Si nous étions devenus un peu des parents pas sages, la vie familiale n’en suivait pas moins son cours, et en particulier les anniversaires des enfants, dont leur Justine qui voulait le fêter avec son frère et nos enfants, un mercredi à partir de 15h…
Ce qui me vaut de recevoir un SMS inattendu d’Emilie, le mardi soir.
« Bonjour Pierre. Tu as pris tout ton mercredi ? »
« Oui pas le choix. Mon chef n’accepte pas les demi-journées… »
« Tu fais quoi demain matin ? »
« Rien de prévu sauf d’aller ravitailler la maison… »
« Tu viens chez moi m’aider à préparer l’anniversaire ? »
C’est une surprise totale ! Mon zizi encagé s’emballe !
«A quelle heure ? »
« Disons 9h »
Je tremble en tapant ma courte réponse d’acceptation et j’ai beaucoup de mal à m’endormir.
Le lendemain j’arrive à 9h précises devant la porte de leur maison, le ventre noué et l’esprit inquiet. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Un post-it m’invite à rentrer sans tarder ni sonner, à fermer la porte à clé derrière moi avant de la rejoindre à l’étage.
Je me sens mal-à-l’aise de pénétrer ainsi dans leur domicile. Comme un intrus qui n’aurait pas sa place là… C’est trop rempli de leur vie, à François et à elle, avec leurs enfants. L’escalier de bois grince lugubrement quand je monte à l’étage… me repoussant presque, protestant contre ma présence taboue dans ces lieux.
Au premier, le couloir s’ouvre comme il s’est toujours ouvert sur les chambres de Justine et Paul. Leurs portes sont restées grandes ouvertes et je frémis de les découvrir pleines de vie. Non, je ne devrais pas être là… Je décide presque à retourner, mais la fascinante voix de Maîtresse me hèle et m’attrape depuis la chambre du fond : celle des parents.
- Je suis là, Pierre… rejoins-moi…
Quand je rentre dans leur chambre conjugale, je me fais l’impression d’un petit ado que son Amoureuse vient d’inviter à monter dans sa chambre pour la première fois, et propose d’utiliser finalement le lit de ses parents : terriblement gêné et intimidé ! Il y a trop d’eux dans cette chambre… le pyjama de François jeté en vrac sur le portant… la commode ouverte sur les sous-vêtements d’Emilie… le placard sur les costumes… Etre dans leur chambre m’impressionne indéniablement et me fait encore plus sentir être un intrus.
Emilie est en courte chemise de nuit et sans culotte, alanguie en travers des draps… Elle me sourit du plus beau sourire de la Terre dans la lumière douce d’un matin ensoleillé d’octobre.
- Bonjour Pierre…
Je bafouille un « bonjour Madame », essayant de mettre le plus de formalisme entre leur chambre et moi. En vain, puisqu’Emilie fait tomber immédiatement la dernière barrière :
- Tu ne te déshabilles pas ?
Je comprends que c’est plus une demande qu’une question. Je commence à enlever mes vêtements un à un, sous ses yeux qui ne me quittent plus et indéniablement me matent. Je ne sais pas que faire des habits enlevés. Je décide de les laisser à terre tout simplement, en un tas que je voudrais le plus discret possible. Je me retrouve nu et soudainement très pudique à cacher mon sexe encagé sous mes mains…
Maîtresse le voit mais me laisse faire.
- Ton collier rose est dans un sac à chaussures caché sous mes culottes de menstruations… qui ressemblent à des culottes de grand-mère…
Elle me désigne la commode en souriant. Je m’en approche lentement. Cela me paraît subitement si indiscret, si tabou de devoir fouiller dans son tiroir. Je repère les larges culottes de coton, celles qu’elle a désignées, de « grand-mère ». Plus que tout, cela me parait indécent. Je prends mon souffle et sans le contrôler, ferme les yeux au moment j’y descends une main tremblante à la recherche du sac du collier. Je l’attends bientôt et reconnais sa forme. Je le retire délicatement en priant de déranger le moins possible l’ordonnancement du tiroir…
Cela fait, je rouvre enfin les yeux et ne peux m’empêcher de repousser machinalement ce tiroir dont l’intimité me dérange. J’extirpe le collier de son sac. Il est exactement comme dans mes souvenirs du week-end, sauf qu’il porte en plus maintenant la même plaque de propriété que celui de Claire, avec les 2 noms de propriétaires. J’en frémis, alors que je le boucle autour de mon cou et ferme le cadenas. Je ne sais pas où sont les clés…
- Viens me rejoindre, Pierre.
Emilie dégage totalement la couette pour me faire une place. Je ne peux m’empêcher de penser que j’occupe la place habituelle de François. Je crois même sentir son odeur… Cela me rend encore plus mal-à-l’aise : je ne devrais pas être là. Sa main se glisse sous mes cheveux, et elle m’attire à elle. J’ai la faiblesse de me laisser embrasser sans qu’un autre mot ne soit prononcé… et d’y fondre à nouveau, regrettant le moment où elle finit par s’enlever de mes lèvres…
- J’avais une folle envie de te revoir… j’en ai parlé hier matin à François… et il m’a dit que tu devais être disponible … tu avais dû poser ton jour en entier…
En une seconde, je passe de la béatitude des sens à l’accablement trouble. Je me sens abandonné de toute force, incapable de dire ou de faire quelque chose…
- … l’idée l’a manifestement bien excité. Il m’a vigoureusement baisé en chatte ce matin comme rarement. C’était super, surtout le moment où je l’ai senti jouir en moi…
Maîtresse ou Emilie, je ne sais plus, me regarde fixement en me racontant cela. Je connais cette lueur d’excitation sur ses pupilles. Sa main qui ne m’a pas quitté me pousse doucement en direction de son entrejambe… Les hormones prennent possession de mon corps… la réalité se trouble… Elle sait, je sais que je vais le faire… Passer après l’Autre ! Comme si c’était dorénavant la chose la plus naturelle du monde…
Elle est inondée, sans doute depuis qu’elle a su qu’elle allait me l’imposer. Je suis à peine étonné, qu’elle puisse s’exciter de cette situation. Alors que je tends la langue pour rendre l’hommage attendu… j’ai une dernière série de pensées qu’il y a beaucoup d’inconscient dans ce que nous faisons depuis des semaines… ce n’est pas Claire qui a été baisée par François, mais la femme légitime… la symbolique est différente de ce que fait François avec Claire… alors pourquoi suis-je autant troublé ? Pourquoi est-elle autant excitée ?... et je comprends qu’il ne s’agit avant tout d’un acte de domination… elle veut me voir m’humilier à le faire après le passage de la queue de François !
Cela tourne totalement dans mon cerveau alors que je la suce avec dévotion. Son goût intime ce matin est différent, au moins dans ma tête, plus chargé de ce que je sais être de la semence de son Homme… C’est une véritable charge symbolique … je suis destiné à passer après Lui… et cela me semble dans l’ordre des choses de l’univers… je broute d’autant plus ardemment pour le plaisir de Maîtresse et en vénération en même temps de celui qui devient de plus en plus à mes yeux le Mâle Alpha…
L’orgasme de Maîtresse est fulgurant et jamais aussi puissant. Elle met du temps à redescendre… pendant que je m’assoupis presque d’épuisement à ses côtés. Je suis moi aussi quelque part parti ailleurs…
Je suis « réveillé » par le retour d’Emilie qui est allée vider sa vessie, exactement par le gode ceinture qu’elle jette à mes côtés. Là ? Sur le lit où François l’a prise ce matin ? Je ne peux m’empêcher de la regarder en panique…
- Ah ! Ah ! Tu pensais y échapper ? Et bien raté !
- Mais c’est quand même le lit où François et toi…
- Oui, c’est ce qu’il a pensé lui aussi. C’est peut-être le fait que je porterais un gode ceinture … Mais je lui ai promis de changer les draps après et d’aérer la pièce…
- Non, on ne peut pas faire cela…
- Si, moi j’ai envie. Et le fait que cela te dérange, vous dérange les garçons, m’excite encore plus ! Allez viens boucler le gode ceinture de ta Maîtresse… cela devrait t’être très pédagogique.
C’est surtout très humiliant de devoir attacher le gode ceinture qui va vous perforer l’anus et vous faire geindre la pucelle affolée des sens… J’y pense en serrant une à une les lanières. Sitôt terminé, Maîtresse se couche sur le lit, sa queue dressée.
- Viens la préparer de ta bouche… mon chou.
Je m’humilie dans ma tête à devoir sucer ce sexe factice suffisamment longtemps pour qu’elle en soit satisfaite, avant de me retrouver de nouveau dans la position honteuse de la grenouille qu’on enfile ! Je perds vite ma résolution de me contenir, de ne pas la contenter de ces gémissements qu’elle veut obtenir par mon « trou d’Amour ». Mais sa queue est machiavélique : elle ébranle en série toutes les barrières mentales que j’essaye de mettre en place. Sa queue me surprend sans cesse, me fait crier sous un mouvement inattendu, travaille de biais contre mes muqueuses internes… en clair elle me baise délicieusement ! Sans que je ne puisse rien y opposer sinon le désir qu’elle ne s’arrête jamais…
Et je ne suis pas au bout de mes surprises de cette folle matinée ! Maîtresse décule un instant pour se remettre sur le dos. « Prends-toi en amazone. J’ai envie de voir cela… » Cela pourrait-être l’occasion d’échapper à son emprise, mais complètement fasciné, je prends la position voulue et la laisse guider son sexe dans mon anus. Je suis déchaîné à monter et descendre tout seul sur le mandrin. Elle m’encourage de sa main qui me gratouille délicieusement les couilles et bientôt je sens que l’orgasme monte chez elle. Elle n’a pourtant pas mis de gode interne, mais les frottements… Je redouble d’effort sur mes va-et-vient sur le gode, pour lui offrir cet orgasme qu’elle mérite tant, arraché marche par marche jusqu’à atteindre le Paradis des Maîtresses !
Plus tard, Maîtresse a retrouvé sa sérénité.
- Tu as amené ton almanach ?
J’ai hésité à le prendre car j’ai un sentiment mitigé à son encontre. D’abord écrire à la plume est un exercice très délicat, et je suis loin de maîtriser les liés et déliés calligraphiques. Mon écriture fait très brouillonne, avec les tâches que je ne sais pas éviter. Mais c’est le moindre de mes maux. Ecrire n’est pas un exercice habituel pour moi. J’ai toujours eu beaucoup de mal à livrer mes sentiments et émotions profondes comme beaucoup d’hommes. Mais je me l’impose honnêtement sur le carnet, même si cela me prend énormément de temps avant d’y arriver chaque soir…
Le matin, la sensation de honte l’emporte quand je relis ce que j’ai écrit la veille. C’est comme s’il y avait 2 personnes en moi : l’homme fort que Claire a sélectionné pour fonder sa famille et le petit garçon fragile et peu sûr de lui-même, qui n’a jamais finalement fini de grandir et de s‘étonner…
Madame, Maîtresse, Emilie… je ne sais comment nommer l’Ange que vous êtes... Vous faite éclore chez le petit garçon que je suis resté quelque chose d’étonnant, d’inattendu. Que j’aie honte de ressentir tout cela pour vous et par vous, de chérir votre attention qui me trouble tant, d’apprécier vos chauds baisés de vos lèvres et plus encore. C’est comme un rêve réveillé : je suis surpris de rester en permanence troublé par vous. Je me suis tant cherché sexuellement depuis des années, et vous voilà vous, ma Déesse inattendue, énigmatique et inexplicable... Vous voilà vous, qui sait si bien me faire lâcher prise quand vous vous occuper de moi… J’aime, j’adore, je vénère me faire prendre par votre sexe. Quelque chose au-delà de tous ce que j’aurais pu imaginer ou m’attendre. Quand votre sexe coulisse en moi, je me sens lâcher prise, laissé faire… avec un plaisir étrange, que j’ai du mal à définir ou assume… Pas un désir homosexuel… C’est autre chose… J’ai si peur ce soir que le rêve finisse par se dissiper.
Merci à vous ma Déesse !
Votre petit garçon reconnaissant xxx
- Ouah ! Et bien quand le petit garçon se livre, cela vaut la lecture… Mais va quand même me chercher le bic rouge dans le pot à crayon de la cuisine !
Comme à l’école ? Qu’ai-je fait ? Je me dépêche de faire l’aller et retour au rez-de-chaussée, le ventre nouée et fautif. De retour dans la chambre, je la retrouve sur le ventre, ses merveilleuses petites fesses pointant vers le plafond. Un régal de zizi en cage qui est vite terni par sa demande.
- Donne le stylo que je corrige ta « littérature » tout en dégustant tes émois. Pendant ce temps, tu vas t’occuper à me montrer si ta langue est aussi douée devant que derrière, pour me mettre dans les meilleures conditions … J’en ai envie. Et ne fait pas semblant ! Je veux sentir ta langue travailler, masser et entrouvrir, exactement là où elle est sensée le faire !
Je suis surpris de cette demande. Me met-elle en sorte de pénitence ? Je prends ma position mes jambes dépassant en dehors du lit, et me présente au-dessus de son cul, avec une vue directe sur sa corolle plissée. Maîtresse m’a mis en laisse, glissée sous son corps. Je suis tiré au contact, à noyer le nez dans les muscs du sillon entre ses fesses et à encourager ma langue à toucher « exactement là où elle est sensée le faire… ».
Cette « caresse » me met dans un sentiment mitigé. Elle a indéniablement une charge symbolique très forte, tant elle m’apparaît taboue. Donc la caresse parfaite en relation D/S ? Oui, idéalement déséquilibrée entre le donneur et le receveur… Il s’agit après tout d’être humilié à lécher un orifice dont la fonction première est autre. Le goût et les odeurs pour l’un, le plaisir pour l’autre. La caresse inégalitaire par nature ! A laquelle j’ai beaucoup de mal à acquiescer et que je ne pratiquerais pas si je n’étais pas maintenu fermement par la laisse, serré contre ses fesses. Cette pression m’épargne de consentir volontairement quand je pose ma langue sur sa corolle. Le premier goût est, comme prévu, chargé et musqué et résonne fortement dans ma tête, comme l’acte tabou qu’il est…
Maîtresse soupire et m’encourage à continuer. Emporté par la vague de l’infini trouble qui déferle, je me dévergonde à décrire un à un les plis, à happer longuement leur encens si particulier, avant de me darder au centre de la corolle pour l’ouvrir peu à peu de mon appendice, l’humiliation nette en esprit dans quel genre particulier de trou noir je suis en train de m’enfoncer…
Je ne sais pas combien de temps, je reste la tête dans ses fesses, mais Emilie finit par me rejeter brusquement…
- Ouah que c’est divinement bon ! Finis-moi maintenant ! Je suis à point…
Cela m’a bien excité moi aussi. Je n’ai jamais été si frustré de ne pas être en capacité de lui saillir son cul qui palpite sous ma langue ! Je suis désolé aussi pour elle, alors qu’elle tourne la tête étonnée que je ne l’aie pas encore pénétrée…
- Ah, oui. Suis-je bête ! Tu es mécaniquement impuissant… Tant pis pour toi… Mais moi je veux et vais jouir… Mets le gode ceinture au-dessus de ta cage et prends moi le trou à fond !
Un calvaire d’encagé que de devoir la finir au gode-ceinture alors que mon propre sexe hurle sa frustration entre ses barreaux. D’autant que l’ordre des choses est inversé. Point d’éjaculation qui mette un terme prématuré. L’accouplement dure jusqu’à ce que Maîtresse ne souhaite plus jouir… une longue durée féminine.
J’en ressors le sexe douloureusement en feu dans la cage, avec une folle envie de me finir là sur le champ. J’ose même y poser ma main, pour essayer de récupérer des ersatzs de plaisir…
- Tu m’enlèves immédiatement ta main de là ! Pas touche ! Va plutôt prendre une douche froide, cela refroidira tes ardeurs… Et pas de triche ! J’entends quand l’eau chaude arrive dans la salle de bain…
Sans eau chaude autorisée, la douche est glaciale et fait rabougrir les zizis frustrés. Maîtresse s’est entre temps habillée et m’apporte une serviette pour m’essuyer. Elle me surveille pendant que je me sèche avant de me ramener autoritairement par la main dans la chambre : un paddle de cuir m’attend sur le lit ! Je frémis immédiatement…
- Je l’ai commandé la semaine dernière sur internet. Modèle pour grand garçon directement. C’est, je te l’avoue un profond aphrodisiaque, que de commander ce genre de chose à destination d’un petit cul charmant que j’adore. Au point, que j’ai quasiment violé François quand je me suis finalement couchée… Alors en place !
Je comprends qu’elle veut que je me couche en travers de ces genoux. Je vais me prendre une fessée cul nu comme le premier vilain petit garnement venu ! J’en tremble…
- Je me demandais quel prétexte, je te trouverais pour te punir. Mais pas besoin d’aller chercher très loin : ta prose, si elle est honnête et très intéressante à lire, est bourrée de fautes d’orthographe et de conjugaison ! J’en ai repéré au moins 47 dans les quelques lignes de ton carnet. Donc 47 coups de paddle et pour la prochaine fois le tarif sera doublé : 2 coups par faute… Tiens-toi le pour dit !
Et Maîtresse n’y va clairement pas de main morte. Ses coups de paddle font mal, voir bientôt très mal. Je me tortille sans plus aucune honte en tous sens pour les éviter. En vain ! Je prends ma fessée jusqu’au bout, couronné d’une photo souvenir de mes fesses toute rouges à la fin et qui, je n’en doute pas, sera partagée.
- Allez, tu te rhabilles et tu t’en vas ! Je n’ai en fait pas besoin de toi pour préparer l’anniversaire, par contre ton frigo a peut-être besoin de ravitaillement… Et si cette après-midi en t’occupant des enfants, tu as mal au popotin, tu sauras pourquoi !
Elle me laisse seul dans la chambre pendant que je me rhabille avec difficulté et part se doucher. Je ne sais pas trop quoi penser de cette matinée : il y a chez Emilie un mélange désarmant de bonté, d’amusement et de cruelles exigences…
Je reviens à 15h avec les enfants qui filent immédiatement s’amuser avec leurs amis. Je reste avec Emilie qui m’a fait si mal ce matin, et je n’arrive pas à la regarder en face. Elle s’amuse de voir mon regard la fuir en permanence…
A 19h après de longs jeux avec les enfants, l’arrivée de Claire et François - ensembles ! – me sauve enfin. Ils sont tous les 2 tout sourire de ce que je comprends avoir été une très bonne fin d’après-midi de sexe. J’ai là aussi un sentiment très mitigé à leurs égards. Je ne les ai pas vus ensemble depuis le week-end, et ce n’est pas facile de faire face à la réalité de mon cocufiage. A l’apéritif, je bois plus que d’habitude pour noyer mon mal-être de cette soirée…
Une fois les bougies soufflés et les cadeaux ouverts, nous restons seuls entre adultes. Il y a école demain, mais les enfants ont négocié que nous ne partions pas avant 21h30. François m’offre un cognac et me parle de son boulot, de sa volonté qui monte de se mette à son compte… évitant de parler d’autre chose… mais je n’arrive pas à l’écouter comme avant. J’ai surtout en tête l’image entraperçue de son phallus qui transperce avec plaisir le cul de ma Claire. Je surveille du coin de l’œil, les filles qui sont parties en cuisine ranger et faire la vaisselle. Elles parlent beaucoup, trop à mon goût… et certainement de nous. Cela a même l’air un peu tendu parfois, comme si elles se balançaient des vérités…
Nous finissons par persuader les enfants excités de rentrer. Il est 22h30 quand nous arrivons à fermer la lumière de leurs chambres respectives.
- On va se coucher nous aussi, mon Amour ? Je suis fatiguée de ma longue journée…
Je me déshabille comme je le fais tous les soirs, mais là Claire m’intercepte :
- Fais-voir tes fesses qui ont pris une grosse fessée aujourd’hui ?
Claire sait tout ! Et j’en ai si honte devoir lui montrer mon cul…
- humm pas mal. Il en reste quelques bleus qui devraient vite se résorber… tu as aimé te faire fesser ?
Elle me prend la tête entre ses mains, comme elle l’habitude de faire, quand elle veut être sûre dans mes yeux que je lui dis toute la vérité. Coincé !
- … au début j’étais excité. Mais après le 10ème coup, plus. Cela fait si mal !
- C’est pour cela que cela s’appelle une punition mon Amour. Ta «Maîtresse » trouve que je ne m’occupe pas assez de toi et de tes besoins, trop fasciné en permanence par la belle bite de mon Amant. Son reproche m’a un peu remué… mais je pense qu’elle a raison finalement. Je ne serais jamais au niveau que tu attends. Tu le sais depuis longtemps… Emilie est beaucoup plus douée que moi pour cela. Mais j’ai accepté d’être plus présente pour toi selon mes capacités. Et je vais le mettre en pratique dès ce soir. J’ai pris une décision importante. Mais, tu vas l’entendre pendant que tu me rendras « hommage ». C’est bien ce que l’on dit en D/S dans ce cas-là ? Va donc passer ton joli collier noir…
Ce qui veut dire que je dois la sucer avec dévotion pendant qu’elle parlera. Le pouls rapide, je serre mon collier avant de m’atteler à cette tâche et travailler de la langue dans son humidité.
J’appréhende ce que Claire va m’annoncer.
- Emilie t’a invité malicieusement à venir partager sa chambre ce matin, sans que je l’aie vu venir. Je me dois donc de rendre poliment cette invitation.
Je ne sais pas si mon introduction dans leur chambre a créé un peu de jalousie, mais il est net que cela a titillé Claire et manifestement pas totalement sans conséquence. Mais je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide de la bergère au berger…
- Nous allons inviter François à venir dormir à la maison. Et on verra bien si je ne sais pas oser !
Je comprends que « dormir à la maison », veut en fait dire dormir avec Claire et avoir des relations sexuelles sous notre toit, peut-être même dans notre lit. Cela me fait immédiatement peur, au point que j’en arrête de sucer ! J’ai manifestement sous-estimé la petite jalousie entre femmes…
L’idée ne me plait clairement pas. Je dois me sortir de cette chausse-trappe ! Impossible de plaider sur le Sacro-Saint du domicile familial, j’ai anéanti stupidement tout possibilité de défense ce matin en acceptant de rejoindre Emilie dans son lit. Mais je tente une autre approche :
- Et que dirons-nous aux enfants ?
Nos enfants sont une garantie que rien ne dérape trop ou trop vite, et j’espère m’en servir pour ce coup-ci…
- Oh bien sûr, pas question de faire cela les enfants présents. Ils devront être absents. Nous avons comparé nos calendriers familials avec Emilie et il y a une opportunité pendant les vacances, alors que nos enfants ne seront pas encore revenus de tes parents et que les leurs seront déjà partis chez les parents de Claire pour la fin des vacances scolaires. Cela laisse une soirée de libre avant que nous devions de notre côté rechercher nos têtes blondes le lendemain…
Aie, cela tourne très mal ! Je tente une dernière plaidoirie…
- Et si j’allais de mon côté rejoindre Emilie ?
- J’ai pensé mon Amour que tu penserais à cela. Désolé pour toi : ce soir-là, Emilie sera de nuit à l’hôpital ! Donc pas possible… Mais cela ne doit pas nous empêcher de nous amuser à 3 !
Je suis totalement pris dans la toile d’une femme qui a décidé de montrer à une autre, de quel bois elle est faîte. Ma « défaite » est soulignée par la main de Claire qui me recolle les lèvres contre sa chatte, mais je résiste.
- Jusqu’où cela ira ?
- Tu veux dire, si tu assisteras quand je m’occuperai avec François ?
- Oui.
- Pour tout te dire, je ne le sais pas encore moi-même ce que jusqu’où je suis prête à aller en ta présence… Et puis cela dépendra aussi de François. Nous en avons déjà vaguement parlé et il ne s’est pas clairement exprimé…
- Vous en avez déjà parlé ?!
- Oui comme une potentielle évolution de ce genre de relation avec un petit mari soumis à la maison qui sait… Mais une chose est sûre : toi tu ne sauras pas avant jusqu’où nous avons convenu d’aller en ta présence. Il ne faudrait pas gâcher ta surprise de soumis…
C’est dit avec une infinie gentillesse, plus que par taquinerie, mais cela m’inquiète quand même beaucoup. Je ne suis pas sûr que j’aie la force morale de tout supporter…
- C’est normal que tu t’inquiètes, mon Chéri. Mais sur le coup il faudra me faire confiance pour nous 2, à savoir où la barre peut être mise. Forcement il y aura des interactions d’une manière ou d’une autre. Sinon je ne vois pas l’intérêt de faire venir l’Amant à la maison. Tu peux être aussi rassuré que François n’est pas de nature très exhibitionniste. S’il accepte de venir, il sera sans doute aussi gêné que toi, au moins au début. A moi, de le détendre suffisamment… Mais il est clair aussi que je préfère que tu ne saches pas, ce que l’on aura convaincu à l’avance. Si cela bloque quelque part, tu ne seras pas déçu d’avoir appréhendé quelque chose qui n’est pas arrivé. Si cela va plus loin qu’initialement entrevu, tu ne te sentiras pas trahi et coincé. Non il faut beaucoup mieux que te ne le saches pas à l’avance…
Je tire un peu la gueule et Claire le voit.
- C’est un peu tes aspirations qui veulent cela. Tu seras mal à l’aise, rouge honte, certainement très humilié sur le moment, mais dès le lendemain, tu voudras recommencer à ressentir ces émotions extrêmes. Je te connais ! Donc donnes-moi ta confiance… cela sera mieux.
- Non, je…
- Arrête donc d’avoir peur de ton ombre, mon Chéri, et de dire n’importe quoi. Suce-plutôt ta femme, il vaut mieux…
Sa main là ne me laisse pas d’autre choix cette fois que de redescendre dans sa cave. Son sexe est encore plus humide que tout-à-l’heure, comme si j’avais besoin d’une preuve supplémentaire de l’envie de ma Claire, et il prend un net goût d’humiliation de petit mari cocu.
- Je préparerai demain matin un carton d’invitation à destination de François à venir dîner à la maison et à y passer la nuit. Tu lui porteras à son travail pendant la pause de midi pour la lui remettre en main propre. Il doit absolument savoir que c’est open pour toi…
Et c’est la fin de la conversation car Claire embraye sur un de ses merveilleux orgasmes qu’elle a depuis qu’elle a « révolutionné » notre couple. Je n’ai pas le temps de maugréer mes sombres angoisses, tant mon attention est prise à garder contact alors que son rodéo de chatte est parti…
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