Petits contes D/S

Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 22:10

7 avril

Ce matin, quand elle est venue me réveiller, Maîtresse a commencé par monter son taurillon reproducteur pour la « dernière fois ».

- J’ai fait un test d’ovulation lundi en début d’après-midi. Il était positif. Compte-tenu des incertitudes, j’estime que c’est la dernière giclée de paillettes à bébé utile. Merci donc à mon petit taureau dont l’attribut a été très agréable à se prendre…

Et elle a ajouté un chaste baiser de remerciement sur ma joue, un peu cruel car il signifie qu’elle va maintenant m’interdire l’accès à sa chatte. 

- Mais ne soit pas trop triste… cette baise extra-maritale devait bien finir un jour… tu t’es bien donné et c’est ça le principal… et puis cela signifie que j’ai plus besoin d’épargner ton sexe… que ton masochisme se réjouisse : nous allons maintenant nous en occuper activement… et j’ai plein d’idées toutes plus délicieuses que les autres !

Et pour me faire bien comprendre, Emilie a commencé par me broyer les couilles intensément jusqu’à ce que je demande pitié et encore après.

Une fois les activités traditionnelles du matin effectuées, et sans être allé aujourd’hui déterrer un œuf vu que nous avons un « d’avance », je suis donc à attendre Maîtresse dehors, attaché à des montants de la terrasse. Elle ne s’est pas trompée : il fait un beau temps magnifique et déjà chaud en ce milieu de matinée.

Ce qu’elle a prévu pour aujourd’hui est donc possible. Et pour l’instant, cela se caractérise par le fait qu’elle m’ait transformé en cheval. Elle vient de m’équiper de la selle de poney livrée hier par Monsieur Jean et son ami, posée au dessus du couverture sur mon dos et sanglée étroitement sur ma taille au point qu’elle restreint quelque peu ma respiration. Pour compléter ma transformation, mon harnais de tête a été modifié avec l’enlèvement  des crochets nasaux et le rajout de petites oreilles ridicules équines. Le mors est bien en place à me faire baver en bouche en liaison avec des rênes de dressage, nonchalamment posés sur mes épaules en attente de la cavalière. Et mon cul a été orné d’une magnifique queue de vrai crin de cheval gris,  qui rejoint presque le sol. Je vois pour la première fois comment marche le système d’accrochage : un plug de métal qui se déploie une fois à l’intérieur et dont le port aujourd’hui est plus délicat après les ravages de la queue monstrueuse de Monsieur Jean. Les couilles douloureuses de ce matin pendent relâchées en dessous de mon sexe libre délicieusement balloté dans les courants d’air du matin.

J’ai un indice fort que la journée va être éprouvante. Maîtresse m’a fait mettre une paire de gants de cuir blanc et des genouillères de carreleurs en plus des chaussons de piscine aux pieds.

Quand la cavalière finit par me rejoindre, je suis à 2  doigts d’éclater de rire. Emilie s’est déguisée en indienne avec nattes et plumes dans les cheveux et une robe de cuir à franges, « sans culotte » tient-elle à me préciser pour l’imagination de mon petit zizi qui réagit immédiatement !

- Tu devais bien jouer aux cowboys et aux indiens quand tu étais petit. Moi j’y jouais avec mes frères et mes cousins, et j’étais systématiquement le souffre douleur des garçons à être capturée et attachée au totem. C’est fou que rejouer à ce type de jeux une fois grands, entre adultes pas sages, m’a excité la foufounette de pleins d’idées perverses… Sauf que là, bien sûr, je ne serais plus la victime… Tu vas voir ! Ce matin, pendant que je t’ai laissé dormir, j’ai fait un aller-retour pour tout amener… Donc il ne reste plus que mon souffre douleur favori qui manque là-bas !

Maîtresse monte en selle. Je manque d’abord de m’effondrer sous son poids, qui me demande toute la force de mes faibles muscles pour résister. Putain, cela va être dur ! Et encore plus quand elle enlève ses pieds du sol et les coince dans les étriers qui ont été raccourcis au plus court. Je serre le mors sous l’effort violent demandé, alors que Maîtresse prend les rênes en main et me fait sentir précisément qui détient le pouvoir !

Un coup de cravache sec sur mes fesses salue le domptage finalisé.

- Allez hue mon bourricot ! N’attends aujourd’hui de moi, aucune pitié, aucune préservation : tu voulais en baver grave, et je t’en faire baver grave ! Et la première chose est que cela prendra le nombre de coups de cravache que cela prendra, mais mon cheval va m’amener sur son dos jusqu’à destination. Je m’interdis de poser un seul pied à terre !

Je suis à bout de souffle quand nous atteignons finalement notre destination, les muscles au bord de la crampe, la commissure des lèvres endolorie de ce mors méchant sur lequel Maîtresse a tant tiré. Mais elle a tenu parole pour sa sévérité annoncée. J’ai été contraint, forcé, par la cravache à avancer, toujours avancer, une main, un genoux après l’autre à une allure de tortue sur les 500m environ qu’il nous faut pour rejoindre les affaires déjà amenées ce matin.

Maîtresse me déharnache intégralement pendant que je redescends un peu en rythme cardiaque et reprends une respiration plus calme. Mais elle m’a quand même déjà tué pour la journée.

- Tu auras bientôt l’occasion de te reposer, mais pour l’instant tu as encore des travaux de force à effectuer et mets s’y une ardeur convaincante, car j’ai apporté mon fouet à motiver les petits esclaves paresseux !

Elle me sort la totale aujourd’hui en faisant claquer en avertissement à plusieurs reprises son fouet dans l’air. C’est terriblement efficace pour mon petit esprit soumis : j’en tremble ce matin !

- Bon je t’explique. Tu vois les 4 pierres en carré posée au sol ? Là, là, là et là ! Tu prends la masse et tu enfonces les 4 piquets de bois que j’ai achetés hier à la jardinerie en revenant. Il faut qu’ils tiennent fortement sans possibilité de pouvoir les bouger ou les enlever. Je contrôlerai avec soin ton travail…

Je m’attaque au premier pendant qu’elle se boit un mug de thé, amené dans un thermos. Je soulève la lourde masse et enfonce centimètre par centimètre, les poteaux dans la terre. Cela n’en finit pas et je m’exténue vite. Je m’arrête souvent pour reprendre mon souffle, trop au goût de Maîtresse qui fait siffler son fouet au-dessus de ma peau exposée. Je me dépêche de reprendre. Il se passe quelque chose d’inédit : le fouet brise là mes dernières velléités de contrôle. Je ne suis plus un homme qui accepte quelque part volontairement de subir des choses de plus en plus osées, de plus en plus extrêmes. Je les subis maintenant au sens premier, au-delà de tout besoin d’acceptation. Je voudrais tant m’arrêter pour souffler, mais le fouet me contraint à continuer et continuer encore, en m’infligeant sa sèche douleur. Je suis devenu un soumis contraint et craintif !

J’arrive enfin au bout de ma tâche, le corps meurtri et fatigué. Je tombe naturellement à genoux sur le sol, n’ayant plus d’autre pensée cohérente que d’obéir à Maîtresse. Elle a gagné ma totale attention!

Peut être pas encore à son goût car elle s’approche pour me décrocher une gifle. C’est cinglant. Je ne peux m’empêcher d’y porter ma main pendant que les larmes me mouillent les yeux. Je suis hébété et ne comprends pas : qu’est-ce que j’ai fait mal ?

- Oh ne me regarde pas en chien battu comme cela ! Je suis bien ta Maîtresse ici ?

- Oui, vous êtes ma Maîtresse, pardonnez-moi…

- Te pardonner ? Pourquoi devrais-je le faire : tu n’as rien fait de mal…

Je la regarde sans rien comprendre…

- Si je suis ta Maîtresse et que toi tu es mon petit esclave, j’ai donc le droit de faire ce qu’il me plait sans demander ton avis ?

- Oui, vous avez tous les droits, Maîtresse…

- Donc j’ai aussi celui de voir mon petit esclave quémander avec insistance que je lui rougisse aussi l’autre joue ?

Je suis coincé ! La logique est imparable : je lui reconnais tous les droits sur moi, donc aussi celui d’exiger tout de moi, donc en particulier de lui demander de me donner une autre gifle. La logique D/S poussée à son extrême, où la partie soumise est 100% perdante quoi qu’il arrive. C’est pervers de me demander d’être le complice volontaire du fait qu’elle va m’infliger une autre gifle cinglante… J’appréhende à mort alors que je m’exécute…

- S’il vous plait Maîtresse, pouvez-vous me donner une autre gifle… votre esclave en a… euh besoin…

- Comme tu voudras…

Je me crispe, prêt à encaisser autant on peut être prêt. Mais la gifle ne vient pas encore… L’attente m’est intolérable. C’est encore pire de savoir ce qui va arriver, que de ne pas savoir. Maîtresse me laisse amplifier en esprit, les mauvais effets de la gifle que je n’ai pas encore reçue. Je me retrouve même pressé d’être après la gifle… C’est très pervers et très dominant…

Finalement au bout d’une minute d’attente intolérable, la gifle part et me délivre, dans un cri que je ne cherche pas à retenir. Maîtresse en profite pour me bâillonner d’un foulard blanc. Me prendre par surprise n’était pas nécessaire : j’ai été un soumis bien élevé avec Maîtresse Emilie. Mais la surprise de la contrainte, donne un frisson bien plus fort qui m’hypnotise, même si sur le moment c’est les questions qui tournent encore sans fin dans ma tête… Pourquoi ? Dans quel but ?

Maîtresse semble très satisfaite de son petit stratagème. J’attends avec inquiétude la suite.

- J’ai toujours aimé les vieux westerns. Quand j’ai imaginé cette journée, 2 images me sont revenues. Il y a en particulier ce souvenir de cowboy capturé par les peaux rouges et attaché entre 4 poteaux au sommet d’une falaise de roche rouge, à demi-nu, alors que les vautours tournent déjà autour de lui...  Couche-toi sur le sol entre les 4 piquets ! Sur les fesses…

La position n’est pas agréable avec les cailloux et les branches qui me rentrent dans la peau. Mais je n’ai pas le choix. Fidèle à son idée, Emilie est revenue avec des cordes et s’attèle à m’immobiliser sur le sol, les 4 membres étirés et attachés aux piquets. La position écartelée n’est pas naturelle et me dérange. Je me sens humilié à devoir tout indécemment exposer ! C’est cela la soumission, il y a des nuances et toujours pire que la position dans laquelle on est mis.

Bien évidemment il n’y a pas de vautour ici… Heureusement ! Mais je crois que Maîtresse n’est pas à court d’idée quand il s’agit de terroriser un petit cowboy craintif, tombé entre ses mains.

Je la regarde avec inquiétude tourner autour de moi et jauger je ne sais quoi… Maîtresse a un petit sourire qui m’effarouche. Je n’aime pas ce sourire là qui, quand il arrive, me promet des moments difficiles.

- Tu as vraiment une peau trop pâle pour un peau rouge ! 

Cette remarque me désarçonne.

- Mais heureusement j’ai pris ce qu’il faut pour y remédier et te montrer qu’il a des choses banales de la vie quotidienne des Maîtresses, qui peuvent être terriblement craintes comme moyen de torture d’un petit esclave ! 

Je comprends vite que Maîtresse me parle de d’épilation « à vif ». Je n’ai jamais fait, mais je ne vois pas comment cela pourrait ne pas faire mal. Elle s’agenouille au-dessus de moi armée d’un tas de bande de cire froide… Elle passe son doigt nonchalamment sur mon téton droit qui se rétracte de peur.

- Tu vois bien que ce n’est pas joli, cette forêt de poils qui masque tes seins ! Dis leur adieu maintenant…

Maîtresse retire en force la première bande et arrache sa première garnison de poils perdus. Je hurle combien cela fait mal !

- Tu es un petit homme bien douillet finalement… alors que toutes les femmes le font, sans faire leur chochotte comme toi ! On recommence donc…

Je fais un non désespéré de la tête, mais ne peut empêcher de me voir dépoilé d’une nouvelle bande. Ce n’est pas du jeu. C’est de la torture tout cela ! Maîtresse est d’autant plus enthousiaste à m’arracher les poils, que j’essaye de l’éviter. Elle en rajoute des tonnes humiliantes sur ma belle peau de bébé, toute lisse, tout en progressant à dépoiler son « homme pâle », partout où elle débusque des poils accessibles à « éradiquer », le torse, les bras, les jambes. Je n’en peux plus à hurler dans mon bâillon à chaque bande, me sentant honteux de ne pas avoir plus de courage que cela ! 

Finalement il ne reste que mon sexe que j’ai heureusement rasé avant de venir ici…

- Mais c’est un tout petit zizi rikiki de peau pâle ! Qu’est-ce qu’il se passe, trop impressionné, le petit chou ? Alors plus rien à faire là ? … oh si… il y a des poils oubliés là en bas des petites coucougnettes… humm la peau est si fragile là… je ne sais pas si je ne vais pas faire plus de dégâts que de bien…

Elle me regarde de son œil menaçant, alors que ses doigts me soulèvent les couilles et indiquent la zone ciblée… Non s’il vous plaît, pas là ! En vain, je suis affolé quand je la vois prendre une nouvelle bande, la positionner sous mon paquet et tirer d’un coup sec, le sourire aux lèvres, à m’arracher les couilles pendant que je hurle !

Heureusement, Maîtresse arrête là de me torturer et se ressert un thé. Je ressors exténué de l’éradication de mes poils en vrac pendant plus d’une heure.

- Bon ce n’est pas une épilation parfaite. Il reste des bandes de poils de ci et de là, ridicules. Peut-être devrais-je t’emmener te montrer à la piscine demain… Non, tu ne veux pas ? Mais si, les humiliations ne valent que quand on les déguste à petit feu ! En tout cas, j’ai réussi la transformation : tu as une vraie couleur de peau rouge maintenant ! Un peu trop même… Il faudrait peut-être que je te refroidisse un peu la couenne à la naturelle…

Maîtresse s’installe au-dessus de mon buste rouge, remonte lentement sa robe d’indienne. Elle n’a pas mentie : elle est totalement nue dessous. Elle s’accroupit légèrement et m’urine dessus ! Il n’y a pas plus dominant comme acte. Réduire l’autre à un réceptacle de ses besoins intimes, l’humilier profondément, le marquer primitivement de son odeur et lui signifier ainsi qu’il n’est pas plus considéré qu’une cuvette de WC…

Elle me laisse alors un temps sécher avant de revenir s’occuper de son prisonnier ou plutôt de son entrejambe. J’appréhende tout maintenant. Je lève la tête pour suivre. Maîtresse reste silencieuse mais lève les yeux de temps en temps pour s’assurer qu’elle a toute mon attention.

Je n’ai aucune idée où elle veut en venir. Cela commence par une espèce de toile trouée qu’elle m’enfile à la base de mon sexe. Une cordelette vient se resserrer sous mes couilles et détacher outrageusement testicules et pénis. Je suis glacé dans mon sang de la voir déplier un long couteau qu’elle pose sur la toile. J’ai les pires idées qui me passent dans la tête. Je cherche  à me débattre et je geins véhément mon appréhension totale dans le bâillon.

- Tais-toi ! De toute manière, tu n’y peux plus rien, quoi que je décide de te faire !

Cela commence étrangement par une branlette de sa main. J’ai beau me dire que c’est une très mauvaise idée, mon zizi lui s’en fout et s’érige sans réfléchir en petit garçon stupide. Il se fait avoir : son érection est immédiatement bloquée d’une cordelette qui serre sa base. Je frémis quand le couteau coupe l’excédent au ras de mes couilles. Tout cela ne me dit rien de bon et je continue à m’agiter. Maîtresse doit bloquer mes jambes de ses genoux pour pouvoir continuer à travailler…

Je la regarde de plus en plus inquiet fixer à la base de mon zizi, deux petits morceaux de bois à encoche, qui une fois assemblés, m’enserre la colonne. 4 longues vis attendent la partie supérieure. Maîtresse me fait passer le gland dans le trou central et sans précaution fait glisser la plaquette jusqu’à être au-dessus des orphelines dont je commence à craindre pour leur intégrité future, quand je comprends qu’il s’agit d’un étau à couilles artisanal. J’ai des souvenirs, adolescent, de brisures de couilles douloureuses, surtout de la part de ma grande sœur qui avait trouvé là un moyen radical de me calmer immédiatement… C’est pour cela que j’avais soigneusement éviter de le mettre sur la liste de mes envies. Et là, devenu adulte, c’est une autre femme qui va recommencer sans mon accord !

Je frémis d’abord quand Maîtresse mets en place les écrous papillons. Puis serre immédiatement les dents quand elle commence à visser, un tour après l’autre, sur les 4 vis. Je n’ose plus alors regarder. Je sens mes délicates orphelines se déformer, s’aplatir sans que je puisse rien n’y opposer. C’est douloureux par à-coups avant que je m’habitue à la pression. Cela me donne une impression de chaleur intense qui ne cesse d’augmenter.

- Ouvre les yeux et regarde : c’est un ordre !

Je suis incrédule à contempler mes chers testicules réduits à une galette de 2 cm et cela en est même affolant !

- Et dire que vous, les hommes, vous prétendez être fragile de cet endroit là… Et je suis sûre qu’il y a encore de la marge.

Elle rigole alors que je fais désespérément non de la tête.

- un tour de plus pour Maîtresse Claire…

Je suis sûr qu’elle me trompe et qu’elle en fait plus d’un tellement, j’ai l’impression d’être broyé au cœur. La pression est intense.

- Il y a encore de la place, je t’assure… respire ! Un tour pour mon plaisir ?

Je me débats alors que Maîtresse sers encore les vis tellement cela fait mal ! Emilie vient me calmer de douces caresses dans les cheveux, jusqu’à ce que la pression finisse par se diffuser et que j’accepte mieux la douleur… N’empêche cela reste quand même une impression redoutable que de se sentir écrasé de cette manière…

- Heureusement que je t’ai garroté avant ou je crois que tu aurais débandé depuis longtemps… On continue ?

Je fais non, non, non de la tête.

- Mais non, tu es idiot : je ne vais pas rendre définitivement impuissant, le possible père de mon futur enfant. Qu’est ce que je ferai, si je veux dans le futur en faire un 3ème ?

Folle perspective qui me transperce de part en part. A la place, Maîtresse s’intéresse à mon gland turgescent qu’elle finit de décalotter avec précaution, pour mieux le ficeler en-dessous de la couronne d’une fine cordelette qui me rentre durement dans la peau. Le reste de la bobine est lancée au-dessus d’une branche qui me domine à la verticale. La cordelette est coupée à la bonne longueur et attachée à l’anse d’un seau de plastique. Déjà mon sexe est étiré vers le haut, et encore plus quand Maîtresse charge le seau de quelques cailloux soigneusement choisis aux alentours que je vois avec inquiétude être rajoutés au seau. Je ne sais plus maintenant entre mes couilles écrabouillées ou mon zizi étiré à l’extrême, ce qui me fait le plus mal, mais en tout cas je douille et je pense que rien de pire ne peut m’arriver maintenant…

Sauf que Maîtresse revient étrangement avec un pot de miel liquide. J’en suis recouvert au pinceau des couilles jusqu’au gland. Si cela ne fait pas mal, cela fait terriblement peur à l’esprit craintif d’un petit soumis. Où veut-elle en venir ?

J’ai un début de réponse quand la toile du début est refermée autour de mon sexe en souffrance, laissant une ouverture  en haut de ce baluchon inquiétant, autour de la cordelette…

- Cela va ?

Je fais un petit oui de la tête… Et me détend un peu trop vite…

- Ok alors regarde ce que j’ai acheté spécialement pour toi, hier… j’ai demandé au vendeur s’ils mordent mais il a été incapable de me répondre…

C’est une vision d’horreur : Maîtresse tient entre ses doigts un gros vers de pêche grouillant et dégueulasse ! Et elle le glisse par l’ouverture du baluchon autour de mon sexe ! Je hurle de détresse, alors qu’elle en saisit déjà un second.

- Un… deux… trois…quatre et cinq… Cela devrait suffire… voilà il n’y a plus qu’à finir de fermer le tout et je peux te laisser « apprécier » le moment…

Je sens déjà que cela « grouille » autour de mon sexe. C’est la panique finale : je me débats, je hurle, je pleure alors que Maîtresse me laisse à mon sort pour reboire du thé…

Plus tard, dans l’après-midi et sans avoir eu le droit de manger, seulement celui de contempler Maîtresse le faire, je suis de nouveau mis à l’épreuve, attaché à un arbre en guise de totem de torture…

- De toute manière, il n’y avait aucun risque. Les vers ne mordent pas. Mais tu aurais vu ta tête quand je te les ai sortis ! C’était à mourir de rire … Finalement ton pire ennemi est ton imagination trop fertile… Il suffit juste de te pousser un peu dans ta crainte…

Maîtresse ne m’a pas bâillonné mais je préfère ne rien dire, d’autant qu’à son retour effectif au bout de 5 « petites » minutes, elle a découvert avec jubilation que je m’étais pissé dessus de peur ! Rajoutant encore de l’humiliation à de l’humiliation…

Là pour l’instant, étroitement immobilisé à mon totem, je n’ai d’autre choix que de la laisser « exposer » mon sexe déjà bien meurtri sur une planche de bois trouée. La planche est tenue est place par une ceinture serrée autour de ma taille et Maîtresse est en train de me lacer le sexe contre elle, en position verticale, pointant vers le haut. Bien sûr, ce stupide zizi, qui vit sa vie égoïste, bande encore indécemment même après tout ce qu’il a enduré le matin, ce qui réjouit Maîtresse Emilie, 

- Tu es donc mon prisonnier à la peau pâle attaché au totem du village, c’est cela ?

J’opte pour un prudent « oui, Maîtresse ».

- Tu te souviens des westerns de ton enfance ? Qu’est-ce qu’il arrivait au malheureux cowboy tombé aux mains des indiens ?

Je sais qu’Emilie a préparé avec soin cette journée en recourant à toute l’imagerie des westerns américains. Il me revient bien des images de films très sombres où la victime était écorchée vivante, mais je ne crois pas une seconde qu’elle puisse en arriver à ces extrémités, même simulées. Non cela doit être autre chose… je comprends et je pâlis en même temps : elle veut mon scalp ! Je lève les yeux de surprise…

- Oh, ne me regarde pas comme cela. Cela fait partie des possibles d’humiliation BDSM et l’idée m’excitait. J’ai cependant la conscience que cela déborde là de l’intimité et que l’on touche à la représentation sociale de la personne, surtout quand on a une belle chevelure comme toi. Donc entre l’excitation et la raison, j’ai choisi, comme tu fais souvent, de ne pas choisir et de le laisser le hasard faire. Tu n’as pas eu de chance, c’est tombé parfaitement pile poil pour cette journée…

C’est la pire humiliation que l’on m’ait jamais promise et elle dépasse de loin ce que je suis prêt à accepter.

- Non, s’il te plait, Emilie, ne fait pas cela…

- Oui, je sais c’est particulièrement vache de te l’imposer. Cela touche tant à ton image publique. Malheureusement cela ne rentre pas dans l’éthique que je me suis promis de suivre : faire tout ce que les œufs demanderaient, même le plus dégueulasse pour toi. C’est la règle. Et dans ton besoin de soumission, cela fera au moins une chose à laquelle tu n’auras pas inconsciemment acquiescé.  Et en plus cela m’excite follement. Donc on fait ! Immédiatement !

Définitivement eu et humilié, je n’arrive pas à retenir mes grosses larmes, quand Maîtresse Emilie rayonnante fait tomber pan par pan, à la tondeuse à barbe sur batterie, mes beaux cheveux. Je me sens déjà si nu sans eux…

Mais je n’ai pas le temps d’y penser beaucoup, car Maîtresse me « distrait » immédiatement d’un long travail de torture du sexe collé à sa planche, à coup de roulette à pique et de petit paddle à couilles. Je crie, je bouge sans cesse, passant de mauvaises surprises en désagréments en patin désarticulé. Maîtresse joue en majesté de mes demandes de pitié, pour mieux m’accabler encore et encore, me pinçant, m’écrabouillant, pour finir dans un summum de perversité sadique en me cinglant l’ensemble du sexe exposé à l’aide d’un terrible mini fouet qui laisse ses marques sur la fragile peau tout en m’excitant les sens d’un vibro terrible, une fois sur mes couilles, une fois sur mon gland…

Elle joue de ma montée de plaisir, la ralentie, la supprime d’une cinglée vicieuse, la fait rejaillir sans cesse, dans un intense teasing qui n’en finit plus et m’épuise. Je veux jouir, enfin jouir ! La montée de sperme est au ralenti, douloureuse. Je ne désire plus rien d’autre qu’éjaculer et quand j’y arrive enfin, Maîtresse lâche tout, pour un vain orgasme ruiné qui part dans le vide et me laisse si frustré!

Après Maîtresse me ramène, zizi de nouveau sécurisé dans sa cage, et m’enferme au chenil pour me laisser reprendre mes esprits et mes sens, des émotions de la journée. Elle m’apporte enfin ma gamelle pour que je puisse me rassasier. Je me jette dessus !

Maîtresse Emilie revient me chercher quelques heures plus tard, accompagnée Monsieur Jean de retour. Ils discutent devant la grille de l’enclos.

- Mis au chenil comme un chien ! Vous êtes quand même un peu fol dingue, vous 2… En tout cas je suis heureux de revoir le chenil dégagé. C’est moi qui l’ais construit, il y a 40 ans. J’y mettais mes 3 chiens de chasse, du temps où ma femme était encore vivante, paix à son âme. C’est une époque où je croyais encore que pour être un vrai Mâle, il fallait faire des activités d’hommes entre hommes. Maintenant je sais que ceux sont des conneries tout cela ! Etre un vrai Mâle c’est savoir se servir de sa bite ! Et je ne pense pas que la dizaine de mecs, qui se la sont prise, penseraient une seule seconde que je ne suis pas un vrai Mâle… Non, aucune chance. Tu en penses quoi, toi ?

Il me pose cette question... Je relève les yeux surpris pour constater que son regard me mate sans gêne comme de la chair fraiche à baiser. Il m’impressionne. J’en suis tout timide !

- Oui, tu en penses quoi ?

Ses yeux me transpercent et m’intimident. Je voudrais tant me cacher. J’essaye de marmonner une réponse…

- Non, vous…

Je le vois ouvrir sa braguette et commencer à en sortir le braquemart déjà à demi bandé qui m’a pris mon reste de dignité d’homme hier. Des flashs me reviennent… l’impression d’écartèlement… mes couinements si forts que l’on les entendait à l’extérieur... l’humiliation ultime finalement, alors que je n’ai rien fait pour éviter quoi que ce soit.  C’en est trop pour moi. Le rouge me monte aux joues et je détourne en urgence mon regard, pour me perdre dans le sol.

Emilie éclate d’un rire nerveux et sonore.

- N’est-il pas définitivement mignon, notre Pierrot ?

La réponse fuse du tac au tac.

- Un mignon ? Sans conteste ! Et il est de quelle race ?

- Oh, de la race que vous appelez habituellement bâtarde !

Là c’est les 2 qui s’éclatent à mon détriment, rajoutant une couche d’humiliation à la honte. Ils finissent par reprendre difficilement leur calme… 

- Il lui est arrivé quoi pour avoir perdu tout ces poils depuis hier ?

- Nous avons joué aux cowboys et indiens. J’étais l’indienne et j’ai eu son scalp !

- Tu me fais marcher là ?

- Est-ce que j’ai en  l’air ? Il adore se prêter à ces petits jeux apriori innocents mais qui finissent toujours un peu cruellement pour lui… Maintenant j’avoue que trouver des idées pour toute une semaine a été épuisant. C’est plus simple finalement de baiser à l’ancienne, à la papa-maman : pas besoin de toutes ces préparations… Bon ce soir, c’est moi qui cuisine et il faut que j’y aille. Cela ne te dérange pas Jean de baigner le chien, qui a grand besoin tellement il a sué pour sa Maîtresse aujourd’hui ? Cela te laissera tout le temps de mater son petit cul mignon… Et toi, tu n’oublies pas que les chiens cela marche à 4 pattes !

Maîtresse m’enlève la cage à zizi et m’humilie à me branler – « c’est qui va se faire sauter ce soir ? » pour ne me laisser qu’une fois la queue du toutou bien sortie. Elle confie la laisse à Monsieur Jean et s’en va…

Pendant qu’il me fait nager dans l’eau fraîche de l’étang, je ne peux m’empêcher de jeter des coups d’œil à la bosse de la braguette de Monsieur Jean Je dois être fou à être ainsi fasciné parce qu’elle dissimule !

Il me fait inhabituellement sortir en montant à l’échelle au bout du ponton et j’arrive devant lui. Il me surprend à m’embrasser à pleine bouche en faisant tourner sa langue. Avant de me pousser sur les épaules pour me mettre à genoux.

- Regarde le beau nonos que j’ai pour toi !

Pantalon et caleçon à terre, il exhibe sa superbe bite en érection. Et instinctivement, je me mets à lécher et  sucer avec avidité, me détestant d’être aussi facile. Monsieur Jean n’a pas besoin de me guider. Je suis à fond dans un état second que je reconnais bien maintenant, à sucer avec dévotion mon « nonos », jusqu’au bout !

Quand nous revenons, Emilie ne me rate pas à m’humilier un coup de plus.

- Tu deviens trop gourmant comme chien lubrique : tu as encore du sperme sur les babines… Allez à table !

Dans l’ordre de préséance : les Maîtres, assis à la table  à déguster un plat de saucisses, tomates et lentilles fraiches et le toutou à manger son éternelle gamelle de pâtes froides, que je commence à détester. Surtout que les odeurs divines qui m’arrivent m’indiquent que je perds nettement au change. Et cela me fait envie. J’essaye de faire le beau pour en récupérer un peu : en vain…

- La seule saucisse à laquelle tu as droit en tant que chien, c’est celle de ton Monsieur Jean ! 

Je me renfrogne à devoir avaler ma pâtée froide en tendant l’oreille pour suivre la conversation des Maîtres, en vrai chien de salon. Leur dialogue est très détendu, sans doute aidé par les 2 bouteilles de vin qu’ils descendent sans y faire attention. Et cela finit évidemment à tourner autour des différences sexuelles de chacun. Moi je garde le regard fixée sur la bosse de Monsieur Jean, ayant presque hâte de retrouver, dès que nous serons seuls, l’humiliation spéciale de sa bite en moi.  Je vois donc d’un œil noir quand Emilie lui ouvre la braguette...

- Mais qu’est-ce que tu fais ?

- Je veux voir de près ton « baobab » ! Ouah, cela fait envie ! Tu ne baises plus qu’avec des hommes ?

- Depuis la mort de ma femme, oui. Il n’y a eu qu’elle ! Je n’arriverais pas à faire avec une autre…

- En es-tu si sûr ?

- Presque, il n’y a plus que les hommes qui me font bander maintenant…

- Humm, si c’est le cas, tu ne vois donc aucun problème que j’essaye. Faisons donc un petit pari. Si j’arrive à te faire bander à fond, tu perds !

- Ne crois pas que tu arriv……

Mais il n’a pas le temps de finir sa phrase car il est surpris par la bouche d’Emilie qui s’est penchée pour le sucer. Son premier réflexe est d’essayer de la repousser, mais elle s’accroche et insiste si bien que bientôt Monsieur Jean est obligé de fermes les yeux et de laisser passer un gémissement. Emilie s’enlève finalement.

- Tu vois que tu n’es pas devenu totalement insensible aux charmes féminins. Tu as perdu et donc ton gage sera de me suivre en chambre pour voir jusqu’à qu’elle point tu y es encore sensible…

Monsieur Jean en reste bouche bée et semble incrédule de bander pour une femme. Emilie se dépêche de m’attacher à mon poteau avant de le conduire la main sur sa belle queue à l’étage… J’en suis doublement jaloux.

Il y a d’abord les pas précipités sur le plancher, le bruit des vêtements jetés, les murmures déformés de leur voix qui négocient, avant que cela se décide. C’est moi qui entends ce soir, Emilie gémir et le lit craquer,  sous les vifs assauts du Saint phallus. Je me sens exclu de la fête et terriblement frustré d’avoir été remisé à mon poteau.  Mon sexe butte en vain contre les parois de la cage et n’arrive pas à plus grossir, alors que cela jouit là haut. Moi aussi je veux jouir ! 

Emilie crie maintenant pour l’encourager son amant d’un soir à y aller « plus fort, encore plus. Met-moi là à fond ! ». Le lit branle de tout part et fait un boucan d’enfer. Je n’en peux plus. Joue sur la tommette, je me branle les couilles et je me pénètre le cul des doigts, aussi loin que je peux aller, si peu.  Je suis si excité. J’implore l’éjaculation en cage comme le Saint Graal qui me délivrera, mais cela n’arrive pas à accrocher, malgré l’ardeur de ma main, de mes doigts. 

Là haut c’est le final. Emilie hurle maintenant. Je m’échine à rattraper mon retard… En vain, jusqu’à cela se taise après un dernier hurlement commun de jouissance, me laissant seul, ridicule, à essayer encore et encore à obtenir un mince plaisir de petit encagé frustré qui m’échappe ce soir...

Monsieur Jean redescend  peu après minuit dans le silence de la maison. Je le regarde plein d’espoir…

- Emilie dort. Je crois que je l’ai mise KO. Mon premier cul de fille depuis la mort de ma femme. J’avais oublié que cela pouvait être bon… Mais bon, un cul est finalement un cul. Cela ne change pas trop qu’il soit celui d’une fille ou d’un gars… Et elle a vraiment plus de technique pour sucer que toi, même si je trouve cela beaucoup moins excitant que ta petite bouche encore un peu  vierge de tapette…

Ses mots m’excitent. Sa queue m’excite. Je bande à fond dans ma cage… Je le regarde en demande, sortant explicitement la langue. Si je pouvais remuer ma queue pour lui faire la fête, je le ferais…

- Putain, tu es en train de devenir un vrai bâtard assoiffé, toi ! Mais c’est non. Trop crevé ce soir, et je dois me lever tôt demain. Et en plus je n’aurais plus rien à t’offrir. Ne fais pas cette tête. Je te réserve ma soirée demain pour s’occuper de ton petit trou… promis.

Je crois que je n’ai jamais été aussi frustré sexuellement. La nuit est longue et difficile, surtout avec un sexe qui ne veut pas dégrossir…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Lundi 30 mai 1 30 /05 /Mai 12:02

6 avril

Cette nouvelle journée a commencé dès mon réveil sur la nécessité où nous en étions restés hier, celle de l’exploitation de l’ardeur féconde du sexe d’un petit taurillon sur le lit de saillie, jusqu’à qu’il se laisse aller lâchement à donner à Maîtresse Emilie ses « bonnes petites paillettes à bébé ». C’est loin d’être désagréable en bas ce matin mais le haut policé et raisonné frisonne à ne plus finir sur la folle idée taboue d’être utilisé en mâle reproducteur.

Et la nouvelle journée de soumission s’enclenche selon le rituel bien établi du matin qui commence par une emmenée aux « besoins » particulièrement délicate où Maîtresse attend patiemment que « son » chien fasse en chienne, étroitement tenu en laisse. Je ne peux éviter de me sentir profondément humilié en cela et en particulier ce matin. Il m’est toujours aussi difficile de pratiquer sous les yeux d’un autre être humain, fut-il Maîtresse Emilie et son absence de dégout de par sa formation professionnelle médicale. Moi, cela me met dans un terrible état de honte vécue...

Après mon premier repas de gamelle de croquettes au jus et l’attente à mon poteau, de la disponibilité de Maîtresse, nous voilà partis à la chasse matinale aux « œufs ». Je remarque pour la première fois que le ciel est couvert aujourd’hui : plus de soleil réparateur des maux de l’âme et je grimace.

Je n’ai pas de chance. Le farfouillage du chien aveuglé dans le sol est peu chanceux aujourd’hui ; donc douloureux dans les couilles étirées trop longtemps par l’élastique. Je finis cependant après de longues minutes à sentir dans le noir la forme d’un œuf que je rapporte fièrement, et surtout soulagé, à Maîtresse.

- Humm très bon choix, petit esclave. Je crois que tu ne vas pas aimer. Mais c’est cela aussi d’être esclave, on ne fait pas toujours des choses que l’on aime… Mais je crois que je vais utiliser mon droit absolu d’en faire qu’à mon envie de Maîtresse. Il risque de pleuvioter aujourd’hui alors que demain la météo annonce grand beau. Et cela couronnera très symboliquement ce que j’ai prévu pour toi demain. Tu ne m’en veux pas ?

Question piège ! Je me dépêche de répondre, me demandant inquiet qu’est-ce- qui peut être prévu demain…

- Non, vous êtes la Maîtresse ici et vous avez le droit de faire comme vous le désirez…

- Et donc…

- Je ne sais pas, Maîtresse.

- Et donc, puisque nous mettons cet œuf en réserve de domination, tu vas m’en retirer un autre pour aujourd’hui…

Je ne peux m’empêcher de grimacer de devoir retourner sous le tiraillement de l’élastique aux couilles. J’imagine aisément sous mon bandeau que Maîtresse a un petit sourire à m’imposer cela. Je dois même être un brin trop hésitant car je suis gratifié d’un coup de botte dans les fesses, qui m’incite à m’exécuter au plus vite.

La recherche d’un second œuf est encore plus longue que pour le premier. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui… sans doute pas chance ou pas assez attentif ? J’en reviens les testicules meurtris et donne l’œuf trouvé à Maîtresse.

Cela a l’air de parfaitement convenir à Maîtresse pour cette journée grise. 

- Et d’ailleurs nous allons nous y mettre tout de suite. Comme cela nous en serons dégagés pour la suite de la journée…

J’ai le temps d’appréhender l’inconnu alors que je mâche et avale docilement les deux papiers.

Maîtresse revient avec 2 gourdes métalliques qui sont suspendues par leurs mousquetons à l’anneau de mon collier et elle m’emmène pour notre promenade matinale au cœur de la nature, toujours de la même façon, les mains immobilisées dans le dos et tiré par la laisse sur le collier…

Nous longeons l’étang avant de la quitter à son exutoire pour suivre le ruisseau. Les gourdes tintent en se cognant sans cesse. J’ai froid ce matin avec la chair de poule. Maîtresse dans sa « bonté » le remarque et décide de nous orienter vers les champs d’orties. Elle ne craint rien dans sa tenue de cuir. Mais moi, je suis nu et vulnérable et refuse d’abord véhément d’y entrer ! Maîtresse a beau tirer sur la laisse, je ne bouge pas.

- Avance..

- Non !

Emilie me regarde, étonnée de mon effronterie. C’est un regard mi-amusé, mi-sévère.

- Bon comme tu voudras, esclave.

Elle ressort donc des orties, m’entraine à les longer  à la recherche de quelque chose, sans doute un arbre particulier qu’elle finit par trouver. Maîtresse m’immobilise alors les mains, attachées d’une cordelette à une branche à hauteur d’épaule. Je ne vois pas ce qu’elle fait dans mon dos pendant un moment, mais elle finit par revenir pour me saisir par les couilles sous la cage dans sa main ferme… et aussitôt son autre main se met à me fustiger en cadence rapide le derrière d’une branche brute, très souple, très cinglante. Dans le monde de soumission où je suis maintenant tombé, les rébellions, même petites, se payent cash. Cela fait si mal. Je beugle de souffrance reçue et essaye de me tortiller pour échapper aux cinglés. Ce qui ne me vaut qu’un broyage de couilles en plus. Les mains ne cèdent pas et me maintiennent en punition. J’ai le souffle coupé à ne cesser de crier. J’ai le ressenti d’une lame de fond qui déferle et m’écrase sans cesse. Plus aucune idée cohérente, seuls la honte et le remord d’avoir désobéi… J’arrive à articuler entre 2 cris, que je demande pardon.

- Tu veux quoi esclave ?

- Vous obéir, Maîtresse !

C’est une mitraillette de coups qui me cingle les fesses et réveille maintenant la douleur du fouet de la veille. 

- Tu vas aller dans les orties, en chien soumis !

- Oui, Maîtresse !

Les rafales destructrices se suivent encore et encore…

- Tu suis la laisse de ta Maîtresse, où qu’elle t’emmène sans te poser des questions ! Tu as a compris ?

- Oui, Maîtresse !

- Tu vas le faire ?

- Oui, Maîtresse !

- Alors tais-toi maintenant et jouis de ta punition !

Le rythme de la branche se ralentit mais je n’en suis pas moins quitte… Elle prend de l’ampleur. « un ! » La cinglée s’abat de loin et je hurle de douleur. « deux » Nouveau vol qui éclate en puissance sur la peau d’un soumis fautif… Et cela jusqu’au dixième où je suis en sueur, incapable d’une autre pensée que celle de ne pas contrarier de nouveau Maîtresse Emilie.

La branche tombe mais la main reste en prise sur mes testicules pour les broyer une dernière fois, pendant qu’Emilie me chuchote à l’oreille.

- Je crois Pierre qu’il va falloir que tu revois en urgence ton jugement et ta situation. Je suis peut-être une Maîtresse novice, puisqu’après tout je ne m’y suis mise que depuis quelques semaines… mais je ne suis pas comme ta Claire : j’ai découvert en m’occupant du cas d’Hervé que j’adore dominer finalement, tellement cela m’excite de vous en faire baver… Et aussi que j’étais douée en la matière pour l’action et la réflexion… Hervé sait déjà qu’avec moi, il n’y aucun saint protecteur à se vouer qui pourra le sauver… j’adore voir la crainte dans ses yeux quand je m’agace… mais surtout contrairement à ta Claire, je n’ai aucun tabou, aucune limite… qui pourrait te sauver alors que je suis dans la position miraculeuse de pouvoir te faire payer ton dédain passé pour mes rondeurs qui m’a tellement déçu !

C’est un cassage en règle qui me laisse prudemment coi. Je me laisse détacher et ramener au début au début du champ d’orties, là où je me suis refusé,  sans doute quelques minutes avant, mais une éternité pour moi…

- A 4 pattes, Pierre !

Le regard de Maîtresse est dur, les pupilles dilatées. Je sais instinctivement qu’il n’y aucune marge de manœuvre. La trouille au ventre, j’obéis. Du sol, les orties apparaissent encore plus menaçantes mais je n’ai pas le temps de trop y penser, car déjà la laisse me tire vers leurs piqûres…

Leur traversée est un calvaire de soumis fautif. Je suis mordu par les aiguilles de partout, y compris jusqu’aux joues et aux couilles. Le venin se diffuse dans le corps et cela brûle. J’ai du mal à faire bouger les muscles pour continuer à suivre la laisse qui ne s’arrête pas. Quand je finis par être ressorti du champ, j’ai la peau marquée et encore plus l’esprit, alors que Maîtresse se moque de mes cloques…

- Voilà ce qu’on appelle, esclave, une véritable peau de poule ! Et que je  te reprenne plus à refuser d’obéir !

Je crois que j’ai compris la leçon, tellement je la regarde maintenant avec une crainte instinctive. Nous continuons à avancer dans le sous-bois, une fois que j’ai reçu l’ordre de me relever. Je douille avec le venin des orties mais n’ose pas me plaindre. Je me concentre à bien suivre la laisse là où elle m’emmène.

Nous arrivons finalement à un endroit où le débit du ruisseau s’accélère avec un passage de pente plus prononcée. L’eau y saute de rocher en rocher en de ravissantes cascades minuscules qui finissent dans une vasque plus profonde.

- J’ai découvert ce petit coin de paradis lors de ma reconnaissance des environs… Bon pour commencer : lave toi ! Je ne pense pas que nous en aurons le temps ce soir… Utilise une des gourdes comme récipient.

Maîtresse m’enlève d’abord la cage : je suis rikiki ! Je mets mes pieds dans la vasque. L’eau, qui est aussi froide que dans l’étang, ne m’arrive qu’en haut des chevilles. Je préfère nettement comme cela, que de devoir y plonger le corps entier. La fraicheur de l’eau apaise quelque peu la chaleur du venin et c’est agréable. Je me mouille et frotte…

- Et n’oublie pas de bien laver ton zizi sale de petit garçon ! Que tu ne me ramènes pas une saloperie en chatte…

Maîtresse est en pleine forme ce matin ! J’obéis, frotte et rince, plusieurs fois mon sexe en le décalottant, sous les yeux attentifs de Maîtresse. Finalement elle me demande de remplir les 2 gourdes à une petite cascade et de revenir vers elle.  Je suis remis immédiatement zizi en cage.

- Toute cette eau m’a donné une envie pressante. Heureusement j’ai un petit esclave éduqué,  devenu très serviable !

Je « sers » donc cérémoniellement Maîtresse, comme elle me l’a appris hier, jusqu’à qu’elle en ait terminé et qu’elle soit précautionneusement rhabillée. J’ai en bouche le goût intime de son nectar et personnellement j’aime cette possession !

- Humm. Toujours aussi diaboliquement bon. Tourne toi que je te rattache les mains… voilà… Maintenant il ne reste plus qu’à te transformer en porteur d’eau pour retourner pour la suite à la maison.

Ce qui veut dire en clair que les gourdes pleines sont accrochées aux trous d’aération de la cage. Je serre les dents quand le poids de la première retombe et je crie quand la seconde est ajoutée, tellement cela tire terriblement mon sexe vers le bas.

- Cela fait du bien par où cela passe ? Ne me regarde pas comme cela… Je ne fais qu’après tout combler ta poche à fantasmes masos. Le mythe du pauvre soumis sous le joug de la méchante Maîtresse qui lui en fait voir de toutes les couleurs, sans temps mort. Ta fréquentation internet, que m’a montrée Claire, est de ce point de vue éloquente. Surtout ton enthousiasme à lire ces récits de soumission de petits mâles, la main sur la queue. Je n’ose imaginer tous ces bataillons de vaillants spermatozoïdes, partis pour rien d’autre que ton plaisir instantané ! Alors que moi, j’en avais tellement besoin de tes petits machins à queue… Certaines choses que j’ai vu de tes « passions » m’ont bien fait rigoler, d’autres au contraire, m’ont fait grimacer.  Quand ta Claire m’a confié le soin d’essorer en une fois tous tes fantasmes, j’ai mis comme condition d’avoir les mains totalement libres, y compris sur le plan de ton exploitation sexuelle. Claire ne voulait pas céder mais j’ai gagné cette liberté de haute lutte, y compris pour exploiter ton sperme comme je l’entendais. 

C’est quand même un drôle de situation de se confesser à son esclave après l’avoir mis sous dure contrainte. Un peu cruel sans doute aussi.

- Je n’ai jamais eu froid aux yeux. Je n’ai pas de tabou. Le BDSM n’était pas au départ forcément ma tasse thé mais le défi d’incarner une Maîtresse totale m’a intéressée et bientôt excitée. Je me suis mise à découvrir avec enthousiasme cette terra incognita, comprendre les tenants et les aboutissants de ce type de relation entre êtres humains. Hervé a servi à me caler en tant que Maîtresse, mais il est moins passionné, moins complexe que toi. Quand je l’ai fouetté à la canne pour lui faire accepter par avance d’élever l’enfant conçu par un autre en toute connaissance de cause : il a eu mal ; il a eu peur ; c’était basique et il a immédiatement cédé. Rien d’aussi follement excitant que de travailler avec tes contradictions. Je pourrais finir de le dresser mais je n’obtiendrai rien donc qu’un animal apeuré, obéissant par crainte et non par soumission… 

Le regard d’Emilie prend une tournure un peu triste…

- Une fois que nous en aurons terminé ici, nous retournerons chacun vers nos moitiés. Il ne le sait pas encore, mais je lui enlèverai définitivement sa cage à mon retour. Nous rigolerons à regarder une série à la con, avant que je le suce en bonne salope qui, pour la première fois, avalera son sperme à sa divine surprise. Puis nous irons nous réconcilier au lit et je crierai de bonheur de me prendre la grosse pine de mon mari dans mon cul.  Il reste quand même bien mieux pourvu par la nature que toi…. Désolée. Je sais que ce n’est pas le mari parfait, qu’il m’a sans doute trompé par le passé, mais je l’aime le bougre ! J’espère que j’aurais réussi à attirer de nouveau son attention envers ma chatte…

Je ne savais pas qu’Hervé était infidèle, mais finalement cela ne m’étonne pas plus que cela, venant de sa part…

- Et toi tu vas retourner auprès de ta Claire. Là c’est beaucoup moins rock-en-roll, plus intellectuel et policé, mais vous allez bien ensemble. Son projet de te transformer en mari parfait se mettra en route, avec une détermination sans faille. Je crois que ses appréhensions à vraiment te faire mal disparaîtront très vite, pour que tu files rapidement doux. Je suis vraiment désolée qu’elle ne veuille pas y intégrer des fioritures BDSM, que tu aurais eu avec moi, que tu as, mais c’est comme cela, il faudra bien t’y faire et je pense que tu finiras pas être heureux ainsi. La vie a parfois un petit côté injuste de ne pas mettre toutes les qualités désirés dans la même personne… Mais bon, pour l’instant nous sommes là et nous avons encore quelques jours, pour nous amuser follement ensemble : allez courage, en marche ! Nous sommes à moins de 10  minutes de la maison… 

Ces 10 minutes me paraissent durer des heures, à trimballer les lourdes gourdes accrochées à mes couilles qu’elles étirent au-delà de l’imaginable. Maîtresse s’amuse de la souffrance de son esclave et ne cesse de m’houspiller à avancer. Mais je n’ai pas besoin de cela pour désirer arriver au plus vite à la maison pour me débarrasser du poids de ces maudites gourdes… La bâtisse me semble encore si loin…

Nous finissons par arriver et je suis soulagé de mes 2 gourdes qui rejoignent la table de pique-nique. C’est un tel bonheur de retrouver la légèreté de sexe ! Mais aussi de la fierté soumise d’avoir réussi à passer cette nouvelle épreuve… Maîtresse Emilie me sourit et me gratifie même d’une caresse dans les cheveux.

- Tu es un petit esclave définitivement bien courageux… couche-toi sur le banc, sur le dos et attends-moi, je reviens vite…

Maîtresse Emilie arrive avec des sangles qui servent à m’immobiliser étroitement sur le banc de bois, et un bâillon de bouche O’ring. Je la laisse faire sans opposition.

- Allez ouvre ! 

J’obéis avec inquiétude n’ayant aucune idée de ce qu’elle a prévu de me faire subir… L’anneau écarte mon palais et me rends dans l’incapacité de refermer la bouche. Je ne connaissais pas mais l’impression première est claire pour un esprit soumis : je vais être contraint à ce que je ne sais pas encore ! Une dernière sangle sur le front finit de me coller la tête contre le banc, dans l’incapacité de bouger. Je suis de plus en plus inquiet…

- Bon je t’explique. J’ai envie de découvrir avec toi un type de pratique très angoissante où tu dois avoir complètement confiance envers ta Maîtresse. Je l’ai choisie avec soin, mais comprends que je ne l’ai évidemment jamais réalisée en vrai. Cela sera une première pour nous deux, mais si je ne te laisse pas le choix pour la subir : je te promets d’être particulièrement attentive à ce qu’il n’y ait pas d’accident. Je sais que cela ne fait pas partie de tes fantasmes, mais cela fait partie de mes envies d’essayer. Garde confiance en ta Maîtresse ! Voilà donc ce que je vais faire. J’ai un entonnoir là et je vais verser de l’eau dans ton gosier sans que tu puisses y échapper, une sorte de torture à l’eau. Tu n’y pourras rien arrêter à part avaler le plus vite possible : moi seule déciderai quand j’arrêterai ou combien de temps tu resteras attaché à ton banc de torture. 

C’est la panique qui me prend là. J’essaye de bouger, m’échapper mais je ne bouge pas d’un centimètre. Je hurle mon désaccord total qu’ignore Emilie. A la place, elle coince un conduit de mousse creux entre mes lèvres. Je vois avec horreur apparaître l’entonnoir prolongé par un conduit dont elle insère l’extrémité dans la mousse. Et elle commence à verser le contenu de la gourde… C’est une angoisse primale quand l’eau me pénètre, m’envahit. Une sensation instantanée d’étouffement. Je déglutis au plus vite, pour ne pas mourir noyé, au bord de la nausée ! Et pas une seconde l’eau ne s’arrête d’arriver. Ma vue se trouble et je ne vois plus rien. Je lutte pour survivre. Je prie qu’elle ne me fasse par mourir stupidement là ! 

Après un long moment en apnée, où mon corps s’est convulsé pour rester en vie, l’eau finit par s’arrêter. Je reprends mon souffle à grandes bouffées, pendant que la main de la terrible Maîtresse essaye de me rassurer, de me faire revenir parmi les vivants. Mais cela se révèle un piège ! L’entonnoir reprend sa place et je vois le bouchon de la seconde s’ouvrir… Je suis terrorisé ! Le temps s’arrête… je pressens ne pas survivre à cette seconde fois !

Mais miraculeusement la gourde s’en va, avec l’entonnoir. Merveilleuse Maîtresse !  Je suis parti très loin, complètement sonné de la réalité. La menace de l’entonnoir est remplacée par l’obscurité d’une chatte baveuse qui me chevauche le visage. Instinctivement je suce, je vénère, j’adore de la langue à travers l’anneau, ce sexe divin et sacré, longuement, quasi amoureusement, pour offrir de tout mon être, la jouissance sacrée à ma Maîtresse Supérieure, à laquelle je dois d’avoir la vie sauve.

Je reste seul un moment, coincé dans ma bulle soumise. A écouter le chant apaisant des oiseaux. A me perdre dans le ciel gris. En harmonie avec la nature, à me sentir animal possédé par une Femme Supérieure. La Maîtresse, elle, a mystérieusement disparu…

Elle revient finalement pour me désangler. J’ai les yeux éperdus de reconnaissance. Je la vois avec étonnement m’enlever la cage. « Pas touche ou c’est le fouet ! ». Elle me fait mettre debout pour me plier en deux sur la table de bois. Je me retrouve immédiatement à baver dans le harnais de taurillon dont je suis équipé et qui me retrousse presque le nez. Je laisse docilement prendre ma main. Les doigts sont repliés vers l’intérieur et la main entière est entourée de gros scotch noir, avant de finir enfilée dans une chaussette noire. Idem pour l’autre.  Ma vue est alors obscurcie d’un bandeau opaque. Je sens alors mon cul être huilé avant que quelque chose le pénètre, d’abord petit mais qui s’épanouit largement à l’intérieur avant de venir se coincer des 2 côtés de mon anus. La préparation se termine avec des sangles que je sens passer au niveau de mes genoux. 

Je suis alors relevé. La gravité entraîne l’espèce de plug dans mon cul ! Mes bracelets de poignets sont reliés à mon collier par un dispositif qui m’empêche d’étendre mes bras. Maîtresse me fait alors descendre avec précaution à terre, et je comprends vite qu’avec les liens en place, je serai incapable de me relever tout seul ensuite. Je sens enfin la main de Maîtresse descendre sous mon cou pour attacher ma laisse.

- Au champ, mon petit taurillon !

Je suis la laisse où elle m’amène dans le noir. D’abord le sol dur avec des gravillons, puis le confort de l’herbe. Nous ne progressons pas longtemps. De nouveau la sensation d’une main qui trifouille sur mon collier et qui me laisse la sensation du poids de ce qui doit être une chaîne.

J’attends dans le noir une éternité. Ce qui est dans mon cul me travaille en puissance. Il y aussi quelque chose qui semble y être attaché et pend entre mes choses. Une espèce de queue ? Je voudrais savoir, mais mes mains ne peuvent l’atteindre. Je n’ose pas enlever mon bandeau et de toute manière n’ayant pas le don d’ubiquité pour contempler mon derrière, cela ne servirait à rien. Sans la vue, le temps est long et  je m’ennuie à attendre je ne sais quoi… Il n’y a que ma vessie qui est pleine et le plaisir de la vider à petits coups, à 4 pattes nu au milieu de la nature, devient rapidement la seule occupation d’un taurillon en déshérence…

Enfin des pas légers se font entendre, se rapprochent, me frôlent presque. L’espoir reprend, mais pas pour tout de suite, semble-t-il… J’ai l’impression de ne plus être seul dans mon pré… Mon bandeau est soudainement enlevé en force de ma tête, d’un coup. Je suis surpris. Le jour revient et j’ai du mal à me réadapter à sa luminosité. Je vois d’abord trouble, puis plus net. Je suis enchainé à un tronc d’un arbre. Le bandeau git à quelque pas, mais il n’y a personne qui pourrait expliquer son soudain envol. Je ne comprends pas et tourne la tête de tous les côtés… 

Je vois enfin, en une pure apparition érotico- onirique. Les formes très généreuses d’un corps de femelle nue, en position animale surmontée par une tête de vache ! Cette vision fantasmagorique est follement excitante, salué par un zizi qui se dresse dur, quasi instantanément. Je ne peux détacher mon regard d’envie animale de ces grosses lèvres rougeâtre qui pendent et luisent entre les cuisses. Elles incarnent l’invitation de la vache au taureau. Je me rapproche aussi vite que me le permettent mes jambes entravées, jusqu’à humer l’odeur de vache en chaleur. Cela fini de mettre en rut ! Je grimpe maladroitement sur le dos, et déjà j’agis du bassin pour la pénétrer. Elle ne meugle rien et attend passivement les bienfaits du taureau. Il me faut sans aide plusieurs tentatives pour m’immiscer dans la vulve, mais une fois dedans que c’est bon ! Je m’active du trouffignon pour aller et venir, et obtenir ce plaisir animal que je recherche, mais je n’ai pas le temps d’aller bien loin : sous l’émotion, je suis aussi éjaculateur précoce qu’un vrai taureau de reproduction et, en quelques instants, je lâche ma « purée » sans même avoir obtenu un premier meuglement de satisfaction de la vache. Je suis déçu et honteux, et préfère me retourner pour ne pas faire face aux conséquences…

J’entends la vache disparaître au loin… pendant que je maugrée mon échec. Sans doute trop d’émotion… De nouveau seul à attendre ma belle au pied de mon arbre…

Maîtresse finit par revenir, habillée cette fois, mais plus sage, sans aucun cuir. Elle m’annonce qu’il est midi et me rapporte ma gamelle de pâtes froides et mon bol d’eau. Elle me remet le sexe dans sa cage sans un mot, avant de me laisser sur une explication… 

- J’ai un rendez-vous avec une ancienne camarade que je n’ai pas vu depuis longtemps… Et cela va me faire du bien de faire une pause. Sois sage. Je ne manquerai pas de penser à mon petit esclave enchaîné à son arbre pendant que je serai là-bas…

Je vois bientôt depuis mon arbre, la Volvo démarrer et s’éloigner, et cela m’attriste terriblement.

L’attente du retour de Maîtresse est très longue, trop longue. Il va falloir que je m’y habitue car Maîtresse Claire ne ratera pas, dès mon retour, de m’envoyer longuement dans la niche, attendre patiemment ou pas son retour. Elle me l’a annoncé et je la sais déterminée à s’’imposer… jusqu’à ce que je sois un soumis fidèle et obéissant au doigt et à l’œil. Cette perspective de plate soumission me fait peur, surtout par rapport à la folie des sens et des émotions que je vis ici avec Emilie. Mais elle a raison, certaines choses possibles dans une parenthèse hors du monde, ne le sont pas en couple établi, sauf à établir le couple pour cela. Ce n’est pas nos cas. Et je me doute que l’entrain à bander pour une autre, est plus encore l’excitation de briser un tabou qu’une entente sexuelle parfaite avec ma partenaire. Pourtant les lignes bougent trop à mon goût. Il ne faut surtout pas que cela se transforme en sentiment amoureux, car cela serait une catastrophe et ce matin, je crois que nous en n’étions plus si loin…

Sur le poids de la fatigue accumulée par tant d’épreuves subies et ressenties, je finis par m’endormir sur l’herbe, alors que le soleil est réapparu dans les trouées des nuages…

Une voiture qui arrive sur le chemin me réveille en sursaut. Ce n’est pas la Volvo ! Mais un pick-up Nissan… J’essaye de me dissimuler la peur au ventre en me collant contre la terre.

Deux hommes plutôt âgés en descendent et récupèrent à l’arrière une selle de cheval. Je les vois disparaître un moment derrière la bâtisse avant qu’ils reviennent à ma vue. Ils semblent chercher quelque chose et observent les lieux… Il n’y a aucun doute qu’ils m’ont débusqué ! Ils viennent vers moi ! Je panique…

- Tiens Marc, je vais te montrer quelque chose…

Les 2 hommes se tiennent maintenant à 2m de moi et je n’ose les regarder.

- Ouah ! Cela existe cela ?

- A ce que j’ai compris, ils sont dans un trip sadomaso à 3 ou 4. Le mec veut qu’on le traite comme cela… Moi en fait, je n’aime pas trop. L’idée me dérange. Je trouve cela trop bizarre et pervers quand je vois cela. Mais bon il faut bien de tout, pour faire un monde…

- Y’a quand même des starbés dans la vie ! Qu’est-ce qu’il foute dans ta propriété de chasse, Jean ?

- Je leur prête pour la semaine…

- Contre beaucoup d’argent, j’espère ?

- Non, c’est quasi gratuit…

- Comment cela gratuit ? … non… tu n’as pas… tu ne vas pas… ?!

- Et si… Regarde-moi ce petit cul ! Il me fait encore plus bander en réel que sur photo… Et ce soir, il me sera offert sur un plateau ! Un beau petit cul d’hétéro à dépuceler…

- Tu n’y vas pas quand même un peu fort ?

- Tu connais mes goûts sexuels. Le mec fantasme de se prendre une queue. Moi j’ai du temps libre à la retraite. Son cul m’excite alors pourquoi pas ? Tu veux venir avec moi ?

-Tu sais bien que les hommes ce n’est pas mon truc… mais cela ne te dérange pas de le voir entravé comme cela ?

-  Un peu… je n’aimerais pas que l’on me fasse la même chose… putain un homme c’est un homme… même tendance tafiole… mais si c’est son trip, pourquoi pas ? Tant qu’il m’enlève tout cela pour venir se faire baiser par papa … à ce soir mon petit puceau de cul…

Et ils repartent sur ces derniers mots, me laissant face à mes propres interrogations.

Le soir venu, j’ai le cœur qui bat la chamade à attendre debout dans la seconde chambre, le dos tourné à la porte. J’ai peur et envie à la fois. Si je m’écoutais, je m’enfuirais à toutes jambes tant qu’il en est encore temps… Mais je ne veux pas m’écouter, alors je reste, le boule au ventre, touchant là la réalisation d’un de mes plus fous fantasmes depuis l’adolescence. Je dois être fou !

Monsieur Jean est revenu à l’heure du dîner, ramenant du poison fraîchement pêché qui a fini sur le barbecue. Cela m’a fait envie, mais je n’y ai pas eu droit, même après que Monsieur Jean se soit fait mon avocat. « Non pas besoin, il a déjà mangé sa gamelle avant ton arrivée ». Ils se tutoient entre eux naturellement. A la place, j’ai été mis à attendre sous la table en chien, la fin de repas des Maîtres…

En fait ce n’est pas tout à fait cela. C’est 2 mondes qui se rencontrent et s’intriguent : le monde D/S et le monde gay. Monsieur Jean ne semble pas du tout à l’aise avec les colliers et bracelets, et je crois que cela l’arrange bien que je sois partiellement mis hors de sa vue, à ne plus montrer que mon « petit cul excitant » qui dépasse et qu’il a envie de baiser.

Moi aussi cela m’accommode bien de devoir attendre ainsi. Maîtresse m’a lavé le cul intérieurement à son retour me confirmant son utilisation à venir, que je vois là sous la forme d’une bosse prononcée dans le pantalon. C’est si troublant de se demander quelle forme ou quelle taille peut avoir le sexe qui bientôt va me… Et cela simplifie l’acceptation, de ce qui peut se passer. Réduit à la rencontre sexuel d’un sexe et d’un trou… Une banale chose sexuelle, c’est ce que m’a dit Emilie, car j’ai commencé à un peu paniquer et qu’elle est venue me « reprendre » avec patience, montrant plus d’empathie à m’ouvrir selon mes fantasmes que Claire n’en aura jamais…

La porte de la chambre grince en s’ouvrant puis se refermant. Les lourds pas font craquer le plancher et se rapprochent. C’est mon heure ! Je me fige d’appréhension. L’air se remplit de l’odeur musquée du Mâle et je sursaute quand je sens sa paluche venir sur mes fesses, souligner les globes avant de descendre dans le sillon. Il n’y a pas de raccourci plus direct pour me rappeler pourquoi je suis là… Je ne peux m’empêcher de gémir doucement  quand un doigt épais me pénètre pour me tester sans doute. En même temps, la seconde main part à la découverte du devant, traîne sur mon visage qu’elle souligne avant de descendre caresser mon torse et s’amuser de mes tétons. Le doigt coulisse facilement en moi et déclenche une érection instinctive, libre de s’exprimer sans la cage qui m’a été enlevée. La main descend encore et découvre mon état : j’ai si honte ! Bander pour un homme !

La main ne me laisse pas la conscience en paix, à faire rouler délicieusement entre les doigts les petits œufs des couilles avant de s’intéresser à la tige indécemment dressée, jusqu’à souligner l’anneau du gland. J’ai l’impression d’être évalué en tant que petit homme. Le doigt dans mon cul travaille de concert avec la main un moment, jusqu’à ce qu’ils me fassent baver du sexe et démontrent la faiblesse de mes sens… Ils m’abandonnent finalement me laissant sur une impression de vide.

Monsieur Jean me contourne et passe devant. Je baisse par réflexe pudique les yeux. Il me parle pendant qu’il se déshabille lentement… Nous y sommes !

- Tu as un petit trou excitant ! C’est d’ailleurs pour cela que j’ai accepté pour Emilie… Tu sais que tu seras mon premier cul puceau ? … c’est quand même fou arrivé à 66 ans… tu as de la chance… moi à ton âge, je ne connaissais encore que le cul de ma femme… ce n’est que quand je me suis retrouvé veuf, que j’ai commencé à m’intéresser aux mecs… beaucoup souvent plus actif que passif…

J’ai du mal à me concentrer sur ce qu’il me dit, même si je comprends que le moment est aussi particulier pour lui que pour moi. Je suis fasciné par ses vêtements qui tombent un à un, en attendant, impatient et inquiet, le moment de la révélation. Le slip tombe en dernier libérant sa queue très bien proportionnée mais surtout très grosse, bien plus grosse que la mienne, à la fois en largeur et en longueur. Et encore elle n’est pas complètement en érection. C’est un petit choc de découvrir la taille réelle du morceau qui va me prendre. Mais, l’esprit d’un petit soumis pouvant se révéler tortueux, cela me rassure quelque part. J’ai lu quelque part sur le web, la déception d’un soumis comme moi, que la femme a fini par offrir à l’amant, sur la petite taille réelle du sexe naturel par rapport au gode ceinture qu’il connaissait. Là c’est du au moins aussi gros que Claire me sert au gode, et je sais que je ne pourrais pas éviter de la sentir passer. Comment mon esprit peut être pervers ! D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de poser indécemment la question qui me turlupine :

- Elle fait quelle taille, complètement dressée ?

- Officiellement 18cm de long sur 5 cm et demi de large en pleine érection. C'est une belle bite. C’est que m’ont toujours dit les garçons à qui je l’ai offerte. Quoique pour ma part, je n’y suis pas pour grand-chose. Ma femme se plaignait que c’était trop gros… Mais toi, vu comment tu as été préparé au gode par la tienne à ce qu’il parait, cela ne devrait pas poser problème. De toute manière, l’anus est un muscle qui se détend bien… Crois mon expérience. Mais tu risques d’avoir mal au début.

Je ne suis pas sûr que cela me rassure plus… Monsieur Jean a dans les yeux la lueur millénaire du gars qui sait qu’il va prendre son plaisir sexuel, mais pas que il y a aussi en lui  de la tendresse apparente et une bienveillance désarmante. Je suis surpris de voir surgir entre ses mains ma laisse de chien, qui bientôt retrouve sa place à mon collier.

- Emilie me dit que tu as besoin de ça pour te lâcher et prendre ton pied. C’est très bizarre mais j’ai fini par comprendre : pas mal de mecs que je sodo prennent bien des poppers avant ! C’est finalement pareil… chacun son trip !

Il semble quand même un peu embarrassé de me tenir en laisse alors que les secondes défilent en silence… Puis il se décide.

- Tu es sûr de toi que c’est que tu veux ? 

J’acquiesce lentement de la tête, alors que le frisson me prend tout le corps. Mon esprit est shouté des hormones de la soumission : je sais que j’ai envie d’enfin le faire. Il met quelques instants à comprendre que j’ai besoin d’être guidé et tenu, pour vaincre les dernières résistances de la conscience d’un mâle qui se considère 100% hétéro. Il me tire maladroitement de la laisse jusqu’à ce que je me retrouve à genoux devant son sexe.

Contempler le sexe dressé de plaisir d’un autre homme de si près est une chose complètement nouvelle pour moi. C’est tendre et menaçant à la fois, cette tige lustrée qui sort de sa forêt de poils jusqu’à se couronner d’un gland à l’esthétique parfaite, presque un fruit qui appelle à être croqué. Son odeur intime est intrigante… Je m’attendais à une odeur forte, avec un zest d’urine séchée. Elle se révèle plus délicate et distinguée. Je suis dans un état second. Je pense fugacement à ma Claire qui désapprouverait sans ambigüité ce à quoi je vais consentir. J’hésite mais l’excitation de le faire enfin l’emporte finalement.

Je respire une dernière bouffée d’air et je me lance ! Je saisis le gland entre mes lèvres, complètement ignorant de ce que cela me faire. C’est une petite surprise : c’est chaud, doux, vivant, à la fois dur et souple, un peu salé aussi. Ce que ne donnera jamais un gode froid et sans vie. Je me surprends à aimer cette sensation… Je suçote ce gland avec une gourmandise inattendue. Je suis sur la bonne voie. Il gémit doucement sous cette première caresse, jusqu’à couler bientôt un premier jus qui me sature les papilles en bouche. Ce n’est ni bon, ni mauvais, mais si follement troublant de sentir son goût et que la machine est en route. Combien de fois ai-je fantasmé ce moment !

Sa main vient en renfort se poser doucement sur ma tête et m’encourager dans mon ouvrage. J’entreprends d’enfoncer avec difficulté sa queue dans ma bouche. C’est un effet étouffant de se sentir autant écartelé de la mâchoire. La vue dont l’horizon est réduit au ventre un peu bedonnant de Monsieur Jean, accroit cette sensation. Mais pas une seconde je n’imagine arrêter de bouffer « ma » première queue… Je progresse mm par mm.

- Ne te force surtout pas à tout prendre …

Je suis vexé par cette remarque, qui m’atteint dans mon état de soumission. Je lève les yeux vivement en protestation. Son regard est d’abord étonné de ma réaction, puis comprends et enfin s’obscurcit alors que sa main se rend ferme tout à coup et me force à l’avaler. Je finis à tout prendre en bonne petite tapette, les lèvres distendues par son mandrin, le nez dans ses poils qui sentent la sueur et ses couilles collées à mon menton. J’adore cette image et qu’importe si elle m’amène au bord de la panique nauséeuse : cela ne fait que renforcer mon impression de vulnérabilité et pour mon esprit détraqué, le plaisir masochiste d’être utilisé ainsi.

Monsieur Jean prend à son compte la fellation. Plusieurs fois il m’impose la descente jusqu’à la racine ne me libérant qu’au dernier moment. Je reprends alors mon souffle en urgence. Cela semble presque ludique pour lui de jouer avec ma résistance…

- Et bien tu es un sacré numéro, toi ! Jamais rencontré un mec comme toi…

Je suis aux anges, sur une autre planète, complètement autre. Je le suce maintenant avec enthousiasme, comme un grand. Sa main me laisse faire. Je jette un coup d’œil vers sa tête : il a les yeux fermés et la tête en arrière, gémissant doucement le plaisir que mes lèvres et mes langue lui donne. Je me déchaîne sur son sexe avec une terrible envie d’obtenir fièrement sa jouissance. Il est le Mâle de mes fantasmes avec un grand M majuscule. Instinctivement je vais même lui caresser ses grosses couilles pour le drainer plus vite. 

Il essaye bien de me repousser gentiment la tête quand il sent que cela va arriver. Mais je tiens bon : je veux le vivre ; je veux expérimenter ; je veux savoir. Il abandonne donc et bientôt dans un long cri de jouissance de Mâle et un dernier tressaillement de sa queue, je sens son liquide chaud et gluant m’envahir la bouche et la gorge. Claire m’a fait « goûter » déjà à mon grand désarroi, mais là c’est totalement différent, à ressentir au plus profond de mon âme l’indécence de ce que je suis en train de subir : recevoir le sperme d’un autre homme dans ma bouche, ne pas aimer cela, lutter contre la nausée qui me prend et tout avaler en bonne tapette soumise ! J’aime follement cet état.

Je crois qu’il est temps de me retirer pour finir de le nettoyer d’une langue définitivement docile, mais il m’en empêche de sa main et me maintient le sexe en bouche que je sens peu à peu ramollir. C’est dans cette situation qu’il me parle. Disparu le Monsieur Jean un peu timide. Je redescends un peu et je suis maintenant gêné d’être humilié ainsi.

- Tu peux être rassuré. Tu as une bonne petite bouche de tapette qui plairait ou plaira à beaucoup d’hommes. Si tes Maîtresses veulent te confier un jour, je pourrais sans problème te mettre à la chaîne à pipes, à « l’Orée du Bois ». 

Je ne sais pas ce qu’est exactement une « chaîne à pipes », ni « l’Orée du Bois », mais je comprends bien quel type de chose ou de lieu, cela peut être. Mais pour l’instant mon attention est attirée par le fait qu’il m’urine directement en bouche. Je suis incrédule au départ mais je dois vite me mettre en mode survie pour ne pas mourir noyé. Cela n’en finit pas… avec un sentiment très fort d’humiliation extrême, jusqu’à ce qu’il me libère.

- Quel trip ! Je n’avais jamais osé avec mes amants, mais j’ai eu tord… En tout cas, te voilà rincé… Viens voir Papa Jean pour te prendre une bonne déculottée…

Il s’est assis sur le bord du lit et m’encourage à le rejoindre de la laisse qu’il a reprise en main. Je ne sais que trop penser. C’est un peu cela mon état de soumission : des moments où je suis totalement sous emprise et que j’adhère avec folie à ce qui m’est imposé et d’autres où mon esprit se réveille quelque peu de son anesthésie et me fait appréhender. Là cela ne me dit pas trop… surtout que je m’aperçois maintenant clairement qu’il y a du Dr Jekyll et du Monsieur Hyde chez lui. Je l’ai pris pour un gentil vieux veuf qui aime les hommes et je me suis quelque peu trompé. Finalement aucun humain n’est prévisible quand s’escamote la gangue de la bienséance en société humaine.

Je me retrouve « couché » sur le ventre en travers de ses genoux, le poids du torse sur le matelas, les mains immobilisées dans mon dos par sa main et les jambes en l’air. La position a le mérite d’être très claire sur l’intention.

- Quand j’avais 17 ans, je me cherchais sexuellement. Il y avait un garçon plus âgé que moi, maigre et chétif. On disait au village à mots couverts qu’il préférait les hommes et la plupart des gens l’évitait. Moi sa différence m’intriguait et j’ai commencé à l’épier en cachette. J’ai découvert qu’il partait souvent se balader dans la forêt... Pourquoi ? Intrigué, j’ai osé le suivre une fois en cachette jusqu’au bout… Il y a retrouvé un autre homme, plus âgé, peut-être quarante ans, que je connaissais de vue. Il venait une fois pas an à notre ferme, chercher du foin pour chevaux. C’était la fin des années 60. Mai 68 n’était pas passé par là, ni les seventies et encore moins dans nos campagnes qui restaient si traditionnelles. Mais ce que j’ai vu là, était extraordinaire. Le plus vieux a chuchoté à l’oreille du plus jeune, que j’ai vu d’abord faire non de la tête, avant de se laisser persuader de s’agenouiller devant sa braguette. C’était la première fois que je voyais des hommes se donner du plaisir… Le jeune pompait le vieux. C’était fou : je n’en pouvais plus et j’ai commencé à m’astiquer dans mon pantalon. Après le jeune s’est mis complètement à poil pour se prendre la bite du vieux dans le cul pour une sodomie d’enfer. Je n’en pouvais plus d’excitation libérée, et j’ai joui bien avant qu’ils en aient fini. 

Monsieur Jean vit tellement son souvenir que son doigt est venu naturellement me titiller l’anus pendant le récit.

- J’ai une honte et je suis parti immédiatement. Je n’ai jamais su pas qui m’avait vu, qui m’avait dénoncé, mais quand je suis rentré le père était déjà au courant ! Et il était en colère. Il m’a déshabillé de force avant de me coucher sur ses genoux. Et à 17 ans, je me suis pris la plus humiliante raclée de ma vie, qui m’a laissé tellement forte impression, que j’ai enfoui pendant 25 ans ma vraie personnalité sexuelle ! Tu crois ça : j’en ai encore honte même après presque 40 ans ! Salop de paternel ! Paix à son âme…

Son souvenir est toujours vivace et s’en crier gare, il commence à me fesser à gros coups de paluche. La « déculottée » est cinglante autant pour le corps que l’esprit. Je bouge en tout sens et je crie sans pudeur, pendant que sa main s’abat. Il a une force, même dans sa soixantaine, étonnante, que je n’ai pas. Je subis ma grosse fessée sans rien pouvoir y faire, battant en gamin l’air de mes jambes désordonnées. Mais il y a surtout un détail qui s’insinue en force dans un coin de ma soumission : il bande pendant qu’il me fait mal ! Je sens son dur phallus se réveiller sous moi et c’est un petit choc troublant. Avec mes Maîtresses, je peux supposer intellectuellement que les traitements qu’elles m’infligent les excitent et souvent j’en suce à la fin, avec dévotion, le résultat. Mais cela reste une impression de l’esprit. Là c’est une association directe, sans ambigüité !

Monsieur Jean finit par arrêter de me battre, mais ne me relâche pas pour autant. A la place, il me « prépare » le trou de ses doigt huilés. Il les tourne dans tous les sens dans mon anus pour le détendre, en notant que les godes des « Dames » ont fait leur effet et que je suis déjà pas mal ouvert. Je gémis sans gêne mon plaisir de pucelle tout en coulant en peu sur ses cuisses alors qu’il les enfonce le plus loin possible…

Il  me dit alors que je suis prêt à être « décapsulé » sur le dos pour qu’il voie ma tête quand il me pénétrera. La position est en soit très humiliante pour un garçon, le cul en l’air sur un oreiller, les jambes ramenées aux épaules, la rondelle bien exposée et accessible pour missionnaire de dépucelage. Une vraie position de femelle à foutre ! Je tremble légèrement et ne bande presque plus…

- Emilie m’a demandé de le faire sans capote. Elle veut, je crois, que tu sentes bien mon sperme partir au fond de toi. Mais rassure-toi, je suis clean et elle m’a tout fait vérifier à l’hôpital…

Il commence à pousser pour rentrer mais je me suis crispé sur le moment et ça butte. Cela ne l’arrête pas. Il force jusqu’à ce que je cède. Son gland me distend en puissance la rondelle. C’est douloureux et je ne peux m’empêcher de crier. L’intrus ne fait aucune pause salvatrice. Il continue de m’envahir, de réaligner mon anatomie interne, en une seul poussée jusqu’au bout, jusqu’à ce que je sente taper, incrédule, ses grosses couilles contre mon périnée ! J’ai vécu l’invasion en apnée totale, les dents serrées et les larmes qui me coulent des yeux. Cela fait si mal ! Mais quelle sensation que je veux garder jusqu’au bout de mes jours, de se sentir ouvert en 2 par une queue. C’est aussi chaud et vivant qu’un gode peut être mort et froid. Il palpite et bat la mesure dans mon cul.  L’énorme mandrin ne bouge plus et me laisse accepter sa taille. La douleur s’atténue un peu…

- Te voilà dépucelé pour de vrai ma petite tapette et maintenant je vais te baiser !

« Baiser » n’est pas assez fort pour ce que je subis : un défonçage en règle ! Il fait coulisser l’intégralité de ses 18 cm autour de ma matrice d’abord lentement, jusqu’à ce qu’il ressorte presque. Et le phallus revient en repoussant sans pitié les chairs qui auraient osé reprendre leur place, à plusieurs reprises. Il s’impose beaucoup plus que je l’accepte. Quelle chose stupéfiante de se sentir rempli à l’extrême, et en plus par le gros sexe chaud d’un Mâle, bien plus présente que quand Claire use de son gode !

Il  se déplace pour me surmonter tout en me gardant bien empalé sur son sexe, qui repousse en moi sans précaution d’autres muqueuses. Je serre les dents. Il y va de plus en plus fort, un vrai marteau pilon, ressortant à chaque fois presque sa queue pour immédiatement me la renfiler en violant mon sphincter anal, jusqu’à butter en fond de rectum. Je vois défiler du pays pendant que ses 18cm coulissent en moi. Je gémis de plaisir, de surprise, de douleur, le tout intimement mêlé. Je subis l’assaut de ses coups de rein puissants qui n’ont vraiment rien à voir avec les timides poussées du gode ceinture. Je me sens pleinement possédé, outragé.. Mon zizi est à l’état zéro mais je coule et coule encore de plaisir soumis. L’ouragan me dévaste le cul, emporte loin mon corps. Cela dure un bon moment, jusqu’à je le sente se crisper une dernière fois et envoyer les jets de sa sauce au plus profond moi, sensation de toutes, la plus stupéfiante !

Emilie vient me réveiller tard dans la soirée. Je me suis endormi sous les coups des hormones et de l’émotion. J’ai mal au cul et je me sens encore béant… Maîtresse est en train de me remettre le zizi sous clé…

- Je t’ai entendu couiner depuis l’extérieur tellement tu criais… C’était bon ?

Je baisse les yeux, un peu honteux, en répondant : « oui ! … merci… Maîtresse ».

- Allez, il est temps de te coucher pour que tu recharges tes batteries pour demain. Je n’en ai pas fini avec toi. Mais avant il faut sortir le chien aux besoins et après cou-couche panier le toutou enculé !

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 21 mai 6 21 /05 /Mai 20:27

5 avril

La nouvelle journée commence comme la veille. Je crois qu’il est important, quand on s’occupe d’un chien, de toujours garder le même rythme. Cela le rend plus à l’aise, moins anxieux. Et c’est ce qu’applique à la lettre, Maîtresse Emilie : réveil tardif, léchage matinal de l’entrecuisse de Maîtresse, premier besoin du matin en laisse, gamelle de cornflakes au jus de Maîtresse, attente au pied du poteau qu’elle soit présentable et je suis emmené dehors déterrer mon œuf du matin.

Cette fois, Maîtresse m’annonce l’épreuve :

- Tu seras fouetté ce soir jusqu’aux larmes.

- Fouetté, Maîtresse ?

- Oui fouetté, au sens propre ! Pour Hervé, c’est la canne. Mais pour toi, mon second esclave, cela sera le fouet des épaules jusqu’aux cuisses, que j’y laisse de belles marques, puisque manifestement cet instrument à ta préférence... Je me suis même entraîné pour toi sur un oreiller ces dernières semaines… tu mérites bien que je sois efficace… Allez ouvre la bouche !

J’avale docilement le petit papier, comme la veille, quand même un peu inquiet. 

C’est une nouvelle journée ensoleillée, nettement plus chaude que la veille. Je suis curieux de ce que Maîtresse nous réserve. Pour l’instant, elle nous emmène en promenade matinale autour de l’étang que nous quittons rapidement pour s’enfoncer dans les bois. Maîtresse a l’air de nous faire rechercher le lieu idéal…  et moi je ne cesse de la mâter dans sa magnifique tenue de cuir noir.

Finalement  elle nous arrête dans une petite clairière hors du monde.

- A terre, petit esclave.

L’ordre est confirmé par une petite décharge au zizi. Je m’empresse d’obéir.

- Ta Maîtresse a une petite envie champêtre et j’ai cru lire que le petit Pierre fantasmait d’être utilisé ainsi. Nous allons donc voir de ce que tu vaux comme urinoir à Dame… Mais je veux un service impeccable et distingué, pas une de ces catastrophes que les soumis font habituellement sur les vidéos. Pour moi, il faut que cela soit pratique et facile... pas une corvée pour Maîtresse, pour que j’y trouve mon avantage en tant que femme…

Je suis intrigué par ce préambule. Effectivement j’ai toujours fantasmé d’y être contraint sans comprendre comment cela pouvait être compliqué pour une femme de l’organiser. 

Je reçois d’abord l’ordre de d’ouvrir son pantalon de cuir. Les fermetures éclair au niveau de la taille que je croyais décorative, ne le sont pas. Elles permettent d’enlever intégralement l’entrejambe, pour laisser un libre accès au-devant et au derrière.  Sans doute un habit fétichiste recyclé pour la nécessité. Je reste épaté, comme tout dans ce séjour, a été imaginé et préparé par Emilie.

Maîtresse m’installe en position, à genoux arqué sur mes bras tendus, bouche vers le haut. Je comprends ce qui est attendu quand elle me règle en hauteur avant de me chevaucher la bouche. J’ai une vue directe sur le sexe de Maîtresse qui m’apparait au travers une culotte fendue de dentelle mauve.

- Ne bouge pas. Je vais essayer de ne pas te faire étouffer. Tu attends cependant mon ordre pour avaler…

Comment dire ? Je suis sur le cul qu’elle ait imaginé tout ce cérémonial très humiliant. Je pense à la symbolique de tout cela. Elle s’apprête à m’utiliser pour son propre usage, c’est que je suis donc définitivement inférieur à cette femme… 

Maîtresse urine alors  dans ma bouche en contrôlant son jet, jusque ma bouche soit à moitié pleine.

- Avale, esclave.

J’obéis et revient en position bouche grande ouverte. Maîtresse recommence sa miction, faisant 2 autres pauses pour que j’avale, jusqu’à ce que sa vessie soit vide. Ma langue sèche délicatement les dernières gouttes, plus qu’il ne faut, le temps de donner quelque plaisir à Maîtresse avant qu’elle me repousse doucement et qu’aux anges je rhabille délicatement Maîtresse.

- Ouah, quel pied ! Merci à toi, petit esclave.

J’en ai presque les larmes aux yeux. C’est bien plus fort que ce j’aurais espéré dans mes rêves les plus fous… Nous sommes en totale harmonie humaine au milieu de la clairière… et il nous faut de longues minutes pour décider à bouger.

- Mais bon, mon petit esclave, nous n’étions pas venus spécialement pour cela, mais pour te transformer en Castor Junior bricoleur. Oh une version très lubrique du petit Castor. Il est parti tout seul dans la grande forêt et son petit trou de puceau le démange tant. Alors il est tourmenté le petit. Il voudrait tant combler cette béance qui l’agace tant… Heureusement il a pris son opinel…

Elle sort ce couteau de sa poche. Je la regarde éberlué ne comprenant pas où elle veut en venir, en tout cas, elle s’en amuse par avance.

- Oui le petit chou est si chaud du trouffignon, qu’il taille un beau morceau de bois pour se le prendre et faire baisser la tension… Donc mon petit Castor, c’est à toi de vivre la fin de cette belle histoire des sous-bois…

Là je comprends et je deviens cramoisi immédiatement tellement l’idée m’est perverse ! Je dois devenir fou à chercher autour de moi, le morceau de la bonne taille et bonne longueur, apte à se transformer en gode improvisé à petit trou. Et bien sûr, je ne trouve rien qui ne soit pas trop gros. Maîtresse rit tellement de mon désarroi. Je finis par me décider pour un morceau assez droit mais avec des nœuds. 

Je suis stressé à essayer d’enlever l’écorce à l’opinel et de lisser les nœuds, un long moment. Finalement Maîtresse Emilie décide que j’ai suffisamment travaillé et qu’il est temps d’essayer. Bien sûr, je n’ai pas accès au gel et elle me donne ses ordres.

- A terre, en petit Castor soumis, cul en l’air et épaules contre terre…

J’hésite mais une sèche décharge dans mon dispositif de zizi, me rappelle à l’ordre. Je prends donc la position requise, le nez dans l’humidité des feuilles mortes,  et Maîtresse me bloque de son pied sur mon dos.

- … alors au cœur de la forêt, le petit Castor se fait du bien en pensant que la grosse queue du Grand Castor s’occupe de son petit trou dans la tente… Et ne fais pas semblant !

Je suis ridicule à essayer de m’enfiler un gode de bois improvisé dans le cul. C’est une nouvelle étape très humiliante. Jusqu’à présent, on m’a baisé le cul. Et maintenant on me demande de docilement me le baiser tout seul avec n’importe quoi ! J’ai les larmes aux yeux quand je force pour faire rentrer le morceau de bois. Il coince et ne glisse pas. Les nœuds me rentrent dans l’anneau de l’anus.

- 5 aller-retour intégral et je te libère… allez en cadence… un… sens comme la bite de bois du Grand Castor t’envahit… deux… comment tu t’ouvres finalement pour l’accueillir… trois… ton petit trou puceau en redemande…. quatre… que c’est subliment bon d’être la tapette du Grand Castor… attention ne le fait pas tomber… cinq… Tu en veux encore et encore… alors six… tu le sens tellement durcir en toi que tu en deviens fou… sept… plus vite ! Il te ramone, il te défonce… huit… tu geins la pucelle en chaleur… plus vite ! … neuf… et à dix… il te nourrit de ta première purée !

De nouveau complètement humilié, je suis aux anges et complètement à fond dans l’histoire. Mon petit trou palpitait à la fin et encore plus quand il a compris qu’il s’était avoir avec le compte !  Le dernier aller-retour a été cependant un petit calvaire, qui me laisse la rondelle souffrante d’avoir été baisée et je crains de m’être blessé. Maîtresse me fait remettre à genoux et je regarde le gode de bois qui est resté dans ma main. Ouf pas de sang dessus !

- … et le petit Castor, une fois son petit plaisir pris, a hâte de remercier la bite en bois du Grand Castor par une petite caresse intime… 20 fois d’affilée…

Pour être sûr que je comprenne, elle me remonte la main avec le gode à hauteur de bouche. Je suce donc cette queue du Grand Castor, qui un goût mélangé de bois et de cul, jusqu’à ce que Maîtresse juge que cela suffise. Je ne fais pas semblant et finis dans un état second de forte humiliation.

Nous revenons vers la maison, avec une étape au bord de l’étang pour que je puisse rincer mon visage « tout terreux », et je suis envoyé au chenil finir de le nettoyer celui de gauche.

J’ai faim quand elle revient me chercher au chenil, que Maîtresse inspecte et juge bon à enfermer « ses » chiens soumis. Elle a déjà mangé de son côté et ma gamelle de pâtes m’attend, que je vide pendant qu’elle regarde sur son ordinateur la fin de son épisode…

- Allez ouste en haut : j’ai une envie de jouer avec la queue du chien…

Je suis attaché sur le lit aux 4 angles et Maîtresse me retire la cage autour de mon sexe. Je suis surpris de retrouver mon gode de bois du matin, que je n’ai pas vu Maîtresse récupérer. Il finit en « tétine » pendant que Maîtresse s’occupe de mon sexe par de lentes caresses, longtemps. Plus d’une fois elle m’amène au bord de l’abîme de la volupté avant de me laisser retomber et de continuer à côté de moi sa série. Puis un ¼ d’heure plus tard, elle fait une pause dans son épisode et recommence à me faire monter pour plus me frustrer à la fin. Et ainsi de suite. Je ne sais pas si je vais sortir vivant de ce conditionnement…

Enfin après 2 épisodes complets, elle décide de me finir de la façon la plus humiliante possible pour un homme. Elle me retire la tétine de bois, et mes jambes sont détachées pour être ramenées à mes épaules. Je suis cassé en deux, soutenu par un cousin dans le dos, mon pénis dominant mon visage. Je goûte la perversité au plus profond de ma soumission de vivre dans la crainte de voir mon éjaculation arriver. Car je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce sexe qui semble avoir sa vie propre…

Maîtresse Emilie ne me laisse pas m’enfoncer dans mes pensées. Elle vient me chercher.

- Tu sais que c’est comme ça que j’ai puni Hervé après sa sucette avec Julie, après l’avoir laissé mariner un mois dans sa cage.

 Elle commence à me branler doucement. Je frémis par anticipation, les yeux rivés sur mon canon à un coup, me demandant qu’est-ce que cela fait de le voir partir en plus de le sentir ?

- Je l’ai fait se décharger en visant sa bouche. Directement du producteur au consommateur, en lui expliquant pourquoi je le faisais… Tu sais, pourquoi il le méritait ?

Je penserais que c’est parce qu’il était au ski parti dans la bouche de Julie, mais comme elle m’a dit à notre arrivée ici qu’elle avait organisé le faux pas. Je ne sais vraiment pas… et je lui dis.

- Parce que le foutu sperme de mon mari, ne nous sert à rien. Il est complètement stérile. Sans aucune possibilité médicale d’être traité… tout juste bon à finir dans son intestin.

Je sais bien que ce que nous faisons ici est particulièrement intime entre 2 êtres humains, mais là c’est un degré supplémentaire qu’Emilie nous fait franchir. Sa main s’est figée sur mon sexe. Je ne sais que dire, que répondre… Et pourtant il faut que je réponde quelque chose, tant la voix d’Emilie est empreint de tristesse… J’en oublie le vouvoiement pour comprendre.

- Mais pour Manon, vous avez fait comment ?

- Elle n’est pas de lui. Il voulait tant avoir des enfants que je me suis débrouillée pour lui en donner un ou plutôt une à lui, pour lui… quoi que cela m’ait coûté. Nous avons fait avant plusieurs  tests et mon médecin de famille m’a dit, un jour que j’étais seule dans son cabinet, la catastrophe que c’était : pas un seul spermatozoïde valide ! Aucune chance pour lui de procréer. Je n’ai pas eu le courage de tout lui dire en rentrant. Je m’en suis sorti en disant que le docteur m’avait donné les résultats et que son sperme se révélait peu actif, et que peut être il faudrait que nous recourions à l’insémination artificielle… J’y suis allé avec grande prudence, mais il a quand même explosé, niant ses difficultés et rejetant tout sur moi. A chaque fois que je voulais en parler, il a bloqué parlant même de me quitter pour une autre plus féconde. Notre couple était en danger alors j’ai pris les devants… Pas question d’un amant entre nous, et faute d’acceptation de toute démarche de PMA par Hervé, je me suis renseigné et j’ai choisi la méthode artisanale. J’ai mis longtemps avant de trouver le bon donneur. J’ai enfin contacté un de ces couples altruistes qui offre leur sperme par amour. Je leur ai raconté notre histoire, le fait qu’Hervé ne voulait pas reconnaître sa stérilité et ils ont bien voulu nous aider. Nous nous sommes vus une première fois dans un café pour faire connaissance. Puis il y a eu 3 fois dans un hôtel à côté de chez moi. Le mari s’est masturbé dans la salle de bain et la femme m’a aidé à préparer la seringue d’injection. A la troisième, cela a pris et je suis tombée enceinte de Manon. J’ai voulu ne rien savoir d’eux à part le dossier de santé du géniteur. Ils m’ont quand même donnée une adresse internet unique en cas de besoin pour le futur de Manon. J’y envoie une photo par an, la plus neutre possible, dont ils me remercient et je n’ai jamais eu besoin de l’utiliser plus…

- Hervé ne l’a jamais su ?

- Au départ, il l’ignorait. Mais je lui ai avoué quand Manon avait 3 ans pour notre 10ème anniversaire de mariage à la Martinique, lui disant combien je l’aimais et combien cela m’avait été difficile de me résoudre à cela. Il a quitté notre bungalow sans dire un mot. J’étais terriblement inquiète… Il est finalement rentré, la nuit tombée. Il avait bu et il est tombé dans mes bras, s’excusant, me disant sa fierté de m’avoir et me renouvelant son Amour infini. Nous avons baisé de folie toute la nuit sous la magnifique nuit des Antilles !

Je me dis que même les amis les plus intimes gardent leur secret. J’ai sur le moment de la compassion pour Hervé.  Devenir père est un des actes les plus forts d’accomplissement de sa vie et il en a été privé… Emilie semble avoir dépassé l’évocation de ce souvenir douloureux, elle me branle de plus bel en cadence pour me glisser à l’oreille…

- Hervé depuis 2 ans insiste pour que nous ayons un second enfant. La PMA dans un hôpital n’est pas possible : comment expliquer la première naissance et comment dire à Manon, qui adore tant son papa, que sa naissance est finalement un mensonge d’adultes ? Hervé m’incite à recommencer une insémination artisanale, et pourquoi pas avec le même couple. Mais moi, je ne veux pas revivre ce traumatisme. Concevoir un enfant, je pense que cela doit être la joie du sexe quelque part et non une éprouvette que l’on s’échange. Je refuse donc de le faire de cette manière et cela s’est beaucoup tendu entre nous depuis 2 ans. Nous tenons ensemble parce que Manon ensoleille nos tristes vies…

- Je suis si désolé… s’il te plait arrête.

- Non petit esclave, cela m’amuse là, d’avoir sous la main un homme qui éjacule pour quelque chose, et pas pour le néant.

Sa main se fait divinement tentatrice, je soupire malgré ma gêne.

- Je veux ton sperme!

Petit moment de panique… je crois avoir mal compris…

- Comment cela ?

- Je veux que notre futur enfant soit le fruit d’un moment d’intimité réelle, et d’une relation sexuelle la plus naturelle possible avec un homme pour qui j’aurais de l’estime et l’attirance. Et de toutes mes relations, il n’y a que toi qui peux nous offrir cela…

- Tu ne veux quand même pas que je…

Sa main accélère sur la hampe. Je ne veux pas !

- Si c’est que j’ai précisément en tête. Que tu m’offres ton sperme pour faire mon bébé… C’est toi le géniteur que je veux et personne d’autre, parce que tu restes intellectuellement un homme merveilleux à connaître, dont le petit cul m’attire en plus ! Je m’en suis ouvert à Claire, et j’ai obtenu à la fin son accord, contre mon aide pour son projet de transformation de votre couple. Hervé a été plus difficile à convaincre, même si c’est lui qui veut que nous ayons un deuxième enfant. J’avais besoin de le mettre en face de l’écart entre son désir et les choses possibles. Il faut symboliquement que cela lui coute autant que cela m’a coûté, avant d’avoir la joie de voir ensemble surgir une nouvelle vie… C’est fondamental pour que nous repartions enfin sur un pied d’égalité. Et connaître le géniteur de son enfant, sera cette égalité entre nous. C’est la seule voie que je trouve possible… 4 êtres humains à l’origine d’une nouvelle vie… même si cela passe par la soumission de nos 2 mâles… pour qu’ils acceptent mieux…

- Et moi dans tout cela ?

- Tu vas me donner ton sperme. Une bonne petite giclette à bébé pour Emilie !

C’est la panique de ma vie. J’essaye de me débattre, en vain. La main me trait à une vitesse folle. Mon corps ne cesse de céder à la dangereuse caresse, alors que l’esprit crie : Non !! Une infâme tension pendant la remontée de l’urètre et j’assiste, désespéré, à la sortie sous pression des paillettes à bébé pour les autres qui s’étalent sur mon menton au bord des lèvres. Suivie de 2 ou 3 jets supplémentaires qui retombent mollement sur ma poitrine.

Je sens Emilie ou Maîtresse Emilie, je ne sais plus à l’instant, racler sur mon corps « mon » sperme. Je crains qu’elle s’insémine toute seule là, tout de suite. Mais non, le sperme est rassemblé pour être renvoyé à l’envoyeur, dans sa bouche exactement. Je crois que je n’ai jamais avalé aussi facilement mon propre sperme, heureux qu’il ne finisse pas « ailleurs ».

- Tu croyais que j’allais te violer… Non, je ne te violerai pas. Je veux que tu me cèdes quasi volontairement. Mais si tu n’acceptes pas, je crois que cela mette fin prématurément à notre semaine et d’autres choses. J’ai calé cette semaine pour que je sois en pleine ovulation. Prends le temps d’y réfléchir sérieusement... Claire et Hervé ont préparé un courrier à ton intention que tu devrais lire…

Elle me montre 2 enveloppes.

- Tu as sans doute besoin d’y réfléchir en homme encore un peu libre ?

- Oui, je crois.

- Et bien fais-le… et décide ce qui est important pour les autres… et pour toi … 

Elle me détache d’abord, avant de me laisser un vieux jogging d’Hervé pour m’habiller, mes documents d’identité, le billet de 10 euros et ma carte bleue toujours dans son plastique sous vide… La clé de la Volvo est rajoutée… et elle me laisse, quittant la chambre…

Je m’habille du jogging noir, je descends – elle n’est plus là  - et sors avant de me retrouver au volant de la Volvo, loin de cette folie ! Je roule jusqu’au premier village, m’arrêtant au café pour commander une bière en essayant de cacher les bracelets et collier de métal que Claire a oublié de m’enlever. Le bar est désert en ce milieu d’après- midi.  Je ne sais pas si le patron de ce petit bar de village les voit mais je m’en fous finalement…  Terriblement troublé par ce qu’Emilie exige de moi, je suis pressé de lire à fond les courriers de Claire et Hervé.

Claire m’y dit qu’elle est très touchée par la situation d’Emilie et qu’elle consent « complètement » que j’aide la « sœur » qu’elle n’a pas. Elle a encore quelques précautions oratoires, mais il est clair qu’elle m’ordonne quasiment de donner mon sperme pour faire un bébé à une autre. Elle ajoute qu’elle n’est pas sûre qu’elle ne me le fasse pas payer ensuite et s’en excuse à l’avance… Finalement elle me renouvèle sa confiance en fin de lettre. Cette lettre ressemble beaucoup à la façon d’être de Claire… altruiste mais revancharde, mais je ne comprends pas comment Claire, qui a toujours été un peu jalouse, peut en être arrivée à acquiescer à cet acte si engageant avec une autre femme…

La lettre d’Hervé est plus tourmentée. Je le sens gêné de m’écrire cela. En clair, il me demande de faire « jouir » sa femme pour qu’elle ait la « joie » de leur donner un second enfant de mon sperme, sans se « préoccuper de lui ». Je sens son écriture difficile : il me faut savoir !

Je vais voir le patron.

- Vous prenez la carte ? 

- Non je n’ai pas de machine.

Et merde. Il faut que je joue cash avec lui.

- Je suis un peu en situation délicate. Je n’ai que 10 euros sur moi en tout et pour tout…. Et j’ai absolument besoin d’utiliser votre téléphone…

Il me regarde avec bienveillance.

- Vas-y mon gars. Tu n’es pas le seul bizarre ici et tu as l’air dans une belle merde. Tu me rembourseras plus tard ou jamais…

Bienveillant homme ! J’essaye d’abord d’appeler Claire. J’en ai besoin. Je n’arrive pas à la joindre sur son portable… J’en suis malheureux. Je me rabats donc sur ma première intention… A cette heure, Hervé doit être à son travail. J’appelle les renseignements pour récupérer le numéro de son entreprise, tombe sur la secrétaire et lui demande de me le passer... Il est surpris de m’avoir.

- Tu me demande vraiment de faire cela ?

La voix transpire le mal être…

- Oui, s’il te plait. Je ne peux pas. S’il te plait, fais-le.  Je t’en supplie ! C’est la seule solution que veut Emilie… Si tu refuses, cela me coûtera… Bon je raccroche, car j’ai une réunion qui commence…

Je crois surtout qu’il est gêné de m’avoir… et  il a vite besoin de couper court  à notre conversation. Mais le principal est là : j’ai son accord, même contraint. Donc il ne reste plus que moi… qui doit se contraindre à son tour, ou s’enfuir.

Je commande une seconde bière et laisse mon billet de 10 euros pour le tout. Que vais-je faire ? La semaine sympa de soumission sous le joug d’une Autre, qui m’étonnait tant dans sa facilité de mise en place, prend une direction qui me saisit totalement… et qui m’inquiète terriblement.

Emilie et Claire se sont entendues toutes les 2 sur ce que j’allais devoir faire et ce qu’allait accepter Hervé, sans précaution pour leurs hommes. Elles auraient pu me le demander au premier de l’An, m’expliquer la situation, me laisser le temps de décider… Et je ne sais pas honnêtement pas ce que j’aurais fait… Mais non ! Au premier de l’An, j’ai été mis en soumission et en cage à la place, par le désir d’une femme ou plutôt de 2 femmes. J’ai stupidement aidé à y faire tomber aussi Hervé dans la foulée, considérant lâchement que tout cela n’était qu’un jeu avancé entre adultes consentants, au moins de corps, tellement je sais moi-même, que pour l’esprit le consentement est toujours chose plus délicate…

Mon réveil est brutal. Je ne suis pas dans la fantaisie épicée où je croyais encore être… 

Je me retrouve finalement considéré comme un être « mineur », n’ayant pas le droit de décider librement  pour ma personne. Je suis passé dans un monde où les Autres décident pour soi et où je subis en pleine poire leurs volontés, même capricieuses. 

Ma Claire s’est transformée, ces derniers mois, sans que je vois rien, à ouvrir en secret sa boîte à Pandore et à adorer les vices qui en sont sortis. Et sa volonté clairement exprimée de me frustrer peu à peu de toutes mes fantaisies SM, sonne étrangement comme une revanche de couple que je ne comprends pas.

Et Emilie ? Je ne sais que trop penser…  

D’un côté son exposé est extraordinairement D/S : j’ai une envie de bébé et je vais exploiter ton corps, au sens propre, dans ce but. On ne peut pas être plus dominant en cela, d’autant qu’il n’y a pas nécessité absolue, vu qu’il y a une autre solution, qu’elle a déjà pratiquée, mais qu’elle refuse par caprice. Et je ne peux pas ignorer le côté totalement tabou de sa folle demande.

Il y a là, de la revanche envers les hommes en général. 

Envers son mari, à qui elle veut que cela lui coûte autant (plus ?) que cela lui a coûté la première fois. Hervé étant si fier, combien il a dû prendre cher pour céder ! Je comprends mieux maintenant son cul sévèrement strié sur le carton d’invitation. Son cul rayé m’a bien sûr pas manqué de m’exciter dans la noirceur mais je m’aperçois combien j’ai été trompé sur sa symbolique…

Envers moi aussi. Combien elle a dû se sentir dédaignée avec ses rondeurs ! Combien elle a dû être frustrée que je ne la considère pas comme sexuellement attirante ! Elle a manifestement une fixette sur moi depuis longtemps, que je ne voyais pas… Claire la voyait-elle, elle ?

Et quelle est la nature de cette étrange relation entre Claire et Emilie ? Se pourrait-il que l’une ait beaucoup d’influence sur l’autre, que je n’aie pas vu ou voulu voir ? Ou qu’elles se soient montées le bourrichon à notre seule encontre ? Je suis perdu, là…

D’un autre côté, elle semble me laisser libre de décider une dernière fois. Et je la crois honnête en cela, pas une basse manœuvre. A ce stade, que je pressens être le dernier où j’aurais encore le choix, je n’ai que 2 possibilités : mettre fin à cette folie et m’échapper, avec sans doute des répercussions de femmes que je ne pourrais pas contrôler et qui pourraient finalement détruire ma famille. Ou me soumettre véritablement (me rendre) et définitivement. 

J’ai encore un peu l’espoir que tout ceci ne soit qu’un jeu cruel pour nous faire paniquer, Hervé et moi. Cela serait la manipulation perverse du siècle ! L’espoir me paraît réel mais très mince… Mais mon esprit s’y accroche pour ne pas sombrer.

Comme à chaque fois que j’ai eu à faire une décision importante pour ma vie, je me laisse fuir et décide lâchement de ne pas décider. Je me déteste comme cela, mais c’est ainsi. Je me réfugie dans la soumission, faisant fi des dernières clairvoyances ou mises en garde de l’esprit. Un soumis, cela doit obéir même quand qu’on le lui demande même l’impossible, sans se prendre la tête. C’est son seul confort : laisser les autres décider pour lui et ne pas être responsable…

Quand je reviens au bord de l’étang. Emilie a entendu la Volvo revenir et m’attend sur la terrasse. Je baisse instinctivement les yeux à sa rencontre. Je me sens rassuré d’être revenu et ne plus avoir besoin d’introspecter ma nature réelle à ne plus finir, tant la liberté peut être compliquée… J’ai aussi le sentiment, que je me dépêche d’oublier, que tout devait finir comme cela…

Un immense sourire s’affiche sur le visage d’Emilie. Je n’ai pas besoin de dire quoi que ce soit : la Maîtresse comprend, par quel biais, je me suis arrangé avec la réalité pour pouvoir satisfaire à sa demande capricieuse… Peut-être même qu’elle l’avait prévu et que ma courte période de liberté n’était là que pour me démontrer l’absence de toute autre possibilité.

-  A poil donc, petit esclave !

Je me dépêche d’obéir comme si cela était indécent que je sois encore habillé.

 - Couché ! Et pas bougé !

Je me couche immédiatement sur le sol en bois de la terrasse. Qu’il est bon de retrouver l’état rassurant du chien guidé de mains de Maîtresse, sans avoir à se préoccuper de ce qu’il va devoir faire !

Maîtresse revient avec un sac en plastique transparent contenant un accessoire en cuir.

- J’ai eu un coup de cœur sur Eby pour ce harnais de tête animal. Il me semble parfaitement indiqué pour la situation où nous en sommes arrivés… Assis !

Je me laisse docilement enserrer la tête entière dans le harnais qui comporte un mors qui me distend immédiatement les lèvres et une paire de crochets qui s’enfoncent dans mes narines. Le tout est complètement verrouillé en place par un jeu de lanière cuir dont 2 sont en triangle, qui me masquent partiellement la vue avant de se rejoindre en haut de mon front. Le harnais est cadenassé. Je me sens très animal dedans et je crois que c’est le but recherché.

Maîtresse finit en attachant ma laisse à l’anneau de la lanière au-dessus de mon nez. Un court essai de traction me convainc que, pour ne pas avoir mon nez arraché, je dois suivre sans révolte qui tient la laisse, et même sans grande force mise sur celle-ci, l’effet est très impressionnant donc contraignant.

- Allez mon petit taurillon, il est temps de t’amener pour ta première saillie de petit mâle reproducteur que nous n’allons pas différer !

Je suis tiré de nouveau par l’anneau de nez dans la chambre pour être rattaché sur le lit, beaucoup plus strictement cette fois. Le mors me fait intensément baver. Réduit au silence et à l’immobilisme, j’attends patiemment mon sort.

J’ai d’abord le zizi impressionné. C’est quand même quelque chose d’inhabituel, ce que l’on lui demande. La bouche d’Emilie descend réveiller son ardeur au chaud dans un magnifique suçon dont il ressort flamboyant. Mes tétons dressés sont ornés d’une chaîne à pince qui va servir de rênes pour la chevauchée à venir. Emilie monte en amazone et s’enfile sur mon sexe. 

Qu’il est bon à mon sexe de sentir cette chaleur immémoriale autour après tant de mois de frustration ! Emilie le baise à fond, le chevauchant à grands coups de reins, l’injuriant de mots grossiers. J’essaye de  vider mon esprit à fond, pour ne plus qu’être ressenti sexuel. La chaîne de seins tiraille délicieusement mes tétons et m’apporte ce surplus de douleur et de noirceur qui m’envoie loin dans ma soumission et fait encore plus me dresser du sexe.  La boule se forme au creux de mon ventre, mon phallus grossit encore, salué bruyamment par sa partenaire de sexe : je sais instinctivement qu’il n’y a plus de retour possible et que mon pénis vas y aller, sans pouvoir se retenir même si maintenant l’intention fait terriblement peur à mon esprit. L’orgasme d’Emilie éclate au moment même où le sexe fuse dans sa matrice. Ce n’est pas la meilleure jouissance de ma vie, mais cela en ait une ! Le corps tétanisé d’Emilie finit par s’écrouler contre ma poitrine écrasant sous ses lourds seins les pinces sur les tétons qui m’arrachent un cri de douleur salvateur…

Nous restons longtemps ainsi enchâssés. Emilie ne dit rien, goûtant la joie extraordinaire d’être arrivée à ses fins. Quand elle finit par s’enlever, elle me donne un chaste baiser de remerciement sur le front.

- Je descends boire un verre d’eau, mais je te laisse là, le temps que ton zizi se recharge et que je le croque une seconde fois. Ta queue est vraiment très agréable…

Une demi-heure plus tard, je suis de nouveau chevauché à cru. Mon sexe a plus de mal à partir cette fois, mais il n’a rien qu’une sadique paire de pinces aux tétons que l’on tord et détord, ne peut obtenir du zizi d’un petit esclave pervers ! Mon pénis finit donc par « se donner » une seconde fois, presque sans que je m’en aperçoive et prend son plaisir égoïste.

Maîtresse Emilie récupère plus vite que moi. Le temps de reprendre le cours de mes pensées, j’ai de nouveau ce traître de zizi sous clé. Je suis détaché et emmené directement reprendre des « forces » à la niche, attaché pour plus de sécurité à la chaîne. Je ne suis déharnaché qu’au dernier moment avant que Maîtresse m’y laisse.

- Ah oui, petit esclave, n’oublie pas ce que nous avons tiré ce matin : le fouet jusqu’aux pleurs. Cela tombe très bien. Cela me permettra de remercier mon chien de son bon comportement participatif de cet après-midi. Nous nous en occuperons sérieusement quand je viendrai te rechercher.

Plus tard, nous sommes arrivés entre chiens et loups, le moment où les chiens sont mâtés pour les empêcher de devenir loups. Je tremble de tout mon corps autant d’avoir été baigné dans le froid étang et ne pas avoir eu le droit de me sécher, autant de ressentir une des peurs de ma vie face au fouet.

Je suis « pendu » à la poutre de la terrasse couverte, les mains attachées haut en l’air et les chevilles immobilisées entre elles. Je bave dans le foulard blanc qui me bâillonne strictement. Vous avez beau avoir des fantasmes extrêmes, je me retrouve sans courage au moment où cela va se réaliser. 

Maîtresse – tout court, il ne peut en être autrement alors qu’un des fantasmes ultimes est sur le point de réaliser par Elle, La Maîtresse ! – Maîtresse donc fait siffler dans l’air plusieurs fois en menace son fouet. Je ne sais d’où elle le tient. Je l’ai entraperçu un instant, comme un condamné à mort découvre l’échafaud au détour d’une porte. Je suis suffisamment éduqué en choses SM, pour savoir reconnaître un instrument de qualité : un single tail aux lanières de cuir blanches et noire étroitement serrées. Peut-être  1m20 de long au total. Un objet magnifique et fascinant pour un soumis.

Les sifflements secs finissent de me glacer totalement le sang. Je me sens si exposé…

- Prêt esclave ?

Comment peut-on être prêt à souffrir ? Je fais quand même un oui craintif de la tête…

Le fouet recommence à siffler dans l’air. Je sers les fesses mais rien n’arrive… Je vais défaillir à ce jeu qui vise à terroriser à escient un petit esclave. Le « bon », si j’ose dire, je ne l’entends pas arriver mais je le sens terriblement s’aplatir sur ma fesse gauche avant de me ravager le côté droit, jusqu’au finir par s’enrouler autour de ma taille et faire éclater la mèche à pleine vitesse sur la fragile peau de l’aine, juste au-dessus de la cuisse. Je n’ai jamais aussi eu mal de ma vie : je beugle la souffrance infinie dans mon bâillon de tissus en me secouant en tous sens !

Les coups de Maîtresse s’enchaînent ensuite sans répit, précis, tous vifs de douleur, tantôt au travers des cuisses, tantôt sur les épaules, dans un ordre sadique que je n’intègre pas. Ils arrivent toujours là où je ne les attends pas ! Le rythme est trop soutenu pour que je puisse avoir une pensée cohérente, trop essoufflé à beugler ma détresse et arqué mon corps meurtri. Je m’effondre dans côté et le coup suivant me reprend « au vol » pour me renvoyer en sens contraire.  Je suis un pantin, donc Maîtresse fait ce qu’elle veut, et je pleure véritablement, à chaudes larmes, comme je n’en ai jamais plus pleuré depuis mon enfance…

Le fouet s’arrête et Maîtresse vient me parler doucement  à l’oreille. Je reste anesthésié, incapable de toute révolte…

- Tu as reçu tes premières belles marques de soumis. Sois en fier ! Et quelque chose me dit que cela ne seront pas tes dernières avec Claire. 20 traits esthétiques parfaitement placés, couronnés par de belles larmes authentiques. Le fouet c’est comme le sexe, un travail au corps ! Et ce n’est qu’un début, on remet cela petit esclave ?

Je fais désespérément non de la tête.

- Mauvaise réponse ! Hervé se trompe de même quand je lui sors la canne. La fin, c’est quand la Maîtresse le décide, pas quand l’esclave le désire, non conscient de sa capacité à encore endurer… 10 coups supplémentaires donc pour t’apprendre la différence. Je suis sûr que tu en es encore capable en serrant les dents…

Les 10 coups supplémentaires sont un calvaire. Je beugle le chien écorché à vif, n’ayant plus aucun contrôle sur mon corps que le fouet balade et fait hurler au gré de ses cinglées ! 

Quand tout finit par s’arrêter, je pleure à grosses larmes en petit garçon choqué et Maîtresse Emilie vient me prendre dans ses bras pour me rassurer, me câliner en « maman réconfort ». J’ai du mal à redescendre, à retrouver mes sens. Mon dos, mes fesses et mes cuisses restent en alerte permanente de douleur qui ne s’estompe pas. Je me coule cependant dans les caresses apaisantes de Maîtresse qui vient de me faire si mal…

Elle me dépend finalement de ma poutre et je m’effondre durement sur la terre.

- J’espère avoir été à la hauteur de ton fantasme. Pour l’instant tu en es encore choqué, mais demain tu chériras ce moment, comme un merveilleux souvenir de soumis… Je vais te soigner de tes blessures, mais avant, comme ta fouettée ne m’a pas laissée indifférente, il est temps, je crois, de remercier avec ardeur de son beau travail de sape, la Maîtresse qui s’est occupée de toi…

Je découvre qu’elle n’a plus ni pantalon, ni culotte, juste ses bottes de cuir. Je ne sais pas si elle vient de les enlever, ou si elle ne les avait pas pour me fouetter. Maîtresse est assise sur le banc, les jambes indécemment ouvertes sur son sexe luisant de plaisir attendu à maintenant finaliser. Je m’approche en chien docile devant le Temple féminin et attends l’ordre.

- Lèche !

J’y glisse avec dévotion, et implication, le bout de ma langue…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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