Samedi 21 janvier 2017 6 21 /01 /Jan /2017 08:34

Quand j’étais enfant, j’allais manger tous les dimanches soirs avec ma sœur ainée, papa et maman chez ma grand-mère, ma « mémé » veuve depuis des années. Nous y restions parfois pour regarder le film du dimanche soir à ma grande joie. Après sur le chemin du retour à la maison, j’avais toujours ce besoin de savoir ce qu’il se passait ensuite pour les personnages, après le générique de fin. J’ai mis longtemps à comprendre qu’un film c’est du semblant, et pas du vrai…

Je suppose qu’à ce stade vous êtes comme j’étais, et que vous vous demandez ce qu’il s’est passé après ce week-end de brouillage des cartes entre nos 2 couples ? Sauf que là c’est du vrai et ma fois assez étonnant.

Et bien, il est devenu vite clair à notre retour que cette escapade sexuelle inter-couples avait bougé les lignes, et pas qu’un peu. On ne joue pas avec le feu sans se brûler un peu. J’appréhendais mes retrouvailles avec Claire, mais je ne pensais pas que nous en saurions à ce point, si rapidement. Et si confrontation a eu lieu avec elle, dès le premier soir de retour à la maison, elle a rapidement tourné à mon désavantage…

- … non tu ne peux pas savoir combien cela fait du bien de se faire prendre par des belles bites. Pour moi maintenant, il y a une nette différence, surtout avec celle de François ! Donc pas question que je renonce à ce que j’ai gagné par mon cul. D’ailleurs nous nous voyons de nouveau dès ce mercredi...

J’en étais abasourdi.

- Et moi ?

- Tu poseras ton mercredi après-midi. Les enfants seront heureux que, pour une fois, leur papa s’occupe d’eux. Et tu verras combien faire le taxi toute l’après-midi pour les emmener à leurs clubs, est enrichissant…

Claire travaille à 80% depuis leurs naissances.

- Et pour ma cage ?

- Tu y restes pour le moment. C’est après tout une cage de « chasteté ». Tu devrais être heureux, non ?

J’étais sur le cul, incapable de répondre. J’étais passé en quelques phrases du batifolage plaisant au cocufiage organisé ! J’ai posé l’après-midi du mercredi comme exigé. Les enfants en étaient heureux mais je me sentais nerveux et angoissé à mesure que les 17h fatidiques s’approchaient. 17h car Claire m’avait dit le matin avant de partir qu’ils se retrouveraient à cette heure dans un hôtel et qu’avant, elle en profiterait pour aller faire les boutiques…

D’ailleurs vers 16h15 j’ai reçu un SMS avec une photo, alors que j’attendais la fin du cours de musique de la petite. C’était pris dans une cabine d’essayage en mode selfie. Claire y apparaissait avec un ensemble de lingerie rouge indécent : un soutien-gorge qui soutenait que le bas des seins et laissait les mamelons à l’air libre et un bas à côté duquel un string brésilien aurait fait figure de trop habillé ! J’ai noté au passage que Claire avait maintenant le sexe totalement épilé… Etait-elle allée le matin chez l’esthéticienne ?

- Cela te plait ? demandait le SMS.

Comment le nier, alors que mon sexe était en feu dans la cage !

- Oui terriblement.

- Tant mieux : rouge ou noir ?

Un seconde photo avec le même ensemble en noir.

- Noir !

- J’achète donc le noir… je le porterai tout à l’heure avec François…

Pour François ! A partir de cet instant, mon après-midi s’est transformée en calvaire. Je me sentais accablé et malheureux et en même temps je coulais d’excitation. Allez en comprendre quelque chose… 

Ma montée au calvaire était rythmée par l’arrivée de SMS de Claire, comme autant de stations de la Passion.

17h03 : « ça y est, je suis dans la chambre à l’attendre. J’ai la chatte inondée »

17h12 : « regarde ce qu’est une vraie bite ! » avec une photo du phallus érigé de François. Et face à la mienne, je reconnaissais intérieurement qu’il n’y avait pas photo justement…

Je n’ai pas pu regarder tout de suite le SMS de 17h15. Le grand sortait du judo au même moment. Et j’ai dû attendre 10 longues minutes que nous soyons revenu à la maison, pour découvrir, refugié dans les toilettes, la photo la plus indécente que je n’ai jamais vu de ma femme, la bouche écartelée autour du gros sexe d’un Autre

Et puis plus rien pendant que je préparais le repas du soir ! J’en devenais fou… A 19h30, j’ai commencé à m’inquiéter et j’ai envoyé un SMS : « Tout es ok ? ». Mais aucune réponse jusqu’à un nouveau message à 20h10 :

« On fait une pause. Il me l’a mise plusieurs fois devant et derrière, et oh mon Dieu que c’est bon. Tu manges avec les enfants. Je ne rentre pas. Je reste dîner avec François. Tu leurs racontes ce que tu veux… »

J’ai raconté que leur Maman avait retrouvé une ancienne copine d’école, qui repartait le lendemain matin, et que nous dînerions sans leur mère. J’ai réussi à coucher mon petit monde et je suis redescendu regarder la fin d’un film à la télévision après m’être mis en pyjama. Claire ne rentrait pas : je sentais humilié d’être jugé inutile au lit et d’être coincé à la maison. J’avais cette angoisse au ventre qui ne disparaissait pas : et si elle ne rentrait pas ? 

Claire est finalement rentrée peu avant minuit avec un sourire radieux mais fatigué, en contraste avec ma tête des mauvais jours.

- Toi, cela ne vas pas, mon Amour ?

- Non…

- Tu m’en veux ?

- Oui un peu…

- C’est un peu ta faute après tout… Tu as voulu que je m’ouvre à une sexualité différente… pour ton plaisir sombre.

Je n’ai pas répondu. De toute façon, aucune réponse n’était possible à cette attaque sous la ceinture. Le fait que j’ai été le demandeur d’une évolution dans la sexualité de notre couple, me retirait toute possibilité ultérieure de me plaindre… Claire a changé de sujet.

- Au fait j’ai beaucoup apprécié ton conseil sur l’achat de mes sous-vêtements. François a adoré. C’est cela que j’aime avec toi, notre complicité de tous les jours…

Mais elle n’aimait plus le sexe avec moi ! J’avais basculé en mari cocu, sans m’en apercevoir.

- Comme il me restait une demi-heure à attendre au centre commercial, j’ai pensé à toi. Regarde !

J’ai lentement levé mes yeux embués pour découvrir qu’elle a acheté non un collier de soumis que nous avons déjà, mais un véritable collier de chien en cuir épais !

- Je te l’ai pris noir. Comme tu as l’air de bien aimer cette couleur…

J’en étais sur le cul. Claire semblait surdopée à me cocufier en vrai ou alors c’était l’adrénaline des baises avec François qui ne redescendait pas. Jamais elle n’aurait pris une telle initiative. Les accessoires D/S, c’est moi qui les achetais avant de devoir négocier des jours ou des semaines durant qu’elle veuille bien les essayer avec moi…

- On l’essaye ? J’ai pris la même taille que le cou des chemises que je t’achète…

Je l’ai laissé me passer le collier sans broncher. Le cuir était lourd et fixé serré : impossible de ne pas sentir la présence de cette contrainte et son symbolisme très fort.

- Viens me montrer cette fabuleuse langue qui a tant impressionnée Emilie ce week-end. C‘est vrai que j’ai déjà remarqué que tu es meilleur suceur quand tu es en cage, mais pas au point qu’Emilie le dit ! Cela m’intrigue… Allez direction la chambre, mon amour d’encagé. Schnell !

Arrivés dans la chambre, j’ai voulu enlever mon pyjama mais Claire me l’a interdit. « Non je préfère que tu restes dans ton mignon petit pyjama. Cela fait beaucoup plus petit mari soumis à la maison, surtout avec ton beau collier…» Je me suis donc retrouvé courbé au-dessus de sa chatte, encore luisante des plaisirs de la journée et plus encore : « François n’utilise pas de capote et a éjaculé il y a 20 minutes dans ma chatte, juste avant que nous séparions. J’ai gardé sa soupe au chaud pour mon petit mari et crois-moi l’idée que tu vas venir nettoyer de ta langue tout-cela, ne cesse de m’inonder…. »

Dans ces conditions, le sexe de Claire me faisait peur à cet instant. Mais je n’ai pas eu besoin de me faire trop de nœuds à mon cerveau bafoué, car Claire m’a collé de sa main la bouche contre sa vulve. « Allez suce ! Bois ta honte de petit cocu ! »

Etre cocu ne faisait pas particulièrement partie de mes fantasmes les plus fous avant le week-end où cela a basculé. Mais j’ai su immédiatement que cela allait m’entraîner très loin dans ma tête. Tout se mélangeait en un cocktail explosif alors que je poussais ma langue dans le bouillon de culture : l’affirmation inattendue de Claire, l’angoisse sourde que cela amenait, la jalousie, le sentiment d’infériorité, la joie de retrouver enfin sexuellement ma femme. Et plus que tout, ce dégoût primal pour le sperme d’un Autre, cette amertume que je devais ravaler, contraint alors que l’on ne le veut pas. C’était un formidable moteur d’humiliation qui m’hypnotisait, m’anesthésiait en m’envoyant loin dans les boucles de mon esprit…

Il parait que ma langue fut formidable ce premier soir. Je ne sais pas. Enivré au cœur de la matrice primal, j’avais oublié jusqu’à la présence de Claire… Et là, je n’ai pas eu de gifle pour me ramener sur terre. Je m’en suis terriblement voulu après…

Ce mercredi fut immédiatement suivi d’un samedi, d’un dimanche matin puis d’un autre mercredi encore, et ainsi de suite. Nous devenions menteurs vis-à-vis des enfants. Leurs mères avaient soudain besoin d’aller faire du shopping seule, ou avait décidé d’aller à la piscine dorénavant tous les dimanches matins « pour se gainer le corps ». Et moi je couvrais ces mensonges. Je lui offrais la possibilité de se faire baiser ailleurs. Je me vautrais dans cet état d’attente angoissée à la maison et je me réjouissais de son retour, avide et inquiet à la fois de devoir la nettoyer du passage de l’Amant.

Je devenais addict de ses échanges de fluides croisés, au point d’en oublier toute prudence à réclamer ma « dose » d’émotions brutes en tout lieu et même à deux pas des enfants. Heureusement, Claire était sage pour deux et me l’interdisait à ma grande frustration si les têtes blondes n’étaient pas endormis ou absents de la maison… Autrement dit, pas à chaque fois et bien moins que j’aurais voulu.

Presque 3 semaines que cela durait. 3 semaines passées chaste en cage sans que je m’en sois aperçu sauf à aimer me sentir si contraint à chaque pensée dans mes barreaux. J’y restais 24/24 ne voulant même pas demander d’en sortir pour me laver. J’ai vite appris à nettoyer l’asticot dans sa boîte de conserve avec efficacité.

Mais soudain, les coulées permanentes ne parurent plus suffisantes. J’entrais dans le dur de la chasteté avec une envie d’enfin éjaculer qui montait de jour en jour. J’ai réussi à forcer ma nature, pour parler de cette évolution à Claire, avec pour seule réponse décevante : « On verra mon Amour… On verra…».

Le lendemain, nous étions en train de préparer le repas dans la cuisine, pendant que les enfants jouaient…

- Tiens, je suis passée en ville devant le magasin de copies des clés. Tu sais celui qui est à côté de l’opticien ? Et j’ai pensé à mon petit mari…

Qu’avait-elle pu trouver dans un tel magasin, pour moi ? Claire sort de son sac une plaque ronde d’identification, qui se raccroche habituellement au collier des chiens. Je n’ai pas pu m’empêcher d’en rougir terriblement…

- J’avais honte de demander cela… pas honte de ce que je demandais, mais honte de mêler le jeune apprenti à nos jeux d’adultes… je lui ai écrit sur un post-it ce que je voulais qu’il grave… quand il l’a lu, il est devenu rouge comme une pivoine… heureusement que son patron n’était pas là et que je ne traîne pas souvent dans cette rue... je lui a finalement laissé un bon pourboire pour qu’il m’oublie… il le méritait ! Mais le plus simple est que tu regardes ce que j’ai fait inscrire…

Elle m’a passé le médaillon. Je voyais bien qu’il y avait quelque chose inscrit mais j’avais peur de le lire. J’étais désorienté. J’avais désespéré que Claire ne prenne pas les choses à son compte, n’embraye pas, et voilà que, quand elle le faisait enfin, épanouie des puissants coups de bites de son amant, je n’étais plus autant sûr de le vouloir… finalement… Eternel paradoxe du soumis.

Je m’apercevais même que j’en tremblais de tout mon corps. J’ai pris ma respiration et j’ai commencé à lire :

PETIT MARI EN COURS DE DRESSAGE

Et au dos : En cas d’urgence, prévenir sa femme Claire (06.99.12.13.14) ou Emilie, la femme de l’amant de Madame (07.25.01.02.03)

Emilie ?! C’était une surprise totale ! 

- Emilie est au courant de cela ?

Même si en posant cette question, je me disais que j’étais un idiot et qu’une telle femme n’aurait pas laissé vagabonder son mari plusieurs fois par semaine avec une Autre sans avoir donner son accord…

- Que je baise avec son mari ? Oui. Je ne le ferais pas si elle ne m’avait pas donné sa bénédiction…

- Non je voulais dire pour le médaillon…

- Que j’ai inscrit son nom sur ton médaillon ? Oui. 

Cela virevoltait autour de moi. J’ai dû m’assoir sur une chaise de cuisine pour ne pas tomber… J’avais tant de questions à poser, mais je ne le pouvais pas immédiatement car notre gamin est arrivé en disant qu’il avait faim et demandant quand nous passions à table : « dans 5 minutes mon loulou, mets donc la table… » qui s’est enchaîné sur le dîner en famille. Je bouillais intérieurement d’être frustré de ne pas pouvoir en savoir plus sur le champ. L’après-repas a été long, très long même ! J’ai bien essayé d’accélérer le mouvement des enfants vers leurs lits respectifs. Mais il était un de ces soirs où ils mettaient une certaine résistance à se laisser bouger, surtout pour aller au lit un vendredi soir… Maudits gamins !

Finalement j’ai réussi à les border, pour redescendre retrouver Claire. Mais il était déjà tard et sa série favorite avait déjà commencé. J’ai voulu lui parlé mais elle m’a répondu « oh il n’y a pas urgence. Laisse-moi regarder ma série… » en me privant de fait de tout espace de conversation. D’habitude je m’en fous, mais ce soir-là, cela m’a paru comme la pire des contraintes… Attendre la fin du troisième épisode à suivre (pourquoi ils en mettent 3 à suivre ?), terriblement impatient d’en finir, avec cette série inintéressante au possible ! Je restais coincé dans mon fauteuil, face à mes questions, à supporter ces histoires à la télévision qui ne m’intéressaient pas du tout…

J’attendais impatient la fin du générique de ce foutu 3ème épisode, pour parler et savoir enfin de quoi il en retournait. Mais Claire m’a surpris en me devançant…

- Toujours aussi bon cette série américaine… Mais je sais que mon Amour me parler… alors qu’il est si peu curieux… 3 semaines qu’il est en cage et il ne sait même pas demander où est passée sa clé, trop heureux d’être enfin justement sous clé… et bien, il faudra que tu vois pour ce point-là avec ton Emilie Maîtresse préférée…

- Qu’est-ce que tu veux dire Claire par là ?

- Rien de plus que ce que j’ai dit… Les hommes ne sont jamais curieux. Mais bon c’est ton problème. Moi je vais me coucher. Je te rappelle que nous avons rendez-vous demain matin, François et moi, et je veux être en pleine forme pour en profiter à fond et lui faire honneur. Bonne nuit !

C’était un « bonne nuit » définitif et sans possibilité de rappel. Le sommeil a toujours été une chose prise très sérieux pour Claire. Je suis resté sur le canapé face à mes doutes et mes milliards de questions… jusqu’à m’y endormir tard dans la nuit vaincu par le sommeil. 

Quand je me suis réveillé, les enfants regardaient les dessins animés. « Bonjour Papa. Tu ronfles ! Maman est partie. Elle nous a dit de te dire qu’elle reviendra pour le repas de midi… ».

Je me suis enfermé dans les toilettes pour essayer de l’appeler. Elle ne répondait pas… Alors j’ai essayé le téléphone d’Emilie prenant tout mon courage. Elle ne m’a pas répondu elle non plus, mais j’ai reçu peu après un SMS :

Bonjour Pierre

Je sais pourquoi tu m’appelles. Nous en avons parlé avec Claire ce matin. Je suis de nuit ce week-end à l’hôpital – pas dispo avant mardi, mon jour de repos. Tu veux que l’on se voie ?

J’ai répondu que « oui, je le voudrais, STP ».

Tu finis à quelle heure mardi ?

17h

Alors, rendez-vous devant les Grandes Galeries à 17h30. Mardi. Bon week-end à toi et à toute ta petite famille.

Claire a retrouvé la bite de François le samedi matin et dimanche soir (soit disant, devant les enfants, pour aller voir seule un film d’art et d’essai que personne ne voudrait voir avec elle) pendant que je continuais à me poser des tas de questions. Quand elle a fini par rentrer le dimanche soir (à minuit !), la maison était calme et j’étais le point de m’endormir. J’ai essayé de tenter une nouvelle fois ma chance et d’en savoir plus sur les intentions d’Emilie à mon égard mais elle m’a vertement rabroué. « Non ! Tu ne t’occupes pas de ce que je fais avec François et je ne m’occupe pas de ce qu’Emilie veut faire avec toi… Je te laisse voir directement cela avec elle. Je t’ai dit ok pour m’occuper des devoirs des enfants mardi soir. Et comme elle seule a le pouvoir dorénavant de faire gicler ton petit zizi ! Je suis sûr que vous trouverez un terrain d’entente. L’idée, je te l’avoue, est bizarre, mais elle me plait bien ! J’ai trop sommeil, je t’épargne ta soupe du cocu ce soir…Bonne nuit mon Amour… » 

Elle s’est endormie comme une masse, pendant que je cherchais le sommeil longtemps face à mes interrogations. J’ai passé le lundi sur des charbons ardents : l’idée de retrouver Emilie en Maîtresse totale, aux pouvoir de vie et de mort sur mon zizi, m’excitait indéniablement entre les barreaux ! Mais en même temps cette évolution me faisait terriblement peur !

J’étais indéniablement fébrile alors que je l’attendais devant les Grandes Galeries. J’avais 10 minutes d’avance. Je n’ai pas vue Emilie arriver. L’instant d’après elle était là devant moi, à me sourire largement, son sac en bandoulière. Mon zizi lui avait reconnu sa Maîtresse et lui faisait déjà la fête dans le pantalon ! Mais moi, je me sentais totalement intimidé, comme si je n’avais jamais goûté à l’intimité avec Emilie…

- Bonjour, comment vas-tu Pierre?

- A peu-près bien Madame. Sauf que je me sens de plus coincé et frustré dans la cage…

- Oui, ta femme me l’a dit. C’est la réaction normale et je trouve très bien que tu sois arrivé à l’éprouver… Cela a manifestement beaucoup de conséquences bénéfiques sur la psyché des hommes.

Et elle m’a alors donné des tapettes sur les cheveux, comme elle encouragerait un chien s’étant bien comporté (« Bon toutou ! »).

- Bon, je veux pouvoir dîner ce soir avec les enfants et comme j’ai préparé cette après-midi le repas, cela que j’ai environ 2 heures à consacrer à mon petit garçon.

Le « petit garçon » me ramenait 3 semaines en arrière et me faisait frémir. Qu’avait-t-elle encore inventé ? Pour l’instant, elle m’entraînait à l’intérieur des Nouvelles Galeries, aux rayons lingerie femme pour acheter deux paires de bas pour ses jambes, avec mes conseils.

Puis elle nous a fait ressortir et s’enfoncer dans les rues piétonnes du centre historique… jusqu’à ce qu’à s’arrêter brusquement dans une ruelle étroite pour me pousser dans le renforcement d’une porte cochère.

- Inspection de propriété…

Je crus d’abord qu’elle voulait visiter un appartement, avant de comprendre quand elle a mis ses mains sur ma ceintures et d’en rougir définitivement. Je me retrouvais déculotté en plein ville avec la peur au ventre que quelqu’un me surprit. Je sursautai quand Maitresse me prit dans sa main et commença à m’inspecter sur tous les angles, soulevant, palpant, flattant.

- Toujours aussi mignon ton petit zizi encagé. Et en plus il me fait honneur avec sa tentative de garde à vous. J’aurais cru qu’il serait bien plus rouge que cela, comme un homard cuit à point. Cela fait combien, un peu plus de 3 semaines ? Attends, je vais compter comme les encagés, nous sommes un mardi et je te l’ai mise un vendredi… cela fait donc, lundi, 22, dimanche, 23, samedi, 24, et vendredi 25.

Emilie comptait sur ces doigts pour faire le calcul et donc la conclusion était :

- 25 jours … 25 jours à attendre sagement dans sa cage sans en sortir… tu imagines : 25 jours sans partir… Tu avais fait combien jusqu’à présent ? Tes congénères encagés semblent être si fiers de leur dépassement de record !

- 1.. euh… 16 jours, Madame.

- Tu vois cela fait déjà 50% de plus ! Un bon de géant pour toi… mais cela me rappelle que tu ne peux pas rester enfermer éternellement. Il va falloir que je te libère… 

Maitresse regardait en disant cela, mon zizi trémousser dans ces barreaux à la perspective d’enfin en sortir.

- Mais cela ne sera pas tout de suite. C’est bon, mon petit garçon peut se reculotter car il est indécent à montrer son petit zizi aux Dames.

Elle disait cela d’une telle voix tellement désarmante que j’en rougissais encore plus, comme si c’était moi qui m’était déculotté par perversion devant une Dame dans la rue. Maîtresse était dans une de ces phases ludiques, que j’ai appris à craindre par la suite, mais ce jour-là, je la redécouvrais…

Elle nous a fait repartir dans l’errance qui paraissait sans but dans les rues piétonnes, me faisant m’intéresser à telle statue de bois sculpté que je n’avais jamais remarqué dans une niche de maison ancienne ou aux coquilles de Saint-Jacques gravées au-dessus des linteaux de portes anciennes dans une rue. Les magasins se faisaient plus rares, et plus originaux. Moins de boutiques de chaînes stéréotypées, et plus de petits commerces à l’ancienne, dont un que je ne connaissais pas et qui vendait de la belle papeterie et des jeux de bois éducatifs. Elle nous fît y rentrer. Il y avait aussi un rayon avec les boîtes de jeux de rôles. Je m’étonnais que Donjons & Dragons puisse encore se vendre au XXIème siècle, à l’air du tout numérique.

- Et si tu allais m’attendre dehors ?

C’était plus une sorte d’ordre qu’une proposition. Je sortais à regret du magasin, ne cessant de scruter, inquiet, ce que Maîtresse pouvait à avoir y faire qui nécessitait mon « évacuation » mais je n’avais qu’une vue partielle, bouchée par les devantures… 

Elle fit un achat que le vendeur emballa dans du papier cadeau, avant de finalement ressortir et me rejoindre. Je jetai un coup d’œil inquiet au sac de papier mais je ne pouvais ne voir que le paquet cadeau en papier craft.

Et nous voilà repartis, toujours au travers des rues piétonnes, sans que le schéma général m’apparût… jusqu’à ce que Maîtresse nous amena sur une petite place que je connaissais mal. Elle me fit remarquer le nom de ce lieu : « Place de la Pucelle ». Manifestement Jeanne d’Arc était passé par cette ville en son temps… C’est du moins ce qu’indiquait la plaque sous le nom de la place.

- C’est un nom approprié, tu ne trouves pas, Pierre ?

Elle avait une façon de prononcer mon prénom, qui alarmait mes sens. Elle ne voulait pas quand même pas… elle n’allait quand même pas… Mais avant que je pu réagir, Emilie m’avait déjà pris la main et m’entraînait vers une bâtisse… un hôtel exactement logiquement nommé « Hôtel de la Pucelle ».

- Et oui, il y a aussi un hôtel au nom prémonitoire, pour que je puisse moi aussi y aller baiser ma « poule » ou plutôt mon « chapon » !

Maîtresse jubilait de son mauvais coup, au moment même où elle m’enterrait définitivement. Je n’avais rien vu venir et j’en étais humilié !

- Allez viens, mon chou. Je te promets que je serai douce… juste ce qu’il faut pour que tu la sentes un peu passer…

J’étais sans force et me laissais m’entraîner dans le hall de l’hôtel, qui ne devait pas avoir changé depuis un siècle, avec ses boiseries très XIXème. Derrière le petit comptoir, un vieil homme à lunette attendait. Maîtresse l’entreprit immédiatement.

- Bonjour, vous louez des chambres à l’heure ?

J’ai cru que le réceptionniste allait s’étouffer de cette demande. Et moi je regardais désespérément le sol en carreaux de faïence.

- Non, Madame, nous ne faisons pas dans ce genre de… services. Location classique pour la nuit.

- Ok, ok. Bon dans ce cas, nous prendrons une chambre pour la nuit… mais veuillez noter que nous ne l’utiliserons que pendant 1 heure...

- Comme vous voulez, Madame. C’est 60 euros. Je suppose que dans votre… cas… vous préférez payer d’avance ?

- Oh non, pas moi. C’est ce Monsieur qui paye, la chambre comme pour tout le reste…

J’étais humilié comme je ne l’ai jamais été. En automate, j’ai sorti 3 billets de 20€ et je les ai tendus au réceptionniste rouge de honte. Jusqu’où Maîtresse pouvait-elle m’emmener ? Il a noté que « Monsieur et Madame Durant » avaient loués la chambre 9. Je n’ai jamais vu quelqu’un de si lent à faire les choses… et il a absolument tenu à nous remettre la facture, prolongeant mon mal à l’aise. 

Une fois réfugiés dans l’ascenseur, je soufflais enfin pendant qu’Emilie exultait.

- Ouah, quel pied, tu as vu sa tête quand je lui ai dit que tu payais pour le « tout » !

Moi je tirais quand même un peu la gueule.

- Allez viens là mon chou. C’est comme pour tout le reste. Honte un jour, fierté toujours !

Et Emilie m’embrassa à pleine bouche dans l’ascenseur comme elle m’avait embrassé lors du week-end. Elle avait un tel goût apaisant, un goût d’interdit aussi. Je fondais littéralement contre ses lèvres.

Une fois dans la chambre, elle me poussa d’autorité sur le lit, pour continuer son baiser encore un temps, puis son ordre tomba :

- Enlève tes vêtements mon choux, pendant que je passe à la salle de bain me préparer…

J’enlevais dans un état second, mes chaussures et vêtements un à un, jusqu’à me retrouver totalement nu. Sa voix m’interpella depuis la salle de bain, tu prends une des paires de bas achetées aux Galeries et tu passes celle qu’il te plaisait tant. De toute manière, c’est taille unique…

Je me sentais ridicule à les passer, surtout à me voir le faire dans la grande glace en face du lit. Cela me féminisait et c’était si troublant… Je pris aussi l’initiative de défaire le lit, avant de manquer de courage.

La chasse d’eau fût tirée dans la salle de bain, et Maîtresse apparut nue sous un peignoir, dont les pans entrouverts laissaient pointer le bout du gode. La suggestion est plus forte que la vision ; j’étais à la fois fasciné et effrayé, par ce qui n’était plus un bout de plastique, mais le sexe de mon Amante qui allait me baiser dans mon trou d’amour. Je n’étais plus sûr d’en avoir envie, pas de cette manière, pas dans cette tenue féminisée, pas dans cet hôtel. La honte inévitable montait mais ne se sublimait pas. Je flanchais…

- Non, s’il te plait, ne le fais pas. Je ne suis pas homosexuel…

- Bien sûr que non, que tu n’es pas homosexuel… Tu es ma petite femme, avec une jolie paire de bas noir… qui me fait envie…

- Non, je ne…

- Chut, tais-toi, ne dis pas de bêtise…

A la place, elle a poussé sur mes épaules pour me faire agenouiller devant son peignoir. Je me laissais mollement faire, complètement dans mon trouble. Elle détacha sa ceinture et les pans s’ouvrirent. Son sexe était là à quelques centimètres de mes lèvres… elle me prit doucement par la nuque et « s’enfila » sur ma bouche entrouverte de surprise. Mon Amante me travailla longtemps, de plus en plus profond, jusqu’à mes dernières réticences se fondissent dans un méli-mélo de sensations de possession brutes. Je montai sur le lit sans problème, pris l’humiliante position de grenouille, les jambes repliées sur mon bas-ventre et accueillis en missionnaire sa délicieuse queue en moi, et le plaisir étrange qu’elle causait…

Je remerciais plus tard, sur le même lit et avec adoration, Maîtresse de ses bienfaits, de ma langue sur sa vulve, jusqu’à la faire crier de nouveau sous l’orgasme d’autant plus puissant qu’il est monté lentement, les meilleurs d’après Emilie. Et elle me laissa à regret pour aller se doucher… Je regardais ma montre, il était 19h15…

A son retour de la douche, Maîtresse était de nouveau habillée alors que j’étais toujours nu. Je me sentais gêné ce que je lui avais laissé me faire, plus soumis aussi. Elle me donna le paquet cadeau en papier craft.

- Tiens, c’est pour toi, Pierre.

J’ouvrais le paquet avec inquiétude. Il contenait un joli coffret en bois, fermé par une serrure à petite clé. Je l’ouvris pour découvrir un carnet almanach à la couverture de cuir noir rangé dans un compartiment. A côté il y avait une plume et un encrier à l’ancienne… Je la regardais interrogatif.

- Je voudrais que tu écrives tes ressentis au jour le jour, pour les partager avec moi. Une sorte de journal de bord intime destiné à mes seuls yeux lors de nos rencontres. Claire a promis de ne pas interférer…

Ce que Maîtresse me demandait me paraissait bien engageant. 

- Je ne sais pas si j’aurai le courage…

- Oh, je suis sûr que tu le trouveras… Ce carnet permettra aussi d’écrire notre histoire à nous. Tiens comme cela…

Elle chercha la page du jour et écrivit pendant un moment à la plume ancienne, le « bilan de la journée », signé d’une sombre E. Je voulus lire, mais elle m’en empêcha.

- Non, tu liras plus tard quand je serai partie… c’est trop intime ! Ah oui, pour ne pas oublier avant de partir, je nous ai aussi acheté un dé…

Je n’avais jamais vu d’un dé comme cela, gros et avec 60 faces. 

- Il en existe à 30 faces, mais vu que tu as déjà tiré sans encombre majeur 25 jours, j’ai préféré choisir un modèle à 60. Tu le tires ?

Je ne comprenais pas ou plutôt ne voulais pas comprendre. Maîtresse dût m’expliquer…

- Je n’ai pas de raison pour te garder en cage, sauf à aimer le gentil garçon que la cage te fait devenir. Ni désaccord, ni revanche conjugale à marquer. Alors nous allons laisser le hasard décider combien de temps tu resteras en cage, sans en sortir ni pouvoir éjaculer. Là je te propose de compter depuis le vendredi soir où tu t’es enfermé. Si tu fais moins que 25, on rajoutera le chiffre à ces 25. Si c’est plus, cela comptera intégralement depuis le 1er jour… 

Maîtresse me tendit le dé. J’hésitais en calculant rapidement. Si je faisais moins de 25, cela faisait donc jusqu’à 25 jours de plus à tirer, soir un total de 50 jours ! Mais je pouvais faire encore pire en tirant 60, et là cela me ferait plus d’un mois à encore attendre !

Je tremblais quand j’ai laissé tomber le dé. Il tourbillonna longtemps avant de s’immobiliser sur 41 !

Maîtresse en prit note et comptait les jours depuis l’encagement sur les pages de l’almanach.

- Cela nous amène le 2 novembre, un jeudi. Sauf que, laisse-moi regarder, c’est les vacances scolaires. Donc non. L’école reprend le lundi suivant : le 6… et pour mon planning d’hôpital, le lundi ce n’est pas possible… Je suis de nuit. Comme le mardi. Mercredi on oublie avec les clubs des enfants. Donc cela sera le jeudi 9 novembre.

J’étais bluffé alors que Maîtresse me volait une semaine supplémentaire. Et encore au jeudi 9 novembre, elle écrivait « libération de zizi ? » avec un point d’interrogation ! Je calculais à toute vitesse : j’avais encore plus de 3 semaines à rester en cage !

Maîtresse inscrivit la même date dans l’agenda de son téléphone et s’en alla après un chaste baisé. Je restais un temps hébété de son culot, avant de me rappeler qu’elle avait laissé une appréciation sur notre soirée à la date du jour.

« Toujours aussi joli petit cul. Reste si mignon et innocent… un régal ! 1ere pipe : étrange de le voir faire cela. J’adore le prendre par son petit trou d’Amour : ai joui 2 fois. Je ne crois pas qu’il est vu la première. Et sa langue !!!! 10/10 !!! Merci »

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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