Nous nous rapprochons de la ville par la route départementale.
- ça va Pierre pas trop mal à ton cul ?
- Non ça va, Madame Juste comme il faut…
En fait je ne ressens plus rien des 76 coups de martinet reçus il y a une heure. Mais je ne veux pas la vexer en lui disant.
- Bon ok. Tu t’arrêteras à la station-service pour voir si j’y trouve ce que je cherche. Je n’ai pas eu le temps de tout préparer pour toi, et après tu nous emmèneras dans un supermarché pour le reste. Il doit bien en avoir un ouvert tardivement le vendredi soir… Regarde sur ton téléphone pendant que je serais à la station.
J’arrête la voiture devant la station. Tout en cherchant le supermarché sur mon téléphone, je la surveille du coin de l’œil à travers la vitrine. Emilie fait un premier tour, ne trouve pas, revient demander au vendeur à la caisse qui finalement lui indique une étagère. Je la vois se baisser pour prendre « quelque chose » avant de payer et de revenir avec un énigmatique sac blanc qui finit dans le coffre.
- Tu as trouvé un supermarché ?
- Oui Madame. Il ferme à 21h à 8 minutes de notre position…
- Et ll est quelle heure ? 20h15. Parfait ! Emmène nous s’y donc…
Quelques minutes plus tard, elle nous fait nous garer dans un coin désert du parking.
- Va nous chercher un caddie, s’il te plait…
Je reviens immédiatement avec pour découvrir que le sac de la station-service contient des sangles, qu’elle enfile à la barre du caddie, avant de les glisser dans mes manches de pull pour finir de les fixer dans mon dos. Je ne comprends qu’à la fin son intention : je suis attaché au caddie sans aucun autre choix que de laisser mes mains dessus et cacher avec, la sangle qui passe autour de la barre. Je ne peux qu’admirer la créativité de l’humiliation. Je suis littéralement scotché au caddie et handicapé sans pouvoir le lâcher !
Nous rentrons dans le magasin. Je me souviens à cet instant du collier de chien sous mon col et je tremble que le vigile à l’entrée remarque quelque chose ! Heureusement, non…
- Allez soyons efficace avec mon soumis qui se tait et me suis en petit toutou obéissant…
Nous passons d’abord par le rayon bazar pour prendre un paquet de pinces à linges qu’elle choisit avec attention (aie !). Le temps de s’arrêter aux alcools pour prendre une bouteille de martini blanc, Emilie me fait rentrer dans le vif de ma vie de soumis.
- Allez en route chauffeur. Direction les produits de beauté !
Je la vois avec inquiétude choisir des kits d’épilation intime. Sa promesse de toute à l’heure n’était pas une promesse en l’air. Puis c’est de pire en pire pour mon honneur.
Je me retrouve au rayon lingerie féminine. Je me sens particulièrement mal à l’aise dans cette partie fréquentée par 2 autres femmes. Emilie étudie attentivement les chemises de nuit et se décide finalement pour un modèle en coton, assez court, avec de la dentelle blanche. Elle le jette dans le caddie accompagnée d’un « c’est pour toi mon chéri ! Tu seras mignon avec…» dit à voix haute. La femme la plus proche détourne la tête et me regarde d’un mauvais œil. Je suis rouge de honte et je voudrais disparaitre sous terre…
Mais le pire, c’est le rayon puériculture. Une maman y est avec son bébé. Je ne vois pas ce que nous venons faire là… jusqu’à ce qu’Emilie annonce à la cantonade : « il ne faut pas oublier les couches de mon grand bébé pour la nuit ! ». Là, c’est carrément le mépris que me renvoie la jeune mère de famille, mais cela ne l’empêche pas d’ostensiblement rester pour voir ce qui va se passer. Ce qui arrive est qu’Emilie met un paquet de couches pour adulte dans le caddie ! Avant de ne pas oublier « le biberon pour son grand garçon ». Là cela doit en être trop pour la femme avec son bébé, qui tourne les talons et s’éloigne rapidement…
Emilie me dit alors à l’oreille combien elle s’amuse follement… Moi beaucoup moins.
La dernière épreuve est le passage en caisse, avec une caissière mature et interrogative du pourquoi je reste les mains collées au caddie au lieu d’aider « ma » femme… J’ai l’impression aussi qu’elle me détaille aux rayons X et que le collier planqué sous le col du pull est complètement transparent pour elle. Elle ne cesse de jeter des regards dans ma direction, surtout quand je ne peux même pas récupérer les affaires pour le mettre dans le caddie, définitivement humilié !
J’ai le ventre qui se noue et le dos et le visage en sueur à rester là complètement exposé. D’autant qu’Emilie qui a vu mon mal à l’aise, en rajoute. Elle se renseigne vicieusement sur les avantages de la carte du magasin pendant quelques minutes, que lui accorde la caissière vu la faible affluence en caisse. Des minutes qui sont une éternité pour moi !
Et summum du summum Emilie fouille mes poches de pantalon, sous les yeux médusés de la caissière, pour y récupérer mon portefeuille. Là, la caissière n’a pas pu faire autre chose que de découvrir que je suis sanglé au caddie ! Et elle nous regarde de plus en plus intriguée…
Je prends l’hallali par Emilie qui a pris ma carte bancaire.
- Dis-mon chou, c’est quoi ton code ?
Elle me stupéfait de prendre une voix vulgaire de prostituée et j’ai le malheur de ne pas répondre tout de suite et d’en reprendre une couche encore plus humiliante !
- Bon alors tu me le donnes ? C’est toi qui veux tous ces trucs, alors c’est normal que tu payes…
Elle ne vient pas de dire cela ?! Je suis cramoisi de honte et donne en automate les chiffres de mon code, pendant que nous sommes devenus aussi l’attraction des clients et employées des 2 caisses d’à côté.
Je ne reprends pma respiration que quand je retrouve l’air frais du parking, tout en continuant de regarder fréquemment derrière, inquiet que l’on puisse nous suivre. Le magasin ferme derrière nous.
- Alors cela t’a plu mon petit manège dans le supermarché ?
- C’est dur et éprouvant…
- C’est du passé maintenant. Donc détends-toi… C’est un peu ta faute aussi, tu veux vivre des émotions fortes. Donc je t’ai servi… et d’ailleurs reconnais que cela t’a fait mouiller dans la cage…
Emilie a parfaitement raison, mon zizi en a bavé d’émotions fortes ce qui en rajoutait à mon mal à l’aise. Mais de là à désirer volontairement de me retrouver ainsi fortement humilié… il y a un écart de perception par moi de ma personne que je n’arrive pas à assumer. Comme je reste silencieux, elle conclut à ma place.
- Qui ne dit mot, consent. Mais sache que tu étais totalement mignon en petit mâle à la dignité bafoué !
Ce qui me vaut un chaste baiser sur le front accompagné d’une caresse tendre dans la nuque, qui a la capacité d’apaiser un peu les tensions vécues. Emilie me libère d’abord du caddie avant de me demander de mettre les courses dans le coffre et nous remontons dans le véhicule.
- Ah que d’émotions ! Cela creuse l’appétit… Tu n’as pas faim toi ?
- Si je suis affamé… Madame.
- Alors direction le centre-ville ! En route chauffeur !
Nous faisons un premier tour pour repérer les endroits à restaurant, sans grand succès. Emilie finalement demande à un groupe de jeunes femmes qui indique « la » rue à bars et restaurants de cette ville.
Il est 21h30 quand nous nous garons enfin sur les quais à proximité de la rue, qui se confirme être le lieu où il faut aller pour boire ou se restaurer. Emilie nous fait parcourir une première fois la rue avant de revenir et de se décider pour un tex-mex à la carte sympa dans une petite rue perpendiculaire. Dedans les clients en sont au dessert. Manifestement, les gens dînent tôt dans cette ville.
- Bonsoir, est-il encore possible de dîner ?
Un jeune serveur nous répond.
- Oui, nous servons jusqu’à 23h. Une table pour 2 ?
- Oui s’il vous plait et si vous aviez un coin tranquille pour amoureux…
Nous nous retrouvons dans un recoin un peu isolé de la salle. Il fait chaud. Emilie enlève sa veste de cashmere et je l’imite en commençant à retire mon pull camionneur quand elle m’arrête. Je mets quelques instants à comprendre que je ne peux pas faire cela sauf à dévoiler le collier rose de soumis, cadenassé autour de mon cou ! Je remets sagement donc mon pull en place, jute à temps avant que le serveur revienne avec les cartes.
- Vous prendrez un apéritif ?
Emilie répond avant moi.
- Oui une Desperado pour moi et une tequila pour mon ami.
- Sèche la téquila ?
- Oui.
Je m’apprête à intervenir pour dire que je n’aime pas trop la tequila, mais les gros yeux d’Emilie m’en dissuadent fermement. Le serveur repart et nous regardons en silence les cartes. A un moment, Emilie relève la tête et me pose la question au départ assez innocente.
- Cela va Pierre ? Tu n’as pas trop chaud avec ton pull ?
Je vais lui répondre que le collier commence à coller à mon cou par la sueur et que j’ai des gouttes qui me coulent dans mon dos, mais elle reprend avant.
- Si je vois que tu as manifestement trop chaud : tu es tout rouge du visage. Il faut que je t’aide en te distrayant ou tu finiras en homard cuit à la fin du repas.
Le temps d’analyser, ce qu’elle veut dire par là, Emilie fouille son sac et en ressort le rosebud qu’elle me pose vicieusement dans mon assiette ! Je blêmis de son intention et je ne sais pas si elle l’a fait exprès mais le serveur revient exactement à ce moment et pose son plateau sur le bord de la table. Impossible de cacher le rosebud ! Y’a plus qu’à prier qu’il ne le remarque pas !
- Bon une despérado pour Madame et une téquila dry pour Monsieur…
Il reprend heureusement son plateau et je prie pour qu’il disparaisse vite. Mais…
- Euh… joli le rosebud. Je n’en ai jamais vu avec une fleur comme cela…
Comment se fait-il que je tombe sur le seul serveur d’un restaurant anonyme dans une petite ville de province, qui sait exactement qu’est-ce qu’un rosebud et à quoi ça sert ?! Je deviens instantanément écarlate. Emilie est amusée de la situation et ne se démonte pas !
-Ah, vous connaissez donc ?
- Oui, j’en ai offert un à Noël à mon petit ami. Il le porte à son travail.
- Et il fait quoi votre copain ?
- Il travaille de nuit dans un abattoir. C’est pour cela que j’ai pris ce boulot, pour être avec lui la journée…
- Dans un abattoir ? Fascinant. Vous allez m’en dire plus, mais excusez mon ami est pressé de le mettre… Il adore avoir cette sensation au cul quand il sort…
Pressé moi ? Jamais ! Et en plus je passe pour un starbé… Mais c’est sans compter sur le toupet d’Emilie qui me bat à plat de couture…
- Je suis désolée Pierre. J’ai oublié ton gel, mais j’ai un tube de crème de mains qui devrait faire l’affaire… Tu te le mets aux toilettes et tu me reviens bien vite…
Cela en est trop ! Je préfère quitter la table sous le regard du serveur, comme Emilie devait l’escompter. Je me retrouve dans les toilettes, pantalon et slip aux chevilles, à m’auto-enculer du rosebud, les mains grasses. A ce moment, je me demande pourquoi j’obéis finalement ? Je pourrais mettre le rosebud dans ma poche de pantalon et revenir simplement : Emilie n’en saurait rien ! Mais j’ai tellement fantasmé de vivre des vrais moments de pures dominations, que je m’aperçois que je suis incapable de biaiser et qu’en plus cela m’excite de façon sous-jacente.
Je reviens donc le cul empalé sur le rosebud et je le sens me travailler de-profundis à chaque pas, comme s’enfoncer plus profond quand je m’assois à ma chaise. Le serveur a heureusement disparu. Emilie ne peut que voir à mes trémoussements sur mon siège que j’ai été bien sage et que j’ai le rosebud planté dans le cul. Jusqu’à quand ?
Le repas se termine bien plus tard que j’avais anticipé. Nous avons commandé et le serveur a été plus professionnel que pour l’apéritif. Il n’a plus fait de commentaires mais je ne sais pas ce qu’il a échangé avec Emilie pendant mon détour aux toilettes.
Nous en sommes au café. Cela fait 2 heures que je crève de chaud sous mon pull au point que ma chemise n’est plus qu’un torchon humide de sueur. Cela fait 2 heures aussi que j’ai le rosebud en moi. Emilie m’a un peu anesthésié, en me servant des boissons alcoolisées, mais cela ne suffit plus. Il m’irrite maintenant nettement le cul et est devenu douloureux à porter. La chaleur n’arrange rien. Je ne plus m’empêcher de me trémousser nerveusement sur mon siège, impatient que l’on en finisse enfin. Ce qui fait doucement sourire Emilie.
- Tu vois tu viens de battre ton record perso en port de rosebud. 2 heures pleines ! Bravo ! Mais on va te pousser encore un peu plus. Tu es loin du petit copain du serveur qui le garde 9 heures d’affilée. Il paraît que c’est une question d’entraînement…
Nous restons les derniers clients. Le restaurant ne fait pas bar. Le cuisinier est parti et seul reste le serveur pour fermer. Emilie me demande ma carte et nous emmène aller payer au bar. Le passage en position debout est délicat et je manque de laisse échapper le plug de mon anus. Il me faut serrer de toutes mes forces en grimaçant pour le retenir et lui faire reprendre sa place. Le serveur est derrière la caisse.
- Bon alors, puisque nous sommes seuls, je te montre ? Tu ne me croyais pas tout à l’heure…
Emilie saisit la fermeture éclair du col du mon pull mais je résiste de mes mains.
- TU ENLEVES TOUT DE SUITE TES MAINS DE LA ET TU ME LAISSES FAIRE !
Je suis surpris du ton subitement autoritaire de sa voix et enlève mes mains. Emilie dézippe la fermeture éclair et fait apparaitre à la vue du serveur mon collier de soumis rose. J’ai si honte !
- Tu me crois maintenant ? Bon Pierre tu vas m’attendre dans la rue et interdiction de refermer ton col ! Je dois demander quelque chose à Kevin…
Je sors et la fraîcheur – enfin ! – me fait du bien. Je n’en pouvais plus à l’intérieur. Et je me détends. Sans doute trop, car j’oublie comment je suis exposé. Je suis certes dans une rue perpendiculaire, moins fréquentée que la principale, mais des passants me croisent quand même. La première fois, je me rappelle au dernier moment mon collier exhibé et me retourne en catastrophe contre le mur pour me cacher. Je suis alors inquiets aux aguets de tout ce qui peut s’approcher de moi.
Je jette des coups d’œil fréquents à l’intérieur. Emilie discute avec le serveur, qui lui a même offert un digestif. Elle ne sort pas et je me demande si ce n’est pas une nouvelle épreuve d’acceptation. Je pourrais aller me réfugier dans la voiture, si elle ne m’avait pas expressément pris la clé avant de sortir.
Au bout de 20 minutes d’attente, impatientes pour moi, elle paye enfin avec ma carte et sort.
- ça va, je n’ai pas été trop longue ?
- si…
- Tout est relatif dans la vie. Je pourrais te l’apprendre en dînant seule la prochaine fois pendant que tu m’attendrais avec tes congénères canins dans la rue, attaché par la laisse à un lampadaire. Nous verrions si, dans ce cas, l’attente du retour de ta Maîtresse n’est pas plus longue…
J’en reste coi ! D’abord parce qu’en une phrase, elle vient de me claquer le bec. Et ensuite parce qu’elle vient de qualifier pour la première fois de « Maîtresse », ce qui me ramène à mon statut de soumis et toute l’humiliation qui va avec. Je baisse d’ailleurs instinctivement les yeux…
Emilie a le sourire fier des résultats de sa réplique.
- Allez, on retourne à la voiture…
Je pense à mon col ouvert sur le collier rose et regarde le passage dans la rue principale, encore trop dense à mon goût. Je veux le refermer mais Maîtresse Emilie m’en empêche. Cela me rend très mal à l’aise et je le dis à … Maîtresse.
- Et alors, nous n’avons que 300m pour retourner à ta voiture. Tu ne vas pas en mourir… sauf de honte peut-être. Mais tu sais déjà que la honte ne tue jamais. Maintenant c’est aussi que tu n’as pas assez d’imagination. La rue est animée : il doit y avoir souvent des enterrements de filles et de garçons. Au pire, quelqu’un le voit, sera intrigué l’espace d’un instant mais ne se dira jamais que c’est une Dominante avec son soumis. Tout simplement parce que c’est une pratique peu courante et peu connue et que tu restes habillé. Cela ne serait pas la même chose, si je te promenais nu dans cette rue…
- Vous croyez ?
- Mieux, je sais que j’ai raison. D’ailleurs je vais te le démontrer puisque tu doutes…
Et la démonstration vient sous la forme de la laisse qu’Emilie sort de son sac pour me l’accrocher à l’anneau du collier ! Je refuse de bouger et reste figé sur place…
- Allez du courage ! Tu n’as que 300 mètres à tenir. Après tu seras dans le refuge de ta voiture…
J’accepte de bouger, mais reste collé à Emilie pour que la laisse ne se voit pas trop. Elle me démontre que dans chaque chose, il y a toujours quelque chose de plus humiliant qui existe. Elle prend malicieusement son temps. Je la suis pas à pas, regardant le sol et n’osant pas lever les yeux. Et pourtant là, j’ai l’impression que tout le monde voit clair quel type d’homme je suis devenu…
La tension disparait quand je finis par m’assoir dans la voiture, sans que finalement personne ne nous ait arrêtés. Je crois que j’ai fait les 300m quasi en apnée, tellement j’avais la trouille au ventre.
- Tu vois, qu’est-ce-que je t’avais dit…
- Oui, vous aviez raison Madame et mon inquiétude était particulièrement excessive.
Et en plus, je ne suis pas loin de le penser tout en me détendant…
- C’est que la leçon a porté. Allez monte-nous à l’Abbatiale, la vue doit être jolie sur la ville éclairée. Je n’ai pas encore envie de rentrer…
Nous y sommes en quelques minutes en suivant les panneaux routiers. L’Abbatiale domine depuis son promontoire la vieille ville et au-delà le fleuve qui brille d’un noir reflet avec une lune quasi absente. C’est un quartier bordé de vieilles demeures cossues où filtre ici et là de rares lumières derrière les persiennes. Aussi calme et désert, que pouvait être animée et fréquentée la rue des bars et restaurants, en bas.
Emilie nous fait nous garer sur un parking déserté au niveau de la petite esplanade devant l’Abbatiale et descend de la voiture. Je la suis.
- Tu ne trouves pas qu’il fait bon ce soir, Pierre ?
- Si, Madame.
- C’est bien ce que je me disais. Cela facilitera la promenade digestive de mon chien nu.
Je la regarde interloqué.
- Oui tu as très bien compris ce que je te demande à nouveau. J’ai trouvé que nous nous accordions très bien ensemble cette après-midi et j’en ai envie. Je ne vois pas pourquoi je t’en priverais…
Lui laisser mener le jeu, c’est ce que j’ai promis. Je regarde quand même inquiet à droite et à gauche.
- Non, il n’y a jamais personne ici la nuit. C’est ce que Kevin m’a dit quand je lui ai demandé où je pouvais aller promener mon « chien » perso…
Elle a demandé au serveur où elle pouvait aller promener son soumis nu ? Cette pensée est très humiliante et je préfère l’évacuer immédiatement, sans réussir à ne pas rougir. Emilie ouvre le coffre et j’enlève en automate mes vêtements, en essayant de ne pas penser à la nature de ce que je suis en train de faire…
La laisse ne m’a pas quitté depuis le restaurant et Emilie me reprend en main après m’avoir fait mettre au sol. Je retrouve le trouble décalé d’être en laisse nu à l’extérieur. Et elle en rajoute.
- Les chiens n’ont pas d’habitude des doudous favoris qu’ils adorent renifler et mâchouiller ? Non ne répond rien ! Les chiens cela ne parle que dans les dessins animés. Mais je crois que le caniche dingo de ma grande tante avait un morceau de couverture qu’il traînait partout… qu’est-ce que je vais bien pouvoir te donner ?
Ce n’est pas la peine que j’en m’inquiète. Vaut mieux que j’attende ce qu’elle a en tête, car au jeu D/S la partie soumise est toujours perdante, quoi qu’elle anticipe. Emilie fait semblant d’avoir enfin trouvée : elle glisse ses mains délicatement par les ouvertures de sa jupe portefeuille et retire le plus indécemment du monde sa culotte qui finit fourrée dans ma bouche !
J’en suis sur le cul, complètement ébahi et j’en ai une bandaison brutale dans mon fer. Non elle ne vient pas de faire cela ?! D’autant qu’Emilie rajoute pernicieusement…
- Tu découvres enfin combien notre petite interaction me fait mouiller en permanence de la culotte, si jamais tu en doutais…
Oui, son goût en bouche et l’odeur qui aguiche mes narines, ne me laissent aucun doute que le plaisir de l’étrange rencontre en bordure des couples est partagé. J’en conçois même une certaine fierté d’homme tout simplement.
Emilie ne combat aucune réticence à m’amener me balader entre l’Abbatiale et la bordure du promontoire sur la ville. Je me laisse amener devant une rambarde en barreaux de fer, où je découvre à mon niveau avec Maîtresse, la beauté de la ville la nuit avec ces lumières de vie que l’on devine dans les rues et les maisons entourées de ces aplats obscurs d’eau et de champs.
Cette vue est magnifique mais Emilie nous fait rester scotchés au point de vue si longtemps que la nuit finit pas me refroidir et que je m’inquiète de nouveau. Qu’attend-t-elle? Je finis par la regarder le regard plein d’interrogation, puisque je ne peux pas parler...
- Tu te demandes ce que nous faisons là ? Nous attendons que Kevin nous rejoigne après avoir fermé le restaurant. Je te rappelle qu’il aime l’amour entre hommes et je lui vendu ton petit trou vierge !
Une tempête se déclenche dans ma tête. Emilie n’a pas fait ça ?! Je la regarde d’un air désespéré et je crois que je tire la gueule, du moins autant que me le permet la culotte de Maîtresse en bouche. Mais rapidement vient à mon secours et rit doucement en me caressant la tête…
- A lire sur internet, cela a l’air le Saint Graal de tout soumis en devenir : que Madame aille voir un amant et qu’il se fasse décapsuler par une vraie queue d’homme qui lui jute au fond des entrailles. Pour le premier tu as déjà coché la case, mais pour le second tu devras encore attendre. Et de toute manière, Kevin est le genre de petit ami fidèle et il aurait refusé…
J’ai été manipulé, mais je comprends qu’Emilie a quand même pesé la potentialité. Et ça ce n’est pas bon signe pour l’intégrité d’un soumis ! Mais je ne peux qu’admirer encore une fois, la maîtrise qu’elle a d’un art de la domination qu’elle ne connaissait pas, il y a encore 2 semaines !
- Non j’ai juste envie de t’offrir un carte postale souvenir, en mode très érotique. Allez on bouge. Je commence à avoir froid et donc cela doit être pire pour toi sans vêtement.
Nous atteignons seul au monde le bout de la promenade, mon cul heureusement intact. Impossible d’aller plus loin. La brève tempête du potentiel dépucelage a été évacué et je me sens de nouveau en phase aux pieds d’Emilie, drogué du goût et enivré des odeurs intimes d’Emilie qui me ravissent loin en tête. Emilie me fait remarquer que j’en ai même oublié le rosebud qui bouche mon cul et que je porte maintenant depuis plus de 3 heures qu’elle aime beaucoup voir ce bijou intime en moi.
Je me sens en parfait accord avec Maîtresse et heureux qu’elle me promène en laisse. J’urine amusé, à sa demande et sous ses yeux, la cuisse relevée contre un tronc de chêne. Elle me regarde faire et fume tranquillement sa cigarette du soir. Tout semble si définitivement naturel entre nos 2 êtres…
Alors forcément quand elle s’assoit à la fin sur un banc et m’invite en ouvrant les pans de sa jupe portefeuille sur sa chatte nue, je ne me pose aucune question. Je reste au sol et elle m’enlève la culolte de ma bouche avant de me guider de sa main s à venir communier à son autel.
J’en ressens un soulagement alors que je m’enfonce enfin avec délice entre ses cuisses, au contact de son gouffre intime que je pressens complètement humide. Il l’est ! Et son goût et son odeur sont encore plus décervelant à la source. J’adore ! Je me mets à la boire avec plaisir, à y enfoncer la langue, à la mordiller des grandes et petites lèvres, à titiller son bouton qui saille d’envie…
Je n’ai jamais été un bon pénétrateur au lit, éjaculant trop vite, mais Claire m’a appris à compenser au fil des années d’une langue agile et travailleuse, que je mets cette nuit pour la première fois, à la disposition de la jouissance d’une autre femme.
Je prends un réel plaisir d’amant à la travailler au près pour obtenir ses gémissements de satisfaction, et lui faire céder une à une ses défenses, en promesse du septième ciel. J’y mets avec enthousiasme tout ma « science » de suceur : mordillant, aspirant, soufflant et pressant dans de longues apnées étouffées. Elle m’encourage de sa main tendre dans mes cheveux…
Je vais la faire jouir ! Et j’en suis si fier ! Je fais monter sa pression intime peu à peu, pour avoir la joie extrême de la sentir exploser dans ma bouche !
J’y travaille avec une passion du boulot de soumis bien fait, mais sur le chemin nous sommes perturbés par un bruit d’un scooter qui arrive. Emilie se fige et j’en arrête de brouter. Le temps est comme suspendu et Emilie stoppe son ascension au 7ème ciel. Je ne résiste pas à lever ma tête d’entre ses cuisses, pour voir ce qui se passe. Je découvre l’intrus au loin qui nous épie derrière un arbre et nous filme avec son téléphone. Maîtresse Emilie le défie quelques instants avant de se sembler se résigner.
Sa main me remet d’autorité au travail dans sa cave. Je n’aime pas ça. Je constate qu’Emilie est partie ailleurs : je ne suis plus le moteur de sa jouissance. Son corps ondule et convulse bientôt contre mon visage. J’en deviens passif à n’être plus utilisé que comme grattoir de son plaisir personnel. Elle se donne clairement en spectacle pour notre voyeur. J’en suis certes humilié, mais d’une humiliation joyeuse et excitée, paradoxe de constat du soumis. Je lui souhaite plus que tout, sans arrières pensées égoïstes, d’obtenir son big-O. Elle le mérite tant ! Je me laisse me trimballer d’un frottement de chatte à un autre. Sa jouissance monte, très sonore et Emilie finit par exploser !
Je n’en conçois aucune jalousie à mon grand étonnement –peut-être due à ce que j’ai bu au restaurant - et la laisse, avec une facilité étonnante, me promener nu en représentation pour le voyeur que je ne vois pas mais que je devine encore présent. Etonnante soirée, où je découvre qu’être vue est un des fantasmes ultimes de ma Maîtresse Emilie !
Elle me ramène finalement, presque à regret dans la voiture. Elle me fait assoir sur le siège passage encore nu, et je n’ose pas encore lui rappeler ma condition. Emilie s’est mise au volant mais n’est pas avec moi. Elle ne cesse de regarder dans le rétroviseur et choppe enfin le voyeur qui avait caché son scooter derrière l’église et est prêt à repartir. Emilie décide que cela ne sera pas. Elle sort du notre véhicule, lui court après avant de l’intercepter. Il en panique tellement que son scooter se couche avec lui.
Elle lui tend la main pour aider à se relever. Ils discutent un moment au loin avant de se rapprocher. Sa silhouette se précise dans le rétroviseur : un garçon de 16/17 ans, maigre avec des lunettes. Un quasi geek qui doit avoir du mal à draguer les filles. Emilie s’adresse avec lui, tandis qu’il fixe le sol gêné. Mais le garçon ne fuit pas et se fait emmener sur le banc le plus proche… Emilie s’y assoit à ses côtés…
C’est moi qui me transforme en voyeur. Emilie parle et persuade. Je le vois pianoter sur son téléphone pour supprimer les photos ou vidéos volées. Elle l’encourage bientôt d’une manière totalement stupéfiante pour moi : elle extirpe sa bite de son pantalon et commence à doucement le branler. Je vois bien le sursaut de dignité qu’il a, mais elle ne le lâche pas, pendant qu’il travaille sur son téléphone. Emilie semble être la seule à parler maintenant….
Ce qui devait être fait sur son téléphone est fini, Emilie lui fait rentrer le téléphone dans sa veste. Et là je vois quelque chose d’incroyable : Emilie se courbe pour descendre sa bouche sur son sexe et lui bouffe entièrement. J’ai une nouvelle érection violente en cage ! Je n’ai jamais vu Emilie à l’œuvre et j’aperçois que je donnerai tout pour être à la place du gamin ! Au lieu d’être stupidement enfermé dans une boîte de conserve…
Je suis au premier plan la fellation. Le garçon a rejeté sa tête en arrière sous la caresse. La bouche d’Emilie monte et descend. J’en bave d’envie. Le garçon ne tient pas longtemps. Je la vois se retirer avant le moment fatidique, pour le laisser s’épancher au dehors. Il veut l’embrasser. Emilie refuse. Elle lui rentre d’autorité le « matos » dans le pantalon et bientôt il repart, les couilles vides, sur son scooter… Quel garçon chanceux !
Emilie revient finalement à la voiture. Elle me dit juste qu’il « était puceau et que je n’allais pas le laisser partir comme cela. C’est quand même bon une jeune queue vierge ! ». Rien de plus que je pourrais rajouter. Je lui parle cependant de mon état de nudité dans la voiture. Emilie est encore « ailleurs » : pas grave, tu restes ainsi pour rentrer. Peu de chance que l’on rencontre de gendarmes vu l’heure…’.
J’ai la trouille au ventre et je reste aux aguets jusqu’à nous retrouvons le club de vacances. Emilie me ramène nu jusqu’au logement mais je m’en fous vu qu’il n’y plus personne dehors ! Ou plutôt je m’en excite du zizi à nouvau en soumis pervers.
Il est 2h du matin, Emilie est épuisée et moi aussi… Je ne réagis pratiquement pas quand elle m’annonce ma contrainte de la nuit. Je monte un matelas de la chambre du bas à côté du grand lit. Je revêts sans problème ma chemise nuit de dentelle blanche e je rougis à peine quand elle me lange d’une couche pour adultes. Les sangles achetées à la station-service, finissent autour de mon corps par lier mes chevilles ensemble et bloquer mes mains autour de la taille. Je suis bel et bien coincé, mais je m’en fous et m’endort quasi instantanément à la suite des émotions de la journée… tout comme Maîtresse.
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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