Je n’ose imaginer où Maîtresse m’emmène.
Notre premier arrêt est dans une commune périphérique à la ville à un distributeur bancaire. Il y a pas mal de passage mais heureusement pas au distributeur, d’autant que Maîtresse me refuse la veste de pluie et me sort du véhicule collier apparent et tenu par la laisse passée par son poignet.
Je suis très mal à l’aise, exposé en plein jour dehors et je reste aux aguets de qui pourrait arriver de fâcheux. Au DAB, Maîtresse se rappelle de mon code et n’a pas besoin de me le demander. Elle ne contente pas de retirer de l’argent, mais viole en plus mon intimité financière en regardant le solde de mes comptes.
- Eh bien, on ne dirait pas mais le petit Pierre est finalement un écureuil avec un joli tas de pièces mises de côté pour l’hiver. Tu as un projet particulier ?
- Non, Madame. C’est en cas de besoin non prévu…
- C’est sage et effectivement nous avons aujourd’hui un besoin non prévu : 150 euros exactement. Je peux les prendre ?
Question de façade : je me vois mal lui répondre que non. Les billets finissent dans son sac à main ; la carte ressort juste à temps pour nous éclipser avant l’arrivée d’un jeune homme, venu lui aussi retirer. Mais arrivée à la voiture, Maîtresse fait demi-tour et me ramène à attendre derrière l’homme. Je n’en même pas large. Je me fais le plus discret possible, priant pour qu’il ne se retourne pas mais c’est sans compter Maîtresse qui m’accable.
- Au fait, nous n’avons pas régler la question financière. Je te garde en pension ce week-end pendant que ta femme est partie se faire sauter pas son amant. Ce n’est pas gratuit !
Evidemment à ces propos d’une autre planète, le jeune homme se retourne et me découvre habillé ridiculement, empoté des mains et tenu en laisse. Son regard est d’abord incrédule, mais il se ternit vite de mépris. Les billets sortent et nécessitent son attention, sauf qu’à partir de ce moment-là, j’ai l’impression qu’il fait tout au ralenti. Et Maîtresse en profite pour continuer à me torturer un peu.
- Alors, cela vaut combien de garder le chien pendant les aventures sexuelles de Madame ?
Là c’est une authentique question, à laquelle Maîtresse veut que je m’humilie de répondre devant les oreilles indiscrètes du jeune homme. Mais ce n’est que la première couche d’humiliation. La seconde, je la comprends peu à peu : en la payant, je passe pour un pauvre gars qui paye pour ses perversions et ce n’est pas une vision très reluisante de l’espèce humaine. Je réponds au hasard 250 euros et je m’en veux tout de suite d’avoir dit si gros…
- Pas mal, mais c’est sans doute un peu trop… Nous profiterons du reste pour acheter le gode ceinture que ta femme a oublié de mettre dans ton trousseau de cocu de mari. Je ne vais qu’en même pas laisser passer l’occasion de prendre ton petit trou avant la fin du week-end…
Le jeune homme se retourne de surprise face à l’indécence de la perspective et Maîtresse enfonce le clou.
- Vous ne connaissez pas encore jeune homme le gode ceinture ? Vous devriez en offrir un à votre copine, il fait des miracles sur les garçons !
C’en est trop pour lui. Il devient écarlate et préfère s’enfuir plutôt que d’affronter plus longtemps les yeux de Maîtresse ! Nous nous retrouvons de nouveau seuls alors qu’elle retire les 250 euros en billets de 20 et 50. L’argent qui sort finit de faire tomber la lourde chape d’humiliation sur moi. C’est ainsi avec Maîtresse : les humiliations sont complexes et à plusieurs niveaux. En un mouvement, Maîtresse m’a montré au grand jour en soumis, m’a ridiculisé en claironnant qu’elle me « garde » pendant que ma Femme va s’amuser ailleurs, a demandé que je la paye pour cela comme un vulgaire pervers qui va voir les prostituées et cerise sur le gâteau, elle m’annonce que je paye pour qu’elle me dépucèle le cul au ,mythique pour un soumis, gode ceinture avant la fin du week-end !
Le ton de la journée est donné et si je veux y survivre, il faudra que je le lâche complètement prise. D’ailleurs je ne dois pas me mentir : toute cette noirceur m’excite irrémédiablement en cage, d’une façon bizarre ; je ne bande pas et pourtant je n’arrête pas de couler de sombre plaisir.
Nous remontons en voiture…
- Tu as vu que le gars n’est pas parti. Il se cache derrière la poubelle et nous observe. Je suis sûre qu’il bande dans son pantalon. Tu es témoin de comment les idées vicieuses naissent dans la tête des petits garçons. La graine que je viens de planter va se développer. Il va aller voir les vidéos de gode-ceinture ce soir quand sa copine sera couchée. Il refermera l’ordinateur en disant que c’est trop pervers et dégueulasse, mais y reviendra. Et sous une semaine, il s’astiquera la bite en regardant ces mêmes vidéos en s’imaginant être à la place du pauvre homme et que « je » pousse, en tant qu’image de la Maîtresse fatale, le gode ceinture dans son cul ! Le reste, le passage à la réalité, dépendra de la liberté d’esprit de sa copine…
Elle a raison. C’est ce qu’il, je crois moi aussi, va probablement arriver, si le gars est resté à nous mater.
- Cela s’est passé comment pour toi, au tout début ?
Sa question me surprend tant elle est intime. Même Claire n’en connait que la moitié… Mais autant ma femme a appris l’histoire de ma vie sexuelle par petites touches que j’ai concédé avec le temps, autant Maîtresse va exiger que je dévoile ce basculement vers le côté obscur dans sa totalité. C’est que je comprends au ton de sa question. Et elle sait intuitivement que je vais passer à table et tout lui avouer. Et je le fais sans la faire attendre…
- J’ai eu, adolescent, une découverte de la sexualité compliquée. Pas de grand frère. Pas de sœur non plus et une mère proche de la religieuse de couvent. J’étais particulièrement ignare. J’ai appris à me masturber à 14 ans en lisant en cachette les livres sur la sexualité à la bibliothèque et mon seul exploit est de l’avoir fait avant mon meilleur ami ! Tu parles d’un exploit ! Bref les femmes sont restées une inconnue totale pour moi bien longtemps et je n’ai pas réussi à me dépasser pour embrasser une fille à un mariage d’un cousin. La honte !
- Tu es restée puceau jusqu’à quel âge ?
Maîtresse a tapé dans le mille comme à chaque fois et me fait rougir.
- 21 ans. J’aurais pu me dépuceler lors d’un camp de jeunes en Crète à 17 ans, mais la fille a finalement eu peur que cela fasse mal…
- C’était qui ta dépuceleuse à 21 ans?
Je pourrais dire comme à chaque fois que c’était Véronique, ma petite copine de 3ème année de fac, mais je sais que c’est faux. Et je n’ai pas la volonté de mentir à Maîtresse. Je baisse à la place instinctivement la tête et elle le voit.
- Tu ne l’as jamais dit à Claire ?
Je fais non de la tête. Maîtresse gare la voiture sur le bord de la rue et me prend l’avant-bras.
- Alors raconte-moi ce qui s’est passé, Pierre. Cela doit être intéressant…
Je prends ma respiration et je me lance.
- J’avais loué pour le premier de l’an avec les copains et copines, un gite dans un village du Berry. Je suis arrivé tard et les copains avaient déjà récupéré la clé chez la propriétaire. J’avais une copine en tête, mais elle est finalement sortie lors de la Saint Sylvestre avec un autre, avant que je n’aie pu lui avouer quoi que soit. J’ai nettement entendu qu’ils baisaient au petit matin. Le 1er, tout le monde est reparti et je suis resté seul à faire le ménage de la maison, pas pressé de repartir. La propriétaire a sonné pendant que je me branlais pour la 3ème fois. J’étais nu, dans l’impossibilité de descendre lui répondre. Je l’ai regardée par la fenêtre : une femme de 40 ans bien conservée…
- Et tu as fait quoi après ?
- Je suis allé lui rendre chez elle la clé, une fois la maison nettoyée. Elle s’appelait Martine, et était une prof d’anglais qui n’est jamais allée en Angleterre. Je sais que c’est bizarre mais c’est la stricte vérité. Elle m’a proposé de rester pour dîner. Je n’étais pas complètement idiot, mais j’ai quand même pas mal hésité avant d’accepter sur un coup de dés. C’est elle techniquement ma véritable initiatrice ! Pas Isabelle…
- Qu’est-ce qu’elle t’a fait pour que tu le taises à Claire ?
Je comprends que Maîtresse entend que je raconte. Pour la première fois, je vais donc raconter la vérité comme je l’ai vécu…
- Elle m’a préparé un bon repas que nous avons pris côte à côte sur la table de cuisine. Elle m’a détendu à force de bon vin tout en se frottant contre mon corps, à me toucher, à me caresser. Je la laissais faire… excité et curieux. Je bandais à fond. Tu comprends, j’avais envie ! J’avais peur aussi de ne pas savoir comment faire… avec une femme, pour la première fois. Je n’ai jamais eu confiance en moi.
Je me tais un moment face à mes souvenirs. C’est très proche et très lointain à la fois. Je veux être précis. Maîtresse respecte mon silence et attend patiemment que je continue…
- Il s’est passé, à la fin du repas, quelque chose de bizarre. Elle m’a ramené dans sa chambre en me menant pas le cou. Elle m’a poussé sur le lit pour me déshabiller jusqu’à ne plus avoir que le slip. J’étais au pied de la muraille, n’ayant jamais eu si peur de ma vie. J’ai senti que j’avais le zizi impressionné et en berne. Je craignais qu’elle le découvre. Je tenais mes mains devant pour cacher le désastre. Mais elle enlevé mes mains et glissé la sienne dans mon slip… J’avais si honte ! Elle a réagi de façon bizarre. Elle m’a fait me relever du lit pendant qu’elle s’asseyait sur le bord. Elle m’a poussé à m’allonger sur ses genoux et là - oh mon Dieu ! – elle m’a fessé d’abord sur le slip, puis cul nu. Je battais des jambes tout honteux et je couinais le petit garçon bafoué. Elle a fini en me surprenant à prendre mon petit trou de son doigt. Je n’aurais jamais imaginé qu’une femme puisse faire cela. Ma bite s’est dressée d’un coup sans que je ne puisse rien y faire et j’ai giclé piteusement en quelques secondes contre sa jupe.
- Comment l’a-t-elle pris ?
- Elle n’était pas contente du tout. Je me suis fait traiter de tous les noms. Et elle m’a forcé à tout lécher de ma langue ! Je n’ai pas eu le courage de me rebeller et j’ai léché mon sperme… Après, elle m’a traité de « petite bite inutile » et m’a foutu lla tête entre ses cuisses. Je n’ai pas eu le choix : elle a jouit plusieurs fois d’affilée, toute la nuit, qui a été blanche au point d’en avoir mal à la langue. Au petit matin, elle m’a cependant dépucelé en amazone ! C’était divinement bon… mais j’ai éjaculé minablement au bout de quelques mouvements. J’étais très mal à l’aise, crevé avec la langue douloureuse, n’arrivant plus à faire face et j’ai préféré m’enfuir sans prendre le petit déjeuner qu’elle me proposait.
- Tu ne dois pas en avoir honte : cela arrive parfois aux hommes quand ils sont soumis à de fortes émotions. Et puis cela ne t’arrive plus de partir précocement avec Claire, non ?... Cela reste quand même une belle histoire de dépucelage surtout toi qui aime le sucré/salé de la D/S… Tu l’as revue ?
- Non. J’ai pensé un moment lui écrire. J’ai même couché un courrier pour m’excuser mais je ne l’ai jamais envoyé.
- Alors ton enclin à laisser mener les femmes date de ce moment ?
- Oui et non. J’ai acheté à 18ans Histoire d’O en poche et cela m’a fasciné. Je ne compte pas les branlettes que j’ai pu faire à sa relecture. Donc je n’étais pas complètement ignare en D/S. Elle m’a fait découvrir la brume du trouble D/S pour la première fois.
Je m’attends à de nouvelles questions de Maîtresse mais à la place elle redémarre la voiture. Je la regarde intrigué chercher quelque chose en tournant de rue en rue. Finalement elle s’enfonce dans un chemin désert derrière un stade, avance encore 200m avant de s’arrêter devant un portail. Elle me fait sortir en même temps qu’elle-même, me force à m’agenouiller sur le sol de ses mains sur mes épaules avant d’entrouvrir les pans de sa jupe sur sa chatte sans culotte luisante d’humidité !
- Suce-moi, Pierre. Suce-moi, maintenant ! Je n’en peux plus. Il devrait être interdit de raconter de telles cochonneries dès le matin…
Et pour être sûre que je comprenne son urgence vitale, elle me prend par les cheveux pour m’emmener contre son sexe humide. Je connais mon devoir de soumis et sors la langue…
Quand je finis, j’ai son fluide intime plein la bouche et les narines, et l’excitation d’avoir été une nouvelle fois divinement humilié ! Elle se réajuste et me fait remonter en voiture.
- Merci. C’était très bon… Tu as vraiment une langue formidable ! Cette femme avait bien su le deviner…
Nous roulons vers une destination qu’indique le GPS du téléphone de Maîtresse. Cela m’intrigue et m’inquiète. Je pose la question.
- Où je t’emmène ? Vers ta première visite de sex-shop ! Il parait que tu rêves d’y aller et que tu n’as jamais osé franchir le pas… voire même que tu as demandé à Claire d’y aller avec toi ce qui ne l’intéresse pas… c’est cela les hommes modernes : cela commande sur internet des accessoires sexuels mais cela n’ose plus aller dans un sex-shop à l’ancienne ! Internet, le royaume des pas de courage… Alors tu as de la chance et tu peux déjà me remercier. Moi, pour y aller régulièrement avec François, les sex-shops cela ne me pose pas de problème même les plus glauques. Mais tu aurais dû te décider avant d’y mettre les pieds, car j’ai bien l’intention de t’y emmener en soumis total. Et crois-moi vu la faune qui fréquente ces endroits, le moment va être passionnant… pour moi !
Vous vous rappelez la Maîtresse gagne toujours. Mais moi pour l’instant, je balise à mort ! Cela me fais l’impression que je monte vers l’échafaud et toute minute de répit m’est bonne à prendre.
Bien sûr, ma chance a une fin et je tremble quand Maîtresse gare la voiture sur un parking anonyme d’une zone commerciale. Le sex-shop est devant moi. Je note qu’il s’appelle ironiquement « Jeux 2 mains, Jeux 2 vilains » et je me demande s’il n’est pas spécialisé.
Je n’ai pas d’autre choix que de laisser Maîtresse m’exhiber tenu en laisse comme un trophée de chasse et ma rentrée dans le magasin est tout sauf discrète. Tous les regards convergent vers moi et mon visage que j’imagine encore luisant de mouille : la jeune vendeuse avec ses piercings et ses tatouages, le groupe de jeunes filles en dévergondage et le petit vieux au rayon vidéo, qu’il va sans doute immédiatement « consommer » dans les cabines à l’arrière. Je fais indéniablement l’attraction !
Et je le reste tout le long du tour de reconnaissance que nous fait faire Maîtresse. J’avoue que je suis un peu déçu. Il y a beaucoup de tenues et déguisements érotiques, des sex-toys vibrants en pagaille mais peu d’accessoires BDSM. En fait si, une partie de gondole mais risible et inoffensif, à la manière de 50 Nuances de Grey.
A la fin de notre tour, nous sommes hélés par la vendeuse tatouée.
- Vous cherchez quelque chose de particulier ?
Maîtresse répond suffisamment fort pour que tout le magasin entende.
- Oui, je cherche un gode-ceinture pour dépuceler un petit trou quasiment vierge…
Je ne sais pas s’il existe une Internationale des Femmes Mateuses de petits hommes, mais la jeune vendeuse démarre au quart de tour. Quoique à bien y réfléchir, cela semble normal qu’une femme qui tient ce genre de commerce, n’ait par nature pas froid aux yeux, mais elle semble y rajouter un désir de satisfaire les clients très engagé.
- C’est pour lui ?
- Oui… c’est le mari de ma meilleure copine que j’ai en garde pour le week-end pendant qu’elle se fait baiser les 3 trous par mon propre mari. Un gage qu’elle a gagné en perdant à un jeu…
La vendeuse, qui a déjà dû en voir beaucoup dans sa jeune vie, ne cille même pas. Par contre le groupe de fille, s’est ostensiblement rapproché…
- Ok, nous allons voir ce que nous pouvons faire… pour le petit trou de ce Monsieur. Je suppose que les godes ceintures basiques en boite ne vont pas convenir…
- Non, je voudrais quelque chose de plus sérieux. C’est quand même son dépucelage après tout…
- Humm je vois. J’ai un très bon harnais porte gode au rayon « Amour entre filles ». Il est rose, mais cela ne devrait pas vous poser de problème, vu la jolie parure qu’il porte autour du cou.
- Ok si vous me le conseillez…
- Mais la vraie difficulté est de trouver le gode parfait à fixer dessus. Humm, il prend quelle taille ?
- Je ne sais pas trop. Je débute en fait dans le métier. Tout ce que je sais, c’est qu’il s’enfile sans trop de problème son rosebud…
Et pour lui montrer, Maîtresse qui l’a pris, le sort maintenant de son sac à main.
- Joli modèle… Donc on sait qu'il prend du 3 cm, c’est déjà ça… Je suppose que vous voulez un diamètre de gode un peu exigeant.
- Oui, cela serait plus mémorable s’il le sent passer…
Maîtresse s’amuse, moi beaucoup moins. J’ai honte, surtout devant les jeunes filles qui ont le culot de se rapprocher et de discuter à voix basses entre elles sur mon cas.
- Bon il va falloir que je vérifie quelque chose…
Le reste, la vendeuse le dit dans l’oreille de Maîtresse. Cela n’anticipe rien de bon surtout quand Emilie acquiesce, son drôle de petit sourire excité aux lèvres. Je me retrouve les mains menottées dans le dos par la fille tatouée et je prends peur. J’ai mille fois raison de craindre, car Maîtresse fait sauter les boutons de ma salopette et je me retrouve exhibé cul et zizi nu !
Les jeunes filles font maintenant cercle autour de moi et commentent sans se cacher. « Tu as vu il porte une couche le petit pervers… ». « Et il a le zizi en cage. J’avais vu cela une fois sur internet mais jamais en vrai ! Cela fait bizarre… ». Je suis atterré, au-delà de l’humiliation.
Maîtresse prend la direction des opérations.
- Bon les filles, lesquelles d’entre-vous ont un petit copain ?
Les 3 lèvent la main…
- Bon, il va falloir vous y mettre à les priver de leur joujou favori… Vous verrez ils seront beaucoup plus sages après !
Les filles gloussent et l’une d’entre-elles finit par s’exprimer spontanément.
- C’est fou ! Mais Marc ne voudra jamais que je lui enferme le zizi !?!
A quoi répond la vendeuse…
- Tu sais ma chérie. T’as pas forcément besoin de son accord. Je suis sûre que tu sais déjà bien trémousser de ton cul, pour le manipuler et le faire ce que tu as envie qu’il fasse…
- Oui mais quand même…
Ce que à quoi ses copines répondent : « Bah, cela lui fera du bien. Cela le rendra moins coq stupide ! ». L’autre vexée préfère se taire et ne rien répondre prudemment. La vendeuse en profite pour me prendre en mains.
- Allez avance mon chou…
Je suis ridicule à faire des petits pas entravés par la couche et la salopette aux chevilles, direction le comptoir. Elle me fait m’y courber jusqu’à ce que mes épaules touchent le plateau. Je tombe de mal en pis !
Je l’entends passer un gant plastique en le faisant claquer et je sursaute quand je sens son doigt lubrifié se présenter sur mon anus. C’est la pire honte de ma vie ! Me faire doigter le cul par et devant des inconnues. Et la vendeuse ne m’épargne pas : faisant rentrer un doigt, puis 2 doigts, puis un troisième, écartant et testant mon élasticité naturelle, sous mes petits soupirs offusqués et troubles, qui ravissent les jeunes filles. Et finalement le verdict tombe :
- Entre 4 et 4.5 cm, il le sentira passer. Au-delà, il ne pourra pas le prendre…
Tout ça en m’ayant doigté 2 minutes ? Cela me fait l’impression d’être un cheval à la foire sous les mains d’un maquignon !
- Je pense avoir le gode parfait, mais en réserve. Je reviens…
- Voilà… 4.3cm et suffisamment long pour aller défoncer le fond.
Les jeunes filles, que je commence à détester, jubilent à la pensée que je vais me faire « défoncer le fion comme une fille ! ».
- Kit de lavement aussi ?
- Oui…
- J’en ai un parfait aux rayons « Entre hommes »… Je te fais voir et t’explique ?
- Oui, si tu veux bien.
Elles partent à l’autre bout du magasin. Le troupeau de filles reste à me mater en plein émoi palpable. Le choix et l’explication faîte, et sans doute plus vu le temps qu’elle reste à discuter là-bas, Maîtresse revient pendant que la vendeuse cherche et prend dans un placard sous un rayon 3 boîtes identiques. Maîtresse précise leur destination…
- Bon les chéries, Pierre, le Monsieur qui est là, vous offre chacune une cage à zizi pour vos petits copains. Il faut bien qu’il soit solidaire avec ses congénères mâles…
Là c’est l’enthousiasme et elles se mettent mutuellement au défi de le faire « vraiment ». Il y a même un pari qui est pris, sur celle qui y arrivera la première !
- Oh merci Madame. On peut vous poser une question ?
- Oui.
- Pourquoi il a les mains empêchées ?
- Il est puni car il a rechigné à me sucer la chatte à son réveil !
- Ouah !
- Vous verrez quand vous aurez mis les zizis de vos copains aussi en cage, tout ce que l’on peut obtenir d’eux. Allez les filles, il est temps de partir, vous avez du travail sur la planche…
Les filles comprennent qu’il faut maintenant nous laisser et sortent du magasin en bavardant bruyamment… Moi j’attends que Maîtresse paye avec les billets retirés. Avec la réduction accordée par la vendeuse, nous nous en sortons quand même pour 215 €.
- Cela ne laisse pas grand-chose pour payer mes services. Tant pis, je compenserai en nature…
Le genre de déclaration qui a un pouvoir d’inquiéter un homme soumis qui sait jusqu’où peut aller sa Maîtresse. Mais pour l’instant elle se contente de me faire porter le sac des achats entre les dents et nous sortons après qu’elle ait rhabillé son « petit garçon ».
Emilie programme le GPS de son téléphone vers une nouvelle destination inconnue, et donc inquiétante pour moi. Nous sortons de la ville et elle nous engage sur une route direction plein ouest avec un arrêt à une supérette de village « car nous pique-niquerons aujourd’hui ». Je reste dans la voiture à attendre et finalement je préfère.
Puis finalement après 2 km supplémentaires, elle nous gare sur le parking de la « SCOOP » qui semble être une jardinerie et animalerie de campagne. Là pas question que je reste dans la voiture, mais j’ai droit à la veste de pluie pour cacher mon collier et Maîtresse me conseille de masquer mes mains gantées dans les poches de la veste.
- Dépêchons nous, cela ferme dans 10 minutes…
Aucun employé ne fait attention plus que cela à notre entrée. La visite est au pas de charge et Maîtresse nous dirige directement vers le rayon cheval, plus exactement vers les fouets de dressage !
- C’est la vendeuse du sex-shop qui m’a conseillé de venir ici, faute d’avoir des choses sérieuses et adéquates à nous proposer dans son magasin.
Après réflexion, elle saisit un manche noir souple avec une mèche de 10cm au bout, qu’elle fait siffler avec menace dans l’air. Je n’en même pas large car j’ai compris sa destination. Et elle me le confirme…
- Il n’y a pas qu’avec le gode ceinture que je veux te déniaiser. Je veux t’offrir l’autre Saint Graal qui à l’air de tant fasciner tes congénères soumis sur internet… Bien sûr pour l’un et pour l’autre, j’ai demandé l’autorisation à Claire, qui me l’a accordée en me laissant juge jusqu’où je pourrais t’amener. Elle te souhaite bien du courage…
C’est le genre de promesse qui a le pouvoir de totalement effrayer l’esprit d’un soumis. Là elle me fait rentrer dans le réel, pas dans un fantasme lointain. Et je la sais totalement crédible car telle que je commence à la comprendre, elle ira jusqu’au bout, jusqu’à un seuil qu’elle seule connait. Maîtresse refait siffler le fouet dans l’air…
- Je n’ai rien voulu préparé. Je ne m’étais pas décidée avant nos retrouvailles. Je l’ai fait ce matin. L’idée de faire mal volontairement à un autre être humain est quand même déboussolante. C’est un pouvoir extrême que l’on détient là, à l’encontre de ce que tout, nos parents nous ont appris. Je crois qu’il faut en avoir envie au fond de soi-même finalement. Et cette envie j’ai dû me reconnaitre que je l’ai, parce que je suis curieuse de voir qu’est-ce que cela fait… Tu comprends ?
- Oui… comme vous voulez… Madame.
C’est tout que j’arrive à dire tellement ses propos m’a envoyé loin dans ma tête compliquée. Je crois qu’au fond de moi-même je suis aussi curieux moi aussi de voir ce que l’on ressent, dans cette situation de détresse physique. J'ai très peur évidemment, mais l’adrénaline que j’en retire, a quelque chose d’enivrant. Je m’aperçois que je commence à bandouiller entre mes barreaux…
Emilie est passée à autre chose, et perdu dans mes pensées, je n’y fais pas attention.
- Alors tu choisis laquelle ?
- Hein ? Quoi ?
- Tu choisis quelle cravache ? Je viens de te dire que je voulais que tu en choisisses une… Tu es avec moi ?
Drôle de chose que de demander à un soumis de choisir une cravache. C’est un peu comme demander à un futur pendu de fabriquer sa corde. Après tout pourquoi pas ? Je regarde l’assortiment dans le rayon et mon choix s’arrête sur un modèle avec une poignée rouge. Du moins je dois lui dire car il m’est toujours aussi impossible de saisir quoi que ce soit, avec mes mains empotées. Cela commence d’ailleurs à bien mariner sous le cuir… Je le sens.
- Ok, va pour celle-là…
La cravache rejoint dans sa main le fouet de dressage. Cela commence à faire une belle collection d’instruments de destruction de fessier… Les courses de Maîtresse ne s’arrêtent pas là : elle change de rayon pour acheter une « belle gamelle à toutou » pour son soumis. « Dommage que l’on ne puisse faire graver ton nom dessus. Cela serait classe… ». Amusé, je m’apprête à répondre mais nous sommes interrompus par un des employés…
- Monsieur, Dame, nous allons fermer. Vous avez pu trouver ce que vous cherchiez ?
- Presque… vous vendez des chaînes ?
- Oui au mètre. Juste derrière…
Nous nous déplaçons.
- Vous voulez quelle taille de maillons et quelle longueur ?
Maîtresse opte après réflexion pour des maillons intermédiaires et une longueur de 4 mètres. Elle y rajoute 2 séries de cadenas vendus par 3… Je ne serais pas étonné que j’en sois la raison… mais quand ? et pour quoi faire exactement ?
Emilie paye cette fois avec sa carte bleue et le vendeur ferme le volet métallique du magasin derrière nous. Moins d’une minute plus tard alors qu’elle range les achats dans le coffre, nous le voyons passer avec sa Ford pour rentrer déjeuner chez lui. Il ne reste plus que nous sur le parking entre les gros pots de palmiers et d’oliviers en vente. Maîtresse semble interrogative, regarde à gauche, à droite et prend sa décision.
- Viens là, toi. Déchausse tes chaussures…
Je me retrouve en chaussettes. Elle me retire la veste de pluie et s’attaque de nouveau à faire tomber ma salopette comme au sex-shop, sauf que là elle me l’enlève complètement. Je ne sais pas où elle veut en venir, mais elle semble décidée à le faire. La marinière ne résiste pas longtemps et rejoint la salopette en boule sur le siège arrière. Je me retrouve en couche culotte, collier rose et les chaussettes blanches qu’elle me laisse parce qu’elle trouve cela « subtilement ridicule ».
- Monte dans le coffre, s’il te plait !
Je peux tout m’imaginer mais ça, je ne m’y attends pas. C’est vrai que cela fait très classique BDSM, que l’on lit cela dans les récits de fiction, mais pour moi cela fait partie des choses impossibles à faire dans la vraie vie. Et voilà qu’Emilie veut essayer… Je regarde l’intérieur du coffre avec inquiétude.
- Vous êtes sûre que c’est faisable, Madame ?
- Je ne sais honnêtement pas. Mais si tu n’essayes pas, tu ne le sauras jamais. Nous avons encore une dizaine de kilomètres à faire et je te promets de faire très attention, de ne pas rouler trop vite et de ne pas donner des coups trop violents au volant. Mais tu ne te chies pas dessus et tu le fais !
Coincé… Je n’ai jamais été souple et je ne crois pas que le fait de laisser rentrer un soumis dans le coffre fait partie des critères des concepteurs d’automobiles. L’approche d’y monter en ciseaux est un échec total, comme celle de passer une jambe pliée au-dessus du rebord arrière. Putain ils font comment dans les films ?! La seule technique que je trouve est celle de l’asticot sous les petits rires de Maîtresse. D’abord passer le buste, se cabrer et se replier, pour ramener ridiculement les jambes, le nez dans le tapis poussiéreux du coffre de ma voiture. Si j’avais su, j’aurais passé l’aspirateur avant… Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se faire soumettre…
- ça va bien installé ?
Le mieux que l’on puisse l’être dans un coffre de voiture. Mais je cesse de me protéger derrière l’amusement quand elle referme le coffre et me fait tomber dans le noir. Etre enfermé dans le coffre d’une voiture a quand même quelque chose de particulièrement effrayant et je m’aperçois que je tremble de façon incontrôlée quand Maîtresse démarre le moteur…
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