Lundi 30 mai 2016 1 30 /05 /Mai /2016 12:02

6 avril

Cette nouvelle journée a commencé dès mon réveil sur la nécessité où nous en étions restés hier, celle de l’exploitation de l’ardeur féconde du sexe d’un petit taurillon sur le lit de saillie, jusqu’à qu’il se laisse aller lâchement à donner à Maîtresse Emilie ses « bonnes petites paillettes à bébé ». C’est loin d’être désagréable en bas ce matin mais le haut policé et raisonné frisonne à ne plus finir sur la folle idée taboue d’être utilisé en mâle reproducteur.

Et la nouvelle journée de soumission s’enclenche selon le rituel bien établi du matin qui commence par une emmenée aux « besoins » particulièrement délicate où Maîtresse attend patiemment que « son » chien fasse en chienne, étroitement tenu en laisse. Je ne peux éviter de me sentir profondément humilié en cela et en particulier ce matin. Il m’est toujours aussi difficile de pratiquer sous les yeux d’un autre être humain, fut-il Maîtresse Emilie et son absence de dégout de par sa formation professionnelle médicale. Moi, cela me met dans un terrible état de honte vécue...

Après mon premier repas de gamelle de croquettes au jus et l’attente à mon poteau, de la disponibilité de Maîtresse, nous voilà partis à la chasse matinale aux « œufs ». Je remarque pour la première fois que le ciel est couvert aujourd’hui : plus de soleil réparateur des maux de l’âme et je grimace.

Je n’ai pas de chance. Le farfouillage du chien aveuglé dans le sol est peu chanceux aujourd’hui ; donc douloureux dans les couilles étirées trop longtemps par l’élastique. Je finis cependant après de longues minutes à sentir dans le noir la forme d’un œuf que je rapporte fièrement, et surtout soulagé, à Maîtresse.

- Humm très bon choix, petit esclave. Je crois que tu ne vas pas aimer. Mais c’est cela aussi d’être esclave, on ne fait pas toujours des choses que l’on aime… Mais je crois que je vais utiliser mon droit absolu d’en faire qu’à mon envie de Maîtresse. Il risque de pleuvioter aujourd’hui alors que demain la météo annonce grand beau. Et cela couronnera très symboliquement ce que j’ai prévu pour toi demain. Tu ne m’en veux pas ?

Question piège ! Je me dépêche de répondre, me demandant inquiet qu’est-ce- qui peut être prévu demain…

- Non, vous êtes la Maîtresse ici et vous avez le droit de faire comme vous le désirez…

- Et donc…

- Je ne sais pas, Maîtresse.

- Et donc, puisque nous mettons cet œuf en réserve de domination, tu vas m’en retirer un autre pour aujourd’hui…

Je ne peux m’empêcher de grimacer de devoir retourner sous le tiraillement de l’élastique aux couilles. J’imagine aisément sous mon bandeau que Maîtresse a un petit sourire à m’imposer cela. Je dois même être un brin trop hésitant car je suis gratifié d’un coup de botte dans les fesses, qui m’incite à m’exécuter au plus vite.

La recherche d’un second œuf est encore plus longue que pour le premier. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui… sans doute pas chance ou pas assez attentif ? J’en reviens les testicules meurtris et donne l’œuf trouvé à Maîtresse.

Cela a l’air de parfaitement convenir à Maîtresse pour cette journée grise. 

- Et d’ailleurs nous allons nous y mettre tout de suite. Comme cela nous en serons dégagés pour la suite de la journée…

J’ai le temps d’appréhender l’inconnu alors que je mâche et avale docilement les deux papiers.

Maîtresse revient avec 2 gourdes métalliques qui sont suspendues par leurs mousquetons à l’anneau de mon collier et elle m’emmène pour notre promenade matinale au cœur de la nature, toujours de la même façon, les mains immobilisées dans le dos et tiré par la laisse sur le collier…

Nous longeons l’étang avant de la quitter à son exutoire pour suivre le ruisseau. Les gourdes tintent en se cognant sans cesse. J’ai froid ce matin avec la chair de poule. Maîtresse dans sa « bonté » le remarque et décide de nous orienter vers les champs d’orties. Elle ne craint rien dans sa tenue de cuir. Mais moi, je suis nu et vulnérable et refuse d’abord véhément d’y entrer ! Maîtresse a beau tirer sur la laisse, je ne bouge pas.

- Avance..

- Non !

Emilie me regarde, étonnée de mon effronterie. C’est un regard mi-amusé, mi-sévère.

- Bon comme tu voudras, esclave.

Elle ressort donc des orties, m’entraine à les longer  à la recherche de quelque chose, sans doute un arbre particulier qu’elle finit par trouver. Maîtresse m’immobilise alors les mains, attachées d’une cordelette à une branche à hauteur d’épaule. Je ne vois pas ce qu’elle fait dans mon dos pendant un moment, mais elle finit par revenir pour me saisir par les couilles sous la cage dans sa main ferme… et aussitôt son autre main se met à me fustiger en cadence rapide le derrière d’une branche brute, très souple, très cinglante. Dans le monde de soumission où je suis maintenant tombé, les rébellions, même petites, se payent cash. Cela fait si mal. Je beugle de souffrance reçue et essaye de me tortiller pour échapper aux cinglés. Ce qui ne me vaut qu’un broyage de couilles en plus. Les mains ne cèdent pas et me maintiennent en punition. J’ai le souffle coupé à ne cesser de crier. J’ai le ressenti d’une lame de fond qui déferle et m’écrase sans cesse. Plus aucune idée cohérente, seuls la honte et le remord d’avoir désobéi… J’arrive à articuler entre 2 cris, que je demande pardon.

- Tu veux quoi esclave ?

- Vous obéir, Maîtresse !

C’est une mitraillette de coups qui me cingle les fesses et réveille maintenant la douleur du fouet de la veille. 

- Tu vas aller dans les orties, en chien soumis !

- Oui, Maîtresse !

Les rafales destructrices se suivent encore et encore…

- Tu suis la laisse de ta Maîtresse, où qu’elle t’emmène sans te poser des questions ! Tu as a compris ?

- Oui, Maîtresse !

- Tu vas le faire ?

- Oui, Maîtresse !

- Alors tais-toi maintenant et jouis de ta punition !

Le rythme de la branche se ralentit mais je n’en suis pas moins quitte… Elle prend de l’ampleur. « un ! » La cinglée s’abat de loin et je hurle de douleur. « deux » Nouveau vol qui éclate en puissance sur la peau d’un soumis fautif… Et cela jusqu’au dixième où je suis en sueur, incapable d’une autre pensée que celle de ne pas contrarier de nouveau Maîtresse Emilie.

La branche tombe mais la main reste en prise sur mes testicules pour les broyer une dernière fois, pendant qu’Emilie me chuchote à l’oreille.

- Je crois Pierre qu’il va falloir que tu revois en urgence ton jugement et ta situation. Je suis peut-être une Maîtresse novice, puisqu’après tout je ne m’y suis mise que depuis quelques semaines… mais je ne suis pas comme ta Claire : j’ai découvert en m’occupant du cas d’Hervé que j’adore dominer finalement, tellement cela m’excite de vous en faire baver… Et aussi que j’étais douée en la matière pour l’action et la réflexion… Hervé sait déjà qu’avec moi, il n’y aucun saint protecteur à se vouer qui pourra le sauver… j’adore voir la crainte dans ses yeux quand je m’agace… mais surtout contrairement à ta Claire, je n’ai aucun tabou, aucune limite… qui pourrait te sauver alors que je suis dans la position miraculeuse de pouvoir te faire payer ton dédain passé pour mes rondeurs qui m’a tellement déçu !

C’est un cassage en règle qui me laisse prudemment coi. Je me laisse détacher et ramener au début au début du champ d’orties, là où je me suis refusé,  sans doute quelques minutes avant, mais une éternité pour moi…

- A 4 pattes, Pierre !

Le regard de Maîtresse est dur, les pupilles dilatées. Je sais instinctivement qu’il n’y aucune marge de manœuvre. La trouille au ventre, j’obéis. Du sol, les orties apparaissent encore plus menaçantes mais je n’ai pas le temps de trop y penser, car déjà la laisse me tire vers leurs piqûres…

Leur traversée est un calvaire de soumis fautif. Je suis mordu par les aiguilles de partout, y compris jusqu’aux joues et aux couilles. Le venin se diffuse dans le corps et cela brûle. J’ai du mal à faire bouger les muscles pour continuer à suivre la laisse qui ne s’arrête pas. Quand je finis par être ressorti du champ, j’ai la peau marquée et encore plus l’esprit, alors que Maîtresse se moque de mes cloques…

- Voilà ce qu’on appelle, esclave, une véritable peau de poule ! Et que je  te reprenne plus à refuser d’obéir !

Je crois que j’ai compris la leçon, tellement je la regarde maintenant avec une crainte instinctive. Nous continuons à avancer dans le sous-bois, une fois que j’ai reçu l’ordre de me relever. Je douille avec le venin des orties mais n’ose pas me plaindre. Je me concentre à bien suivre la laisse là où elle m’emmène.

Nous arrivons finalement à un endroit où le débit du ruisseau s’accélère avec un passage de pente plus prononcée. L’eau y saute de rocher en rocher en de ravissantes cascades minuscules qui finissent dans une vasque plus profonde.

- J’ai découvert ce petit coin de paradis lors de ma reconnaissance des environs… Bon pour commencer : lave toi ! Je ne pense pas que nous en aurons le temps ce soir… Utilise une des gourdes comme récipient.

Maîtresse m’enlève d’abord la cage : je suis rikiki ! Je mets mes pieds dans la vasque. L’eau, qui est aussi froide que dans l’étang, ne m’arrive qu’en haut des chevilles. Je préfère nettement comme cela, que de devoir y plonger le corps entier. La fraicheur de l’eau apaise quelque peu la chaleur du venin et c’est agréable. Je me mouille et frotte…

- Et n’oublie pas de bien laver ton zizi sale de petit garçon ! Que tu ne me ramènes pas une saloperie en chatte…

Maîtresse est en pleine forme ce matin ! J’obéis, frotte et rince, plusieurs fois mon sexe en le décalottant, sous les yeux attentifs de Maîtresse. Finalement elle me demande de remplir les 2 gourdes à une petite cascade et de revenir vers elle.  Je suis remis immédiatement zizi en cage.

- Toute cette eau m’a donné une envie pressante. Heureusement j’ai un petit esclave éduqué,  devenu très serviable !

Je « sers » donc cérémoniellement Maîtresse, comme elle me l’a appris hier, jusqu’à qu’elle en ait terminé et qu’elle soit précautionneusement rhabillée. J’ai en bouche le goût intime de son nectar et personnellement j’aime cette possession !

- Humm. Toujours aussi diaboliquement bon. Tourne toi que je te rattache les mains… voilà… Maintenant il ne reste plus qu’à te transformer en porteur d’eau pour retourner pour la suite à la maison.

Ce qui veut dire en clair que les gourdes pleines sont accrochées aux trous d’aération de la cage. Je serre les dents quand le poids de la première retombe et je crie quand la seconde est ajoutée, tellement cela tire terriblement mon sexe vers le bas.

- Cela fait du bien par où cela passe ? Ne me regarde pas comme cela… Je ne fais qu’après tout combler ta poche à fantasmes masos. Le mythe du pauvre soumis sous le joug de la méchante Maîtresse qui lui en fait voir de toutes les couleurs, sans temps mort. Ta fréquentation internet, que m’a montrée Claire, est de ce point de vue éloquente. Surtout ton enthousiasme à lire ces récits de soumission de petits mâles, la main sur la queue. Je n’ose imaginer tous ces bataillons de vaillants spermatozoïdes, partis pour rien d’autre que ton plaisir instantané ! Alors que moi, j’en avais tellement besoin de tes petits machins à queue… Certaines choses que j’ai vu de tes « passions » m’ont bien fait rigoler, d’autres au contraire, m’ont fait grimacer.  Quand ta Claire m’a confié le soin d’essorer en une fois tous tes fantasmes, j’ai mis comme condition d’avoir les mains totalement libres, y compris sur le plan de ton exploitation sexuelle. Claire ne voulait pas céder mais j’ai gagné cette liberté de haute lutte, y compris pour exploiter ton sperme comme je l’entendais. 

C’est quand même un drôle de situation de se confesser à son esclave après l’avoir mis sous dure contrainte. Un peu cruel sans doute aussi.

- Je n’ai jamais eu froid aux yeux. Je n’ai pas de tabou. Le BDSM n’était pas au départ forcément ma tasse thé mais le défi d’incarner une Maîtresse totale m’a intéressée et bientôt excitée. Je me suis mise à découvrir avec enthousiasme cette terra incognita, comprendre les tenants et les aboutissants de ce type de relation entre êtres humains. Hervé a servi à me caler en tant que Maîtresse, mais il est moins passionné, moins complexe que toi. Quand je l’ai fouetté à la canne pour lui faire accepter par avance d’élever l’enfant conçu par un autre en toute connaissance de cause : il a eu mal ; il a eu peur ; c’était basique et il a immédiatement cédé. Rien d’aussi follement excitant que de travailler avec tes contradictions. Je pourrais finir de le dresser mais je n’obtiendrai rien donc qu’un animal apeuré, obéissant par crainte et non par soumission… 

Le regard d’Emilie prend une tournure un peu triste…

- Une fois que nous en aurons terminé ici, nous retournerons chacun vers nos moitiés. Il ne le sait pas encore, mais je lui enlèverai définitivement sa cage à mon retour. Nous rigolerons à regarder une série à la con, avant que je le suce en bonne salope qui, pour la première fois, avalera son sperme à sa divine surprise. Puis nous irons nous réconcilier au lit et je crierai de bonheur de me prendre la grosse pine de mon mari dans mon cul.  Il reste quand même bien mieux pourvu par la nature que toi…. Désolée. Je sais que ce n’est pas le mari parfait, qu’il m’a sans doute trompé par le passé, mais je l’aime le bougre ! J’espère que j’aurais réussi à attirer de nouveau son attention envers ma chatte…

Je ne savais pas qu’Hervé était infidèle, mais finalement cela ne m’étonne pas plus que cela, venant de sa part…

- Et toi tu vas retourner auprès de ta Claire. Là c’est beaucoup moins rock-en-roll, plus intellectuel et policé, mais vous allez bien ensemble. Son projet de te transformer en mari parfait se mettra en route, avec une détermination sans faille. Je crois que ses appréhensions à vraiment te faire mal disparaîtront très vite, pour que tu files rapidement doux. Je suis vraiment désolée qu’elle ne veuille pas y intégrer des fioritures BDSM, que tu aurais eu avec moi, que tu as, mais c’est comme cela, il faudra bien t’y faire et je pense que tu finiras pas être heureux ainsi. La vie a parfois un petit côté injuste de ne pas mettre toutes les qualités désirés dans la même personne… Mais bon, pour l’instant nous sommes là et nous avons encore quelques jours, pour nous amuser follement ensemble : allez courage, en marche ! Nous sommes à moins de 10  minutes de la maison… 

Ces 10 minutes me paraissent durer des heures, à trimballer les lourdes gourdes accrochées à mes couilles qu’elles étirent au-delà de l’imaginable. Maîtresse s’amuse de la souffrance de son esclave et ne cesse de m’houspiller à avancer. Mais je n’ai pas besoin de cela pour désirer arriver au plus vite à la maison pour me débarrasser du poids de ces maudites gourdes… La bâtisse me semble encore si loin…

Nous finissons par arriver et je suis soulagé de mes 2 gourdes qui rejoignent la table de pique-nique. C’est un tel bonheur de retrouver la légèreté de sexe ! Mais aussi de la fierté soumise d’avoir réussi à passer cette nouvelle épreuve… Maîtresse Emilie me sourit et me gratifie même d’une caresse dans les cheveux.

- Tu es un petit esclave définitivement bien courageux… couche-toi sur le banc, sur le dos et attends-moi, je reviens vite…

Maîtresse Emilie arrive avec des sangles qui servent à m’immobiliser étroitement sur le banc de bois, et un bâillon de bouche O’ring. Je la laisse faire sans opposition.

- Allez ouvre ! 

J’obéis avec inquiétude n’ayant aucune idée de ce qu’elle a prévu de me faire subir… L’anneau écarte mon palais et me rends dans l’incapacité de refermer la bouche. Je ne connaissais pas mais l’impression première est claire pour un esprit soumis : je vais être contraint à ce que je ne sais pas encore ! Une dernière sangle sur le front finit de me coller la tête contre le banc, dans l’incapacité de bouger. Je suis de plus en plus inquiet…

- Bon je t’explique. J’ai envie de découvrir avec toi un type de pratique très angoissante où tu dois avoir complètement confiance envers ta Maîtresse. Je l’ai choisie avec soin, mais comprends que je ne l’ai évidemment jamais réalisée en vrai. Cela sera une première pour nous deux, mais si je ne te laisse pas le choix pour la subir : je te promets d’être particulièrement attentive à ce qu’il n’y ait pas d’accident. Je sais que cela ne fait pas partie de tes fantasmes, mais cela fait partie de mes envies d’essayer. Garde confiance en ta Maîtresse ! Voilà donc ce que je vais faire. J’ai un entonnoir là et je vais verser de l’eau dans ton gosier sans que tu puisses y échapper, une sorte de torture à l’eau. Tu n’y pourras rien arrêter à part avaler le plus vite possible : moi seule déciderai quand j’arrêterai ou combien de temps tu resteras attaché à ton banc de torture. 

C’est la panique qui me prend là. J’essaye de bouger, m’échapper mais je ne bouge pas d’un centimètre. Je hurle mon désaccord total qu’ignore Emilie. A la place, elle coince un conduit de mousse creux entre mes lèvres. Je vois avec horreur apparaître l’entonnoir prolongé par un conduit dont elle insère l’extrémité dans la mousse. Et elle commence à verser le contenu de la gourde… C’est une angoisse primale quand l’eau me pénètre, m’envahit. Une sensation instantanée d’étouffement. Je déglutis au plus vite, pour ne pas mourir noyé, au bord de la nausée ! Et pas une seconde l’eau ne s’arrête d’arriver. Ma vue se trouble et je ne vois plus rien. Je lutte pour survivre. Je prie qu’elle ne me fasse par mourir stupidement là ! 

Après un long moment en apnée, où mon corps s’est convulsé pour rester en vie, l’eau finit par s’arrêter. Je reprends mon souffle à grandes bouffées, pendant que la main de la terrible Maîtresse essaye de me rassurer, de me faire revenir parmi les vivants. Mais cela se révèle un piège ! L’entonnoir reprend sa place et je vois le bouchon de la seconde s’ouvrir… Je suis terrorisé ! Le temps s’arrête… je pressens ne pas survivre à cette seconde fois !

Mais miraculeusement la gourde s’en va, avec l’entonnoir. Merveilleuse Maîtresse !  Je suis parti très loin, complètement sonné de la réalité. La menace de l’entonnoir est remplacée par l’obscurité d’une chatte baveuse qui me chevauche le visage. Instinctivement je suce, je vénère, j’adore de la langue à travers l’anneau, ce sexe divin et sacré, longuement, quasi amoureusement, pour offrir de tout mon être, la jouissance sacrée à ma Maîtresse Supérieure, à laquelle je dois d’avoir la vie sauve.

Je reste seul un moment, coincé dans ma bulle soumise. A écouter le chant apaisant des oiseaux. A me perdre dans le ciel gris. En harmonie avec la nature, à me sentir animal possédé par une Femme Supérieure. La Maîtresse, elle, a mystérieusement disparu…

Elle revient finalement pour me désangler. J’ai les yeux éperdus de reconnaissance. Je la vois avec étonnement m’enlever la cage. « Pas touche ou c’est le fouet ! ». Elle me fait mettre debout pour me plier en deux sur la table de bois. Je me retrouve immédiatement à baver dans le harnais de taurillon dont je suis équipé et qui me retrousse presque le nez. Je laisse docilement prendre ma main. Les doigts sont repliés vers l’intérieur et la main entière est entourée de gros scotch noir, avant de finir enfilée dans une chaussette noire. Idem pour l’autre.  Ma vue est alors obscurcie d’un bandeau opaque. Je sens alors mon cul être huilé avant que quelque chose le pénètre, d’abord petit mais qui s’épanouit largement à l’intérieur avant de venir se coincer des 2 côtés de mon anus. La préparation se termine avec des sangles que je sens passer au niveau de mes genoux. 

Je suis alors relevé. La gravité entraîne l’espèce de plug dans mon cul ! Mes bracelets de poignets sont reliés à mon collier par un dispositif qui m’empêche d’étendre mes bras. Maîtresse me fait alors descendre avec précaution à terre, et je comprends vite qu’avec les liens en place, je serai incapable de me relever tout seul ensuite. Je sens enfin la main de Maîtresse descendre sous mon cou pour attacher ma laisse.

- Au champ, mon petit taurillon !

Je suis la laisse où elle m’amène dans le noir. D’abord le sol dur avec des gravillons, puis le confort de l’herbe. Nous ne progressons pas longtemps. De nouveau la sensation d’une main qui trifouille sur mon collier et qui me laisse la sensation du poids de ce qui doit être une chaîne.

J’attends dans le noir une éternité. Ce qui est dans mon cul me travaille en puissance. Il y aussi quelque chose qui semble y être attaché et pend entre mes choses. Une espèce de queue ? Je voudrais savoir, mais mes mains ne peuvent l’atteindre. Je n’ose pas enlever mon bandeau et de toute manière n’ayant pas le don d’ubiquité pour contempler mon derrière, cela ne servirait à rien. Sans la vue, le temps est long et  je m’ennuie à attendre je ne sais quoi… Il n’y a que ma vessie qui est pleine et le plaisir de la vider à petits coups, à 4 pattes nu au milieu de la nature, devient rapidement la seule occupation d’un taurillon en déshérence…

Enfin des pas légers se font entendre, se rapprochent, me frôlent presque. L’espoir reprend, mais pas pour tout de suite, semble-t-il… J’ai l’impression de ne plus être seul dans mon pré… Mon bandeau est soudainement enlevé en force de ma tête, d’un coup. Je suis surpris. Le jour revient et j’ai du mal à me réadapter à sa luminosité. Je vois d’abord trouble, puis plus net. Je suis enchainé à un tronc d’un arbre. Le bandeau git à quelque pas, mais il n’y a personne qui pourrait expliquer son soudain envol. Je ne comprends pas et tourne la tête de tous les côtés… 

Je vois enfin, en une pure apparition érotico- onirique. Les formes très généreuses d’un corps de femelle nue, en position animale surmontée par une tête de vache ! Cette vision fantasmagorique est follement excitante, salué par un zizi qui se dresse dur, quasi instantanément. Je ne peux détacher mon regard d’envie animale de ces grosses lèvres rougeâtre qui pendent et luisent entre les cuisses. Elles incarnent l’invitation de la vache au taureau. Je me rapproche aussi vite que me le permettent mes jambes entravées, jusqu’à humer l’odeur de vache en chaleur. Cela fini de mettre en rut ! Je grimpe maladroitement sur le dos, et déjà j’agis du bassin pour la pénétrer. Elle ne meugle rien et attend passivement les bienfaits du taureau. Il me faut sans aide plusieurs tentatives pour m’immiscer dans la vulve, mais une fois dedans que c’est bon ! Je m’active du trouffignon pour aller et venir, et obtenir ce plaisir animal que je recherche, mais je n’ai pas le temps d’aller bien loin : sous l’émotion, je suis aussi éjaculateur précoce qu’un vrai taureau de reproduction et, en quelques instants, je lâche ma « purée » sans même avoir obtenu un premier meuglement de satisfaction de la vache. Je suis déçu et honteux, et préfère me retourner pour ne pas faire face aux conséquences…

J’entends la vache disparaître au loin… pendant que je maugrée mon échec. Sans doute trop d’émotion… De nouveau seul à attendre ma belle au pied de mon arbre…

Maîtresse finit par revenir, habillée cette fois, mais plus sage, sans aucun cuir. Elle m’annonce qu’il est midi et me rapporte ma gamelle de pâtes froides et mon bol d’eau. Elle me remet le sexe dans sa cage sans un mot, avant de me laisser sur une explication… 

- J’ai un rendez-vous avec une ancienne camarade que je n’ai pas vu depuis longtemps… Et cela va me faire du bien de faire une pause. Sois sage. Je ne manquerai pas de penser à mon petit esclave enchaîné à son arbre pendant que je serai là-bas…

Je vois bientôt depuis mon arbre, la Volvo démarrer et s’éloigner, et cela m’attriste terriblement.

L’attente du retour de Maîtresse est très longue, trop longue. Il va falloir que je m’y habitue car Maîtresse Claire ne ratera pas, dès mon retour, de m’envoyer longuement dans la niche, attendre patiemment ou pas son retour. Elle me l’a annoncé et je la sais déterminée à s’’imposer… jusqu’à ce que je sois un soumis fidèle et obéissant au doigt et à l’œil. Cette perspective de plate soumission me fait peur, surtout par rapport à la folie des sens et des émotions que je vis ici avec Emilie. Mais elle a raison, certaines choses possibles dans une parenthèse hors du monde, ne le sont pas en couple établi, sauf à établir le couple pour cela. Ce n’est pas nos cas. Et je me doute que l’entrain à bander pour une autre, est plus encore l’excitation de briser un tabou qu’une entente sexuelle parfaite avec ma partenaire. Pourtant les lignes bougent trop à mon goût. Il ne faut surtout pas que cela se transforme en sentiment amoureux, car cela serait une catastrophe et ce matin, je crois que nous en n’étions plus si loin…

Sur le poids de la fatigue accumulée par tant d’épreuves subies et ressenties, je finis par m’endormir sur l’herbe, alors que le soleil est réapparu dans les trouées des nuages…

Une voiture qui arrive sur le chemin me réveille en sursaut. Ce n’est pas la Volvo ! Mais un pick-up Nissan… J’essaye de me dissimuler la peur au ventre en me collant contre la terre.

Deux hommes plutôt âgés en descendent et récupèrent à l’arrière une selle de cheval. Je les vois disparaître un moment derrière la bâtisse avant qu’ils reviennent à ma vue. Ils semblent chercher quelque chose et observent les lieux… Il n’y a aucun doute qu’ils m’ont débusqué ! Ils viennent vers moi ! Je panique…

- Tiens Marc, je vais te montrer quelque chose…

Les 2 hommes se tiennent maintenant à 2m de moi et je n’ose les regarder.

- Ouah ! Cela existe cela ?

- A ce que j’ai compris, ils sont dans un trip sadomaso à 3 ou 4. Le mec veut qu’on le traite comme cela… Moi en fait, je n’aime pas trop. L’idée me dérange. Je trouve cela trop bizarre et pervers quand je vois cela. Mais bon il faut bien de tout, pour faire un monde…

- Y’a quand même des starbés dans la vie ! Qu’est-ce qu’il foute dans ta propriété de chasse, Jean ?

- Je leur prête pour la semaine…

- Contre beaucoup d’argent, j’espère ?

- Non, c’est quasi gratuit…

- Comment cela gratuit ? … non… tu n’as pas… tu ne vas pas… ?!

- Et si… Regarde-moi ce petit cul ! Il me fait encore plus bander en réel que sur photo… Et ce soir, il me sera offert sur un plateau ! Un beau petit cul d’hétéro à dépuceler…

- Tu n’y vas pas quand même un peu fort ?

- Tu connais mes goûts sexuels. Le mec fantasme de se prendre une queue. Moi j’ai du temps libre à la retraite. Son cul m’excite alors pourquoi pas ? Tu veux venir avec moi ?

-Tu sais bien que les hommes ce n’est pas mon truc… mais cela ne te dérange pas de le voir entravé comme cela ?

-  Un peu… je n’aimerais pas que l’on me fasse la même chose… putain un homme c’est un homme… même tendance tafiole… mais si c’est son trip, pourquoi pas ? Tant qu’il m’enlève tout cela pour venir se faire baiser par papa … à ce soir mon petit puceau de cul…

Et ils repartent sur ces derniers mots, me laissant face à mes propres interrogations.

Le soir venu, j’ai le cœur qui bat la chamade à attendre debout dans la seconde chambre, le dos tourné à la porte. J’ai peur et envie à la fois. Si je m’écoutais, je m’enfuirais à toutes jambes tant qu’il en est encore temps… Mais je ne veux pas m’écouter, alors je reste, le boule au ventre, touchant là la réalisation d’un de mes plus fous fantasmes depuis l’adolescence. Je dois être fou !

Monsieur Jean est revenu à l’heure du dîner, ramenant du poison fraîchement pêché qui a fini sur le barbecue. Cela m’a fait envie, mais je n’y ai pas eu droit, même après que Monsieur Jean se soit fait mon avocat. « Non pas besoin, il a déjà mangé sa gamelle avant ton arrivée ». Ils se tutoient entre eux naturellement. A la place, j’ai été mis à attendre sous la table en chien, la fin de repas des Maîtres…

En fait ce n’est pas tout à fait cela. C’est 2 mondes qui se rencontrent et s’intriguent : le monde D/S et le monde gay. Monsieur Jean ne semble pas du tout à l’aise avec les colliers et bracelets, et je crois que cela l’arrange bien que je sois partiellement mis hors de sa vue, à ne plus montrer que mon « petit cul excitant » qui dépasse et qu’il a envie de baiser.

Moi aussi cela m’accommode bien de devoir attendre ainsi. Maîtresse m’a lavé le cul intérieurement à son retour me confirmant son utilisation à venir, que je vois là sous la forme d’une bosse prononcée dans le pantalon. C’est si troublant de se demander quelle forme ou quelle taille peut avoir le sexe qui bientôt va me… Et cela simplifie l’acceptation, de ce qui peut se passer. Réduit à la rencontre sexuel d’un sexe et d’un trou… Une banale chose sexuelle, c’est ce que m’a dit Emilie, car j’ai commencé à un peu paniquer et qu’elle est venue me « reprendre » avec patience, montrant plus d’empathie à m’ouvrir selon mes fantasmes que Claire n’en aura jamais…

La porte de la chambre grince en s’ouvrant puis se refermant. Les lourds pas font craquer le plancher et se rapprochent. C’est mon heure ! Je me fige d’appréhension. L’air se remplit de l’odeur musquée du Mâle et je sursaute quand je sens sa paluche venir sur mes fesses, souligner les globes avant de descendre dans le sillon. Il n’y a pas de raccourci plus direct pour me rappeler pourquoi je suis là… Je ne peux m’empêcher de gémir doucement  quand un doigt épais me pénètre pour me tester sans doute. En même temps, la seconde main part à la découverte du devant, traîne sur mon visage qu’elle souligne avant de descendre caresser mon torse et s’amuser de mes tétons. Le doigt coulisse facilement en moi et déclenche une érection instinctive, libre de s’exprimer sans la cage qui m’a été enlevée. La main descend encore et découvre mon état : j’ai si honte ! Bander pour un homme !

La main ne me laisse pas la conscience en paix, à faire rouler délicieusement entre les doigts les petits œufs des couilles avant de s’intéresser à la tige indécemment dressée, jusqu’à souligner l’anneau du gland. J’ai l’impression d’être évalué en tant que petit homme. Le doigt dans mon cul travaille de concert avec la main un moment, jusqu’à ce qu’ils me fassent baver du sexe et démontrent la faiblesse de mes sens… Ils m’abandonnent finalement me laissant sur une impression de vide.

Monsieur Jean me contourne et passe devant. Je baisse par réflexe pudique les yeux. Il me parle pendant qu’il se déshabille lentement… Nous y sommes !

- Tu as un petit trou excitant ! C’est d’ailleurs pour cela que j’ai accepté pour Emilie… Tu sais que tu seras mon premier cul puceau ? … c’est quand même fou arrivé à 66 ans… tu as de la chance… moi à ton âge, je ne connaissais encore que le cul de ma femme… ce n’est que quand je me suis retrouvé veuf, que j’ai commencé à m’intéresser aux mecs… beaucoup souvent plus actif que passif…

J’ai du mal à me concentrer sur ce qu’il me dit, même si je comprends que le moment est aussi particulier pour lui que pour moi. Je suis fasciné par ses vêtements qui tombent un à un, en attendant, impatient et inquiet, le moment de la révélation. Le slip tombe en dernier libérant sa queue très bien proportionnée mais surtout très grosse, bien plus grosse que la mienne, à la fois en largeur et en longueur. Et encore elle n’est pas complètement en érection. C’est un petit choc de découvrir la taille réelle du morceau qui va me prendre. Mais, l’esprit d’un petit soumis pouvant se révéler tortueux, cela me rassure quelque part. J’ai lu quelque part sur le web, la déception d’un soumis comme moi, que la femme a fini par offrir à l’amant, sur la petite taille réelle du sexe naturel par rapport au gode ceinture qu’il connaissait. Là c’est du au moins aussi gros que Claire me sert au gode, et je sais que je ne pourrais pas éviter de la sentir passer. Comment mon esprit peut être pervers ! D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de poser indécemment la question qui me turlupine :

- Elle fait quelle taille, complètement dressée ?

- Officiellement 18cm de long sur 5 cm et demi de large en pleine érection. C'est une belle bite. C’est que m’ont toujours dit les garçons à qui je l’ai offerte. Quoique pour ma part, je n’y suis pas pour grand-chose. Ma femme se plaignait que c’était trop gros… Mais toi, vu comment tu as été préparé au gode par la tienne à ce qu’il parait, cela ne devrait pas poser problème. De toute manière, l’anus est un muscle qui se détend bien… Crois mon expérience. Mais tu risques d’avoir mal au début.

Je ne suis pas sûr que cela me rassure plus… Monsieur Jean a dans les yeux la lueur millénaire du gars qui sait qu’il va prendre son plaisir sexuel, mais pas que il y a aussi en lui  de la tendresse apparente et une bienveillance désarmante. Je suis surpris de voir surgir entre ses mains ma laisse de chien, qui bientôt retrouve sa place à mon collier.

- Emilie me dit que tu as besoin de ça pour te lâcher et prendre ton pied. C’est très bizarre mais j’ai fini par comprendre : pas mal de mecs que je sodo prennent bien des poppers avant ! C’est finalement pareil… chacun son trip !

Il semble quand même un peu embarrassé de me tenir en laisse alors que les secondes défilent en silence… Puis il se décide.

- Tu es sûr de toi que c’est que tu veux ? 

J’acquiesce lentement de la tête, alors que le frisson me prend tout le corps. Mon esprit est shouté des hormones de la soumission : je sais que j’ai envie d’enfin le faire. Il met quelques instants à comprendre que j’ai besoin d’être guidé et tenu, pour vaincre les dernières résistances de la conscience d’un mâle qui se considère 100% hétéro. Il me tire maladroitement de la laisse jusqu’à ce que je me retrouve à genoux devant son sexe.

Contempler le sexe dressé de plaisir d’un autre homme de si près est une chose complètement nouvelle pour moi. C’est tendre et menaçant à la fois, cette tige lustrée qui sort de sa forêt de poils jusqu’à se couronner d’un gland à l’esthétique parfaite, presque un fruit qui appelle à être croqué. Son odeur intime est intrigante… Je m’attendais à une odeur forte, avec un zest d’urine séchée. Elle se révèle plus délicate et distinguée. Je suis dans un état second. Je pense fugacement à ma Claire qui désapprouverait sans ambigüité ce à quoi je vais consentir. J’hésite mais l’excitation de le faire enfin l’emporte finalement.

Je respire une dernière bouffée d’air et je me lance ! Je saisis le gland entre mes lèvres, complètement ignorant de ce que cela me faire. C’est une petite surprise : c’est chaud, doux, vivant, à la fois dur et souple, un peu salé aussi. Ce que ne donnera jamais un gode froid et sans vie. Je me surprends à aimer cette sensation… Je suçote ce gland avec une gourmandise inattendue. Je suis sur la bonne voie. Il gémit doucement sous cette première caresse, jusqu’à couler bientôt un premier jus qui me sature les papilles en bouche. Ce n’est ni bon, ni mauvais, mais si follement troublant de sentir son goût et que la machine est en route. Combien de fois ai-je fantasmé ce moment !

Sa main vient en renfort se poser doucement sur ma tête et m’encourager dans mon ouvrage. J’entreprends d’enfoncer avec difficulté sa queue dans ma bouche. C’est un effet étouffant de se sentir autant écartelé de la mâchoire. La vue dont l’horizon est réduit au ventre un peu bedonnant de Monsieur Jean, accroit cette sensation. Mais pas une seconde je n’imagine arrêter de bouffer « ma » première queue… Je progresse mm par mm.

- Ne te force surtout pas à tout prendre …

Je suis vexé par cette remarque, qui m’atteint dans mon état de soumission. Je lève les yeux vivement en protestation. Son regard est d’abord étonné de ma réaction, puis comprends et enfin s’obscurcit alors que sa main se rend ferme tout à coup et me force à l’avaler. Je finis à tout prendre en bonne petite tapette, les lèvres distendues par son mandrin, le nez dans ses poils qui sentent la sueur et ses couilles collées à mon menton. J’adore cette image et qu’importe si elle m’amène au bord de la panique nauséeuse : cela ne fait que renforcer mon impression de vulnérabilité et pour mon esprit détraqué, le plaisir masochiste d’être utilisé ainsi.

Monsieur Jean prend à son compte la fellation. Plusieurs fois il m’impose la descente jusqu’à la racine ne me libérant qu’au dernier moment. Je reprends alors mon souffle en urgence. Cela semble presque ludique pour lui de jouer avec ma résistance…

- Et bien tu es un sacré numéro, toi ! Jamais rencontré un mec comme toi…

Je suis aux anges, sur une autre planète, complètement autre. Je le suce maintenant avec enthousiasme, comme un grand. Sa main me laisse faire. Je jette un coup d’œil vers sa tête : il a les yeux fermés et la tête en arrière, gémissant doucement le plaisir que mes lèvres et mes langue lui donne. Je me déchaîne sur son sexe avec une terrible envie d’obtenir fièrement sa jouissance. Il est le Mâle de mes fantasmes avec un grand M majuscule. Instinctivement je vais même lui caresser ses grosses couilles pour le drainer plus vite. 

Il essaye bien de me repousser gentiment la tête quand il sent que cela va arriver. Mais je tiens bon : je veux le vivre ; je veux expérimenter ; je veux savoir. Il abandonne donc et bientôt dans un long cri de jouissance de Mâle et un dernier tressaillement de sa queue, je sens son liquide chaud et gluant m’envahir la bouche et la gorge. Claire m’a fait « goûter » déjà à mon grand désarroi, mais là c’est totalement différent, à ressentir au plus profond de mon âme l’indécence de ce que je suis en train de subir : recevoir le sperme d’un autre homme dans ma bouche, ne pas aimer cela, lutter contre la nausée qui me prend et tout avaler en bonne tapette soumise ! J’aime follement cet état.

Je crois qu’il est temps de me retirer pour finir de le nettoyer d’une langue définitivement docile, mais il m’en empêche de sa main et me maintient le sexe en bouche que je sens peu à peu ramollir. C’est dans cette situation qu’il me parle. Disparu le Monsieur Jean un peu timide. Je redescends un peu et je suis maintenant gêné d’être humilié ainsi.

- Tu peux être rassuré. Tu as une bonne petite bouche de tapette qui plairait ou plaira à beaucoup d’hommes. Si tes Maîtresses veulent te confier un jour, je pourrais sans problème te mettre à la chaîne à pipes, à « l’Orée du Bois ». 

Je ne sais pas ce qu’est exactement une « chaîne à pipes », ni « l’Orée du Bois », mais je comprends bien quel type de chose ou de lieu, cela peut être. Mais pour l’instant mon attention est attirée par le fait qu’il m’urine directement en bouche. Je suis incrédule au départ mais je dois vite me mettre en mode survie pour ne pas mourir noyé. Cela n’en finit pas… avec un sentiment très fort d’humiliation extrême, jusqu’à ce qu’il me libère.

- Quel trip ! Je n’avais jamais osé avec mes amants, mais j’ai eu tord… En tout cas, te voilà rincé… Viens voir Papa Jean pour te prendre une bonne déculottée…

Il s’est assis sur le bord du lit et m’encourage à le rejoindre de la laisse qu’il a reprise en main. Je ne sais que trop penser. C’est un peu cela mon état de soumission : des moments où je suis totalement sous emprise et que j’adhère avec folie à ce qui m’est imposé et d’autres où mon esprit se réveille quelque peu de son anesthésie et me fait appréhender. Là cela ne me dit pas trop… surtout que je m’aperçois maintenant clairement qu’il y a du Dr Jekyll et du Monsieur Hyde chez lui. Je l’ai pris pour un gentil vieux veuf qui aime les hommes et je me suis quelque peu trompé. Finalement aucun humain n’est prévisible quand s’escamote la gangue de la bienséance en société humaine.

Je me retrouve « couché » sur le ventre en travers de ses genoux, le poids du torse sur le matelas, les mains immobilisées dans mon dos par sa main et les jambes en l’air. La position a le mérite d’être très claire sur l’intention.

- Quand j’avais 17 ans, je me cherchais sexuellement. Il y avait un garçon plus âgé que moi, maigre et chétif. On disait au village à mots couverts qu’il préférait les hommes et la plupart des gens l’évitait. Moi sa différence m’intriguait et j’ai commencé à l’épier en cachette. J’ai découvert qu’il partait souvent se balader dans la forêt... Pourquoi ? Intrigué, j’ai osé le suivre une fois en cachette jusqu’au bout… Il y a retrouvé un autre homme, plus âgé, peut-être quarante ans, que je connaissais de vue. Il venait une fois pas an à notre ferme, chercher du foin pour chevaux. C’était la fin des années 60. Mai 68 n’était pas passé par là, ni les seventies et encore moins dans nos campagnes qui restaient si traditionnelles. Mais ce que j’ai vu là, était extraordinaire. Le plus vieux a chuchoté à l’oreille du plus jeune, que j’ai vu d’abord faire non de la tête, avant de se laisser persuader de s’agenouiller devant sa braguette. C’était la première fois que je voyais des hommes se donner du plaisir… Le jeune pompait le vieux. C’était fou : je n’en pouvais plus et j’ai commencé à m’astiquer dans mon pantalon. Après le jeune s’est mis complètement à poil pour se prendre la bite du vieux dans le cul pour une sodomie d’enfer. Je n’en pouvais plus d’excitation libérée, et j’ai joui bien avant qu’ils en aient fini. 

Monsieur Jean vit tellement son souvenir que son doigt est venu naturellement me titiller l’anus pendant le récit.

- J’ai une honte et je suis parti immédiatement. Je n’ai jamais su pas qui m’avait vu, qui m’avait dénoncé, mais quand je suis rentré le père était déjà au courant ! Et il était en colère. Il m’a déshabillé de force avant de me coucher sur ses genoux. Et à 17 ans, je me suis pris la plus humiliante raclée de ma vie, qui m’a laissé tellement forte impression, que j’ai enfoui pendant 25 ans ma vraie personnalité sexuelle ! Tu crois ça : j’en ai encore honte même après presque 40 ans ! Salop de paternel ! Paix à son âme…

Son souvenir est toujours vivace et s’en crier gare, il commence à me fesser à gros coups de paluche. La « déculottée » est cinglante autant pour le corps que l’esprit. Je bouge en tout sens et je crie sans pudeur, pendant que sa main s’abat. Il a une force, même dans sa soixantaine, étonnante, que je n’ai pas. Je subis ma grosse fessée sans rien pouvoir y faire, battant en gamin l’air de mes jambes désordonnées. Mais il y a surtout un détail qui s’insinue en force dans un coin de ma soumission : il bande pendant qu’il me fait mal ! Je sens son dur phallus se réveiller sous moi et c’est un petit choc troublant. Avec mes Maîtresses, je peux supposer intellectuellement que les traitements qu’elles m’infligent les excitent et souvent j’en suce à la fin, avec dévotion, le résultat. Mais cela reste une impression de l’esprit. Là c’est une association directe, sans ambigüité !

Monsieur Jean finit par arrêter de me battre, mais ne me relâche pas pour autant. A la place, il me « prépare » le trou de ses doigt huilés. Il les tourne dans tous les sens dans mon anus pour le détendre, en notant que les godes des « Dames » ont fait leur effet et que je suis déjà pas mal ouvert. Je gémis sans gêne mon plaisir de pucelle tout en coulant en peu sur ses cuisses alors qu’il les enfonce le plus loin possible…

Il  me dit alors que je suis prêt à être « décapsulé » sur le dos pour qu’il voie ma tête quand il me pénétrera. La position est en soit très humiliante pour un garçon, le cul en l’air sur un oreiller, les jambes ramenées aux épaules, la rondelle bien exposée et accessible pour missionnaire de dépucelage. Une vraie position de femelle à foutre ! Je tremble légèrement et ne bande presque plus…

- Emilie m’a demandé de le faire sans capote. Elle veut, je crois, que tu sentes bien mon sperme partir au fond de toi. Mais rassure-toi, je suis clean et elle m’a tout fait vérifier à l’hôpital…

Il commence à pousser pour rentrer mais je me suis crispé sur le moment et ça butte. Cela ne l’arrête pas. Il force jusqu’à ce que je cède. Son gland me distend en puissance la rondelle. C’est douloureux et je ne peux m’empêcher de crier. L’intrus ne fait aucune pause salvatrice. Il continue de m’envahir, de réaligner mon anatomie interne, en une seul poussée jusqu’au bout, jusqu’à ce que je sente taper, incrédule, ses grosses couilles contre mon périnée ! J’ai vécu l’invasion en apnée totale, les dents serrées et les larmes qui me coulent des yeux. Cela fait si mal ! Mais quelle sensation que je veux garder jusqu’au bout de mes jours, de se sentir ouvert en 2 par une queue. C’est aussi chaud et vivant qu’un gode peut être mort et froid. Il palpite et bat la mesure dans mon cul.  L’énorme mandrin ne bouge plus et me laisse accepter sa taille. La douleur s’atténue un peu…

- Te voilà dépucelé pour de vrai ma petite tapette et maintenant je vais te baiser !

« Baiser » n’est pas assez fort pour ce que je subis : un défonçage en règle ! Il fait coulisser l’intégralité de ses 18 cm autour de ma matrice d’abord lentement, jusqu’à ce qu’il ressorte presque. Et le phallus revient en repoussant sans pitié les chairs qui auraient osé reprendre leur place, à plusieurs reprises. Il s’impose beaucoup plus que je l’accepte. Quelle chose stupéfiante de se sentir rempli à l’extrême, et en plus par le gros sexe chaud d’un Mâle, bien plus présente que quand Claire use de son gode !

Il  se déplace pour me surmonter tout en me gardant bien empalé sur son sexe, qui repousse en moi sans précaution d’autres muqueuses. Je serre les dents. Il y va de plus en plus fort, un vrai marteau pilon, ressortant à chaque fois presque sa queue pour immédiatement me la renfiler en violant mon sphincter anal, jusqu’à butter en fond de rectum. Je vois défiler du pays pendant que ses 18cm coulissent en moi. Je gémis de plaisir, de surprise, de douleur, le tout intimement mêlé. Je subis l’assaut de ses coups de rein puissants qui n’ont vraiment rien à voir avec les timides poussées du gode ceinture. Je me sens pleinement possédé, outragé.. Mon zizi est à l’état zéro mais je coule et coule encore de plaisir soumis. L’ouragan me dévaste le cul, emporte loin mon corps. Cela dure un bon moment, jusqu’à je le sente se crisper une dernière fois et envoyer les jets de sa sauce au plus profond moi, sensation de toutes, la plus stupéfiante !

Emilie vient me réveiller tard dans la soirée. Je me suis endormi sous les coups des hormones et de l’émotion. J’ai mal au cul et je me sens encore béant… Maîtresse est en train de me remettre le zizi sous clé…

- Je t’ai entendu couiner depuis l’extérieur tellement tu criais… C’était bon ?

Je baisse les yeux, un peu honteux, en répondant : « oui ! … merci… Maîtresse ».

- Allez, il est temps de te coucher pour que tu recharges tes batteries pour demain. Je n’en ai pas fini avec toi. Mais avant il faut sortir le chien aux besoins et après cou-couche panier le toutou enculé !

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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