entre mon cou et le collier et je dois leur laisser boucher de métal chaud l’encoche qui permet d’accéder à la vis de verrouillage…

- Voilà, aucune chance que tu arrives à l’enlever !

Je me sens anéanti avec la présence honteuse du fer autour de mon cou. Mais je n’ai pas le temps de me morfondre dans mes peurs, que déjà ils me font changer de position. Je me retrouve cette fois maintenu agenouillé sur le sol, maintenu par les épaules et les cuisses écartées par les pieds de Maîtresse Emilie. Claire complète la contrainte en forçant ma tête à contempler mon sexe qui ne bande certainement pas.

- Branle-toi soumis…

Devant eux : trop humiliant ! 

- Je ne peux pas.

- Si tu peux et tu vas le faire. C’est un ordre de tes Maître et Maîtresses !

Je mets ma main à contrecœur sur mon sexe comprenant que la symbolique est là : je n’ai aucune liberté d’avoir de la pudeur, ni de garder mon intimité. C’est terriblement humiliant et destiné à l’être. Mais tout cela m’impressionne trop et je n’arrive pas à bander.

- Attends, nous allons t’aider…

Des doigts se saisissent de mes tétons et les pincent entre les ongles. La douleur est violente mais l’effet est atteint : mon maudit zizi commence à bander de son côté se ressourçant à toute cette adrénaline de douleur et je ne peux pas échapper à commencer le va et vient humiliant sur mon sexe. 

Il me faut plus de 10 minutes pour arriver à extirper de haute lutte, une pauvre éjaculation honteuse, désobligeamment commentée par les Maîtresses. François lui se tait et je préfère ainsi. Mes tétons en sortent brisés, mais encore une fois pas le temps de me morfondre sur mon sort : ma personne est de nouveau saisie et portée sur la table à manger, maintenue cette fois par les mains et les pieds.

Maîtresse Emilie revient avec un plateau portant ma cage de chasteté, mais qui semble modifiée d’une façon que je ne saurais dire avec des accessoires à l’intérieur. Je me dis que je vais vite l’apprendre…  à mes dépends… forcément.

- Tu vas voir, ta cage a été pas mal customisée. Et elle est revenue à temps pour ce soir.

Pour l’instant, Emilie passe mes couilles au travers l’anneau de base, n’hésitant pas à forcer un peu les testicules qui bloquent. Je serre les dents, mais l’anneau finit bien en place. Elle intercale le support d’un boitier plastique sur le système d’accroche de la cage sur l’anneau. J’aurais ce boîtier au niveau de mon pubis, juste au-dessus de la cage. 3 fils en sortent et ne me disent rien de bien, mais pour l’instant, je dois avouer que je suis plus fasciné qu’effrayé. L’un des fils se termine par une sorte de petite boule, tandis que les 2 autres se fixent par des vis à la cage. Des câbles ! 

- Vous avez-vu, les vis sont à l’intérieur et se serrent par cette clé spéciale : une fois le tout verrouillé, aucune possibilité d’atteindre et de toucher au branchement. Et de toutes manières, le boitier surveille en permanence que le circuit est intègre et n’a pas été coupé. Pour moi, nous avons trouvé là l’accessoire de contrainte ultime pour notre petit garçon qui se veut soumis.

Une fois branché, les câbles laissent juste assez de jeu pour que Maîtresse puisse glisser mon pénis dans la cage, ajuster sur l’anneau de base avant de verrouiller le tout.

On me libère finalement et je peux me remettre débout. L’ambiance se détend nettement, comme si le rituel prévu pour ma mise en soumission était terminé. En fait, pas totalement, car alors que François revient avec des digestifs, y compris un whisky pour moi, Emilie sort sa dernière contrainte et me laisse en digérer les conséquences.

- Je nous ai acheté une boite à clé d’un genre un peu spécial. Il n’y a qu’une seule  clé pour ta cage, donc la seule possibilité de pouvoir l’enlever, sera de récupérer la clé que je mets dedans…

La boite se présente comme une base ronde, sur laquelle se fixe une demi-sphère en plastique épais, pour l’instant enlevé. La clé est mise au centre de la base, retenue par un lien, juste en-dessous d’un fin mécanisme qui la domine et épouse à l’intérieur la forme du couvercle. Maîtresse Emilie veut être sûr du frisson de son effet, et m’oblige à fermer moi-même la boite sur ses instructions. Je pose à regret le couvercle hémisphérique sur la base. La base bipe avant que la chape se scelle avec la base, comme aspirée. Mais ce n’est pas tout : bientôt  un gaz blanchâtre s’échappe par un trou sur le côté. Je la regarde interrogatif...

- Plastique haute résistance. Verrou hydraulique 3T. Et en plus une mise sous vide à l’azote qui colle le couvercle sur la base. Carrément inviolable ! Et il y a de nombreux autres avantages dont nous parlerons plus tard… Pour l’instant ce qui t’est important de retenir, c’est que tu es en cage, qu’il n’y qu’une seule clé et qu’elle est en sécurité, dans ce boitier, hors de ta portée…

Oui j’avais déjà compris. Je profite de la pause pour me jeter sur mon verre de whisky. Il me semble que j’en ai besoin à la suite de tant d’émotions vécues. Pour l’instant je me sens bien dans ma cage, presque une maison pour moi, mais je n’aime pas la sensation du collier autour de mon cou. Il me rappelle trop quel statut j’ai choisi, et je pense que c’est exactement son but. Je me dépêche aussi d’évacuer toute pensée inquiète de comment je vais faire pour concilier le collier avec ma vie sociale.

Une fois nos verres terminés, François nous presse de nous retrouver dans la chambre. C’est un empressement sexuel : il ne fait rien pour cacher sa bite qui bande et pointe entre les pans de son peignoir. Cela me met mal à l’aise et encore plus quand nous nous retrouvons à poil tous les 4 autour de l’unique lit. Je comprends instinctivement que l’échange entre nous va être poussé ce soir plus loin qu’il n’a jamais été. Mais de quelle manière ?

Je le sais un peu quand Emilie me fait me coucher en travers du sommier sur le dos, bouche et langue à portée du sexe de Claire qui me chevauche en 69. Je sais ce que j’ai à faire et ne m’étonne pas de trouver l’antre déjà fortement inondé. Je la goûte avec appétit. Emilie entame de son côté de chauffer de sa bouche son taureau de mari. Je les regarde faire du coin de l’œil, un peu envieux de ne pas être sucé moi aussi alors que mon zizi crie déjà sa misère sexuelle entre ses barreaux sous le souffle chaud de Claire qui entretient tant ma frustration. Etre à portée de bouche et ne pas pouvoir m’y enfoncer avec délice !

Je crois que pour cette première fois à 4, nous allons en rester là mais je me trompe lourdement ! Emilie arrête de sucer la queue de François et disparait de ma vue. Je comprends un brin trop tard que François a maintenant l’intention de sodomiser ma partenaire - à 10 cm de mon visage ! - et cherche à m’enlever au plus vite de cet avant-poste.

- Non toi le cocu, tu restes là aux premières loges. C’est le deal avec les femmes et un deal est deal, même si cela ne me plait pas. Par contre, ma petite salope de Clairounette, je vais me payer sur la bête car vois-tu tous les hommes ne sont pas forcément des soumis passifs au lit ! Tu ne le voulais pas sans lubrifiant, avais peur d’avoir trop mal, etc… Là pas le choix un peu de salive et tu vas la sentir passer pratiquement à sec !

Il ponctue sa déclaration d’une tape magistrale sur les fesses de Claire qui trésaille du bas au haut du corps. Elle voudrait s’échapper qu’elle ne le pourrait déjà plus. Il vient de la prendre par les hanches et se baisse pour lui cracher dans l’œillet. 

- Si Monsieur a des envies de baise hard, je ne vois pas pourquoi moi aussi je me gênerais.

C’est la voix d’Emilie qui vient de répondre et je comprends trop vite que cela m’est destiné, quand Maîtresse me soulève les jambes que Claire attrape. J’ai droit moi aussi à mon crachat sur le petit trou, qui comme le doigt qui lubrifie sommairement de salive l’anus de ma femme sous mes yeux, est aussi réparti le long des bords de ma corolle et même fait pénétrer un peu dans le conduit crispé.

Les actifs se positionnent pour prendre nos culs sans défense. J’ai vue directe sur l’énorme mandrin veiné qui sur la corolle plissée. Se faisant les couilles de l’amant collent contre mon front et les poils m’agacent. Je frémis de l’indécence de cette baise, mais est vite rappelé à l’ordre de l’autre côté du lit par le bout dur du gode ceinture de Maîtresse que je sens se présenter à ma propre porte.

- A 3 on perfore ensemble ! 1… 2… 3…

Le gode m’écartèle sans précaution et je le sens passer : je hurle comme Claire hurle de se faire de même embrocher en puissance. Par réflexe sans y penser, car la vision du phallus de François qui force l’anus à s’écarter à l’extrême, me fascine totalement. C’est l’image la plus indécente que je n’ai jamais vu. J’observe le mandrin aller et venir profondément, vaincre à chaque fois la résistance de l’anneau dans un clair/obscur. Je suis humilié de sentir les grosses couilles de François trainer dans mes cheveux et glisser sur mon front. Et puis, il y a cette odeur, forte, acre, de sueur et de cul mêlés qui plus que tout m’indique que je me retrouve aux premières loges d’une sodomie en cours, et cela me fait terriblement bander dans ma cage !

Nous nous faisons défoncer de concert. Le lit bouge sous la force des poussées des queues dans nos culs. Nous crions et geignons en cœur. Les coups de butoir de nos amants sont complètement synchronisés. C’est à la limite du tolérable. Il me semble au loin que je suis particulièrement serré, mais comme à chaque fois le petit miracle se produit. J’accepte de mieux en mieux mon intrus et commence à soupirer la salope bien baisée entre les cris, une salope absorbée dans la vision d’un vrai sexe de mâle en train de travailler un cul. La douleur se mue en une impression de possession totale. Il en semble de même chez Claire. Je recommence à la lécher alors que les couilles de François battent la cadence sur mon front, en même temps que les marteaux pilons. Claire et moi hurlons maintenant nos plaisirs ensemble. Je suis baisé en puissance et j’adore cela ! Sauf qu’à la fin la réalité se rappelle à moi : Claire hurle son orgasme total alors que je vois durcir une dernière fois la queue de François, au moment où il jute au fond de ses entrailles. Mais point d’éjaculation intérieure en point d’orgue pour moi : juste la sensation qu’il ne se passera plus rien de plus d’un gode inerte… Je m’en sens frustré…

Quand François se retire, une coulée blanchâtre s’écoule du conduit dévasté sur mon nez et finit de m’humilier. Je reviens à mon état de soumis déçu et frustré de ne pas avoir eu plus, ou plutôt pas autant que ma femme.

- Allez au lit maintenant. On se lève tôt demain matin. Claire je prends la chambre d’amis avec Claire et je te laisse notre chambre avec ton soumis ?

- Oui, ok…

Ils disparaissent et nous laissent seuls. Maîtresse Emilie observe dans sa main, mon zizi naufragé dans sa cage. L’anneau doit faire cockring et j’ai grand mal à dégonfler.

- C’est quand même bon de baiser ensemble à 4, non ?

- Oui, Madame.

- C’est bien de reprendre les convenances. Alors soumis, vient détacher le gode ceinture de ta Maîtresse. Tu iras le laver dans la salle de bain avant de me rejoindre au lit. Cette nuit, tu  dormiras dans mon lit…

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 19 août 6 19 /08 /Août 12:57

Maîtresse s’est faite heureusement plus douce en redescendant de son orgasme. Elle est venue me serrer dans ses bras et je serais resté éternellement ainsi au fond des bois, mais il est temps de rentrer vers la civilisation.

Elle décide que je ne suis pas en état de suivre le cheval et veut donc que je monte dessus. Cela me rend très mal à l’aise mais je n’ose protester. Je finis sur la selle les mains ficelées au pommeau pendant qu’elle s’installe derrière moi. Qui nous rencontrerait aurait cette image folle d’un soumis nu qui vient de recevoir sa raclée et de son élégante Maîtresse, sur un percheron rustique. Elle s’appelait comment cette Comtesse ou Duchesse anglaise qui avait été montrée nue sur son cheval à travers la ville ?

Dès que Jules se met à avancer, je dois m’agripper au pommeau pour ne pas basculer et tomber. Le retour est d’abord silencieux. J’ai été frappé par la violence de ce que je viens de subir et il me faut du temps pour redescendre moi aussi. Maîtresse doit le savoir en gardant le silence… Mais à un moment, elle décide qu’il est temps de parler.

- Tu sais. Je crois que c’est un des orgasmes des plus puissants qu’un homme ne m’ait jamais donné et en plus sans sa queue ! J’avais décidé que je te violerais la bouche juste après de t’avoir fouetté. Alors je l’ai fait à contrecœur… Mais j’étais mal à l’aise. Cela ne me semblait pas correct de t’utiliser de cette façon… surtout après ce que je t’avais fait subir… merci donc de m’avoir apaisé l’âme de ta langue pour que j’obtienne ce magnifique orgasme ! 

Je sais que les paroles de Maîtresses sont rares alors j’apprécie cette confession. Je suis aussi très fier que Maîtresse ait obtenu tant de plaisirs de ma langue et mes lèvres, même contraintes.

- C’est finalement un aphrodisiaque puissant que de pouvoir obtenir ce que l’on veut d’un homme sans lui demander son avis, sachant d’avance qu’il consent à tout… Et clairement cela m’excite au-delà du convenable. Je crois même que cela nous excite tous les 4 : pouvoir faire tout ce que l’on désire avec chacun, avec la bénédiction des autres ! Et dans la durée, pas avec une rencontre sur l’oreiller d’un soir… Toi, cela ne te plait pas au fond, même si je viens de te faire tant douiller ? Tu as aimé ?

- Oui, beaucoup… énormément… c’est bizarre… cela fait mal… mais tellement fort et jouissif… merci, Madame.

J’ai rajouté Madame, comme si c’était naturel de parler ainsi à une femme qui vient de me kidnapper toute forme de plaisir normal. Comment pourrais-je apprécier maintenant mes petits plaisirs, alors que Maîtresse m’en offre de grands, extrêmes et torridement excitants ?

- Je m’en doutais. Tes yeux de bête prise dans mon filet, parlent pour toi ! Et pas qu’eux…

Je sursaute quand elle prend mon sexe dans sa main. Bien sûr, je bande depuis qu’elle se confie. En fait pas tout à fait, je bandouillais déjà à me rappeler les émotions brutes de la fouettée. L’éternel paradoxe d’un soumis : ne pas aimer sur le moment, avant après coup d’adorer se morfondre dans le souvenir des sensations vécues. Au point de vouloir immédiatement y retourner et que cela recommence…

Je frémis de tout mon corps quand sa main commence à coulisser lentement sur mon pénis. Je me sens nu sans ma cage et cela me semble un peu tabou de ne plus l’avoir. Mais à ma petite surprise, elle ne me l’a pas immédiatement remise après la punition. Pourquoi cette clémence ?

- Oui, nous sommes bien à nous acoquiner à 4. Cela faisait longtemps que je m’étais pas sexuellement autant amusée et oui même avec la belle queue de François… même si j’étais dubitative que cela puisse me passionner au-delà d’un week-end. Mais j’avais tort ! S’occuper d’un soumis a quelque chose de fascinant… surtout s’il s’agit d’un petit garçon de tout juste 38 ans !

Maîtresse est malicieuse, mais je m’en fous tant sa main me fait du bien là où elle est. Je soupire d’aise… en me laissant aller à l’intime caresse…

- Nous arrivons la semaine prochaine au bout de la période de 2 mois que nous avions convenue avec Claire et François, vu la satisfaction de chacun obtenue lord du premier week-end de test. Nous en tirerons les conséquences vendredi prochain. Vous êtes invités chez nous, si tu ne le savais pas déjà…

Non je ne le savais pas… 

- Là nous nous accorderions tous les 3 plutôt d’accord sur une période plus longue, disons 6 mois, pour approfondir les découvertes mutuelles. Cela te concerne toi-aussi. Ces 6 mois pourraient être l’occasion rêvée de t’essayer à une soumission plus présente ?

Sa main se fige et arrête de me masturber. Je me surprends à me confier en retour sans réticence.

- Je ne sais pas, Emilie, ce que je veux au fond de moi. C’est clair que je n’ai jamais réussi à trouver ce plaisir entier au lit dont tout le monde dit jouir, sans recourir à ces pratiques borderlines. C’est comme si j’avais besoin d’intellectualiser ma sexualité pour partir… de recourir à ces ressentis de soumission comme roue de secours. Là c’est un demi-succès. Mais pour le reste, je ne sais pas si j’aurais besoin ou même envie, d’aller plus loin en D/S… moins faire semblant et plus le vivre réellement… ce genre de relations ne cesse de me fasciner… mais j’ai peur de finalement de pas aimer, ne pas être heureux ainsi… que je regrette rapidement…

Ma voix est devenue très blanche en confiant cela.

- C’est pour cela que ces 6 mois seraient pas mal pour voir. Suffisant pour faire un travail sur toi et avec la garantie d’un terme possible à la fin de la période. Une occasion unique !

- Vous croyez ? Tu crois ?

- Oui, pourquoi ne pas profiter de la situation ? Si aucun de nous 4 n’a vu venir que cela irait si loin, je ne crois pas en trouver un ou une qui regrette ce qui s’est passé ces 2 derniers mois entre nous… la vie réserve parfois de belles surprises. Mais nous ne voudrions pas avec Claire que cela finisse par de nouvelles relations exclusives à 2… Etre à 4 ouvre beaucoup de possibilités à explorer ! Nous avons imaginé que, vendredi prochain, nous nous pourrions nous mettre mutuellement au défi de réaliser certaines choses pendant ces 6 mois… une sorte de wish list érotique…

Sa main recommence à coulisser sur mon sexe, sans que je comprenne quelle est la pensée qui a déclenché ce redémarrage… Encore un mystère féminin…

- Si tu veux essayer d’inscrire tes penchants dans la vie réelle, et de vivre réellement ton envie de soumission. C’est le moment : y’a juste qu’à demander ! Tout est possible…

Je suis ramené à faire face à mon hésitation profonde. L’offre est tentante mais me fait toujours aussi peur ! Et si je regrettais ?... Et la main qui me branle, me mets émotionnellement à découvert. Je n’ai qu’à le demander dans un instant de non-lucidité…. Et pourtant j’hésite encore et encore...

- Cela se passerait comment ?

- Pour devenir soumis en vrai ?

- Oui.

- Ces 2 derniers mois, j’ai beaucoup lu sur la Domination et la Soumission. Parce que tu as attiré ma curiosité dessus… Ce que je comprends c’est qu’il y a forcément une période de dressage à passer, pour apprendre au soumis à dépendre de plus en plus de ses Maîtres et à obéir sans faille. C’est l’étape clé de tous les témoignages et je ne vois pas comment nous pourrions l’éviter… ne diffère que le rythme où les choses se mettent en place…

- Et là cela serait quoi le rythme ?

- J’y ai réfléchi. Vu que nous ne sommes pas mariés ensemble, que nous avons chacun nos familles avec leurs contraintes, cela limite pas mal les interactions quotidiennes. Il faut aussi prendre en compte que tu n’es pas une oie blanche en pratiques BDSM et que donc nous pouvons mettre la barre relativement haute dès le départ… Alors je crois que nous pourrions y aller à fond dès le début… je verrais bien une sorte de coup d’Etat portant sur tous les domaines clés à la fois… directement ! Un peu comme cette femme qui a un jour découvert le besoin de soumission de son mari, et l’a enfermé dans une cage jusqu’à ce qu’il cède et reconnaisse sans faille son autorité… quelque chose d’aussi brusque que cela… Tu en penses quoi toi ?

- Je n’ai jamais réfléchi en ce sens… clairement cela fait peur, mais je crois que si je m’y décidais, cela serait comme cela qu’il faudrait faire avec moi…

- Et pourtant, cela me passionnerait pas mal de dresser un petit mâle avec un tel beau cul ! Si tu voulais de moi comme éleveuse de soumis…

J’entends son excitation dans sa voix. C’est clair, elle y pense !

- Je ne… ne sais pas trop. C’est vrai que tu es une Maîtresse sympa, mais m’apparaîtras-tu aussi sympa après quelques semaines de dur dressage ? Et Claire, elle devient quoi dans ce schéma ?

- Claire ? Ta co-dominante de plein droit… sans hiérarchie aucune entre nous 2. Nous avons parlé quand nous nous sommes vues. Elle est d’accord pour nous suivre et prête même à certaines concessions qu’elle ne pensait pas faire. Tu as déjà entendu tout à l’heure comment elle envisageait tes punitions futures. Sans doute beaucoup de ma main au début, mais je la sens prête à porter elle aussi une part de la culotte. Ne reste plus qu’à nous coordonner et répartir nos domaines de Domination…

Je n’ai pas encore dit oui que déjà elles organisent le Yalta de partage de ma personne ! Le piège devient net et je ne vois pas comment m’en sortir. Et je ne suis même pas sûr que cela soit un piège malveillant. Je décide de chercher à gagner du temps…

- Ok, ok… je vais y réfléchir…

- Et pourquoi tu ne déciderais pas dès maintenant ?

Je suis saisi par cette insistance, qui devrait me faire paniquer si sa main ne m’apaisait pas en même temps. Je dois reconnaître que toute cette discussion m’a particulièrement excité et je me laisse aller à la douce caresse. D’ailleurs ce n’est pas du jeu, me demander de me déterminer tout en étant travaillé par là et de cette façon. Emilie ne lâche pas le morceau et me relance encore en m’embrassant follement dans le cou…

- Alors ??

Le cerveau et le sexe en ébullition, je me surprends à facilement céder.

- Oui…

- Oui, quoi ?

- Oui, je veux essayer d’approfondir ma soumission…

- Pour 6 mois sans possibilité de se renier !

- Oui pour 6 mois… irrévocables…

Je n’ai pas le temps de regretter car la main augmente immédiatement sa cadence. Je me sens soulagé maintenant que j’ai acquiescé et me laisse aller dans les limbes du plaisir masculin. La boule qui se forme dans le bas ventre. La tension dans la tige qui progresse jusqu’à éclater cette fois dans un merveilleux orgasme que je crie d’une voix rauque dans la forêt, au point que Maîtresse doive reprendre le contrôle du percheron surpris.

Je me sens complètement vidé de la queue et de l’esprit, mais je suis bien. Le cheval finit par nous ramener en silence à ma voiture, au bout de la forêt. Emilie me détache et m’aide à en descendre.

- Tu en as mis une de ces doses. Pauvre Jules qui en a plein les poils… Nous te nettoierons à l’écurie. Bon je ne traîne pas, la nuit va arriver vite. Tiens ta clé de voiture…

Qui finit sur la terre à mes pieds… Je suis de nouveau mal-à-l’aise, nu dans la campagne, devant Maîtresse montée sur son cheval. Qu’ai-je dit ?

- … et s’il te prenait idée de changer d’idée, sache que c’est trop tard. Ton accord est enregistré et je viens de l’envoyer aux autres.

Effectivement son téléphone a archivé mes paroles ! Je suis coincé !

- Profites-bien de ta dernière semaine de liberté, en particulier en jouant avec ton zizi. Car après, je ne te cache pas que les possibilités d’éjaculation seront rares… voire peut-être inexistantes.

Et sur ces mots définitifs, elle s’éloigne sur son cheval en traversant de nouveau le bois… Il me faut quelques minutes pour sortir de ma torpeur, me rhabiller et monter en voiture pour rentrer à la maison. Le retour est très délicat avec les fraiches blessures du fouet…

De l’extérieur, je redeviens un papa convenable qui s’occupe des devoirs de ses enfants et de préparer le repas du soir, en entendant le retour de leur mère, qui sur le moment se fait baiser par son amant… Mais je bous de l’intérieur, me sens si vulnérable et regrette mon moment de faiblesse dans les bois. Comment ai-je pu accepter cela sur l’excitation de ma bite ?!

Claire finit par rentrer et nous mangeons en famille. Je sais qu’elle sait mais elle ne me parle pas de mon après-midi, de ma décision et pourtant j’en aurais besoin. J’ai hâte que les enfants soient couchés pour pouvoir m’épancher sur mon épaule…

La marmaille finit par s’endormir et je vais enfin pouvoir librement discuter.

- Non pas là. Montons dans notre chambre…

Claire me regarde me déshabiller et détaille les marques dans mon dos et sur mes fesses.

- Et bien, elle ne t’a pas raté ! C’est violacé et il y a même des caillots de sang par endroit… Cela te fait mal ?

Mon regard lui en dit plus que tous les mots et avant que je puisse lui poser la question…

- Tu as bien fait d’accepter d’être mis en dressage… Tu sauras enfin si c’est cela que tu recherches depuis tant d’années… Et puis nous le serons quelque part en même temps. François me demande lui aussi que je lui accorde quelques droits sur ma personne, façon salope sexuelle bonne à tirer en tout lieu et tout endroit. Et je pense que je ne peux pas avoir moins de courage que toi à essayer… même si cela me fait peur… et en même temps Emilie voudrait que je m’implique plus dans ton futur dressage… il va bien falloir que je m’y mette moi-aussi avec enthousiasme.

Je suis surpris de cette double inclinaison. Est-on jamais sûr de connaître à fond la personne que l’on a épousée ? 

- Tiens d’ailleurs, je me suis déjà armée. J’avais une demi-heure de libre, avant de rejoindre François dans l’hôtel de la zone commerciale. Drôle de chose que d’acheter quelque chose pour punir son mari à maison. J’ai pas mal hésité, pour finalement choisir cela au feeling.

Et ça, c’est un paddle de bois qui me fait déjà frémir !!! Comment a-t-elle pu avoir l’idée d’acheter un instrument aussi dévastateur de culs ?

- Mais bon, ce n’est pas pour cette semaine. On va le ranger sagement en attendant… Pour l’instant, j’ai envie de profiter de ta petite queue tant qu’elle n’est pas retournée dans sa boîte de conserve. Il parait que tu as bien giclé sur le cheval cette après-midi…

On ne peut rien lui cacher. Cela fait plus de 7 semaines que je n’ai pas pu la pénétrer. Je me sens intimidé au moment d’y retourner, comme pour une première fois avec une fille. Et incapable de prendre l’initiative : je me mets d’office sur le dos pour une baise en amazone, même si je douille dans cette position. Claire me surprend à me prendre la queue dans sa bouche immédiatement. Je me sens gêné, mal à l’aise. Pour la première fois, cela ne me parait pas convenable que ma femme me suce, comme si c’était totalement indécent de faire cela… Et pourtant je bande à mort !

Je suis soulagé quand elle enlève sa bouche pour s’empaler en amazone sur mon sexe dressé. Humm j’avais oublié comme il est bon d’être dans l’humidité chaude de la matrice d’une femme. Claire commence à coulisser lentement et langoureusement, pendant que je lui masse les seins. Puis elle s’excite de plus en plus, à monter et descendre. Je suis aux anges de voir son orgasme monter avec ma queue ! Elle gémit de plus en plus fort en s’astiquant la chatte sur ma bite, avant de vouloir prendre son plaisir de grands mouvements de haut en bas. Sauf que bientôt, mon sexe s’échappe arrivée en haut. Elle le remet impatiemment en chatte et reprend son mouvement oscillatoire. Il s’échappe de nouveau de sa vulve quand elle prend de l’ampleur, et je comprends : Claire n’est plus habituée à mon petit sexe ! Le pénis de François lui ne doit pas s’échapper en haut…

Cela me fait l’effet d’une douche froide et je débande immédiatement, coupant court au plaisir montant chez ma femme. Elle me regarde avec étonnement.

- Qu’est-ce qu’il se passe, mon Amour ?

Je ne peux que m’humilier à m’auto-flageller.

- Je l’ai trop petite. Cela se voit bien que je n’ai pas ce qu’il faut pour te remplir ! Elle s’échappe à chaque fois…

- Oh ? Je suis désolé mon nounours. Je ne m’en rends pas compte. Je n’ai plus l’habitude. On change de position ?

- Non, pas envie maintenant…

Et c’est vrai, tellement je me sens humilié. J’en regrette même de ne pas avoir le zizi en cage. Au moins dans ce cas, la comparaison est moins humiliante.

- Tu nous fais un caca nerveux de petit mari humilié. Pas bien cela. Alors que moi je me faisais une fête de me prendre ta petite queue travailleuse.

Claire me caresse le sexe dans sa main. En vain ! Car elle n’arrive pas à faire renaître l’érection… Cela semble la contrarier. « Que tu peux être un homme compliqué… » Je serais prêt à me tourner défait, mais Claire n’a pas abandonné la partie. Elle bascule sa tête sur ma poitrine et me prend par surprise un téton entre ses dents. Je frémis de douleur… Mais cela me fait un effet incroyable à l’entrejambe : je renais entre ses doigts et elle me branle en cadence ! Je ne veux pas rester seul… ma main part sous corps à la recherche de sa chatte qui accueille avec plaisir mes doigts farfouilleurs. Nous nous donnons du plaisir comme 2 adolescents, jusqu’à ce que j’explose dans sa main pour la 3ème fois de la journée !

Le lendemain, je pense toute la journée à ma panne de la veille et prie pour qu’il n’en soit pas de même le soir. Je ne renonce pas à jouir en Elle ! C’est vendredi soir, et il faut plus longtemps que d’habitude pour coucher les gamins et surtout qu’ils acceptent de dormir. Je dois faire en détour par leurs chambres pour saisir physiquement les tablettes et autres Game Boy. 

Claire, elle, a filé directement dans notre chambre et quand je la rejoins, je suis surpris de la voir équipé de son propre gode ceinture ! 

- Jusqu’à présent, je ne m’y sentais pas prête. Trop dégradant pour l’homme que j’aime. Mais avec tout ce qui se passe depuis plusieurs semaines après tout, pourquoi pas ? Je sais qu’Emilie te prend déjà avec le sien et je ne savais pas trop quelle taille choisir. Quand j’ai déjeuné avec elle, l’autre jour, nous avons pesé le pour et le contre, dans la situation ou nous nous sommes mis tous les 4. Finalement, j’ai décidé de ne pas prendre aussi gros que celui d’Emilie quand je suis allé l’acheter cette après-midi. J’ai pensé qu’il serait bien qu’il existe aussi une différence de taille, comme entre François et toi. Donc au final, j’ai pris un gode à l’exacte taille de ton pénis. Comme cela je réserve le gros à Emilie et je pense que cela saura comme s’auto-enculer : proche de taille de bite 12.5cm en longueur et 3,7 cm en largeur, comme nous avons mesuré pour t’acheter la nouvelle cage… J’avais même trouvé un kit de moulage pour cloner ta petite queue. Cela aurait été amusant de te prendre avec. Mais j’ai renoncé finalement, vu que pour cela il faudrait que tu arrives à rester dur le temps de la prise…

Ceci ne peut que me démontrer comment une femme peut-être dangereuse, surtout quand elle a été frustrée.

- Alors en place en levrette que je m’occupe à faire couiner ma nouvelle petite femme ! Il y a du lubrifiant dans ton tiroir… celui que tu utilises les rares fois où j’accepte que tu me sodomises.

Je me suis toujours demandé ce que cela faisait de se faire prendre au gode ceinture par sa propre femme, après tant d’année de sexe normal. Car l’impact psychologique m’apparait ce soir bien différent de quand Emilie me prend avec son gode. Là le symbolisme de la dégradation sexuelle est beaucoup plus présent !

Je sursaute quand ses mains me prennent à la taille, comme pourrait le faire un homme, comme j’ai dû déjà le faire à Claire. Elle ajuste la pointe sur mon œillet et s’introduit. Contrairement au grand gode d’Emilie, je n’ai aucune difficulté à l’avaler. Et la sensation est totalement différente à me titiller l’intérieur du cul, à me faire rapidement couler du zizi tout dur et effectivement couiner de plaisir. Claire donne des petits coups de reins affolants. J’adore !

- Alors cela te plait ?

Sa main part à la recherche de mon sexe totalement dressé depuis la première seconde.

- On dirait… Une vraie pucelle en chaleur… avec son petit clito qui pointe d’envie… elle est bonne la petite queue qui baise mon oie à demi blanche ?... qui va couiner de la chattoune ?...

Et ainsi de suite… Elle n’arrête pas de déverser des propos humiliants et rabaissant. Et plus elle en dit, plus j’ai envie d’en entendre. Je resterais bien toute la nuit à me faire baiser ainsi et de quelle manière !

Mais au bout de quelques minutes, Claire fatigue et je sais qu’elle va bientôt arrêter à mon grand déplaisir.

- Attends, j’ai une idée. Que je prenne mon plaisir moi-aussi…

Elle détache la ceinture mais laisse le gode ancré dans mon cul, avant de me faire m’allonger sur le dos. Le lit presse contre le plug que je sens bien dans mon cul et Claire me monte à cru. Cette fois, elle fait bien attention de ne pas se relever trop haut, privilégiant bientôt à la place une bascule d’avant en arrière du bassin. Nous montons ensemble vers l’orgasme qui est pour moi fabuleux et remplit de la satisfaction extrême de partir au chaud en elle. Enfin ! De nouveau ! Après tant de semaines d’oubli…

Je serais prêt à passer une dernière semaine de folie au lit avec Claire, avant que je ne puisse plus, même en la partageant avec François, mais la Vie me joue un de ses tours cruels. Je me sens mal le matin suivant avec la fièvre qui monte à 38,7°C. Claire croit que j’ai pris froid lors de ma balade, nu dans les bois. Sans doute, mais c’est injuste ! Je passe mon dimanche dans le lit, à moitié mort et Claire vient régulièrement me doper à l’aspirine pour éviter que je sombre totalement…

Le lundi, je ne suis pas en état d’aller au travail. Je me traîne jusqu’au docteur pour obtenir des antibiotique et un arrêt de 2 jours, avant de revenir me mettre au chaud sous la couette. Je suis vidé sans force et somnole une grosse partie de la journée.

Le mardi, je ne vais qu’un peu mieux, me réveille tard après une nuit en sueur avant de me traîner pour manger sans faim à la cuisine. Je retourne après dans mon lit et somnole par phases, à demi-comatique.

Je suis réveillé par la sensation d’une présence dans la chambre. Mes yeux ont du mal à s’habituer à la lumière, mais je découvre une forme qui m’observe en blouse blanche ? Oui Emilie avec son véritable vêtement de travail de l’hôpital qu’elle porte manifestement totale nue dessous. Le décolleté largement ouvert sur ses seins nus est un ravissement!

- Bonjour cela va mieux ?

- Qu’est-ce que tu fais là ? 

- Bien tu vois : je viens m’occuper, en sortant de mon travail, de mon petit malade… qui prend froid à se promener non suffisamment couvert dans les bois…

Son sourire désarme comme à son habitude toute velléité de ne pas la suivre. Je me laisse lâchement sangler dans le lit, le buste et les bras sagement immobilisés sous la couette. Impossible de bouger ! Avant que Maîtresse replie soigneusement les draps pour dévoiler tout le bas de mon corps de la taille aux chevilles.

- Bon, nous allons commencer à prendre la température de notre malade.

Sa voix a quelque chose d’amusement, comme si elle cachait une petite taquinerie à suivre.

- Le thermomètre est sur la commode.

- C’est un modèle frontal moins fiable. Non, nous n’utiliserons pas cela. Rien ne vaut le bon vieux thermomètre à mercure pour les grands garçons !

Et je sais immédiatement que Maîtresse va aller au bout de son idée quand elle me relève haut les jambes tenues dans sa main, pendant que l’autre fait glisser mes fesses hors du pyjama. L’image mentale est forte et je ne peux m’empêcher de me crisper de l’anus devant l’innocent embout du thermomètre, qui n’a cependant aucun mal à me pénétrer. C’est beaucoup moins gros que le gode qu’utilise Emilie pour m’enculer, cela ne fait pas mal mais le symbole est totalement là. Surtout que Maîtresse maintient le thermomètre dans une position telle que je ne peux ignorer qu’il est dans mon cul, jusqu’à m’en faire rougir.

Il y reste sans doute plus longtemps que nécessaire, le temps de prendre suffisamment d’ascendant. 

- 37.9°C, c’est mieux. Tu as bien pris tes médicaments à midi ?

- Oui, Madame.

Le Madame facilement rajouté me prouve que je suis bien passé en mode soumis dans ma tête, si j’avais besoin d’une preuve. 

Elle ne répond pas préférant me soulever les fesses pour glisser à la place un oreiller recouvert d’une serviette récupérée dans la salle de bain attenante. Je ne peux m’empêcher de m’inquiéter, et encore plus quand mes jambes sont immobilisées en arrière d’une cordelette attachée à la tête du lit ! Je me retrouve l’entrejambe complètement à sa merci et en plus dans la position que Maîtresse me met pour me baiser le fondement. Et bien sûr tout cela me fait déjà bander…

Mais je me trompe - au moins pour l’instant – car elle revient de la salle de bain avec un gant et une bassine d’eau chaude. Elle a pris aussi mon rasoir et de la crème à raser.

- Nous allons donc faire la toilette intime de notre malade… et le raser aussi : il faut qu’il soit bien net pour retourner dans sa cage… cela a repoussé depuis 2 mois.

C’est fou comme dans le monde de la soumission, on peut craindre tout. Je sursaute à sentir le gant humide sur mon sexe. Ce n’est pourtant que de l’eau et du savon… Je tends désespérément la tête pour voir au-dessus des couvertures repliées, y arrive presque avant que Maîtresse le découvre et ajoute un oreiller pour me couper définitivement la vue.

- Non, tu n’as pas besoin de voir… on va travailler ton ressenti aujourd’hui…

La toilette se continue sur mon gland, autour de la couronne puis s’attaque aux « zones de sueur » à la base de mes couilles. A ces gestes, je ne peux rien faire d’autres que bander à mort. Le gant de déplace pour « me mettre au propre le sillon » entre les fesses, jusqu’à finir à pénétrer à moitié pour « nettoyer soigneusement les replis de l’œillet ». Maîtresse fait avant de commenter. Elle rajoute même des précisions sur l’état de saleté découvert, « peu reluisant autour du petit trou, comme souvent chez les petits garçons ». De quoi mortifier encore plus un soumis pris sous le charme de sa Maîtresse.

Le rasage suit de près. Là il ne me faut pas penser à ces lames aiguisées qui glissent sur ma hampe et la fragile peau de mes couilles. Combien de fois je me suis blessé en me rasant le visage le matin ? Je m’aperçois que je fais de longues apnées quand la lame agit au contact, prêt à hurler à la moindre coupure. Et encore plus quand je comprends que Maîtresse a aussi l’intention de dépoiler le sillon de cul pour la première fois de ma vie ! Je sens la lame et craint tellement qu’elle dérape… 

Mais il n’y a aucun accident. Heureusement ! Une fois la mousse enlevée à la serviette, l’air arrive maintenant sans gêne sur les zones dégagées et renforce la honte qui est montée de me retrouver de nouveau à nu, surtout entre les fesses qui me fait un effet si étrange.

Je suis gratifié d’une tapette sur le sexe dressé.

- Cela sera quand même mieux de ne plus avoir de poils qui gênent pour s’occuper à vif de ton petit trou…

Tous les mots de Maîtresse peuvent avoir un sens. Je frémis et bloque là sur le « à vif ». A vif quoi ? Je la vois récupérer dans le sac qu’elle a amené des flacons et instruments. Tout cela ne me dit rien de bon dans la position offerte que je suis. Elle passe une paire de gants bleus, chirurgicaux ! Que va-t-elle me faire ?

Pour l’instant je grimace à sentir de l’alcool me désinfecter le sexe, surtout le gland. Associé à la peur qui monte, cela me fait cette fois nettement débander. Maîtresse réapparait avec une tige de métal menaçante !

- Tu sais ce que s’est ?

- Non…

- Une ancienne sonde vésicale que l’on utilisait il y a 30 ans. Maintenant, elles sont faites en plastique et le service uro était prêt à jeter les anciennes en inox médical. Je me suis arrangée avec mon collègue pour les récupérer…

La tige qui fait 25cm de long et peut-être 1 cm de diamètre, ne me rassure pas.

- Cela sert à quoi une sonde vésicale ?

- Tu vas voir… ou plutôt sentir…

Maîtresse disparait de ma vue et bientôt me saisit le haut du sexe entre ses doigts pour le lubrifier. Je ne comprends qu’au dernier moment, quand la tige froide se présente sur mon méat.

- Non pas ça ! S’il te plait…

- Et si ! Te l’imposer m’excite… serre les dents le temps que je vaincs la résistance de l’entrée. Mais ne t’inquiète pas, l’urètre est très élastique et s’adaptera vite à l’envahisseur.

Et aussitôt Maîtresse se met à l’œuvre. Je crie quand la sonde s’introduit et écarte durement les chairs du méat. Mais passé ce premier seuil, la tige s’enfonce sans obstacle dans mon sexe. C’est une sensation bizarre complètement exotique, dont la seule comparaison que je pourrais trouver est celle de la boule de sperme qui progresse dans l’urètre juste avant d’éjaculer. Sauf que là la sensation n’est pas brève et s’installe dans la durée, jusqu’à troubler le cerveau qui ne sait pas quoi en passer. Le système réflexe lui reconnait une sensation connue et ouvre les vannes de plaisir. Je me sens bientôt humide d’excitation.

Maîtresse fait aller et venir doucement la tige, déclenchant une sensation de bien-être sexuel, et s’enfonce peu à peu de plus en plus loin. A ce traitement, je gémis bientôt la pucelle bien baisée. Et cela ne s’arrête jamais… En fait si, à un moment je sens la tige butter contre quelque chose bien enfouie au cœur de mon corps.

- Voilà j’ai atteint la vessie,. Tu sens la position de mes doigts presque au contact du gland.

- Oui.

- Et bien cela te donne l’idée de la longueur que tu as avalée. Un bon 20 cm ! Et encore tu ne bandes pas. Les hommes ne le savent généralement pas, mais ce qu’il appelle leur pénis, n’est que la partie immergée de l’iceberg. Leur sexe se prolonge à l’intérieur et pas qu’un peu. Cela relativise de beaucoup la fierté qu’ils peuvent avoir sur la longueur. Toi par exemple, cela te fait un sexe réel de 25 cm si tu bandes. Etonnant non ?

Je ne le savais pas, mais quelque part cela remonte un peu le niveau de fierté que je peux avoir sur mon petit zizi. Pour l’instant, je me laisse aller aux sensations excitantes de la tige qui me « baise » - je ne vois pas ce que je pourrais dire d’autre - le sexe. Au bout de quelques minutes, je regrette cependant que Maîtresse arrête. Je garde la tige en moi, couchée contre la cuisse, mais je n’ai plus droit aux petits mouvements si excitants.

- J’ai envie de t’essayer aussi autre chose avec toi, aujourd’hui, tu vas voir. Laisse-toi faire et détend toi…

Je n’ai pas le temps de m’interroger que déjà un premier doigt se pose sur ma rondelle. Il doit me forcer l'entrée tellement je suis serré. Je me fais même disputer par Maîtresse d’être aussi étroit aujourd’hui. Le doigt continue sa poussée, oblique et vient se poser en pression dans la partie inférieure de l’ampoule du rectum. Je comprends qu’elle vise d’abord un organe particulier. Elle masse virilement maintenant cette zone qui me tire des grimaces sans générer aucune réaction sur mon sexe. Maîtresse abandonne et se déchaîne un long moment dans mon cul en le travaillant au cœur de ses exigeants doigts, écartant l’orifice, se déployant à l’intérieur, roulant en permanence, un seul, plusieurs. Au gré de son désir et de son excitation que je ressens très importante. Je serre les dents, mais rien n’y fait Maîtresse me tire des cris étouffées quand elle veut et le temps qu’elle veut. 

Dans mon échelle personnel de contraintes de soumis, j’apprends à mes dépends à classifier les doigts de Maîtresse en moi comme beaucoup plus dangereux qu’un gode. Elle me dit son désir de me faire avaler sa main « en entier » et confirme sa volonté physiquement de ses doigts en m’écartelant à l’extrême. J’ai déjà très mal et je plaide ma cause en urgence. Je ne le supporterais pas dans l’état de porte resserré où je suis encore. Elle insiste et accentue son action derrière. Je crie autant que je peux ! Non je ne veux pas être fisté ! Pas aujourd’hui ! Pas maintenant ! 

Mais Maîtresse n’abandonne pas et continue à travailler, à pousser, à bousculer. Je prends maintenant ces 5 doigts, mais elle n’arrive pas à me faire ouvrir suffisamment pour faire rentrer sa main en entier. Elle m’engueule presque ! Comme si c’était ma faute… Tourne dans un sens 

, tourne dans l’autre, cherchant à résoudre le casse-tête anal. C’est violent, cela fait mal ! Je n’ai qu’un désir : que cela s’arrête, enfin ! Mais mon désir est sans-cesse trompé…

Finalement les doigts arrêtent de bouger mais reste bien fichés dans mon rectum. J’attends avec angoisse mon sort. Emilie me laisse mariner un moment avant de prendre la parole.

- Qu’est-ce-que tu es serré mon Pierrot… je crois que tu as raison ma main n’arrivera pas à rentrer aujourd’hui… mais nous avons 6 mois pour nous dépasser et te la faire accepter… pour l’instant je vais te donner un peu de motivation…

Que veut-elle dire par là ? Je le sais vite et cela me prend totalement au dépourvu. Maîtresse enlève doucement la tige de métal laissée dans mon urètre avant de me gober de sa bouche ! Jusqu’à engloutir mes couilles ! C’est hallucinant… Et je renais immédiatement en phénix du pénis au point même qu’Emilie doive reculer sa prise pour ne pas être étouffée par mon bâton maintenant bien viril, du moins à ma petite échelle…

Juste le temps de se dire, « cela sent le lubrifiant, tant pis » qu’elle me renfourne au chaud le zizi et commence à descendre et monter pour me sucer avec dévotion. J’avais oublié sa main dans mon cul : elle se rappelle à moi en commençant à me baiser en force la rondelle. Je suis assailli de toute part et me doute que je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme d’enfer. Ma machinerie de plaisir s’affole face à tant de sollicitations mais tient bon encore une à deux minutes, avant de céder et d’exploser en un des plus violents orgasmes de queue ! Je suis alors estomaqué de voir Emilie me boire jusqu’à la lie avec gourmandise et tout avaler. La pipe du siècle ! Fabuleuse !

Plus tard, Maîtresse revient de la salle de bain où elle s’est rincée la bouche et les mains. Elle récupère sa sonde vésicale qui « resservira » et me laisse me débrouiller avec les sangles après les avoir déverrouillées.

- Je t’attends en avance vendredi pour le début de la mise en place de ta période de dressage. Claire est au courant… En attendant pense à bien te branler car après tu n’en auras pas l’occasion… mais ça tu as du déjà l’intégrer…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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