8 avril
Nous sommes en plein rituel des besoins du chien du matin. Tenu court en laisse, j’attends avec impatience l’autorisation de Maîtresse de soulager ma vessie grosse de la nuit, toujours dans la même trouble qui ne me quitte pas dans cette situation. Mais le téléphone d’Emilie sonne et elle prend l’appel.
- Ah bonjour Frank…. Vous êtes déjà là ? … très bien… roule encore un peu… tu verras un chemin sur ta droite… avec une pancarte avec marqué propriété privée en rouge… tu la vois ?... ok… tu suis le chemin… nous t’attendons au bout… à tout de suite…
J’ai un mauvais pressentiment sur cette nouvelle intrusion de notre intimité et je m’agite un peu. Maîtresse doit me reprendre de la laisse…
- Calme le toutou ! Cela va bien se passer…
Qu’est-ce qui va bien se passer ? La voiture arrive. Sans trop oser bouger de ma position disciplinaire, je tourne les yeux autant que je peux pour voir, un peu inquiet. Un vieux break Lada. Qui de nos jours roule dans une telle voiture en France ? Deux hommes en descendent : un grand, dans la cinquantaine, habillé de cuir et un petit, plus jeune, en T-shirt et pantalon bouffant de toile indienne bariolée. Maîtresse leur fait un signe du bras pour qu’ils nous rejoignent.
Je suis plus que mal à l’aise quand ils sont là. J’ai conscience de mon ridicule total à attendre nu, en chienne, l’autorisation de ma Maîtresse pour pouvoir uriner. Mais il n’y pas que : je n’aime pas du tout cette immiscion de l’extérieur dans un moment devenu particulièrement intime entre Emilie et moi. Le grand, qui est Frank, a naturellement la présence qui me manquera toujours. Il colle 4 bises sonores sur les joues d’Emilie à la Parisienne. Le petit doit avoir tout-justes 20 ans et se surnomme simplement et ironiquement « Disciple ». Je suis surpris de le voir s’agenouiller sur le sol pour donner du baisemain, dans un mouvement élégant qui ne déplairait pas à ma Claire. Ceci m’indique plus que tout sur la hiérarchie existante entre les 2 hommes, ce que me confirme le petit collier de métal discret autour du cou de Disciple. Moi, je suis ignoré, à escient semble-t-il…
- Vous êtes partis à quelle heure ?
- Ce matin avant 7 heures pour éviter les embouteillages….
- Très heureuse que vous soyez là… mais laissez-moi une minute pour expliquer à mon chien, la raison de votre présence ici…
Oui je voudrais bien comprendre. Mais surtout qu’ils s’en aillent ! Maîtresse me prend au menton pour me faire relever la tête et saisir mon regard.
- Je passe avec toi, une merveilleuse semaine hors du Monde, et je t’en remercie, Pierre. Mais vu l’enjeu de cette semaine, j’ai eu envie de fixer ce moment d’intimité sur la pellicule. Pas par des photos que j’aurais prises à la va-vite, mais par de beaux clichés en noir et blanc. Frank est là pour cela… Nous en ferons 2 beaux livres identiques, un pour vous et un pour nous, que Claire et Hervé voit combien nous nous sommes follement amusés ici sans eux !
Je vois le piège. Claire ne voulait ne jamais plus entendre parler de ce séjour aux mains d’une Autre – et je comprends maintenant pourquoi avec le sperme à bébés offert à une autre - et voilà qu’elle va le voir en détail. Je ne sais pas ce qui anime un tel ressenti d’Emilie envers Claire… Quant à Hervé, j’y vois là plutôt une paix armée. Emilie m’a dit hier qu’elle l’a trop dans la peau pour le soumettre. Mais cet album sera un rappel permanent de ce qu’elle a fait avec un autre et qu’elle pourrait bien recommencer avec lui s’il déconne trop, en particulier en allant voir ailleurs. D’autant qu’elle lui aura mis un œuf de coucou humiliant dans leur nid familial…
L’idée de l’album photos souvenir me plairait si cela n’induisait pas l’intervention d’autres personnes dans notre intimité. Quoi ! On va « faire » comme s’ils n’étaient pas là pendant que nous nous occuperons… Cela me rappelle la longue séance photo de notre mariage. Sur le papier, les gens trouvent les photos magnifiques de l’Amour, alors qu’il n’y a rien de plus non naturel et contraint, ces prises de photos, au point même que je me dis que cela aurait été guère différent si j’y étais allé les faires avec un plug dans le cul !
Je m’agite un peu pour essayer de dire à Emilie que cela me pose problème. Mais elle ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, toute à son idée.
- J’ai hâte ! Bon cela marche comment ?
- J’ai amené un tas de matériel pour sublimer les prises de vue, sans doute pas mal dehors. Le ciel est aujourd’hui parfait, nuageux et lumineux et sans le soleil et ses ombres difficilement contrôlables. Sinon c’est comme des photos de mariage, vous prenez la pose et clic-clac ! On pourra aussi faire du shooting à la volée, mais il y a beaucoup plus de déchets. Il faut que je voie avec toi, ce que tu veux que photographions, fondé sur vos activités de la semaine. Mais avant, nous allons peut-être commencer directement par là… tu allais faire quoi ?
- Oh rien de plus que ce que je fais chaque matin, l’amenée au besoin de mon chien !
- Ok on va débuter par là. Et après Disciple ira finir de rendre présentable « ton » chien qui doit être parfait !
Maîtresse me fait reprendre ma position de « besoin ». Je sens Frank se mettre au sol derrière moi. Oh, que je n’aime pas ça !
- Que le chien écarte un peu plus ses pattes ! … voilà parfait… Et relève la laisse un peu plus haut que je la cadre… Parfait… Je l’ai là… c’est bon Mimi tu peux y aller ! Cela ne te dérange pas que je te surnomme comme cela ?
Et toi cela ne te dérange pas que je te la suce d’emblée ? Tant qu’à y être dans le sans-gêne… Oh que je n’aime pas ce Frank et son envahissement… La journée va être longue…
- Non, tu peux m’appeler Mimi. J’y suis habitué… il peut y aller alors ?
- Oui… je suis en place.
- Alors : FAIS, LE CHIEN !
Faire alors que tout ce cirque ne me plaît vraiment pas du tout ? Je n’ai aucune intention de m’humilier à « faire » devant ces témoins extérieurs. Pas question ! Mais Maîtresse ne me laisse pas diverger et me donne une sèche tapette de rappel à l’ordre sur la tête, qui me saisit dans son intention et me renvoie immédiatement à mon statut. C’est aussi cela être soumis, obéir à s’humilier même quand on ne veut pas, et se rendre corps et âme à la détermination de sa Maîtresse. Voilà, j’y suis. Je pourrais décider là de me lever avec démonstration et dire tout simplement : « Non ! J’arrête. Je ne suis pas d’accord ! ». Mais je ne marche pas finalement ainsi. L’amertume de l’humiliation m’hypnotise et je me laisse prendre à chaque coup. Il y a ce frisson qui me parcourt sans cesse et je me laisse glisser comme à chaque fais : j’urine en chienne peureuse alors que l’appareil photo clique à ne plus finir derrière… Finalement quand j’ai fini, Maîtresse me relâche.
- Tu l’as, Frank ?
- Oui. Parfait. Tu veux voir ?
- C’est déjà possible ?
- Oui avec les techniques modernes, je peux immédiatement contrôler sur la tablette. Tiens regarde… c’est celle-là qui me semble la meilleure !... et encore mieux avec quelques réglages de contraste… voilà tu un génie mon petit Frankie !
- Tu as raison. C’est encore plus magique et magnifique ! Tu es doué… Attends je vais la montrer à celui qui en est le sujet principal…
Maîtresse me met la tablette devant les yeux. Je ne suis pas sûr de vouloir me voir. Mais je suis surpris : c’est un petit choc de me découvrir nu, vu de derrière, les cuisses écartées, le dos arqué et mes grosses couilles qui pendent sous la cage. Maîtresse est floue en arrière plan, mais le spectateur de la photo ne peut manquer qu’elle me tient strictement en laisse et que je suis en train de pisser à ses pieds. Le noir et blanc, avec un contraste marqué, sublime tout complètement. J’ai l’impression de contempler une de ses photos léchées que je trouve sur internet. Et c’est fou : là c’est moi et un autre à la fois !
Ce mec, autant il me parait être imbuvable, a un talent véritable, comme si Dieu l’avait mis avec facétie chez les personnes les moins sympathiques d’abord. Je devrais peut-être réviser mon jugement un peu trop rapide, et laisser venir… Mais pour l’instant, ma laisse est confiée au soin de Disciple qui m’emmène à la salle de bain à l’étage. Dès que je suis hors des yeux de Maîtresse, je veux me relever. « Non je te conseille de rester à terre. Je serai obligé de le dire à ta Maîtresse sinon. ». Je rougis - c’est quand même dur de recevoir des ordres d’un jeunot qui n’a que la moitié de mon âge – mais j’obéis…
Etre nu dans la baignoire avec mes chaînes d’esclave devant un tout jeunot me dérange et je continue à rougir. Me voilà tout à coup devenu timide et pudique. C’est bizarre comme ressenti alors que cela ne me fait pas pareil avec Monsieur Jean. Peut-être je m’accorde plus facilement avec un homme plus âgé que moi, ce qui suit l’ordre naturel de préséance… Et en plus, Maîtresse Emilie a confié la clé de Ma cage à ce jeunot ! Il me l’enlève pour me raser soigneusement le sexe et je me sens encore plus nu sans, avant d’être fortement humilié par une érection naissante entre ses doigts qui me soulève le paquet pour couper les poils du scrotum.
Je n’ai pas envie d’entamer la discussion avec ce barbier d’un type humiliant pour un homme de 39 ans. Je me laisse faire en baissant les yeux, pendant qu’il me rase ou m’épile à la crème pendant une heure, intégralement des pieds à la tête, effaçant les dégâts de la demi-épilation western de la veille. Quand il a finit, j’ai la peau aussi lisse qu’à ma naissance.
Nous rejoignons Maîtresse et son photographe. Ils ont préparés la « scène » en déplaçant la table de pique-nique au devant de la perspective sur l’étang. Ce n’est d’ailleurs plus une table, mais un sofa de calife, avec une lourde couverture qui recouvre le plateau et des coussins confortables qui ont été rajoutés, sortis de je ne sais où. Le tout est surplombé d’un écran blanc qui renvoie la lumière d’un projecteur de renforcement d’ambiance.
Nous les retrouvons en pleine conversation.
- Ah tu m’as ramené mon toutou favori… si chou sans un poil… Bon Pierre j’ai une bonne nouvelle : tu vas de nouveau avoir la joie de goûter le moelleux de ma chattoune pour rejouer les saillies de la semaine pour l’éternité… mais pas sûr que je montrerai les photos à mon enfant issu de tes œuvres…
Je suis choqué qu’elle est pu dire son plan secret de conception à des inconnus. Je lui lance un regard inquiet.
- Non tout va bien. Cela fait du bien de le dire et Frank dit que, comme cela, cela reste en famille. Tu sais qu’il y fini par découvrir que son père n’était pas son père, mais qu’il était le fruit du viol de sa mère ? Bon ne pensons pas à des choses tristes… viens ici mon petit taurillon que je t’équipe…
Je me retrouve au final dans une position de réalité exacerbée, différente de ce qui s’est réellement passé, la tête équipée de mon harnais de taureau, mise à pendre à l’envers au bord de la table. Très christique ! Les bras suivent la même gravité et Disciple m’immobilise les poignets d’une corde de chanvre noire qui masque mes bracelets de métal. Mes coudes sont aussi liés entre eux d’une nouvelle corde. Je me retrouve le haut du corps arquebouté, maintenu pour éviter de glisser, par la 3ème corde qui est passée à mes chevilles et me retient à la structure de la table. La position si elle peut être esthétique, n’est pas du tout confortable.
Emilie qui s’était éclipsée revient de la bâtisse complètement nue sous un voile de tulle noire quasi transparent, à la coupe en biais au niveau de la taille. A la contempler à l’envers, je ne peux m’empêcher de déjà bander !
- Bon si tout le monde est prêt, on y va les enfants…
Maîtresse monte en amazone sur la table et me domine. Frank vient en professionnel vérifier l’état de préparation.
- Là ! Ce n’est pas assez dur ! Disciple au boulot !
Le temps de comprendre ce que cela veut dire, Disciple est déjà sur moi à me pomper la queue. Au départ, je rechigne à l’avilissement et débande un peu. Mais la langue juvénile sait y faire et a bien vite faite de me rendre en marbre en soupirant. Le boute en train me délaisse alors et Maîtresse Emilie monte son taureau reproducteur. Disciple arrange les plis de la tunique de tulle.
Cela ne cesse de crépiter, pendant que le photographe lui fait faire des arrêts sur image : la colonne de chair presque en dehors de la vulve, mon seul gland aspiré entre les petites lèvres, puis la colonne enfilé sur la totalité. Clichés de près et clichés plus lointains pris depuis un escabeau. Nous sommes des pantins entre ses mains dont il articule sans cesse les fils de fer… Mais moi, je m’en fous tant que je retrouve la chaleur de la chatte de Maîtresse qui me maintient dans un état de dureté incroyable pour moi. Des dizaines de photos sont prises en rafale avant que nous ayons le droit d’enfin y aller, surtout Emilie puisque moi je ne peux pas bouger…
Maîtresse travaille si bien du croupion que je suis aux anges. J’ai la fierté de résister quelque peu, gêné par la présence de Frank au premier rang qui attend que nous en finissions, mais finalement je n’arrive plus à contrôler et m’épands dans la chatte de Maîtresse une nouvelle fois !
- Doucement, doucement ! Tu te désembroches doucement Mimi… tout doux… ouais c’est cela ! Yes : cela file ! Relève-toi un peu plus haut… Génial ! C’est bon j’ai tout eu du sperme à bébé ! Tu peux finir de t’enlever maintenant…
Frank s’isole quelques minutes pour trier ses photos. J’en ai marre de ma position et la tête à l’envers commence à me tourner. Il en a fini et revient montrer sa première sélection à Emilie, qui ne résiste pas à me la faire voir à mon tour. Elle a même le soin de tourner la tablette à l’envers pour que vois le résultat dans le bon sens. Et qu’est-ce que je vois ? La plus magnifique série d’image érotico-pornographique que je n’ai jamais vue. C’est incroyable ! Il me semble que c’est un autre que moi, dessus, qui est baisé. Cela me fait rebander…
J’ai cependant en même temps une réflexion plus sombre. Même mises en scène esthétiquement, c’est trop réelles, trop révélatrices comme images. Je crains que Claire réagisse très mal, vraiment trop mal quand elle verra... Je préfère évacuer au plus vite cette pensée glaçante pour concentrer mon énergie sur la journée en cours.
Nous faisons ensuite d’autres (re)mises en scène. Je rejoue la scène du taureau et de la vache dans le pré, ainsi que celle du bourricot monté par l’indienne. A chaque fois, nous devons prendre la pose et les photos prises par Frank sont, au final, génialement excitantes ! Il a un vrai don artistique à saisir ce quelque chose de follement sexuel sur la pellicule…
- Il se fait faim, non ?
C’est vrai que depuis une demi-heure mon ventre gargouille.
- En fait, je n’ai pas réellement prévu, stupidement. Mais pas grave : il y a un restaurant dans un village à côté. Cela vous va d’y aller déjeuner ?… ok si cela va à tout le monde, je file m’habiller décemment… mais avant il faut que je nourrisse le chien… pour qu’il reprenne des forces pour cet après-midi…
Je devrais être normalement très gêné de devoir manger ma gamelle de pâtes froides, à 4 pattes au pied de gens habillés que je connais que depuis quelques heures. Mais aujourd’hui je ne le suis pas. D’abord, il ne sert plus à rien de vouloir continuer à être pudique, alors que l’un et l’autre ont vu et photographié mon intimité sur toutes les coutures. Ensuite la séance de photos du matin m’a épuisé et je mange de bon appétit. Il reste cependant ce décalage bizarre entre ma réalité et la leur…
Maîtresse Emilie revient quelques minutes plus tard, après avoir passé un jean et un haut. Elle attend patiemment avec les 2 autres que je finisse ma gamelle…
- Allez, on te met à la niche maintenant…
Frank intervient.
- Attend, Mimi.
Je n’aime pas qu’ils se chuchotent à voix basse. Je ne parviens qu’à saisir une bride : « … tu es sûr… ce n’est pas trop risqué …. ». Elle me jette des coups d’œil fréquents et inquiets. Mais finalement la décision se fait et Maîtresse m’emmène avec la laisse vers le coffre de la Volvo.
- Monte !
Là je refuse net et me bloque. Pas question d’être emmené à l’extérieur dans cet état ! Il y a quand même des limites à ce que l’on peut accepter même en soumission. Ma rebuffade fait hésiter Emilie. Mais Frank intervient.
- On ne va pas y passer des heures ! Moi je meurs de faim… Disciple, donne-moi un coup de main pour le faire rentrer.
Ils se saisissent de moi. J’ai beau me battre, m’arquebouter dans tous les sens, je finis par être rentré en force dans la cage à chien du coffre. Je ne cesse de hurler mon désaccord total, que je ne veux pas, que cela va trop loin, en appelant à la raison Emilie qui reste pétrifiée et indécise.
- Putain t’es chiant comme clébard à jacter comme cela ! Tais-toi !
Mais je ne veux pas me taire !
- Bon tu l’auras voulu ! Disciple va me chercher la muselière dans la voiture…
Disciple revient vite, pendant que Frank ouvre les portes de la cage. Il m’immobilise à 2, ne me laissant aucune chance d’échapper au muselage. Je me retrouve dans l’incapacité de continuer à crier mon désaccord, un bâillon boule serré dans ma bouche, recouvert par une espèce de museau de chien en cuir, étroitement cadenassé autour de ma tête. Je lui lance un regard noir !
- Oh, tu peux me regarder comme cela tant que tu veux. Les chiens bâtards comme toi ne me font pas peur ! Je n’ai qu’un conseil à te donner : calme-toi et accepte ton sort. Toute lutte ne va que t’épuiser d’avantage. Allez, en route !
Frank prend le volant de Volvo et nous partons, pour un trajet d’un petit quart d’heure, avant de parvenir au restaurant. Ils descendent immédiatement de la voiture et me laisse seuls.
Je jette un coup d’œil rapide au dehors. Je suis sur le parking devant le restaurant. Il y a 4 autres voitures de clients, sans doute en train de déjeuner. La cage n’a pas été recouverte de sa couverture : je suis nu à la vue de tous ceux qui passeraient à proximité de la Volvo ! Je n’ai jamais eu si peur de ma vie ! Je me tasse sur le plancher du coffre, tant que je peux, à l’écoute du moindre bruit… Heureusement, il n’y en a aucun sauf des voitures que j’entends passer sur la route et que je prie de ne surtout pas s’arrêter au restaurant !
J’ai la trouille au ventre quand les clients finissent par sortir de déjeuner. Je suis en apnée : pourvu qu’ils ne me voient pas ! Les 3 premières voitures partent sans que leur conducteur et passagers m’aient débusqué, à mon grand soulagement. Vient ensuite un couple qui tarde à repartir. C’est inhabituellement long… Pourquoi traînent-ils. Je jette un bref coup d’œil. C’est des jeunes en train de s’embrasser goulument devant le restaurant, pour se chauffer de ce que je comprends à leurs propos entendus, va être une sieste « très » crapuleuse. Ils se dirigent lentement vers leur Twingo. L’homme monte et démarre le moteur, quand la femme lui dit : « attends mon nounours, j’ai oublié mon foulard dans le restaurant… ». La femme repart et l’homme déplace la Twingo au milieu de l’allée dans l’attente du retour de sa copine. Il est à 2 mètres de mon coffre, heureusement assis de l’autre côté… Je ne crois pas qu’il puisse me voir. Enfin, j’espère…
La jeune femme revient avec son foulard. Je suis très tendu et prie intensément les Dieux Protecteurs des soumis. Je me plaque contre l’intérieur de la porte du coffre. Je ne peux rien faire de mieux…La femme frôle le coffre me dépasse presque. Je suis prêt à dire « Ouf ! » mais elle ne m’en laisse pas le temps : elle m’a vu ! Elle me regarde éberluée, comme un Diable sorti de sa boîte. Elle jette des regards aux alentours, cherchant à comprendre. Elle semble prête à prévenir son petit ami. Je fais un non désespéré de la tête. Elle est perturbée, ne sachant quoi faire. Finalement elle me tend le pouce vers le haut, me demandant si tout est ok. Je me dépêche de répondre pareil que tout va bien, même si pour l’instant cela ne va pas… En priant qu’elle s’en aille !
Ma réponse la détend un peu. Elle me sourit presque maintenant avec une lueur qui devient excitée dans ses yeux. Elle vérifie de nouveau à gauche et à droite avant de saisir de son téléphone dans sa poche et de me prendre en photo dans ma cage sans que j’aie le temps de réagir ! Elle s’enfuit immédiatement dans la voiture de son petit ami…
Je suis vidé, encore sous le choc de ce qui vient se passer. Notre rencontre n’a pas duré plus de 1 minute, une minute en enfer. Que va-t-elle faire de la photo ? La montrer à son petit ami pour qu’il la croie ? La mettre sur le web ? En tout cas, tout cela me dépasse, m’humilie et je hais de n’avoir aucune emprise sur ce que cette photo deviendra…
Quand Emilie et les hommes remontent dans la voiture, je suis encore sonné de cette rencontre. Je ne dis rien évidemment avec le bâillon, même si je vais avoir besoin de vocaliser ce qui s’est passé avec Emilie…
De retour à l’étang après un arrêt à la supérette, je n’en pas tout de suite l’occasion. Monsieur Jean nous a rejoints en ramenant la voiture d’Emilie. Maîtresse fait les présentations, avant de finalement revenir me chercher dans le coffre de la Volvo. Elle me débâillonne et immédiatement je parle. Je lui raconte tout ce qui s’est passé, mes peurs et mes craintes. Maîtresse m’écoute attentivement, avant de me rassurer.
- Je ne crois pas, Pierre, que son intention soit de la publier sur le web. Dans ce cas, elle aurait appelé son petit ami à venir voir en live lui aussi. Non, moi à sa place, j’aurais pris la photo soit pour la montrer aux copines – cela ne doit pas arriver souvent dans les campagnes de voir des choses comme cela -, soit pour la montrer au retour à la maison à son petit copain et dans ce cas, ton petit cul doit être en train d’être le sujet d’excitation crapuleuse de leur baise.
Cela ne me rassure cependant qu’à moitié et j’ai toujours autant de mal quand les autres abusent de ma faiblesse de statut.
L’après-midi de shooting est très chargée. D’abord avec la mise en scène de mon dépucelage par Monsieur Jean, que Disciple qualifie de TBM. Rien ne m’est épargné : ni les gros plans sur sa bite qui m’écarte la rondelle ou la bouche, ni le sperme qui ressort indécemment de mes « trous » après « usage » et ne laisse aucun doute sur la façon dont j’ai été utilisé. J’apprécie de retrouver la queue de Monsieur Jean, mais avec tout ces gens autour, c’est moins bon que les deux fois précédentes. Cela ne m’empêche quand même pas de gémir avec honte sous ses assauts…
Au goûter, nous faisons tous une pause avec une bonne bière, même pour moi. J’ai eu le droit de me relever et j’ai encore le trou du cul qui palpite des bienfaits du nouveau rectifiage de Monsieur Jean. Je feuillette sur la tablette les photos de ce début d’après-midi. Certaines me plaisent beaucoup, toujours avec la même impression que c’est un autre que je contemple ou mâte. Par contre, Claire me reconnaîtra à coup sûr et je ne suis pas prêt de finir de le payer ! Au centuple ! Par exemple avec celle-ci qui rejoue la pipe sur le ponton de hier. Elle a été prise en début d’après midi mais on croirait qu’elle a été faîte à l’aube, avec cet effet de brume qui monte de l’étang et ce ciel qui commence à rougir derrière les arbres. Frank travaille aussi en couleur apposée. C’est là qu’on comprend que toutes ces belles photos léchées, sont souvent modifiées numériquement. J’ai le corps mouillé de gouttelettes d’eau, comme si je sortais d’une baignade matinale alors que l’effet a été obtenu par un seau d’eau qui a coulé depuis ma tête le long de ma peau. Le corps de Monsieur Jean a été rendu anonyme sous un peignoir blanc dont la capuche recouvre la calvitie. Il incarne le Mâle avec un grand M majuscule à l’âge indistinct, aux pieds duquel je suis agenouillé, les yeux relevés à adorer la beauté du visage de mon Maître et ma bouche disparaissant entre les pans du vêtement qui suggère beaucoup plus impudiquement que si tout était montré. Mais il reste cependant cette vérité de base que pendant cette série de prises de vues, j’étais réellement en train de sucer avec plaisir son gros sexe…
Il y a une autre photo qui devrait aussi beaucoup faire réagir Claire. C’est un gros plan dépouillé mais si indécent sur une queue (celle de Monsieur Jean) qui sort de mon anus ouvert. Le point focal est sur les traces de sperme qui s’échappent de ma profondeur, ne laissant aucun doute sur ce qui vient de s’y passer. La bite est légèrement floue, comme en mouvement. Mon cul semble en sueur d’une longue baise, artificiellement renforcée par un huilage discret de mes fesses. Là aussi, il y a une vérité à la base : la « baise » a duré beaucoup effectivement, interrompu par les poses intermédiaires, et Monsieur Jean n’avait manifestement pas sa sérénité habituelle en public et a du batailler longtemps pour finir par réussir à partir en moi.
La seconde partie de l’après-midi est consacrée à des photos nettement plus BDSM.
Et d’abord l’image éternelle de mon zizi encagé non dans ma propre cage, jugée par Frank pas assez spectaculaire, mais dans une de celles qu’il a amené dans sa voiture. Je fais un essayage de cages comme j’essaierais des pantalons dans un magasin. Chacun donne son avis et les choix convergent vers un modèle très sculptural en métal, court et aéré avec des excroissances le long de la cage, dans le genre importable 24/24.
- J’ai un accord avec un artisan français. Il me laisse libre accès à ses créations et cela lui fait de la publicité quand j’en place une, sur une photo publiée.
Maîtresse Emilie s’assure d’un travail préparatoire de teasing en cage que j’y sois bien gonflé avant la série suivante : le zizi du chien malheureux en cage devant la chatte ouverte ou pendant en vain entre mes cuisses, à sucer à 4 pattes la même chatte jusqu’à l’orgasme non simulé. J’ai même le droit à la classique photo « souvenir » de comparaison côte à côte entre la maxi bite de Monsieur Jean et mon petit zizi encagé…
En fin de journée, nous rentrons dans le dur de ma soumission : celle de la punition physique infligée à l’esclave. Frank retient la position du corps pendu à la poutre de la couverture de la terrasse, s’accorde au foulard blanc pour me bâillonné mais préfère la canne au fouet qui laisse des marques beaucoup plus « esthétiques » ce qui enchante Maîtresse. Pendant que j’attends pendu ma « raclée » photographique en serrant les dents, elle revêt ses hautes bottes de cuir au-dessus de son jean, après que Disciple les ait bien fait briller. Elle change aussi sa tunique pour un modèle blanc avec dentelle sans soutien gorge. J’aime beaucoup ! Très simple, au naturel, et très Maîtresse à la fois.
C’est peut être une « raclée » à destination de photographies, mais Maîtresse Emilie ne se retient pas à vraiment me travailler avec enthousiasme le corps de sa canne, en force et donc douleur, en posant ses coups un à un, les plus géométriquement possibles, pendant que Frank tourne autour pour prendre des dizaines de clichés et la laisse complètement gérer. Disciple filme aussi.
Je suis étonné d’être rapidement amené en zone rouge à appréhender chaque coup à suivre, à me débattre à chaque impact, poussé très loin dans un état second. Les autres humains autour s’effacent… Il n’y a plus ici que Maîtresse et sa canne qui me travaille au corps. En apothéose des tensions de la semaine ? J’oublie toute pudeur en gémissant sous ses actions. Je me sens en communion complète avec ma Maîtresse, ma vraie Maîtresse, celle qui sait si bien me comprendre, plus que Claire ne le pourra sans doute jamais…
Dans un dernier éclair de lucidité, je m’étonne que cela tourne ainsi. Cela ne le devrait pas… C’est dangereux cette communion là… Je me dois de garder une distance salvatrice. Comment me comporterai-je avec Claire après ?
Maîtresse s’arrête pour venir me hurler dans les oreilles en m’écrasant les couilles pour capter toute mon attention : « Tu resteras toujours MON esclave ! Celui qui j’aurais débourré ici pour MON plaisir! Tu as besoin de MA direction forte, pas celle faiblarde de ta Claire qui a peur de ses pensées indécentes. Alors nous allons faire ce qui est naturel : tu vas m’écrire ton allégeance, ton appartenance définitive ! Pas à Claire, à MOI ! C’est l’ordre naturel des choses… et je verrai si finalement j’accepte de te prêter à elle… cette petite pimbêche qui sans moi ne comprendra jamais rien, à rien… Tu mérites une meilleure Maîtresse qu’elle ! »
Cette déclaration finit de paniquer complètement mon reste de lucidité pendant que déjà le corps envisage l’allégeance totale... La situation m’échappe totalement. Définitivement ? Mais Maîtresse ne me laisse pas à mes pensées. La canne recommence à frapper en ne se limitant plus à mes fesses, mais à tout ce qui est accessible depuis mes chevilles jusqu’aux épaules. Elle ne cherche plus à m’épargner, mais à finir de prendre définitivement l’ascendant dans mes hurlements terrorisés. C’est si primal. Je n’ai jamais autant souffert de ma vie !
Finalement au bout de l’Enfer, Maîtresse lâche, épuisée, la canne sur le sol. J’ai le corps exténué en feu et en souffrance. Et l’âme dans l’abyme.
Elle s’absente, un instant, dans la maison et revient avec un couteau de cuisine. Il coupe la corde qui me retient à la poutre. Je tombe lourdement à terre, manquant de me faire mal. Je suis complètement déboussolé, n’osant plus rien penser. Et plus que tout la crainte de Maîtresse Emilie s’est maintenant installée !
- Embrasse les bottes de ta Maîtresse !
J’ai les mains et les pieds immobilisés. Je rampe comme un vers sur le sol pour rejoindre le bout des ses bottes que je baise en dévotion non simulée. Maîtresse se déplace sans cesse, m’obligeant à me contorsionner pour suivre les bottes, plusieurs fois.
- Disciple, va nous chercher une feuille et un crayon à l’intérieur…
Il revient vite. Maîtresse me les jette à terre, devant moi.
- Ecris ! … Par la présente… moi Pierre… écris ton nom…. libre de corps et d’esprit… reconnait… donc reconnait… que Emilie… écris mon nom… est Ma seule Maîtresse de vie… qui est seule capable de satisfaire mes besoins fondamentaux… de mâle soumis…
Maîtresse surveille attentivement au-dessus de mon épaule ce que j’écris.
- … en conséquence… je reconnais ce jour lui appartenir… totalement…. de corps et d’esprit… et je m’en remets à sa sagesse… pour toute décision de vie… qui inclut la demande de ma présente femme Claire… écris son nom… qui veut transformer notre mariage… en mode D/S… pour ce point, seule ma Maîtresse aura le droit de…. dé-ci-der… pour son esclave, nonobstant sa volonté propre… à la ligne !... Ce contrat est irrévocable… et ne peut être qu’annuler… par ma propre mort… à la ligne ! Fait devant témoins… le… mets la date d’aujourd’hui… et tu signes de ton vrai nom !
Maîtresse récupère la feuille et relis attentivement. Frank, Disciple et Monsieur Jean contresignent avant d’applaudir instinctivement ! Je viens peut être de faire, forcé ou hypnotisé, la plus grosse connerie de ma vie en niant Claire ! Er pourtant, je ne me suis jamais autant senti en accord avec ma nature profonde…
Finalement, Maîtresse m’envoie me nettoyer du sang dans l’eau froide de l’étang, qui me fait beaucoup de bien…
En fin de journée, une fois le matériel de prise de vue rangé, tous se détendent et discutent de la journée passée. La mise en esclavage définitif par Maîtresse Emilie de ma personne a fait beaucoup d’effet, à la fois chez Frank qui la trouve machiavélique d’intention – il n’a jamais connu d’aussi pervers, une femme contre une autre - et chez Monsieur Jean qui découvre et s’enthousiasme.
Tout le monde casse-croute de charcuterie, accompagné d’un bon vin, sauf moi à qui mon éternelle gamelle de pâtes froides a été servie et que je mange en laisse au pied de Ma Maîtresse, qui me fait la suivre où qu’elle aille maintenant… La douleur de mon corps fraichement martyrisé par Maîtresse ne me quitte pas et j’ai du mal à trouver une position sur le sol confortable.
- Bon, c’est ok pour le restaurant. Ils veulent bien servir de relais les 2 albums que Disciple ramènera demain en fin d’après-midi. Mimi, tu n’auras plus qu’à les récupérer, là-bas… Je suis désolé encore de n’avoir pas pu venu plus tôt cette semaine, Mimi. Il y a des contrats de shooting de pub, si rémunérateurs que l’on ne refuse pas… J’ai promis que cela ne changerait pas le délai et je vais tenir ma promesse. Disciple va travailler toute cette nuit pour toi, pour préparer les impressions. En contrepartie, et pour te dédommager et vu comme je me suis bien amusé finalement aujourd’hui à la campagne avec ton toutou si mignon, je propose d’oublier tout paiement…
- Tu n’es pas obligé, vu comment déjà, tu m’avais fait un prix d’amie…
- Si j’insiste… Je n’aime pas trahir mes engagements et tu as été bien compréhensive, face au bouleversement de calendrier en dernières minutes… de toute manière, j’ai gagné plus en 2 jours de studio pub qu’en 2 mois de shooting militant pour les adeptes BDSM….
- Ok, ok, je me rends. D’accord j’accepte ta généreuse proposition de gratuité pécuniaire. Pas contre, pas question d’annuler la partie en nature convenue !
- Si tu veux. Il sera content… Disciple, ici ! Viens-voir Papa !
Je suis la scène avec intérêt. Disciple vient voir « papa » qui le déshabille entièrement. Je vois pour la première fois qu’il est encagé comme moi dans un tout petit dispositif sécurisé avec un Prince Albert. Cela me confirme leur relation D/S, comme j’avais deviné.
- J’ai rencontré Disciple quand il avait 15 ans. Je réalisais une commande sur les marchés colorés du Gers pour un mensuel. C’était un garçon passionné par la photo, mais pas par l’école. Il m’a invité chez ses parents pour me montrer ses épreuves prometteuses mais encore un peu naïves. Je l’ai encouragé, je lui ai laissé mon mail et cela en est resté là. Du moins, je croyais car le gamin m’a harcelé de messages à mon retour. Il voulait quitter l’ennui de son Gers et me demandait, ni plus ni moins, que de le prendre en apprentissage. J’ai commencé à y réfléchir sérieusement. Ce garçon me plaisait et je ne me cachais pas que ce n’était pas qu’à cause de son talent. La jeunesse ne me fascinait pas plus que cela, mais avec lui, c’était quelque chose de différent… Bref j’ai forcé ma nature : je me suis renseigné sur la filière. Il devait passer d’abord le CAP photo qui existait encore, avant que je puisse le prendre en apprentissage. Et être admis en CAP avec ses si mauvais résultats scolaire n’était pas gagné vu l’importance de la demande. Bref j’ai d’abord obtenu l’accord de ses parents ravis que je m’occupe de leur gamin et je me suis « débrouillé » pour le faire admettre dans le CFA local moyennant une série de cours que je donnerais au bac pro. J’ai aussi promis de lui trouver un petit boulot pour aider au frais, mais le seul petit boulot qu’il n’a jamais fait, a été pour son tuteur. A la rentrée, Disciple s’est donc installé avec la bénédiction de ses parents dans la petite chambre que je lui avais préparée au-dessus du studio et il y est toujours…
L’histoire de Disciple commence bien mais, comme dans tout conte, je m’attends à des heures plus sombres.
- Je suis bi et libertin, sans jamais n’avoir voulu d’attache. Disciple m’a avoué plus tard que, dans son innocence et son enthousiasme de sortir enfin du fond du Gers, il n’avait pas compris de quelle manière sa personne pouvait m’intéresser… Ses parents, enfin surtout sa mère, ont vu clair depuis le début pour leur petit « Mozart ». Sans réels moyens, ils ont vu cela comme une chance inespérée pour leur fils unique de s’échapper de sa condition. Entre la pauvreté et l’intégrité, ils ont, sans doute, difficilement choisi de lui laisser une chance. Je ne sais pas ce que je ferais dans le même contexte pour mon gamin… En tout cas, la maman de Disciple n’a cessé de lui écrire au long de ces années, d’être « bien sage et obéissant envers son tuteur »…
Disciple me surprend à venir se lover contre les jambes de son « tuteur ».
- Le gamin était loin d’être con et prêt à saisir sa chance, puisque quelqu’un s’intéressait à sa personne… Je n’ai pas eu grand mal à l’apprivoiser, bien que je le crois fondamentalement être resté hétéro de cœur et de corps. Avec moi, il considère cela comme différent. J’ai eu la chance de l’avoir complètement puceau et je m’en suis amusé. Au bout de quelques mois, j’ai mis fin à ses branlettes incessantes de puceau en mettant son jeune zizi sous clé peu avant ses 16 ans. Cela lui a fait tout drôle, dans la vigueur de son âge, mais il est vite devenu un vrai agneau doux pour papa après, le seul qui avait le pouvoir d’enfin le traire au rude gant de vaisselle. Et je ne me suis pas gêné pour lui apprendre à s’impatienter jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus.
- Et le Pince Albert ?
- Le Prince Albert date du tout début. J’en porte un depuis des années et Disciple l’a découvert dès les premiers jours. C’est vrai que se balader nu est naturel chez moi, et encore plus quand je me suis aperçu avec ravissement que ma nudité faisait rougir mon petit Disciple pudique. Je lui ai servi une belle histoire, faisant passer le piercing comme une marque secrète de Compagnonnage des Photographes… Et bien sûr, Disciple a ardemment désiré être aussi percé à cet endroit comme moi et ça été effectif 4 semaines après son arrivée au Studio. Vous auriez vu comme il en était fier ! Et le soir venu, je n’ai pas résisté à l’initier à un autre rite de passage du « Compagnonnage » : le plaisir que le jeune apprenti, doit savoir docilement donner de sa bouche à son aîné dès qu’il le demande… Il était tellement empoté et cramoisi en le faisant que je n’ai pas résisté longtemps !
- Attends tu ne lui pas mis ta bite en bouche directement ? Il t’avait déjà branlé avant ?
- Non rien de cela… C’est là la force des fausses traditions que j’avais imaginées. Dans la farouche volonté de désirer s’intégrer, on en arrive à faire des choses que l’on ne ferait jamais sinon. Et le temps que Disciple s’aperçoive comment il avait été manipulé ces premiers mois, je lui avais mis le zizi en sécurité dans une cage verrouillée avec le Prince Albert ! Et là cela a été une autre source de motivation infinie… Il s’attendait que je finisse de le dépuceler, mais J’ai pris alors une décision étonnante : je le trouvais encore trop jeune pour des relations sexuelles et je le garderais puceau de bite et de cul jusqu’à ses 18 ans 18 jours, s’il tenait jusque là avec moi…
- Pourquoi 18 jours ?
- Pour le symbole qu’enfin majeur, il reste finalement un mineur dépendant. Il a fini par comprendre qu’il avait encore beaucoup de temps à attendre son dépucelage… Pendant que j’étais libre de baiser les filles et les gars, lui était obligé d’attendre ses 18 ans et 18 jours. Je le taquinais souvent dessus, pendant que je lui enseignais le métier, jusqu’à le faire délicieusement rougir… Il est si mignon quand il rougit. J’ai découvert en fait la joie du D/S avec lui. Les cinglées sur ses fesses qu’il déteste, lui on fait faire d’immenses progrès scolaires. Je lui ai fais cruellement assisté, impuissant, à mes baises sur le pieux. Tous mes amantes ou amants ne l’acceptaient pas dans la chambre, mais les moins timorés oui, et jouaient de son statut d’éternel puceau.
- Humm très intéressant… Et finalement le jour de son dépucelage est arrivé ?
- Oui comme promis, le soir de ses 18 ans et 18 jours. Nous avons fait cela à 3 avec une bonne copine partageuse, le petit pris en sandwich entre nous deux. Et au moment où il pénétrait sa première chatte, je lui ai pénétré pour la première fois le cul. Côté face, cela a été une catastrophe, Disciple ayant éjaculé dès les premiers mouvements, mais côté verso quel pied son petit cul serré ! Disciple croyait que je lui enlèverai enfin sa cage de chasteté après. Mais pourquoi me priver de cette contrainte aux effets si efficace ? Au contraire, j’ai raréfié ces éjaculations à 18 la première année – ce qui pour un jeunot plein de vigueur est une sacrée épreuve – puis un de moins à chaque anniversaire. Cette année, nous en sommes à 14 autorisés et je crois qu’il va être plus sage que l’année précédente, où Disciple a tout consommé en 9 petits mois, résultant à 3 mois de chasteté en fin d’année. Il croyait que je ne tiendrais pas, mais j’ai tenu… Et ce soir, c’est fête pour la 4ème autorisation de l’année, après 4 semaines de nada. Allez disciple couche-toi sur le tapis sur le côté… c’est l’heure de ta traite quasi mensuelle de ton petit chose…
Je comprends comment la traite est envisagée quand Maîtresse Emilie me libère aussi de ma cage de l’après-midi et me fait installer sur le tapis, avec précaution pour ne pas réveiller les blessures, tête bêche avec Disciple. Il m’aspire déjà, plutôt qu’il me suce. Ce gamin sait jouer de sa jeune bouche ! Sa propre petite bite me fait la fête, devant mes lèvres. Qu’importe que je sois un inconnu, qu’importe que je sois un homme, tant qu’il y a une possibilité de partir… Elle ne fascine pas du tout. Je n’ai jamais pensé avoir été gâté par la nature, mais son pénis est ridiculeusement petit. Et je me dois me forcer pour le saisir entre mes lèvres et le suçoter, puisque je ne peux physiquement pas le lécher. Si c’est cela que cela fait comme impression à Claire quand elle me suce, je comprendrais qu’elle ne le fasse plus si souvent. C’est si décevant… Et en plus, je n’ai fait que quelques mouvements, que déjà Disciple me prévient (« attention, je vais… ») et que son vermisseau s’écoule sans fin dans ma bouche, abondant et très liquide.
Je me dépêche d’avaler en grimaçant pour m’en débarrasser au plus vite et me concentrer sur les sensations que sa bouche m’apporte. Son suçon est divin, soutenu par un massage de couilles délicieux. A ces bienfaits, je gémis bientôt doucement. Il a bientôt fait de bien me tirer la sève et de l’avaler en petit soumis docile… pendant que déjà son Maître lui remet le zizi sous clé.
C’est la fin de notre folle journée. Frank et Disciple nous quittent et rentrent s’occuper des photos. Maîtresse Emilie bâille de la fatigue ou des émotions de la semaine… Seul Monsieur Jean reste au top.
- Et si je te soulageais de ton chien ce soir ? Tu as l’air bien fatigué…
- Claire revient demain et je dois être en forme pour l’affronter. Tu veux faire quoi avec lui ?
- Nous amuser, tendance gay. Il y a un club où j’ai l’habitude d’aller à Romorantin. Je me propose de l’emmener là bas… ok pour sa Maîtresse ?
- Oui cela me va. Tu ne me le ramèneras pas avant demain matin ?
- Oui, c’est très probable... Je peux le faire coucher chez moi si tu veux avant de te le ramener…
- Cela me va. Tu as ma bénédiction de Maîtresse… Mais je remets son zizi sous clé avant, bien évidemment.
- Euh… Et je peux t’emprunter sa tenue de taurillon de pacotille ? Avec le bâillon en forme d’anneau que tu nous as montré cet après-midi ?
- Tu veux faire ton petit effet… hé, hé ! Ok pas de problème. Amusez vous bien les garçons… et à demain matin !
Aucun n’a pris la peine de demander mon avis : il va falloir que je m’y habitue définitivement en soumission. Mais la perspective d’être exhibé au milieu d’une assemblée de mâles en rut, m’excite beaucoup finalement, tout en m’inquiétant pas mal. L’éternel paradoxe du soumis. Je retrouve avec fébrilité le coffre de la Volvo et nous partons.
Monsieur Jean m’explique qu’il est encore trop tôt pour aller au Titan et que donc nous attendrons chez lui avant. Je me doute que je vais servir d’excitant de pré-soirée. Sa maison est à l’extrémité d’un petit village calme à cette heure. Il fait rentrer la voiture dans la cour, à l’abri des éventuels regards, avant de m’en faire descendre, avec la laisse qu’il a empruntée.
- Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours adoré me faire pomper par mes amants à la belle étoile, me dit-il alors qu’il me rapproche de son sexe en tirant sur la laisse.
J’ouvre naturellement la bouche pour le prendre. Le petit chose du Disciple m’a manifestement laissé sur ma faim de queue… Lui donner ce plaisir fait maintenant partie de l’ordre des choses de mon univers. Mon esprit s’étonne toujours qu’il soit devenu en si peu de temps, si docile et facile, si tapette dans l’âme quand il s’agit de donner du plaisir à un Mâle. C’est une réalité à laquelle il ne cherche plus à s’opposer : il laisse faire…
Je « pompe » donc docilement Monsieur Jean avec une passion soumise. Il me laisse faire à ma manière, se contentant de gémir doucement sous les étoiles. Je suce, j’aspire, je branle ses couilles, jusqu’à ce que je le sente avec une forte attente excitée, durcir une dernière fois avant de me nourrir intimement. J’avale son jus d’homme toujours avec difficulté, mais j’avale. Là aussi il me semble maintenant qu’il ne peut en être autrement, que c’est l’ordre naturel des choses et que la pipe pratiquée n’est pas complète si je ne vais pas jusqu’à l’humiliation finale !
Après je ne bouge surtout pas et garde son sexe en bouche. J’ai une fierté d’esclave de lui offrir ce que personne d’autre ne lui a jamais offert ! De la pipe directement à la pissotoire personnelle, à récupérer à la source en bonne tapette soumise, son urine que je vénère et sanctifie d’un aura si dominante…
Nous rentrons et il m’emmène directement dans la chambre « conjugale » avec son haut lit et son armoire de bois dur. Je me dis que rien n’y a été bougé depuis la mort de sa femme et cela me met un peu mal-à-l’aise. Je n’ai pas le temps de m’attarder à cette pensée, car déjà Monsieur Jean me saisit pour un long préliminaire cinglant sur mes fesses faisant fi des marques de la canne qu’il réveille. Bien sûr je me tortille, bien sûr je crie, mais j’ai l’anus qui s’échauffe et s’ouvre en même temps, car il a hâte de se prendre son coup de goupillon divin à la fin de la série.
C’est une baise de mon cul, longue et puissante, qui m’emmène très loin dans mes plaisirs pervers… Jusqu’à présent, Monsieur Jean devait se retenir, car là je comprends enfin en levrette live l’expression « se faire défoncer » le cul! La bite rentre et sort à grosse cadence. Elle pilonne en faisant claquer les couilles. Elle fait le grand huit permanent en repoussant les parois de mon rectum. Je serre les dents, je crie pendant que je m’accroche à l’oreiller pour ne pas être balayé par le marteau pilon. C’est un mélange intimement lié de douleurs aigues au contact de son corps en sueur avec mes blessures et de plaisirs humiliants, jusqu’à la satisfaction extrême de le sentir se répandre dans mon rectum !
Il me surprend alors totalement à me plugger et me verrouiller le cul immédiatement après. C’est un geste que je ressens très fortement en écho. En même temps, il me maintient marqué par son fluide intime et il s’assure de l’exclusivité de sa possession. Qui ferait-cela, à part « Mon »Maître Mâle ? J’ai un nouveau sentiment de fierté soumise qui me submerge. Ce vieux Monsieur Jean est vraiment plein de surprise… et apprend très vite comment me manipuler.
Mon arrivée au Titan en taurillon tenu en laisse à 4 pattes, ne passe pas inaperçue et crée l’effervescence! J’en tremble de partout, apeuré alors que nombreuses paires d’yeux me mâtent et que certains Mâles me sifflent. J’ai été trop présomptueux pour croire que j’assumerais sans problème ce premier coming-out, que je trouvais d’autant plus facile à faire, qu’il se ferait dans un milieu en décalage de la vie réelle. Mais spectateurs gays ou pas, ma réalité est que je me sens profondément entravé dans une humiliation, qui cette fois ne se sublime pas en une basse excitation.
Le club a beau être très sympa, avec de la bonne musique et des couvertures de Tétu partout aux murs, j’e m’y sens particulièrement mal à l’aise. Et encore plus quand le barman, une authentique tapette peroxydée, vient nous faire la fête !
- Alors mon grand, qu’est-ce que nous amène là de si mignonnement affolant ? Mais c’est qu’il n’a pas été sage le toutou vu les marques… Bonjour toi…
Je refuse qu’il me touche !
- Il fait son timide ? Attends je sais. C’est un petit hétéro vivant avec bobonne, qui vient de découvrir le grand méchant loup…
- Non : 2 bobonnes pour lui dont une qui ne rigole pas comme tu peux voir le résultat. L’autre je ne la connais pas. Mais au final, il se révèle plus hétéroflexible qu’hétéro. Bonne bouche et bon cul.
Là je ne sais plus où me mettre et je rougis. De toute manière, Monsieur Jean n’a pas l’intention que j’imagine aller me réfugier ailleurs, car il accroche la laisse au pied de la table. Il part danser après s’être commandé un cocktail maison, se collant indécemment à des hommes et m’abandonne à mes craintes. Je découvre là une version beaucoup moins convenable d’un Monsieur convenable.
Bien sûr, isolé, je ne peux être que l’attraction de ce club. Les personnes viennent seules ou en groupe me reluquer et me mâter de près. Mon équipement de taurillon fait l’objet de beaucoup de commentaires, ainsi que mon corps balafré et mon sexe en cage. J’aperçois, à leur propos, combien finalement je peux être totalement exotique dans un club gay ! Je préfère surtout ne pas croiser le regard de ces hommes, frissonnant qu’ils me touchent, mais heureusement le serveur blondinet me sert d’ange protecteur. « Pas touche ! Rien que les yeux… »
L’ambiance bat son plein dans le club. Les hommes, habillées, torses nus ou en string, boivent ou dansent compulsivement. Je ne suis plus le sujet de curiosité et on me laisse en paix allongé, au pied de ma table. Monsieur Jean boit et discute avec ses nombreuses connaissances, parfois en me montrant de la main, et me laisse seul, au point que l’ennui me guette… Un comble alors que je suis pour la première fois de ma vie dans un club gay !
Malheureusement, mon ennui prend subitement fin vers 1 heure du matin. Monsieur Jean a bien bu et en est tout excité. Il demande la clé du local du sous-sol au serveur blondinet.
- Humm de l’action ! J’adooore…
Moi beaucoup moins ! La descente du raide escalier en chien est délicate, d’autant que j’ai la trouille de ce que je vais trouver en bas. Cela a le mérite d’être clair : nous sommes dans un club d’hommes, et il n’y que des toilettes monosexe, très nettement orientées. A gauche une rangée de WC avec des portes saloon qui ne cachent pas grand-chose et deux nommées grandiosement au-dessus Glory Hole All Fames et Glory Hole All Stars. Je grimace quand je découvre 2 hommes occupés de part et d’autre de la cloison… Au milieu, les urinoirs sont disposés face à face de chaque côté d’un muret, un peu comme les lavabos dans un pensionnat, sauf que là c’est plutôt « mate le mec d’en-face en train de pisser et vois la taille de la bite que tu vas te prendre ! ». Et à droite, il y a quand même une rangée d’éviers pour se laver les mains à côté de distributeur de capotes… L’ambiance générale est noire et je trouve un peu glauque. Heureusement, cela a l’air propre…
Mais Monsieur Jean m’emmène au-delà, jusqu’à une banale porte incorporant un hublot. Il fait tourner la clé dans la serrure et allume une lumière rosée qui éclaire des carreaux blancs. A l’intérieur, je ne m’étonne pas de découvrir un sling de cuir attaché à des crochets dans le plafond. Nous sommes après tout, dans un club gay. J’en serai presque à m’exciter à être de nouveau pilonné dans le cul dedans… quand, à ma grande déception, il démonte le sling, avant d’en récupérer les lanières. Il finit sur le sol, tassé contre le mur du fond. Je commence à comprendre l’intention quand il me bascule sur mes genoux. J’ai encore un espoir qu’il s’agisse d’une consommation purement privée, mais les lanières du sling qui m’immobilisent les poignets et les chevilles, avant de les ramener ensemble, me crient le contraire !
Je suis réduit au silence par le mors, mais je fais non avec véhémence de ma tête !
- Oh arrête de faire ta mijaurée au masculin ! Comme straight, je trouve que tu avales bien trop facilement les queues que l’on te met dans tes trous… Cela ne t’a pas l’air aussi difficile que tu le dis … Dis-toi que c’est ton baptême de tapette hétéro à queues ! Et ce soir, cela va être ta fiesta !
Je sens qu’il a bu, finissant de faire disparaitre le très convenable Monsieur Jean, qui me demandait encore il y a 2 jours si j’étais sûr de vouloir me faire enculer. Là il est déchaîné dans son milieu et je sais que je ne vais pas avoir d’autre choix que de subir les conséquences. C’est là que ma moralité me rétorque, que finalement cela m’arrange bien, de toujours feindre de me considérer en victime forcée à faire plus et toujours plus, alors que finalement je n’attends que ça ! Il y a peut-être du vrai dans ce qu’elle dit, mais quand même de passer de quasi sage petit mari de Claire à une gaie tapette qui avale à la chaîne… il y a quand même un grand écart, qui m’est confirmé quand Monsieur Jean démonte le mors pour le remplacer par le bâillon anneau qui m’écartèle la gueule et me rend incapable de m’opposer à ce qui voudrait y rentrer… Tout cela me fait suer d’appréhension… Mon esprit moral ne se reconnait plus dans ma fatale faiblesse, et se replie en représailles !
Monsieur Jean me quitte quelques minutes, en prenant soin de refermer la lumière et la porte et me laisse face à mes paradoxes, que mon esprit en grève refuse d’analyser. Je me sens animal isolé. Quand il revient enfin, il a ramène une bonbonne de capotes et une corbeille d’osier qu’il met entre mes cuisses écartées. Il m’écrit alors sur le crane ce qu’il me dit être :
Hétéro dépucelé
Pipeuse (KPOT !)
ou pissotoire
Monsieur Jean est le premier à tester à la fois la pipeuse et la pissotière. Sa prise, cette fois, unilatérale de jouissance avec le goût infâme de la capote suivie de mon usage en urinoir une fois la capote nouée et jetée dans la corbeille, m’est très difficile à assumer. Je ne peux m’empêcher de penser que les Autres oseront faire de même sans même me connaître. Je vis donc son « usage » de ma personne, pour la première fois, comme totalement dominant, et je m’étonne de ne pas avoir vu sa domination venir. Maîtresse Emilie l’a choisi avec soin, c’est évident maintenant !
- Je te laisse prendre ton plaisir à être rabaissé en bâtard ! Des « amis » vont venir te voir un à un et abuser de ta bouche. T’inquiètes pas : ne pourront venir de voir que ceux qui ont ma bénédiction. Et en plus il y a une caméra qui filme et montre tout en live dans la salle du haut ! Tu sais que les gays adorent mater…
Et il me laisse, en refermant la porte à clé. Mon premier « client » arrive une minute plus tard, un gars musclé comme un bucheron et torse nu, dans la cinquantaine. Il ne dit pas un mot pendant qu’il me détaille… J’ai un peu peur quand même ! Il baisse son froc sur une belle queue, enfile tranquillement sa capote, avant de me tenir la tête pour me baiser la bouche en puissance…
C’est le premier des 7 étrangers qui me baisent la gueule à la file ce soir. 4 m’ont aussi utilisé en urinoir. 8 capotes sont dans la corbeille. Aucun n’a été particulièrement violent, même si jouir de la bouche d’un autre sans demander son avis est une violence masquée. J’ai les muscles de la bouche distendus, le ventre lourd de leur urine, les yeux défaits. Mais Monsieur Jean m’a emmené tellement loin dans ma noirceur que je ne peux que lui être reconnaissant ! Un ressenti dans mon âme de fou… quasiment un drogue.
Au vu de mon état physique et émotionnel, Monsieur Jean décide qu’il est temps de me rentrer. Il est 2h du mat, et il nous fait traverser la foule à le suivre en laisse sous les applaudissements de la foule ! Je vois encore, sur grand écran, indécent, la vue panoramique de la pièce où ma bouche a été abusée.
L’air frais du dehors me fait grand bien. Monsieur Jean se penche pour me parler :
- Tu as fais l’attraction ce soir. Ils voulaient tous venir se faire sucer ! J’ai du calmer pas mal d’ardeur avec le patron. Cela va toi ?
- Oui, merci. Mais j’ai besoin de vider ma vessie…
Vous seriez passés par là que vous auriez vu un chien humain nu uriner en laisse dans le caniveau entre 2 voitures, sous le regard patient de son Maître de la soirée…
Quelque journée ! Et qui n’est pas finie… Quand Monsieur Jean nous ramène chez lui, je le supplie presque de me défoncer à nouveau « ma rondelle de bâtard » au cœur de la nuit ! Ce qu’il fait, jusqu’à faire ressaigner les blessures de la canne…
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