Petits contes D/S

Mardi 5 juillet 2016 2 05 /07 /Juil /2016 15:33

10 avril

- Chut lève-toi en silence et laisse dormir Claire qui en a grand besoin…

Il doit être 9 heures. Quand elles ont finalement arrêté de s’occuper entre elles, j’ai mis longtemps pour pouvoir m’endormir avec un zizi en feu dans sa cage qui ne voulait pas redescendre… Je suis crevé moi aussi de toutes les émotions de la nuit. C’est chose extraordinaire, à échelle d'homme, de voir sa femme faire l’amour avec une autre…

Maîtresse me dirige vers la salle de bain de l’étage. Elle est totalement nue à l’exclusion du pendentif avec la clé de la cage. Je remarque immédiatement ce détail.

- Installe-toi dans la douche, couché sur le fond…

Je me glisse avec quelques difficultés, les muscles encore endoloris de ma nuit difficile. Maîtresse prend son temps à se préparer et revient finalement avec ce que j’identifie comme un test de grossesse…

- Le plus sensible du marché, à faire à la première miction après la nuit ! Il est indispensable de tout tenter avant que nous nous séparions, afin de savoir si la semence a bien prise…

Elle me domine, mon corps entre des jambes. Je la trouve particulièrement excitante ce matin et je bandouille déjà dans ma cage. Maîtresse retire le capuchon et dirige son urine sur l’embout. Le jet tombe ensuite en cascade sur mon corps : c’est très possessif comme réveil !

Je me souviens que pour notre premier enfant, Claire avait fait de même. Enfin pas tout à fait : je n’étais pas en esclave nu à marquer à ses pieds. Je me souviens aussi que le résultat du test est infiniment long, à esprit d’homme. Mais là c’est différent : je ne serais pas fier d’être papa ; je serais heureux que Maîtresse obtienne ce qu’elle était venue prendre de moi…

Certains moments dans la vie se passe au ralenti. C’est le cas de celui-ci où le temps s’étire et ne semble plus avancer. Maîtresse a les yeux rivés sur le test, et moi sur son visage. Nous sommes de fait impatients tous les 2 de savoir si j’ai bien donné…

Finalement au bout de longues minutes, le visage d’Emilie s’éclaire d’un éclatant sourire !

- Cela a marché ! Ton sperme est vraiment merveilleux et rattrape les années à contempler avec Hervé ces tests tous plus décevants les uns que les autres…

Et là il se passe quelque chose de tellement spontané que j’en ai le cœur qui chavire. Emilie se couche sur moi et m’embrasse à la bouche ! Je suis si surpris que j’en oublie de résister et mélange avec bonheur et envie ma salive à la sienne. Je sens la clé de cage coincée entre nos 2 corps et cela me donne un fol espoir qui marche ! Car bientôt elle se retourne pour me libérer : je monte mes couleurs haut et fort !

- J’ai envie de toi…

Emilie a ouvert l’eau de la couche et attend son taurillon sous la pluie de gouttelettes chaudes, mains appuyées sur le carrelage et cul en offrande. L’offre est explicite. Je colle mon corps contre le sien et ma main descend naturellement à la recherche de son temple. Au-delà de l’eau qui y ruissèle, il y a cette consistance visqueuse qui plus que tout, me dit combien Emilie est en chaude attente… Je m’introduis dans sa chatte.

- Non, non, pas par là. Plus besoin et je suis déjà trop large pour ta taille. Fous moi là plutôt au cul ! Sodomise-moi à fond !

Il ne faut pas me le dire 2 fois. Je vise sa rondelle et plutôt que d’y rentrer, je suis aspiré dedans. Emilie soupire d’aise pendant que je la pistonne langoureusement et bientôt de grands coups de rein. Sa rondelle qui m’excite la hampe est divine. Je m’enfonce et revient avec délectation sans cesse. Emilie ne se gêne plus pour crier sa jouissance sous la pluie d’eau chaude. La mécanique du mâle se met en place dans mes profondeurs. Je durcis. J’accélère pour porter l’estocade…

- Non, non, ne pars pas encore ! 

Emilie me repousse avant de se retourner pour s’agenouiller. J’ai juste le temps de voir la trace laissée par son cul sur mon sexe, que déjà, elle m’engloutit entre ses lèvres. Ma gêne ne dure pas longtemps, tellement sa bouche est délicieuse. Elle est partie pour la pipe de ma vie, l’eau qui dégringole sur son corps, les yeux levés vers moi, en pure salope. Elle presse, elle suce, elle engloutit tant que j’en perds tout contrôle. C’est moi qui halète maintenant le mâle en jouissance désordonnée, me laissant aller à la moiteur de ce palais.  La fusée du sperme est phénoménale et m’anéantit totalement. Et encore plus quand je la vois en gourmande avaler tout mon jus d’homme !

Je suis essoufflé de toute cette jouissance. Je me laisse savonner érotiquement, puis me rincer. Elle m’essuie d’une serviette alors que ma bite revit sans gêne et montre mon désir pour cette femme que je repoussais avant…

Quand nous sortons de la salle de bain, Claire nous attend au milieu du couloir. Elle semble si défaite et ses yeux sont humides. Elle fixe ma bite en feu. Elle fixe le bâtonnet du test. J’ai pitié pour elle et déjà le remord arrive. Je reste statufié devant la détresse de ma femme. Emilie réagit et l’entoure entre ses bras pour la cajoler…

- Tu as tout entendu, et cela fait mal ?

- Oui…

- Et si tu allais te ressourcer contre l’épaule de ton mari ? Faire le point et redescendre quand vous serez prêt ?

Emilie nous laisse nous retrouver. Nous rentrons dans la chambre sans un mot comme 2 adolescents gênés de se trouver intimement pour la première fois. Sauf que là, c’est 2 soumis qui se retrouvent avec chacun leur collier. Je prends finalement l’initiative de me mettre sur le lit et Claire vient se lover amoureusement contre mon épaule. Sa main s’amuse de mon sexe et je bande naturellement pour ma Claire…

Nous restons ainsi un long moment en silence avant que Claire parle :

- Moi aussi, j’ai envie d’une nouvelle petite tête brune de tes œuvres. Baise-moi, baise-moi fort, s’il te plait…

Nous n’en avons jamais parlé…  Deux enfants nous semblaient à tous les 2 suffisants jusqu’à présent… et pourtant, sans y réfléchir plus d’une seconde, je bascule son corps avant de la prendre avec désir…

Plus tard, une fois les corps apaisés, Claire regarde mon album de mise en soumission. Je ne sais pas si c’était un acte de Maîtresse que l’album traîne sur la commode de la chambre, mais il était là à nous tendre les yeux. Claire l’a trouvé. Je voudrais savoir ce qu’elle en pense, si elle est étonnée, surprise ou déçue. Mais son visage reste impassible de contrôle, m"empêchant de connaître quoi que ce soit… Je reste frustré d’autant plus qu’elle « m’efface » en m’envoyant rapidement et fermement travailler de la langue entre ses cuisses ! J’y retrouve avec grimace mon propre sperme giclé quelques minutes plus tôt et je me dis qu’il m’est finalement plus facile de goûter celui des autres que le mien…

Je serais bien resté toute la journée sur ce lit, mais Claire en a décidé autrement : « Non, nous avons une Maîtresse qui nous attend ! ». Nous nous retrouvons agenouillés devant le fauteuil à accoudoirs du salon où siège Maîtresse Emilie en Déesse. Je suis troublé d’être en soumission à côté de ma femme, devenue à ma grande surprise aussi soumise que je peux l’être…

Maîtresse relit le contrat de mise en soumission que Claire avait préparé à mon intention. Je ne sais pas où elle l’a récupéré, sans doute dans les affaires de Claire…

- Tout cela me semble bien pensé et équilibré. Je ne vois pas pourquoi je ne vous donnerais pas mon accord… Cependant je vais user de mon bon droit pour rajouter quelques amendements.

Nous écoutons notre Maîtresse avec grande attention.

- Viens ici petit esclave me servir de table.

Je lui présente mon dos à 4 pattes qui se transforme en écritoire royal. Je sens le stylo qui appuie sur ma peau via la feuille.

- Le premier amendement est que, Claire, je n’ai jamais aimé ton idée d’ascétisme D/S. Je te rajoute donc une obligation de t’occuper avec gaité et enthousiasme de ton petit mari soumis au moins deux fois par mois, le jour que tu voudras ou pourras. Et tu devras ouvrir un blog pour raconter cela et le reste. Toi seule ! Interdiction pour Pierre de lire ce que tu y mettras. D’ailleurs dès ton retour, tu mettras un contrôle parental sur les ordinateurs de la maison ainsi que sur son téléphone. Voire même tu lui supprimeras son smartphone pour un simple téléphone ; tu jugeras. A son boulot, je ne crois pas qu’il y ait un risque qu’il puisse consulter des sites pour adultes. Et ce n’est pas temporaire : c’est définitif ! Fini pour toi, Pierre, les matages sur internet !

Privé de sites SM, oui mais pourquoi ? Je vois, devant moi, le visage de Claire après quelques instants de réflexion, se parer d’un immense sourire avec des yeux éperdus de reconnaissance envers Maîtresse, que je ne comprends pas et je n’aime pas. Je m’agite un peu…

- Calme ! L’objectif, Pierre, est de te désensibiliser à ce que les Maîtresses de fiction font, pour retrouver une virginité de ressentis pour apprécier ce que Claire te fera. En te privant de comparaisons littéraires - l’esprit humain oublie vite - cela devrait diminuer la crainte de Madame ne pas être à la hauteur et la renforcer dans ses actes… Cela te permettra, Claire, aussi de rechercher sans pression des nouvelles idées de jeux et c’est lui qui apprendra à rapidement craindre tes idées et actions ! L’autre point que je trouve intéressant en contexte D/S, c’est que cela rapproche le mari soumis d’un statut d’enfant mineur qui n’a pas le droit d’aller voir sur internet certaines choses sans l'accord de ses parents. J’ai certes 2 soumis, mais je décide là qu’un sera plus soumis que l’autre ! Et d’ailleurs cela me fait penser, Claire, que tu ne vas pas assez loin dans les obligations de Pierre.  Ce n’est pas l’obligation de « respecter toutes tes décisions » qu’il faut mettre mais « l’interdiction de prendre une seule décision de sa propre initiative », la minorité du soumis ne lui permettant plus d’avoir une autonomie de décision. Il devra t’en référer systématiquement et te laisser décider seule pour le bien du couple.

Maîtresse Emilie est peut-être neuve dans la connaissance des mécanismes D/S, mais elle a une intuition dominante naturelle. Je ne sais pas ce que contient d’autre le contrat de Claire mais là je viens de prendre d’un coup, un tour de vis important. Maîtresse semble vouloir aller aussi vite que Claire dans le contrôle… Je me dis aussi, que du haut de ma connaissance actuelle des mécanismes généraux de la domination et soumission, je peux encore avoir ce genre de « commentaires » sur l’évolution de ma situation. Qu’en sera-t-il demain après avoir été asséché de toute connaissance extérieure ? Cette évolution me terrifie un peu….

- Second amendement pour te rappeler ton appartenance de soumise. Le lmjeudi soir, ma soumise Claire ira chez Maître Berchand-Lagutte. Il a d’abord cru à une blague mais quand il a compris que l’offre était sérieuse, il m’a donné son accord enthousiaste. C’est vu avec lui : il t’attendra chaque jeudi à 18h.

Je vois Claire grimacer un peu sans que je comprenne. Je pose donc la question…

- C’est qui ce Maître Berchand-Lagutte ? Un Dresseur ?

Maîtresse Emilie s’en amuse…

- Non, non. Maître car il est notaire, plus particulièrement le notaire où Claire nous a amenés par hasard. Divorcé et donc disponible. Pas besoin d’aller chercher plus compliqué, il a tout ce qu’il faut pour rendre heureuse une femme surtout avec sa particularité découverte fortuitement : le Maître est bien monté ! Je lui ai demandé : 18 x 6.  A ce niveau-là on appelle cela une Bite avec un B majuscule. Le jeudi soir, il aura tous les droits, que je lui confère, d’user de ta personne, même avec une capote pour le devant comme je lui ai annoncé. Tu lui as fait une grosse impression fin décembre… et il a hâte de te recevoir en « privé ». Tu feras évidemment tout ce qu’il te demandera sans rechigner.

Là ce n’est plus une grimace que fait Claire mais une soupe à la grimace ! De mon côté, j’ai un brin de jalousie qui commence à monter…

- Oui je sais que tu crois de ne pas avoir besoin de la grosse queue d’un amant pendant que Pierre est en cage. Que sa langue et les vibros te suffisent très bien… C’est ce que tu crois, mais pas ce que je crois. L’ordre naturel des choses est que les plus grosses queues donnent plus de plaisir ! Il s’appelait comment ton black à l’université ? Ah oui… Luc-Arthur ! Et c’était bon de se prendre la bite de Luc-Arthur ?

Maîtresse regarde droit dans les yeux Claire, qui rougit intensément avant de baisser les yeux de pudeur…

- C’est bien ce que je disais, une grosse queue donne plus de plaisir ! Et puis je ne voudrais pas que « l’éducation » de Pierre, soit troublée au bout de quelques semaines par une basse envie de chatte. Le succès de son éducation doit passer par une détresse de zizi strictement enfermé… D’ailleurs j’ai prévu une garantie, va me chercher le paquet dans le cuisine que Pierre a amené à son arrivée.

Claire s’empresse d’obéir comme s’il été plus facile d’être ailleurs que sous le regard perçant des âmes de Maîtresse. Je découvre qu’il contient une nouvelle cage de métal ridiculeusement petite. Je frémis tant à découvrir qu’elle comporte une longue tige d’urètre et des nombreuses pointes de discipline ! Et je n’ai jamais vu de système de fermeture aussi compliqué.

- C’est ta cage définitive Pierre ! Je l’ai choisie avec soin et un artisan très doué nous l’a réalisée avec soin. Elle a une particularité : 2 systèmes de verrouillage indépendant. L’un au bon soin de Claire et l’autre à celui de ta Maîtresse. Je serais loin et donc pas très disponible, donc tu comprendras donc que j’ai pas prévu que tu en sortes souvent, du moins pas souvent au départ, tant que Claire ne t’aura pas, à ma demande, parfaitement dressé ! Après une fois mon cadenas enlevé, Claire aura tout loisir de te libérer ou non de l’autre système…

Je regarde avec effarement l’engin de torture. Maîtresse Emilie peut-être si différente, de la plus complice à la plus dure. 

- J’ai déjà prévu 10 cadenas à jeu de clés uniques gravés avec un numéro. Claire n’aura pas la clé ; notre cher notaire la gardera et ne la lui donnera  qu’avec mon autorisation quand Claire viendra le voir pour l’usage prévu que Pierre encouragera avec passion car cela sera son intérêt…

Comment cela pourrait-être mon intérêt de motiver ma femme à aller se faire baiser par la grosse queue d’un autre ? 

- Claire, tu seras à chaque visite systématiquement notée pour la qualité de ton « accueil » intime ou ta participation. Une simple note sur 10 écrite au marker sur ta fesse, que je connaîtrai et que Pierre verra à ton retour. La règle est simple : si tu n’obtiens pas 4 semaines à la suite, la note minimale de 7/10, il ne sert à rien à ton Pierre d’envisager que je puisse enlever mon cadenas !

Le mécanisme est diabolique ! Les femmes ne le voient pas dans ma position mais je bandouille déjà  dans ma petite cage, tout en sentant déjà un embryon de jalousie naître en moi. Encore un paradoxe…

Je ne crois pas que devenir encagé cocu n'ait jamais fait partie de mes fantasmes. Sans doute parce que je me disais qu'il y avait zéro chance que cela arrive avec Claire... Mais là cela va arriver avec Claire qui s'y retrouve forcée. C'est une situation au symbolisme fort : le mari empêché, coincé dans sa cage, pendant que la femme va se faire sauter par mieux monté que lui ! Comment peut-on vivre cela de façon répétée ? Dans l'angoisse ? Claire pourrait-elle ne pas revenir un jour ? Je ne crois pas... Pas en laissant sa famille. Mais si jamais elle préférait cette grosse queue à la mienne ? Si jamais ce séjour à l'étang était le chant du signe de mon zizi, condamné à être indéfiniment nié après ? La perspective d'en perdre à terme et à jamais son usage est inquiétante.

- D’ailleurs il est temps que nous fixions les règles d’étiquette entre nous. En mon absence, les amendements sont à suivre de la chatte et du zizi, et pour le reste vous en référerez au contrat que je vais parapher. Par contre en ma présence, la règle suivante s’appliquera : Claire se consacrera exclusivement à sa Maîtresse. J’envisage de t’appeler à mon service une à deux fois par an, seule, sans mari ni enfant. Et j’aimerais beaucoup retrouver mes 2 soumis, une semaine chaque été. Pourquoi pas ici ?

Maîtresse s’arrête un instant pensive.

- Cela sied à mes soumis ?

Je ne sais pas si c’est une question aussi ouverte que cela, mais je n’ai pas beaucoup à y réfléchir car déjà Claire répond un « oui Maîtresse ! » franc et courageux. Je ne peux pas faire autrement que de paraître aussi décidé que ma femme, même si je me demande si tout cela n’est pas trop compliqué pour marcher dans la vraie vie… et dangereux. 

- Bon je peux donc signer mon édit de Sologne…

Le stylo glisse sur la feuille au-dessus de ma peau paraphant chaque feuillets avant de dater et de signer le décret. Elle récupère soigneusement les 2 feuilles.

- Débout petit esclave ! C’est l’heure de la mise sous écrou… et je crains que celle-ci dure encore plus longtemps que la première, si Claire n’y met pas un peu du sien… Et encore, ce n'est pas une garantie !

Et quelle mise sous écrou ! Si ma Claire a une domination de l’instant, improvisée finalement et instinctive, Maîtresse Emilie a le goût inné du beau rituel, qui comble tant mon désir de soumission. Je me retrouve donc étroitement attaché au poteau de la pièce à présenter sans défense mon sexe. 

Maîtresse a pris sa soumise Claire comme assistante de basses œuvres et elle s’occupe avec une jubilation que je ne lui reconnais pas, à préparer sur les instructions de Maîtresse, l’objet de l’enfermement à venir. Et de quelle manière ! Je suis d’abord « dépoilé » de mes « longs poils » à la bougie. La pièce se remplit d’une odeur de peau de poulet passé à la flamme. Et le poulet c’est moi ! J’en tremble totalement à sentir la chaleur au plus près de mon sexe et craindre la brûlure. Mon zizi s’en racornit, prêt à chanceler. En peu de gestes je suis amené dans l’abîme du soumis, l’état où toute pensée devient difficile et les yeux écarquillés de crainte à subir une vision d’actions terribles et redoutés. Je crois que cette odeur de poils brûlés sur instruction de Maîtresse va me marquer longtemps l’esprit…

- Ok, passe au rasage maintenant Claire, qu’il ressemble à un bébé tout lisse. De toute façon avec le petit zizi qu’il a, il ne peut pas prétendre être un grand garçon !

Je sais que c’est faux, que je n’ai pas le pénis si petit, qu’il a été apprécié en chatte et en cul, mais dans ces cas-là, les paroles comptent plus que les nuances de la réalité, surtout si elles sont très humiliantes. Je bois ma lie avec les mots prononcés, sentant la vague d’humiliation me submerger. Et pourtant je bande dès que Claire me prend le sexe pour le raser. Essayez donc de ne pas bander quand des mains féminines s’occupent de votre intimité… C’est mon cas, malgré ma crainte viscérale que la lame dérape sur la fragile peau des couilles et finisse par m’émasculer. Paradoxe et encore paradoxe. Et de celui-ci nait encoure plus d’humiliation, comme si l’esprit se sentait éternellement trahi par le corps et aimait cela finalement.

Maîtresse s’est assise sur une chaise face à mon entrejambe et contrôle le travail de sa soumise, n’hésitant pas à soulever sans précaution le paquet pour vérifier à la jointure du scrotum. Elle découvre finalement quelques longs poils restés esseulés sous la hampe. 

- A-t-on déjà vu un zizi poilu ? Soumise, va me chercher ma pince à épiler dans la trousse dans la salle de bain. Et tu me prendras aussi le vernis à ongle.

Claire s’empresse de s’y téléporter et de revenir avec l’instrument que je considère de torture. Le premier poil est saisi par son extrémité et la pince tire fort pour l’arracher. Je crie la petite douleur.

- Que les hommes peuvent être douillets finalement. Alors que nous les femmes nous imposons cela tous les jours sans une grimace. Allez au suivant !

Au suivant ! Au suivant ! disait la chanson… Je n’ai jamais connu les bordels de campagne mais j’ai eu la malchance d’être un des derniers à aller en camp militaire. Je me souviens de la baraque, une file de jeunes hommes à tondre à l’entrée et une file de tondus à la sortie. Et ce putain de pervers de Maréchal des Logis qui criait : « au suivant ! ». Au suivant pour se faire tondre…  J’en suis ressorti profondément humilié la boule à quasi zéro et j’enviais les barbus qui pouvait garder leur barbe très militaire. Et voilà que cela recommence… si le jeune homme avait su à l’époque qu’il existe des contraintes plus humiliantes…

Maîtresse contrôle d’un doigt, qui me réveille un peu, la lisseté de mon entrejambe. Elle est satisfaite : elle peut donc passer à l’enfermement. Sa soumise porte debout à ses côtés le plateau avec mes fers de zizi. Je grimace de douleur anticipée à voir cette tige qui va me m’empaler l’urètre et ces pointes qui menacent de-ci et de-là. Bien sûr je savais que cela existait, mais très honnêtement cela ne m’attirait pas du tout. Alors de là à se les voir imposer sans mon avis… cela me fait tomber en pure soumission.

Pour ceux qui ne sont jamais fait enfermer le zizi par une femme, il y a 2 façons différentes de le vivre. L’innocente, l’enthousiaste, en complicité avec sa KH quand on espère encore que cela ne va pas aller trop loin et  que l’on sera libéré vite, même si, dans l’enfermement, on sera fier qu’elle nous emmène de plus en plus loin.  Et la plus dure, la mise sous écrou pour une longue peine de chasteté, annoncée et revendiquée. A la Saint Sylvestre, j’étais encore dans la première et je suis resté au final 3 mois sans pouvoir jouir librement de mon zizi. Je découvre aujourd’hui la seconde et, le ludique et l’excitation ont disparu. Ne reste que l’acte de domination pure. Je ne suis pas sûr à ce moment de vouloir retourner entre les barreaux à en baver un peu chaque jour et à chaque nuit, et à me désespérer au fil des semaines de ne plus pouvoir jouir de mon organe. Mais je n’ai pas le choix ! Et l’absence de choix compte beaucoup pour un soumis…

Comme si elle avait fait cela toute sa vie, Maîtresse Emilie me manipule le paquet de couilles  et en tour de main force les testicules à passer au travers de l’anneau, avant d’enfiler au travers, mon petit zizi flasque. Il en résulte ce sexe qui se décolle de sa racine et se projette impudiquement en avant. C’est cela la cage de chasteté : un accessoire qui exacerbe le sexe du petit mâle pour mieux le nier !

Maîtresse me présente la cage à zizi. Je frémis à voir cette tige qui va m’empaler au plus intime et toutes ces pointes. Bien sûr je sais que ce type de cage existe mais pas une seconde j’ai fantasmé de m’y voir contraint à en porter une. C’est une expérience totalement nouvelle pour moi. Maîtresse se saisit de mon zizi réduit de peur, présente sa tête à la tige avant de l’enfiler dessus. Je suis incrédule que cela rentre. La tige qui progresse sans fin en moi est dérangeante de ressenti, renforçant fortement le sentiment de possession. Elle s’immobilise finalement bien plus loin que tout ce que j’ai jamais porté au zizi, me rendant très mal à l’aise.

Je note que la cage a la taille exacte de mon zizi flasque, donc très petite. Pas un millimètre de plus pour m’étendre et grossir. C’est plus qu’un dispositif de chasteté : la nouvelle cage rend toute tentative de bandaison impossible. Comment vais-je pourvoir tenir ? L’encagement est pour le petit mâle le chemin inverse de l’adolescence. Plus de réjouissance que le pénis devienne de plus en plus long et épais, mais une reconnaissance progressive et forcée qu’il est finalement très petit pour rentrer dans une très petite cage, jusqu’à une vision ridicule du rapport entre des grosses couilles et du tout petit machin enfermé. C’est un acte de contrition intellectuelle fort, alors que toute la symbolique masculine met en avant le phallus dressé – et c’est clairement marqué sur le web qui accompagne maintenant nos vie – la cage de chasteté force l’homme à contempler sa flaccidité et lui enlève tout motif de fierté masculine. C’est une femme revancharde qui a dû adapter la ceinture de chasteté aux mâles…

La cage trouve sa place accrochée à l’anneau et presse déjà contre les couilles. Je regarde avec curiosité Maîtresse poser les verrous. Je n’ai jamais vu un système de verrouillage d’une telle complexité. Il se présente sous la forme d’un tunnel de métal qui se forme une fois la cage assemblée à l’anneau. Et il n’y a finalement pas 2 verrous comme me l’a annoncé Maîtresse mais 3 ! D’abord un tube creux qui se visse dans le tunnel à l’aide d’une pince spéciale que je ne suis pas prêt à trouver dans le commerce. Puis un verrou-serrure que l’on glisse dedans à l’aide d’une petite clé. Enfin le cadenas allongé de Maîtresse qui verrouille le tout ! C’est un peu comme des verrous gigognes : le précédent doit être déjà enlevé pour pouvoir retirer le suivant. Pourquoi ? Je regarde Maîtresse en pleine interrogation…

- Pourquoi 3 verrous successifs ? Tu sais bien maintenant qu’en matière D/S, l’intention est prépondérante. Et là mon intention est que tu te sentes si désespérément verrouillé que tu en deviennes un agneau très doux et obéissant. Idéalement il faudrait que je te fasse percer pour te faire porter un prince albert, mais avec les semaines de cicatrisation nous n’en avons pas la possibilité sans casser la dynamique de mise en soumission actuelle. Donc j’ai préféré mettre en place suffisamment de barrières  pour que tes sorties soient très difficiles et rares. Il te faudra d’abord mon accord pour que je t’enlève mon cadenas. Puis celui de Claire pour qu’elle retire sa serrure. Je fais le pari que si elle t’apparait encore comme conciliante, elle va devenir rapidement plus stricte et exigeante. Mais ton Nirvana va être gardé par un dernier Cerbère : l’Homme même qui baisera ta femme à ta place et qui aura seul la pince pour démonter le dernier tube de verrouillage !

Je regarde Maîtresse avec stupeur.

- C’est le merveilleux de l’affaire. Je ne lui ai pas caché que le mari aurait son zizi sous clé pendant qu’il s’occuperait avec la femme. Il ne connaissait pas. Je lui ai donc envoyé des photos de zizis encagés. Il m’a fait part de son mépris de ce genre de choses. Sa réaction a été si véhémente qu’elle est parfaite pour la situation. Car c’est ce seul Monsieur qui aura finalement le pouvoir exclusif de t'autoriser à cracher ! Et crois moi, y arriver va être sportif ! Il va falloir qu’il dépasse ses a-priori…

C’est  Claire qui monte alors au créneau...

- Mais cela ne me va pas. Comment pourrais-je motiver Pierre s’il n’a espoir que sa bonne volonté sera récompensée par une sortie synonyme de jouissance enfin ?

- C’est que tu n’as pas encore compris, ce que de t’offrir en soumise implique. Tu m’as conféré le droit de décider pour toi et j’en use. Je te veux baisée et enculée par un homme que tu n’auras pas choisi et à qui je vais confier tous les droits de cuissage de tes trous, avec l’objectif de te faire devenir une bonne salope docile à grosse bite. Et pour Pierre je veux simplement qu’il ne puisse plus avoir accès à son zizi de garçon et qu’il s’en désespère. Après pour le récompenser, comme tu dis, tu pourras toujours le faire éjaculer dans sa cage comme tu l’as déjà fait, tant que cela reste pour lui un demi-orgasme frustrant. Et me dis pas que c’est impossible, j’ai lu comme toi les témoignages sur internet qui montrent que c’est possible de confisquer leur libre éjaculation aux mâles soumis au long court !

- Pourquoi veux-tu cela ?

- Parce que c’est toi qui me le demande au fond ! Je n’ai pas plus d’animosité que cela à l’encontre du zizi de Pierre qui est, ma foi, bien agréable à se prendre. C’est, rappelle toi, toi qui veux le sevrer sexuellement pour l’avoir à ta botte, jusqu’à envisager de lui interdire toutes les fantaisies excitantes qui peuvent accompagner la soumission. Finalement le sort à lequel il doit faire face n’est pas pire que celui que tu envisageais… Si je veux une telle garantie qu’il ne puisse sortir facilement de sa cage, ce n’est pas pour lui mais pour toi !

- Co… comment cela ?

- C’est toi qui a voulu que l’on revienne à notre relation adolescente. Tu as choisi de vouloir la qualifier après-coup comme domination et soumission. Moi j’y voyais surtout un jeu vicieux d’une chipie rondelette alors immature et au fil des ans, j’avais préféré l’oublier, tellement je ne pouvais pas être fière de m’être comportée ainsi. Et toi, des années plus tard, tu reviens un jour pour quémander de tout remettre en place, parce que « cela te fait mouiller la culotte » ! Je t’ai dit combien j’ai pu hésiter à y revenir. Mais finalement j’ai pris ma décision. Tu as pris la tienne aussi en toute connaissance de cause et nous avons signé. Te voilà de nouveau à ma seule disposition sexuelle. Mais comme cette fois nous habitons loin l’une de l’autre, j’exercerai cette domination sexuelle par procuration au travers de cet homme, à qui je réserve en exclusivité totale l’usage de tes 3 trous. Je pourrais te faire porter une ceinture de chasteté en permanence que je le ferai. Cela aurait été plus symbolique mais pour une femme c’est hygiéniquement impossible. Donc faute de pouvoir verrouiller l’accès à tes trous, je change de stratégie et t’impose de les mettre à disposition exclusive pour une queue humiliante que tu n’auras pas choisie. Et en même temps, je dois m’assurer que ton « zizi officiel » te soit rendu totalement inaccessible… Donc finalement Pierre est une victime collatérale de tes désirs de culotte…

Je me sens énervé à entendre tout cela.  Je dis tout haut le fond de ma pensée.

- Je vais rester en cage sans grand espoir de sortie pour que ma femme ait l’excitation de se voir contrainte à aller se faire remplir les trous ailleurs ? 

- Oui, c’est cela qui est prévu, Pierre. Toi aussi il faut assumer ce que tu as choisi ! Tu voulais te sentir contraint, humilié et soumis… Et sois satisfait, tu le seras !

Cela m’énerve encore plus et je veux rétorquer vertement mais une gifle m’arrête dans mon élan !

- Dois-je te mettre ta muselière ?

Le regard de Maîtresse est dur, m’impressionne et me coupe toute velléité. Je fais non de la tête.

- A la bonne heure… nous pouvons donc finaliser ton encagement.

Cela concerne les pointes dont j’avais oublié l’existence. L’étroitesse de la cage ne semble pas être une garantie suffisante aux yeux de Maîtresse de mon incapacité à ne plus pouvoir bander. Les pointes sont ajustées au millimètre autour de mon membre flasque de peur, finissant de combler tout espace restant dans la cage. Maîtresse me manipule en tout sens et semble satisfaite de leur disposition finale. Mais une Maîtresse est toujours un peu soupçonneuse : elle veut constater elle-même ses effets et m’impose de bander là sous ses yeux, d’un doigt vicieux qui me pénètre le petit trou. C’est une lutte perdue d’avance entre un esprit qui s’affole de laisser naître une érection dans la veuve de Nuremberg et le corps qui réagit docilement aux stimuli. La bandaison est horrible alors que les pointes me punissent au gland, à la couronne et sur la hampe ! Je serre les dents face à la douleur mais les larmes arrivent, trahissant mon état. Cela n’empêche pas Maîtresse de continuer à me travailler de l’anus, sans doute le temps que j’apprenne que toute tentative d’érection sera sévèrement châtiée. Ce n’est plus la chasteté qu’elle m’impose mais l’émasculation totale !

Quand Maîtresse relâche enfin sa pression, je suis tombé dans un état de profonde dévotion et soumission. Je suce sans difficulté le doigt souillé dans mes entrailles qu’elle me présente. Et je reste sage comme une image quand elle scelle l’accès aux têtes des vis avec du vernis à ongle…

La fin de la « procédure » de mise sous écrou est saluée d’une tape sur mes fesses.

- Voilà une bonne chose de faite ! Un toutou rendu totalement impuissant qui va vite apprendre à devenir bien obéissant s’il veut un jour retrouver une once de liberté au zizi… Bon où en sommes nous arrivés ? Les règles de soumission en couple sont écrites. Le mari est sous clé. Parfait ! Il ne reste plus qu’à vous marquer tous les 2.

- Nous marquer ?

- Oui, si je suis votre propriétaire, quoi de plus normal que de désirer mettre ma marque sur mon cheptel ? D’ailleurs on va commencer par toi Claire…

- Que… que vas-tu me faire ?

- M’identifier pour tous ceux qui te découvriraient nue comme l’unique propriétaire de la chienne que tu es !

- Tu vas me tatouer ?

- J’y ai pensé, mais finalement je l’ai exclu car beaucoup trop long à faire. Et puis je voulais quelque chose qui te rappelle ton appartenance en permanence. J’ai donc choisi le plus symbolique pour ma chienne : une plaque d’identification que je vais accrocher au capuchon de ton clitoris…

Claire ne l’a pas vu venir et je la vois se décomposer sous nos yeux.

- Allez en place couchée sur la table !

Claire en tremble mais obéit. Elle finit les cuisses indécemment écartelées par des cordes. Le reste du corps est lui aussi immobilisé : le message est clair. Elle doit sentir dans son âme qu’elle ne peut rien faire pour échapper à son marquage. Les instruments de perçage sont sortis et ils terrifient la soumise.

- Tu vas anesthésier la zone ?

- Je le pourrais mais je ne vais pas le faire. Cela sera donc à vif.

Ce qui fait encore plus trembler Claire pendant que Maîtresse prépare la zone avec la Bétadine. Puis elle y va alors que sa soumise sert les dents. C’est rapide avec un unique petit cri et le piercing est mis en place.

- Tu croyais que cela allait faire atrocement mal. Et bien non, cela fait juste l’impression d’une piqure comme pour une prise de sang sur le moment. Par contre après, chez les filles comme toi qui ont de nature le clito bien protégé par le capuchon, cela l’expose en permanence aux effets de frottements et les fait mouiller quasiment en permanence.  Tout comme la chaîne et la plaque, que tu trouveras rapidement plus facile de coincer à l’entrée de ta chattoune dans la culotte. Là aussi cela devrait te faire de l’effet… Tu te vois condamnée à mouiller en permanence en pensant à ta Maîtresse… il y a pire comme sort.

Elle détache Claire qui se relève toute penaude. Sa plaque pend au bout d’une courte chainette entre ses grosses lèvres. Mais cela que l’on voit surtout, c’est qu’Emilie n’a pas lésinée sur la Bétadine et que son sexe a pris une teinte fortement orangé ! 

- Te voilà devenue une belle chatte rousse !

Maîtresse en rigole et son rire est communicatif. Je piaffe aussi en cœur pendant que Claire rougit de l’humiliation verbale, qui a l’air de faire naître des envies chez Maitresse. Elle dézippe l’entrejambe de son pantalon de cuir et s’installe un pied sur une chaise. Sa soumise comprend ce qu’il est attendu et s’agenouille pour un hommage mouillée de la langue, la tête forcée contre l’autel de sa Maîtresse. Les gémissements non retenus de jouissance m’excitent et je ne peux rien faire pour éviter le rappel des dures pointes de discipline à pénis. Comment vais-je pouvoir supporter cela ? Maîtresse vit autant son orgasme dans le plaisir que moi dans la douleur !

Une fois redescendue, Maîtresse se ré-intéresse à moi.

- Au tour de mon petit taurillon de concours….

- Tu vas aussi lui mettre un piercing ?

- L’idée m’a effleuré mais la cicatrisation chez les mâles est plus longue. Et je ne peux pas socialement lui mettre un anneau dans le nez ! Même si j’en avais envie… J’ai déjà fait graver mon nom de propriétaire sur sa cage mais ce n’est pas suffisant à mes yeux. Non pour lui, cela va se passer dehors. Et vu comme il aime les symboles, cela ne pourra que lui plaire…

Je suis intrigué. Comment veut-elle me poser sa marque ? Je suis détaché et emmené dehors. Je flanche vite quand je découvre à côté de la table extérieure, le réchaud à gaz et surtout le fer. Je vais être, au sens propre, marqué au fer rouge emet cela me terrifie ! Tout en étant fasciné que Maîtresse ose filer sa métaphore animale jusqu’au bout… Je me laisse attacher plus mort que vif les mains à la cage sur le sol caillouteux. Les jambes sont immobilisées ensemble aux genoux et aux chevilles, et ramenées en position de fœtus. Je tremble à mon tour quand Maîtresse allume le réchaud et y pose le fer à chauffer au rouge devant mes yeux ! Maîtresse ne laisse rien décidemment au hasard. Le bruit du brûleur force mon esprit à considérer l’inconcevable et à l’appréhender comme jamais.

Je comprends que le moment s’approche quand Maîtresse me pose, sans précaution, son pied sur les reins pour me forcer, de son poids, à présenter ma fesse gauche. Je n’ai plus la force de regarder et ferme les yeux. Un dernier mouvement avant de sentir la pression du fer contre ma peau. C’est une douleur infinie qui me fait hurler et encore plus quand l’odeur de chair brûlée m’atteint. Le contact avec le fer brûlant dure pour moi une éternité ! Et je ne sens même pas qu’il m’est retiré au bout de quelques secondes tellement mes nerfs crient à l’alerte rouge !

Je m’aperçois que je suis resté en apnée et reprends en secours mon air. C’est un ressenti absolument décervelant : la peine absolue du corps en même temps que la fierté d’avoir la marque de ma Maîtresse dans ma peau. Une forme d’extase soumise très religieuse qui me fait me prendre mon pied sans avoir besoin de bander !

Je dois moi aussi dès ma libération remercier avec dévotion la chatte laissée accessible de Maîtresse à l’entrejambe du pantalon. Cela me fait toute chose de passer ma langue après celle de Claire. La vie réserve des surprises mais pas une seconde je n’aurais imaginé que ma femme ait des besoins de soumissions. Quel choc finalement ! Je suis un peu jaloux de ne pas obtenir un orgasme aussi puissant qu’entre filles…

Maîtresse récupère décidemment bien vite. Quelques minutes après son 3ème orgasme de la journée, la voilà de nouveau d’attaque. Sitôt remise, elle hèle sa soumise qui se retrouve les mains étroitement ficelées. Elle ne comprend d’abord pas et Maîtresse doit lui expliquer.

- Tu te souviens de ton caca nerveux hier ? Je t’ai dit que je te punirais et le moment est arrivé !

Claire ne l’entend pas comme cela, si bien qu’elle finit rapidement bâillonnée de son bâillon boule. Elle est tirée jusqu’à la terrasse couverte devant la maison et basculée sur la rambarde de bois. Les mains sont attachées loin devant à un clou de la façade. Les pieds, eux, finissent accrochés aux barreaux de la rambarde. Si bien que son cul est exposé sans défense. J’ai pitié d’elle car je sais qu’elle va prendre « grave ».

- Emilie Marie Rose Duchamp, tu voulais connaître ce que cela fait de se prendre une raclée et bien tu vas bientôt le savoir. En live ! Je sais que Brigitte, la Maîtresse de Michiel, avait prévu de te le faire découvrir… On va juste anticiper un peu, si tu veux bien. J’ai discuté il y a 2 semaines avec elle, dès en fait après que tu m’ais donné son numéro… C’est bien ce que je pensais : elle t’avait identifiée comme potentielle soumise. Elle ne savait pas que tu avais déjà une Maîtresse. Donc nous nous sommes arrangées. Une bonne battée au paddle de bois au début pour finir de t’apprendre l’humilité et après tu auras la joie de gouter en langue un vieux millésime de 71 ans ! Elle n’est pas chouette ta vie de soumise ! Mais pour l’instant, il est temps de te faire hurler un peu pour une grande première fois…

Maîtresse a choisi la canne et la fait siffler dans l’air tellement que Claire en tremble. Je connais déjà la douleur et j’ai pitié à l’avance pour ma femme. Je suis d’autant plus décontenancé quand Maîtresse me tend la canne : « A toi de lui d’infliger… »  Je ne veux pas. Je ne comprends pas…

- C’est simple…. Claire a des réticence depuis le début à faire mal. Cela ne matche pas avec son éducation bourgeoise… Pourtant elle sait qu’une Maîtresse doit être crainte pour avoir de l’autorité naturelle. Alors cette autorité, tu vas la lui offrir !

- Mais je ne peux pas, c’est la femme que j’adore !

- Le proverbe dit : qui aime bien, châtie bien. Mais ce n’est pas la sagesse des anciens qui est en balance là… Claire a du mal à se dépasser pour être une menace crédible si son mari soumis ne se comporte pas bien… Je t’ai enfermé strictement en te laissant peu d’espoir d’en sortir… tu vas donc forcément en chier grave ! Qu’est ce que tu veux au fond de toi ? Craindre ta femme et la vénérer pour progresser en soumission ? Ou vivre un moment éternel de solitude ?

- Non, je veux craindre Claire comme Maîtresse…

- Eh bien, tu connais la réponse. Frappe la fort et elle saura intuitivement frapper fort à son tour ! La vengeance est un moteur puissant et il n’y pas 36 solutions si vous voulez que votre D/S prenne…

Je dois être fou : Claire ne m'a jamais semblé aussi désirable, là courbée sur la rambarde.  Elle m’invoque des envies de pourfendage sauvage. Mais mon sexe encagé me rappelle avec les pointes mon incapacité.

La canne me brûle les doigts. J'ai toujours été respectueux des femmes. Je ne me résouds pas à en battre une, de surcroît la mienne.

- vas-y  ! Tu en bandes d'envie...

Je ne sais que faire. Obéir ou me révolter. Je lutte intérieurement et me décide finalement de ne pas infliger cela à mon Amour, prêt a lâcher la canne, mais je suis repris au vol du fouet de Maîtresse, que je n'ai pas vu surgir, qui s'enroule autour de ma taille et vient s'éclater sur mes couilles exposées.  Je hurle le soumis blessé mais comprends que je n'ai pas le choix !

Je lève la canne et l'abats en force sur le postérieur à meurtrir faisant fi à qui il appartient. Il laisse une marque rouge qui devient violacée pendant que le corps se débat dans ces liens.

Second coup de semonce du fouet qui arrive sur ma poitrine !

- Plus fort et plus vite !

L'homme est faible face au fouet : pour éviter de me faire massacrer, je massacre en urgence le cul devant moi à la canne. Parfois quand je ralentis, le fouet me rappelle à l'ordre.

Le corps devant moi n'en peut déjà plus de recevoir et pourtant je dois lui infliger encore et encore. J'ai honte de moi. Faire ça à une femme. Faire ça à ma femme !

Finalement, Maîtresse Emilie m'autorise à ne plus continuer. Je lâche immédiatement la canne de mes mains que j'ai pris en horreur. Les fesses de Claire sont violacées de mes pleutres actions. J'ai honte de ma couardise de Mâle...

Maîtresse m'emmène m'agenouiller face à ma belle, immobilisé, mes lèvres à quelques cm des siennes. Elle lui enlève le bâillon boule et m'ordonne :

- Embrasse-la ! Elle va en avoir besoin... 

Je le fais par automatisme de soumis dépassé par les événements quand la sentence tombe !

- Claire, je suis désolée mais je vais recommencer à te frapper, à te faire vraiment mal. C'est nécessaire...

Maîtresse ne retient pad alors la force de ses volées. Claire s'accroche à mes lèvres et j'aspire ses hurlements. Nous pleurons de chaudes larmes en concert pendant que la canne lui marque sadiquement le cul au sang.

Cela dure une éternité avant que cela cesse, nous laissant si anéantis, si proches dans notre peine intensément partagée. Maitresse nous abandonne sur la terrasse pour aller préparer ses affaires...

Elle revient une demie heure avec son sac pour nous saluer.

- Bon mes soumis, il est temps que je vous laisse et m'en aille. Soyez mes bons petits soumis et faites ce qu'on s'est promis... Et au fait, Pierre tu pourras te libérer une fois ma voiture disparue. Je n'ai pas serré tes noeuds.

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 18 juin 2016 6 18 /06 /Juin /2016 14:10

9 avril

Ce matin, j’ai eu le droit de prendre une douche avec Monsieur Jean. Et je ne sais pas ce qui est le meilleur : sentir l’eau chaude sur mon corps pour la première fois depuis 7 jours  ou sa queue venue s’enfiler naturellement dans mon boyau sous la pluie de gouttelettes. Et qu’importe si j’ai le petit trou douloureux à force de l’avoir eu trop forcé, c’était follement érotique d’être pris dans cette situation, la tête écrasée contre le carrelage avec la frustration de ne pouvoir rien faire pour mon sexe coincé dans sa cage de verre. Trop bon ! Après j’ai même droit à un vrai petit déjeuner. Le café ne m’a jamais semblé aussi bon…

Monsieur Jean a prévu d’aller voir ses petits-enfants à Bordeaux ce week-end et il est encore très tôt quand il me ramène à l’étang. Maîtresse Emilie dort encore. Il me dirige donc pour m’enfermer au chenil…

- Au revoir, mon petit bâtard. C’est là qu’on se quitte… Ton petit cul vierge était vraiment très bon…

Je m’étais habitué à lui et à sa queue. J’ai des yeux de chien triste, quand il remet en place mon harnais de taurillon. J’essaye de l’amadouer et j’y réussis !

- Tu es vraiment insatiable comme petit bâtard !

Mais pour moi ce qu’il compte c’est qu’il défait se ceinture et que son pantalon tombe à ses chevilles. Je viens me frotter immédiatement contre sa bite dans son caleçon et renifler. Un peu trop propre à mon goût : je la préfère plus odorante et gouteuse. Mais tant pis !

J’obtiens vite de la rendre dure à point. Je m’amuse à la faire sortir du caleçon en tirant sur les tissus avec les dents, en bon chien lubrique. Sa queue rebondit contre ma joue à sa libération et immédiatement je me mets à la pomper avec une terrible envie…

Plus tard, je reste seul, attaché à la chaîne dans le chenil. Je porte mon harnais avec le mors entre les dents. Mais j’ai surtout le goût de son jus de Maître qui me reste en bouche et j’adore être marqué comme cela ! Je me sens moins libre et plus soumis. 

Maîtresse Emilie vient me chercher 2 heures plus tard. Je savais qu’elle était levée mais Maîtresse tient à son calme du matin, sans esclave à contrôler. L’entrée est parfaite : je me retrouve immédiatement mis à recueillir précautionneusement  à la source son nectar doré goûtu du matin. Je pense que la soumission, c’est d’abord l’affaire de ressentir dans son corps l’emprise du Dominant. Et là je suis aux anges !

Quel chemin en soumission j’ai fait en si peu de jours ! J’en reste tout bouleversé en corps et en esprit. Je ne sais pas si c’est ma nature profonde, ou plutôt l’essentiel de mon fonctionnement d’être humain. Mais je ne peux nier que le besoin de me soumettre à un autre humain, fait partie de mon ADN. Claire, en cela, a été clairvoyante ! Ah oui, Claire… Pour la première fois, j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Je l’aime. Elle me manque à ce moment, mais je ne sais pas si j’aurai la force de vivre la soumission dépouillée, très cistercienne qu’elle me destine. Ici c’est facile, comme un grand Disneyland de la D/S, avec plein d’activités toutes plus physiques ou émotionnelles que les précédentes. C’est comme un méga grand huit : on y monte ; on appréhende intensément pendant toute la montée en se demandant si c’était une bonne idée et puis on bascule. Dès lors, il n’y a pas d’autre possibilité que de se laisser emmener jusqu’à la fin, malgré les peurs et le mal être en évitant surtout de penser au virage suivant.

C’est comme cela que cela marche ici. Je suis monté sur le manège et tout n’a été qu’une longue descente pleine de ressentis et d’émotions primales. Maîtresse Emilie est parfaite, Monsieur Jean : formidable. J’en prends plein les sens pour les années à venir !

Mais je crois au fond de moi-même que cela ne peut être qu’une parenthèse. Une vie ainsi très proche de l’absolu des fantasmes du soumis en manque, n’est pas possible au jour le jour. Cela ne pourrait plus être aussi dense et machiavélique. Je me rends compte à la fin de cette semaine combien de temps Maîtresse Emilie a du passer à préparer tout cela. Quasiment aucun temps mort pendant des journées ! Ouah ! Non ce n’est pas possible de continuer ainsi, même si sur ce moment, je ne souhaite que cela puisse continuer à l’infini. Déjà parce qu’il y a les contingences de la vie. Ce huis-clos D/S nie les familles. Il n’y pas de devoirs à faire faire,  pas de famille à visiter, pas tout simplement de courses à faire. C’est déjà un miracle si cela a pu durer, hors du temps, pendant 7 jours… 

Et même si Maîtresse Emilie me ramenait en esclave chez elle, que se passerait-il ? Elle a un boulot, un enfant, peut-être 2 bientôt, un mari. Elle n’aurait pas plus de temps pour s’occuper à me martyriser ! Je crois que finalement Claire est dans le vrai. La voie de la D/S conjugale en devenant sont petit mari bien dressé est la seule capable de marcher. Si au moins, elle voulait y mettre de temps en temps quelques confiseries douces-amères…

Je repense au papier d’appartenance que Maîtresse Emilie m’a fait signer. Je n’ai pas eu beaucoup de temps depuis hier soir, vu la nuit de folie au pays des Hommes que j’ai passée. Il me rend mal-à-l’aise maintenant. Non que je regrette de l’avoir écrit… Regretter serait possible si j’avais eu le choix. Mais là je ne l’ai pas eu : la progression de l’action de Maîtresse a été-telle qu’elle pouvait obtenir tout ce qu’elle voulait tellement j’étais coincé dans un tel état de crainte véritable. Ce n’était plus un jeu d’attitude auquel je consentais sans avoir l’impression de consentir, mais un quasi « viol » de ma personne en force. Je crois que c’était quelque chose de mûrement réfléchi de sa part, mais je ne vois pas quelle pourrait être son utilité… Je ne crois pas, une seconde, qu’elle va me kidnapper et me ramener chez elle. Cela donc à voir avec ma Claire, que je ne vois pas accepter du tout, quand elle le saura. 

C’est d’une telle agressivité entre femmes ! Non seulement Emilie lui fait accepter, je ne sais pas comment, qu’elle la cocufie et de la plus violente manière qu’il soit, avec un potentiel bébé qui rappellera en permanence à l’Une ce que l’Autre lui a fait. Mais voilà en plus, qu’elle la prive de son « jouet » soumis, en tirant la première. Non, je ne vois pas comment Claire pourrait bien le prendre… leur retrouvailles va être orageuse et j’espère ne pas en faire les frais…

Maîtresse me coupe dans mes pensées en m’amenant aux « besoins ». J’ai déjà pissé ce matin chez Monsieur Jean et je n’ai pas l’empressement habituel d’y aller. Mais chemin faisant, alors que mon cul dandoline avec ma marche canine, je découvre que la dose de sperme que j’ai reçu sous la douche a fait son travail de sape habituel et que je vais devoir une nouvelle fois m’humilier, devant les yeux de Maîtresse, à faire, ce qui habituellement se fait dans l’intimité…

- Claire arrive ce soir nous rejoindre. Cela sera bientôt la fin d’ici. FAIS LE CHIEN !

Pourquoi a-t-elle dit cela à ce moment précis ? Cela me le rend encore plus difficile…

Elle m’attelle ensuite à tirer un dernier œuf. Il faut croire que je n’ai plus aucun proche car il me faut tirer dangereusement sur l’attache de mes couilles pour en trouver un ! Je suis heureux de la ramener à celle qui restera à jamais la Maîtresse exceptionnelle de cette semaine dans mes souvenirs. 

L’œuf trouvé est soigneusement mis de côté. Et Maîtresse Emilie m’intime l’ordre de détruire les preuves…Pour cela et pour la première fois, je suis libéré de mon quatre pattes, pour découvrir avec un râteau, les 10 œufs restant qui finissent par disparaître dans le barbecue qu’elle me fait allumer, emportant à jamais la perversité que chacun contenait, sans aucun doute.

Et je reviens, en chien soumis, au pied de Maîtresse qui ouvre le dernier œuf de complicité entre nous. Je la regarde faire. Le contenu n’a pas l’air de l’enthousiasmer… Pour la première fois, elle me tend le papier plié dans l’œuf. Je blêmis à sa lecture.

- Je suis vraiment désolée, Pierre. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de le mettre dans les possibilités. A ce que je me souvienne, c’était celle de la liste qui t’attirait le moins. Je ne sais pas, peut-être ai-je mis cela dans la liste pour la symbolique, en me disant qu’il y avait zéro chance qu’elle sorte… On peut ne pas la faire, si tu veux…

Je regarde de nouveau le papier. Je suis très attaché à la symbolique D/S, mais là c’est plus que limite… et pas sans danger. Pourtant j’ai accepté cette part du hasard. Emilie la souhaitait. Elle ne nous plaît pas. Et alors ? C’est le risque de ce type de jeu… Je réponds donc.

- Maîtresse, je crois qu’il faut totalement respecter les règles du jeu que vous avez fixées et que j’ai acceptées. Cette épreuve est sortie, je l’ai ramené entre mes dents et je n’ai aucun droit d’essayer de l’éviter, même si elle me terrifie et qu’elle est dangereuse par nature.

- Pour la première fois, la Maîtresse, comme tu m’appelles, ne sait pas où elle en est. Je ne me reconnais pas pour avoir retenu cela. A ma décharge, j’étais tellement excitée à parcourir ta liste… Mais pourquoi ai-je retenu cela spécifiquement ?

- C’est à vous Maîtresse, qui avait gagné par contrat signé et à mes yeux un total pouvoir sur moi, de décider. Je m’y plierai si vous décidez de me l’imposer…Cela me coûte beaucoup de vous laisser libre choix. Mais comme je le pense, je considère la D/S comme une chose qu’il faut respecter. Le soumis subit, la Maîtresse décide.

J’attends que Maîtresse Emilie se décide. Si elle y renonçait, cela serait génial. Mais si elle décide de persévérer dans sa folle envie que je crois inconsciente, je m’y soumettrai…

- Je ne sais réellement pas quoi décider. Je suis stupéfaite d’avoir laissé cela passer. Mais tu montres la voie : je l’ai écrit, il faut donc que j’assume. Je le ferai donc, quoi qu’il m’en coute. Comment puis-je t’aider ?

- Mettez-moi au rebut au chenil en attendant Maîtresse. J’ai besoin de m’y sentir contraint. Et surtout personne ne devra jamais savoir c’est trop noir…

- Je suis d’accord avec toi, ni Claire, ni Hervé. Cela restera un lourd secret entre nous…Donc au chenil, esclave !

Je suis donc enfermé dans le chenil, pleinement conscient de ce que je vais subir. Cela me terrifie. Mais j’ai une sourde excitation à ce que Maîtresse me l’impose. J’attends depuis peut être une heure quand Maîtresse revient…

- C’est l’heure, esclave…

Je la remercie du « esclave » qui me facilite l’acceptation de ce qui va se passer, en totale soumission. Je la suis vers la maison, comme un condamné monte à l’échafaud…

Je suis remis au chenil une heure plus tard. Ce qui devait se faire, a été fait, en folie D/S. J’y ai survécu. Nous avons survécu. C’est notre terrible secret DS/ entre nous, que nous n’évoquerons plus jamais même si je crois que cela nous a marqué à vie tous les 2 et qui pour l’instant, encore, me rend terriblement mal à l’aise.

Je reste toute la journée au chenil. Maîtresse Emilie m’évite au maximum, et ne revient que pour m’amener ma gamelle de pâtes froides à midi, avant de s’éclipser immédiatement. Elle part finalement manger à l’extérieur. 

Je reste enfermé l’après-midi dans le chenil où l’ennui me prend. Oh que je n’aime pas devoir attendre sans rien pouvoir y faire. Mais au moins là, contrairement à la niche qui m’attend à la maison, j’ai au moins la nature autour, qui arrive quand même à me distraire un peu.

En fin d’après-midi, j’entends enfin la voiture de Maîtresse se rapprocher. Coincé dans le chenil, je n’arrive pas à la voir. Une portière qui claque et puis plus rien. J’attends impatient que Maîtresse vienne me récupérer.

Mais au lieu de Maîtresse, c’est la femme de ma vie, Claire, qui me découvre dans le chenil ! Et elle s’arrête d’un coup à mi-chemin, terriblement choquée par ce qu’elle voit ! Elle a envoyé en « prêt » un petit mari convenablement mis et voilà qu’elle retrouve une larve totalement dépoilée, enchainée au sol et au corps lourdement marqué par les instruments. Son arrivée me fait l’effet d’une douche glaciale, dissipant d’un coup brutal, tout le romantisme de la soumission et j’ai terriblement honte en cet instant. D’autant que le regard de ma Claire se teinte de colère !

Claire se rapproche de ma cage furibarde. Je ne suis pas bâillonné. Je veux parler, expliquer, nuancer mais je reçois en retour qu’un très sec : « Oh toi, gros cochon pervers ! Ferme-là ! Je te ramène à la maison immédiatement et nous aviserons… ». Je baisse la tête en humiliation finale !

Elle s’énerve à ouvrir la porte du chenil en vain ! Un cadenas l’empêche ! Je suis étonné car si Maîtresse a relevé au début que le verrou est cadenassable, elle ne l’a jamais fait. La chaîne à laquelle mon collier est attaché suffit à ce que je ne puisse pas l’atteindre…

- ELLE EST OU LA CLE ?

Sa voix est en colère !

- Je… je ne sais pas… y’a pas de cadenas… d’habitude.

Elle réagit à mon dernier mot qui sous-entend tant de chose et me transperce de son regard courroucé, au point que je recule prudemment en fond de chenil.

- PUTAIN ! PUTAIN ! PUTAIN !

Claire ne dit habituellement aucun gros mot. Qu’est-ce qui se passe ? J’en tremble de tous mes membres complètement perdu et coupable. Je n’aurais jamais dû venir là… quelle connerie, j’ai fait ! La plus grosse de ma vie…

Claire tourne en rond devant la cage frustrée de ne pas pouvoir m’atteindre. Puis elle se décide manifestement d’aller à la recherche de la clé…Recherche vaine car la maison doit être elle aussi fermée. Elle revient finalement et tape de fureur dans la grille du chenil. Je ne l’ai jamais vue aussi énervée ! Elle fait si peur !

C’est ce moment que choisit la voiture d’Emilie pour revenir… Claire part en flèche l’affronter ! La rencontre des 2 femmes se fait à l’angle de la maison, sous mes yeux, mais un peu trop loin pour que je puisse entendre toute leur dispute sauf le « TU N’AVAIS PAS LE DROIT ! PAS  COMME ARTHUR ! » que Claire crie. C’est véhément ! Cela hurle sa bile des 2 côtés ! Je me sens terriblement gêné d’être l’enjeu manifeste et le centre de leur dispute du siècle. Cela ne devrait pas finir ainsi… pas de cette manière…

Les gestes finissent par arriver sous la forme d’une première gifle que décroche Emilie sur la joue de Claire. Elle en est outrée et en réponse se rue sur sa rivale ! Elles tombent au sol et se battent en chiffonnières. Tout cela pour moi ? Ou pour autre chose ? Elles deviennent complètement hystériques !

Je me sens au bord de la nausée à les voir batailler sur l’herbe. Les rondeurs naturelles d’Emilie lui confèrent peu à peu l’avantage. Elle arrive à la bloquer au sol sous son poids pour la gifler sévèrement de nouveau, plusieurs fois. Claire au début se débat, s’échappe même avant d’être reprise et encore giflée. J’en souffre pour ma Claire, alors qu’il devient net que ses forces l’abandonnent et qu’Emilie prend le dessus… L’une domine l’autre et semble lui faire une longue morale à voix basse. L’autre répond par des courts propos. Oh que j’aimerais savoir ce qu’elles se disent ! Qu’est-ce qu’il y a entre elles ?

Je suis estomaqué de voir Emilie arracher les vêtements de ma Claire, qui se débat mollement pour l’éviter, comme si déjà elle savait qu’elle avait perdu. La robe finit en lambeaux, le soutien-gorge est arraché ainsi que la culotte de coton blanc : Claire finit à poil intégralement ! Mon esprit a peut-être pitié pour elle, mais il laisse perversement mon sexe libre bander durement à la vision du corps nu de ma femme, qui, il y a une semaine encore, m’interdisait de la voir ainsi !

Les longs cheveux de Claire sont défaits de la bataille et servent de prises à Maîtresse Emilie pour l’amener hors de ma vue. La dernière image que j’ai avant qu’elles disparaissent, est celle du mignon petit cul de ma femme, suivant en urgence la main qui tire les cheveux…

Je n’en peux plus. Je suis émotionnellement épuisé et reprends à la hâte ma respiration.  Mon pénis bandé m’apparait comme totalement indécent, face à ce qui s’est passé en live sous mes yeux. Mais je m’en fous et ma main trouve perversement le chemin de la caresse de délivrance. Pour la première fois depuis ma mise en cage à Saint Sylvestre, je me branle honteusement, mais la honte est chez moi un profond aphrodisiaque qui m’envoie très loin dans les méandres du plaisir trouble, au point que j’obtiens de ma queue dans une jouissance d’éjaculation stupéfiante !

Je suis encore seul à attendre le bon vouloir de ces Dames dans ma cage, inquiet et curieux à la fois, de ce que se déroule en même temps dans la maison. Je tends l’oreille mais ne saisit rien d’autre que ce je crois être des cris étouffés. Mais peut-être est-ce mon esprit qui se les imagine ?

J’attends longtemps alors que je vois le soleil descendre peu à peu rejoindre la ligne des arbres, au-delà de l’étang. C’est mon seul repère de la quantité de temps qui passe…

Finalement elles reviennent dans le plus incroyable attelage que je n’aurais jamais osé fantasmer : Maîtresse Emilie tient ma Claire nue en chienne à ses pieds avec laisse et collier de paillettes ! Ses fesses sont rougies de frais ! Et elle est bâillonnée d’un bâillon boule autour duquel luit la preuve que sa bouche vient d’être longuement utilisée !

Je ne peux que rebander à une vision si étrange. Cette fois, Maîtresse Emilie a la clé de la porte du chenil.  Elle y introduit Claire, dont les yeux au maquillage défait me montrent combien elle a dû prendre. Elle a le rouge aux joues de l’humiliation totale…

- Je ramène sa chienne à mon chien… Tu m’encules cette chienne mal dressée, là sous mes yeux ! …Je lui ai déjà lubrifié le trou…

J’hésite grandement tant Claire semble défaite…

- Schnell !

Je me rapproche de « ma » chienne. Elle tremble de tout son corps quand je pose ma patte sur ses reins mais ne cherche pas à fuir, résignée. Je n’en peux plus de tension sexuelle. La nature ayant ses propres  lois, je ne résiste pas à introduire ma bite qui en veux tant, à l’entrée de son anus. Claire me laisse la pénétrer ainsi de temps en temps, à condition que je sois attentionné et que j’y aille doucement pour la laisser s’ouvrir à l’intrus. Elle m’impose aussi la capote pour ne pas me recevoir dans ses entrailles. Mais là Maîtresse intervient et me pousse de son pied à rentrer immédiatement à fond, pendant que Claire hurle à l’intrusion dans son bâillon. Cette perversité m’excite totalement et je me mets sans gêne à lui labourer le cul en puissance, fort de l’expérience apprise de Monsieur Jean, au point que mon enculée ne sait plus où donner du cri d’outrage.

Maîtresse s’est accroupit et lui tient la tête pendant que je travaille le cul en profondeur. Elle tient manifestement à contempler les yeux de Claire pendant que je la profane. Une claque part même : Claire a dû baisser son regard.

- … cela fait du bien là où cela passe ?... vous allez bien ensemble avec ton Pierre… il suffit de vous bousculer un peu pour que vous révéliez votre nature…  non, Claire, le sexe dans la vie cela doit être primitif et brutal… un corps à corps enflammé… tu sens comment la bite de ton homme te ramone en profondeur ? … arrête d’être une mijaurée… comme cela fait du bien et du mal à la fois ?... et quand il va t’envoyer son sale sperme au plus profond de ton cul… c’est toi qui doit être dingue à vouloir faire des collections de capotes remplies… si tu ne veux pas du sien, offre-toi celui d’un autre ! C’est dans l’ordre des choses et c’est simple… mais là tu vas recevoir celui de ton petit mâle… tu verras comme c’est un sentiment de possession agréable… allez du rythme, le chien, défonce-là qu’elle ne puisse plus s’assoir pendant une semaine…

Je redouble d’ardeur sous les encouragements de Maîtresse. Ma chienne geint de douleur en douleur, de surprise en surprise, de plaisir en plaisir, le tout mêlé. Je sens la pression de lancement qui monte dans mon bas ventre. Le canon s’arme et part dans une terrible jouissance de queue marquer le cul de ma chienne outragé qui hurle néanmoins à l’orgasme total !

- Tu as indéniablement joui ! Tu vois comment tu peux être une bonne petite salope… Comment cela peut être bon de se la voir forcer, même la petite queue de ton mari… alors imagine la grosse d’un amant exigeant…

Claire détourne la tête humiliée et Maîtresse la laisse faire cette fois. Elle nous quitte et nous enferme dans le chenil. Alors que je redescends peu à peu, je me sens gêné de ce qui vient de se passer. Elle doit l’être encore plus que moi, mais elle me surprend à venir lotir son corps meurtri contre le mien. C’est très primitif et animal. Claire se met à doucement pleurer. Je la caresse pour l’apaiser. Elle continue à baver autour de son bâillon qui lui prend la bouche. Je cherche à lui enlever, mais je ne peux pas : il est cadenassé.

Qu’en est-t-il d’ailleurs de sa relation particulière avec Emilie ? La mienne me parait au premier abord plus nette. C’est Emilie qui m’a débourré en soumission, sans n’avoir jamais vraiment eu besoin de s’imposer, en surfant simplement sur la vague de mes désirs enfouis et de mes riches émotions d’homme. Elle est clairement devenue ma Maîtresse alors que Claire reste ma femme. Et dans cette réalité, l’appartenance qu’elle m’a fait signer hier soir est la conséquence logique. Dans ma folie soumise, je tiens au symbole et elle m’a fait signer devant témoins : elle est donc véritablement la Maitresse qui me possède en soumission !

Mais au-delà du monde fermé de la D/S, c’est quoi une Maîtresse ? La Vie est en train de me jouer un de sales petits tours dont elle raffole, en me forçant à accorder la qualité de Maîtresse à une personne différente de mon épouse, alors qu’il aurait plus simple pour tout le monde, et moi le premier,  que cela soit réuni dans la même femme. Et je ne pense pas qu’il soit humainement possible de revenir en arrière, sur cet état.

Je constate le lien D/S très intime, peut-être même plus intime qu’être en couple, où le partenaire peut garder une part de secret. Là je n’ai plus le droit d’en avoir. Le moteur est indéniablement sexuel mais la sexualité est vécue différemment. Elle vise dans le couple au renforcement du lien amoureux par la fusion des corps, jusqu’à l’eldorado de la jouissance commune. Elle agit différemment en D/S. Elle motive les actions et ressentis, mais se vit un peu égoïstement chacun de son côté. La fusion est remplacée par la complicité d’agir et subir ensemble. La nature du lien qui unit est aussi différente. J’aime Claire. J’adore Maîtresse, au sens de l’adoration d’une Déesse. 

Me voilà dans des beaux draps ! Mais il me manque une clé pour comprendre : Emilie et Claire. C’est quoi la nature de leur lien entre elles ?  Je suis perdu… Ces images de corps dénudés à la webcam au tout début de la période, la main d’Emilie dans la culotte de Claire me reviennent en boomerang. Elles sont de vieilles amantes manifestement. Quand Claire est allée la retrouver 2 jours en décembre, pour clarifier son envie de domination, elles ont de nouveau baisé sur le lit. Mais c’est qui que Claire est allée voir : l’amie ? l’amante ? sa propre Dominante ? La Dominante ou peut-être, sans aller aussi loin, l’emprise qu’elle pourrait avoir naturellement sur elle, expliquerait beaucoup de choses, comme ma « livraison » une semaine aux mains de l’autre, ou le droit de cuissage que s’est accordé Emilie sur ma personne. Mais cela ne cadre pas avec la fureur qu’a montrée Claire quand elle m’a découvert soumis d’une Autre dans le chenil… En tout cas pas une seconde Maîtresse, ne m’a laissé douter que je ne vais pas finir soumis en couple à ma Claire, l’encourageant même maintenant à prendre un amant bien membré pour me remplacer !

Je reste à mes interrogations alors que nous restons enlacés longtemps à l’écart du monde. Bien sûr à être au contact avec mon Amour, peau contre peau, je finis rebander de désir pour elle. J’en suis gêné. Claire s’en aperçoit, se dégage lentement en me fixant d’un regard très triste, avant de pousser doucement à m’allonger sur le sol, sur les fesses. Pourquoi fait-elle cela ? Cela ne lui ressemble pas. Je veux la repousser mais elle me le refuse. Elle me monte alors pour une des plus étranges baises que nous n’avons jamais fait, un soumis et je ne sais quoi – une soumise ? – qui se prennent et se donnent du plaisir, enfermés au fond d’un chenil au bord d’un étang de Sologne. Cela soulage mes doutes et me laisse aller doucement dans la trouble jouissance… J’ai quand même l’impression d’être un profiteur de sa détresse actuelle… ou peut-être que finalement je me trompe encore.

Maîtresse est venue nous libérer à la toute fin de journée, alors que Claire s’était endormie en sécurité entre mes bras. Elle n’a pas eu à beaucoup la forcer pour l’envoyer se laver dans l’étang de ses « saletés »…

Nous la regardons se laver nue les pieds dans l’eau au bord de la rive. Claire n’a jamais été très à l’aise à nager là où elle n’a plus pied. Emilie l’attend avec une serviette.

- Elle est quand même belle, notre Claire…

Je note le « nous » et ses implications. Il y a après tout, aussi du « nous » maintenant entre Maîtresse et moi…

- Oui, elle a toujours été magnifique, Maîtresse. Et dès la première fois que je l’ai vu à la fac. Je me souviens encore de l’autre première fois où elle s’est mise nue devant moi quelques semaines plus tard. J’étais si intimidé…

- Vous formez un beau couple qui se révèle avec le temps, plus compliqué que la sage image qu’il renvoie… Moi j’ai connu Claire au collège et nous nous sommes suivies au lycée. Aussi loin que je me souvienne, nous avons été toujours amies. Mais la nature a été injuste. Quand nous sommes sorties de nos chrysalides à l’adolescence, Claire s’est métamorphosée est une fille aux formes magnifiques, qui attirait tant de garçons, tandis que je suis restée avec des formes plus disgracieuses, un « demi-boudin » comme m’a qualifiée une fois un garçon de ma classe… C’est la loterie de la Vie : l’équivalent chez vous les garçons d’en avoir une « grosse » ou une petite… qui travaille autant les filles que cela peut travailler les garçons…

- Mais vous êtes belle, Maîtresse !

- A tes yeux, je le suis devenue. Mais rappelle-toi comme, il y a peu de temps, tu regardais encore avec un peu dédain les formes de la bonne copine de ta femme… Tu ne faisais que reproduire l’éducation immémoriale des petits mâles qui ne jaugent qu’au canon supposé de beauté, avant qu’ils deviennent plus sages et trouvent de la beauté là où ils n’en voyaient pas. Mais il leur faut tellement de temps pour cela… comme s’ils restaient enfants bien plus longtemps que nous…

Sa voix a quelque chose de mélancolique triste.

- Alors s’il t’a fallu autant de temps pour « voir » ma beauté une fois adulte, pense comment cela devait être difficile à vivre pendant mon adolescence, d’autant qu’étant tout le temps avec Claire, la comparaison était immédiate aux yeux des garçons. Ils me trouvaient sympa, mais belle jamais et cela me faisait mal. J’étais finalement considérée comme une faire valoir de Claire autour de laquelle les garçons tournaient sans cesse…..

Je ne sais pas vraiment que dire ayant été surpris, moi aussi, les mains dans le pot de confiture.

- Et je crois que Claire, sous ses atours amicaux, considérait cela comme dans l’ordre des choses. Alors j’ai fait ce que les filles, dans mon cas, ont toujours fait : ce que la nature n’avait pas voulu me donner, je l’ai compensé par l’ardeur. Je suis devenue une salope, mais pas avec les garçons de mon âge, définitivement disqualifiés à mes yeux, mais des gars plus mûrs donc plus âgés. La règle était qui voudrait de moi, me prendrait ! Mon premier s’est appelé Thomas et il était interne à l’hôpital où j’étais pour une radio. J’avais 15 ans et demi et je l’ai allumé grave, au point que je suis reparti avec son numéro de téléphone. 3 jours plus tard, il m’a dépucelée en un seul mercredi après-midi de la bouche, de la chatte et, à ma demande expresse, du cul. Cela m’a remplie, si j’ose dire, d’une confiance nouvelle. Bien sûr, je me suis débrouillée pour que cela se sache. Je suis devenue immédiatement beaucoup plus populaire ! Ah les jeunes mâles en rut… Mes rapports avec Claire se sont inversés à partir ce moment : c’était maintenant moi qui menait la danse et elle qui me suivait partout… jusqu’à ce que je lui fasse perversement rencontrer mes amants qui allaient me baiser à fond dans l’heure qui suivait, pendant qu’elle restait toujours et encore pucelle ! Tu sais comme on peut être vache à cet âge…  Elle était si mignonne en petite Barbie encore vierge à rougir à ne plus finir quand j’évoquais l’action des queues de mes amants. Cela m’a donné une envie…  Appelle cela comme tu veux, un caprice de filles si tu veux, mais j’ai eu alors la folle idée d’être la première de Claire. L’ancienne « demi-boudin » s’est dépucelée avec plaisir la petite Barbie brune! 

- Comment cela dépuceler ?

- Tu ne t’es pas demandé pourquoi le gode ceinture ne faisait pas partie de mon attirail de Maîtresse ? Parce que c’est un moyen que j’ai réservé très tôt entre filles… J’ai demandé à Thomas de m’en acheter un en sex-shop en échange d’une baise dans son pieu un mercredi après-midi. Il a été très sympa de nous prêter son studio pendant une de ses gardes. J’y ai emmené Claire un peu surprise... Elle n’a d’abord pas cru puis pas voulu … mais je suis arrivé finalement techniquement à mes fins. Et pas qu’une fois avant de nous quitter après le bac ! 

Je sais bien qu’il y a toujours des secrets dans un couple. Mais là je tombe des nues : Claire dépucelée au gode ceinture par sa copine Emilie !!! Elle ne m’en a jamais parlé…

- Bref je ne te fais pas un dessin. Je te laisse imaginer tout ce qui peut être fait entre filles… Claire était parfaite : une jolie poupée disant toujours non, avant de se laisser persuader et me donner, le rouge au front, sa langue, sa chatte et bientôt son petit trou. Elle a pris  quelques fessées aussi… Elle n’a jamais été dans l’amour entre filles, mais avec moi, elle s’humiliait à me laisser faire… pour son plus grand plaisir très trouble. C’est en cela que vous vous ressemblez beaucoup. J’ai fini par me fâcher avec Thomas : plus de studio… Alors je lui ai imposé de faire cela chez elle, sur son petit lit d’adolescente, à côté de la chambre de ses parents et de celle de son petit frère. Papa et Maman étaient ravis qu’elle ne coure pas le garçon. S’il avait su ce que je lui faisais dans la chambre…

Je m’en doutais, vu tout ce qu’elle m’a fait depuis une semaine : Emilie est une dominante née qui adore voir certains autres à sa chatte ! Le genre de femme qu’il faudrait normalement éviter avec soin mais qui là m’excite. S’il devrait avoir quelque chose de choquant d’imaginer Claire en train de se faire forcer à être baiser par une fille, à quelques mètres de mes très convenables beaux-parents, moi au contraire cela, m’émeut le zizi qui se met à bander. Je devrais la plaindre à la place. Je dois être irrécupérable…

- Bien  sûr, passés les premiers mois, Claire a essayé de s’émanciper de mon influence. C’était un garçon d’une autre classe, appelé Arthur, particulièrement mignon. Je voyais bien qu’il était amoureux et elle n’y était pas insensible, le faisant « patienter » comme toutes les filles bien élevées. J’ai été peau de vache et je lui ai piqué. L’avantage des puceaux de cet âge, c’est que, sous leurs meilleures intentions, se cache le besoin de se faire enfin dépuceler, comme les « autres ». Il n’a pas été difficile à convaincre de me rejoindre sur le lit. Et après, je  l’ai imposé à Claire pour nos sorties du mercredi en ville, main dans la main et bisous, comme un rappel permanent de ma mainmise sur sa sexualité… C’était disons agréable de se faire sucer par ta Claire après avoir été baisé par Arthur dans le même après-midi. Je pense que sa fascination / répulsion pour le jus d’homme vient de là…

Ce prénom Arthur me saisit. C’est celui qu’a crié Claire à la face d’Emilie au début de leur dispute ! Et je commence à comprendre la clé qui me manquait : en quelque sorte, Emilie vient de récidiver en me « volant » aux ambitions dominatrice de Claire. D’où sa colère. Jusqu’à quel point, je ne sais pas encore...

Claire a fini ses ablutions et nous rejoint toute mouillée.

- Vient que je te sèche comme au vieux temps… dans la salle de bain de tes parents.

Le souvenir fait remonter le trouble honteux au visage de Claire. C’est vrai qu’elle peut être charmante rougissante. Je me demande si je ne l’ai jamais vu ainsi ? Sans doute pas, encore un aspect de sa personnalité qu’elle m’a dissimulé tout le long de ces années…

- Nous étions en train de parler de ta découverte de l’amour adolescent…

Claire se renfrogne et baisse les yeux en fixant le sol… 

Plus tard, nous avons mangé. En fait, drôle de moment : moi comme à mon habitude de la semaine, à avaler ma gamelle de pâtes froides sur le sol en chien. Mais Claire si elle reste nue avec son collier à paillettes dîne à table en face de Maîtresse habillée. Elles parlent de copains et copines de leur jeunesse que je ne connais pas. Tout serait quasi naturel, si Emilie ne rougissait pas délicieusement sous les yeux d’Emilie… et les miens par ricochet…

Le repas terminé et la table rangée, Maîtresse s’aperçoit que je suis resté queue libre de toute la journée et me renferme sous clé. Et bizarrement elle me remet mon harnais de bouche pour me condamner à la seule écoute.

- Et si nous disions à Pierre ce qu’il sait réellement passé à l’hôtel en décembre ?

Cela semble tenir plus de l’ordre que de l’invitation. D’ailleurs…

- En position sur le canapé… et toi couché sur le sol à écouter en chien sage…

Je vois Claire s’agenouiller avec réticence sur le canapé, mains sur la nuque, exposant son corps des seins à la chatte. C’est une position nettement soumise et cela réveille mon zizi en cage.

- Tu connais maintenant le prologue, Pierre. La trouble sexualité de Claire jusqu’à ses 18 ans. Et son envie de te dominer réellement qui est apparue l’été dernier.  Chose étonnante pour une femme si bien élevée et convenable, qui a dû t’intriguer… Maintenant avec le background de son adolescence secrète, les pièces doivent se rassembler pour toi... Mais le plus simple c’est de lui demander directement puisqu’elle est là…

Et là je vois, incrédule, Maîtresse se saisir des tétons exposés de Claire.

- Aie ! Oui je vais tout dire, mais arrête !

- Pourquoi, j’arrêterais puisqu’au fond de toi cela t’excite ?

Deux doigts descendent dans sa chatte et en reviennent luisant de l’excitation qui y règne. Claire baisse la tête d’humiliation…

- Oui c’est cela. Je suis venu pour essayer de retrouver la mimi d’avant !

- Et pourquoi voulais-tu cela ?

Maîtresse lui pince plus fort les tétons.

- Parce que… aie !... parce que cela m’excitait la chatte de te retrouver...  de cette manière !

- Pourquoi ? Ton Pierre a le droit de savoir…

- Aie !! Parce que sous mes airs bien comme il faut, je ne suis en fait qu’une grognasse lubrique qui adore se faire baiser par une fille !

Je suis abasourdi d’entendre sortir de la bouche de ma Claire, des propos aussi grossièrement sexuels ! Cela me fait l’effet d’assister au résultat d’un dressage d’animal de cirque…

- Et tu as été bien baisée ?

Claire a du mal à répondre à l’indécence de la question. Elle devient écarlate et baisse les yeux instinctivement. Elle dit d’une voix faiblarde.

- Oui…

- Humm cela devient intéressant… Regarde comment cela se fait se dresser le petit zizi de ton mari ! Je pense qu’il meure d’envie que tu lui racontes ce qu’il s’est réellement passé pendant ton séjour avec ta Mimi…

- Je… je suis arrivé au train. Tu m’attendais… heureusement…

- Tu avais peur que je ne vienne pas ?

- Oui…

-  Cela aurait dommage de rater la descente du train d’une adolescente rougissante de 38 ans en manque, avec des yeux frit d’excitation ! Continue…

- Tu m’as surprise en m’emmenant directement dans le nouveau Beate Hilse, sur la place de la gare. C’est un sex-shop moderne où j’aurais dû me sentir à l’aise mais je ne l’étais pas… je balisais !

- Ah bon ? Pourquoi ? Pierre brûle du zizi de le savoir…

- Parce que… que… tu m’avais demandé de… te choisir un gode-ceinture pour … parce que tu me tenais la main… sans ambiguïté… parce que la vendeuse m’a fait un large sourire sous-entendu…

- Tu aurais vu Pierrot comment elle a failli défaillir quand cette charmante Dame lui a demandé… qui porterait le gode ceinture ? Bref elle a fini par se choisir un modèle pour que je lui lime les trous… les trous car je lui ai annoncé que je lui prendrais aussi le petit trou, comme au « bon vieux temps »… Mais ce n’est pas tout, ta Claire a voulu « autre » chose… Tu lui dis ?

Je vois Claire devenir écarlate comme jamais depuis que je la connais !

- j’ai demandé… à Mimi… de prendre aussi… un collier et une laisse… et un martinet… Elle me l’a fait répéter 3 fois devant la vendeuse de plus en plus fort ! La honte !

Comment cela, Claire a demandé volontairement à Mimi de la soumettre alors qu’au même moment elle envisageait de devenir ma Maîtresse ?! Je ne comprends plus rien…. Comment Claire peut avoir  2 volontés qui m’apparaissent si contraires en même temps ? Elle qui est d’habitude si décidée….

- Je vois que ton petit mari soumis est perdu là et a besoin de tes explications….

- Je ne sais pas trop comment le dire… L’été et l’automne dernier, j’ai pas mal lu sur la D/S. J’avais au départ envie de devenir pour mon mari, la petite Maîtresse de ses rêves. Mais à force de lire, j’ai dû me résoudre que cela m’excitait pas mal la chattoune… Et pas que les comptes rendus de la domination domestique des épouses sur leur mari, j’ai découvert aussi la D/S entre filles… J’ai enfin fini par mettre des noms sur ce qui s’est passé au lycée : domination et soumission. Et la nostalgie de ces moments m’ont fait mouiller, là aussi, peut-être même plus que la perspective de devenir une petite salope sadique pour mon mari !

- Tout s‘est arrêté avec Claire au bac quand on est parti faire nos études dans des villes différentes… Nous n’en avions jamais reparlé ensemble ; je veux dire intimement, de ce qui était enfoui dans notre passé commun. J’ai donc été très surprise de le voir ressurgir dans un long mail de confession, qui évitait soigneusement d’appeler un chat, un chat. Mais j’ai toujours su lire entre les lignes… d’où ma proposition de nous retrouver entre filles et seulement. Allez racontes la suite….

- J’étais à la fois heureuse et gênée de me balader main dans la main avec mimi. En fait surtout gênée quand elle a demandé à l’hôtel une chambre avec un « grand lit » ! Je regardais le sol…

- Attends, je vois que tu t’excites encore. Tu as pris notre martinet ?

Claire baisse les yeux…

- Oui… il est dans la voiture…

- Alors va le chercher !

Claire revient avec le martinet de cuir rouge qu’Emilie utilise immédiatement pour lui fustiger les seins, ce qui retire quelques cris et grimaces de petites douleurs. Elle se tortille sous les lanières et « Maîtresse » attend patiemment qu’elle reprenne sa position. Pourtant les coups me semblent légers... L’explication vient encore une fois de Maîtresse.

- Ta Claire est très douillette. Beaucoup plus que toi qui recherche le plaisir masochiste et épicé d’une raclée en bonne et due forme. Tu me sembles d’en avoir jamais assez et il faut pousser très loin pour te mâter. Claire est différente tout simplement parce qu’elle n’aime pas avoir mal au sens propre. Mais elle aime le symbole que je lui impose ce baiser exigeant sur sa peau. C’est pour cela, qu’elle appréhende l’instant où elle devra passer par la « raclée » véritable pour apprendre à t’en donner une de même niveau de ressenti… Bon n’évoquons plus des perspectives douloureuses,  et revenons à notre rencontre en décembre. Claire, Pierre doit avoir hâte de connaitre la suite…

- Tu m’as mise immédiatement nue avec le collier. J’adoré ce contraste, moi nue et fragile et toi qui est restée habillée en passant simplement le gode ceinture au-dessus du pantalon. Et là, oh mon Dieu ! Le gode était divin tellement j’étais chaude. Je n’ai pas arrêtée de jouir d’abord de la chatte puis du cul qui s’est tellement ouvert, un vrai gouffre à gode ! Cela ne me fait jamais cela avec toi…

Cela me fait surtout sur le moment une dureté extrême, douloureuse, dans la cage à imaginer les 2 femmes baiser ensemble !! 

- … tu peux être d’une telle nature jouisseuse ma chérie… une vraie petite salope en manque perpétuel… que j’ai dû utiliser le martinet pour te calmer un peu, au moins pour que tu redescendes quelque peu… pour que nous puissions discuter entre filles. Cela a été réellement cela Pierre, des discussions entrecoupées de baises sur nous et sur ton cas…

Je regarde Maîtresse avec intérêt : je vais enfin savoir de qui je tiens mon sort actuel. Et puis le nous qui ne m’inclut pas est une perspective nouvelle et troublante pour un petit mâle face à ses 2 femmes…

- Je crois que le moment est arrivé de tout te révéler… Ecarte les cuisses ma chérie… je sais que tu as besoin d’une motivation particulière pour te livrer corps et âme… à ta mimi. Nous avons vu en décembre combien il peut être long de te faire livrer tes basses pensées intimes… Pierre t’écoute attentivement.

Les lanières du martinet viennent cingler en une ferme douceur la fragile peau de son sexe entraînant de nouveaux grimaces douloureuses, tortillements et à ma grande surprise : quelques premiers râles de plaisir !

- Première question qui passionne ton Pierre encore déboussolé : qu’est ce qui s’est passé l’été dernier chez tes parents pour que tout à coup, tu te décides à le dominer réellement comme il te le demandait depuis des années ? Plus en jeu pour lui faire plaisir…

Les lanières se font plus pressantes pour rappeler que le mensonge n’est pas autorisé dans le jeu de la vérité !

- Je… je suis tombé dans la poche de sa valise sur le roman porno qui avait apporté… je ne savais pas qu’il avait cela.

Là, c’est moi qui rougis à mon tour. Le roman s’appelle « Madame et son chien » et il suit depuis plusieurs années mes branlettes de mon côté ! 

- J’ai d’abord été choquée qu’il ait eu besoin d’emporter cela, alors que j’étais sexuellement  disponible en vacances… Je l’ai lu avec un sentiment de jalousie au ventre, me doutant bien ce qu’il pouvait faire avec la main sur la queue… Et en plus pendant nos vacances ! Alors qu’il ne s’occupait pas assez de moi à mon goût… Pour moi cela ne pouvait qu’être qu’un ramassis infâme de fantasmes d’hommes. Et J’étais prête à te le renvoyer à la face ! 

- Et donc…

- La lecture m’a rapidement troublé la chatte à mon grand étonnement. Le pouvoir de cette femme… la docilité  contrainte de l’homme… Je l’ai lu moi aussi la main sur mon bouton. J’aimais moins les séances grandiloquentes, mais j’ai adoré le récit de leur vie quotidienne, comme elle le dresse à être toujours plus parfait, comment elle le manipule. Et surtout, pour la première fois, j’ai compris la logique de la discipline conjugale aux instruments ! L’auteur explique très bien cela… En fin d’après-midi quand Pierre m’a retrouvé dans la chambre, j’étais dans un état de tension inavouable et je lui ai sauté dessus !

Je me souviens de ce retour maintenant. Claire m’a taillé une pipe d’enfer avant de m’amener à la prendre directe au petit trou ! Un vrai feu follet… C’était donc cela !

- Qu’a tu fais ensuite ?

- J’ai d’abord lu le livre 3 fois à la suite, puis encore les passages qui me faisaient tant mouiller. Pui la curiosité féminine a été là : j’ai voulu en savoir plus et je suis allé voir des centaines de pages sur internet. Des récits de vie réels cette fois. Et j’ai bien eu du courage, vu la lenteur de l’ADSL chez mes parents. Ma décision avançait : j’ai envie de plus en plus de tenter ce genre d’aventure de vie avec mon mari ! Et en plus, puisqu’il en rêvait…

- C’était quand, rappelle moi ?

- Chez mes parents cet été…

- Attends Pierre ne comprend pas : tu as « collectionné » sa production de sperme bien avant…

- Oh cela ? Tu sais que nous utilisons des préservatifs puisque je ne peux plus prendre la pilule. Pierre laisse toujours traîner la capote usagée sur sa table de chevet à la vue des enfants. C’est toujours moi qui m’en occupe. Un jour, j’en ai eu marre et au lieu de la jeter je l’ai mise dans une boîte au congélateur avec l’idée de la lui rendre un jour pendant un de nos jeux comme tu m’avais rendu le sperme d’Arthur… Mais à l’époque, il n’y avait pas de collection. Juste une boîte… Je l’ai créé ensuite avec les numéros.

- Question n°2… Pourquoi ce désir annoncé d’épurer la domination en lui enlevant toutes ses fantaisies ?

Question saluée par un coup sec qui lui arrache un cri !

- parce… parce qu’il s’excite trop de cela ! Cela ne lui coûterait rien !

Je la regarde sans comprendre. Claire soutient mon regard et me parle directement…

- Tu es devenu un bac+10 en D/S. Je suis sûr que tu as essayé tout seul de ton côté des tas de choses en t’excitant. Quelle place cela me laisserait ? Celui de la Maîtresse inconnue qui te ferait cela comme tu le désires tant ! Pas celui de TA Maîtresse ! Si tu avais été vierge d’esprit en pratique BDSM, alors oui j’aurais pris du plaisir à les découvrir avec toi. Mais pas dans ces conditions, où je ne serai jamais sûre vers où se tourneront tes pensées, pendant que je ferai. Si nous construisons cette nouvelle relation ensemble, il te faut aussi puceau que je peux l’être… Et puis ce n’est pas tout : mon idéal c’est l’homme aimable et servant, pas l’esclave à mes pieds qu’il faudra toujours gaver de perversités nouvelles, sinon, si j’en suis les expériences lues, cela sera un échec assuré ! La mise en place de cette relation doit te coûter autant que moi… et pour cela il est indispensable que tu me sacrifies toutes tes excitations passées. Tu comprends ?

Oui je comprends qu’il ne peut en être autrement, mais la perspective d’être transformé en moine cistercien à réprimander mes désirs ne m’enchante pas… et même me fait peur. Emilie réagit alors étonnement, par une longue séance de martinet sur la chatte en lui faisant la morale…

- Tu recommences encore à vouloir aller dans l’extrême… avec son tempérament, cela ne marchera pas. Un homme a besoin d’espace de soupapes de temps en temps… Et tu te prives de moments de complicité forts avec ton homme, même soumis. Je t’ai déjà dit qu’il sera 100 plus efficace d’apprendre à les gérer que de chercher à les supprimer. Et tu restes toujours aussi têtue ! Nous règlerons cela plus tard… Ce qui m’amène à la 3ème question : toi et moi… Peux-tu éclairer Pierre qui se doute maintenant de pas mal de choses mais ne sait pas tout ?

- Je vous suis soumise. 

Je note le vous D/S qui arrive dans la discussion. 

- Explique ton cheminement à Pierre comme tu me l’as expliqué en décembre…

- C’est compliqué. Deux choses sont montées en moi depuis l’été : la volonté de te soumettre Pierre et le besoin de me redonner à une Autre. Je sais que cela peut paraître fou, mais c’est comme cela. J’ai besoin de me sentir appartenir à celle qui m’imposait une relation D/S sexuelle au lycée sans que je le comprenne…

- Je ne la concevais pas comme cela à l’époque, c’était surtout très naturel. Mais tu as raison, c’était techniquement cela comme tu me l’as si bien rappelé…

- Je t’aime toujours follement Pierre ! Mais j’en aimais une autre avant et je n’ai pas cessé de l’aimer finalement quand j’y ai repensé. C’est un amour différent. Je ne suis pas du tout attirée par l’amour en filles, mais j’adore quand Emilie m’impose d’avoir ce type de relation. Je me sens si bien à me laisser aller et ne plus devoir raisonner… La logique est finalement cela : je veux devenir ta Maîtresse exigeante et concrétiser en même le fait qu’Emilie soit la mienne dans les faits depuis ma découverte de l’amour. Je me suis aperçu, alors que j’avais refoulé cela au fond de mon esprit, combien il est symbolique d’avoir été dépucelée par Emilie ! Je regrette finalement de l’avoir perdue de vue pendant toutes ces années…

- Je n’ai pas été surprise de voir revenir Claire en amante. Aux échanges que nous avons eus avant, je me doutais bien de pourquoi elle venait me voir et j’étais heureuse à la perspective de la retrouver au lit. Mais par contre, je n’imaginais pas que Claire ait le besoin d’intellectualiser notre relation de cette manière, pour clore le chapitre de notre adolescence. Le collier et le martinet m’ont prise au dépourvu au départ. J’ai cru à une fantaisie érotique et j’ai joué à la méchante Maîtresse avec plaisir. Mais quand Claire, à la fin de nos 2 jours, m’a offert quelque chose qui lui couterai beaucoup, j’ai dû regarder sa demande d’une manière totalement différente. J’ai pris quelques semaines de réflexion avant d’accepter Elle et son don. C’est pour cela que nous sommes venus vous voir à la fin de l’année… Le reste, il faut que tu l’entendes de sa bouche…

- Tu sais Pierre, que je crois que dans la soumission réelle, il faut nécessaire commencer par un sacrifice à l’autre, quelque chose qui compte terriblement pour soi et que l’on rend à l’Autre. C’est ce que je te demande pour tes fantaisies sexuelles et moi j’ai offert à ma Maîtresse désirée, quelque chose de symboliquement très fort : le droit d’avoir un enfant du sperme de mon mari avec mon assentiment ! Ce n’est pas son idée, c’est la mienne totalement assumée !

La révélation est un tel choc ! Je soupçonnais une relation D/S entre elles mais de là à imaginer que tout cela est une idée de ma prude et jalouse Claire et non d’Emilie !!!

- Pierre, nous sommes allées voir un notaire le 30 décembre. Je voulais aller jusque-là. J’ai signé mon appartenance définitive à Emilie et mon accord que mon mari lui fasse un enfant. Le pauvre homme ne savait pas où se mettre, mais nous voyions bien qu’il bandait à mort dans son pantalon. Ma nouvelle Maîtresse Emilie m’a ordonné à voix haute à la fin, de le sucer séance tenante ! Je n’ai jamais été aussi humilié de ma vie quand je me suis agenouillée devant sa braguette. Il était aussi rouge que moi. Il a d’abord essayé de me repousser mais cela ne l’a pas empêché de jouir finalement sans gêne dans ma bouche …

Je m’agite à la folie de ces révélations. Un notaire ! Toute la ville doit le savoir maintenant ! Au point que Maîtresse a besoin d’user de son martinet sur mes fesses et mon dos pour me calmer…

- C’était effectivement un moment follement excitant. L’idée m’est venue comme cela… Après j’ai emmené ma soumise fêter sa mise en soumission dans une chambre d’hôtel à proximité pendant que vous nous pensiez aux courses. D’ailleurs j’ai une folle envie de la langue de ma soumise maintenant, dépêchons nous de finir de tout raconter à Pierre… ce qu’il a vu aujourd’hui. Pourquoi ma soumise a eu tort de se mettre en colère ?

A ce rappel, Claire baisse les yeux en soumission.

- Nous t’écoutons… 

- J’étais jalouse ! Bien sûr je savais que vous alliez faire l’amour pour concevoir l’enfant. Bien sûr que je me doutais qu’il y aurait des échanges SM. Tout cela je l’ai accepté à l’avance, mais retrouvé mon mari en chien sans aucun poil et heureux de son état, cela a été trop ! 

- Et qu’est-ce que je t’ai dit ?

- Que je vous ai reconnu le titre d’être ma Maîtresse. Qu’en conséquence plus rien ne m’appartient plus et en particulier mon mari. Que vous aviez donc le droit de disposer de lui comme vous vouliez… Je n’aurais pas dû me mettre en colère. C’était une faute…

- Et une faute qui te vaudra une punition demain. Mais en fait si j’ai fait tout cela, c’est pour te donner une leçon. Tu as imaginé dans ton esprit une hiérarchisation purement intellectuelle : moi tout en haut, puis toi et enfin ton mari au plus bas, sans demander mon avis. Plutôt risqué comme décision pour la soumise qui se veut si obéissante, que tu me dis être. Je t’ai aussi demandé de revenir sur ta position très sèche en ressentis de la domination envisagée sur ton mari. Tu n’as pas tenu compte de ma demande qui est portant compréhensible et juste pour Pierre. J’ai donc aussi pris le pouvoir sur l’esprit de Pierre.

- Mais vous m’aviez promis que vous ne le feriez jamais !

- Voilà que tu recommences… Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Tu ne mens jamais toi ? Tiens qu’est-ce que tu as dit à tes parents et beaux-parents pour justifier que vous ne veniez pas et qu’ils doivent se refiler les enfants le week-end prochain ?

- Que…que nous avions un mariage d’amis…

- Alors que tu voulais la paix à la maison pour dresser ton mari… Tu vois que tu es pleine de paradoxes. Allez ça suffit pour ce soir, j’ai envie d’abuser sexuellement de ma soumise maintenant… Montons.

Dans la chambre, je me retrouve attaché à la chaîne de mon panier. Claire est gênée par ma présence.

- On ne pourrait pas le mettre pour la nuit au chenil, pour laisser les Dames tranquilles ?

Je la regarde véritablement effrayé par mon sort nocturne, mais Emilie vient immédiatement à mon secours.

- Claire, en cette saison, c’est impossible de lui faire passer la nuit dans le chenil. Et tu as conscience pourquoi tu veux cela ? Réfléchis-y bien…

Claire se tait un moment avant de conclure elle-même.

- Parce que j’ai la chatte en feu pour Vous et que j’ai honte de le montrer à mon mari…

- Et c’est donc pour cela que nous allons le laisser tout voir… 

Maîtresse Emilie dirige alors la tête de sa soumise entre les lèvres de son sexe… Commence alors la plus folle nuit de ma vie de zizi voyeur coincé dans sa cage.

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Jeudi 9 juin 2016 4 09 /06 /Juin /2016 20:15

8 avril

Nous sommes en plein rituel des besoins du chien du matin. Tenu court en laisse, j’attends avec impatience l’autorisation de Maîtresse de soulager ma vessie grosse de la nuit, toujours dans la même trouble qui ne me quitte pas dans cette situation. Mais le téléphone d’Emilie sonne et elle prend l’appel.

- Ah bonjour Frank…. Vous êtes déjà là ? … très bien… roule encore un peu… tu verras un chemin sur ta droite… avec une pancarte avec marqué propriété privée en rouge… tu la vois ?... ok… tu suis le chemin… nous t’attendons au bout… à tout de suite…

J’ai un mauvais pressentiment sur cette nouvelle intrusion de notre intimité et je m’agite un peu. Maîtresse doit me reprendre de la laisse…

- Calme le toutou ! Cela va bien se passer…

Qu’est-ce qui va bien se passer ? La voiture arrive. Sans trop oser bouger de ma position disciplinaire, je tourne les yeux autant que je peux pour voir, un peu inquiet. Un vieux break Lada. Qui de nos jours roule dans une telle voiture en France ? Deux hommes en descendent : un grand, dans la cinquantaine, habillé de cuir et un petit, plus jeune, en T-shirt et pantalon bouffant de toile indienne bariolée. Maîtresse leur fait un signe du bras pour qu’ils nous rejoignent.

Je suis plus que mal à l’aise quand ils sont là. J’ai conscience de mon ridicule total à attendre nu, en chienne, l’autorisation de ma Maîtresse pour pouvoir uriner. Mais il n’y pas que : je n’aime pas du tout cette immiscion de l’extérieur dans un moment devenu particulièrement intime entre Emilie et moi. Le grand, qui est Frank, a naturellement la présence qui me manquera toujours. Il colle 4 bises sonores sur les joues d’Emilie à la Parisienne. Le petit doit avoir tout-justes 20 ans et se surnomme simplement et ironiquement « Disciple ». Je suis surpris de le voir s’agenouiller sur le sol pour donner du baisemain, dans un mouvement élégant qui ne déplairait pas à ma Claire. Ceci m’indique plus que tout sur la hiérarchie existante entre les 2 hommes, ce que me confirme le petit collier de métal discret autour du cou de Disciple. Moi, je suis ignoré, à escient semble-t-il…

- Vous êtes partis à quelle heure ?

- Ce matin avant 7 heures pour éviter les embouteillages….

- Très heureuse que vous soyez là… mais laissez-moi une minute pour expliquer à mon chien, la raison de votre présence ici…

Oui je voudrais bien comprendre. Mais surtout qu’ils s’en aillent ! Maîtresse me prend au menton pour me faire relever la tête et saisir mon regard.

- Je passe avec toi, une merveilleuse semaine hors du Monde, et je t’en remercie, Pierre. Mais vu l’enjeu de cette semaine, j’ai eu envie de fixer ce moment d’intimité sur la pellicule. Pas par des photos que j’aurais prises à la va-vite, mais par de beaux clichés en noir et blanc. Frank est là pour cela… Nous en ferons 2 beaux livres identiques, un pour vous et un pour nous, que Claire et Hervé voit combien nous nous sommes follement amusés ici sans eux !

Je vois le piège. Claire ne voulait ne jamais plus entendre parler de ce séjour aux mains d’une Autre – et je comprends maintenant pourquoi avec le sperme à bébés offert à une autre - et voilà qu’elle va le voir en détail. Je ne sais pas ce qui anime un tel ressenti d’Emilie envers Claire…  Quant à Hervé, j’y vois là plutôt une paix armée. Emilie m’a dit hier qu’elle l’a trop dans la peau pour le soumettre. Mais cet album sera un rappel permanent de ce qu’elle a fait avec un autre et qu’elle pourrait bien recommencer avec lui s’il déconne trop, en particulier en allant voir ailleurs. D’autant qu’elle lui aura mis un œuf de coucou humiliant dans leur nid familial…

L’idée de l’album photos souvenir me plairait si cela n’induisait pas l’intervention d’autres personnes dans notre intimité. Quoi ! On va « faire » comme s’ils n’étaient pas là pendant que nous nous occuperons… Cela me rappelle la longue séance photo de notre mariage. Sur le papier, les gens trouvent les photos magnifiques de l’Amour, alors qu’il n’y a rien de plus non naturel et contraint, ces prises de photos, au point même que je me dis que cela aurait été guère différent si j’y étais allé les faires avec un plug dans le cul !

Je m’agite un peu pour essayer de dire à Emilie que cela me pose problème. Mais elle ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, toute à son idée.

- J’ai hâte ! Bon cela marche comment ?

- J’ai amené un tas de matériel pour sublimer les prises de vue, sans doute pas mal dehors. Le ciel est aujourd’hui parfait, nuageux et lumineux et sans le soleil et ses ombres difficilement contrôlables. Sinon c’est comme des photos de mariage, vous prenez la pose et clic-clac ! On pourra aussi faire du shooting à la volée, mais il y a beaucoup plus de déchets. Il faut que je voie avec toi, ce que tu veux que photographions, fondé sur vos activités de la semaine. Mais avant, nous allons peut-être commencer directement par là… tu allais faire quoi ?

- Oh rien de plus que ce que je fais chaque matin, l’amenée au besoin de mon chien !

- Ok on va débuter par là. Et après Disciple ira finir de rendre présentable « ton » chien qui doit être parfait ! 

Maîtresse me fait reprendre ma position de « besoin ». Je sens Frank se mettre au sol derrière moi. Oh, que je n’aime pas ça !

- Que le chien écarte un peu plus ses  pattes ! … voilà parfait… Et relève la laisse un peu plus haut que je la cadre… Parfait… Je l’ai là… c’est bon Mimi tu peux y aller ! Cela ne te dérange pas que je te surnomme comme cela ?

Et toi cela ne te dérange pas que je te la suce d’emblée ? Tant qu’à y être dans le sans-gêne… Oh que je n’aime pas ce Frank et son envahissement… La journée va être longue…

- Non, tu peux m’appeler Mimi. J’y suis habitué… il peut y aller alors ?

- Oui… je suis en place.

- Alors : FAIS, LE CHIEN !

Faire alors que tout ce cirque ne me plaît vraiment pas du tout ? Je n’ai aucune intention de m’humilier à « faire » devant ces témoins extérieurs. Pas question ! Mais Maîtresse ne me laisse pas diverger et me donne une sèche tapette de rappel à l’ordre sur la tête, qui me saisit dans son intention et me renvoie immédiatement à mon statut. C’est aussi cela être soumis, obéir à s’humilier même quand on ne veut pas, et se rendre corps et âme à la détermination de sa Maîtresse. Voilà, j’y suis. Je pourrais décider là de me lever avec démonstration et dire tout simplement : « Non ! J’arrête. Je ne suis pas d’accord ! ». Mais je ne marche pas finalement ainsi. L’amertume de l’humiliation m’hypnotise et je me laisse prendre à chaque coup. Il y a ce frisson qui me parcourt sans cesse et je me laisse glisser comme à chaque fais : j’urine en chienne peureuse alors que l’appareil photo clique à ne plus finir derrière… Finalement quand j’ai fini, Maîtresse me relâche.

- Tu l’as, Frank ?

- Oui. Parfait. Tu veux voir ? 

- C’est déjà possible ?

- Oui avec les techniques modernes, je peux immédiatement contrôler sur la tablette. Tiens regarde… c’est celle-là qui me semble la meilleure !... et encore mieux avec quelques réglages de contraste… voilà tu un génie mon petit Frankie !

- Tu as raison. C’est encore plus magique et magnifique ! Tu es doué… Attends je vais la montrer à celui qui en est le sujet principal…

Maîtresse me met la tablette devant les yeux. Je ne suis pas sûr de vouloir me voir. Mais je suis surpris : c’est un petit choc de me découvrir nu, vu de derrière, les cuisses écartées, le dos arqué et mes grosses couilles qui pendent sous la cage. Maîtresse est floue en arrière plan, mais le spectateur de la photo ne peut manquer qu’elle me tient strictement en laisse et que je suis en train de pisser à ses pieds. Le noir et blanc, avec un contraste marqué, sublime tout complètement. J’ai l’impression de contempler une de ses photos léchées que je trouve sur internet. Et c’est fou : là c’est moi et un autre à la fois !

Ce mec, autant il me parait être imbuvable, a un talent véritable, comme si Dieu l’avait mis avec facétie chez les personnes les moins sympathiques d’abord. Je devrais peut-être réviser mon jugement un peu trop rapide, et laisser venir…  Mais pour l’instant, ma laisse est confiée au soin de Disciple qui m’emmène à la salle de bain à l’étage. Dès que je suis hors des yeux de Maîtresse, je veux me relever. « Non je te conseille de rester à terre. Je serai obligé de le dire à ta Maîtresse sinon. ». Je rougis - c’est quand même dur de recevoir des ordres d’un jeunot qui n’a que la moitié de mon âge – mais j’obéis…

Etre nu dans la baignoire avec mes chaînes d’esclave devant un tout jeunot me dérange et je continue à rougir. Me voilà tout à coup devenu timide et pudique. C’est bizarre comme ressenti alors que cela ne me fait pas pareil avec Monsieur Jean. Peut-être je m’accorde plus facilement avec un homme plus âgé que moi, ce qui suit l’ordre naturel de préséance… Et en plus, Maîtresse Emilie a confié la clé de Ma cage à ce jeunot ! Il me l’enlève pour me raser soigneusement le sexe et je me sens encore plus nu sans, avant d’être fortement humilié par une érection naissante entre ses doigts qui me soulève le paquet pour couper les poils du scrotum.

Je n’ai pas envie d’entamer la discussion avec ce barbier d’un type humiliant pour un homme de 39 ans. Je me laisse faire en baissant les yeux, pendant qu’il me rase ou m’épile à la crème pendant une heure, intégralement des pieds à la tête, effaçant les dégâts de la demi-épilation western de la veille. Quand il a finit, j’ai la peau aussi lisse qu’à ma naissance.

Nous rejoignons Maîtresse et son photographe. Ils ont préparés la « scène » en déplaçant la table de pique-nique au devant de la perspective sur l’étang. Ce n’est d’ailleurs plus une table, mais un sofa de calife, avec une lourde couverture qui recouvre le plateau et des coussins confortables qui ont été rajoutés, sortis de je ne sais où. Le tout est surplombé d’un écran blanc qui renvoie la lumière d’un projecteur de renforcement d’ambiance.

Nous les retrouvons en pleine conversation.

- Ah tu m’as ramené mon toutou favori… si chou sans un poil… Bon Pierre j’ai une bonne nouvelle : tu vas de nouveau avoir la joie de goûter le moelleux de ma chattoune pour rejouer les saillies de la semaine pour l’éternité… mais pas sûr que je montrerai les photos à mon enfant issu de tes œuvres…

Je suis choqué qu’elle est pu dire son plan secret de conception à des inconnus. Je lui lance un regard inquiet.

- Non tout va bien. Cela fait du bien de le dire et Frank dit que, comme cela, cela reste en famille. Tu sais qu’il y fini par découvrir que son père n’était pas son père, mais qu’il était le fruit du viol de sa mère ? Bon ne pensons pas à des choses tristes… viens ici mon petit taurillon que je t’équipe…

Je me retrouve au final dans une position de réalité exacerbée, différente de ce qui s’est réellement passé, la tête équipée de mon harnais de taureau, mise à pendre à l’envers au bord de la table. Très christique ! Les bras suivent la même gravité et Disciple m’immobilise les poignets d’une corde de chanvre noire qui masque mes bracelets de métal. Mes coudes sont aussi liés entre eux d’une nouvelle corde. Je me retrouve le haut du corps arquebouté, maintenu pour éviter de glisser, par la 3ème corde qui est passée à mes chevilles et me retient à la structure de la table. La position si elle peut être esthétique, n’est pas du tout confortable.

Emilie qui s’était éclipsée revient de la bâtisse complètement nue sous un voile de tulle noire quasi transparent, à la coupe en biais au niveau de la taille. A la contempler à l’envers, je ne peux m’empêcher de déjà bander !

- Bon si tout le monde est prêt, on y va les enfants…

Maîtresse monte en amazone sur la table et me domine. Frank vient en professionnel vérifier l’état de préparation.

- Là ! Ce n’est pas assez dur ! Disciple au boulot !

Le temps de comprendre ce que cela veut dire, Disciple est déjà sur moi à me pomper la queue. Au départ, je rechigne à l’avilissement et débande un peu. Mais la langue juvénile sait y faire et a bien vite faite de me rendre en marbre en soupirant. Le boute en train me délaisse alors et Maîtresse Emilie monte son taureau reproducteur. Disciple arrange les plis de la tunique de tulle.

Cela ne cesse de crépiter, pendant que le photographe lui fait faire des arrêts sur image : la colonne de chair presque en dehors de la vulve, mon seul gland aspiré entre les petites lèvres, puis la colonne enfilé sur la totalité. Clichés de près et clichés plus lointains pris depuis un escabeau. Nous sommes des pantins entre ses mains dont il articule sans cesse les fils de fer…  Mais moi, je m’en fous tant que je retrouve la chaleur de la chatte de Maîtresse qui me maintient dans un état de dureté incroyable pour moi. Des dizaines de photos sont prises en rafale avant que nous ayons le droit d’enfin y aller, surtout Emilie puisque moi je ne peux pas bouger… 

Maîtresse travaille si bien du croupion que je suis aux anges. J’ai la fierté de résister quelque peu, gêné par la présence de Frank au premier rang qui attend que nous en finissions, mais finalement je n’arrive plus à contrôler et m’épands dans la chatte de Maîtresse une nouvelle fois !

- Doucement, doucement ! Tu te désembroches doucement Mimi… tout doux… ouais c’est cela ! Yes : cela file ! Relève-toi un peu plus haut… Génial ! C’est bon j’ai tout eu du sperme à bébé ! Tu peux finir de t’enlever maintenant…

Frank s’isole quelques minutes pour trier ses photos. J’en ai marre de ma position et la tête à l’envers commence à me tourner. Il en a fini et revient montrer sa première sélection à Emilie, qui ne résiste pas à me la faire voir à mon tour. Elle a même le soin de tourner la tablette à l’envers pour que vois le résultat dans le bon sens. Et qu’est-ce que je vois ? La plus magnifique série d’image érotico-pornographique que je n’ai jamais vue. C’est incroyable ! Il me semble que c’est un autre que moi, dessus, qui est baisé. Cela me fait rebander…

J’ai cependant en même temps une réflexion plus sombre. Même mises en scène esthétiquement, c’est trop réelles, trop révélatrices comme images. Je crains que Claire réagisse très mal, vraiment trop mal quand elle verra... Je préfère évacuer au plus vite cette pensée glaçante pour concentrer mon énergie sur la journée en cours.

Nous faisons ensuite d’autres (re)mises en scène. Je rejoue la scène du taureau et de la vache dans le pré, ainsi que celle du bourricot monté par l’indienne. A chaque fois, nous devons prendre la pose et les photos prises par Frank sont, au final, génialement excitantes ! Il a un vrai don artistique à saisir ce quelque chose de follement sexuel sur la pellicule…

- Il se fait faim, non ?

C’est vrai que depuis une demi-heure mon ventre gargouille. 

- En fait, je n’ai pas réellement prévu, stupidement. Mais pas grave : il y a un restaurant dans un village à côté.  Cela vous va d’y aller déjeuner ?… ok si cela va à tout le monde, je file m’habiller décemment… mais avant il faut que je nourrisse le chien… pour qu’il reprenne des forces pour cet après-midi…

Je devrais être normalement très gêné de devoir manger ma gamelle de pâtes froides, à 4 pattes au pied de gens habillés que je connais que depuis quelques heures. Mais aujourd’hui je ne le suis pas. D’abord, il ne sert plus à rien de vouloir continuer à être pudique, alors que l’un et l’autre ont vu et photographié mon intimité sur toutes les coutures. Ensuite la séance de photos du matin m’a épuisé et je mange de bon appétit. Il reste cependant ce décalage bizarre entre ma réalité et la leur…

Maîtresse Emilie revient quelques minutes plus tard, après avoir passé un jean et un haut. Elle attend patiemment avec les 2 autres que je finisse ma gamelle…

- Allez, on te met à la niche maintenant…

Frank intervient.

- Attend, Mimi.

Je n’aime pas qu’ils se chuchotent à voix basse. Je ne parviens qu’à saisir une bride : « … tu es sûr… ce n’est pas trop risqué …. ». Elle me jette des coups d’œil fréquents et inquiets. Mais finalement la décision se fait et Maîtresse m’emmène avec la laisse vers le coffre de la Volvo.

- Monte !

Là je refuse net et me bloque. Pas question d’être emmené à l’extérieur dans cet état ! Il y a quand même des limites à ce que l’on peut accepter même en soumission. Ma rebuffade  fait hésiter Emilie. Mais Frank intervient.

- On ne va pas y passer des heures ! Moi je meurs de faim… Disciple, donne-moi un coup de main pour le faire rentrer.

Ils se saisissent de moi. J’ai beau me battre, m’arquebouter dans tous les sens, je finis par être rentré en force dans la cage à chien du coffre. Je ne cesse de hurler mon désaccord total, que je ne veux pas, que cela va trop loin, en appelant à la raison Emilie qui reste pétrifiée et indécise.

- Putain t’es chiant comme clébard à jacter comme cela ! Tais-toi !

Mais je ne veux pas me taire !

- Bon tu l’auras voulu ! Disciple va me chercher la muselière dans la voiture…

Disciple revient vite, pendant que Frank ouvre les portes de la cage. Il m’immobilise à 2, ne me laissant aucune chance d’échapper au muselage. Je me retrouve dans l’incapacité de continuer à crier mon désaccord, un bâillon boule serré dans ma bouche, recouvert par une espèce de museau de chien en cuir, étroitement cadenassé autour de ma tête. Je lui lance un regard noir !

- Oh, tu peux me regarder comme cela tant que tu veux. Les chiens bâtards comme toi ne me font pas peur ! Je n’ai qu’un conseil à te donner : calme-toi et accepte ton sort. Toute lutte ne va que t’épuiser d’avantage. Allez, en route !

Frank prend le volant de Volvo et nous partons, pour un trajet d’un petit quart d’heure, avant de parvenir au restaurant. Ils descendent immédiatement de la voiture et me laisse seuls.

Je jette un coup d’œil rapide au dehors. Je suis sur le parking devant le restaurant. Il y a 4 autres voitures de clients, sans doute en train de déjeuner. La cage n’a pas été recouverte de sa couverture : je suis nu à la vue de tous ceux qui passeraient à proximité de la Volvo ! Je n’ai jamais eu si peur de ma vie ! Je me tasse sur le plancher du coffre, tant que je peux, à l’écoute du moindre bruit… Heureusement, il n’y en a aucun sauf des voitures que j’entends passer sur la route et que je prie de ne surtout pas s’arrêter au restaurant !

J’ai la trouille au ventre quand les clients finissent par sortir de déjeuner. Je suis en apnée : pourvu qu’ils ne me voient pas ! Les 3 premières voitures partent sans que leur conducteur et passagers m’aient débusqué, à mon grand soulagement. Vient ensuite un couple qui tarde à repartir. C’est inhabituellement long… Pourquoi traînent-ils. Je jette un bref coup d’œil. C’est des jeunes en train de s’embrasser goulument devant le restaurant, pour se chauffer de ce que je comprends à leurs propos entendus, va être une sieste « très » crapuleuse.  Ils se dirigent lentement vers leur Twingo. L’homme monte et démarre le moteur, quand la femme lui dit : « attends mon nounours, j’ai oublié mon foulard dans le restaurant… ». La femme repart et l’homme déplace la Twingo au milieu de l’allée dans l’attente du retour de sa copine. Il est à 2 mètres de mon coffre, heureusement assis de l’autre côté… Je ne crois pas qu’il puisse me voir. Enfin, j’espère…

La jeune femme revient avec son foulard. Je suis très tendu et prie intensément les Dieux Protecteurs des soumis. Je me plaque contre l’intérieur de la porte du coffre. Je ne peux rien faire de mieux…La femme frôle le coffre me dépasse presque. Je suis prêt à dire « Ouf ! » mais elle ne m’en laisse pas le temps : elle m’a vu ! Elle me regarde éberluée, comme un Diable sorti de sa boîte. Elle jette des regards aux alentours, cherchant à comprendre. Elle semble prête à prévenir son petit ami. Je fais un non désespéré de la tête. Elle est perturbée, ne sachant quoi faire. Finalement elle me tend le pouce vers le haut, me demandant si tout est ok. Je me dépêche de répondre pareil que tout va bien, même si pour l’instant cela ne va pas… En priant qu’elle s’en aille !

Ma réponse la détend un peu. Elle me sourit  presque maintenant avec une lueur qui devient excitée dans ses yeux. Elle vérifie de nouveau à gauche et à droite avant de saisir de son téléphone dans sa poche et de me prendre en photo dans ma cage sans que j’aie le temps de réagir ! Elle s’enfuit immédiatement dans la voiture de son petit ami…

Je suis vidé, encore sous le choc de ce qui vient se passer. Notre rencontre n’a pas duré plus de 1 minute, une minute en enfer. Que va-t-elle faire de la photo ? La montrer  à son petit ami pour qu’il la croie ? La mettre sur le web ? En tout cas, tout cela me dépasse, m’humilie et je hais de n’avoir aucune emprise sur ce que cette photo deviendra…

Quand Emilie et les hommes remontent dans la voiture, je suis encore sonné de cette rencontre. Je ne dis rien évidemment avec le bâillon, même si je vais avoir besoin de vocaliser ce qui s’est passé avec Emilie…

De retour à l’étang après un arrêt à la supérette, je n’en pas tout de suite l’occasion. Monsieur Jean nous a rejoints en ramenant la voiture d’Emilie. Maîtresse fait les présentations, avant de finalement revenir me chercher dans le coffre de la Volvo. Elle me débâillonne et immédiatement je parle. Je lui raconte tout ce qui s’est passé, mes peurs et mes craintes. Maîtresse m’écoute attentivement, avant de me rassurer.

- Je ne crois pas, Pierre, que son intention soit de la publier sur le web. Dans ce cas, elle aurait appelé son petit ami à venir voir en live lui aussi. Non, moi à sa place, j’aurais pris la photo soit pour la montrer aux copines – cela ne doit pas arriver souvent dans les campagnes de voir des choses comme cela -, soit pour la montrer au retour à la maison à son petit copain et dans ce cas, ton petit cul doit être en train d’être le sujet d’excitation crapuleuse de leur baise.

Cela ne me rassure cependant qu’à moitié et j’ai toujours autant de mal quand les autres abusent de ma faiblesse de statut.

L’après-midi de shooting est très chargée. D’abord avec la mise en scène de mon dépucelage par Monsieur Jean, que Disciple qualifie de TBM. Rien ne m’est épargné : ni les gros plans sur sa bite qui m’écarte la rondelle ou la bouche, ni le sperme qui ressort indécemment de mes « trous » après « usage » et ne laisse aucun doute sur la façon dont j’ai été utilisé. J’apprécie de retrouver la queue de Monsieur Jean, mais avec tout ces gens autour, c’est moins bon que les deux fois précédentes. Cela ne m’empêche quand même pas de gémir avec honte sous ses assauts…

Au goûter, nous faisons tous une pause avec une bonne bière, même pour moi. J’ai eu le droit de me relever et j’ai encore le trou du cul qui palpite des bienfaits du nouveau rectifiage de Monsieur Jean. Je feuillette sur la tablette les photos de ce début d’après-midi. Certaines me plaisent beaucoup, toujours avec la même impression que c’est un autre que je contemple ou mâte. Par contre, Claire me reconnaîtra à coup sûr et je ne suis pas prêt de finir de le payer ! Au centuple ! Par exemple avec celle-ci qui rejoue la pipe sur le ponton de hier. Elle a été prise en début d’après midi mais on croirait qu’elle a été faîte à l’aube, avec cet effet de brume qui monte de l’étang et ce ciel qui commence à rougir derrière les arbres. Frank travaille aussi en couleur apposée.  C’est là qu’on comprend que toutes ces belles photos léchées, sont souvent modifiées numériquement. J’ai le corps mouillé de gouttelettes d’eau, comme si je sortais d’une baignade matinale alors que l’effet a été obtenu par un seau d’eau qui a coulé depuis ma tête le long de ma peau. Le corps de Monsieur Jean a été rendu anonyme sous un peignoir blanc dont la capuche recouvre la calvitie. Il incarne le Mâle avec un grand M majuscule à l’âge indistinct, aux pieds duquel je suis agenouillé, les yeux relevés à adorer la beauté du visage de mon Maître et ma bouche disparaissant entre les pans du vêtement qui suggère beaucoup plus impudiquement que si tout était montré. Mais il reste cependant cette vérité de base que pendant cette série de prises de vues, j’étais réellement en train de sucer avec plaisir son gros sexe…

Il y a une autre photo qui devrait aussi beaucoup faire réagir Claire. C’est un gros plan dépouillé mais si indécent sur une queue (celle de Monsieur Jean) qui sort de mon anus ouvert. Le point focal est sur les traces de sperme qui s’échappent de ma profondeur, ne laissant aucun doute sur ce qui vient de s’y passer. La bite est légèrement floue, comme en mouvement. Mon cul semble en sueur d’une longue baise, artificiellement renforcée par un huilage discret de mes fesses. Là aussi, il y a une vérité à la base : la « baise » a duré beaucoup effectivement, interrompu par les poses intermédiaires, et Monsieur Jean n’avait manifestement pas sa sérénité habituelle en public et a du batailler longtemps pour finir par réussir à partir en moi.

La seconde partie de l’après-midi est consacrée à des photos nettement plus BDSM. 

Et d’abord l’image éternelle de mon zizi encagé non dans ma propre cage, jugée par Frank pas assez spectaculaire, mais dans une de celles qu’il a amené dans sa voiture. Je fais un essayage de cages comme j’essaierais des pantalons dans un magasin. Chacun donne son avis et les choix convergent vers un modèle très sculptural en métal, court et aéré avec des excroissances le long de la cage, dans le genre importable 24/24.

- J’ai un accord avec un artisan français. Il me laisse libre accès à ses créations et cela lui fait de la publicité quand j’en place une, sur une photo publiée.

Maîtresse Emilie s’assure d’un travail préparatoire de teasing en cage que j’y sois bien gonflé avant la série suivante : le zizi du chien malheureux en cage devant la chatte ouverte ou pendant en vain entre mes cuisses,  à sucer à 4 pattes la même chatte jusqu’à l’orgasme non simulé. J’ai même le droit à la classique photo « souvenir » de comparaison côte à côte entre la maxi bite de Monsieur Jean et mon petit zizi encagé…

En fin de journée, nous rentrons dans le dur de ma soumission : celle de la punition physique infligée à l’esclave. Frank retient la position du corps pendu à la poutre de la couverture de la terrasse, s’accorde au foulard blanc pour me bâillonné mais préfère la canne au fouet qui laisse des marques beaucoup plus « esthétiques » ce qui enchante Maîtresse. Pendant que j’attends pendu ma « raclée » photographique en serrant les dents, elle revêt ses hautes bottes de cuir au-dessus de son jean, après que Disciple les ait bien fait briller. Elle change aussi sa tunique pour un modèle blanc avec dentelle sans soutien gorge. J’aime beaucoup ! Très simple, au naturel, et très Maîtresse à la fois.

C’est peut être une « raclée » à destination de photographies, mais Maîtresse Emilie ne se retient pas à vraiment me travailler avec enthousiasme le corps de sa canne, en force et donc douleur, en posant ses coups un à un, les plus géométriquement  possibles, pendant que Frank tourne autour pour prendre des dizaines de clichés et la laisse complètement gérer. Disciple filme aussi.

Je suis étonné d’être rapidement amené en zone rouge à appréhender chaque coup à suivre, à me débattre à chaque impact, poussé très loin dans un état second. Les autres humains autour s’effacent… Il n’y a plus ici que Maîtresse et sa canne qui me travaille au corps. En apothéose des tensions  de la semaine ? J’oublie toute pudeur  en gémissant sous ses actions. Je me sens en communion complète avec ma Maîtresse, ma vraie Maîtresse, celle qui sait si bien me comprendre, plus que Claire ne le pourra sans doute jamais…

Dans un dernier éclair de lucidité, je m’étonne que cela tourne ainsi. Cela ne le devrait pas… C’est dangereux cette communion là… Je me dois de garder une distance salvatrice. Comment me comporterai-je avec Claire après ?

Maîtresse s’arrête pour venir me hurler dans les oreilles en m’écrasant les couilles pour capter toute mon attention : « Tu resteras toujours MON esclave ! Celui qui j’aurais débourré ici pour MON plaisir! Tu as besoin de MA direction forte, pas celle faiblarde de ta Claire qui a peur de ses pensées indécentes. Alors nous allons faire ce qui est naturel : tu vas m’écrire ton allégeance, ton appartenance définitive ! Pas à Claire, à MOI ! C’est l’ordre naturel des choses… et je verrai si finalement j’accepte de te prêter à elle… cette petite pimbêche qui sans moi ne comprendra jamais rien, à rien… Tu mérites une meilleure Maîtresse qu’elle ! »

Cette déclaration finit de paniquer complètement mon reste de lucidité pendant que déjà le corps  envisage l’allégeance totale... La situation m’échappe totalement. Définitivement ? Mais Maîtresse ne me laisse pas à mes pensées. La canne recommence à frapper en ne se limitant plus à mes fesses, mais à tout ce qui est accessible depuis mes chevilles jusqu’aux épaules. Elle ne cherche plus à m’épargner, mais à finir de prendre définitivement l’ascendant dans mes hurlements terrorisés. C’est si primal. Je n’ai jamais autant souffert de ma vie ! 

Finalement au bout de l’Enfer, Maîtresse lâche, épuisée, la canne sur le sol. J’ai le corps exténué en feu et en souffrance. Et l’âme dans l’abyme.

Elle s’absente, un instant, dans la maison et revient avec un couteau de cuisine. Il coupe la corde qui me retient à la poutre. Je tombe lourdement à terre, manquant de me faire mal. Je suis complètement déboussolé, n’osant plus rien penser.  Et plus que tout la crainte de Maîtresse Emilie s’est maintenant installée !

- Embrasse les bottes de ta Maîtresse !

J’ai les mains et les pieds immobilisés. Je rampe comme un vers sur le sol pour rejoindre le bout des ses bottes que je baise en dévotion non simulée. Maîtresse se déplace sans cesse, m’obligeant à me contorsionner pour suivre les bottes, plusieurs fois.

- Disciple, va nous chercher une feuille et un crayon à l’intérieur…

Il revient vite. Maîtresse me les jette à terre, devant moi.

- Ecris ! … Par la présente… moi Pierre… écris ton nom…. libre de corps et d’esprit… reconnait… donc reconnait… que Emilie… écris mon nom… est Ma seule Maîtresse de vie… qui est seule capable de satisfaire mes besoins fondamentaux… de mâle soumis… 

Maîtresse surveille attentivement au-dessus de mon épaule ce que j’écris.

- … en conséquence… je reconnais ce jour lui appartenir… totalement…. de corps et d’esprit… et je m’en remets à sa sagesse… pour toute décision de vie… qui inclut la demande de ma présente femme Claire… écris son nom… qui veut transformer notre mariage… en mode D/S… pour ce point, seule ma Maîtresse aura le droit de…. dé-ci-der… pour son esclave, nonobstant sa volonté propre… à la ligne !... Ce contrat est irrévocable… et ne peut être qu’annuler… par ma propre mort…  à la ligne ! Fait devant témoins… le… mets la date d’aujourd’hui… et tu signes de ton vrai nom !

Maîtresse récupère la feuille et relis attentivement. Frank, Disciple et Monsieur Jean contresignent avant d’applaudir instinctivement ! Je viens peut être de faire, forcé ou hypnotisé, la plus grosse connerie de ma vie en niant Claire ! Er pourtant, je ne me suis jamais autant senti en accord avec ma nature profonde…

Finalement, Maîtresse m’envoie me nettoyer du sang  dans l’eau froide de l’étang, qui me fait beaucoup de bien…

En fin de journée, une fois le matériel de prise de vue rangé, tous se détendent et discutent de la journée passée. La mise en esclavage définitif par Maîtresse Emilie de ma personne a fait beaucoup d’effet, à la fois chez Frank qui la trouve machiavélique d’intention – il n’a jamais connu d’aussi pervers, une femme contre une autre - et chez Monsieur Jean qui découvre et s’enthousiasme. 

Tout le monde casse-croute de charcuterie, accompagné d’un bon vin, sauf moi à qui mon éternelle gamelle de pâtes froides a été servie et que je mange en laisse au pied de Ma Maîtresse, qui me fait la suivre où qu’elle aille maintenant… La douleur de mon corps fraichement martyrisé par Maîtresse ne me quitte pas et j’ai du mal à trouver une position sur le sol confortable.

- Bon, c’est ok pour le restaurant. Ils veulent bien servir de relais les 2 albums que Disciple ramènera demain en fin d’après-midi. Mimi, tu n’auras plus qu’à les récupérer, là-bas… Je suis désolé encore de n’avoir pas pu venu plus tôt cette semaine, Mimi. Il y a des contrats de shooting de pub, si rémunérateurs que l’on ne refuse pas… J’ai promis que cela ne changerait pas le délai et je vais tenir ma promesse. Disciple va travailler toute cette nuit pour toi, pour préparer les impressions. En contrepartie, et pour te dédommager et vu comme je me suis bien amusé finalement aujourd’hui à la campagne avec ton toutou si mignon, je propose d’oublier tout paiement…

- Tu n’es pas obligé, vu comment déjà, tu m’avais fait un prix d’amie…

- Si j’insiste… Je n’aime pas trahir mes engagements et tu as été bien compréhensive, face au bouleversement de calendrier en dernières minutes… de toute manière, j’ai gagné plus en 2 jours de studio pub qu’en 2 mois de shooting militant pour les adeptes  BDSM….

- Ok, ok, je me rends. D’accord j’accepte ta généreuse proposition de gratuité pécuniaire. Pas contre, pas question d’annuler la partie en nature convenue !

- Si tu veux. Il sera content… Disciple, ici ! Viens-voir Papa !

Je suis la scène avec intérêt. Disciple vient voir « papa » qui le déshabille entièrement. Je vois pour la première fois qu’il est encagé comme moi dans un tout petit dispositif sécurisé avec un Prince Albert. Cela me confirme leur relation D/S, comme j’avais deviné.

- J’ai rencontré Disciple quand il avait 15 ans. Je réalisais une commande sur les marchés colorés du Gers pour un mensuel. C’était un garçon passionné par la photo, mais pas par l’école. Il m’a invité chez ses parents pour me montrer ses épreuves prometteuses mais encore un peu naïves. Je l’ai encouragé, je lui ai laissé mon mail et cela en est resté là. Du moins, je croyais car le gamin m’a harcelé de messages à mon retour. Il voulait quitter l’ennui de son Gers et me demandait, ni plus ni moins, que de le prendre en apprentissage. J’ai commencé à y réfléchir sérieusement. Ce garçon me plaisait et je ne me cachais pas que ce n’était pas qu’à cause de son talent. La jeunesse ne me fascinait pas plus que cela, mais avec lui, c’était quelque chose de différent… Bref j’ai forcé ma nature : je me suis renseigné sur la filière. Il devait passer d’abord le CAP photo qui existait encore, avant que je puisse le prendre en apprentissage. Et être admis en CAP avec ses si mauvais résultats scolaire n’était pas gagné vu l’importance de la demande. Bref j’ai d’abord obtenu l’accord de ses parents ravis que je m’occupe de leur gamin et je me suis « débrouillé » pour le faire admettre dans le CFA local moyennant une série de cours que je donnerais au bac pro. J’ai aussi promis de lui trouver un petit boulot pour aider au frais, mais le seul petit boulot qu’il n’a jamais fait, a été pour son tuteur. A la rentrée, Disciple s’est donc installé avec la bénédiction de ses parents dans la petite chambre que je lui avais préparée au-dessus du studio et il y est toujours…

L’histoire de Disciple commence bien mais, comme dans tout conte, je m’attends à des heures plus sombres.

- Je suis bi et libertin, sans jamais n’avoir voulu d’attache. Disciple m’a avoué plus tard que, dans son innocence et son enthousiasme de sortir enfin du fond du Gers, il n’avait pas compris de quelle manière sa personne pouvait m’intéresser… Ses parents, enfin surtout sa mère, ont vu clair depuis le début pour leur petit « Mozart ». Sans réels moyens, ils ont vu cela comme une chance inespérée pour leur fils unique de s’échapper de sa condition. Entre la pauvreté et l’intégrité, ils ont, sans doute, difficilement choisi de lui laisser une chance. Je ne sais pas ce que je ferais dans le même contexte pour mon gamin… En tout cas, la maman de Disciple n’a cessé de lui écrire au long de ces années, d’être « bien sage et obéissant envers son tuteur »…

Disciple me surprend à venir se lover contre les jambes de son « tuteur ».

- Le gamin était loin d’être con et prêt à saisir sa chance, puisque quelqu’un s’intéressait à sa personne… Je n’ai pas eu grand mal à l’apprivoiser, bien que je le crois fondamentalement être resté hétéro de cœur et de corps. Avec moi, il considère cela comme différent. J’ai eu la chance de l’avoir complètement puceau et je m’en suis amusé. Au bout de quelques mois, j’ai mis fin à ses branlettes incessantes de puceau en mettant son jeune zizi sous clé peu avant ses 16 ans. Cela lui a fait tout drôle, dans la vigueur de son âge, mais il est vite devenu un vrai agneau doux pour papa après, le seul qui avait le pouvoir d’enfin le traire au rude gant de vaisselle. Et je ne me suis pas gêné pour lui apprendre à s’impatienter jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. 

- Et le Pince Albert ?

- Le Prince Albert date du tout début. J’en porte un depuis des années et Disciple l’a découvert dès les premiers jours. C’est vrai que se balader nu est naturel chez moi, et encore plus quand je me suis aperçu avec ravissement que ma nudité faisait rougir mon petit Disciple pudique. Je lui ai servi une belle histoire, faisant passer le piercing comme une marque secrète de Compagnonnage des Photographes… Et bien sûr, Disciple a ardemment désiré être aussi percé à cet endroit comme moi et ça été effectif  4 semaines après son arrivée au Studio. Vous auriez vu comme il en était fier ! Et le soir venu, je n’ai pas résisté à l’initier à un autre rite de passage du « Compagnonnage » : le plaisir que le jeune apprenti, doit savoir docilement donner de sa bouche à son aîné dès qu’il le demande… Il était tellement empoté et cramoisi en le faisant que je n’ai pas résisté longtemps !

- Attends tu ne lui pas mis ta bite en bouche directement ? Il t’avait déjà branlé avant ?

- Non rien de cela… C’est là la force des fausses traditions que j’avais imaginées. Dans la farouche volonté de désirer s’intégrer, on en arrive à faire des choses que l’on ne ferait jamais sinon. Et le temps que Disciple s’aperçoive comment il avait été manipulé ces premiers mois, je lui avais mis le zizi en sécurité dans une cage verrouillée avec le Prince Albert ! Et là cela a été une autre source de motivation infinie… Il s’attendait que je finisse de le dépuceler, mais J’ai pris alors une décision étonnante : je le trouvais encore trop jeune pour des relations sexuelles et je le garderais puceau de bite et de cul jusqu’à ses 18 ans 18 jours, s’il tenait jusque là avec moi… 

- Pourquoi 18 jours ?

- Pour le symbole qu’enfin majeur, il reste finalement un mineur dépendant. Il a fini par comprendre qu’il avait encore beaucoup de temps à attendre son dépucelage… Pendant que j’étais libre de baiser les filles et les gars, lui était obligé d’attendre ses 18 ans et 18 jours. Je le taquinais souvent dessus, pendant que je lui enseignais le métier, jusqu’à le faire délicieusement rougir… Il est si mignon quand il rougit. J’ai découvert en fait la joie du D/S avec lui. Les cinglées sur ses fesses qu’il déteste, lui on fait faire d’immenses progrès scolaires. Je lui ai fais cruellement assisté, impuissant, à mes baises sur le pieux. Tous mes amantes ou amants ne l’acceptaient pas dans la chambre, mais les moins timorés oui, et jouaient de son statut d’éternel puceau. 

- Humm très intéressant… Et finalement le jour de son dépucelage est arrivé ?

- Oui comme promis, le soir de ses 18 ans et 18 jours. Nous avons fait cela à 3 avec une bonne copine partageuse, le petit pris en sandwich entre nous deux. Et au moment où il pénétrait sa première chatte, je lui ai pénétré pour la première fois le cul. Côté face, cela a été une catastrophe, Disciple ayant éjaculé dès les premiers mouvements, mais côté verso quel pied son petit cul serré ! Disciple croyait que je lui enlèverai enfin sa cage de chasteté après. Mais pourquoi me priver de cette contrainte aux effets si efficace ? Au contraire, j’ai raréfié ces éjaculations à 18 la première année – ce qui pour un jeunot plein de vigueur est une sacrée épreuve – puis un de moins à chaque anniversaire.  Cette année, nous en sommes à 14 autorisés et je crois qu’il va être plus sage que l’année précédente, où Disciple a tout consommé en 9 petits mois, résultant à 3 mois de chasteté en fin d’année. Il croyait que je ne tiendrais pas, mais j’ai tenu… Et ce soir, c’est fête pour la 4ème autorisation de l’année, après 4 semaines de nada. Allez disciple couche-toi sur le tapis sur le côté… c’est l’heure de ta traite quasi mensuelle de ton petit chose…

Je comprends comment la traite est envisagée quand Maîtresse Emilie me libère aussi de ma cage de l’après-midi et me fait installer sur le tapis, avec précaution pour ne pas réveiller les blessures, tête bêche avec Disciple. Il m’aspire déjà, plutôt qu’il me suce. Ce gamin sait jouer de sa jeune bouche !  Sa propre petite bite me fait la fête, devant mes lèvres. Qu’importe que je sois un inconnu, qu’importe que je sois un homme, tant qu’il y a une possibilité de partir… Elle ne fascine pas du tout. Je n’ai jamais pensé avoir été gâté par la nature, mais son pénis est ridiculeusement petit. Et je me dois me forcer pour le saisir entre mes lèvres et le suçoter, puisque je ne peux physiquement pas le lécher. Si c’est cela que cela fait comme impression à Claire quand elle me suce, je comprendrais qu’elle ne le fasse plus si souvent. C’est si décevant… Et en plus, je n’ai fait que quelques mouvements, que déjà Disciple me prévient (« attention, je vais… ») et que son vermisseau s’écoule sans fin dans ma bouche, abondant et très liquide. 

Je me dépêche d’avaler en grimaçant pour m’en débarrasser au plus vite et me concentrer sur les sensations que sa bouche m’apporte. Son suçon est divin, soutenu par un massage de couilles délicieux. A ces bienfaits, je gémis bientôt doucement. Il a bientôt fait de bien me tirer la sève et de l’avaler en petit soumis docile… pendant que déjà son Maître lui remet le zizi sous clé.

C’est la fin de notre folle journée. Frank et Disciple nous quittent et rentrent s’occuper des photos. Maîtresse Emilie bâille de la fatigue ou des émotions de la semaine… Seul Monsieur Jean reste au top.

- Et si je te soulageais de ton chien ce soir ? Tu as l’air bien fatigué…

- Claire revient demain et je dois être en forme pour l’affronter. Tu veux faire quoi avec lui ?

- Nous amuser, tendance gay. Il y a un club où j’ai l’habitude d’aller à Romorantin. Je me propose de l’emmener là bas… ok pour sa Maîtresse ?

- Oui cela me va. Tu ne me le ramèneras pas avant demain matin ?

- Oui, c’est très probable... Je peux le faire coucher chez moi si tu veux avant de te le ramener…

- Cela me va. Tu as ma bénédiction de Maîtresse… Mais je remets son zizi sous clé avant, bien évidemment.

- Euh… Et je peux t’emprunter sa tenue de taurillon de pacotille ? Avec le bâillon en forme d’anneau que tu nous as montré cet après-midi ?

- Tu veux faire ton petit effet… hé, hé ! Ok pas de problème.  Amusez vous bien les garçons… et à demain matin !

Aucun n’a pris la peine de demander mon avis : il va falloir que je m’y habitue définitivement en soumission. Mais la perspective d’être exhibé au milieu d’une assemblée de mâles en rut, m’excite beaucoup finalement, tout en m’inquiétant pas mal. L’éternel paradoxe du soumis. Je retrouve avec fébrilité le coffre de la Volvo et nous partons.

Monsieur Jean m’explique qu’il est encore trop tôt pour aller au Titan et que donc nous attendrons chez lui avant. Je me doute que je vais servir d’excitant de pré-soirée. Sa maison est à l’extrémité d’un petit village calme à cette heure. Il fait rentrer la voiture dans la cour, à l’abri des éventuels regards, avant de m’en faire descendre, avec la laisse qu’il a empruntée.

- Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours adoré me faire pomper par mes amants à la belle étoile, me dit-il alors qu’il me rapproche de son sexe en tirant sur la laisse.

J’ouvre naturellement la bouche pour le prendre. Le petit chose du Disciple m’a manifestement laissé sur ma faim de queue… Lui donner ce plaisir fait maintenant partie de l’ordre des choses de mon univers. Mon esprit s’étonne toujours qu’il soit devenu en si peu de temps, si docile et facile, si tapette dans l’âme quand il s’agit de donner du plaisir à un Mâle. C’est une réalité à laquelle il ne cherche plus à s’opposer : il laisse faire… 

Je « pompe » donc docilement Monsieur Jean avec une passion soumise. Il me laisse faire à ma manière, se contentant de gémir doucement sous les étoiles. Je suce, j’aspire, je branle ses couilles, jusqu’à ce que je le sente avec une forte attente excitée, durcir une dernière fois avant de me nourrir intimement. J’avale son jus d’homme toujours avec difficulté, mais j’avale. Là aussi il me semble maintenant qu’il ne peut en être autrement, que c’est l’ordre naturel des choses et que la pipe pratiquée n’est pas complète si je ne vais pas jusqu’à l’humiliation finale ! 

Après je ne bouge surtout pas et garde son sexe en bouche.  J’ai une fierté d’esclave de lui offrir ce que personne d’autre ne lui a jamais offert ! De la pipe directement à la pissotoire personnelle, à récupérer à la source en bonne tapette soumise, son urine que je vénère et sanctifie d’un aura si dominante…

Nous rentrons et il m’emmène directement dans la chambre « conjugale » avec son haut lit et son armoire de bois dur. Je me dis que rien n’y a été bougé depuis la mort de sa femme et cela me met un peu mal-à-l’aise. Je n’ai pas le temps de m’attarder à cette pensée, car déjà Monsieur Jean me saisit pour un long préliminaire cinglant sur mes fesses faisant fi des marques de la canne qu’il réveille. Bien sûr je me tortille, bien sûr je crie, mais j’ai l’anus qui s’échauffe et s’ouvre en même temps, car il a hâte de se prendre son coup de goupillon divin à la fin de la série. 

C’est une baise de mon cul, longue et puissante, qui m’emmène très loin dans mes plaisirs pervers… Jusqu’à présent, Monsieur Jean devait se retenir, car là je comprends enfin en levrette live l’expression « se faire défoncer » le cul! La bite rentre et sort à grosse cadence. Elle pilonne en faisant claquer les couilles. Elle fait le grand huit permanent en repoussant les parois de mon rectum. Je serre les dents, je crie pendant que je m’accroche à l’oreiller pour ne pas être balayé par le marteau pilon. C’est un mélange intimement lié de douleurs aigues au contact de son corps en sueur avec mes blessures et de plaisirs humiliants, jusqu’à la satisfaction extrême de le sentir se répandre dans mon rectum !

Il me surprend alors totalement à me plugger et me verrouiller le cul immédiatement après. C’est un geste que je ressens très fortement en écho.  En même temps, il me maintient marqué par son fluide intime et il s’assure de l’exclusivité de sa possession. Qui ferait-cela, à part « Mon »Maître Mâle ? J’ai un nouveau sentiment de fierté soumise qui me submerge. Ce vieux Monsieur Jean est vraiment plein de surprise… et apprend très vite comment me manipuler.

Mon arrivée au Titan en taurillon tenu en laisse à 4 pattes, ne passe pas inaperçue et crée l’effervescence! J’en tremble de partout, apeuré alors que nombreuses paires d’yeux me mâtent et que certains Mâles me sifflent. J’ai été trop présomptueux  pour croire que j’assumerais sans problème ce premier coming-out, que je trouvais d’autant plus facile à faire, qu’il se ferait dans un milieu en décalage de la vie réelle. Mais spectateurs gays ou pas, ma réalité est que je me sens profondément entravé dans une humiliation, qui cette fois ne se sublime pas en une basse excitation.

Le club a beau être très sympa, avec de la bonne musique et des couvertures de Tétu partout aux murs, j’e m’y sens particulièrement mal à l’aise. Et encore plus quand le barman, une authentique tapette peroxydée, vient nous faire la fête !

- Alors mon grand, qu’est-ce que nous amène là de si mignonnement affolant ? Mais c’est qu’il n’a pas été sage le toutou vu les marques… Bonjour toi…

Je refuse qu’il me touche !

- Il fait son timide ? Attends je sais. C’est un petit hétéro vivant avec bobonne, qui vient de découvrir le grand méchant loup…

- Non : 2 bobonnes pour lui dont une qui ne rigole pas comme tu peux voir le résultat. L’autre je ne la connais pas. Mais au final, il se révèle plus hétéroflexible qu’hétéro. Bonne bouche et bon cul.

Là je ne sais plus où me mettre et je rougis. De toute manière, Monsieur Jean n’a pas l’intention que j’imagine aller me réfugier ailleurs, car il accroche la laisse au pied de la table. Il part danser après s’être commandé un cocktail maison, se collant indécemment à des hommes et m’abandonne à mes craintes. Je découvre là une version beaucoup moins convenable d’un Monsieur convenable. 

Bien sûr, isolé, je ne peux être que l’attraction de ce club. Les personnes viennent seules ou en groupe me reluquer et me mâter de près. Mon équipement de taurillon fait l’objet de beaucoup de commentaires, ainsi que mon corps balafré et mon sexe en cage. J’aperçois, à leur propos, combien finalement je peux être totalement exotique dans un club gay !  Je préfère surtout ne pas croiser le regard de ces hommes, frissonnant qu’ils me touchent, mais heureusement le serveur blondinet me sert d’ange protecteur. « Pas touche ! Rien que les yeux… »

L’ambiance bat son plein dans le club. Les hommes, habillées, torses nus ou en string, boivent ou dansent compulsivement. Je ne suis plus le sujet de curiosité et on me laisse en paix allongé, au pied de ma table. Monsieur Jean boit et discute avec ses nombreuses connaissances, parfois en me montrant de la main, et me laisse seul, au point que l’ennui me guette… Un comble alors que je suis pour la première fois de ma vie dans un club gay !

Malheureusement, mon ennui prend subitement fin vers 1 heure du matin. Monsieur Jean a bien bu et en est tout excité. Il demande la clé du local du sous-sol au serveur blondinet.

- Humm de l’action ! J’adooore…

Moi beaucoup moins ! La descente du raide escalier en chien est délicate, d’autant que j’ai la trouille de ce que je vais trouver en bas. Cela a le mérite d’être clair : nous sommes dans un club d’hommes, et il n’y que des toilettes monosexe, très nettement orientées. A gauche une rangée de WC avec des portes saloon qui ne cachent pas grand-chose et deux nommées grandiosement au-dessus Glory Hole All Fames et Glory Hole All Stars. Je grimace quand je découvre 2 hommes occupés de part et d’autre de la cloison… Au milieu, les urinoirs sont disposés face à face de chaque côté d’un muret, un peu comme les lavabos dans un pensionnat, sauf que là c’est plutôt « mate le mec d’en-face en train de pisser et vois la taille de la bite que tu vas te prendre ! ». Et à droite, il y a quand même une rangée d’éviers pour se laver les mains à côté de distributeur de capotes… L’ambiance générale est noire et je trouve un peu glauque. Heureusement, cela a l’air propre…

Mais Monsieur Jean m’emmène au-delà, jusqu’à une banale porte incorporant un hublot. Il fait tourner la clé dans la serrure et allume une lumière rosée qui éclaire des carreaux blancs. A l’intérieur, je ne m’étonne pas de découvrir un sling de cuir attaché à des crochets dans le plafond. Nous sommes après tout, dans un club gay. J’en serai presque à m’exciter à être de nouveau pilonné dans le cul dedans… quand, à ma grande déception, il démonte le sling, avant d’en récupérer les lanières. Il finit sur le sol, tassé contre le mur du fond. Je commence à comprendre l’intention quand il me bascule sur mes genoux. J’ai encore un espoir qu’il s’agisse d’une consommation purement privée, mais les lanières du sling qui m’immobilisent les poignets et les chevilles, avant de les ramener ensemble, me crient le contraire ! 

Je suis réduit au silence par le mors, mais je fais non avec véhémence de ma tête !

- Oh arrête de faire ta mijaurée au masculin ! Comme straight, je trouve que tu avales bien trop facilement les queues que l’on te met dans tes trous… Cela ne t’a pas l’air aussi difficile que tu le dis … Dis-toi que c’est ton baptême de tapette hétéro à queues ! Et ce soir, cela va être ta fiesta !

Je sens qu’il a bu, finissant de faire disparaitre le très convenable Monsieur Jean, qui me demandait encore il y a 2 jours si j’étais sûr de vouloir me faire enculer. Là il est déchaîné dans son milieu et je sais que je ne vais pas avoir d’autre choix que de subir les conséquences. C’est là que ma moralité me rétorque, que finalement cela m’arrange bien, de toujours feindre de me considérer en victime forcée à faire plus et toujours plus, alors que finalement je n’attends que ça ! Il y a peut-être du vrai dans ce qu’elle dit, mais quand même de passer de quasi sage petit mari de Claire à une gaie tapette qui avale à la chaîne… il y a quand même un grand écart, qui m’est confirmé quand Monsieur Jean démonte le mors pour le remplacer par le bâillon anneau qui m’écartèle la gueule et me rend incapable de m’opposer à ce qui voudrait y rentrer… Tout cela me fait suer d’appréhension… Mon esprit moral ne se reconnait plus dans ma fatale faiblesse, et se replie en représailles !

Monsieur Jean me quitte quelques minutes, en prenant soin de refermer la lumière et la porte et me laisse face à mes paradoxes, que mon esprit en grève refuse d’analyser. Je me sens animal isolé. Quand il revient enfin, il a ramène une bonbonne de capotes et une corbeille d’osier qu’il met entre mes cuisses écartées. Il m’écrit alors sur le crane ce qu’il me dit être :

Hétéro dépucelé

Pipeuse (KPOT !)

ou pissotoire

Monsieur Jean est le premier à tester à la fois la pipeuse et la pissotière. Sa prise, cette fois, unilatérale de jouissance avec le goût infâme de la capote suivie de mon usage en urinoir une fois la capote nouée et jetée dans la corbeille, m’est très difficile à assumer. Je ne peux m’empêcher de penser que les Autres oseront faire de même sans même me connaître. Je vis donc son « usage »  de ma personne, pour la première fois, comme totalement dominant, et je m’étonne de ne pas avoir vu sa domination venir. Maîtresse Emilie l’a choisi avec soin, c’est évident maintenant !

- Je te laisse prendre ton plaisir à être rabaissé en bâtard ! Des « amis » vont venir te voir un à un et abuser de ta bouche. T’inquiètes pas : ne pourront venir de voir que ceux qui ont ma bénédiction. Et en plus il y a une caméra qui filme et montre tout en live dans la salle du haut ! Tu sais que les gays adorent mater…

Et il me laisse, en refermant la porte à clé. Mon premier « client » arrive une minute plus tard, un gars musclé comme un bucheron et torse nu, dans la cinquantaine. Il ne dit pas un mot pendant qu’il me détaille… J’ai un peu peur quand même ! Il baisse son froc sur une belle queue, enfile tranquillement sa capote, avant de me tenir la tête pour me baiser la bouche en puissance…

C’est le premier des 7 étrangers qui me baisent la gueule à la file ce soir. 4 m’ont aussi utilisé en urinoir. 8 capotes sont dans la corbeille. Aucun n’a été particulièrement violent, même si jouir de la bouche d’un autre sans demander son avis est une violence masquée. J’ai les muscles de la bouche distendus, le ventre lourd de leur urine, les yeux défaits. Mais Monsieur Jean m’a emmené tellement loin dans ma noirceur que je ne peux que lui être reconnaissant ! Un ressenti dans mon âme de fou… quasiment un drogue.

Au vu de mon état physique et émotionnel, Monsieur Jean décide qu’il est temps de me rentrer. Il est 2h du mat, et il nous fait traverser la foule à le suivre en laisse sous les applaudissements de la foule ! Je vois encore, sur grand écran, indécent, la vue panoramique de la pièce où ma bouche a été abusée.

L’air frais du dehors me fait grand bien. Monsieur Jean se penche pour me parler :

- Tu as fais l’attraction ce soir. Ils voulaient tous venir se faire sucer ! J’ai du calmer pas mal d’ardeur avec le patron. Cela va toi ?

- Oui, merci. Mais j’ai besoin de vider ma vessie…

Vous seriez passés par là que vous auriez vu un chien humain nu uriner en laisse dans le caniveau entre 2 voitures, sous le regard patient de son Maître de la soirée…

Quelque journée ! Et qui n’est pas finie… Quand Monsieur Jean nous ramène chez lui, je le supplie presque de me défoncer à nouveau « ma rondelle de bâtard » au cœur de la nuit ! Ce qu’il fait, jusqu’à faire ressaigner les blessures de la canne…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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