Petits contes D/S

Vendredi 2 juin 2017 5 02 /06 /Juin /2017 07:36

Si nous étions devenus un peu des parents pas sages, la vie familiale n’en suivait pas moins son cours, et en particulier les anniversaires des enfants, dont leur Justine qui voulait le fêter avec son frère et nos enfants, un mercredi à partir de 15h… 

Ce qui me vaut de recevoir un SMS inattendu d’Emilie, le mardi soir.

« Bonjour Pierre. Tu as pris tout ton mercredi ? »

« Oui pas le choix. Mon chef n’accepte pas les demi-journées… »

« Tu fais quoi demain matin ? » 

« Rien de prévu sauf d’aller ravitailler la maison… »

« Tu viens chez moi m’aider à préparer l’anniversaire ? »

C’est une surprise totale ! Mon zizi encagé s’emballe !

«A quelle heure ? »

« Disons 9h »

Je tremble en tapant ma courte réponse d’acceptation et j’ai beaucoup de mal à m’endormir. 

Le lendemain j’arrive à 9h précises devant la porte de leur maison, le ventre noué et l’esprit inquiet. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Un post-it m’invite à rentrer sans tarder ni sonner, à fermer la porte à clé derrière moi avant de la rejoindre à l’étage.

Je me sens mal-à-l’aise de pénétrer ainsi dans leur domicile. Comme un intrus qui n’aurait pas sa place là… C’est trop rempli de leur vie, à François et à elle, avec leurs enfants. L’escalier de bois grince lugubrement quand je monte à l’étage… me repoussant presque, protestant contre ma présence taboue dans ces lieux.

Au premier, le couloir s’ouvre comme il s’est toujours ouvert sur les chambres de Justine et Paul. Leurs portes sont restées grandes ouvertes et je frémis de les découvrir pleines de vie. Non, je ne devrais pas être là… Je décide presque à retourner, mais la fascinante voix de Maîtresse me hèle et m’attrape depuis la chambre du fond : celle des parents.

- Je suis là, Pierre… rejoins-moi…

Quand je rentre dans leur chambre conjugale, je me fais l’impression d’un petit ado que son Amoureuse vient d’inviter à monter dans sa chambre pour la première fois, et propose d’utiliser finalement le lit de ses parents : terriblement gêné et intimidé ! Il y a trop d’eux dans cette chambre… le pyjama de François jeté en vrac sur le portant… la commode ouverte sur les sous-vêtements d’Emilie… le placard sur les costumes… Etre dans leur chambre m’impressionne indéniablement et me fait encore plus sentir être un intrus. 

Emilie est en courte chemise de nuit et sans culotte, alanguie en travers des draps… Elle me sourit du plus beau sourire de la Terre dans la lumière douce d’un matin ensoleillé d’octobre.

- Bonjour Pierre…

Je bafouille un « bonjour Madame », essayant de mettre le plus de formalisme entre leur chambre et moi. En vain, puisqu’Emilie fait tomber immédiatement la dernière barrière :

- Tu ne te déshabilles pas ?

Je comprends que c’est plus une demande qu’une question. Je commence à enlever mes vêtements un à un, sous ses yeux qui ne me quittent plus et indéniablement me matent. Je ne sais pas que faire des habits enlevés. Je décide de les laisser à terre tout simplement, en un tas que je voudrais le plus discret possible. Je me retrouve nu et soudainement très pudique à cacher mon sexe encagé sous mes mains…

Maîtresse le voit mais me laisse faire.

- Ton collier rose est dans un sac à chaussures caché sous mes culottes de menstruations… qui ressemblent à des culottes de grand-mère…

Elle me désigne la commode en souriant. Je m’en approche lentement. Cela me paraît subitement si indiscret, si tabou de devoir fouiller dans son tiroir. Je repère les larges culottes de coton, celles qu’elle a désignées, de « grand-mère ». Plus que tout, cela me parait indécent. Je prends mon souffle et sans le contrôler, ferme les yeux au moment j’y descends une main tremblante à la recherche du sac du collier. Je l’attends bientôt et reconnais sa forme. Je le retire délicatement en priant de déranger le moins possible l’ordonnancement du tiroir…

Cela fait, je rouvre enfin les yeux et ne peux m’empêcher de repousser machinalement ce tiroir dont l’intimité me dérange.  J’extirpe le collier de son sac. Il est exactement comme dans mes souvenirs du week-end, sauf qu’il porte en plus maintenant la même plaque de propriété que celui de Claire, avec les 2 noms de propriétaires. J’en frémis, alors que je le boucle autour de mon cou et ferme le cadenas. Je ne sais pas où sont les clés…

- Viens me rejoindre, Pierre.

Emilie dégage totalement la couette pour me faire une place. Je ne peux m’empêcher de penser que j’occupe la place habituelle de François. Je crois même sentir son odeur… Cela me rend encore plus mal-à-l’aise : je ne devrais pas être là. Sa main se glisse sous mes cheveux, et elle m’attire à elle. J’ai la faiblesse de me laisser embrasser sans qu’un autre mot ne soit prononcé… et d’y fondre à nouveau, regrettant le moment où elle finit par s’enlever de mes lèvres…

- J’avais une folle envie de te revoir… j’en ai parlé hier matin à François… et il m’a dit que tu devais être disponible … tu avais dû poser ton jour en entier…

En une seconde, je passe de la béatitude des sens à l’accablement trouble. Je me sens abandonné de toute force, incapable de dire ou de faire quelque chose…

- … l’idée l’a manifestement bien excité. Il m’a vigoureusement baisé en chatte ce matin comme rarement. C’était super, surtout le moment où je l’ai senti jouir en moi…

Maîtresse ou Emilie, je ne sais plus, me regarde fixement en me racontant cela. Je connais cette lueur d’excitation sur ses pupilles. Sa main qui ne m’a pas quitté me pousse doucement en direction de son entrejambe… Les hormones prennent possession de mon corps… la réalité se trouble… Elle sait, je sais que je vais le faire… Passer après l’Autre ! Comme si c’était dorénavant la chose la plus naturelle du monde…

Elle est inondée, sans doute depuis qu’elle a su qu’elle allait me l’imposer. Je suis à peine étonné, qu’elle puisse s’exciter de cette situation. Alors que je tends la langue pour rendre l’hommage attendu… j’ai une dernière série de pensées qu’il y a beaucoup d’inconscient dans ce que nous faisons depuis des semaines… ce n’est pas Claire qui a été baisée par François, mais la femme légitime… la symbolique est différente de ce que fait François avec Claire… alors pourquoi suis-je autant troublé ? Pourquoi est-elle autant excitée ?... et je comprends qu’il ne s’agit avant tout d’un acte de domination… elle veut me voir m’humilier à le faire après le passage de la queue de François !

Cela tourne totalement dans mon cerveau alors que je la suce avec dévotion. Son goût intime ce matin est différent, au moins dans ma tête, plus chargé de ce que je sais être de la semence de son Homme… C’est une véritable charge symbolique … je suis destiné à passer après Lui… et cela me semble dans l’ordre des choses de l’univers… je broute d’autant plus ardemment pour le plaisir de Maîtresse et en vénération en même temps de celui qui devient de plus en plus à mes yeux le Mâle Alpha…

L’orgasme de Maîtresse est fulgurant et jamais aussi puissant. Elle met du temps à redescendre… pendant que je m’assoupis presque d’épuisement à ses côtés. Je suis moi aussi quelque part parti ailleurs…

Je suis « réveillé » par le retour d’Emilie qui est allée vider sa vessie, exactement par le gode ceinture qu’elle jette à mes côtés. Là ? Sur le lit où François l’a prise ce matin ? Je ne peux m’empêcher de la regarder en panique…

- Ah ! Ah ! Tu pensais y échapper ? Et bien raté !

- Mais c’est quand même le lit où François et toi…

- Oui, c’est ce qu’il a pensé lui aussi. C’est peut-être le fait que je porterais un gode ceinture … Mais je lui ai promis de changer les draps après et d’aérer la pièce…

- Non, on ne peut pas faire cela…

- Si, moi j’ai envie. Et le fait que cela te dérange, vous dérange les garçons, m’excite encore plus ! Allez viens boucler le gode ceinture de ta Maîtresse… cela devrait t’être très pédagogique.

C’est surtout très humiliant de devoir attacher le gode ceinture qui va vous perforer l’anus et vous faire geindre la pucelle affolée des sens… J’y pense en serrant une à une les lanières. Sitôt terminé, Maîtresse se couche sur le lit, sa queue dressée.

- Viens la préparer de ta bouche… mon chou.

Je m’humilie dans ma tête à devoir sucer ce sexe factice suffisamment longtemps pour qu’elle en soit satisfaite, avant de me retrouver de nouveau dans la position honteuse de la grenouille qu’on enfile ! Je perds vite ma résolution de me contenir, de ne pas la contenter de ces gémissements qu’elle veut obtenir par mon « trou d’Amour ». Mais sa queue est machiavélique : elle ébranle en série toutes les barrières mentales que j’essaye de mettre en place. Sa queue me surprend sans cesse, me fait crier sous un mouvement inattendu, travaille de biais contre mes muqueuses internes… en clair elle me baise délicieusement ! Sans que je ne puisse rien y opposer sinon le désir qu’elle ne s’arrête jamais…

Et je ne suis pas au bout de mes surprises de cette folle matinée ! Maîtresse décule un instant pour se remettre sur le dos. « Prends-toi en amazone. J’ai envie de voir cela… » Cela pourrait-être l’occasion d’échapper à son emprise, mais complètement fasciné, je prends la position voulue et la laisse guider son sexe dans mon anus. Je suis déchaîné à monter et descendre tout seul sur le mandrin. Elle m’encourage de sa main qui me gratouille délicieusement les couilles et bientôt je sens que l’orgasme monte chez elle. Elle n’a pourtant pas mis de gode interne, mais les frottements… Je redouble d’effort sur mes va-et-vient sur le gode, pour lui offrir cet orgasme qu’elle mérite tant, arraché marche par marche jusqu’à atteindre le Paradis des Maîtresses !

Plus tard, Maîtresse a retrouvé sa sérénité.

- Tu as amené ton almanach ?

J’ai hésité à le prendre car j’ai un sentiment mitigé à son encontre. D’abord écrire à la plume est un exercice très délicat, et je suis loin de maîtriser les liés et déliés calligraphiques. Mon écriture fait très brouillonne, avec les tâches que je ne sais pas éviter. Mais c’est le moindre de mes maux. Ecrire n’est pas un exercice habituel pour moi. J’ai toujours eu beaucoup de mal à livrer mes sentiments et émotions profondes comme beaucoup d’hommes. Mais je me l’impose honnêtement sur le carnet, même si cela me prend énormément de temps avant d’y arriver chaque soir…

Le matin, la sensation de honte l’emporte quand je relis ce que j’ai écrit la veille. C’est comme s’il y avait 2 personnes en moi : l’homme fort que Claire a sélectionné pour fonder sa famille et le petit garçon fragile et peu sûr de lui-même, qui n’a jamais finalement fini de grandir et de s‘étonner…

Madame, Maîtresse, Emilie… je ne sais comment nommer l’Ange que vous êtes... Vous faite éclore chez le petit garçon que je suis resté quelque chose d’étonnant, d’inattendu. Que j’aie honte de ressentir tout cela pour vous et par vous, de chérir votre attention qui me trouble tant, d’apprécier vos chauds baisés de vos lèvres et plus encore. C’est comme un rêve réveillé : je suis surpris de rester en permanence troublé par vous. Je me suis tant cherché sexuellement depuis des années, et vous voilà vous, ma Déesse inattendue, énigmatique et inexplicable... Vous voilà vous, qui sait si bien me faire lâcher prise quand vous vous occuper de moi… J’aime, j’adore, je vénère me faire prendre par votre sexe. Quelque chose au-delà de tous ce que j’aurais pu imaginer ou m’attendre. Quand votre sexe coulisse en moi, je me sens lâcher prise, laissé faire… avec un plaisir étrange, que j’ai du mal à définir ou assume… Pas un désir homosexuel… C’est autre chose… J’ai si peur ce soir que le rêve finisse par se dissiper.

Merci à vous ma Déesse !

Votre petit garçon reconnaissant xxx

- Ouah ! Et bien quand le petit garçon se livre, cela vaut la lecture…  Mais va quand même me chercher le bic rouge dans le pot à crayon de la cuisine ! 

Comme à l’école ? Qu’ai-je fait ? Je me dépêche de faire l’aller et retour au rez-de-chaussée, le ventre nouée et fautif. De retour dans la chambre, je la retrouve sur le ventre, ses merveilleuses petites fesses pointant vers le plafond. Un régal de zizi en cage qui est vite terni par sa demande.

- Donne le stylo que je corrige ta « littérature » tout en dégustant tes émois. Pendant ce temps, tu vas t’occuper à me montrer si ta langue est aussi douée devant que derrière, pour me mettre dans les meilleures conditions … J’en ai envie. Et ne fait pas semblant ! Je veux sentir ta langue travailler, masser et entrouvrir, exactement là où elle est sensée le faire !

Je suis surpris de cette demande. Me met-elle en sorte de pénitence ? Je prends ma position mes jambes dépassant en dehors du lit, et me présente au-dessus de son cul, avec une vue directe sur sa corolle plissée. Maîtresse m’a mis en laisse, glissée sous son corps. Je suis tiré au contact, à noyer le nez dans les muscs du sillon entre ses fesses et à encourager ma langue à toucher « exactement là où elle est sensée le faire… ». 

Cette « caresse » me met dans un sentiment mitigé. Elle a indéniablement une charge symbolique très forte, tant elle m’apparaît taboue. Donc la caresse parfaite en relation D/S ? Oui, idéalement déséquilibrée entre le donneur et le receveur… Il s’agit après tout d’être humilié à lécher un orifice dont la fonction première est autre. Le goût et les odeurs pour l’un, le plaisir pour l’autre. La caresse inégalitaire par nature ! A laquelle j’ai beaucoup de mal à acquiescer et que je ne pratiquerais pas si je n’étais pas maintenu fermement par la laisse, serré contre ses fesses. Cette pression m’épargne de consentir volontairement quand je pose ma langue sur sa corolle. Le premier goût est, comme prévu, chargé et musqué et résonne fortement dans ma tête, comme l’acte tabou qu’il est… 

Maîtresse soupire et m’encourage à continuer. Emporté par la vague de l’infini trouble qui déferle, je me dévergonde à décrire un à un les plis, à happer longuement leur encens si particulier, avant de me darder au centre de la corolle pour l’ouvrir peu à peu de mon appendice, l’humiliation nette en esprit dans quel genre particulier de trou noir je suis en train de m’enfoncer…

Je ne sais pas combien de temps, je reste la tête dans ses fesses, mais Emilie finit par me rejeter brusquement… 

- Ouah que c’est divinement bon ! Finis-moi maintenant ! Je suis à point…

Cela m’a bien excité moi aussi. Je n’ai jamais été si frustré de ne pas être en capacité de lui saillir son cul qui palpite sous ma langue ! Je suis désolé aussi pour elle, alors qu’elle tourne la tête étonnée que je ne l’aie pas encore pénétrée…

- Ah, oui. Suis-je bête ! Tu es mécaniquement impuissant… Tant pis pour toi… Mais moi je veux et vais jouir… Mets le gode ceinture au-dessus de ta cage et prends moi le trou à fond !

Un calvaire d’encagé que de devoir la finir au gode-ceinture alors que mon propre sexe hurle sa frustration entre ses barreaux. D’autant que l’ordre des choses est inversé. Point d’éjaculation qui mette un terme prématuré. L’accouplement dure jusqu’à ce que Maîtresse ne souhaite plus jouir… une longue durée féminine. 

J’en ressors le sexe douloureusement en feu dans la cage, avec une folle envie de me finir là sur le champ. J’ose même y poser ma main, pour essayer de récupérer des ersatzs de plaisir…

- Tu m’enlèves immédiatement ta main de là ! Pas touche ! Va plutôt prendre une douche froide, cela refroidira tes ardeurs… Et pas de triche ! J’entends quand l’eau chaude arrive dans la salle de bain…

Sans eau chaude autorisée, la douche est glaciale et fait rabougrir les zizis frustrés. Maîtresse s’est entre temps habillée et m’apporte une serviette pour m’essuyer. Elle me surveille pendant que je me sèche avant de me ramener autoritairement par la main dans la chambre : un paddle de cuir m’attend sur le lit ! Je frémis immédiatement…

- Je l’ai commandé la semaine dernière sur internet. Modèle pour grand garçon directement. C’est, je te l’avoue un profond aphrodisiaque, que de commander ce genre de chose à destination d’un petit cul charmant que j’adore. Au point, que j’ai quasiment violé François quand je me suis finalement couchée… Alors en place !

Je comprends qu’elle veut que je me couche en travers de ces genoux. Je vais me prendre une fessée cul nu comme le premier vilain petit garnement venu ! J’en tremble…

- Je me demandais quel prétexte, je te trouverais pour te punir. Mais pas besoin d’aller chercher très loin : ta prose, si elle est honnête et très intéressante à lire, est bourrée de fautes d’orthographe et de conjugaison ! J’en ai repéré au moins 47 dans les quelques lignes de ton carnet. Donc 47 coups de paddle et pour la prochaine fois le tarif sera doublé : 2 coups par faute… Tiens-toi le pour dit !

Et Maîtresse n’y va clairement pas de main morte. Ses coups de paddle font mal, voir bientôt très mal. Je me tortille sans plus aucune honte en tous sens pour les éviter. En vain ! Je prends ma fessée jusqu’au bout, couronné d’une photo souvenir de mes fesses toute rouges à la fin et qui, je n’en doute pas, sera partagée.

- Allez, tu te rhabilles et tu t’en vas ! Je n’ai en fait pas besoin de toi pour préparer l’anniversaire, par contre ton frigo a peut-être besoin de ravitaillement… Et si cette après-midi en t’occupant des enfants, tu as mal au popotin, tu sauras pourquoi !

Elle me laisse seul dans la chambre pendant que je me rhabille avec difficulté et part se doucher. Je ne sais pas trop quoi penser de cette matinée : il y a chez Emilie un mélange désarmant de bonté, d’amusement et de cruelles exigences…

Je reviens à 15h avec les enfants qui filent immédiatement s’amuser avec leurs amis. Je reste avec Emilie qui m’a fait si mal ce matin, et je n’arrive pas à la regarder en face. Elle s’amuse de voir mon regard la fuir en permanence…

A 19h après de longs jeux avec les enfants, l’arrivée de Claire et François - ensembles ! – me sauve enfin. Ils sont tous les 2 tout sourire de ce que je comprends avoir été une très bonne fin d’après-midi de sexe. J’ai là aussi un sentiment très mitigé à leurs égards. Je ne les ai pas vus ensemble depuis le week-end, et ce n’est pas facile de faire face à la réalité de mon cocufiage. A l’apéritif, je bois plus que d’habitude pour noyer mon mal-être de cette soirée…

Une fois les bougies soufflés et les cadeaux ouverts, nous restons seuls entre adultes. Il y a école demain, mais les enfants ont négocié que nous ne partions pas avant 21h30. François m’offre un cognac et me parle de son boulot, de sa volonté qui monte de se mette à son compte… évitant de parler d’autre chose… mais je n’arrive pas à l’écouter comme avant. J’ai surtout en tête l’image entraperçue de son phallus qui transperce avec plaisir le cul de ma Claire. Je surveille du coin de l’œil, les filles qui sont parties en cuisine ranger et faire la vaisselle. Elles parlent beaucoup, trop à mon goût… et certainement de nous. Cela a même l’air un peu tendu parfois, comme si elles se balançaient des vérités…

Nous finissons par persuader les enfants excités de rentrer. Il est 22h30 quand nous arrivons à fermer la lumière de leurs chambres respectives.

- On va se coucher nous aussi, mon Amour ? Je suis fatiguée de ma longue journée…

Je me déshabille comme je le fais tous les soirs, mais là Claire m’intercepte :

- Fais-voir tes fesses qui ont pris une grosse fessée aujourd’hui ?

Claire sait tout ! Et j’en ai si honte devoir lui montrer mon cul…

- humm pas mal. Il en reste quelques bleus qui devraient vite se résorber… tu as aimé te faire fesser ?

Elle me prend la tête entre ses mains, comme elle l’habitude de faire, quand elle veut être sûre dans mes yeux que je lui dis toute la vérité. Coincé !

- … au début j’étais excité. Mais après le 10ème coup, plus. Cela fait si mal !

- C’est pour cela que cela s’appelle une punition mon Amour. Ta «Maîtresse »  trouve que je ne m’occupe pas assez de toi et de tes besoins, trop fasciné en permanence par la belle bite de mon Amant. Son reproche m’a un peu remué… mais je pense qu’elle a raison finalement. Je ne serais jamais au niveau que tu attends. Tu le sais depuis longtemps… Emilie est beaucoup plus douée que moi pour cela. Mais j’ai accepté d’être plus présente pour toi selon mes capacités.  Et je vais le mettre en pratique dès ce soir. J’ai pris une décision importante. Mais, tu vas l’entendre pendant que tu me rendras « hommage ». C’est bien ce que l’on dit en D/S dans ce cas-là ? Va donc passer ton joli collier noir…

Ce qui veut dire que je dois la sucer avec dévotion pendant qu’elle parlera. Le pouls rapide, je serre mon  collier avant de m’atteler à cette tâche et travailler de la langue dans son humidité.

J’appréhende ce que Claire va m’annoncer.

- Emilie t’a invité malicieusement à venir partager sa chambre ce matin, sans que je l’aie vu venir. Je me dois donc de rendre poliment cette invitation.

Je ne sais pas si mon introduction dans leur chambre a créé un peu de jalousie, mais il est net que cela a titillé Claire et manifestement pas totalement sans conséquence. Mais je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide de la bergère au berger…

- Nous allons inviter François à venir dormir à la maison. Et on verra bien si je ne sais pas oser !

Je comprends que « dormir à la maison », veut en fait dire dormir avec Claire et avoir des relations sexuelles sous notre toit, peut-être même dans notre lit. Cela me fait immédiatement peur, au point que j’en arrête de sucer ! J’ai manifestement sous-estimé la petite jalousie entre femmes…

L’idée ne me plait clairement pas. Je dois me sortir de cette chausse-trappe ! Impossible de plaider sur le Sacro-Saint du domicile familial, j’ai anéanti stupidement tout possibilité de défense ce matin en acceptant de rejoindre Emilie dans son lit. Mais je tente une autre approche :

- Et que dirons-nous aux enfants ?

Nos enfants sont une garantie que rien ne dérape trop ou trop vite, et j’espère m’en servir pour ce coup-ci…

- Oh bien sûr, pas question de faire cela les enfants présents. Ils devront être absents. Nous avons comparé nos calendriers familials avec Emilie et il y a une opportunité pendant les vacances, alors que nos enfants ne seront pas encore revenus de tes parents et que les leurs seront déjà partis chez les parents de Claire pour la fin des vacances scolaires. Cela laisse une soirée de libre avant que nous devions de notre côté rechercher nos têtes blondes le lendemain…

Aie, cela tourne très mal ! Je tente une dernière plaidoirie…

- Et si j’allais de mon côté rejoindre Emilie ?

- J’ai pensé mon Amour que tu penserais à cela. Désolé pour toi : ce soir-là, Emilie sera de nuit à l’hôpital ! Donc pas possible… Mais cela ne doit pas nous empêcher de nous amuser à 3 !

Je suis totalement pris dans la toile d’une femme qui a décidé de montrer à une autre, de quel bois elle est faîte.  Ma « défaite » est soulignée par la main de Claire qui me recolle les lèvres contre sa chatte, mais je résiste.

- Jusqu’où cela ira ?

- Tu veux dire, si tu assisteras quand je m’occuperai avec François ?

- Oui.

- Pour tout te dire, je ne le sais pas encore moi-même ce que jusqu’où je suis prête à aller en ta présence… Et puis cela dépendra aussi de François. Nous en avons déjà vaguement parlé et il ne s’est pas clairement exprimé…

- Vous en avez déjà parlé ?!

- Oui comme une potentielle évolution de ce genre de relation avec un petit mari soumis à la maison qui sait… Mais une chose est sûre : toi tu ne sauras pas avant jusqu’où nous avons convenu d’aller en ta présence. Il ne faudrait pas gâcher ta surprise de soumis…

C’est dit avec une infinie gentillesse, plus que par taquinerie, mais cela m’inquiète quand même beaucoup. Je ne suis pas sûr que j’aie la force morale de tout supporter…

- C’est normal que tu t’inquiètes, mon Chéri. Mais sur le coup il faudra me faire confiance pour nous 2, à savoir où la barre peut être mise. Forcement il y aura des interactions d’une manière ou d’une autre. Sinon je ne vois pas l’intérêt de faire venir l’Amant à la maison. Tu peux être aussi rassuré que François n’est pas de nature très exhibitionniste. S’il accepte de venir, il sera sans doute aussi gêné que toi, au moins au début.  A moi, de le détendre suffisamment… Mais il est clair aussi que je préfère que tu ne saches pas, ce que l’on aura convaincu à l’avance. Si cela bloque quelque part, tu ne seras pas déçu d’avoir appréhendé quelque chose qui n’est pas arrivé. Si cela va plus loin qu’initialement entrevu, tu ne te sentiras pas trahi et coincé. Non il faut beaucoup mieux que te ne le saches pas à l’avance…

Je tire un peu la gueule et Claire le voit.

- C’est un peu tes aspirations qui veulent cela. Tu seras mal à l’aise, rouge honte, certainement très humilié sur le moment, mais dès le lendemain, tu voudras recommencer à ressentir ces émotions extrêmes. Je te connais ! Donc donnes-moi ta confiance… cela sera mieux.

- Non, je…

- Arrête donc d’avoir peur de ton ombre, mon Chéri, et de dire n’importe quoi. Suce-plutôt ta femme, il vaut mieux…

Sa main là ne me laisse pas d’autre choix cette fois que de redescendre dans sa cave. Son sexe est encore plus humide que tout-à-l’heure, comme si j’avais besoin d’une preuve supplémentaire de l’envie de ma Claire, et il prend un net goût d’humiliation de petit mari cocu.

- Je préparerai demain matin un carton d’invitation à destination de François à venir dîner à la maison et à y passer la nuit. Tu lui porteras à son travail pendant la pause de midi pour la lui remettre en main propre. Il doit absolument savoir que c’est open pour toi…

Et c’est la fin de la conversation car Claire embraye sur un de ses merveilleux orgasmes qu’elle a depuis qu’elle a « révolutionné » notre couple. Je n’ai pas le temps de maugréer mes sombres angoisses, tant mon attention est prise à garder contact alors que son rodéo de chatte est parti…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Samedi 21 janvier 2017 6 21 /01 /Jan /2017 08:34

Quand j’étais enfant, j’allais manger tous les dimanches soirs avec ma sœur ainée, papa et maman chez ma grand-mère, ma « mémé » veuve depuis des années. Nous y restions parfois pour regarder le film du dimanche soir à ma grande joie. Après sur le chemin du retour à la maison, j’avais toujours ce besoin de savoir ce qu’il se passait ensuite pour les personnages, après le générique de fin. J’ai mis longtemps à comprendre qu’un film c’est du semblant, et pas du vrai…

Je suppose qu’à ce stade vous êtes comme j’étais, et que vous vous demandez ce qu’il s’est passé après ce week-end de brouillage des cartes entre nos 2 couples ? Sauf que là c’est du vrai et ma fois assez étonnant.

Et bien, il est devenu vite clair à notre retour que cette escapade sexuelle inter-couples avait bougé les lignes, et pas qu’un peu. On ne joue pas avec le feu sans se brûler un peu. J’appréhendais mes retrouvailles avec Claire, mais je ne pensais pas que nous en saurions à ce point, si rapidement. Et si confrontation a eu lieu avec elle, dès le premier soir de retour à la maison, elle a rapidement tourné à mon désavantage…

- … non tu ne peux pas savoir combien cela fait du bien de se faire prendre par des belles bites. Pour moi maintenant, il y a une nette différence, surtout avec celle de François ! Donc pas question que je renonce à ce que j’ai gagné par mon cul. D’ailleurs nous nous voyons de nouveau dès ce mercredi...

J’en étais abasourdi.

- Et moi ?

- Tu poseras ton mercredi après-midi. Les enfants seront heureux que, pour une fois, leur papa s’occupe d’eux. Et tu verras combien faire le taxi toute l’après-midi pour les emmener à leurs clubs, est enrichissant…

Claire travaille à 80% depuis leurs naissances.

- Et pour ma cage ?

- Tu y restes pour le moment. C’est après tout une cage de « chasteté ». Tu devrais être heureux, non ?

J’étais sur le cul, incapable de répondre. J’étais passé en quelques phrases du batifolage plaisant au cocufiage organisé ! J’ai posé l’après-midi du mercredi comme exigé. Les enfants en étaient heureux mais je me sentais nerveux et angoissé à mesure que les 17h fatidiques s’approchaient. 17h car Claire m’avait dit le matin avant de partir qu’ils se retrouveraient à cette heure dans un hôtel et qu’avant, elle en profiterait pour aller faire les boutiques…

D’ailleurs vers 16h15 j’ai reçu un SMS avec une photo, alors que j’attendais la fin du cours de musique de la petite. C’était pris dans une cabine d’essayage en mode selfie. Claire y apparaissait avec un ensemble de lingerie rouge indécent : un soutien-gorge qui soutenait que le bas des seins et laissait les mamelons à l’air libre et un bas à côté duquel un string brésilien aurait fait figure de trop habillé ! J’ai noté au passage que Claire avait maintenant le sexe totalement épilé… Etait-elle allée le matin chez l’esthéticienne ?

- Cela te plait ? demandait le SMS.

Comment le nier, alors que mon sexe était en feu dans la cage !

- Oui terriblement.

- Tant mieux : rouge ou noir ?

Un seconde photo avec le même ensemble en noir.

- Noir !

- J’achète donc le noir… je le porterai tout à l’heure avec François…

Pour François ! A partir de cet instant, mon après-midi s’est transformée en calvaire. Je me sentais accablé et malheureux et en même temps je coulais d’excitation. Allez en comprendre quelque chose… 

Ma montée au calvaire était rythmée par l’arrivée de SMS de Claire, comme autant de stations de la Passion.

17h03 : « ça y est, je suis dans la chambre à l’attendre. J’ai la chatte inondée »

17h12 : « regarde ce qu’est une vraie bite ! » avec une photo du phallus érigé de François. Et face à la mienne, je reconnaissais intérieurement qu’il n’y avait pas photo justement…

Je n’ai pas pu regarder tout de suite le SMS de 17h15. Le grand sortait du judo au même moment. Et j’ai dû attendre 10 longues minutes que nous soyons revenu à la maison, pour découvrir, refugié dans les toilettes, la photo la plus indécente que je n’ai jamais vu de ma femme, la bouche écartelée autour du gros sexe d’un Autre

Et puis plus rien pendant que je préparais le repas du soir ! J’en devenais fou… A 19h30, j’ai commencé à m’inquiéter et j’ai envoyé un SMS : « Tout es ok ? ». Mais aucune réponse jusqu’à un nouveau message à 20h10 :

« On fait une pause. Il me l’a mise plusieurs fois devant et derrière, et oh mon Dieu que c’est bon. Tu manges avec les enfants. Je ne rentre pas. Je reste dîner avec François. Tu leurs racontes ce que tu veux… »

J’ai raconté que leur Maman avait retrouvé une ancienne copine d’école, qui repartait le lendemain matin, et que nous dînerions sans leur mère. J’ai réussi à coucher mon petit monde et je suis redescendu regarder la fin d’un film à la télévision après m’être mis en pyjama. Claire ne rentrait pas : je sentais humilié d’être jugé inutile au lit et d’être coincé à la maison. J’avais cette angoisse au ventre qui ne disparaissait pas : et si elle ne rentrait pas ? 

Claire est finalement rentrée peu avant minuit avec un sourire radieux mais fatigué, en contraste avec ma tête des mauvais jours.

- Toi, cela ne vas pas, mon Amour ?

- Non…

- Tu m’en veux ?

- Oui un peu…

- C’est un peu ta faute après tout… Tu as voulu que je m’ouvre à une sexualité différente… pour ton plaisir sombre.

Je n’ai pas répondu. De toute façon, aucune réponse n’était possible à cette attaque sous la ceinture. Le fait que j’ai été le demandeur d’une évolution dans la sexualité de notre couple, me retirait toute possibilité ultérieure de me plaindre… Claire a changé de sujet.

- Au fait j’ai beaucoup apprécié ton conseil sur l’achat de mes sous-vêtements. François a adoré. C’est cela que j’aime avec toi, notre complicité de tous les jours…

Mais elle n’aimait plus le sexe avec moi ! J’avais basculé en mari cocu, sans m’en apercevoir.

- Comme il me restait une demi-heure à attendre au centre commercial, j’ai pensé à toi. Regarde !

J’ai lentement levé mes yeux embués pour découvrir qu’elle a acheté non un collier de soumis que nous avons déjà, mais un véritable collier de chien en cuir épais !

- Je te l’ai pris noir. Comme tu as l’air de bien aimer cette couleur…

J’en étais sur le cul. Claire semblait surdopée à me cocufier en vrai ou alors c’était l’adrénaline des baises avec François qui ne redescendait pas. Jamais elle n’aurait pris une telle initiative. Les accessoires D/S, c’est moi qui les achetais avant de devoir négocier des jours ou des semaines durant qu’elle veuille bien les essayer avec moi…

- On l’essaye ? J’ai pris la même taille que le cou des chemises que je t’achète…

Je l’ai laissé me passer le collier sans broncher. Le cuir était lourd et fixé serré : impossible de ne pas sentir la présence de cette contrainte et son symbolisme très fort.

- Viens me montrer cette fabuleuse langue qui a tant impressionnée Emilie ce week-end. C‘est vrai que j’ai déjà remarqué que tu es meilleur suceur quand tu es en cage, mais pas au point qu’Emilie le dit ! Cela m’intrigue… Allez direction la chambre, mon amour d’encagé. Schnell !

Arrivés dans la chambre, j’ai voulu enlever mon pyjama mais Claire me l’a interdit. « Non je préfère que tu restes dans ton mignon petit pyjama. Cela fait beaucoup plus petit mari soumis à la maison, surtout avec ton beau collier…» Je me suis donc retrouvé courbé au-dessus de sa chatte, encore luisante des plaisirs de la journée et plus encore : « François n’utilise pas de capote et a éjaculé il y a 20 minutes dans ma chatte, juste avant que nous séparions. J’ai gardé sa soupe au chaud pour mon petit mari et crois-moi l’idée que tu vas venir nettoyer de ta langue tout-cela, ne cesse de m’inonder…. »

Dans ces conditions, le sexe de Claire me faisait peur à cet instant. Mais je n’ai pas eu besoin de me faire trop de nœuds à mon cerveau bafoué, car Claire m’a collé de sa main la bouche contre sa vulve. « Allez suce ! Bois ta honte de petit cocu ! »

Etre cocu ne faisait pas particulièrement partie de mes fantasmes les plus fous avant le week-end où cela a basculé. Mais j’ai su immédiatement que cela allait m’entraîner très loin dans ma tête. Tout se mélangeait en un cocktail explosif alors que je poussais ma langue dans le bouillon de culture : l’affirmation inattendue de Claire, l’angoisse sourde que cela amenait, la jalousie, le sentiment d’infériorité, la joie de retrouver enfin sexuellement ma femme. Et plus que tout, ce dégoût primal pour le sperme d’un Autre, cette amertume que je devais ravaler, contraint alors que l’on ne le veut pas. C’était un formidable moteur d’humiliation qui m’hypnotisait, m’anesthésiait en m’envoyant loin dans les boucles de mon esprit…

Il parait que ma langue fut formidable ce premier soir. Je ne sais pas. Enivré au cœur de la matrice primal, j’avais oublié jusqu’à la présence de Claire… Et là, je n’ai pas eu de gifle pour me ramener sur terre. Je m’en suis terriblement voulu après…

Ce mercredi fut immédiatement suivi d’un samedi, d’un dimanche matin puis d’un autre mercredi encore, et ainsi de suite. Nous devenions menteurs vis-à-vis des enfants. Leurs mères avaient soudain besoin d’aller faire du shopping seule, ou avait décidé d’aller à la piscine dorénavant tous les dimanches matins « pour se gainer le corps ». Et moi je couvrais ces mensonges. Je lui offrais la possibilité de se faire baiser ailleurs. Je me vautrais dans cet état d’attente angoissée à la maison et je me réjouissais de son retour, avide et inquiet à la fois de devoir la nettoyer du passage de l’Amant.

Je devenais addict de ses échanges de fluides croisés, au point d’en oublier toute prudence à réclamer ma « dose » d’émotions brutes en tout lieu et même à deux pas des enfants. Heureusement, Claire était sage pour deux et me l’interdisait à ma grande frustration si les têtes blondes n’étaient pas endormis ou absents de la maison… Autrement dit, pas à chaque fois et bien moins que j’aurais voulu.

Presque 3 semaines que cela durait. 3 semaines passées chaste en cage sans que je m’en sois aperçu sauf à aimer me sentir si contraint à chaque pensée dans mes barreaux. J’y restais 24/24 ne voulant même pas demander d’en sortir pour me laver. J’ai vite appris à nettoyer l’asticot dans sa boîte de conserve avec efficacité.

Mais soudain, les coulées permanentes ne parurent plus suffisantes. J’entrais dans le dur de la chasteté avec une envie d’enfin éjaculer qui montait de jour en jour. J’ai réussi à forcer ma nature, pour parler de cette évolution à Claire, avec pour seule réponse décevante : « On verra mon Amour… On verra…».

Le lendemain, nous étions en train de préparer le repas dans la cuisine, pendant que les enfants jouaient…

- Tiens, je suis passée en ville devant le magasin de copies des clés. Tu sais celui qui est à côté de l’opticien ? Et j’ai pensé à mon petit mari…

Qu’avait-elle pu trouver dans un tel magasin, pour moi ? Claire sort de son sac une plaque ronde d’identification, qui se raccroche habituellement au collier des chiens. Je n’ai pas pu m’empêcher d’en rougir terriblement…

- J’avais honte de demander cela… pas honte de ce que je demandais, mais honte de mêler le jeune apprenti à nos jeux d’adultes… je lui ai écrit sur un post-it ce que je voulais qu’il grave… quand il l’a lu, il est devenu rouge comme une pivoine… heureusement que son patron n’était pas là et que je ne traîne pas souvent dans cette rue... je lui a finalement laissé un bon pourboire pour qu’il m’oublie… il le méritait ! Mais le plus simple est que tu regardes ce que j’ai fait inscrire…

Elle m’a passé le médaillon. Je voyais bien qu’il y avait quelque chose inscrit mais j’avais peur de le lire. J’étais désorienté. J’avais désespéré que Claire ne prenne pas les choses à son compte, n’embraye pas, et voilà que, quand elle le faisait enfin, épanouie des puissants coups de bites de son amant, je n’étais plus autant sûr de le vouloir… finalement… Eternel paradoxe du soumis.

Je m’apercevais même que j’en tremblais de tout mon corps. J’ai pris ma respiration et j’ai commencé à lire :

PETIT MARI EN COURS DE DRESSAGE

Et au dos : En cas d’urgence, prévenir sa femme Claire (06.99.12.13.14) ou Emilie, la femme de l’amant de Madame (07.25.01.02.03)

Emilie ?! C’était une surprise totale ! 

- Emilie est au courant de cela ?

Même si en posant cette question, je me disais que j’étais un idiot et qu’une telle femme n’aurait pas laissé vagabonder son mari plusieurs fois par semaine avec une Autre sans avoir donner son accord…

- Que je baise avec son mari ? Oui. Je ne le ferais pas si elle ne m’avait pas donné sa bénédiction…

- Non je voulais dire pour le médaillon…

- Que j’ai inscrit son nom sur ton médaillon ? Oui. 

Cela virevoltait autour de moi. J’ai dû m’assoir sur une chaise de cuisine pour ne pas tomber… J’avais tant de questions à poser, mais je ne le pouvais pas immédiatement car notre gamin est arrivé en disant qu’il avait faim et demandant quand nous passions à table : « dans 5 minutes mon loulou, mets donc la table… » qui s’est enchaîné sur le dîner en famille. Je bouillais intérieurement d’être frustré de ne pas pouvoir en savoir plus sur le champ. L’après-repas a été long, très long même ! J’ai bien essayé d’accélérer le mouvement des enfants vers leurs lits respectifs. Mais il était un de ces soirs où ils mettaient une certaine résistance à se laisser bouger, surtout pour aller au lit un vendredi soir… Maudits gamins !

Finalement j’ai réussi à les border, pour redescendre retrouver Claire. Mais il était déjà tard et sa série favorite avait déjà commencé. J’ai voulu lui parlé mais elle m’a répondu « oh il n’y a pas urgence. Laisse-moi regarder ma série… » en me privant de fait de tout espace de conversation. D’habitude je m’en fous, mais ce soir-là, cela m’a paru comme la pire des contraintes… Attendre la fin du troisième épisode à suivre (pourquoi ils en mettent 3 à suivre ?), terriblement impatient d’en finir, avec cette série inintéressante au possible ! Je restais coincé dans mon fauteuil, face à mes questions, à supporter ces histoires à la télévision qui ne m’intéressaient pas du tout…

J’attendais impatient la fin du générique de ce foutu 3ème épisode, pour parler et savoir enfin de quoi il en retournait. Mais Claire m’a surpris en me devançant…

- Toujours aussi bon cette série américaine… Mais je sais que mon Amour me parler… alors qu’il est si peu curieux… 3 semaines qu’il est en cage et il ne sait même pas demander où est passée sa clé, trop heureux d’être enfin justement sous clé… et bien, il faudra que tu vois pour ce point-là avec ton Emilie Maîtresse préférée…

- Qu’est-ce que tu veux dire Claire par là ?

- Rien de plus que ce que j’ai dit… Les hommes ne sont jamais curieux. Mais bon c’est ton problème. Moi je vais me coucher. Je te rappelle que nous avons rendez-vous demain matin, François et moi, et je veux être en pleine forme pour en profiter à fond et lui faire honneur. Bonne nuit !

C’était un « bonne nuit » définitif et sans possibilité de rappel. Le sommeil a toujours été une chose prise très sérieux pour Claire. Je suis resté sur le canapé face à mes doutes et mes milliards de questions… jusqu’à m’y endormir tard dans la nuit vaincu par le sommeil. 

Quand je me suis réveillé, les enfants regardaient les dessins animés. « Bonjour Papa. Tu ronfles ! Maman est partie. Elle nous a dit de te dire qu’elle reviendra pour le repas de midi… ».

Je me suis enfermé dans les toilettes pour essayer de l’appeler. Elle ne répondait pas… Alors j’ai essayé le téléphone d’Emilie prenant tout mon courage. Elle ne m’a pas répondu elle non plus, mais j’ai reçu peu après un SMS :

Bonjour Pierre

Je sais pourquoi tu m’appelles. Nous en avons parlé avec Claire ce matin. Je suis de nuit ce week-end à l’hôpital – pas dispo avant mardi, mon jour de repos. Tu veux que l’on se voie ?

J’ai répondu que « oui, je le voudrais, STP ».

Tu finis à quelle heure mardi ?

17h

Alors, rendez-vous devant les Grandes Galeries à 17h30. Mardi. Bon week-end à toi et à toute ta petite famille.

Claire a retrouvé la bite de François le samedi matin et dimanche soir (soit disant, devant les enfants, pour aller voir seule un film d’art et d’essai que personne ne voudrait voir avec elle) pendant que je continuais à me poser des tas de questions. Quand elle a fini par rentrer le dimanche soir (à minuit !), la maison était calme et j’étais le point de m’endormir. J’ai essayé de tenter une nouvelle fois ma chance et d’en savoir plus sur les intentions d’Emilie à mon égard mais elle m’a vertement rabroué. « Non ! Tu ne t’occupes pas de ce que je fais avec François et je ne m’occupe pas de ce qu’Emilie veut faire avec toi… Je te laisse voir directement cela avec elle. Je t’ai dit ok pour m’occuper des devoirs des enfants mardi soir. Et comme elle seule a le pouvoir dorénavant de faire gicler ton petit zizi ! Je suis sûr que vous trouverez un terrain d’entente. L’idée, je te l’avoue, est bizarre, mais elle me plait bien ! J’ai trop sommeil, je t’épargne ta soupe du cocu ce soir…Bonne nuit mon Amour… » 

Elle s’est endormie comme une masse, pendant que je cherchais le sommeil longtemps face à mes interrogations. J’ai passé le lundi sur des charbons ardents : l’idée de retrouver Emilie en Maîtresse totale, aux pouvoir de vie et de mort sur mon zizi, m’excitait indéniablement entre les barreaux ! Mais en même temps cette évolution me faisait terriblement peur !

J’étais indéniablement fébrile alors que je l’attendais devant les Grandes Galeries. J’avais 10 minutes d’avance. Je n’ai pas vue Emilie arriver. L’instant d’après elle était là devant moi, à me sourire largement, son sac en bandoulière. Mon zizi lui avait reconnu sa Maîtresse et lui faisait déjà la fête dans le pantalon ! Mais moi, je me sentais totalement intimidé, comme si je n’avais jamais goûté à l’intimité avec Emilie…

- Bonjour, comment vas-tu Pierre?

- A peu-près bien Madame. Sauf que je me sens de plus coincé et frustré dans la cage…

- Oui, ta femme me l’a dit. C’est la réaction normale et je trouve très bien que tu sois arrivé à l’éprouver… Cela a manifestement beaucoup de conséquences bénéfiques sur la psyché des hommes.

Et elle m’a alors donné des tapettes sur les cheveux, comme elle encouragerait un chien s’étant bien comporté (« Bon toutou ! »).

- Bon, je veux pouvoir dîner ce soir avec les enfants et comme j’ai préparé cette après-midi le repas, cela que j’ai environ 2 heures à consacrer à mon petit garçon.

Le « petit garçon » me ramenait 3 semaines en arrière et me faisait frémir. Qu’avait-t-elle encore inventé ? Pour l’instant, elle m’entraînait à l’intérieur des Nouvelles Galeries, aux rayons lingerie femme pour acheter deux paires de bas pour ses jambes, avec mes conseils.

Puis elle nous a fait ressortir et s’enfoncer dans les rues piétonnes du centre historique… jusqu’à ce qu’à s’arrêter brusquement dans une ruelle étroite pour me pousser dans le renforcement d’une porte cochère.

- Inspection de propriété…

Je crus d’abord qu’elle voulait visiter un appartement, avant de comprendre quand elle a mis ses mains sur ma ceintures et d’en rougir définitivement. Je me retrouvais déculotté en plein ville avec la peur au ventre que quelqu’un me surprit. Je sursautai quand Maitresse me prit dans sa main et commença à m’inspecter sur tous les angles, soulevant, palpant, flattant.

- Toujours aussi mignon ton petit zizi encagé. Et en plus il me fait honneur avec sa tentative de garde à vous. J’aurais cru qu’il serait bien plus rouge que cela, comme un homard cuit à point. Cela fait combien, un peu plus de 3 semaines ? Attends, je vais compter comme les encagés, nous sommes un mardi et je te l’ai mise un vendredi… cela fait donc, lundi, 22, dimanche, 23, samedi, 24, et vendredi 25.

Emilie comptait sur ces doigts pour faire le calcul et donc la conclusion était :

- 25 jours … 25 jours à attendre sagement dans sa cage sans en sortir… tu imagines : 25 jours sans partir… Tu avais fait combien jusqu’à présent ? Tes congénères encagés semblent être si fiers de leur dépassement de record !

- 1.. euh… 16 jours, Madame.

- Tu vois cela fait déjà 50% de plus ! Un bon de géant pour toi… mais cela me rappelle que tu ne peux pas rester enfermer éternellement. Il va falloir que je te libère… 

Maitresse regardait en disant cela, mon zizi trémousser dans ces barreaux à la perspective d’enfin en sortir.

- Mais cela ne sera pas tout de suite. C’est bon, mon petit garçon peut se reculotter car il est indécent à montrer son petit zizi aux Dames.

Elle disait cela d’une telle voix tellement désarmante que j’en rougissais encore plus, comme si c’était moi qui m’était déculotté par perversion devant une Dame dans la rue. Maîtresse était dans une de ces phases ludiques, que j’ai appris à craindre par la suite, mais ce jour-là, je la redécouvrais…

Elle nous a fait repartir dans l’errance qui paraissait sans but dans les rues piétonnes, me faisant m’intéresser à telle statue de bois sculpté que je n’avais jamais remarqué dans une niche de maison ancienne ou aux coquilles de Saint-Jacques gravées au-dessus des linteaux de portes anciennes dans une rue. Les magasins se faisaient plus rares, et plus originaux. Moins de boutiques de chaînes stéréotypées, et plus de petits commerces à l’ancienne, dont un que je ne connaissais pas et qui vendait de la belle papeterie et des jeux de bois éducatifs. Elle nous fît y rentrer. Il y avait aussi un rayon avec les boîtes de jeux de rôles. Je m’étonnais que Donjons & Dragons puisse encore se vendre au XXIème siècle, à l’air du tout numérique.

- Et si tu allais m’attendre dehors ?

C’était plus une sorte d’ordre qu’une proposition. Je sortais à regret du magasin, ne cessant de scruter, inquiet, ce que Maîtresse pouvait à avoir y faire qui nécessitait mon « évacuation » mais je n’avais qu’une vue partielle, bouchée par les devantures… 

Elle fit un achat que le vendeur emballa dans du papier cadeau, avant de finalement ressortir et me rejoindre. Je jetai un coup d’œil inquiet au sac de papier mais je ne pouvais ne voir que le paquet cadeau en papier craft.

Et nous voilà repartis, toujours au travers des rues piétonnes, sans que le schéma général m’apparût… jusqu’à ce que Maîtresse nous amena sur une petite place que je connaissais mal. Elle me fit remarquer le nom de ce lieu : « Place de la Pucelle ». Manifestement Jeanne d’Arc était passé par cette ville en son temps… C’est du moins ce qu’indiquait la plaque sous le nom de la place.

- C’est un nom approprié, tu ne trouves pas, Pierre ?

Elle avait une façon de prononcer mon prénom, qui alarmait mes sens. Elle ne voulait pas quand même pas… elle n’allait quand même pas… Mais avant que je pu réagir, Emilie m’avait déjà pris la main et m’entraînait vers une bâtisse… un hôtel exactement logiquement nommé « Hôtel de la Pucelle ».

- Et oui, il y a aussi un hôtel au nom prémonitoire, pour que je puisse moi aussi y aller baiser ma « poule » ou plutôt mon « chapon » !

Maîtresse jubilait de son mauvais coup, au moment même où elle m’enterrait définitivement. Je n’avais rien vu venir et j’en étais humilié !

- Allez viens, mon chou. Je te promets que je serai douce… juste ce qu’il faut pour que tu la sentes un peu passer…

J’étais sans force et me laissais m’entraîner dans le hall de l’hôtel, qui ne devait pas avoir changé depuis un siècle, avec ses boiseries très XIXème. Derrière le petit comptoir, un vieil homme à lunette attendait. Maîtresse l’entreprit immédiatement.

- Bonjour, vous louez des chambres à l’heure ?

J’ai cru que le réceptionniste allait s’étouffer de cette demande. Et moi je regardais désespérément le sol en carreaux de faïence.

- Non, Madame, nous ne faisons pas dans ce genre de… services. Location classique pour la nuit.

- Ok, ok. Bon dans ce cas, nous prendrons une chambre pour la nuit… mais veuillez noter que nous ne l’utiliserons que pendant 1 heure...

- Comme vous voulez, Madame. C’est 60 euros. Je suppose que dans votre… cas… vous préférez payer d’avance ?

- Oh non, pas moi. C’est ce Monsieur qui paye, la chambre comme pour tout le reste…

J’étais humilié comme je ne l’ai jamais été. En automate, j’ai sorti 3 billets de 20€ et je les ai tendus au réceptionniste rouge de honte. Jusqu’où Maîtresse pouvait-elle m’emmener ? Il a noté que « Monsieur et Madame Durant » avaient loués la chambre 9. Je n’ai jamais vu quelqu’un de si lent à faire les choses… et il a absolument tenu à nous remettre la facture, prolongeant mon mal à l’aise. 

Une fois réfugiés dans l’ascenseur, je soufflais enfin pendant qu’Emilie exultait.

- Ouah, quel pied, tu as vu sa tête quand je lui ai dit que tu payais pour le « tout » !

Moi je tirais quand même un peu la gueule.

- Allez viens là mon chou. C’est comme pour tout le reste. Honte un jour, fierté toujours !

Et Emilie m’embrassa à pleine bouche dans l’ascenseur comme elle m’avait embrassé lors du week-end. Elle avait un tel goût apaisant, un goût d’interdit aussi. Je fondais littéralement contre ses lèvres.

Une fois dans la chambre, elle me poussa d’autorité sur le lit, pour continuer son baiser encore un temps, puis son ordre tomba :

- Enlève tes vêtements mon choux, pendant que je passe à la salle de bain me préparer…

J’enlevais dans un état second, mes chaussures et vêtements un à un, jusqu’à me retrouver totalement nu. Sa voix m’interpella depuis la salle de bain, tu prends une des paires de bas achetées aux Galeries et tu passes celle qu’il te plaisait tant. De toute manière, c’est taille unique…

Je me sentais ridicule à les passer, surtout à me voir le faire dans la grande glace en face du lit. Cela me féminisait et c’était si troublant… Je pris aussi l’initiative de défaire le lit, avant de manquer de courage.

La chasse d’eau fût tirée dans la salle de bain, et Maîtresse apparut nue sous un peignoir, dont les pans entrouverts laissaient pointer le bout du gode. La suggestion est plus forte que la vision ; j’étais à la fois fasciné et effrayé, par ce qui n’était plus un bout de plastique, mais le sexe de mon Amante qui allait me baiser dans mon trou d’amour. Je n’étais plus sûr d’en avoir envie, pas de cette manière, pas dans cette tenue féminisée, pas dans cet hôtel. La honte inévitable montait mais ne se sublimait pas. Je flanchais…

- Non, s’il te plait, ne le fais pas. Je ne suis pas homosexuel…

- Bien sûr que non, que tu n’es pas homosexuel… Tu es ma petite femme, avec une jolie paire de bas noir… qui me fait envie…

- Non, je ne…

- Chut, tais-toi, ne dis pas de bêtise…

A la place, elle a poussé sur mes épaules pour me faire agenouiller devant son peignoir. Je me laissais mollement faire, complètement dans mon trouble. Elle détacha sa ceinture et les pans s’ouvrirent. Son sexe était là à quelques centimètres de mes lèvres… elle me prit doucement par la nuque et « s’enfila » sur ma bouche entrouverte de surprise. Mon Amante me travailla longtemps, de plus en plus profond, jusqu’à mes dernières réticences se fondissent dans un méli-mélo de sensations de possession brutes. Je montai sur le lit sans problème, pris l’humiliante position de grenouille, les jambes repliées sur mon bas-ventre et accueillis en missionnaire sa délicieuse queue en moi, et le plaisir étrange qu’elle causait…

Je remerciais plus tard, sur le même lit et avec adoration, Maîtresse de ses bienfaits, de ma langue sur sa vulve, jusqu’à la faire crier de nouveau sous l’orgasme d’autant plus puissant qu’il est monté lentement, les meilleurs d’après Emilie. Et elle me laissa à regret pour aller se doucher… Je regardais ma montre, il était 19h15…

A son retour de la douche, Maîtresse était de nouveau habillée alors que j’étais toujours nu. Je me sentais gêné ce que je lui avais laissé me faire, plus soumis aussi. Elle me donna le paquet cadeau en papier craft.

- Tiens, c’est pour toi, Pierre.

J’ouvrais le paquet avec inquiétude. Il contenait un joli coffret en bois, fermé par une serrure à petite clé. Je l’ouvris pour découvrir un carnet almanach à la couverture de cuir noir rangé dans un compartiment. A côté il y avait une plume et un encrier à l’ancienne… Je la regardais interrogatif.

- Je voudrais que tu écrives tes ressentis au jour le jour, pour les partager avec moi. Une sorte de journal de bord intime destiné à mes seuls yeux lors de nos rencontres. Claire a promis de ne pas interférer…

Ce que Maîtresse me demandait me paraissait bien engageant. 

- Je ne sais pas si j’aurai le courage…

- Oh, je suis sûr que tu le trouveras… Ce carnet permettra aussi d’écrire notre histoire à nous. Tiens comme cela…

Elle chercha la page du jour et écrivit pendant un moment à la plume ancienne, le « bilan de la journée », signé d’une sombre E. Je voulus lire, mais elle m’en empêcha.

- Non, tu liras plus tard quand je serai partie… c’est trop intime ! Ah oui, pour ne pas oublier avant de partir, je nous ai aussi acheté un dé…

Je n’avais jamais vu d’un dé comme cela, gros et avec 60 faces. 

- Il en existe à 30 faces, mais vu que tu as déjà tiré sans encombre majeur 25 jours, j’ai préféré choisir un modèle à 60. Tu le tires ?

Je ne comprenais pas ou plutôt ne voulais pas comprendre. Maîtresse dût m’expliquer…

- Je n’ai pas de raison pour te garder en cage, sauf à aimer le gentil garçon que la cage te fait devenir. Ni désaccord, ni revanche conjugale à marquer. Alors nous allons laisser le hasard décider combien de temps tu resteras en cage, sans en sortir ni pouvoir éjaculer. Là je te propose de compter depuis le vendredi soir où tu t’es enfermé. Si tu fais moins que 25, on rajoutera le chiffre à ces 25. Si c’est plus, cela comptera intégralement depuis le 1er jour… 

Maîtresse me tendit le dé. J’hésitais en calculant rapidement. Si je faisais moins de 25, cela faisait donc jusqu’à 25 jours de plus à tirer, soir un total de 50 jours ! Mais je pouvais faire encore pire en tirant 60, et là cela me ferait plus d’un mois à encore attendre !

Je tremblais quand j’ai laissé tomber le dé. Il tourbillonna longtemps avant de s’immobiliser sur 41 !

Maîtresse en prit note et comptait les jours depuis l’encagement sur les pages de l’almanach.

- Cela nous amène le 2 novembre, un jeudi. Sauf que, laisse-moi regarder, c’est les vacances scolaires. Donc non. L’école reprend le lundi suivant : le 6… et pour mon planning d’hôpital, le lundi ce n’est pas possible… Je suis de nuit. Comme le mardi. Mercredi on oublie avec les clubs des enfants. Donc cela sera le jeudi 9 novembre.

J’étais bluffé alors que Maîtresse me volait une semaine supplémentaire. Et encore au jeudi 9 novembre, elle écrivait « libération de zizi ? » avec un point d’interrogation ! Je calculais à toute vitesse : j’avais encore plus de 3 semaines à rester en cage !

Maîtresse inscrivit la même date dans l’agenda de son téléphone et s’en alla après un chaste baisé. Je restais un temps hébété de son culot, avant de me rappeler qu’elle avait laissé une appréciation sur notre soirée à la date du jour.

« Toujours aussi joli petit cul. Reste si mignon et innocent… un régal ! 1ere pipe : étrange de le voir faire cela. J’adore le prendre par son petit trou d’Amour : ai joui 2 fois. Je ne crois pas qu’il est vu la première. Et sa langue !!!! 10/10 !!! Merci »

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 16 décembre 2016 5 16 /12 /Déc /2016 21:57

Je me réveille seul dans la chambre comme la veille. Ma laisse a été symboliquement nouée autour du montant du lit et j’ai été débarrassé du gode ceinture, posé maintenant sur la commode. J’attends donc l’arrivée de Maîtresse qui ne tarde pas. Elle est en peignoir blanc.

- Bonjour. Bien dormi ?

J’évite de mal répondre et de ne pas tout de suite embrayer comme hier.

- Oui, Madame.

- Je te remercie pour les bienfaits de « ta » queue, cette nuit. Elle était très bonne… Enfin dure et longue à souhait.

Elle me sourit en me taquinant ainsi. Et je ne peux m’empêcher de rougir de honte à l’évocation des piètres performances de mon « vrai » petit pénis… Je me sens aussi mal à l’aise vis-à-vis de Claire de ce que j’ai fait même par procuration.

- Regarde ce que Maman a préparé pour son bébé…

Elle dévoile ses mains qu’elle cachait dans son dos : une couche et mon « biberon » du matin. Maîtresse commence fort et je dois m’humilier à me faire langer immédiatement sur le lit, les jambes en l’air comme un bébé. Elle me tartine un temps les fesses avec leurs « vilaines » marques de crème « réparatrice ».

- Tu as été à la grosse commission depuis que nous sommes arrivés ici ?

Je suis glacé de l’indécence de la question ! Comme un autre être humain peut demander cela ? J’ai beaucoup de mal à répondre.

- Non, Ma…dame. Je suis con…constipé de ce côté-là…

- C’est bien ce que je pensais, mais heureusement Maman Emilie a la solution…

Sous la forme non d’un mais de 4 suppositoires à la glycérine qu’elle m’enfile avec amusement dans le trou du cul, d’un « attention la fusée va arriver et… pan dans la lune ! ». La couche est ensuite soigneusement refermée et elle m’installe la tête contre ses seins pour me donner mon biberon De nectar de Maîtresse du matin. Toujours aussi humiliant à souhait… Heureusement chaud.

- Tu sais Pierre que Claire a raison, cela ne va très bien entre François et moi. Oh rien de définitif mais quelque chose qui tend peu à peu notre relation. J’aimerais que nous soyons arrivés à être devenu un couple plus tranquille et mature, avec des relations sexuelles calmes et de temps en temps, juste ce qu’il faut pour le plaisir de se retrouver au lit et cimenter notre amour. Cela m’irait très bien…

Je bénis d’être occupé par la tétine et de ne pas avoir besoin de relancer. Mais je suis toute ouïe…

- … mais François ne fonctionne pas comme cela. Il est un excellent mari que j’adore, un bon père attentif pour les enfants, mais, malgré tout cela, il continue, même en approchant la quarantaine d’avoir des besoins sexuels importants. Oh, ce n’est pas pathologique tant le sexe n’est pas triste chez lui et avec lui. Mais le fait est là : il un besoin irrépressible de jouir plusieurs fois par jour. Et très honnêtement, Pierre, j’ai de plus en plus de mal à suivre…

Je laisse le silence qui s’en suit, s’installer, n’osant même plus téter. Je comprends ce qui peut clocher dans cette situation et aussi combien un homme qui se laisse dompter et enfermer docilement le serpent dans une cage, peut-être exotique et fascinant pour Emilie…

- Cela toujours été comme cela… Au point même que j’ai dû lui concéder d’aller avec lui dans les clubs échangistes pour qu’il assouvisse son trop plein d’énergie sexuel. Je crois que c’était cela ou il aurait baisé dans mon dos. Peut-être même qu’il l’a fait parfois, un peu honteux, et en ne m’en parlant pas pour me préserver. Cela ne m’étonnerait pas… Finalement je préfère nettement savoir quand et avec qui il trempe sa queue en dehors de notre couple...

Qui le fasse avec ma Claire est sous-entendu mais follement réel. Cela devrait follement m’inquiéter, craindre que la relation sexuelle entre François et Claire soit plus qu’une passade d’un week-end… Mais à ma grande surprise, pas trop… J’en suis étonné…

- … Les 16cm de François sont toujours aussi bons à se prendre. Il ne s’économise jamais à pourfendre chatte et cul. Claire doit apprécier. Mais des fois, je voudrais qu’il soit plus doux, moins mâle et plus patient à m’offrir du plaisir … un peu comme tu sais y faire… que le cunni n’en soit pas réduit à un préliminaire vite expédié avant de se dépêcher de passer au plat de résistance… qu’il me fasse du bien avec ces doigts en douceur et ne me ramone plus le vagin en force… et il n’y arrive pas, malgré mes demandes et ses efforts. Finalement il faudrait que François soit double : amant patient et attentif un jour et amant viril un autre jour…

Cela finit de m’éclairer sur l’exotisme que peut me trouver Emilie. Et quelque part, cela me remplit d’une certaine fierté… Mais je n’ai pas le temps de profiter longtemps de cet état de bienfait, car j’ai un sujet d’inquiétude immédiat plus terre à terre, avec les suppositoires qui doivent avoir fini de fondre et dont les effets causent une montée de pression brusque dans mon rectum, au point que je dois « dégazer » en urgence !

- Ah, ah ! Cela fait son effet… Tant mieux ! La voie est ouverte. Mais on va les laisser encore un peu agir. Finis ton biberon pendant ce temps…

Le contenu du biberon a refroidi et j’ai beaucoup plus de mal à téter ce liquide froid et amer. Il faut bien m’y résoudre… Les suppos continuent leur effet de sape et je pétouille à ma grande honte plusieurs fois… Et puis je comprends comment j’ai été stupide : le dépucelage anal promis et les suppos dans le cul : tout est lié ! Et je me rappelle subitement le kit de lavement acheté hier… Maîtresse veut vider la place, et si la place doit être vidée, c’est que ce qui va m’envahir va aller très profond ! Mon ventre se noue instantanément alors que je finis le biberon.

Oui je l’avoue, j’ai toujours voulu que Claire me prenne au gode ceinture dès que j’ai su que je prenais plaisir d’avoir quelque chose dans le cul, mais elle ne l’a jamais accepté. Le gode ceinture est une chose pour moi que tout soumis à l’autorité féminine doit devoir avoir subi. Une sorte de « Must Have Made ». Mais la perspective est trop réelle maintenant à mon goût et me fait sortir brutalement de ma rêverie D/S.

Il y a quoi après ?

C’est ce qui m’inquiète, plus que savoir si je vais avoir mal. Et si j’y prenais trop goût ? Et si c’était un tournant dans ma sexualité ? Adieu au sexe actif et bienvenu au sexe passif ? Je me méfie de moi-même et de mes penchants. Au point que j’ai toujours fait attention de ne rien faire de définitif, qui ne soit pas réversible. Et pourtant, j’ai déjà concédé des choses « définitives » comme le rasage de ma douce toison d’adolescent qui me condamne maintenant à défricher régulièrement mon sexe. Et là, n’est-ce pas l’évolution qui me pend au nez pour avoir laissé Claire badiner avec un ex mieux membré ? Le concept du loup que j’aurais laissé rentrer dans la bergerie…

Mes entrailles travaillent maintenant à mort. Je ne me vois pas « faire » en couche, je préviens Maîtresse.

- Génial ! C’est que le traitement a été efficace ! Direction la salle de bain…

Tenu en laisse malheureusement, et encore plus quand Maîtresse m’installe sur les WC, la couche aux chevilles, et reste à mon grand désarroi ! Je comprends qu’elle n’entend pas partir, alors que je m’apprête à… Je me sens complétement nu et vulnérable, pitoyable même. J’hésite mais son regard me dit de ne surtout pas lui résister… Alors je m’humilie à contrecœur. J’apprends à mes dépends que la soumission n’est pas seulement ce qu’il fait fantasmer, mais tout ce qui humilie. Cela m’ouvre cependant une case dans laquelle mon image de moi peut aller couardement se planquer. D’autant que la suite s’annonce encore plus humiliante. Une fois que j’ai fini d’œuvrer, Maîtresse me torche les fesses !

- Cela ne me dérange pas. Je le fais aux vieux et aux vieilles à l’hôpital, comme les lavements aussi… Mais jamais dans cette position de petit garçon ou de petite fille… quoi que parfois ils le mériteraient.

Une fois « torché » à fond, Maîtresse m’installe immédiatement courbé sur le sol, joue collée contre le carrelage et les bras sagement croisés devant ma tête. La position laisse mon cul en l’air sans défense. Je frisonne bientôt dans la salle de bain alors que je l’attends préparer « mon » lavement. Je n’en ai jamais subi, ni pendant mon enfance, ni lors d’un séjour à l’hôpital. 

Je sursaute tant quand Maîtresse pose sa main en possession dans le creux de mes reins. Je sens dans le même mouvement la canule froide pointer sur mon anneau. Je crispe désespérément les fesses, mais d’un large mouvement circulaire, ma résistance anale est balayée et je « prends » la canule. L’eau chaude qui s’écoule de suite en moi me surprend : c’est une sensation qui serait presque agréable, si ce n’était pas si honteux à vivre. 

Mon soulagement est trompeur. Il y a d’abord cette phase où l’eau s’enfonce plus et plus, avec cette sensation maintenant désagréable de se remplir au-delà du raisonnable. Puis celle aigue où la pression interne augmente brutalement et bulle en moi bruyamment. Les spasmes apparaissent, deviennent vite crampes intenables le temps que quelque chose cède en moi. La pression se réduit un bref instant où j’ai un bref répit avant le cycle suivant. Et puis cela recommence ! J’en ai les larmes aux yeux, tellement j’en ai mal au ventre, tant le combat avec mon corps m’épuise. Et il me faut en plus lutter contre la sourde envie d’expulser sur le champ ce trop-plein. Je sais instinctivement que Maîtresse ne me le permettra pas.

J’attends impatiemment la « délivrance » mais Maîtresse me la refuse en regardant sa montre, assise sur la lunette des WC.

- Il faut le garder au moins 1/4 d’heure, c’est le protocole médical classique ou il faudra que je te le refasse…

1/4 d’heure c’est une éternité ! Je m’agite sur le sol, au point que Maîtresse doive coincer mon visage sous son pied nu pour que je me tienne tranquille. Son pied est l’autorité exprimée : j’accepte mon sort en gémissant doucement et je suis bientôt récompensé par une baisse d’intensité des crampes. Plus de douleurs extrêmes : ne reste plus l’impression très désagréable d’avoir le cul trop rempli et l’alarme qui monte dans un coin de ma tête qu’il serait plus que temps d’expulser aux toilettes.

Mais pour l’instant j’en suis dans l’incapacité, la tête toujours scotchée au sol par le pied nu de Maîtresse…

- Ok, le temps est écoulé. Je vais dégonfler la canule. C’est la phase délicate. Pense à contracter tes fesses en même temps : JE NE VEUX AUCUN DEGAT ! 

Maîtresse me fait peur. Je sers comme un fou alors que la canule se dégonfle au point qu’elle doit tirer pour me l’enlever dans un petit ploc que je scelle vite, le plus étanche possible. Elle me fait mettre debout. C’est une horreur alors que le poids du liquide pèse sur l’anneau. Il devient vital et urgent d’être libéré. Je n’attends pas lorsqu’elle m’invite à m’installer sur les WC, la faisant rire au passage de ma démarche de « canard coincé du cul ». J’atterris sur la lunette comme je peux, mais je n’ai pas encore l’autorisation d’ouvrir les vannes.

- Je vais sortir de la salle de bain. Tu pourras y aller une fois la porte refermée et tu resteras à ton poste de vidange jusqu’à mon retour. Interdiction de bouger.

Je crois que Maîtresse prend un malin plaisir à fermer la porte tout doucement. J’ai les yeux rivés sur le battant et il est fort possible que j’anticipe de 2 à 3 secondes la fermeture complète. Ma délivrance a quelque chose d’étrangement primitif, une espèce de bonheur de sentir s’échapper toute cette pression trop longtemps contenue. Je crois même que j’en souris béatement…

Alors que je crois en avoir fini, une nouvelle « vague » arrive. Plusieurs fois de suite. Je ne suis pas sûr de vouloir sortir de ce siège tant que je ne me suis pas complétement vidé. Je tire à 2 reprises la chasse d’eau pour évacuer mes « œuvres » tout en restant sagement assis. Les tourbillons d’eau fraîche qui viennent me lécher les fesses, me font me sentir plus propre.

Maîtresse ne revient pas alors que plus rien ne sort maintenant. Je déteste attendre : je m’intéresse à la pièce pour passer le temps. Et c’est là que je vois sur le carrelage une « trace » brunâtre issue de mon cul. J’en ai immédiatement honte, tant Maîtresse a dit qu’elle ne voulait pas de dégât… Je ne réfléchis pas, prend un morceau de papier WC, le coince entre mes orteils pour essayer d’essuyer cette trace. Mais ma jambe est trop courte et je dois me lever pour l’atteindre…

Bien sûr comme dans toute histoire de désobéissance, le délinquant n’a pas de chance et se fait prendre sur le fait ! C’est en tout cas dans cette position accusatrice que Maîtresse me découvre, ayant quitté mon siège et essayant de mon pied de cacher honteusement une « perte ».

- Eh bien, c’est du propre Pierre ! Du moins « propre » si l’on peut dire… C’est comme cela que tu obéis à ta Maîtresse ?

Maîtresse jubile autant que je suis atterré. Je baisse les yeux en petit garçon fautif, craignant la punition immédiate… qui ne vient pas. Elle m’envoie à la douche à la place… Ouf !

- … et tu me savonnes tout de partout. Pas question que je choppe une saloperie avec tes cochonneries ! Après tu te sèches soigneusement et tu viens me rejoindre dans la chambre pour te faire dépuceler… 

Elle a insisté sur le mot « dépuceler ». Et je soupçonne que ce n’est pas gratuit, mais destiné à me mettre sous pression. Et le pire, c’est que cela marche : je tremble alors que je me savonne. J’ai les jambes qui flageolent alors que je me sèche et j’arrive à reculons dans la chambre…

Et là la vision que j’y découvre est un choc : Maîtresse est en bas et sous-vêtement rouges avec un pénis entre les jambes. J’en frémis en même temps que je m’en excite. Pas une seconde, la queue factice me parait incongrue chez Maîtresse… Je n’en serre pas moins les fesses.

Mais pour l’instant, j’ai une autre urgence : Maîtresse a sa cravache en main ! Et pas la peine de réfléchir beaucoup à la double faute que j’ai pu faire…

- En position, soumis, mains à plat sur la commode.

J’obéis mais je préférerais être ailleurs… Je n’ai pas le courage de prendre les 20 coups (10 par fesses) sans crier. La cravache me semble la prolongation de la désapprobation de Maîtresse. Pas une seconde, je ne crois que cela soit une façon de finir de me mettre sous pression avant le dépucelage. Et pourtant une petite voix dans ma tête me le murmure…

La punition se termine et Maîtresse me tend un tube de lubrifiant.

- Prépare-toi et prépare-toi bien, car cela sera ta seule occasion si tu ne veux pas être dépucelé à sec… Moi, je ne m’en occupe pas ! Tu as une minute…

C’est le genre de déclarations qui finissent de me faire paniquer. Je m’enduis l’anus en urgence de gel lubrifiant. A ce stade, je me fous d’être ridicule à me tordre pour faire pénétrer le gel de mon index à l’intérieur…

- Stop ! Ta minute est terminée…

J’ai l’air con avec mes doigts pleins de gel. Maîtresse en rigole avant de sournoisement me dire : « tu n’as qu’à te les essuyer dans les cheveux… ». Puis son verdict tombe…

- En place sur le lit, que je baise à fond la petite femme perso de Claire… que je cocufie Claire aussi, à son tour, de mon gros sexe…

Emilie me pousse sur le lit. Je m’effondre sur le ventre et aussitôt elle me saute dessus et me bloque sous son poids. « Sa » longue queue se bloque contre mon sillon et elle vient m’embrasser dans le cou.

- Tu la sens comme tu lui fais envie… Ton trou d’amour en mouille déjà tant pour elle ! Oui tu vas l’avoir… oui tu vas crier quand elle te saillira jusqu’aux couilles… oui tu vas la vénérer, l’adorer… MA queue !

Emilie se relève brusquement pour me chevaucher les fesses en amazone. Sa queue presse encore plus contre mes fesses. Elle me griffe le dos tout en me susurrant comment dans quelques instants je serais à elle, « car c’est moi l’Homme avec la grosse queue. Ma petite pucelle n’a qu’un clitoris en cage ! ». Et pour être sûr que je comprenne bien, elle vient serrer de sa main derrière son dos, mon paquet de couilles ! 

- Reconnais-le ! Tes parents se sont trompés à confondre un clitoris avec un zizi de garçon… Un zizi de garçon c’est gros, fort, bon et cela n’accepterait jamais d’être enfermé dans une cage. Non aucun doute, tu es une fille et une fille finit par se faire décapsuler en toute beauté. C’est la loi de la Nature !

Je dirais ce qu’elle voudrait pour qu’elle arrête de me serrer les couilles.

- Aie ! Oui, je le reconnais. Je ne suis pas un homme…

- Et tu es une petite pucelle qui est venue découvrir le grand méchant loup… Alors réclame-le !

- S’il vous plait, je voudrais votre queue…

- Plus fort ! Et pas voudrais, tu veux… Soit grossier !

La douleur dans la couille est intolérable, je cède tout :

- BAISEZ-MOI ! BAISEZ-MOI ! JE VEUX VOTRE QUEUE BIEN PROFOND… QU’ELLE ME RESSORTE PAR LES AMYDALES !

- Et bien tu vois, quand ma petite femelle veut… allez en place.

Je me mets en tremblant à 4 pattes, mais « mon amant » ne me laisse pas finir de me mettre en position et me fait basculer sur le dos.

- Tu me prends pour un chien ? Les donzelles que je baise, je les baise les yeux dans les yeux, pour les contempler leur O de surprise sur leurs lèvres quand ma grosse bite s’enfonce en elle !

Emilie a voulu imiter une voix grave d’homme pour sortir cette tirade et c’est raté, risible même. Cela me fait un peu remonter à la surface et elle s’en aperçoit. Elle se reprend immédiatement en sortant maintenant de sa vraie voix féminine :

- Non, oublions cette dernière réplique foireuse. Mais il y a quelque chose de vrai dans ce que je t’ai dit : je ne veux pas voir ton dos mais tes yeux quand je te donnerai du plaisir par ton cul…

C’est un aveu déstabilisant. Je comprends qu’Emilie ne va pas me prendre au gode ceinture, mais tout simplement me faire l’amour dans les conditions bizarres que je lui impose. D’ailleurs que pourrait-elle faire d’autre avec un zizi aussi émotif que le mien ?

Je me retrouve le cul soulevé par une pile d’oreiller, les jambes relevées et tenues dans mes mains. Et dans un état émotionnel que je n’ai pas connu depuis des années, Emilie me flatte le sexe qui n’en peut plus dans ses barreaux…

- C’est quand même mignon un petit zizi enfermé. Et le tien me plait beaucoup tant il est doux au toucher et même en bouche… Cela aura été la découverte de ce week-end et le reste aussi…

Elle continue de la caresser jusqu’à ce que je soupire que je n’en puisse plus. Elle doit me trouver à point car elle me « consomme » immédiatement. La tête est ajustée de sa main sur ma rondelle crispée. Elle me parait trop grosse. Cela ne va pas entrer. Mais si ! Entrainée en avant par le poids de mon amante, le gode entrouvre mes chairs avant de les écarter pour se frayer un passage, jusqu’au fond de mes entrailles, jusqu’à ce que je sente les fausses couilles butter contre ma raie !

C’est extrêmement douloureux. Je crie tout le long de la progression et pense même hurler à un moment. Mais pas un instant ma réaction fait douter le gode dans progression jusqu’au fond. Je ne comprends pas : elle qui il y a un instant était si bienveillante, comment peut-elle me faire si mal ?

Emilie reste un instant droite, plantée dans mon cul. Avant de doucement basculer sur ces avant-bras et se coucher sur moi. Le gode bouge et vient se caler contre la muqueuse à l’intérieur.

- Aie !

Emilie me caresse les lèvres, les joues, les cheveux. Cela apaise les douleurs anales. Elle me murmure « si je ne lui en veux pas… » ; qu’elle a « hésité à y aller en force », mais ne voulait « pas me voler ce moment » que j’ai dû tant « fantasmer ». Elle m’avoue qu’elle a mis un second gode dans sa chatte et qu’elle est totalement inondée. Elle m’embrasse enfin, comme une femme ne m’a rarement embrassé, tandis qu’elle ondule doucement du bassin. Je me détends de toute part et aussi du cul. Je prends un plaisir étrange et troublement puissant, à la sentir en moi pendant que je sens que mon zizi est devenu mou et ne cesse de mouiller.

Nous sommes bien ainsi. Au bout de longues minutes, elle quitte mes lèvres pour se remettre sur ses avant-bras, et elle commence à me faire l’amour très tendrement. Le plaisir du cul est complètement nouveau pour moi et j’adore ! Je m’ouvre en salope vicieuse et avide de cette queue, sa queue, qui me fait tant de bien. Nous montons langoureusement ensemble. Je suis heureux de la voir partir sur les hautes plaines de l’orgasme promis pendant qu’elle me fouraille délicieusement les entrailles, au point de m’y amener moi aussi. C’est étrange cette sensation de rester en fusion avec mon amante sur le plateau de plaisir sans risquer la chute à tout moment. Je gémis sans honte mon plaisir total, à chacun de ses coups de butoir. Mon petit clito flasque coule de bonheur. Elle me fait l’amour longtemps, avant que la fatigue nous gagne et que nous mettons fin à notre étrange étreinte.

Je suis bien. Je ne me suis jamais senti aussi apaisé pendant et après l’amour, débarrassé de cette nécessité de devoir partir en éjaculant…

La fin du week-end est plus triste. Nous devons rendre les logements pour 14h. 

Après une courte sieste réparatrice, nous remballons nos affaires et mes nouveaux joujoux, en silence gêné de ce qui s’est passé. Emilie m’enlève le collier rose que j’ai aimé finalement fièrement porter. Je me sens nu sans. Je garde la cage, car il est convenu que ma clé en soit rendue à Claire après l’escapade du week-end.

François et Claire sont partis de leur côté. Nous devons nous retrouver à une aire d’autoroute pour prendre un sandwich. Nous les attendons mais ils n’arrivent pas. Ils se sont manifestement arrêtés pour un dernier coït dans la nature… C’est ce que nous comprenons au court SMS de Claire. Nous restons à 2 et décidons de prendre un café.

- Merci Pierre pour ce week-end. C’était fabuleux et tu es un homme fascinant à connaître intimement.

- Non, c’est toi qui a tout fait, tout préparé. Et c’était parfait aussi bien en Maîtresse qu’en… femme.

J’ai hésité de rajouter cela, mais Emilie mérite de savoir que je l’ai aussi apprécié ainsi.

- Dis, on recommencera Pierre ?

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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