Mardi 5 juillet 2 05 /07 /Juil 15:33

10 avril

- Chut lève-toi en silence et laisse dormir Claire qui en a grand besoin…

Il doit être 9 heures. Quand elles ont finalement arrêté de s’occuper entre elles, j’ai mis longtemps pour pouvoir m’endormir avec un zizi en feu dans sa cage qui ne voulait pas redescendre… Je suis crevé moi aussi de toutes les émotions de la nuit. C’est chose extraordinaire, à échelle d'homme, de voir sa femme faire l’amour avec une autre…

Maîtresse me dirige vers la salle de bain de l’étage. Elle est totalement nue à l’exclusion du pendentif avec la clé de la cage. Je remarque immédiatement ce détail.

- Installe-toi dans la douche, couché sur le fond…

Je me glisse avec quelques difficultés, les muscles encore endoloris de ma nuit difficile. Maîtresse prend son temps à se préparer et revient finalement avec ce que j’identifie comme un test de grossesse…

- Le plus sensible du marché, à faire à la première miction après la nuit ! Il est indispensable de tout tenter avant que nous nous séparions, afin de savoir si la semence a bien prise…

Elle me domine, mon corps entre des jambes. Je la trouve particulièrement excitante ce matin et je bandouille déjà dans ma cage. Maîtresse retire le capuchon et dirige son urine sur l’embout. Le jet tombe ensuite en cascade sur mon corps : c’est très possessif comme réveil !

Je me souviens que pour notre premier enfant, Claire avait fait de même. Enfin pas tout à fait : je n’étais pas en esclave nu à marquer à ses pieds. Je me souviens aussi que le résultat du test est infiniment long, à esprit d’homme. Mais là c’est différent : je ne serais pas fier d’être papa ; je serais heureux que Maîtresse obtienne ce qu’elle était venue prendre de moi…

Certains moments dans la vie se passe au ralenti. C’est le cas de celui-ci où le temps s’étire et ne semble plus avancer. Maîtresse a les yeux rivés sur le test, et moi sur son visage. Nous sommes de fait impatients tous les 2 de savoir si j’ai bien donné…

Finalement au bout de longues minutes, le visage d’Emilie s’éclaire d’un éclatant sourire !

- Cela a marché ! Ton sperme est vraiment merveilleux et rattrape les années à contempler avec Hervé ces tests tous plus décevants les uns que les autres…

Et là il se passe quelque chose de tellement spontané que j’en ai le cœur qui chavire. Emilie se couche sur moi et m’embrasse à la bouche ! Je suis si surpris que j’en oublie de résister et mélange avec bonheur et envie ma salive à la sienne. Je sens la clé de cage coincée entre nos 2 corps et cela me donne un fol espoir qui marche ! Car bientôt elle se retourne pour me libérer : je monte mes couleurs haut et fort !

- J’ai envie de toi…

Emilie a ouvert l’eau de la couche et attend son taurillon sous la pluie de gouttelettes chaudes, mains appuyées sur le carrelage et cul en offrande. L’offre est explicite. Je colle mon corps contre le sien et ma main descend naturellement à la recherche de son temple. Au-delà de l’eau qui y ruissèle, il y a cette consistance visqueuse qui plus que tout, me dit combien Emilie est en chaude attente… Je m’introduis dans sa chatte.

- Non, non, pas par là. Plus besoin et je suis déjà trop large pour ta taille. Fous moi là plutôt au cul ! Sodomise-moi à fond !

Il ne faut pas me le dire 2 fois. Je vise sa rondelle et plutôt que d’y rentrer, je suis aspiré dedans. Emilie soupire d’aise pendant que je la pistonne langoureusement et bientôt de grands coups de rein. Sa rondelle qui m’excite la hampe est divine. Je m’enfonce et revient avec délectation sans cesse. Emilie ne se gêne plus pour crier sa jouissance sous la pluie d’eau chaude. La mécanique du mâle se met en place dans mes profondeurs. Je durcis. J’accélère pour porter l’estocade…

- Non, non, ne pars pas encore ! 

Emilie me repousse avant de se retourner pour s’agenouiller. J’ai juste le temps de voir la trace laissée par son cul sur mon sexe, que déjà, elle m’engloutit entre ses lèvres. Ma gêne ne dure pas longtemps, tellement sa bouche est délicieuse. Elle est partie pour la pipe de ma vie, l’eau qui dégringole sur son corps, les yeux levés vers moi, en pure salope. Elle presse, elle suce, elle engloutit tant que j’en perds tout contrôle. C’est moi qui halète maintenant le mâle en jouissance désordonnée, me laissant aller à la moiteur de ce palais.  La fusée du sperme est phénoménale et m’anéantit totalement. Et encore plus quand je la vois en gourmande avaler tout mon jus d’homme !

Je suis essoufflé de toute cette jouissance. Je me laisse savonner érotiquement, puis me rincer. Elle m’essuie d’une serviette alors que ma bite revit sans gêne et montre mon désir pour cette femme que je repoussais avant…

Quand nous sortons de la salle de bain, Claire nous attend au milieu du couloir. Elle semble si défaite et ses yeux sont humides. Elle fixe ma bite en feu. Elle fixe le bâtonnet du test. J’ai pitié pour elle et déjà le remord arrive. Je reste statufié devant la détresse de ma femme. Emilie réagit et l’entoure entre ses bras pour la cajoler…

- Tu as tout entendu, et cela fait mal ?

- Oui…

- Et si tu allais te ressourcer contre l’épaule de ton mari ? Faire le point et redescendre quand vous serez prêt ?

Emilie nous laisse nous retrouver. Nous rentrons dans la chambre sans un mot comme 2 adolescents gênés de se trouver intimement pour la première fois. Sauf que là, c’est 2 soumis qui se retrouvent avec chacun leur collier. Je prends finalement l’initiative de me mettre sur le lit et Claire vient se lover amoureusement contre mon épaule. Sa main s’amuse de mon sexe et je bande naturellement pour ma Claire…

Nous restons ainsi un long moment en silence avant que Claire parle :

- Moi aussi, j’ai envie d’une nouvelle petite tête brune de tes œuvres. Baise-moi, baise-moi fort, s’il te plait…

Nous n’en avons jamais parlé…  Deux enfants nous semblaient à tous les 2 suffisants jusqu’à présent… et pourtant, sans y réfléchir plus d’une seconde, je bascule son corps avant de la prendre avec désir…

Plus tard, une fois les corps apaisés, Claire regarde mon album de mise en soumission. Je ne sais pas si c’était un acte de Maîtresse que l’album traîne sur la commode de la chambre, mais il était là à nous tendre les yeux. Claire l’a trouvé. Je voudrais savoir ce qu’elle en pense, si elle est étonnée, surprise ou déçue. Mais son visage reste impassible de contrôle, m"empêchant de connaître quoi que ce soit… Je reste frustré d’autant plus qu’elle « m’efface » en m’envoyant rapidement et fermement travailler de la langue entre ses cuisses ! J’y retrouve avec grimace mon propre sperme giclé quelques minutes plus tôt et je me dis qu’il m’est finalement plus facile de goûter celui des autres que le mien…

Je serais bien resté toute la journée sur ce lit, mais Claire en a décidé autrement : « Non, nous avons une Maîtresse qui nous attend ! ». Nous nous retrouvons agenouillés devant le fauteuil à accoudoirs du salon où siège Maîtresse Emilie en Déesse. Je suis troublé d’être en soumission à côté de ma femme, devenue à ma grande surprise aussi soumise que je peux l’être…

Maîtresse relit le contrat de mise en soumission que Claire avait préparé à mon intention. Je ne sais pas où elle l’a récupéré, sans doute dans les affaires de Claire…

- Tout cela me semble bien pensé et équilibré. Je ne vois pas pourquoi je ne vous donnerais pas mon accord… Cependant je vais user de mon bon droit pour rajouter quelques amendements.

Nous écoutons notre Maîtresse avec grande attention.

- Viens ici petit esclave me servir de table.

Je lui présente mon dos à 4 pattes qui se transforme en écritoire royal. Je sens le stylo qui appuie sur ma peau via la feuille.

- Le premier amendement est que, Claire, je n’ai jamais aimé ton idée d’ascétisme D/S. Je te rajoute donc une obligation de t’occuper avec gaité et enthousiasme de ton petit mari soumis au moins deux fois par mois, le jour que tu voudras ou pourras. Et tu devras ouvrir un blog pour raconter cela et le reste. Toi seule ! Interdiction pour Pierre de lire ce que tu y mettras. D’ailleurs dès ton retour, tu mettras un contrôle parental sur les ordinateurs de la maison ainsi que sur son téléphone. Voire même tu lui supprimeras son smartphone pour un simple téléphone ; tu jugeras. A son boulot, je ne crois pas qu’il y ait un risque qu’il puisse consulter des sites pour adultes. Et ce n’est pas temporaire : c’est définitif ! Fini pour toi, Pierre, les matages sur internet !

Privé de sites SM, oui mais pourquoi ? Je vois, devant moi, le visage de Claire après quelques instants de réflexion, se parer d’un immense sourire avec des yeux éperdus de reconnaissance envers Maîtresse, que je ne comprends pas et je n’aime pas. Je m’agite un peu…

- Calme ! L’objectif, Pierre, est de te désensibiliser à ce que les Maîtresses de fiction font, pour retrouver une virginité de ressentis pour apprécier ce que Claire te fera. En te privant de comparaisons littéraires - l’esprit humain oublie vite - cela devrait diminuer la crainte de Madame ne pas être à la hauteur et la renforcer dans ses actes… Cela te permettra, Claire, aussi de rechercher sans pression des nouvelles idées de jeux et c’est lui qui apprendra à rapidement craindre tes idées et actions ! L’autre point que je trouve intéressant en contexte D/S, c’est que cela rapproche le mari soumis d’un statut d’enfant mineur qui n’a pas le droit d’aller voir sur internet certaines choses sans l'accord de ses parents. J’ai certes 2 soumis, mais je décide là qu’un sera plus soumis que l’autre ! Et d’ailleurs cela me fait penser, Claire, que tu ne vas pas assez loin dans les obligations de Pierre.  Ce n’est pas l’obligation de « respecter toutes tes décisions » qu’il faut mettre mais « l’interdiction de prendre une seule décision de sa propre initiative », la minorité du soumis ne lui permettant plus d’avoir une autonomie de décision. Il devra t’en référer systématiquement et te laisser décider seule pour le bien du couple.

Maîtresse Emilie est peut-être neuve dans la connaissance des mécanismes D/S, mais elle a une intuition dominante naturelle. Je ne sais pas ce que contient d’autre le contrat de Claire mais là je viens de prendre d’un coup, un tour de vis important. Maîtresse semble vouloir aller aussi vite que Claire dans le contrôle… Je me dis aussi, que du haut de ma connaissance actuelle des mécanismes généraux de la domination et soumission, je peux encore avoir ce genre de « commentaires » sur l’évolution de ma situation. Qu’en sera-t-il demain après avoir été asséché de toute connaissance extérieure ? Cette évolution me terrifie un peu….

- Second amendement pour te rappeler ton appartenance de soumise. Le lmjeudi soir, ma soumise Claire ira chez Maître Berchand-Lagutte. Il a d’abord cru à une blague mais quand il a compris que l’offre était sérieuse, il m’a donné son accord enthousiaste. C’est vu avec lui : il t’attendra chaque jeudi à 18h.

Je vois Claire grimacer un peu sans que je comprenne. Je pose donc la question…

- C’est qui ce Maître Berchand-Lagutte ? Un Dresseur ?

Maîtresse Emilie s’en amuse…

- Non, non. Maître car il est notaire, plus particulièrement le notaire où Claire nous a amenés par hasard. Divorcé et donc disponible. Pas besoin d’aller chercher plus compliqué, il a tout ce qu’il faut pour rendre heureuse une femme surtout avec sa particularité découverte fortuitement : le Maître est bien monté ! Je lui ai demandé : 18 x 6.  A ce niveau-là on appelle cela une Bite avec un B majuscule. Le jeudi soir, il aura tous les droits, que je lui confère, d’user de ta personne, même avec une capote pour le devant comme je lui ai annoncé. Tu lui as fait une grosse impression fin décembre… et il a hâte de te recevoir en « privé ». Tu feras évidemment tout ce qu’il te demandera sans rechigner.

Là ce n’est plus une grimace que fait Claire mais une soupe à la grimace ! De mon côté, j’ai un brin de jalousie qui commence à monter…

- Oui je sais que tu crois de ne pas avoir besoin de la grosse queue d’un amant pendant que Pierre est en cage. Que sa langue et les vibros te suffisent très bien… C’est ce que tu crois, mais pas ce que je crois. L’ordre naturel des choses est que les plus grosses queues donnent plus de plaisir ! Il s’appelait comment ton black à l’université ? Ah oui… Luc-Arthur ! Et c’était bon de se prendre la bite de Luc-Arthur ?

Maîtresse regarde droit dans les yeux Claire, qui rougit intensément avant de baisser les yeux de pudeur…

- C’est bien ce que je disais, une grosse queue donne plus de plaisir ! Et puis je ne voudrais pas que « l’éducation » de Pierre, soit troublée au bout de quelques semaines par une basse envie de chatte. Le succès de son éducation doit passer par une détresse de zizi strictement enfermé… D’ailleurs j’ai prévu une garantie, va me chercher le paquet dans le cuisine que Pierre a amené à son arrivée.

Claire s’empresse d’obéir comme s’il été plus facile d’être ailleurs que sous le regard perçant des âmes de Maîtresse. Je découvre qu’il contient une nouvelle cage de métal ridiculeusement petite. Je frémis tant à découvrir qu’elle comporte une longue tige d’urètre et des nombreuses pointes de discipline ! Et je n’ai jamais vu de système de fermeture aussi compliqué.

- C’est ta cage définitive Pierre ! Je l’ai choisie avec soin et un artisan très doué nous l’a réalisée avec soin. Elle a une particularité : 2 systèmes de verrouillage indépendant. L’un au bon soin de Claire et l’autre à celui de ta Maîtresse. Je serais loin et donc pas très disponible, donc tu comprendras donc que j’ai pas prévu que tu en sortes souvent, du moins pas souvent au départ, tant que Claire ne t’aura pas, à ma demande, parfaitement dressé ! Après une fois mon cadenas enlevé, Claire aura tout loisir de te libérer ou non de l’autre système…

Je regarde avec effarement l’engin de torture. Maîtresse Emilie peut-être si différente, de la plus complice à la plus dure. 

- J’ai déjà prévu 10 cadenas à jeu de clés uniques gravés avec un numéro. Claire n’aura pas la clé ; notre cher notaire la gardera et ne la lui donnera  qu’avec mon autorisation quand Claire viendra le voir pour l’usage prévu que Pierre encouragera avec passion car cela sera son intérêt…

Comment cela pourrait-être mon intérêt de motiver ma femme à aller se faire baiser par la grosse queue d’un autre ? 

- Claire, tu seras à chaque visite systématiquement notée pour la qualité de ton « accueil » intime ou ta participation. Une simple note sur 10 écrite au marker sur ta fesse, que je connaîtrai et que Pierre verra à ton retour. La règle est simple : si tu n’obtiens pas 4 semaines à la suite, la note minimale de 7/10, il ne sert à rien à ton Pierre d’envisager que je puisse enlever mon cadenas !

Le mécanisme est diabolique ! Les femmes ne le voient pas dans ma position mais je bandouille déjà  dans ma petite cage, tout en sentant déjà un embryon de jalousie naître en moi. Encore un paradoxe…

Je ne crois pas que devenir encagé cocu n'ait jamais fait partie de mes fantasmes. Sans doute parce que je me disais qu'il y avait zéro chance que cela arrive avec Claire... Mais là cela va arriver avec Claire qui s'y retrouve forcée. C'est une situation au symbolisme fort : le mari empêché, coincé dans sa cage, pendant que la femme va se faire sauter par mieux monté que lui ! Comment peut-on vivre cela de façon répétée ? Dans l'angoisse ? Claire pourrait-elle ne pas revenir un jour ? Je ne crois pas... Pas en laissant sa famille. Mais si jamais elle préférait cette grosse queue à la mienne ? Si jamais ce séjour à l'étang était le chant du signe de mon zizi, condamné à être indéfiniment nié après ? La perspective d'en perdre à terme et à jamais son usage est inquiétante.

- D’ailleurs il est temps que nous fixions les règles d’étiquette entre nous. En mon absence, les amendements sont à suivre de la chatte et du zizi, et pour le reste vous en référerez au contrat que je vais parapher. Par contre en ma présence, la règle suivante s’appliquera : Claire se consacrera exclusivement à sa Maîtresse. J’envisage de t’appeler à mon service une à deux fois par an, seule, sans mari ni enfant. Et j’aimerais beaucoup retrouver mes 2 soumis, une semaine chaque été. Pourquoi pas ici ?

Maîtresse s’arrête un instant pensive.

- Cela sied à mes soumis ?

Je ne sais pas si c’est une question aussi ouverte que cela, mais je n’ai pas beaucoup à y réfléchir car déjà Claire répond un « oui Maîtresse ! » franc et courageux. Je ne peux pas faire autrement que de paraître aussi décidé que ma femme, même si je me demande si tout cela n’est pas trop compliqué pour marcher dans la vraie vie… et dangereux. 

- Bon je peux donc signer mon édit de Sologne…

Le stylo glisse sur la feuille au-dessus de ma peau paraphant chaque feuillets avant de dater et de signer le décret. Elle récupère soigneusement les 2 feuilles.

- Débout petit esclave ! C’est l’heure de la mise sous écrou… et je crains que celle-ci dure encore plus longtemps que la première, si Claire n’y met pas un peu du sien… Et encore, ce n'est pas une garantie !

Et quelle mise sous écrou ! Si ma Claire a une domination de l’instant, improvisée finalement et instinctive, Maîtresse Emilie a le goût inné du beau rituel, qui comble tant mon désir de soumission. Je me retrouve donc étroitement attaché au poteau de la pièce à présenter sans défense mon sexe. 

Maîtresse a pris sa soumise Claire comme assistante de basses œuvres et elle s’occupe avec une jubilation que je ne lui reconnais pas, à préparer sur les instructions de Maîtresse, l’objet de l’enfermement à venir. Et de quelle manière ! Je suis d’abord « dépoilé » de mes « longs poils » à la bougie. La pièce se remplit d’une odeur de peau de poulet passé à la flamme. Et le poulet c’est moi ! J’en tremble totalement à sentir la chaleur au plus près de mon sexe et craindre la brûlure. Mon zizi s’en racornit, prêt à chanceler. En peu de gestes je suis amené dans l’abîme du soumis, l’état où toute pensée devient difficile et les yeux écarquillés de crainte à subir une vision d’actions terribles et redoutés. Je crois que cette odeur de poils brûlés sur instruction de Maîtresse va me marquer longtemps l’esprit…

- Ok, passe au rasage maintenant Claire, qu’il ressemble à un bébé tout lisse. De toute façon avec le petit zizi qu’il a, il ne peut pas prétendre être un grand garçon !

Je sais que c’est faux, que je n’ai pas le pénis si petit, qu’il a été apprécié en chatte et en cul, mais dans ces cas-là, les paroles comptent plus que les nuances de la réalité, surtout si elles sont très humiliantes. Je bois ma lie avec les mots prononcés, sentant la vague d’humiliation me submerger. Et pourtant je bande dès que Claire me prend le sexe pour le raser. Essayez donc de ne pas bander quand des mains féminines s’occupent de votre intimité… C’est mon cas, malgré ma crainte viscérale que la lame dérape sur la fragile peau des couilles et finisse par m’émasculer. Paradoxe et encore paradoxe. Et de celui-ci nait encoure plus d’humiliation, comme si l’esprit se sentait éternellement trahi par le corps et aimait cela finalement.

Maîtresse s’est assise sur une chaise face à mon entrejambe et contrôle le travail de sa soumise, n’hésitant pas à soulever sans précaution le paquet pour vérifier à la jointure du scrotum. Elle découvre finalement quelques longs poils restés esseulés sous la hampe. 

- A-t-on déjà vu un zizi poilu ? Soumise, va me chercher ma pince à épiler dans la trousse dans la salle de bain. Et tu me prendras aussi le vernis à ongle.

Claire s’empresse de s’y téléporter et de revenir avec l’instrument que je considère de torture. Le premier poil est saisi par son extrémité et la pince tire fort pour l’arracher. Je crie la petite douleur.

- Que les hommes peuvent être douillets finalement. Alors que nous les femmes nous imposons cela tous les jours sans une grimace. Allez au suivant !

Au suivant ! Au suivant ! disait la chanson… Je n’ai jamais connu les bordels de campagne mais j’ai eu la malchance d’être un des derniers à aller en camp militaire. Je me souviens de la baraque, une file de jeunes hommes à tondre à l’entrée et une file de tondus à la sortie. Et ce putain de pervers de Maréchal des Logis qui criait : « au suivant ! ». Au suivant pour se faire tondre…  J’en suis ressorti profondément humilié la boule à quasi zéro et j’enviais les barbus qui pouvait garder leur barbe très militaire. Et voilà que cela recommence… si le jeune homme avait su à l’époque qu’il existe des contraintes plus humiliantes…

Maîtresse contrôle d’un doigt, qui me réveille un peu, la lisseté de mon entrejambe. Elle est satisfaite : elle peut donc passer à l’enfermement. Sa soumise porte debout à ses côtés le plateau avec mes fers de zizi. Je grimace de douleur anticipée à voir cette tige qui va me m’empaler l’urètre et ces pointes qui menacent de-ci et de-là. Bien sûr je savais que cela existait, mais très honnêtement cela ne m’attirait pas du tout. Alors de là à se les voir imposer sans mon avis… cela me fait tomber en pure soumission.

Pour ceux qui ne sont jamais fait enfermer le zizi par une femme, il y a 2 façons différentes de le vivre. L’innocente, l’enthousiaste, en complicité avec sa KH quand on espère encore que cela ne va pas aller trop loin et  que l’on sera libéré vite, même si, dans l’enfermement, on sera fier qu’elle nous emmène de plus en plus loin.  Et la plus dure, la mise sous écrou pour une longue peine de chasteté, annoncée et revendiquée. A la Saint Sylvestre, j’étais encore dans la première et je suis resté au final 3 mois sans pouvoir jouir librement de mon zizi. Je découvre aujourd’hui la seconde et, le ludique et l’excitation ont disparu. Ne reste que l’acte de domination pure. Je ne suis pas sûr à ce moment de vouloir retourner entre les barreaux à en baver un peu chaque jour et à chaque nuit, et à me désespérer au fil des semaines de ne plus pouvoir jouir de mon organe. Mais je n’ai pas le choix ! Et l’absence de choix compte beaucoup pour un soumis…

Comme si elle avait fait cela toute sa vie, Maîtresse Emilie me manipule le paquet de couilles  et en tour de main force les testicules à passer au travers de l’anneau, avant d’enfiler au travers, mon petit zizi flasque. Il en résulte ce sexe qui se décolle de sa racine et se projette impudiquement en avant. C’est cela la cage de chasteté : un accessoire qui exacerbe le sexe du petit mâle pour mieux le nier !

Maîtresse me présente la cage à zizi. Je frémis à voir cette tige qui va m’empaler au plus intime et toutes ces pointes. Bien sûr je sais que ce type de cage existe mais pas une seconde j’ai fantasmé de m’y voir contraint à en porter une. C’est une expérience totalement nouvelle pour moi. Maîtresse se saisit de mon zizi réduit de peur, présente sa tête à la tige avant de l’enfiler dessus. Je suis incrédule que cela rentre. La tige qui progresse sans fin en moi est dérangeante de ressenti, renforçant fortement le sentiment de possession. Elle s’immobilise finalement bien plus loin que tout ce que j’ai jamais porté au zizi, me rendant très mal à l’aise.

Je note que la cage a la taille exacte de mon zizi flasque, donc très petite. Pas un millimètre de plus pour m’étendre et grossir. C’est plus qu’un dispositif de chasteté : la nouvelle cage rend toute tentative de bandaison impossible. Comment vais-je pourvoir tenir ? L’encagement est pour le petit mâle le chemin inverse de l’adolescence. Plus de réjouissance que le pénis devienne de plus en plus long et épais, mais une reconnaissance progressive et forcée qu’il est finalement très petit pour rentrer dans une très petite cage, jusqu’à une vision ridicule du rapport entre des grosses couilles et du tout petit machin enfermé. C’est un acte de contrition intellectuelle fort, alors que toute la symbolique masculine met en avant le phallus dressé – et c’est clairement marqué sur le web qui accompagne maintenant nos vie – la cage de chasteté force l’homme à contempler sa flaccidité et lui enlève tout motif de fierté masculine. C’est une femme revancharde qui a dû adapter la ceinture de chasteté aux mâles…

La cage trouve sa place accrochée à l’anneau et presse déjà contre les couilles. Je regarde avec curiosité Maîtresse poser les verrous. Je n’ai jamais vu un système de verrouillage d’une telle complexité. Il se présente sous la forme d’un tunnel de métal qui se forme une fois la cage assemblée à l’anneau. Et il n’y a finalement pas 2 verrous comme me l’a annoncé Maîtresse mais 3 ! D’abord un tube creux qui se visse dans le tunnel à l’aide d’une pince spéciale que je ne suis pas prêt à trouver dans le commerce. Puis un verrou-serrure que l’on glisse dedans à l’aide d’une petite clé. Enfin le cadenas allongé de Maîtresse qui verrouille le tout ! C’est un peu comme des verrous gigognes : le précédent doit être déjà enlevé pour pouvoir retirer le suivant. Pourquoi ? Je regarde Maîtresse en pleine interrogation…

- Pourquoi 3 verrous successifs ? Tu sais bien maintenant qu’en matière D/S, l’intention est prépondérante. Et là mon intention est que tu te sentes si désespérément verrouillé que tu en deviennes un agneau très doux et obéissant. Idéalement il faudrait que je te fasse percer pour te faire porter un prince albert, mais avec les semaines de cicatrisation nous n’en avons pas la possibilité sans casser la dynamique de mise en soumission actuelle. Donc j’ai préféré mettre en place suffisamment de barrières  pour que tes sorties soient très difficiles et rares. Il te faudra d’abord mon accord pour que je t’enlève mon cadenas. Puis celui de Claire pour qu’elle retire sa serrure. Je fais le pari que si elle t’apparait encore comme conciliante, elle va devenir rapidement plus stricte et exigeante. Mais ton Nirvana va être gardé par un dernier Cerbère : l’Homme même qui baisera ta femme à ta place et qui aura seul la pince pour démonter le dernier tube de verrouillage !

Je regarde Maîtresse avec stupeur.

- C’est le merveilleux de l’affaire. Je ne lui ai pas caché que le mari aurait son zizi sous clé pendant qu’il s’occuperait avec la femme. Il ne connaissait pas. Je lui ai donc envoyé des photos de zizis encagés. Il m’a fait part de son mépris de ce genre de choses. Sa réaction a été si véhémente qu’elle est parfaite pour la situation. Car c’est ce seul Monsieur qui aura finalement le pouvoir exclusif de t'autoriser à cracher ! Et crois moi, y arriver va être sportif ! Il va falloir qu’il dépasse ses a-priori…

C’est  Claire qui monte alors au créneau...

- Mais cela ne me va pas. Comment pourrais-je motiver Pierre s’il n’a espoir que sa bonne volonté sera récompensée par une sortie synonyme de jouissance enfin ?

- C’est que tu n’as pas encore compris, ce que de t’offrir en soumise implique. Tu m’as conféré le droit de décider pour toi et j’en use. Je te veux baisée et enculée par un homme que tu n’auras pas choisi et à qui je vais confier tous les droits de cuissage de tes trous, avec l’objectif de te faire devenir une bonne salope docile à grosse bite. Et pour Pierre je veux simplement qu’il ne puisse plus avoir accès à son zizi de garçon et qu’il s’en désespère. Après pour le récompenser, comme tu dis, tu pourras toujours le faire éjaculer dans sa cage comme tu l’as déjà fait, tant que cela reste pour lui un demi-orgasme frustrant. Et me dis pas que c’est impossible, j’ai lu comme toi les témoignages sur internet qui montrent que c’est possible de confisquer leur libre éjaculation aux mâles soumis au long court !

- Pourquoi veux-tu cela ?

- Parce que c’est toi qui me le demande au fond ! Je n’ai pas plus d’animosité que cela à l’encontre du zizi de Pierre qui est, ma foi, bien agréable à se prendre. C’est, rappelle toi, toi qui veux le sevrer sexuellement pour l’avoir à ta botte, jusqu’à envisager de lui interdire toutes les fantaisies excitantes qui peuvent accompagner la soumission. Finalement le sort à lequel il doit faire face n’est pas pire que celui que tu envisageais… Si je veux une telle garantie qu’il ne puisse sortir facilement de sa cage, ce n’est pas pour lui mais pour toi !

- Co… comment cela ?

- C’est toi qui a voulu que l’on revienne à notre relation adolescente. Tu as choisi de vouloir la qualifier après-coup comme domination et soumission. Moi j’y voyais surtout un jeu vicieux d’une chipie rondelette alors immature et au fil des ans, j’avais préféré l’oublier, tellement je ne pouvais pas être fière de m’être comportée ainsi. Et toi, des années plus tard, tu reviens un jour pour quémander de tout remettre en place, parce que « cela te fait mouiller la culotte » ! Je t’ai dit combien j’ai pu hésiter à y revenir. Mais finalement j’ai pris ma décision. Tu as pris la tienne aussi en toute connaissance de cause et nous avons signé. Te voilà de nouveau à ma seule disposition sexuelle. Mais comme cette fois nous habitons loin l’une de l’autre, j’exercerai cette domination sexuelle par procuration au travers de cet homme, à qui je réserve en exclusivité totale l’usage de tes 3 trous. Je pourrais te faire porter une ceinture de chasteté en permanence que je le ferai. Cela aurait été plus symbolique mais pour une femme c’est hygiéniquement impossible. Donc faute de pouvoir verrouiller l’accès à tes trous, je change de stratégie et t’impose de les mettre à disposition exclusive pour une queue humiliante que tu n’auras pas choisie. Et en même temps, je dois m’assurer que ton « zizi officiel » te soit rendu totalement inaccessible… Donc finalement Pierre est une victime collatérale de tes désirs de culotte…

Je me sens énervé à entendre tout cela.  Je dis tout haut le fond de ma pensée.

- Je vais rester en cage sans grand espoir de sortie pour que ma femme ait l’excitation de se voir contrainte à aller se faire remplir les trous ailleurs ? 

- Oui, c’est cela qui est prévu, Pierre. Toi aussi il faut assumer ce que tu as choisi ! Tu voulais te sentir contraint, humilié et soumis… Et sois satisfait, tu le seras !

Cela m’énerve encore plus et je veux rétorquer vertement mais une gifle m’arrête dans mon élan !

- Dois-je te mettre ta muselière ?

Le regard de Maîtresse est dur, m’impressionne et me coupe toute velléité. Je fais non de la tête.

- A la bonne heure… nous pouvons donc finaliser ton encagement.

Cela concerne les pointes dont j’avais oublié l’existence. L’étroitesse de la cage ne semble pas être une garantie suffisante aux yeux de Maîtresse de mon incapacité à ne plus pouvoir bander. Les pointes sont ajustées au millimètre autour de mon membre flasque de peur, finissant de combler tout espace restant dans la cage. Maîtresse me manipule en tout sens et semble satisfaite de leur disposition finale. Mais une Maîtresse est toujours un peu soupçonneuse : elle veut constater elle-même ses effets et m’impose de bander là sous ses yeux, d’un doigt vicieux qui me pénètre le petit trou. C’est une lutte perdue d’avance entre un esprit qui s’affole de laisser naître une érection dans la veuve de Nuremberg et le corps qui réagit docilement aux stimuli. La bandaison est horrible alors que les pointes me punissent au gland, à la couronne et sur la hampe ! Je serre les dents face à la douleur mais les larmes arrivent, trahissant mon état. Cela n’empêche pas Maîtresse de continuer à me travailler de l’anus, sans doute le temps que j’apprenne que toute tentative d’érection sera sévèrement châtiée. Ce n’est plus la chasteté qu’elle m’impose mais l’émasculation totale !

Quand Maîtresse relâche enfin sa pression, je suis tombé dans un état de profonde dévotion et soumission. Je suce sans difficulté le doigt souillé dans mes entrailles qu’elle me présente. Et je reste sage comme une image quand elle scelle l’accès aux têtes des vis avec du vernis à ongle…

La fin de la « procédure » de mise sous écrou est saluée d’une tape sur mes fesses.

- Voilà une bonne chose de faite ! Un toutou rendu totalement impuissant qui va vite apprendre à devenir bien obéissant s’il veut un jour retrouver une once de liberté au zizi… Bon où en sommes nous arrivés ? Les règles de soumission en couple sont écrites. Le mari est sous clé. Parfait ! Il ne reste plus qu’à vous marquer tous les 2.

- Nous marquer ?

- Oui, si je suis votre propriétaire, quoi de plus normal que de désirer mettre ma marque sur mon cheptel ? D’ailleurs on va commencer par toi Claire…

- Que… que vas-tu me faire ?

- M’identifier pour tous ceux qui te découvriraient nue comme l’unique propriétaire de la chienne que tu es !

- Tu vas me tatouer ?

- J’y ai pensé, mais finalement je l’ai exclu car beaucoup trop long à faire. Et puis je voulais quelque chose qui te rappelle ton appartenance en permanence. J’ai donc choisi le plus symbolique pour ma chienne : une plaque d’identification que je vais accrocher au capuchon de ton clitoris…

Claire ne l’a pas vu venir et je la vois se décomposer sous nos yeux.

- Allez en place couchée sur la table !

Claire en tremble mais obéit. Elle finit les cuisses indécemment écartelées par des cordes. Le reste du corps est lui aussi immobilisé : le message est clair. Elle doit sentir dans son âme qu’elle ne peut rien faire pour échapper à son marquage. Les instruments de perçage sont sortis et ils terrifient la soumise.

- Tu vas anesthésier la zone ?

- Je le pourrais mais je ne vais pas le faire. Cela sera donc à vif.

Ce qui fait encore plus trembler Claire pendant que Maîtresse prépare la zone avec la Bétadine. Puis elle y va alors que sa soumise sert les dents. C’est rapide avec un unique petit cri et le piercing est mis en place.

- Tu croyais que cela allait faire atrocement mal. Et bien non, cela fait juste l’impression d’une piqure comme pour une prise de sang sur le moment. Par contre après, chez les filles comme toi qui ont de nature le clito bien protégé par le capuchon, cela l’expose en permanence aux effets de frottements et les fait mouiller quasiment en permanence.  Tout comme la chaîne et la plaque, que tu trouveras rapidement plus facile de coincer à l’entrée de ta chattoune dans la culotte. Là aussi cela devrait te faire de l’effet… Tu te vois condamnée à mouiller en permanence en pensant à ta Maîtresse… il y a pire comme sort.

Elle détache Claire qui se relève toute penaude. Sa plaque pend au bout d’une courte chainette entre ses grosses lèvres. Mais cela que l’on voit surtout, c’est qu’Emilie n’a pas lésinée sur la Bétadine et que son sexe a pris une teinte fortement orangé ! 

- Te voilà devenue une belle chatte rousse !

Maîtresse en rigole et son rire est communicatif. Je piaffe aussi en cœur pendant que Claire rougit de l’humiliation verbale, qui a l’air de faire naître des envies chez Maitresse. Elle dézippe l’entrejambe de son pantalon de cuir et s’installe un pied sur une chaise. Sa soumise comprend ce qu’il est attendu et s’agenouille pour un hommage mouillée de la langue, la tête forcée contre l’autel de sa Maîtresse. Les gémissements non retenus de jouissance m’excitent et je ne peux rien faire pour éviter le rappel des dures pointes de discipline à pénis. Comment vais-je pouvoir supporter cela ? Maîtresse vit autant son orgasme dans le plaisir que moi dans la douleur !

Une fois redescendue, Maîtresse se ré-intéresse à moi.

- Au tour de mon petit taurillon de concours….

- Tu vas aussi lui mettre un piercing ?

- L’idée m’a effleuré mais la cicatrisation chez les mâles est plus longue. Et je ne peux pas socialement lui mettre un anneau dans le nez ! Même si j’en avais envie… J’ai déjà fait graver mon nom de propriétaire sur sa cage mais ce n’est pas suffisant à mes yeux. Non pour lui, cela va se passer dehors. Et vu comme il aime les symboles, cela ne pourra que lui plaire…

Je suis intrigué. Comment veut-elle me poser sa marque ? Je suis détaché et emmené dehors. Je flanche vite quand je découvre à côté de la table extérieure, le réchaud à gaz et surtout le fer. Je vais être, au sens propre, marqué au fer rouge emet cela me terrifie ! Tout en étant fasciné que Maîtresse ose filer sa métaphore animale jusqu’au bout… Je me laisse attacher plus mort que vif les mains à la cage sur le sol caillouteux. Les jambes sont immobilisées ensemble aux genoux et aux chevilles, et ramenées en position de fœtus. Je tremble à mon tour quand Maîtresse allume le réchaud et y pose le fer à chauffer au rouge devant mes yeux ! Maîtresse ne laisse rien décidemment au hasard. Le bruit du brûleur force mon esprit à considérer l’inconcevable et à l’appréhender comme jamais.

Je comprends que le moment s’approche quand Maîtresse me pose, sans précaution, son pied sur les reins pour me forcer, de son poids, à présenter ma fesse gauche. Je n’ai plus la force de regarder et ferme les yeux. Un dernier mouvement avant de sentir la pression du fer contre ma peau. C’est une douleur infinie qui me fait hurler et encore plus quand l’odeur de chair brûlée m’atteint. Le contact avec le fer brûlant dure pour moi une éternité ! Et je ne sens même pas qu’il m’est retiré au bout de quelques secondes tellement mes nerfs crient à l’alerte rouge !

Je m’aperçois que je suis resté en apnée et reprends en secours mon air. C’est un ressenti absolument décervelant : la peine absolue du corps en même temps que la fierté d’avoir la marque de ma Maîtresse dans ma peau. Une forme d’extase soumise très religieuse qui me fait me prendre mon pied sans avoir besoin de bander !

Je dois moi aussi dès ma libération remercier avec dévotion la chatte laissée accessible de Maîtresse à l’entrejambe du pantalon. Cela me fait toute chose de passer ma langue après celle de Claire. La vie réserve des surprises mais pas une seconde je n’aurais imaginé que ma femme ait des besoins de soumissions. Quel choc finalement ! Je suis un peu jaloux de ne pas obtenir un orgasme aussi puissant qu’entre filles…

Maîtresse récupère décidemment bien vite. Quelques minutes après son 3ème orgasme de la journée, la voilà de nouveau d’attaque. Sitôt remise, elle hèle sa soumise qui se retrouve les mains étroitement ficelées. Elle ne comprend d’abord pas et Maîtresse doit lui expliquer.

- Tu te souviens de ton caca nerveux hier ? Je t’ai dit que je te punirais et le moment est arrivé !

Claire ne l’entend pas comme cela, si bien qu’elle finit rapidement bâillonnée de son bâillon boule. Elle est tirée jusqu’à la terrasse couverte devant la maison et basculée sur la rambarde de bois. Les mains sont attachées loin devant à un clou de la façade. Les pieds, eux, finissent accrochés aux barreaux de la rambarde. Si bien que son cul est exposé sans défense. J’ai pitié d’elle car je sais qu’elle va prendre « grave ».

- Emilie Marie Rose Duchamp, tu voulais connaître ce que cela fait de se prendre une raclée et bien tu vas bientôt le savoir. En live ! Je sais que Brigitte, la Maîtresse de Michiel, avait prévu de te le faire découvrir… On va juste anticiper un peu, si tu veux bien. J’ai discuté il y a 2 semaines avec elle, dès en fait après que tu m’ais donné son numéro… C’est bien ce que je pensais : elle t’avait identifiée comme potentielle soumise. Elle ne savait pas que tu avais déjà une Maîtresse. Donc nous nous sommes arrangées. Une bonne battée au paddle de bois au début pour finir de t’apprendre l’humilité et après tu auras la joie de gouter en langue un vieux millésime de 71 ans ! Elle n’est pas chouette ta vie de soumise ! Mais pour l’instant, il est temps de te faire hurler un peu pour une grande première fois…

Maîtresse a choisi la canne et la fait siffler dans l’air tellement que Claire en tremble. Je connais déjà la douleur et j’ai pitié à l’avance pour ma femme. Je suis d’autant plus décontenancé quand Maîtresse me tend la canne : « A toi de lui d’infliger… »  Je ne veux pas. Je ne comprends pas…

- C’est simple…. Claire a des réticence depuis le début à faire mal. Cela ne matche pas avec son éducation bourgeoise… Pourtant elle sait qu’une Maîtresse doit être crainte pour avoir de l’autorité naturelle. Alors cette autorité, tu vas la lui offrir !

- Mais je ne peux pas, c’est la femme que j’adore !

- Le proverbe dit : qui aime bien, châtie bien. Mais ce n’est pas la sagesse des anciens qui est en balance là… Claire a du mal à se dépasser pour être une menace crédible si son mari soumis ne se comporte pas bien… Je t’ai enfermé strictement en te laissant peu d’espoir d’en sortir… tu vas donc forcément en chier grave ! Qu’est ce que tu veux au fond de toi ? Craindre ta femme et la vénérer pour progresser en soumission ? Ou vivre un moment éternel de solitude ?

- Non, je veux craindre Claire comme Maîtresse…

- Eh bien, tu connais la réponse. Frappe la fort et elle saura intuitivement frapper fort à son tour ! La vengeance est un moteur puissant et il n’y pas 36 solutions si vous voulez que votre D/S prenne…

Je dois être fou : Claire ne m'a jamais semblé aussi désirable, là courbée sur la rambarde.  Elle m’invoque des envies de pourfendage sauvage. Mais mon sexe encagé me rappelle avec les pointes mon incapacité.

La canne me brûle les doigts. J'ai toujours été respectueux des femmes. Je ne me résouds pas à en battre une, de surcroît la mienne.

- vas-y  ! Tu en bandes d'envie...

Je ne sais que faire. Obéir ou me révolter. Je lutte intérieurement et me décide finalement de ne pas infliger cela à mon Amour, prêt a lâcher la canne, mais je suis repris au vol du fouet de Maîtresse, que je n'ai pas vu surgir, qui s'enroule autour de ma taille et vient s'éclater sur mes couilles exposées.  Je hurle le soumis blessé mais comprends que je n'ai pas le choix !

Je lève la canne et l'abats en force sur le postérieur à meurtrir faisant fi à qui il appartient. Il laisse une marque rouge qui devient violacée pendant que le corps se débat dans ces liens.

Second coup de semonce du fouet qui arrive sur ma poitrine !

- Plus fort et plus vite !

L'homme est faible face au fouet : pour éviter de me faire massacrer, je massacre en urgence le cul devant moi à la canne. Parfois quand je ralentis, le fouet me rappelle à l'ordre.

Le corps devant moi n'en peut déjà plus de recevoir et pourtant je dois lui infliger encore et encore. J'ai honte de moi. Faire ça à une femme. Faire ça à ma femme !

Finalement, Maîtresse Emilie m'autorise à ne plus continuer. Je lâche immédiatement la canne de mes mains que j'ai pris en horreur. Les fesses de Claire sont violacées de mes pleutres actions. J'ai honte de ma couardise de Mâle...

Maîtresse m'emmène m'agenouiller face à ma belle, immobilisé, mes lèvres à quelques cm des siennes. Elle lui enlève le bâillon boule et m'ordonne :

- Embrasse-la ! Elle va en avoir besoin... 

Je le fais par automatisme de soumis dépassé par les événements quand la sentence tombe !

- Claire, je suis désolée mais je vais recommencer à te frapper, à te faire vraiment mal. C'est nécessaire...

Maîtresse ne retient pad alors la force de ses volées. Claire s'accroche à mes lèvres et j'aspire ses hurlements. Nous pleurons de chaudes larmes en concert pendant que la canne lui marque sadiquement le cul au sang.

Cela dure une éternité avant que cela cesse, nous laissant si anéantis, si proches dans notre peine intensément partagée. Maitresse nous abandonne sur la terrasse pour aller préparer ses affaires...

Elle revient une demie heure avec son sac pour nous saluer.

- Bon mes soumis, il est temps que je vous laisse et m'en aille. Soyez mes bons petits soumis et faites ce qu'on s'est promis... Et au fait, Pierre tu pourras te libérer une fois ma voiture disparue. Je n'ai pas serré tes noeuds.

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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