Jeudi 14 juillet 2016 4 14 /07 /Juil /2016 10:59

Eté 2018

Deux ans plus tard, nous voilà de retour au bord de l’étang de Sologne. 

A 4 cette fois, nos 2 couples même si là plus que jamais c’est une notion qui nous correspond plus, tellement tout s’est finalement emmêlé et entrelacé pour que nous de formions plus qu’une seule communauté D/S totalement intime et soudée.

Les enfants ne sont pas là, qui en colo, qui en camp et le petit Arthur, « fruit » de mon prélèvement in-naturo par Maîtresse, vient de fêter ses 1 an et demi et profite de son premier été chez ses grands-parents ravis. Claire est naturellement devenue sa marraine « gâteau ».

J’attends en solitaire l’apparition du soleil au-dessus de la ligne d’arbres sur la rive opposée de l’étang, encore couvert de voiles de brunes matinales qui se dissipent peu à peu avec le retour de la chaleur. 

Cette troisième nuit enfermée dans le chenil n’a pas a été facile et je n’ai dormi que par courtes périodes. Cela a été le choc de ce retour à l’Etang : j’ai été condamné au « chenil » pour les 10 jours que nous passerons là. Pas à la mise au chenil pour quelques heures dans la journée, mais au chenil « intégral », quasi 24/24 sans possibilité de sortie. Claire a tranché à la vue de la météo prévue :

- C’est une idée que j’ai en tête depuis quelques temps et il prévoit suffisamment beau pour qu’elle soit réalisable. Donc au chenil permanent le toutou cette année !

J’ai beau avoir fait depuis 2 ans beaucoup de progrès dans l’acceptation de mon infériorité et le développement de ma docilité et humilité envers Claire, Maîtresse Emilie et les autres en général, je n’ai pas totalement encore la force morale de tout encaisser sans paniquer ou m’inquiéter. 10 jours enfermé à l’extérieur dans le chenil est une chose qui m’est apparue un nouvel Everest impossible à surmonter.

Et tellement en décalage avec le reste de l’année où la domination de Claire, une fois le matage dans la « niche » du sous-sol terminé, est devenu élégante et policée, et donc la violence est réservée aux rares fois où je l’ai déçu et elle doit sévir physiquement à mon encontre. Elle n’aime toujours pas cela mais sait maintenant frapper fort. J’ai appris en conséquence à ne plus aimer cela. Mais nous nous accordons que cela reste nécessaire pour le chemin que Maîtresse nous a initialement choisi.

Je me suis donc violemment rebellé à combattre cette décision de Maîtresse, appuyée de plus,  circonstance aggravante, par Claire. Et je l’ai payé à vif sur le champ, déshabillé de force et porté plus qu’emmené dans le chenil pendant que je débattais en tout sens. Je me suis retrouvé immobilisé contre les grilles du chenil et rapidement réduit au silence par mon équipement de tête de taurillon qui attendait, semble-t-il, ma vaine révolte.

Nous n’étions pas arrivés depuis plus de 10 minutes que déjà les sifflements des lanières de fouet se faisaient entendre. Deux fouets précisément maniés par 2 femmes qui entendaient mater dans l’œuf ma tentative de rébellion, rapidement et sans pitié, par une raclée mémorable. J’ai encore une fois fini totalement en larmes et l’esprit vidé. Je leurs  ai laissé me poser les bracelets et collier de « vacances » sans réaction avant qu’elles m’abandonnent là.

Malgré  l’enthousiasme que j’ai eu au tout début, l’apprentissage de la soumission a été difficile, avant de pouvoir m’en accommoder suffisamment pour m’y sentir à peu près à l’aise. Il m’a fallu du temps pour mentalement et physiquement m’adapter.

La meilleure image que je peux vous en donner, c’est comme rentrer dans un monastère en cours de sa vie. Renoncer à toutes ses joies passées pour se dévouer à la Divinité que l’on s’est choisie, dans la dévotion et l’obéissance absolue. Il faut du temps avant de retrouver une certaine sérénité...

Et pourtant Claire n’a pas lésiné d’efforts pour me faire renaître rapidement. Après l’Etang, le retour à la maison fût un moment terrible. J’ai été directement mis au « rebut » dans la niche du sous-sol et pour une éternité que je n’avais pas vu venir. Des jours à rester enfermé en permanence sans rien pouvoir faire, n’étant sorti que pour être « battu » sans raison dans la pièce d’à côté, avant d’être ramené en pleurs sans un mot dans la niche. Des heures à ne plus savoir comment me mettre pour ne plus peser sur mon corps meurtri en permanence. Et des nuits à endurer la morsure des pointes dans la cage à désirer ne plus jamais bander !

J’ai su plus tard que cela n’avait duré que 12 jours, « couverts » par un faux arrêt maladie fourni par Emilie... Mais cela m’a paru des mois ! Et autant à Claire qui en pleurait chaque soir dans la chambre en me regardant m’agiter dans ma niche par caméra interposée. « Combien de fois, j’ai eu envie de venir te rechercher, te libérer pour me blottir contre ton épaule… ». Mais elle a tenu pour nous 2, arrivant à créer l’attachement absolu d’un chien à sa Maîtresse et la crainte ancrée dans le corps d’être ramené dans la pièce aux cannes et fouets.

Je crois aujourd’hui qu’il n’y avait pas d’autre chemin possible. L’ancien Pierre devait être préalablement méthodiquement cassé pour lui permettre de renaître en soumis… et de le dresser strictement à sa botte…

Le soleil ne va tarder à apparaître derrière la frondaison des arbres et dissiper les brumes matinales au-dessus de l’étang. C’est bizarre de se retrouver une nouvelle fois ici, là où tout a commencé…

L’amant imposé de Claire, celui qui est devenu Monsieur pour elle et donc moi, a pris beaucoup plus de place que prévu, quand il est rapidement devenu évident que Claire prenait beaucoup de plaisir à lui rendre visite. J’avais mal compris : il ne s’est mis en place qu’au bout de quelques mois, quand j’ai été devenu suffisamment docile pour que Claire puisse me laisser quelques heures sans surveillance à la maison.

J’ai bien essayé de voir à quoi il ressemble, en vain ! Aucune photo malgré des heures de recherches sur internet au boulot car à la maison, Claire a fini par rapidement, m’interdire totalement l’accès à internet. J’ai juste réussi à trouver son âge - 32 ans, loin de l’image que je m’en étais fait – et qu’il soit plus jeune que moi et Claire a été un choc.

Cela m’a causé une longue période d’angoisse, faite de jalousie et de crainte d’être délaissé pour plus jeune et meilleur amant. Les premiers mois du système décidé par Maîtresse Emilie ont été chaotiques… C’était une horreur de découvrir chaque jeudi soir au retour de Claire, les « notes » de baise, beaucoup trop bonnes à mon goût.  Claire a rapidement pris l’habitude de me consigner dans ma niche dès son retour pour éviter de traiter avec mes bouderies sans fin.

Je n’ai donc pas eu besoin de l’encourager beaucoup à se donner. Elle le faisait très bien elle-même.  Mais Claire a eu aussi sa période d’adaptation au « gros » sexe de Monsieur (« si tu savais combien sa grosseur fait une différence… »). Il se plaignait de l’étroitesse de son cul. J’ai donc été cruellement employé équipé d’un gode ceinture au-dessus de la cage à lui « ouvrir » l’anus et le rectum. Seule moment où je voyais ma femme nue et douloureux à vivre le zizi engorgé dans la cage.

Une fois que j’ai été plus à l’aise à accepter docilement que ma femme jouisse uniquement du sexe d’un autre, j’ai donc été « invité » à assister à leurs ébats. Claire pensait que c’était nécessaire dans la progression de mon dressage de mari soumis. Monsieur ne le voulait pas au début, mais elle a su le motiver en se rendant disponible tout le week-end après chacune de mes « présences ».

La première c’était un jeudi soir pluvieux de novembre. Claire a réservé la baby-sitter et nous sommes partis ensemble retrouver Monsieur. C’était une grande première qui m’a rendu très mal à l’aise. Comment se comporter devant le mâle Alpha qui baise ma femme ? J’en tremblais d’inquiétude…  Elle m’avait interdit de voir d’une cagoule de cuir : je ne sais pas où nous sommes allés. Claire a garé la voiture, m’a fait descendre et m’a conduit en me tenant le bras à « l’intérieur ». Quand j’ai pu enfin avoir le droit de voir, j’étais dans une sorte d’antichambre. Un panier d’osier attendait mes vêtements. Je me suis retrouvé nu, me sentant impressionné et vulnérable. J’aurais bien voulu avoir mon collier de soumis pour me rassurer, mais je ne l’avais pas. 

Claire a cependant accepté que je me marche à 4 pattes à ses pieds quand nous sommes passés dans la vaste chambre, luxueuse aux lourds rideaux clos. Tissus tendus sur les murs et tapis persans au sol. Et tout qui me ramenait amèrement à ce magnifique lit où Claire et Monsieur… J’ai grimacé à sa découverte. Tout était parfaitement assorti dans cette pièce, à l’exclusion de cette caisse de bois plein, parfaitement incongrue dans ces lieux : la caisse du cocu !

Claire m’y a dirigé et m’a attaché les mains de menottes dans le dos, avant de me faire agenouiller devant la porte de la cage. Elle a retiré sa culotte sous la robe qui a finit dans ma bouche, bloquée par son foulard. Le goût intime du bâillon manifestement déjà trempé de son odeur, ne me laissait aucun doute que Claire attendait impatiemment la venue de Monsieur. A moins que cela soit ma présence dans cette chambre qui causait autant d’excitation préalable. Je préférais me persuader de la seconde possibilité…

Avec les mains dans le dos, j’ai du me contorsionner pour rentrer à reculons dans l’étroite caisse, hâté par Claire. La porte s’est refermée  et a été cadenassée, me laissant dans une situation inconfortable courbée, la tête tournée et la joue collée contre le sol de bois, à essayer de voir par une étroite ouverture grillagée réservée en bas de la porte. Impossible de prendre une autre position : j’étais condamné à contempler le seul bout de mur opposé au lit. Sauf quand la robe blanches et le soutien gorge de Claire sont tombés sous mes yeux : la preuve la plus indécente que ma femme n’était plus à moi…

Monsieur est arrivé sans que je puisse le voir. Etre réduit à seulement entendre et compléter mentalement est plus terrible que voir ! Les froissements de tissus, le zip de la braguette, ces bruits de succions, exacerbaient plus que la simple vue, l’indécence de la caresse que Claire donnait/offrait à un Autre. Monsieur est globalement taiseux, mais le râle rauque qu’il a fini par émettre pour jaillir dans la bouche soyeuse, a été la chose la plus humiliante que j’ai vécue dans ma vie. Alors que je pensais m’en être dépêtré une fois pour toute, la jalousie est revenue acérée alors que mon propre zizi battait en vain sa frustration dans le vide !

Ils sont alors passés au lit. Ce fût un nouveau choc : il y a une grande différence entre supposer et entendre. Claire ne retenait pas ses cris. Elle n’a jamais été comme cela avec moi… à émettre tant de feulements enjoués ! Il devenait « réel » à mes oreilles à quel point elle adorait se faire prendre par la grosse queue de Monsieur.

Ils baisèrent plusieurs fois d’affilée avant de finalement me laisser seul. Claire m’a prévenu « Nous partons dîner, Pierre, et je reviendrais te chercher après… ». Et quand elle est revenue, j’ai du finir de boire ma lie en avalant docilement le contenu froid de la capote qu’il avait laissé…

Ca y est : le soleil apparait et me réchauffe déjà le corps de la froideur de la nuit. Dur régime que le chenil « intégral » mais je crois que le côté masochiste au fond de moi reste ravi du traitement subi. L’esprit conscient lui a besoin de savoir qu’il ne peut pas y échapper, que c’est la volonté de l’autre, pour accepter et cesser de s’inquiéter en spirale sans fin sur son destin.

Le plus dur finalement est ces longues heures où je reste isolé du reste de la communauté. Je regarde longuement avec envie la lumière à travers la haute lucarne de l’escalier de mon côté dans l’incapacité de connaître quels plaisirs s’y déroulent sans moi.

Après mon asservissement, je suis resté 213 jours - quasiment 7 mois ! - pour être autorisé à éjaculer à nouveau.  Je n’y espérais plus et finissais par déprimer… Et les traites à la prostate prodiguées par Claire si elles vidangeaient efficacement les canalisations, me laissaient dans un état de frustration totale et extrême, à chaque fois. J’ai fini par m’enquérir auprès de Claire de l’avenir de mon zizi :

- Pour l’instant c’est compliqué du fait de la complexité de ton verrouillage. Malgré mes questions, Monsieur ne veut décidemment rien avoir à faire avec ta sexualité. Et je crois aussi qu’en Mâle, il se sent rassuré de savoir le pénis d’un éventuel rival empêché. Maitresse vit sa grossesse heureuse et ne semble plus trop s’occuper de notre sort. Quant à moi, tu sais combien il m’est important que tu sois un petit mari soumis bien élevé… Mais ne te t’inquiète pas, j’y travaille…

Ne jamais pouvoir sortir de la cage n’est pas sans conséquence. Heureusement je ne me suis jamais trop blessé dedans. Les pointes m’ont été retirées au bout de ma période initiale de matage à la niche. Mais il y a quelques problèmes annexes comme la repousse des poils. Impossible d’être rasé en cage. Claire a trouvé une solution simple : la crème dépilatoire injectée sous la cage avant un rinçage abondant !

Le déblocage de ma situation - si j’ose dire – est venu d’une visite de Claire auprès de Maîtresse Emilie lors d’un week-end prolongé à l’automne où je suis resté consigné à la maison avec les enfants, et il m’a été présenté à son retour sous la forme notarié. Monsieur avait aussi fait partie du nouvel arrangement. Je suis nu à genoux à écouter Claire.

- … en bref, Maîtresse Emilie me cède la propriété totale de ta personne et prend dorénavant un rôle de ta marraine en soumission, celle à qui tu pourras demander conseil, quand cela n’ira pas. Monsieur m’a rendu sa clé à la suite d’engagements que j’ai pris librement à son bénéfice.

- Lesquels ?

- Oh, je ne suis crois pas que tu sois en droit de les savoir. Mais si tu imagines un peu, tu comprendras que cela à voir avec une forme d’exclusivité que je lui accorde. Heureusement pour toi, il n’est pas du tout dans l’idée du mariage ou même de vie commune. Sa motivation pourrait se résumer au rêve de tout Mâle : avoir à sa disposition, et en exclusivité, une femelle dévouée pour la prendre par tous les trous sans préavis, et sans concession d’aucune sorte, même si je suis fatiguée et même si j’ai mes règles. Et crois il ne s’en prive pas…

J’avais l’impression de découvrir encore une nouvelle Claire, version chienne lubrique. Je la regarde décontenancé par ses propos. Elle s’est penchée alors à mon oreille…

- Et ne te fais pas d’illusion… J’adore quand il me défonce sans précaution, la bouche, la chatte ou le cul. J’ai appris à l’avaler complètement. Et crois-moi la longueur fait une de ces différences ! Il m’a fallu tant d’années pour comprendre qu’il y a finalement 2 types d’hommes : les gentils et attentionnés comme toi à petit machin entre les cuisses et les vrais Mâles sauvages à grosse queue qui donne tant de plaisir. Ceux-là ne font pas la conversation ; ils baisent comme des Dieux ! 

Définitivement humilié, j’ai baissé les yeux pendant que Claire se relevait.

- Tu vois la chance que j’ai de disposer maintenant de ces 2 types d’Hommes aux qualités complémentaires. C’est finalement la loi de nature : les petits zizis doivent être soumis et je dois me dévouer aux vraies queues, les seules  que j’accueillerai dorénavant. En conséquence de tout cela, je me retrouve seule Maîtresse à bord pour l’éducation de ton zizi et pour le petit homme qui va avec…

Cela faisait maintenant 5 mois que j’avais le zizi sous clé et les choses ont rapidement évoluées pour moi… D’abord le marquage de sa pleine propriété. Elle m’a emmené quelques jours plus tard me faire tatouer après m’avoir fait poser une RTT à la dernière minute. Je suis maintenant tatoué « petit homme soumis propriété de Claire » suivi de son nom de jeune fille, à deux endroits, sur le pubis et la fesse droite. Et elle a fait poncer in vivo sur la cage l’ancienne propriété de Maîtresse Emilie. 

C’est une femme qui opérait et je n’en menais pas large d’être exposé en soumis ainsi aux yeux extérieurs. C’est à partir aussi de ce moment que Claire a adhéré à un cercle de Dominante où elle m’emmène retrouver, toujours aussi honteux, mes « congénères » une à deux fois par mois, quand nous pouvons nous débarrasser temporairement des enfants…

Mais le plus dur à supporter est le collier qu’elle me fait (sup)porter en permanence, tant il s’attaque à mon image sociale. Extérieurement, ce n’est pas un collier d’esclave du XIXème siècle, mais intérieurement pour moi il l’est : ras du cou avec une plaque qui pend devant, une sorte de figure ethnique maori, symbolisant l’amour, qui intrigue tant les gens. Je dois me justifier en permanence devant les enfants, les amis, la famille, les collègues qui me demandent ce que c’est. « Une preuve d’amour », je leur réponds, en passant sous silence que le recto de la plaque porte mon statut d’homme soumis et le nom de ma Maîtresse, et que le fermoir sur ma nuque n’est pas un fermoir classique, mais un système d’écrou qui ne peut s’enlever sans une clé spéciale dont seule Claire sait où elle est cachée.

C’est globalement une période très heureuse qui s’est ouverte à partir du moment où ma propriété a été transférée. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de « rencontres à la caisse » en préambule du week-end qu’elle va passer avec Monsieur chaque mois, justifié auprès des enfants par une passion soudaine pour les stages d’écritures, au point que cela leur parait maintenant naturel que leur Maman disparaisse régulièrement. Non la « caisse » m’est imposée pour me rappeler cruellement ce qui m’est interdit sans que jamais je puisse voir Monsieur.

Mais plus que cela, Claire veut maintenir l’équilibre entre ses 2 types d’hommes, ne pas faire oublier à l’un que l’autre existe dans sa vie. En plus des jeudis soirs, des week-ends de la « caisse », il se rajoute maintenant les 12 à 14, ou les 6 à 8, qu’ils me font organiser au vu de leurs plannings respectifs. Le comble de l’exploitation du cocu ! Mais savoir quand ils sont ensembles m’évite de trop angoisser en attendant à la maison avec les enfants…

Cette période a aussi coïncidée avec des évolutions dans nos carrières respectives, sous la forme de 2 promotions proposées par chacun de nos employeurs. Claire a accepté la sienne avec enthousiasme et m’a fait refuser la mienne, qui m’aurait trop éloigné de la maison et pris du temps. Mon patron n’a pas compris mon refus poli, que j’ai eu tant de mal à formuler, et a finalement donné le poste à un collègue ravi. Plus tard, du fait de sa grosse augmentation reçue, Claire m’a même demandé de passer à 80% le mercredi pour m’occuper des enfants et m’avoir à disposition le mercredi matin au besoin. Une conséquence amère de ma soumission que je vis toujours aussi mal…

- Et peut-être un jour, je te demanderai de tout simplement arrêter de travailler à l’extérieur…

C’est cela la vie de petit mari soumis, des choses auxquelles on adhère sans s’en rendre compte et d’autres que l’on regrette amèrement, nostalgique de sa vie d’avant. C’est comme une sorte de toboggan en spirale que Claire me fait descendre peu à peu, à coup de tours de vis progressifs ou brusques. Cela attaque à tous les domaines de sa vie, la sexualité d’abord, mais aussi son indépendance financière, administrative, de temps libre… Tout y passe sans que je me rende compte, ne regrettant plus que le dernier coup de vis et jugeant normaux les coups de vis préexistants…

Ma sexualité a été totalement chamboulée. Mon pénis est nié en permanence et j’ai même été percé au gland pour plus de sécurité, moi qui avais une sainte horreur des mutilations au corps. Claire ne m’autorisera plus jamais aucune pénétration : je dois en faire mon deuil. Par contre, j’ai été dressé à sucer Claire des heures durant si c’est sa volonté de manières de plus en plus sophistiquées et ritualisées, à tout moment et en tous lieux. Et devoir faire un quick cunni aux toilettes handicapé du supermarché pendant les courses de la famille, est une épreuve des plus éprouvantes.

Avec le cunni, ma sexualité de base est devenue la sodomie de mon cul plusieurs fois par semaine par le gode ceinture de Claire. Et là le slogan semble être devenu : plus long, plus gros, plus fort !

- Tu t’es fait enculer par une grosse bite à mon insu. Moi je te l’aurais interdit. Alors c’est ta faute si je dois pendre du très gros pour que tu le sentes passer…

Elle doit d’ailleurs m’attacher pour que je ne puisse pas m’y échapper. C’est puissant, c’est violent et j’ai fini à la longue par craindre quand elle me « saute » avec un enthousiasme dominant ne se gênant plus d’obtenir un orgasme de ses vilainies sur son petit mari…

C’est dans ce contexte qu’au bout de 213 jours, j’ai enfin  pu éjaculer quasi naturellement de mon zizi. Claire me l’avait annoncé une semaine à l’avance et me tenait sage comme une image pour ne pas lui donner une occasion d’encore le reporter.

J’avais hâte le mercredi matin d’être enfin libéré, mais Claire m’a surpris en me demandant de me préparer à sortir. J’ai cru à une dernière épreuve pour me tester mais non, nous avons roulé une demi-heure en dehors de la ville pour arriver finalement dans la cour d’une ferme !

- Pourquoi t’en étonnes-tu ? Où pourrait-on te traire si ce n’est dans une ferme laitière ?

Là j’ai tiré un peu la gueule et encore plus quand la fermière est venue à notre rencontre. Une femme très boulotte, aux formes gonflées et au visage particulièrement moche. Le pire c’est qu’elle parle si vulgaire. Mais elle a une qualité aux yeux de Claire et des autres Maîtresses de femmes qui amènent leur petit mari là : c’est qu’elle fait filer doux son mari à la ferme à coups de ceinture ! Claire est repartie immédiatement en voiture, me laissant seul face à la fermière.

- Bon toi, le petit connard, tu te fous à poil !

Moment difficile pour un petit mâle même soumis. Le froid de novembre me saisit d’emblée, mais il n’y aurait pas besoin de cela pour que mon zizi n’en mène pas large. 

- C’est sûr qu’avec ce matos, il ne faut pas chercher bien loin pourquoi ta Maîtresse est partie retrouver sa vraie belle queue !

Petit coup de chaud d’humiliation. Une baffe me fait mettre à terre en « animal à traire ». Je me vois équipé d’un collier d’un jeune veau et la fermière m’emmène dans l’étable…

J’y suis attaché à 4 pattes en attente entre les brebis qui curieuses viennent me lécher la peau. Claire a disparu et la fermière me laisse en attente, non sans me gratifier d’une tapette sur les fesses, le temps de réaliser la traite de son troupeau … Je « passe » après toutes femelles… sa façon à elle de me dire son mépris des hommes.

Cela m’a fait drôle d’attendre mon tour dans l’étable. Il y faisait certes plus chaud mais les fortes odeurs prenaient à la tête. C’était si humiliant d’être rabaissé ainsi ! J’étais cependant impatient de pouvoir enfin gicler !

Quand le troupeau fut fini, 2 heures plus tard, cela a été mon tour. La fermière est venue me chercher dans l’étable et m’a emmené à 4 pattes dans la salle de traite. J’en menais vraiment par large. Heureusement Claire était là de retour d’une visite rapide à Monsieur « très bonne » comme elle a répondu à la fermière. A l’entrée, je suis monté une plateforme…

- Il te faut lui décapsuler le « pis ». Mais le petit connard si tu y touches, je te garde une semaine à l’étable !

Cela me fait tout drôle de ne plus sentir la pression habituelle de la cage. Je me sens si nu sans… La fermière vient me reprendre au collier et m’emmène au dernier poste de traite, dans lequel je suis immobilisé d’une chaine prise à l’anneau du collier, le derrière vers la fermière en contrebas. Je tremblais un peu et encore plus quand elle m’a saisit le paquet des couilles…

- Mais c’est qu’il y aurait beaucoup de lait de « cocu » dedans. Je reste toujours aussi étonné combien les petits zizis encagés peuvent faire autant de réserves… Je le trait à sec ?

- Oui à sec s’il vous plait…

- Viens-là toi !

Elle m’a tiré les pattes pour m’amener au bord de la fosse, puis tout s’est passé très vite, juste le temps de frissonner quand sa main gantée m’a graissé le pis et me le fait dresser et hop j’ai été avalé par le faisceau trayeur. 

La traite mécanisée est surprenante au début. C’est comme une branlette très vigoureuse, un peu trop même. Je préfère - ou préférais – prendre mon temps au début. Le vide du système fait le même effet qu’un tube agrandisseur de pénis : il dilate à mort les corps caverneux, un peu douloureusement. Et puis cela monte, cela monte surfant sur la frontière douleur/plaisir. Pour cette découverte, j’haletais rapidement  mon plaisir crescendo…

- Je trais mon connard de mari depuis 25 ans. Parfois je le bâillonne mais j’aime bien aussi l’entendre minable à couiner dans la trayeuse. Pas besoin de cage pour lui. De toute façon, il y a 25 ans cela n’existait pas. Il suffit juste de s’assurer qu’il n’aura jamais rien à juter en le trayant  très régulièrement, plusieurs fois par jour même si je le surprends à bander… Ton mari lui a de la chance un petit tour chez Maggie et il pourra se reposer des semaines  dans sa cage…

La trayeuse était sur le point de m’achever. Je trémoussais du cul, de façon incontrôlée,  en sentant le sperme monter lentement…

- Bah, on dirait que le petit connard va gicler… attends je vais t’aider…

Elle m’a enfoncé son doigt ganté dans l’anus d’un coup ! Cela m’a surpris et déstabilisé : j’ai envoyé dans le trayeur mon « lait » sans obtenir le plaisir que j’en attendais. Un orgasme à demi-ruiné qui m’a été volé et le pire c’était que la machine ne s’arrêtait pas. Elle continuait une douloureuse masturbation de mon sexe, post éjaculation m’arrachant des petits cris.

- Profite, profite. Cela fait du bien, hein ? 

Elle me laisse « profiter » 5 minutes de la caresse inacceptable avant de reprendre la parole.

- Tu as dis que je le voulais que je le trais à sec ?

- Oui.

- Bah comme tu voudras mais il ne va pas aimer...

Elle a alors passé une barre de bois sous ma taille avant de presser sur mon anus ce qu’elle appelle un « éjaculateur ». Il a forcé pour me pénétrer et aussitôt j’ai senti les contractions incontrôlées de mes muscles et sphincters, extrêmement douloureuses, créées par ce qui était une sonde anale électrique, comme je comprendrais plus tard sur l’ordinateur du travail. Tout mon sperme était tiré comme on tirait dans la ferme ceux des taureaux ou des verrats reproducteurs quand les méthodes naturelles échouent.

Mon corps s’est effondré sur la barre de bois dont je comprenais maintenant l’utilité et la trayeuse ne cessait pas d’aspirer tout ce qui sortait de mon pis. Je criais, hurlait bientôt au point que Claire dût venir me donner du courage d’une caresse dans les cheveux. Au point que tout ce qui avait été accumulé dans mes testicules depuis tant de semaines sortit avant que la sonde fût retirée. 10 ml au total dans la fiole de traite ! Gardé pour « nourrir » le mari…

Il restait encore à remercier la fermière de ma traite la tête coincée entre ses cuisses pour un des pires cunnilingus que je n’ai jamais dû « offrir » dans le gras, l’odeur et les déferlantes de mouilles désagréable. Et il en sera ainsi les 6 autres fois où Claire m’en amené me faire traire à la ferme...

Je suis sorti de cette première fois, exténué du processus de traite qui avait été intégralement filmé par le téléphone de Claire pour être mis sur son blog, que je n’ai jamais vu. Elle y raconte en menus détails mon dressage et y attire à ce quel me raconte une partie de ses congénères Dominantes et un tas de petits mâles en recherche du frisson de soumission donc elle doit filtrer les commentaires « Si demain, je veux me débarrasser de toi, il y a un tas de garçons prêts à prendre ta place… »

Globalement je suis trait in-vivo toutes les 4/5 semaines tant que je me comporte bien à la maison, mais toujours dans l’humiliation qui semble maintenant sans limite à Claire. Ejaculer en me « frottant » contre sa bottine, en baisant une poupée gonflable. Les traites manuelles à l’ancienne sont rares donc très appréciées de ma part même si Claire utilise un gant épais pour cela. Et puis il y a les jeux au club des Dominantes dont le plus cuisant est « les culs alignés » que j’ai perdu une fois. 

Nous sommes 5 soumis courbés au dessus d’une table de ferme, bâillonnés, aveuglés, empêchés d’entendre par des boules quies dans les oreilles, à présenter aux mains de Dominantes nos sexes décagés. Chaque couple zizi/Dominante est choisi au hasard avec la règle qu’il ne peut s’agir de sa propre Maîtresse. Au top, chacune branle le zizi devant elle. Elles varient les situations et nous ne le savons jamais à l’avance à quelle sauve elles vont nous traiter : cela peut être par exemple avec des orties ou un gant à petites pointes.

A ce jeu, il ne faut être ni premier à partir, ni dernier. Quand 4 soumis auront éjaculé, la branlette sera arrêtée pour le dernier qui sera remis en cage sans avoir pu jouir. Et le premier remporte le léchage sur le sol du carrelage, de sa propre tâche de sperme ainsi que celles des 3 autres. Donc tout est capacité de résister aux caresses suffisamment longtemps mais pas trop pour avoir la possibilité de partir. Cela peut paraître simple mais là où cela se complique est que la simulation se fait par vagues rapides de 10, 20, 30 ou 60 s au hasard d’une application sur ordinateur. Sans voir où en sont les autres, il est difficile de savoir s’il faut se retenir ou se laisser aller à la caresse, et parfois la durée de la simulation crée l’incident fatal.

J’ai perdu 2 fois : la première où une excitation initiale de 60s m’a fait partir le premier. Et il y a un mois, où les autres m’ont surpris à partir en 30 + 10s. J’étais le dernier et donc remis en cage sans avoir pu éjaculer. Je suis donc techniquement chaste pour la 11ème semaine…

Au club, les Dominantes se motivent entre elles à nos dépends. Nous avons ainsi eu un jour un concours de goutâge de nectars dorés à l’aveugle avec distribution de coups de cravaches pour chaque nectar non reconnu : 5 pour une faute, 10 pour 2, 20 pour 3, puis 40 pour 4 et enfin 80 si aucune réponse bonne. La première fois, j’ai fait 5 erreurs mais j’ai fait des progrès et trouvent maintenant entre 2 et 3. Il y a aussi le concours de « dureté » qui ne finit pas ravir nos Maîtresses. Chacun est mis en érection au-dessus d’un bol de peinture. Si la dureté est à un moment flageolante, le zizi est marqué et cette manche est perdue. Nous récupérons alors un gage humiliant. 

Il existe aussi un autre jeu appelé : « je mouille donc je suis soumis ». Elle se fait elle en cage, tenue en l’air par un élastique, nous 5 autour d’un miroir rond, les mains immobilisées au milieu du dos. Nous devrons nous concentrer pour faire couler nos zizis encagés sans aucune stimulation. En jeu : + 4 semaines de cage pour le dernier à couler !

J’attends maintenant l’arrivée de mon petit Maître dans le chenil. J’ai bien dit mon Maître car dans cette improbable communauté à 4 j’ai récupéré la place la plus inférieure. C’est son heure et je soupçonne les femmes de l’exclure de leur nuit passée ensemble. L’une et l’autre apprécient tant les plaisirs matinaux.

Etonnante évolution de ma relation avec Hervé d’ailleurs. Même dans mes plus fous fantasmes ou cauchemars, pas une seconde je n’aurais imaginé cela ! Qu’il finisse par abuser sexuellement de moi… Je ne crois pas qu’il soit pour autant devenu bisexuel, sans doute beaucoup moins en trouble que moi sur son identité sexuelle. Mais les faits sont là, il se fait sucer et je recueille sont sperme dans ma bouche, ou il me saillit le cul jusqu’au dénouement. Je suis en quelque sorte devenu sa tapette à foutre quand les femmes se font exclusives.

Cela a commencé un week-end quand nous sommes allés les voir pour la naissance du petit Arthur. Il était heureux certes mais avec un fond de tristesse sur sa paternité par procuration. Et je veux bien le comprendre : avoir une descendance est une chose importante dans l’accomplissement de la vie d’un homme et là quelque part, je venais ternir cette joie primitive.

Claire était partie chercher Emilie à l’hôpital en emmenant les enfants. Nous étions seuls à la maison à encore fêter une peu alcoolisés la naissance de petit merveilleux. Nous discussions de nos Maîtresses de femmes et de leurs penchants  sur leurs petits maris soumis. Cela a glissé sans que je m’en rende compte sur un détail d’un banc de sodomie profonde au garage. A l’origine un simple établi de bricolage avec des possibilités astucieuses d’immobilisation que j’ai demandé à Hervé de me montrer.  Emilie et Hervé ont évolués de façon étonnante depuis l’épisode de l’Etang, vers plus d’égalité sexuelle. Et si Madame aime toujours autant se faire sodomiser à fond, Monsieur apprécie de se faire prendre régulièrement le trou au strapon.

Nous sommes descendus au garage. J’ai voulu tester ce « fameux » banc et me suit retrouvé sans difficulté courbé et attaché sur l’établi… La suite est malheureusement trop claire dans mon esprit. Hervé m’a détaché ma ceinture et descendu mon pantalon et mon caleçon. J’ai protesté : « hé, que fais-tu ? ». Il n’a pas dit un mot alors qu’il lubrifiait mon anus. Je croyais encore à un jeu maladroit mais j’ai alors senti son pénis tout dur pousser sur ma rondelle. J’ai hurlé : « Non ! Non ! Non ! Je ne veux pas… », alors qu’il me pénétrait. Et encore « Non tu n’as pas le droit ! » alors qu’il me baisait le cul.  Les râles de jouissance d’un ami qui vous force est chose difficile à entendre. Pas de processus de sublimation d’humiliation là. Juste la douleur et la honte de se faire violer par celui qui est son ami !

Il m’a finalement laissé et est remonté. Je tremblais. J’avais froid. J’étais complètement déboussolé. J’ai appelé Emilie pour tout lui raconter.

- Reste là : nous sommes sur le chemin de la maison…

Je me suis réfugié au fond de leur jardin, dans l’incapacité de me calmer. Claire m’y a rejoint et m’a demandé de tout lui raconter depuis le début, ce que j’ai fait en pleurs pendant qu’elle me consolait.

- Attend-moi. Je reviens bientôt… après être sûre d’avoir tout compris avec Emilie.

Elle est revenue mais pour me dire de rentrer, de prendre une douche et que nous reparlerions de tout cela, une fois les enfants couchés. Ce qu’Emilie et Claire firent en mode Maîtresses :

- Nous avons pas mal discuté en aparté. Et nous nous sommes accordées. Premièrement, Hervé n’avait pas le droit de te violer le cul de cette manière. Il sera donc puni de 3 mois de chasteté totale en cage ce qu’il n’a jamais subi. Secondement, il apparait qu’il a des conséquences atténuantes et vit très mal qu’il soit incapable d’être le géniteur de son fils. Il y a donc beaucoup d’inconscient dans ce qu’il t’a fait subir, en symboliquement giclant en toi son sperme pour boucler la boucle avec le sperme que tu as giclé en moi pour participer à concevoir Arthur. Il redevient ainsi symboliquement son vrai père. Nous pensons que nous devons garder le juste équilibre entre nous 4. Donc Hervé de te présentera formellement ses excuses ce soir. Ta bouche sera sa dernière jouissance avant 3 mois de désert. A avaler bien sûr. Et nous croyons que cela ne suffira sans doute pas. Donc à partir de cet instant, Hervé gagne un droit total de cuissage sur toi.

Même pas puni à la canne ? J’ai quand même voulu protesté que je ne trouvais cela pas équitable, mais une cinglante gifle de Claire en retour m’a coupé toute véhémence. Le « jugement » s’est déroulé comme annoncé. Hervé a présenté humblement ses excuses et je l’ai sucé jusqu’au bout. Il a été finalement enfermé sous clé pour 3 mois, mais s’est bien vengé sur mon cul lors du séjour à l’Etang l’été dernier. Sauf que cette fois, il n’est pas au courant mais Emilie a prévu de lui faire la surprise de lui offrir un vrai dépucelage de cul par Monsieur Jean pour son 40ème anniversaire qui tombe dans 2 jours. J’en rigole d’avance…

Depuis, il est devenu « habituel » qu’Hervé profite de mes faveurs quand nous sommes ensemble. Comme je disais, c’est une évolution étonnante qui finalement ne m’effraie plus, de connaître si intiment et sexuellement mon ami. Il est comme un autre quand il prend égoïstement son plaisir de ma bouche ou de mon cul, mais arrive à redevenir le bon copain après. J’ai maintenant, comme une sorte, d’addiction à son « saint » pénis. Peut-être même, quelque part, comme un sentiment de respect  un peu amouraché maintenant.

Je suis heureux quand il me rejoint le matin, mettant fin à ma solitude. D’ailleurs le voilà ! Je suis un chien sans queue mais je la remuerais bien pour lui faire sa fête ! Il s’est habillé à la vite. Il rentre dans ma cage sans un mot. Les mots ne sont plus nécessaires entre nous… Il me détache le collier du câble et je me mets à genoux à ses pieds. Il se déboutonne et met son sexe à l’air. Je sais ce que j’ai à faire.

Depuis longtemps, il ne porte plus de cage mais un simple et très symbolique anneau d’appartenance autour de ses couilles. C’est lui qui l’a proposé à Emilie. Contrairement à moi, il est donc libre de bander. J’embouche son sexe encore rabougri pour recueillir à la source son urine amère du matin. J’adore cela. Je me sens moi-même en faisant cela… J’avale tout son flux en bon petit soumis excité, avant d’avoir la joie de le sentir se gonfler à la fin de la miction alors que je le garde en fond de bouche. Je le suce avec avidité jusqu’à ce que je recueille sa semence dans ma gorge. Je me sens dévoué et utile à lui donner du plaisir, une autre forme atypique d’amitié poussée entre 2 hommes.

Puis vient le moment quotidien de discipline qui lui ait dévolu pendant ces vacances. Je suis transféré avec mes chaînes dans l’atelier, où Hervé a bricolé, lors de notre séjour de l’an dernier, une sorte de carcan avec 2 planches, installé entre 2 poteaux. Il me fait relever, mettre tête et mains dans les demi-trous avant de refermer et m’immobiliser. Son truc à lui c’est le strap de cuir souple qui m’attend sur un clou devant moi. 

Malgré les années, j’ai toujours la même boule au ventre quand je vais être frappé. Je le regarde le prendre avec appréhension et disparait de ma vue. Je sais parce que Claire me l’a dit qu’Hervé n’aime pas me faire mal. Elle l’a rassuré en lui disant que j’en avais besoin et qu’elle comptait sur lui. Besoin ? Claire a forcément raison malgré moi. Je crains d’y passer avant mais j’aime me retrouver pendant à voguer en état second dans les méandres de mon esprit compliqué. Je tremble néanmoins, tremblement arrêté de sa main ferme sur mes fesses, une des choses les plus follement érotiques que j’ai appris à connaître et qui déjà me fait bander comme je peux dans ma cage.

Ma bandaison tombe vite quand il commence à aplatir de toute sa force la lanière de cuir sur mes fesses. Je crie comme il aime me faire crier. Son travail au corps commence précis et exigeant, jouant de mes réactions incontrôlées, me ramenant sans cesse, d’un coup à droit ou à gauche au centre de sa cible. Une bonne raclée, même de discipline, se doit d’être un matage en règles. J’aime sentir que je n’ai pas d’autres choix que de subir. Aucune échappatoire possible. Et au fil du temps, il se révèle très doué pour cela. C’est parce qu’il m’aime et me respecte, qu’il réussit à se sublimer pour m’emmener loin. « Qui aime bien, châtie bien »  le proverbe n’a jamais été aussi vrai…

Je finis comme chaque matin les fesses rouges et brulantes, striées de nouvelles marques qui font ma fierté de soumis. Il repose le strap et passe à la suite, à la « monte » de mon cul bien chauffé à sec. Nous utilisions du lubrifiant avant, mais cela correspond finalement plus à mon état d’esprit que de le sentir me forcer à vif ! 

J’adore le sentir m’écarteler les chairs internes et progresser de rupture en rupture. Je serre les dents attendant le moment où il me sera presque agréable. Il est arrivé au bout. Je sens le verrou de son anneau m’écarter la raie. Et là comme à chaque fois, il commence à coulisser d’abord douloureusement avant mon plaisir infini de se faire prendre le cul. C’est à ce moment que les femmes apparaissent…

- Salut les garçons ! Bien dormis ?

Hervé s’immobilise le temps de claquer la bise à sa femme et à Claire. Il doit se tourner à demi pour cela et j’adore la sensation de sa bite qui dérape dans mon conduit interne et pousse sur les muqueuses.

J’ai hâte de retrouver ma Claire mais la tête coincée dans le carcan, je ne peux la voir. Elle l’a compris et s’avance à mes devants. Elle a un sourire radieux, le corps nu juste couvert par une veste de coton blanc qui protège son ventre enceint de 6 mois que l’on voit bien maintenant.

Claire m’embrasse sur la bouche !!

-Bonjour à mon petit toutou  favori. Il a bien dormi ?

Je réponds par un ouaf-ouaf qui la fait sourire. Si vous avez suivi notre histoire de vie, vous savez déjà que chez nous cela ne fonctionne pas totalement comme dans le reste de la société, ou plutôt les limites que nous nous mettons vont bien au-delà de celles « bonnes-mœurs ».  Là il y a eu la confluence plusieurs choses. L’envie de Claire d’être une dernière fois maman d’une ou d’un petit bout, avant le voile de la vie qui passe, surtout après voir vu Emilie le devenir. La relation de Claire avec Monsieur a pris une tournure sentimentale que j’ai vu peu à peu s’établir. Cela m’a inquiété au début, mais après j’ai compris que ma Claire pouvait être finalement poly-amoureuse.  Tout cela a aboutit au désir fou d’avoir un enfant de Monsieur…

Je n’étais pas au courant au début, de toute manière, qu’est-ce que j’aurais pu dire ?  C’est un peu l’arroseur, arrosé, ou le fouteur, foutu. Je ne suis pas le mieux placé pour le reprocher d’abuser de sperme baladeur ! 

Mais tout cela nécessitait l’accord de sa propre Maîtresse et il a bien fallu qu’elle passe à table.  Et comme toujours Maîtresse Emilie a organisé les choses en discutant des conditions avec Monsieur. Pour ce que j’en sais l’idée de concevoir lui a plu, mais - grand heureusement pour moi ! –il ne souhaite pas vivre avec la mère, n’envisageant pas de relation en couple permanent. Je ne sais pas ce qu’aurait fait Claire s’il y en avait été autrement… 

Donc voilà ce qu’il a été convenu et que Claire m’a annoncé le soir où j’ai découvert, de ma bouche et de ma langue, que Monsieur ne mettait plus de capote pour lui prendre la chatte. Pour protéger la fratrie, j’élèverai cet enfant comme s’il était le mien. Monsieur deviendra le parrain. Il parait qu’un enfant sur 10 n’est pas de son père, cela sera mon cas, en toute conscience. Mais des conditions spéciales visant à me maintenir dans mon statut de mari soumis ont été mises en place.

La première est que je n’ai pas eu le droit de savoir avant la 12ème semaine  - délai maximal pour l’avortement  - que Claire était enceinte. La deuxième est que maintenant, Claire me fait systématiquement la nettoyer des jouissances de son amant entre ses cuisses quand elle revient. Elle trouve cela très symbolique que je passe en dernier et orgasme beaucoup de cette situation. C’est Monsieur qui l’accompagne aux visites de suivi de grossesse, et non moi. Comme il assistera à l’accouchement de notre enfant. Claire m’a dit de m’attendre que, pendant ce temps, je sois remisé à la niche du sous-sol...

J’ai un sentiment paradoxal sur cette situation. Je crois que j’ai envie d’avoir un 3ème enfant à élever et que m’importe qu’il soit d’un autre. Mais d’un autre côté, je reçois l’humiliation qu’il soit d’un autre qui baise ma femme.

Claire me prend le visage entre les mains pour le « final » d’Hervé dans mon cul. Il me pistonne violemment et je sens ses boules taper sur ma raie. J’ai du mal à ne pas laisser échapper de mes lèvres mon plaisir d’être baisé, tout en étant rouge de honte que ma Maîtresse me regarde particulièrement dans cette situation…

Hervé finit par exploser en moi et je goutte une nouvelle fois l’humiliation brute sous les yeux de Claire. Il était temps car mon sexe encagé n’en finissait pas de couler de plaisir épicé. J’ai crains même de partir en cage à un moment, et ça c’est une ligne rouge qu’il m’est interdit de franchir…

- Tu sais que tu es beau mon amour, quand tu jouis de te faire baisser… allez il est temps de laisser mariner tout cela…

Elle me surprend à m’enfiler le plug verrouillable qui se déploie dans mon rectum. Elle me retire du carcan elle-même avant de me ramener dans le chenil, pour me rattacher au câble. Je laissé de nouveau seul alors que les autres vont déjeuner…  Je sais qu’on ne m’oubliera pas et que j’aurai droit à mon assiette de pâtes froide plus tard dans la matinée. 

Je me concentre sur le chant des oiseaux, mes compagnons de chenil…

Je m’appelle Pierre Berthiault et je vais volontairement passer le reste de ma vie en soumission aux Autres. J’ai eu la joie et la sagesse d’épouser une merveilleuse femme, Claire, qui est devenue ma vraie Maîtresse de femme au tournant de notre vie…

Même enfermé au fond de mon chenil, je n’ai jamais été aussi heureux et en accord avec ma vraie nature d’homme…

Je t’aime tant, « ma » Claire ! 

Je vous vénère aussi mes amis, Maîtresse Emilie et Maître Hervé.

Et je vous remercie, Monsieur, de si bien s’occuper de Claire et de me donner un 3ème enfant à élever. 

Merci à tous de m’avoir emmené là où j’en suis…  

 

THE END

   That's all folks

 

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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