Dimanche 30 octobre 7 30 /10 /Oct 16:58

Le logement qui nous a été attribué est sur 2 niveaux, un rez-de-chaussée avec le salon, le coin cuisine ainsi qu’une petite chambre d’enfants aux lits superposés et un étage avec la salle de bain et la chambre parentale sous combles. J’y viendrais en famille que je dirais que cela est mal conçu d’avoir mis la pièce d’eau à l’étage, mais pour ce week-end c’est sans importance.

Il est théoriquement mitoyen avec d’autres logements, mais j’ai demandé expressément à la réservation de ne pas avoir trop de voisins, et la réceptionniste m’a confirmé que nous serions les seuls hôtes du carré de logements, pour ce dernier week-end. Je ne sais pas, vu le contexte qui a tourné depuis la réservation, si je dois m’en réjouir ou m’en inquiéter…

Une fois le tour terminé et les valises montées dans la chambre, nous nous retrouvons dans le salon. Emilie prend place dans le canapé.

- Déshabille-toi, Pierre…

L’ordre est simple, mais si impliquant. Je ne peux m’empêcher de tourner vivement la tête vers la porte fenêtre aux rideaux ouverts, précaution inutile puisque je sais que nous sommes probablement les seuls. Je rougis à l’indécence de cette demande et enlève nerveusement mon pull.

- Non pas comme cela. Lentement… Fais-moi un strip-tease langoureux, que j’en profite…

Pour m’inciter - ou m’humilier ? – Emilie fredonne les premières notes de la scène hot de « 9 semaines et ½ ». Je suis mal à l’aise à essayer de mettre, maladroitement, un peu de sex-appeal à un acte aussi banal que de se dévêtir. Je retire lentement mes vêtements, essaye de faire voler mes chaussures, d’enlever mes chaussettes comme des bas avant de me tourner pour faire descendre finalement mon slip et dévoiler ma raie du cul à la face du monde ! Je l’entends tout ce temps glousser doucement de ma maladresse, mais le résultat est là : je suis tout nu devant Emilie qui est restée habillée. Tout un symbole ! J’ai le souffle court et la honte aux joues…

- Viens me voir…

J’avance de quelques pas devant le canapé peu rassuré, en cachant instinctivement de mes mains mon sexe encagé.

- Enlèves tes mains pour me laisser voir…

J’obéis à contrecœur. Je ne sais que faire de mes mains qui bougent nerveusement. Finalement Emilie me les fait poser ridiculement sur le sommet du crâne. A ce traitement, je sue rapidement l’appréhension du soumis.

Emilie prend mon oiseau encagé entre ses doigts. Je sursaute à leurs contacts. Je préfère ne pas voir et fixe à la place le plafond blanc. Mon sexe est manipulé de gauche à droite pour pouvoir être observé dans sa gangue. J’anticipe le moment où elle le fera avec moins de précaution.

- C’est vrai que c’est émouvant un petit zizi en conserve. Cela ne peut plus mordre du tout…

Et comme si elle voulait me le démontrer de facto, son petit doigt se glisse entre les barreaux pour venir, de son ongle, me titiller le gland emprisonné. Je soupire d’un plaisir trouble, et me retrouve, trop rapidement à mon goût, gonflé dans ma prison à suinter ma frustration.

Emilie abandonne finalement mon sexe pour s’en prendre vicieusement à mes tétons : elle les flatte d’abord en traîtresse pour les faire pointer avant de les serrer en tenailles. Je crie.

- C’est qui la chef ?

- Vous !

- Il sera bien obéissant avec moi, le petit Pierre?

- Oui, Madame !

J’ai dit ces derniers mots en hurlant presque de douleur. Je ne peux qu’être impressionné comment en quelques minutes, Emilie a pris l’ascendant. Elle se révèle avoir un don pour la domination, et à ce moment, cela m’inquiète plus que cela m’excite.

- Tourne-toi et tends-moi ton cul !

Encore un ordre simple mais tellement impliquant. J’obéis en tremblant. Je dois me pencher et écarter mes fesses de mes mains. Ma position est instable mais plus que tout, c’est surtout le cœur que j’ai au bord de l’abime à devoir m’exhiber par là.

Au bout de l’observation visuelle et commentée, Emilie va « explorer ». Le contact de son doigt sur ma rondelle est électrique et désagréable tant elle use de son ongle acéré pour m’agacer. Elle a bientôt aucune réticence à forcer le trou à s’ouvrir autour de son doigt. J’ai si honte à sentir cet intrus m’envahir le cul ! L’ongle qui le surmonte a un côté exigeant et piquant, dont Emile sait jouer à me fouiller de l’intérieur. Je me rebelle un peu et cherche à échapper à cette fouille intime mais une main en prise sur mes couilles sans défense, sait me rappeler à rester en place…

- Une des Maîtresses de tes sites préférés, écrit qu’une fois que l’on possède le petit trou d’un mâle, on possède aussi son âme. Je l’ai noté au passage. C’est quand même fou cette obsession des hommes de pourfendre absolument notre petit trou de votre bite, alors que vous nous servez une soupe à la grimace dès que cela s’en occupe un peu du votre. Vous n’êtes pas logique ! Pas même ton ami François qui dit ne pas aimer que je lui mette mon doigt au cul pendant que je le suce, en bonne épouse, que ce n’est pas assez mâle… alors qu’il adore m’enculer.

Que pourrais-je répondre alors que j’ai un doigt féminin sans doute revanchard qui me travaille justement par là ?

- En tout cas, il n’y a pas à dire, tu as un petit trou très accueillant, presque féminin…

Cela doit être la conclusion car Emilie retire alors son doigt, heureusement en douceur, pendant que je bois l’humiliation de sa dernière remarque.

- Remets-toi et tourne-toi vers moi…

Je découvre une Emilie quasi en majesté sur le canapé, qui maintient le poing de sa main droite serré, ne laissant pointer que l’index qui vient de me visiter.

- Mets-toi à genoux, s’il te plait.

Je tremble en prenant la position demandée, si symbolique de la D/S. Le doigt se présente devant mes lèvres. J’ai lu suffisamment de classiques de soumission pour savoir ce qui est attendu à cet instant… La soumission vous force à consentir ce que vous ne feriez pas d’habitude. Je nettoie donc ce doigt de ma bouche avec l’humiliation réelle d’y reconnaître le goût acre de l’intérieur de mon cul, forcément. C’est le genre de dépassements un peu tabous qui finit de me subjuguer et m’envoie loin dans ma tête compliquée.

Emile conclut d’un « tu es un bon soumis » avant de rajouter pernicieusement :

- D’ailleurs, il ne te manquerait pas quelque chose, si tu es mon soumis pour ce week-end ?

Emilie est définitivement parfaite en Maîtresse crédible… Je réfléchis vite : qu’est-ce qui pourrait me manquer ? Je sais !

- Un collier, Madame ?

- Mais c’est que tu n’es pas con, comme garçon. Oui un collier et une laisse pour mon soumis. Heureusement que j’y ai pensé à ta place… Va me chercher mon sac à main sur la table… s’il te plait.

Je reviens avec son sac et je la regarde, stupéfait, sortir de son sac un collier de chien(ne)rose avec du strass brillant! C’est immettable pour un homme et bien évidemment c’est pour cela que cela a été choisi. 

- Maîtresse neuve, donc collier neuf. Cela m’a beaucoup amusé d’en trouver un sur internet… à ton intention.

Je la laisse me le passer autour du cou. Il me serre un peu et un cadenas en forme ridicule de cœur vient le verrouiller. La honte totale !

- Et la laisse… pour promener le toutou…

Tout aussi rose qui vient se fixer à l’anneau du collier. Emilie me fait basculer sur le sol en tirant sur la laisse et promène son « chien » avec une jubilation non masquée dans le salon. C’est une totale nouveauté pour moi. Je suis mal à l’aise au début à avancer à 4 pattes au bout de sa laisse, mais je me prends bientôt au jeu. C’est érotique de se sentir emmener ainsi, dans le contraste d’une femme habillée et débout, et de moi, nu et au sol. Mon zizi suinte maintenant beaucoup dans ses barreaux et elle ne manque pas de m’en humilier et de me faire remarquer oh combien je laisse des traces de « baves » derrière moi…

Je tique cependant quand Emilie décide subitement d’agrandir notre espace de jeu en ouvrant la porte fenêtre. Je marque un arrêt. C’est beaucoup plus engageant d’aller dehors ainsi. On ne sait pas ce que l’on peut rencontrer. Je sens qu’elle est prête à renoncer à son intention vu mes réticences. Et cela ne me plait pas : pas assez Maîtresse à mon goût. Je force mon destin, le ventre noué quand même, en franchissant le premier, en chien courageux, le seuil de la porte fenêtre.

Je dois être devenu totalement fou… Mais j’aime immédiatement cette sensation d’être un toutou nu, soumis à l’extérieur. Les lieux sont heureusement déserts et je prends confiance à trottiner dans l’herbe en suivant la laisse. Emilie sourit à mes facéties de jeune chiot maladroit auxquelles je l’amuse. Il n’y a que le temps qui menace et la clarté encore là il y a une demi-heure au bar, est en train de se faire avaler par des nuages noirs.

Et d’ailleurs cela ne manque pas, alors qu’Emilie m’a fait atteindre le point le plus éloigné des espaces verts entre les maisonnées pour tourner autour d’un pin, les nuages se relâchent et une pluie drue commence à tomber. C’est le signal de la débandade. Emilie oublie sa laisse. J’oublie mon rôle de chien et nous courons nous mettre à l’abri ! 

Je rentre complètement mouillé dans la maison et frigorifié. Emilie n’est guère mieux avec son bas de pantalon et son pull trempés. Le plus naturellement du monde, elle les enlève…

- Attends, je vais te trouver une serviette…

Je l’entends monter dans l’escalier et en revenir avec de quoi me sécher. J’apprécie l’attention et essuie soigneusement l’humidité sur ma peau. 

- Que c’est bon d’être de nouveau sec !

- Oui, c’est pour cela que je ne prendrai jamais de chien… Il faut le sortir même quand il pleut !

Je la regarde interloqué par sa remarque et je pars d’un grand éclat de rire. Elle m’y rejoint dans la bonne humeur. Puis les rires finissent par se taire et je prends conscience qu’elle est en culotte et soutien-gorge devant moi. J’admire ses formes élancées, non dénuées de charmantes rondeurs. C’est magnifiquement troublant et crée un émoi incontrôlable à mon zizi qui se cabre dans sa boite. J’en ai un peu honte, mais cette femme me fait sexuellement envie. Pas une envie d’un petit mâle pressé de s’y enfoncer avec délice, mais celle d’un petit soumis curieux et avide de la goûter, de la boire au plus intime…

Bien sûr à ce petit jeu, je me fais prendre et je la retrouve les yeux rivés sur mon entrejambe. Elle a vu et se mord maintenant nerveusement la lèvre. Que va-t-elle décider ? Elle semble débattre avec elle-même sur ce qu’elle va concéder. J’attends… et finalement à ma grande joie, elle se décide.

- Et si nous allions dans la chambre ?

Je réponds un « ouaf ouaf » enthousiaste qui la fait sourire, et l’incite amusée à me montrer le sol du doigt. Retour en mode canin pour se retrouver au pied de l’escalier.

- Tu passes le premier que je vois ton cul charmant me sourire quand tu monteras.

Elle ne peut pas être plus claire ! Je me demande quel goût elle aura, pendant que je monte les marches. Je me sens aussi tendu et intimidé, comme à un premier rendez-vous amoureux. Je me retrouve dans la chambre au pied du lit, seul alors qu’elle s’arrête à la salle de bain :

- Je passe aux toilettes et je suis à toi…

Le temps des toilettes se prolonge en une douche. Je ne débande cependant pas. Quand elle me rejoint, elle porte un peignoir en éponge blanche. Tout homme imaginerait que la femme est nue dessous et moi aussi. Va-t-elle me faire venir la renifler sous les pans du peignoir ? Va-t-elle se faire sucer debout la tête collé contre sa vulve entre les pans ? Je m’affole d’une envie de la boire séance tenante !

Mais je me trompe et je suis trompé. Emilie se contente de prendre des habits dans sa valise et retourne dans la salle d’eau, pour en revenir sagement habillée d’une jupe portefeuille et d’un chemisier. Je comprends que mes services ne sont pas envisagés pour l’instant et je m’en sens frustré…

Elle semble un instant un peu désolée en lisant la déception sur mon visage et la sagesse de passer rapidement à autre chose en posant mon bagage sur le lit à ses côtés.

- Alors fais-voir les joujoux que tu as apportés… Claire m’a dit que, te connaissant, tu en as vraisemblablement pris quelques -uns…

Elle tombe en premier sur ma cage de chasteté en plastique que j’ai mise dans un sac de congélation transparent, sur le dessus.

- Tu es quand même un mari bizarre de prévoir de te faire enfermer le zizi pour ton anniversaire de mariage plutôt que de penser à honorer ta femme ! 

Sa main manipule le sachet.

- Tu la portes souvent ?

- 54 jours depuis le 1er janvier. Au début de ce printemps et en août quand les enfants sont partis… c’est quand cela m’excite et que c’est possible.

- Oui, Claire nous a dit que c’est toi qui désire être encagé au fond. Je suis neuve en ce type de relations sexuelles, mais je trouve que cela fait commandé, pas très D/S en fait. Cela ne serait pas à Claire d’en décider ?

Neuve peut-être, mais elle tape en plein mille au premier coup ! Je baisse les yeux…

- En théorie oui mais Claire ne le fait ou veut pas… Elle participe activement à mes « fantaisies sexuelles » parce qu’elle m’aime, mais elle ne veut pas que l’on change le mode de fonctionnement de notre couple. Elle ne m’a pas épousé pour avoir un mari soumis à la maison…

- Humm embêtant tout cela. Surtout quand on a des fantasmes pleins la tête de Maîtresses exigeantes et implacables. D’ailleurs vu de l’extérieur, avec une capacité intacte d’étonnement, le fameux BDSM, c’est d’abord un sujet de branlettes de queues des hommes. C’est toujours les mêmes thèmes qui reviennent dans les vidéos, surtout des filles en position de soumission, et la part de vécu réel me semble finalement très faible sur internet…

Emilie n’a pas tort. Si elle savait combien de fois que je me suis astiqué derrière le dos de Claire devant mon écran…

- Et donc tu t’en laisses sortir pour éjaculer de temps en temps ?

Sa remarque est acerbe et me ramène à ma situation avec Claire, où j’aimerais qu’elle prenne plus les commandes… Je choisis cependant de répondre le plus honnêtement possible.

- C’est à la base une cage pour rester chaste. Au début oui, maintenant non. J’aime bien me sentir excité en permanence par le manque… finalement. Et en août, Claire a accepté pour la première fois de garder ma clé !

Je lance cela comme un grand succès même si, en même temps, j’ai honte d’avoir si peu à me glorifier. Je suis effectivement loin d’être la partie soumise d’un couple D/S.

Emilie ouvre le paquet et respire la cage.

- Ouah, cela schlingue ! 

- C’est le plastique qui fait cela, c’est pour cela que je voulais changer pour une cage de métal. Je m’assois sur les toilettes pour uriner mais cela coule quand même dedans. Claire est ravie que je ne mette plus à côté à côté des WC !

Encore une gloriole à la con… Tu parles du progrès : devoir porter une cage pour pisser proprement sans dégueulasser !

- Tu fais comment pour te laver le sexe ?

- Avec le plastique, il n’y a pas d’autre choix que de l’enlever tous les matins. Mais j’espère, comme j’ai lu, qu’avec la cage de métal, je pourrais me laver le sexe sans l’enlever. 

- Si j’ai un conseil de femme, épile-toi les poils, cela retiendra moins d’odeurs. Et en plus cela sera plus joli avec la cage, car ces poils d’homme qui dépassent, cela gâche un peu l’esthétisme du machin. D’ailleurs les bites encagées n’ont pas de poils sur internet. Tu veux que l’on profite de notre week-end pour le faire ?

Je comprends que c’est une fausse invitation, et qu’Emilie vient de décider de me rendre aussi glabre qu’un garçonnet. J’ai toujours soigneusement évité de le faire, me contentant de couper aux ciseaux les poils qui se coincent dans la cage. Comme si j’avais peur de franchir une ligne et ne jamais plus pouvoir revenir en arrière… Mais là plus le choix et finalement j’aime ça. Je réponds dans un trouble délicieux…

- Comme vous voudrez, Madame.

- Encore un vouvoiement respectueux, que tu me sors à chaque fois que tu es touché. Je n’y ai jamais pensé mais le vouvoiement met de la distance, très utile dans un mode D/S. Alors j’ai envie de t’aider et en même temps de t’embêter un peu : tu ne feras que me vouvoyer ce week-end, ici ou à l’extérieur. Et tu m’appelleras respectueusement Madame. Règle absolue !

Emilie a une telle compréhension innée des mécanismes de la D/S que je regrette que Claire n’est pas la même…

- C’est douloureux de porter une cage ?

- Douloureux ? Non, Madame. Mais parfois cela échauffe la peau. C’est surtout fatiguant à la longue d’être réveillé la nuit pas les érections en cage et le matin, quand les couilles sont rétractées, ce n’est pas le moment le plus agréable.

- Tu vas pisser pour arriver à débander la nuit, comme j’ai lu que les encagés le font ?

- Oui, Madame. C’est la méthode la plus efficace pour pouvoir se rendormir.

- Combien de fois par nuit ?

- Toujours 2 fois, parfois 3… 

- Humm parfait : tu fonctionnes comme les encagés dont j’ai lu l’expérience de la cage. Donc ce que j’ai prévu pour toi va fonctionner…

Là je brûle d’envie de savoir ce qu’elle a imaginé. Cela m’inquiète même. Et pourtant je ne poserais pas la question qu’Emilie attend dans un silence prolongé. Je décide de vivre à fond mon week-end D/S et ne pas savoir à l’avance, fait partie du côté épicé de l’expérience.

Finalement, Emilie reprend son exploration de ma valise…

- Bon tu as quoi encore ? Humm c’est quoi cela ? Je sais un rosebud à petit trou ! Claire m’en a parlé. J’aime beaucoup cette idée de bijou très intime et le tien en forme de fleur est magnifique. C’est assez lourd finalement… Tu ne le perds jamais ?

- Non, il tient bien… Mais au bout de 3/4 heure, son port devient délicat. C’est ma limite actuelle.

Là encore j’ai choisi l’honnêteté. Je sais que ce rosebud finira fatalement dans mon anus et préfère dire mes limites à l’avance. Cela me fait un peu l’impression d’aller voir une dominatrice professionnelle – ce que je n’ai jamais osé faire – et d’indiquer ce que je peux ou ne peux pas supporter.

Emilie a l’enthousiasme d’une petite fille dans un magasin de jouet et finit par découvrir le sac au fond de la valise. Je voulais en faire la surprise à Claire et c’est une autre qui le découvre. Drôle d’aventure de vie… Comment va-t-elle réagir ?

- C’est quoi ?

Je ne réponds pas. Elle défait le sac de toile et découvre le martinet de cuir dont je viens de faire l’acquisition.

- Ah je me disais bien qu’un soumis sans menace de martinet ne devait pas être très sage… donc Claire punit le culcul de son petit mari quand il est désobéissant ?

- En fait non, Madame. C’est un cadeau pour notre anniversaire de mariage. Je voulais en faire la surprise à Claire.

Je rougis pour répondre cela tant que je dois apparaître comme cinglé de vouloir offrir à ma femme, un instrument pour me punir pour notre anniversaire de mariage !

- Je me disais bien, que je ne l’avais pas vu sur les photos des objets de ta boîte à malice, que m’a faite Claire pour que je ne paraisse pas trop idiote en découvrant tel ou tel accessoire… Alors Claire ne punit pas pour l’instant ?

- Si dans nos jeux D/S, elle me fesse cul nu sur ses genoux… à ma demande…

- Comme un petit garçon pas sage ?! J’imagine bien la scène. Vous êtes quand même incroyables avec vos petits secrets de chambre ! Et dire que vous nous l’avez caché depuis des années… Bon cela fait mal de se prendre une fessée sur le popotin par sa femme ?

- Oui, un peu. Mais c’est surtout très humiliant d’en recevoir une…

- Et l’humiliation tu aimes cela, en petit homme pervers, hein ?

Tout est dit. Emilie fait battre les lanières dans l’air, plusieurs fois.

- Cela fait mal le martinet ?

- Je ne sais pas. Je n’ai jamais essayé. 

Je crains pour mon cul et je me dis que je n’aurais dû commander un instrument plus innocent. A mon soulagement, le martinet finit sur le lit à côté du sachet de la cage et du rosebud…

- C’est tout ou tu as pris encore autre chose ?

- Une paire de menottes dans la poche de devant, Madame.

Emilie les récupère.

- Ouah, c’est du sérieux. C’est des vraies ?

- Oui, commandées sur Ybé.

Je n’aime pas la lueur qui s’allume dans l’œil d’Emilie. D’ailleurs mon intuition se précise.

- Bon vu que tu n’es pas sage, je vais donc me dévouer pour te punir. Cela serait quand même con que tu ais apporté tout cela pour ne pas les utiliser. 

- Com… comme vous voulez Madame…

Ces derniers mots m’ont coûté à faire sortir de ma bouche.

- Alors donne tes poignets… non pas comme cela… mains dans le dos !

Je me retrouve menottée. Emilie me faire prendre la position, genoux par terre, courbé sur le lit, cul exposé. Pour l’instant, Emilie se tient derrière et j’entends plusieurs fois le bruit caractéristique de déclenchement de son smartphone en train de prendre des clichés. Encore quelques instants d’attente et Emilie vient me rejoindre, pour me montrer la photo d’un « soumis en attente de punition ».

- Et celle-là, c’est toi, pas une photo du web. Je te l’enverrai et je suis sûr que dès que tu pourras le faire, tu te branleras en contemplant ton petit cul ! Et j’en prendrai une après aussi quand il sera devenu bien rouge, tu verras la différence… Tu sais pourquoi tu vas être puni ?

- No..on Madame…

- Oh, tu n’as pas une petite idée ? Cherche bien… Qu’est-ce qui pourrait te valoir le martinet ?

Là je ne trouve pas. J’ai sans doute beaucoup de choses à me reprocher, mais laquelle choisir ?

- Je…je ne sais pas. Parce que j’ai été pas sage avec Vous ?

- Tu sais quand j’étais envoyé l’été à la campagne chez ma grand-mère, la mère de papa, elle me punissait au martinet pour un oui ou un rien. Cela a duré jusqu’à mes 12 ans. Cela commençait toujours comme cela : pourquoi dois-je te punir ? Au départ je n’avouais pas et j’en prenais un max. La grand-mère avait la main leste de la campagne. Puis elle est arrivée à ce que je lui avoue plus de bêtises qu’elle connaissait réellement…

Emilie est interrompue par le jingle d’un SMS entrant. Elle consulte son téléphone dans mon dos, avant de mettre l’écran sous mes yeux.

- J’ai envoyé la photo à Claire et François, et voilà ce qu’ils nous renvoient. Ils ont manifestement fait la paix sur leur vieux problème entre eux. Attends, je crois qu’il y a du son…

Sur l’écran je reconnais la croupe laiteuse de ma femme, avec cette descente de reins sublimement érotique que j’adore. François se tient derrière et on voit carrément qu’il lui a planté sa bite dans le cul. Pour l’instant l’image est fixe mais Emilie met en route ce qui est une petite vidéo d’une quinzaine de secondes. Les images sont sans équivoque : François est en train de la sodomiser à fond ! Et le son est un choc : je reconnais très bien les cris de jouissance de Claire au lit !

Une vague de jalousie me traverse : Claire a toujours refusé que je la prenne par-là, comme toutes mes copines d’avant d’ailleurs. Je n’ai jamais réussi à sodomiser aucune femme. C’est un pan de la sexualité humaine inconnu pour moi. Et voilà qu’elle ouvre son cul à un autre !

Je regarde Emilie et elle semble le prendre plus cool que moi (même si je crois qu’elle n’a jamais entendu sa copine Claire prendre son pied). Je fais donc un effort pour refouler cette jalousie primitive et me concentrer sur que j’échange avec Emilie…

- Bon nous en étions où ? Ah oui au fait qu’en matière de morsures du martinet, je m’y connais pour en avoir reçu…

Moi personne ne m’a jamais puni au martinet et cela ne me rassure pas.

- Je suis désolé, mais cela aura un petit côté revanchard personnel. La Mémé, elle frappait fort ! Et je t’applique son barème ! Faute grave : deux fois ton âge en coups de martinet. Tu as quel âge ?

- 38 ans… Madame

76 coups de martinets ! Je ne peux m’en empêcher d’en trembler… Emilie ne me laisse aucun temps pour digérer cette annonce en abattant immédiatement les lanières sur mes fesses. Je crie de surprise… 

D’emblée, j’apprends que le martinet que j’ai bêtement choisi est beaucoup plus répressif que les claques de Claire sur mes fesses. Il fait réellement mal quand le cuir rentre en contact avec ma peau. Je découvre aussi qu’Emilie a une notion de la cadence bien plus élevée que celle de Claire. Les coups se suivent sans que je puisse bien respirer ou me reprendre entre. Elle obtient que je serre rapidement les dents et bientôt me trémousse ridiculement. Cela ne semble jamais devoir s’arrêter et je pousse des cris outragés de toutes parts, jusqu’enfin au bout du 76ème coup, le martinet arrête de me cingler.

J’en ressors le cul chaud et douloureux, mais l’impression s’estompe déjà. Je crois que c’est finalement plus l’acte qui impressionne que son résultat. Je suis même une peu déçu de ne pas en garder plus de douleur. Je dois être maso ! Mais Emilie partage ma conclusion.

- Le rouge est joli. Tes cris d’orfraie parfaits. Mais dommage que tout disparaisse si vite. Le temps de juste faire une photo… et hop c’est déjà parti.

Photo qui finit envoyée à Claire et François qui renvoient aussitôt une réponse qui cette fois, je n’ai pas le droit de lire.

- Bon, tu te rhabilles et tu nous emmènes manger en ville. Manifestement Claire et François, ont décidés de se faire livrer une pizza et de ne pas sortir de la chambre. Mais nous, on va faire autrement !

Pourquoi pas après tout, puis je pense au collier que j’avais oublié autour de mon cou.

- … te l’enlever ? Je ne vois pas pourquoi… Tu vas le garder tout le week-end… tu dois bien avoir ce qu’il faut pour le cacher dans ta valise… tiens, t’as qu’à le cacher derrière le col de ce pull camionneur. Il ne se verra pas, par contre moi je saurai que tu le portes en bon petit soumis !

Que rétorquer à Emilie, qui mélange des fulgurances de grande Maîtresse et quelques rares maladresses de débutante. Etre contraint à faire quelque chose non désirée, est finalement le grand fantasme de tout soumis.

Le temps qu’elle enfile de fascinantes bottes de cuir hautes et nous voilà partis…

dyonisos


-> Les autres petits contes D/S

Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

blhumor.jpg

 

 

Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

    Nous & le pacte BDSM


Retour à la page d'accueil

Trafic

 1  visiteur(s) en ligne  

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés