Samedi 21 mai 6 21 /05 /Mai 20:27

5 avril

La nouvelle journée commence comme la veille. Je crois qu’il est important, quand on s’occupe d’un chien, de toujours garder le même rythme. Cela le rend plus à l’aise, moins anxieux. Et c’est ce qu’applique à la lettre, Maîtresse Emilie : réveil tardif, léchage matinal de l’entrecuisse de Maîtresse, premier besoin du matin en laisse, gamelle de cornflakes au jus de Maîtresse, attente au pied du poteau qu’elle soit présentable et je suis emmené dehors déterrer mon œuf du matin.

Cette fois, Maîtresse m’annonce l’épreuve :

- Tu seras fouetté ce soir jusqu’aux larmes.

- Fouetté, Maîtresse ?

- Oui fouetté, au sens propre ! Pour Hervé, c’est la canne. Mais pour toi, mon second esclave, cela sera le fouet des épaules jusqu’aux cuisses, que j’y laisse de belles marques, puisque manifestement cet instrument à ta préférence... Je me suis même entraîné pour toi sur un oreiller ces dernières semaines… tu mérites bien que je sois efficace… Allez ouvre la bouche !

J’avale docilement le petit papier, comme la veille, quand même un peu inquiet. 

C’est une nouvelle journée ensoleillée, nettement plus chaude que la veille. Je suis curieux de ce que Maîtresse nous réserve. Pour l’instant, elle nous emmène en promenade matinale autour de l’étang que nous quittons rapidement pour s’enfoncer dans les bois. Maîtresse a l’air de nous faire rechercher le lieu idéal…  et moi je ne cesse de la mâter dans sa magnifique tenue de cuir noir.

Finalement  elle nous arrête dans une petite clairière hors du monde.

- A terre, petit esclave.

L’ordre est confirmé par une petite décharge au zizi. Je m’empresse d’obéir.

- Ta Maîtresse a une petite envie champêtre et j’ai cru lire que le petit Pierre fantasmait d’être utilisé ainsi. Nous allons donc voir de ce que tu vaux comme urinoir à Dame… Mais je veux un service impeccable et distingué, pas une de ces catastrophes que les soumis font habituellement sur les vidéos. Pour moi, il faut que cela soit pratique et facile... pas une corvée pour Maîtresse, pour que j’y trouve mon avantage en tant que femme…

Je suis intrigué par ce préambule. Effectivement j’ai toujours fantasmé d’y être contraint sans comprendre comment cela pouvait être compliqué pour une femme de l’organiser. 

Je reçois d’abord l’ordre de d’ouvrir son pantalon de cuir. Les fermetures éclair au niveau de la taille que je croyais décorative, ne le sont pas. Elles permettent d’enlever intégralement l’entrejambe, pour laisser un libre accès au-devant et au derrière.  Sans doute un habit fétichiste recyclé pour la nécessité. Je reste épaté, comme tout dans ce séjour, a été imaginé et préparé par Emilie.

Maîtresse m’installe en position, à genoux arqué sur mes bras tendus, bouche vers le haut. Je comprends ce qui est attendu quand elle me règle en hauteur avant de me chevaucher la bouche. J’ai une vue directe sur le sexe de Maîtresse qui m’apparait au travers une culotte fendue de dentelle mauve.

- Ne bouge pas. Je vais essayer de ne pas te faire étouffer. Tu attends cependant mon ordre pour avaler…

Comment dire ? Je suis sur le cul qu’elle ait imaginé tout ce cérémonial très humiliant. Je pense à la symbolique de tout cela. Elle s’apprête à m’utiliser pour son propre usage, c’est que je suis donc définitivement inférieur à cette femme… 

Maîtresse urine alors  dans ma bouche en contrôlant son jet, jusque ma bouche soit à moitié pleine.

- Avale, esclave.

J’obéis et revient en position bouche grande ouverte. Maîtresse recommence sa miction, faisant 2 autres pauses pour que j’avale, jusqu’à ce que sa vessie soit vide. Ma langue sèche délicatement les dernières gouttes, plus qu’il ne faut, le temps de donner quelque plaisir à Maîtresse avant qu’elle me repousse doucement et qu’aux anges je rhabille délicatement Maîtresse.

- Ouah, quel pied ! Merci à toi, petit esclave.

J’en ai presque les larmes aux yeux. C’est bien plus fort que ce j’aurais espéré dans mes rêves les plus fous… Nous sommes en totale harmonie humaine au milieu de la clairière… et il nous faut de longues minutes pour décider à bouger.

- Mais bon, mon petit esclave, nous n’étions pas venus spécialement pour cela, mais pour te transformer en Castor Junior bricoleur. Oh une version très lubrique du petit Castor. Il est parti tout seul dans la grande forêt et son petit trou de puceau le démange tant. Alors il est tourmenté le petit. Il voudrait tant combler cette béance qui l’agace tant… Heureusement il a pris son opinel…

Elle sort ce couteau de sa poche. Je la regarde éberlué ne comprenant pas où elle veut en venir, en tout cas, elle s’en amuse par avance.

- Oui le petit chou est si chaud du trouffignon, qu’il taille un beau morceau de bois pour se le prendre et faire baisser la tension… Donc mon petit Castor, c’est à toi de vivre la fin de cette belle histoire des sous-bois…

Là je comprends et je deviens cramoisi immédiatement tellement l’idée m’est perverse ! Je dois devenir fou à chercher autour de moi, le morceau de la bonne taille et bonne longueur, apte à se transformer en gode improvisé à petit trou. Et bien sûr, je ne trouve rien qui ne soit pas trop gros. Maîtresse rit tellement de mon désarroi. Je finis par me décider pour un morceau assez droit mais avec des nœuds. 

Je suis stressé à essayer d’enlever l’écorce à l’opinel et de lisser les nœuds, un long moment. Finalement Maîtresse Emilie décide que j’ai suffisamment travaillé et qu’il est temps d’essayer. Bien sûr, je n’ai pas accès au gel et elle me donne ses ordres.

- A terre, en petit Castor soumis, cul en l’air et épaules contre terre…

J’hésite mais une sèche décharge dans mon dispositif de zizi, me rappelle à l’ordre. Je prends donc la position requise, le nez dans l’humidité des feuilles mortes,  et Maîtresse me bloque de son pied sur mon dos.

- … alors au cœur de la forêt, le petit Castor se fait du bien en pensant que la grosse queue du Grand Castor s’occupe de son petit trou dans la tente… Et ne fais pas semblant !

Je suis ridicule à essayer de m’enfiler un gode de bois improvisé dans le cul. C’est une nouvelle étape très humiliante. Jusqu’à présent, on m’a baisé le cul. Et maintenant on me demande de docilement me le baiser tout seul avec n’importe quoi ! J’ai les larmes aux yeux quand je force pour faire rentrer le morceau de bois. Il coince et ne glisse pas. Les nœuds me rentrent dans l’anneau de l’anus.

- 5 aller-retour intégral et je te libère… allez en cadence… un… sens comme la bite de bois du Grand Castor t’envahit… deux… comment tu t’ouvres finalement pour l’accueillir… trois… ton petit trou puceau en redemande…. quatre… que c’est subliment bon d’être la tapette du Grand Castor… attention ne le fait pas tomber… cinq… Tu en veux encore et encore… alors six… tu le sens tellement durcir en toi que tu en deviens fou… sept… plus vite ! Il te ramone, il te défonce… huit… tu geins la pucelle en chaleur… plus vite ! … neuf… et à dix… il te nourrit de ta première purée !

De nouveau complètement humilié, je suis aux anges et complètement à fond dans l’histoire. Mon petit trou palpitait à la fin et encore plus quand il a compris qu’il s’était avoir avec le compte !  Le dernier aller-retour a été cependant un petit calvaire, qui me laisse la rondelle souffrante d’avoir été baisée et je crains de m’être blessé. Maîtresse me fait remettre à genoux et je regarde le gode de bois qui est resté dans ma main. Ouf pas de sang dessus !

- … et le petit Castor, une fois son petit plaisir pris, a hâte de remercier la bite en bois du Grand Castor par une petite caresse intime… 20 fois d’affilée…

Pour être sûr que je comprenne, elle me remonte la main avec le gode à hauteur de bouche. Je suce donc cette queue du Grand Castor, qui un goût mélangé de bois et de cul, jusqu’à ce que Maîtresse juge que cela suffise. Je ne fais pas semblant et finis dans un état second de forte humiliation.

Nous revenons vers la maison, avec une étape au bord de l’étang pour que je puisse rincer mon visage « tout terreux », et je suis envoyé au chenil finir de le nettoyer celui de gauche.

J’ai faim quand elle revient me chercher au chenil, que Maîtresse inspecte et juge bon à enfermer « ses » chiens soumis. Elle a déjà mangé de son côté et ma gamelle de pâtes m’attend, que je vide pendant qu’elle regarde sur son ordinateur la fin de son épisode…

- Allez ouste en haut : j’ai une envie de jouer avec la queue du chien…

Je suis attaché sur le lit aux 4 angles et Maîtresse me retire la cage autour de mon sexe. Je suis surpris de retrouver mon gode de bois du matin, que je n’ai pas vu Maîtresse récupérer. Il finit en « tétine » pendant que Maîtresse s’occupe de mon sexe par de lentes caresses, longtemps. Plus d’une fois elle m’amène au bord de l’abîme de la volupté avant de me laisser retomber et de continuer à côté de moi sa série. Puis un ¼ d’heure plus tard, elle fait une pause dans son épisode et recommence à me faire monter pour plus me frustrer à la fin. Et ainsi de suite. Je ne sais pas si je vais sortir vivant de ce conditionnement…

Enfin après 2 épisodes complets, elle décide de me finir de la façon la plus humiliante possible pour un homme. Elle me retire la tétine de bois, et mes jambes sont détachées pour être ramenées à mes épaules. Je suis cassé en deux, soutenu par un cousin dans le dos, mon pénis dominant mon visage. Je goûte la perversité au plus profond de ma soumission de vivre dans la crainte de voir mon éjaculation arriver. Car je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce sexe qui semble avoir sa vie propre…

Maîtresse Emilie ne me laisse pas m’enfoncer dans mes pensées. Elle vient me chercher.

- Tu sais que c’est comme ça que j’ai puni Hervé après sa sucette avec Julie, après l’avoir laissé mariner un mois dans sa cage.

 Elle commence à me branler doucement. Je frémis par anticipation, les yeux rivés sur mon canon à un coup, me demandant qu’est-ce que cela fait de le voir partir en plus de le sentir ?

- Je l’ai fait se décharger en visant sa bouche. Directement du producteur au consommateur, en lui expliquant pourquoi je le faisais… Tu sais, pourquoi il le méritait ?

Je penserais que c’est parce qu’il était au ski parti dans la bouche de Julie, mais comme elle m’a dit à notre arrivée ici qu’elle avait organisé le faux pas. Je ne sais vraiment pas… et je lui dis.

- Parce que le foutu sperme de mon mari, ne nous sert à rien. Il est complètement stérile. Sans aucune possibilité médicale d’être traité… tout juste bon à finir dans son intestin.

Je sais bien que ce que nous faisons ici est particulièrement intime entre 2 êtres humains, mais là c’est un degré supplémentaire qu’Emilie nous fait franchir. Sa main s’est figée sur mon sexe. Je ne sais que dire, que répondre… Et pourtant il faut que je réponde quelque chose, tant la voix d’Emilie est empreint de tristesse… J’en oublie le vouvoiement pour comprendre.

- Mais pour Manon, vous avez fait comment ?

- Elle n’est pas de lui. Il voulait tant avoir des enfants que je me suis débrouillée pour lui en donner un ou plutôt une à lui, pour lui… quoi que cela m’ait coûté. Nous avons fait avant plusieurs  tests et mon médecin de famille m’a dit, un jour que j’étais seule dans son cabinet, la catastrophe que c’était : pas un seul spermatozoïde valide ! Aucune chance pour lui de procréer. Je n’ai pas eu le courage de tout lui dire en rentrant. Je m’en suis sorti en disant que le docteur m’avait donné les résultats et que son sperme se révélait peu actif, et que peut être il faudrait que nous recourions à l’insémination artificielle… J’y suis allé avec grande prudence, mais il a quand même explosé, niant ses difficultés et rejetant tout sur moi. A chaque fois que je voulais en parler, il a bloqué parlant même de me quitter pour une autre plus féconde. Notre couple était en danger alors j’ai pris les devants… Pas question d’un amant entre nous, et faute d’acceptation de toute démarche de PMA par Hervé, je me suis renseigné et j’ai choisi la méthode artisanale. J’ai mis longtemps avant de trouver le bon donneur. J’ai enfin contacté un de ces couples altruistes qui offre leur sperme par amour. Je leur ai raconté notre histoire, le fait qu’Hervé ne voulait pas reconnaître sa stérilité et ils ont bien voulu nous aider. Nous nous sommes vus une première fois dans un café pour faire connaissance. Puis il y a eu 3 fois dans un hôtel à côté de chez moi. Le mari s’est masturbé dans la salle de bain et la femme m’a aidé à préparer la seringue d’injection. A la troisième, cela a pris et je suis tombée enceinte de Manon. J’ai voulu ne rien savoir d’eux à part le dossier de santé du géniteur. Ils m’ont quand même donnée une adresse internet unique en cas de besoin pour le futur de Manon. J’y envoie une photo par an, la plus neutre possible, dont ils me remercient et je n’ai jamais eu besoin de l’utiliser plus…

- Hervé ne l’a jamais su ?

- Au départ, il l’ignorait. Mais je lui ai avoué quand Manon avait 3 ans pour notre 10ème anniversaire de mariage à la Martinique, lui disant combien je l’aimais et combien cela m’avait été difficile de me résoudre à cela. Il a quitté notre bungalow sans dire un mot. J’étais terriblement inquiète… Il est finalement rentré, la nuit tombée. Il avait bu et il est tombé dans mes bras, s’excusant, me disant sa fierté de m’avoir et me renouvelant son Amour infini. Nous avons baisé de folie toute la nuit sous la magnifique nuit des Antilles !

Je me dis que même les amis les plus intimes gardent leur secret. J’ai sur le moment de la compassion pour Hervé.  Devenir père est un des actes les plus forts d’accomplissement de sa vie et il en a été privé… Emilie semble avoir dépassé l’évocation de ce souvenir douloureux, elle me branle de plus bel en cadence pour me glisser à l’oreille…

- Hervé depuis 2 ans insiste pour que nous ayons un second enfant. La PMA dans un hôpital n’est pas possible : comment expliquer la première naissance et comment dire à Manon, qui adore tant son papa, que sa naissance est finalement un mensonge d’adultes ? Hervé m’incite à recommencer une insémination artisanale, et pourquoi pas avec le même couple. Mais moi, je ne veux pas revivre ce traumatisme. Concevoir un enfant, je pense que cela doit être la joie du sexe quelque part et non une éprouvette que l’on s’échange. Je refuse donc de le faire de cette manière et cela s’est beaucoup tendu entre nous depuis 2 ans. Nous tenons ensemble parce que Manon ensoleille nos tristes vies…

- Je suis si désolé… s’il te plait arrête.

- Non petit esclave, cela m’amuse là, d’avoir sous la main un homme qui éjacule pour quelque chose, et pas pour le néant.

Sa main se fait divinement tentatrice, je soupire malgré ma gêne.

- Je veux ton sperme!

Petit moment de panique… je crois avoir mal compris…

- Comment cela ?

- Je veux que notre futur enfant soit le fruit d’un moment d’intimité réelle, et d’une relation sexuelle la plus naturelle possible avec un homme pour qui j’aurais de l’estime et l’attirance. Et de toutes mes relations, il n’y a que toi qui peux nous offrir cela…

- Tu ne veux quand même pas que je…

Sa main accélère sur la hampe. Je ne veux pas !

- Si c’est que j’ai précisément en tête. Que tu m’offres ton sperme pour faire mon bébé… C’est toi le géniteur que je veux et personne d’autre, parce que tu restes intellectuellement un homme merveilleux à connaître, dont le petit cul m’attire en plus ! Je m’en suis ouvert à Claire, et j’ai obtenu à la fin son accord, contre mon aide pour son projet de transformation de votre couple. Hervé a été plus difficile à convaincre, même si c’est lui qui veut que nous ayons un deuxième enfant. J’avais besoin de le mettre en face de l’écart entre son désir et les choses possibles. Il faut symboliquement que cela lui coute autant que cela m’a coûté, avant d’avoir la joie de voir ensemble surgir une nouvelle vie… C’est fondamental pour que nous repartions enfin sur un pied d’égalité. Et connaître le géniteur de son enfant, sera cette égalité entre nous. C’est la seule voie que je trouve possible… 4 êtres humains à l’origine d’une nouvelle vie… même si cela passe par la soumission de nos 2 mâles… pour qu’ils acceptent mieux…

- Et moi dans tout cela ?

- Tu vas me donner ton sperme. Une bonne petite giclette à bébé pour Emilie !

C’est la panique de ma vie. J’essaye de me débattre, en vain. La main me trait à une vitesse folle. Mon corps ne cesse de céder à la dangereuse caresse, alors que l’esprit crie : Non !! Une infâme tension pendant la remontée de l’urètre et j’assiste, désespéré, à la sortie sous pression des paillettes à bébé pour les autres qui s’étalent sur mon menton au bord des lèvres. Suivie de 2 ou 3 jets supplémentaires qui retombent mollement sur ma poitrine.

Je sens Emilie ou Maîtresse Emilie, je ne sais plus à l’instant, racler sur mon corps « mon » sperme. Je crains qu’elle s’insémine toute seule là, tout de suite. Mais non, le sperme est rassemblé pour être renvoyé à l’envoyeur, dans sa bouche exactement. Je crois que je n’ai jamais avalé aussi facilement mon propre sperme, heureux qu’il ne finisse pas « ailleurs ».

- Tu croyais que j’allais te violer… Non, je ne te violerai pas. Je veux que tu me cèdes quasi volontairement. Mais si tu n’acceptes pas, je crois que cela mette fin prématurément à notre semaine et d’autres choses. J’ai calé cette semaine pour que je sois en pleine ovulation. Prends le temps d’y réfléchir sérieusement... Claire et Hervé ont préparé un courrier à ton intention que tu devrais lire…

Elle me montre 2 enveloppes.

- Tu as sans doute besoin d’y réfléchir en homme encore un peu libre ?

- Oui, je crois.

- Et bien fais-le… et décide ce qui est important pour les autres… et pour toi … 

Elle me détache d’abord, avant de me laisser un vieux jogging d’Hervé pour m’habiller, mes documents d’identité, le billet de 10 euros et ma carte bleue toujours dans son plastique sous vide… La clé de la Volvo est rajoutée… et elle me laisse, quittant la chambre…

Je m’habille du jogging noir, je descends – elle n’est plus là  - et sors avant de me retrouver au volant de la Volvo, loin de cette folie ! Je roule jusqu’au premier village, m’arrêtant au café pour commander une bière en essayant de cacher les bracelets et collier de métal que Claire a oublié de m’enlever. Le bar est désert en ce milieu d’après- midi.  Je ne sais pas si le patron de ce petit bar de village les voit mais je m’en fous finalement…  Terriblement troublé par ce qu’Emilie exige de moi, je suis pressé de lire à fond les courriers de Claire et Hervé.

Claire m’y dit qu’elle est très touchée par la situation d’Emilie et qu’elle consent « complètement » que j’aide la « sœur » qu’elle n’a pas. Elle a encore quelques précautions oratoires, mais il est clair qu’elle m’ordonne quasiment de donner mon sperme pour faire un bébé à une autre. Elle ajoute qu’elle n’est pas sûre qu’elle ne me le fasse pas payer ensuite et s’en excuse à l’avance… Finalement elle me renouvèle sa confiance en fin de lettre. Cette lettre ressemble beaucoup à la façon d’être de Claire… altruiste mais revancharde, mais je ne comprends pas comment Claire, qui a toujours été un peu jalouse, peut en être arrivée à acquiescer à cet acte si engageant avec une autre femme…

La lettre d’Hervé est plus tourmentée. Je le sens gêné de m’écrire cela. En clair, il me demande de faire « jouir » sa femme pour qu’elle ait la « joie » de leur donner un second enfant de mon sperme, sans se « préoccuper de lui ». Je sens son écriture difficile : il me faut savoir !

Je vais voir le patron.

- Vous prenez la carte ? 

- Non je n’ai pas de machine.

Et merde. Il faut que je joue cash avec lui.

- Je suis un peu en situation délicate. Je n’ai que 10 euros sur moi en tout et pour tout…. Et j’ai absolument besoin d’utiliser votre téléphone…

Il me regarde avec bienveillance.

- Vas-y mon gars. Tu n’es pas le seul bizarre ici et tu as l’air dans une belle merde. Tu me rembourseras plus tard ou jamais…

Bienveillant homme ! J’essaye d’abord d’appeler Claire. J’en ai besoin. Je n’arrive pas à la joindre sur son portable… J’en suis malheureux. Je me rabats donc sur ma première intention… A cette heure, Hervé doit être à son travail. J’appelle les renseignements pour récupérer le numéro de son entreprise, tombe sur la secrétaire et lui demande de me le passer... Il est surpris de m’avoir.

- Tu me demande vraiment de faire cela ?

La voix transpire le mal être…

- Oui, s’il te plait. Je ne peux pas. S’il te plait, fais-le.  Je t’en supplie ! C’est la seule solution que veut Emilie… Si tu refuses, cela me coûtera… Bon je raccroche, car j’ai une réunion qui commence…

Je crois surtout qu’il est gêné de m’avoir… et  il a vite besoin de couper court  à notre conversation. Mais le principal est là : j’ai son accord, même contraint. Donc il ne reste plus que moi… qui doit se contraindre à son tour, ou s’enfuir.

Je commande une seconde bière et laisse mon billet de 10 euros pour le tout. Que vais-je faire ? La semaine sympa de soumission sous le joug d’une Autre, qui m’étonnait tant dans sa facilité de mise en place, prend une direction qui me saisit totalement… et qui m’inquiète terriblement.

Emilie et Claire se sont entendues toutes les 2 sur ce que j’allais devoir faire et ce qu’allait accepter Hervé, sans précaution pour leurs hommes. Elles auraient pu me le demander au premier de l’An, m’expliquer la situation, me laisser le temps de décider… Et je ne sais pas honnêtement pas ce que j’aurais fait… Mais non ! Au premier de l’An, j’ai été mis en soumission et en cage à la place, par le désir d’une femme ou plutôt de 2 femmes. J’ai stupidement aidé à y faire tomber aussi Hervé dans la foulée, considérant lâchement que tout cela n’était qu’un jeu avancé entre adultes consentants, au moins de corps, tellement je sais moi-même, que pour l’esprit le consentement est toujours chose plus délicate…

Mon réveil est brutal. Je ne suis pas dans la fantaisie épicée où je croyais encore être… 

Je me retrouve finalement considéré comme un être « mineur », n’ayant pas le droit de décider librement  pour ma personne. Je suis passé dans un monde où les Autres décident pour soi et où je subis en pleine poire leurs volontés, même capricieuses. 

Ma Claire s’est transformée, ces derniers mois, sans que je vois rien, à ouvrir en secret sa boîte à Pandore et à adorer les vices qui en sont sortis. Et sa volonté clairement exprimée de me frustrer peu à peu de toutes mes fantaisies SM, sonne étrangement comme une revanche de couple que je ne comprends pas.

Et Emilie ? Je ne sais que trop penser…  

D’un côté son exposé est extraordinairement D/S : j’ai une envie de bébé et je vais exploiter ton corps, au sens propre, dans ce but. On ne peut pas être plus dominant en cela, d’autant qu’il n’y a pas nécessité absolue, vu qu’il y a une autre solution, qu’elle a déjà pratiquée, mais qu’elle refuse par caprice. Et je ne peux pas ignorer le côté totalement tabou de sa folle demande.

Il y a là, de la revanche envers les hommes en général. 

Envers son mari, à qui elle veut que cela lui coûte autant (plus ?) que cela lui a coûté la première fois. Hervé étant si fier, combien il a dû prendre cher pour céder ! Je comprends mieux maintenant son cul sévèrement strié sur le carton d’invitation. Son cul rayé m’a bien sûr pas manqué de m’exciter dans la noirceur mais je m’aperçois combien j’ai été trompé sur sa symbolique…

Envers moi aussi. Combien elle a dû se sentir dédaignée avec ses rondeurs ! Combien elle a dû être frustrée que je ne la considère pas comme sexuellement attirante ! Elle a manifestement une fixette sur moi depuis longtemps, que je ne voyais pas… Claire la voyait-elle, elle ?

Et quelle est la nature de cette étrange relation entre Claire et Emilie ? Se pourrait-il que l’une ait beaucoup d’influence sur l’autre, que je n’aie pas vu ou voulu voir ? Ou qu’elles se soient montées le bourrichon à notre seule encontre ? Je suis perdu, là…

D’un autre côté, elle semble me laisser libre de décider une dernière fois. Et je la crois honnête en cela, pas une basse manœuvre. A ce stade, que je pressens être le dernier où j’aurais encore le choix, je n’ai que 2 possibilités : mettre fin à cette folie et m’échapper, avec sans doute des répercussions de femmes que je ne pourrais pas contrôler et qui pourraient finalement détruire ma famille. Ou me soumettre véritablement (me rendre) et définitivement. 

J’ai encore un peu l’espoir que tout ceci ne soit qu’un jeu cruel pour nous faire paniquer, Hervé et moi. Cela serait la manipulation perverse du siècle ! L’espoir me paraît réel mais très mince… Mais mon esprit s’y accroche pour ne pas sombrer.

Comme à chaque fois que j’ai eu à faire une décision importante pour ma vie, je me laisse fuir et décide lâchement de ne pas décider. Je me déteste comme cela, mais c’est ainsi. Je me réfugie dans la soumission, faisant fi des dernières clairvoyances ou mises en garde de l’esprit. Un soumis, cela doit obéir même quand qu’on le lui demande même l’impossible, sans se prendre la tête. C’est son seul confort : laisser les autres décider pour lui et ne pas être responsable…

Quand je reviens au bord de l’étang. Emilie a entendu la Volvo revenir et m’attend sur la terrasse. Je baisse instinctivement les yeux à sa rencontre. Je me sens rassuré d’être revenu et ne plus avoir besoin d’introspecter ma nature réelle à ne plus finir, tant la liberté peut être compliquée… J’ai aussi le sentiment, que je me dépêche d’oublier, que tout devait finir comme cela…

Un immense sourire s’affiche sur le visage d’Emilie. Je n’ai pas besoin de dire quoi que ce soit : la Maîtresse comprend, par quel biais, je me suis arrangé avec la réalité pour pouvoir satisfaire à sa demande capricieuse… Peut-être même qu’elle l’avait prévu et que ma courte période de liberté n’était là que pour me démontrer l’absence de toute autre possibilité.

-  A poil donc, petit esclave !

Je me dépêche d’obéir comme si cela était indécent que je sois encore habillé.

 - Couché ! Et pas bougé !

Je me couche immédiatement sur le sol en bois de la terrasse. Qu’il est bon de retrouver l’état rassurant du chien guidé de mains de Maîtresse, sans avoir à se préoccuper de ce qu’il va devoir faire !

Maîtresse revient avec un sac en plastique transparent contenant un accessoire en cuir.

- J’ai eu un coup de cœur sur Eby pour ce harnais de tête animal. Il me semble parfaitement indiqué pour la situation où nous en sommes arrivés… Assis !

Je me laisse docilement enserrer la tête entière dans le harnais qui comporte un mors qui me distend immédiatement les lèvres et une paire de crochets qui s’enfoncent dans mes narines. Le tout est complètement verrouillé en place par un jeu de lanière cuir dont 2 sont en triangle, qui me masquent partiellement la vue avant de se rejoindre en haut de mon front. Le harnais est cadenassé. Je me sens très animal dedans et je crois que c’est le but recherché.

Maîtresse finit en attachant ma laisse à l’anneau de la lanière au-dessus de mon nez. Un court essai de traction me convainc que, pour ne pas avoir mon nez arraché, je dois suivre sans révolte qui tient la laisse, et même sans grande force mise sur celle-ci, l’effet est très impressionnant donc contraignant.

- Allez mon petit taurillon, il est temps de t’amener pour ta première saillie de petit mâle reproducteur que nous n’allons pas différer !

Je suis tiré de nouveau par l’anneau de nez dans la chambre pour être rattaché sur le lit, beaucoup plus strictement cette fois. Le mors me fait intensément baver. Réduit au silence et à l’immobilisme, j’attends patiemment mon sort.

J’ai d’abord le zizi impressionné. C’est quand même quelque chose d’inhabituel, ce que l’on lui demande. La bouche d’Emilie descend réveiller son ardeur au chaud dans un magnifique suçon dont il ressort flamboyant. Mes tétons dressés sont ornés d’une chaîne à pince qui va servir de rênes pour la chevauchée à venir. Emilie monte en amazone et s’enfile sur mon sexe. 

Qu’il est bon à mon sexe de sentir cette chaleur immémoriale autour après tant de mois de frustration ! Emilie le baise à fond, le chevauchant à grands coups de reins, l’injuriant de mots grossiers. J’essaye de  vider mon esprit à fond, pour ne plus qu’être ressenti sexuel. La chaîne de seins tiraille délicieusement mes tétons et m’apporte ce surplus de douleur et de noirceur qui m’envoie loin dans ma soumission et fait encore plus me dresser du sexe.  La boule se forme au creux de mon ventre, mon phallus grossit encore, salué bruyamment par sa partenaire de sexe : je sais instinctivement qu’il n’y a plus de retour possible et que mon pénis vas y aller, sans pouvoir se retenir même si maintenant l’intention fait terriblement peur à mon esprit. L’orgasme d’Emilie éclate au moment même où le sexe fuse dans sa matrice. Ce n’est pas la meilleure jouissance de ma vie, mais cela en ait une ! Le corps tétanisé d’Emilie finit par s’écrouler contre ma poitrine écrasant sous ses lourds seins les pinces sur les tétons qui m’arrachent un cri de douleur salvateur…

Nous restons longtemps ainsi enchâssés. Emilie ne dit rien, goûtant la joie extraordinaire d’être arrivée à ses fins. Quand elle finit par s’enlever, elle me donne un chaste baiser de remerciement sur le front.

- Je descends boire un verre d’eau, mais je te laisse là, le temps que ton zizi se recharge et que je le croque une seconde fois. Ta queue est vraiment très agréable…

Une demi-heure plus tard, je suis de nouveau chevauché à cru. Mon sexe a plus de mal à partir cette fois, mais il n’a rien qu’une sadique paire de pinces aux tétons que l’on tord et détord, ne peut obtenir du zizi d’un petit esclave pervers ! Mon pénis finit donc par « se donner » une seconde fois, presque sans que je m’en aperçoive et prend son plaisir égoïste.

Maîtresse Emilie récupère plus vite que moi. Le temps de reprendre le cours de mes pensées, j’ai de nouveau ce traître de zizi sous clé. Je suis détaché et emmené directement reprendre des « forces » à la niche, attaché pour plus de sécurité à la chaîne. Je ne suis déharnaché qu’au dernier moment avant que Maîtresse m’y laisse.

- Ah oui, petit esclave, n’oublie pas ce que nous avons tiré ce matin : le fouet jusqu’aux pleurs. Cela tombe très bien. Cela me permettra de remercier mon chien de son bon comportement participatif de cet après-midi. Nous nous en occuperons sérieusement quand je viendrai te rechercher.

Plus tard, nous sommes arrivés entre chiens et loups, le moment où les chiens sont mâtés pour les empêcher de devenir loups. Je tremble de tout mon corps autant d’avoir été baigné dans le froid étang et ne pas avoir eu le droit de me sécher, autant de ressentir une des peurs de ma vie face au fouet.

Je suis « pendu » à la poutre de la terrasse couverte, les mains attachées haut en l’air et les chevilles immobilisées entre elles. Je bave dans le foulard blanc qui me bâillonne strictement. Vous avez beau avoir des fantasmes extrêmes, je me retrouve sans courage au moment où cela va se réaliser. 

Maîtresse – tout court, il ne peut en être autrement alors qu’un des fantasmes ultimes est sur le point de réaliser par Elle, La Maîtresse ! – Maîtresse donc fait siffler dans l’air plusieurs fois en menace son fouet. Je ne sais d’où elle le tient. Je l’ai entraperçu un instant, comme un condamné à mort découvre l’échafaud au détour d’une porte. Je suis suffisamment éduqué en choses SM, pour savoir reconnaître un instrument de qualité : un single tail aux lanières de cuir blanches et noire étroitement serrées. Peut-être  1m20 de long au total. Un objet magnifique et fascinant pour un soumis.

Les sifflements secs finissent de me glacer totalement le sang. Je me sens si exposé…

- Prêt esclave ?

Comment peut-on être prêt à souffrir ? Je fais quand même un oui craintif de la tête…

Le fouet recommence à siffler dans l’air. Je sers les fesses mais rien n’arrive… Je vais défaillir à ce jeu qui vise à terroriser à escient un petit esclave. Le « bon », si j’ose dire, je ne l’entends pas arriver mais je le sens terriblement s’aplatir sur ma fesse gauche avant de me ravager le côté droit, jusqu’au finir par s’enrouler autour de ma taille et faire éclater la mèche à pleine vitesse sur la fragile peau de l’aine, juste au-dessus de la cuisse. Je n’ai jamais aussi eu mal de ma vie : je beugle la souffrance infinie dans mon bâillon de tissus en me secouant en tous sens !

Les coups de Maîtresse s’enchaînent ensuite sans répit, précis, tous vifs de douleur, tantôt au travers des cuisses, tantôt sur les épaules, dans un ordre sadique que je n’intègre pas. Ils arrivent toujours là où je ne les attends pas ! Le rythme est trop soutenu pour que je puisse avoir une pensée cohérente, trop essoufflé à beugler ma détresse et arqué mon corps meurtri. Je m’effondre dans côté et le coup suivant me reprend « au vol » pour me renvoyer en sens contraire.  Je suis un pantin, donc Maîtresse fait ce qu’elle veut, et je pleure véritablement, à chaudes larmes, comme je n’en ai jamais plus pleuré depuis mon enfance…

Le fouet s’arrête et Maîtresse vient me parler doucement  à l’oreille. Je reste anesthésié, incapable de toute révolte…

- Tu as reçu tes premières belles marques de soumis. Sois en fier ! Et quelque chose me dit que cela ne seront pas tes dernières avec Claire. 20 traits esthétiques parfaitement placés, couronnés par de belles larmes authentiques. Le fouet c’est comme le sexe, un travail au corps ! Et ce n’est qu’un début, on remet cela petit esclave ?

Je fais désespérément non de la tête.

- Mauvaise réponse ! Hervé se trompe de même quand je lui sors la canne. La fin, c’est quand la Maîtresse le décide, pas quand l’esclave le désire, non conscient de sa capacité à encore endurer… 10 coups supplémentaires donc pour t’apprendre la différence. Je suis sûr que tu en es encore capable en serrant les dents…

Les 10 coups supplémentaires sont un calvaire. Je beugle le chien écorché à vif, n’ayant plus aucun contrôle sur mon corps que le fouet balade et fait hurler au gré de ses cinglées ! 

Quand tout finit par s’arrêter, je pleure à grosses larmes en petit garçon choqué et Maîtresse Emilie vient me prendre dans ses bras pour me rassurer, me câliner en « maman réconfort ». J’ai du mal à redescendre, à retrouver mes sens. Mon dos, mes fesses et mes cuisses restent en alerte permanente de douleur qui ne s’estompe pas. Je me coule cependant dans les caresses apaisantes de Maîtresse qui vient de me faire si mal…

Elle me dépend finalement de ma poutre et je m’effondre durement sur la terre.

- J’espère avoir été à la hauteur de ton fantasme. Pour l’instant tu en es encore choqué, mais demain tu chériras ce moment, comme un merveilleux souvenir de soumis… Je vais te soigner de tes blessures, mais avant, comme ta fouettée ne m’a pas laissée indifférente, il est temps, je crois, de remercier avec ardeur de son beau travail de sape, la Maîtresse qui s’est occupée de toi…

Je découvre qu’elle n’a plus ni pantalon, ni culotte, juste ses bottes de cuir. Je ne sais pas si elle vient de les enlever, ou si elle ne les avait pas pour me fouetter. Maîtresse est assise sur le banc, les jambes indécemment ouvertes sur son sexe luisant de plaisir attendu à maintenant finaliser. Je m’approche en chien docile devant le Temple féminin et attends l’ordre.

- Lèche !

J’y glisse avec dévotion, et implication, le bout de ma langue…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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