Samedi 20 janvier 6 20 /01 /Jan 19:52

J’ai été mis à l’écart du monde dans la cave de Monsieur et Madame Beaupré, François et Emilie de leurs prénoms. Il y a 2 mois exactement, je cauchemardais de m’y retrouver nu et enchaîné. C’est devenu la réalité pour ce vendredi soir de début de dressage… Tout un symbole !

Je suis arrivé comme demandé à l’avance, au moment où le jour déclinait. Un post-it m’attendait sur la porte : « tu vas sur la terrasse et tu te mets totalement nu. Un sac attend tes affaires et je t’ai sorti ton collier et tes bracelets. Dépêche-toi car les enfants reviennent avec leur père pour 18h30, si tu ne veux pas les croiser en position particulièrement embarrassante… PS : laisse ta clé de voiture sur le paillasson. Et tu m’attends, une fois prêt, à 4 pattes en bon chien soumis !!!»

J’ai donc laissé la clé presque à regret et j’ai contourné à la maison pour me retrouver sur la terrasse. Je ne dirais pas que c’est le lieu le plus isolé de la terre. Les maisons voisines sont un peu loin, mais les fenêtres déjà allumées, me persuadent qu’il est tout à fait possible que quelqu’un me voit dans le plus simple appareil. Et en plus, il a plu une partie de la journée et l’humidité froide m’entoure.

Il me faut une certaine dose de courage pour me contraindre à enlever mes vêtements dans ces conditions. Mais je me suis intérieurement promis de ne pas chanceler et d’y aller à fond, même si, plus que jamais, j’ai tant de doutes. Mais il y a quelque chose d’autre que j’ai compris et qui me bouge pas mal : j’ai voulu profiter de ma douche ce matin pour me masturber une dernière fois en « homme libre ». Je bandais à mort mais impossible de partir malgré une forte excitation ! L’appel à tous mes fantasmes, même les plus noirs, a failli. J’ai eu à la fin, une drôle d’impression, qu’Emilie était avec moi, et qu’en Maîtresse elle désapprouvait… Je me suis senti penaud, et j’ai finis par lâcher honteux ma queue… Il m’est devenu clair que ces 2 derniers mois m’ont sans doute plus changé que j’aurais cru et que je devais me laisser aller dans le flot.

Pour l’instant je me caille en chien nu et exposé sur la terrasse de ma Maîtresse. J’ai hâte qu’elle vienne me récupérer ! Elle finit par arriver…

- Bon, on y va mon toutou adoré ? Prêt à être dressé ?

Mon petit oui peu rassuré répond.

Maîtresse m’emmène de sa laisse directement au sous-sol par la porte du jardin sans passer par la case « chaleur » du salon. Exactement dans la cave de la maison familiale, derrière la porte blindée, à côté des vins de garde de François. Mais je ne pourrai point en boire cette fois : une chaîne passée au-dessus d’une canalisation du plafond attend mes poignets, et j’y finis rapidement pendu par les mains. Un bâillon boule vient renforcer ma mise en incapacité.

De Charybde en Scylla, de l’homme libre à l’esclave, en quelques marches !

Je trouve Maîtresse particulièrement belle et intimidante, dans la demi-pénombre de la cave, prêt à boire ses prêches dominants. Et les craignant déjà par anticipation. Mais elle zappe les leçons de morale et passe directement aux actions répressives du bout de sa cravache, me prenant à contrepied. Je ne comprends rien alors qu’elle me « travaille » le corps, suffisamment durement pour que bientôt je n’ai qu’une pensée : qu’elle arrête enfin ! Surtout pour ces coups qui se « perdent » sur mes couilles…

- Je dois continuer ou j’ai déjà toute ton attention ?

Je la regarde abattu me demandant quel crime j’ai pu commettre.

- Non tu n’as rien fait de répréhensible. Enfin pas encore… Mais un soumis averti, en vaut deux…

Je crie dans mon bâillon quand Maîtresse écrase mes couilles de la poigne de sa main. C’est une lutte disproportionnée destiné à ma faire céder. Il me semble que j’y cède mes derniers arpents terrain de liberté… Abandonnant prudemment toute  récrimination interne d’injustice, pour m’ouvrir et m’inquiéter de ce que veut désormais ma Maîtresse. Elle termine sa prise de contrôle de 2 retentissantes gifles qui finissent par me mettre au pas !

- Bon maintenant, que j’ai toute ton attention, nous allons pouvoir commencer ton dressage… Et pour te détromper d’office, il n’y aura pas de contrat pour ta mise en dressage. Je sais que vous, les soumis, fantasmez cela, pour frissonner à chaque terme avant de trembler en signant au bas du contrat. Non, nous allons le faire plus à ma façon…

Encore hébété, je l’écoute sans vraiment comprendre au début. Mais bientôt, je la vois dévoiler un cadre où est inscrit un long texte sous mes yeux. Au même moment, des jeunes pas se font entendre sur le plancher de l’étage...

- Ok ils sont rentrés… il faut faire vite avant qu’ils viennent mes chercher ici… Voilà ton engagement. Voilà l’engagement que tu vas nous déclamer. Apprend le par cœur sans te tromper ou gare de nouveau à tes fesses ! 

Et sur ces dernières paroles impériales, Maîtresse me laisse seul dans la cave. Le bruit glacial de la serrure de la porte blindée qui m’enferme résonnera sans doute longtemps dans mes souvenirs.

Je suis seul, enfermé à l’écart du monde que j’entends au-dessus et bientôt un début de panique me gagne. J’ai la sensation d’étouffer dans mon bâillon et il me faut de longues minutes pour me rassurer que non, je respire sans problème malgré toute la bave que cause la boule. Mais je n’ose pas encore lire le texte affiché et garde mon regard prudemment concentré ailleurs. Jusqu’à ce que je me botte le cul virtuellement et décide d’arrêter ce comportement puéril. Je savais parfaitement que je venais là pour me faire mettre en une nouvelle soumission.

Moi, Pierre Grimard, de sexe mâle et âgé de 38 ans,

désire depuis longtemps devenir soumis à temps complet.

Je quémande humblement aux personnes présentes,

de me dresser sans faille dans le but de me faire devenir

ce soumis parfaitement épanoui et heureux de vivre dans un état,

de totale soumission et de complète dépendance en tous domaines.

Je leur reconnais irrémédiablement le titre de mes Maître et Maîtresses, 

et les pouvoirs qui vont avec sur ma personne. 

J’accepte par avance, de suivre toutes les instructions de mes

Maître et Maîtresse et de m’y plier immédiatement et sans la

moindre contestation à toutes leurs exigences, ce, dans tous les domaines.

J’accepte par avance d’être mis en état de minorité réelle, financière, 

sociale, familiale et sexuelle, et comprends que dorénavant je ne peux rien

entreprendre ou décider qui n’ait été auparavant validé par mon

Maître ou mes Maîtresses.

J’accepte par avance tous les ordres, tous les moyens,

toutes les situations, tous les matériels et tous les accessoires

qui pourraient m’être imposés, et ce, même de manière permanente, 

ou définitive, y compris dans ma vie sociale, et m’en remets totalement

à la sagesse de mon Maître et mes Maîtresses.

J’accepte par avance toutes les exploitations et tous les abus, 

sur mon corps et mon esprit, de toute nature, sexuelle, 

physique, psychologique que voudraient m’imposer 

mes Maître et Maîtresse et m’en remets totalement

à leur sagesse.

Maître François, voulez-vous s’occuper de mon éducation

et me prendre à votre service ?

Maîtresse Claire, voulez-vous s’occuper de mon éducation

et me prendre à votre service ?

Maîtresse Emilie, voulez-vous s’occuper de mon éducation

et me prendre à votre service ?

Voilà nous sommes dans le vrai ! Ce n’est certes pas un contrat écrit, mais ce que j’y accepte est très fort. Et si j’en tremble, ce n’est pas de peur mais d’émotion brute. Chaque mot a dans cette déclaration un sens et des implications précises qu’il me semble redécouvrir, comme si j’avais oublié la force des mots. 

L’anoblissement envisagé de François en mon Maître a quelque chose de surprenant. Je n’avais jamais pensé à un Maître homme et je ne vois pas François l’être. Peut-être que je me trompe. C’est le seul point qui m’inquiète ce soir, mais je n’ai manifestement pas le choix. Je sais que je suis au pied de mon mur personnel et je n’ai plus qu’un pas à faire pour le franchir et basculer dans un univers vierge si longtemps rêvé et fantasmé. Et je sais que ce soir, ce pas, je vais le faire : je m’y sens prêt, en harmonie avec moi-même, qu’il y ait un Maître François ou pas.

Je m’attelle donc à apprendre par cœur mon texte de reddition et cet exercice n’a jamais été mon for, surtout à l’école. Je procède comme pour un poème, strophe par strophe si j’ose faire la comparaison, la lisant plusieurs fois et me la répétant dans ma tête, jusqu’à ce que je la sache suffisamment. Je passe alors à la suivante.

Tout cela doit me prendre quasiment 2 heures, dans le bruit étouffé des pas qui bougent dans la maison, au-dessus de moi. A la fin, je pense que je n’ai jamais aussi bien su un texte à apprendre. Si je ne devais en réussir une récitation dans ma vie, que cela soit celle-ci ! Je me sens prêt… mais personne ne vient me rechercher. Pourquoi me laisser mariner ? Et puis, je comprends : Maîtresse voulait que j’arrive tôt pour qu’elle m’efface avant l’arrivée de sa famille. Elle m’a même demandé ma clé de voiture ! Cela ne peut-être que pour la cacher aux yeux des enfants… Je comprends que tout a été organisé pour que les enfants – les leurs et les nôtres qui devaient venir et dont je crois avoir deviné leurs cris particulièrement excités - ne sachent pas que je suis dans ma même maison qu’eux ! Cela veut dire que je ne suis pas prêt de sortir de ma prison, malgré mon ventre qui se gargouille de faim.

Je suis abandonné dans ce que j’aime le moins : attendre le bon vouloir d’Autrui sans avoir rien à faire. Les pensées glissent l'une sur l'autre dans le cerveau sans grande cohérence, dans une sorte de spirale sans fin. Et surtout, impossible de ne pas être pleinement conscient de QUI on tient cette mise au rebut. Sentiments d'appartenance, de dépendance et au final de soumission naissante. Comme un avant-goût de ma vie future…

Je commence à avoir un peu froid dans la cave. Ma peau frisonne. J'attends avec impatience le retour de ma Maîtresse, de mes dorénavant Maîtres comme un chien déboussolé. J’ai l’oreille à l’aguet que quelqu’un ou quelqu’une arrive me rechercher. Mais dans  cette maison qui grouille de vie, elle vit sans moi, désespérément. La cave me parait maintenant si froide, presque hostile. Je frissonne de tout mon corps dans sa fraicheur. Je m’éteins peu à peu alors que le temps passe si lentement.

Au bout d’un long tunnel de plusieurs heures d’ennui, je suis saisi de ne plus rien attendre du tout dans cette maison. Ils ne sont quand même pas allés se coucher en me laissant seul pendu dans la cave ?! Je m’affole à cette perspective me demandant comment vais-je pouvoir résister à un tel traitement ? Toute une nuit !

Mais je me trompe : la lumière finit par s’allumer dans le garage et filtre pas le dessous de la porte blindée. On vient me chercher ! La clé qui tourne dans la porte est un des moments les plus chargés émotionnellement de ma vie. Je suis complètement déstabilisé de voir apparaître François vêtu d’un simple peignoir de velours pourpre où est écrit « Maître François » en lettres dorées. Je le devine totalement nu dessous avant que, sous le coup de la honte d’être ce que je suis, surtout devant lui, je détourne vivement le regard. Je deviens complètement mal à l’aise… face à ce petit grain qui fait dérailler ma belle mécanique de mon acceptation à venir. Il y a de tout dans cette arrivée. La confirmation écrite qu’il sera aussi mon Maître à côté de mes Maîtresses. Sa tenue déshabillée qui m’inquiète tant qu’il pourrait l’être plus que je saurais l’imaginer. Et l’extrême humiliation d’être amené en soumission par un autre Mâle, qui en écho me renvoie à l’humiliation d’être un sous-homme !

- Bon la marmaille est enfin couchée et endormie. C’est manifestement à ton tour… Et je suis chargé de venir te récupérer… bien que je m’en serais passé…

Sa voix peut avoir quelque chose d’amusé, de manifestement arrosé aussi, elle ne m’en parait pas moins dure à me condamner. Je tremble quand il délie mes mains et je tombe immédiatement au sol, à ses pieds, comme si c’était la seule position à avoir. Je trésaille quand ces grosses paluches vont maladroitement à la recherche de l’anneau de mon collier pour y accrocher la laisse. 

- … il faut que je te ramène en chien… alors tu ne vas pas faire de difficultés, car moi et les clébards...

Je ressens une extrême humiliation à devoir le suivre en chien pour monter l’escalier intérieur. Il ne s’intéresse pas si j’arrive à la suivre ou non. Nous arrivons dans le salon que je connais si bien. Il est éclairé à la bougie ce soir d’une lumière chancelante qui crée une ambiance solennelle. Celles qui vont être mes 2 autres Maîtresses éternelles attendent déjà sur les chaises en face de la place où Maître François me laisse, nettement heureux d’avoir fini sa part. Elles portent le même peignoir pourpre marqué de leur titre, « Maîtresse Emilie » et « Maitresse Claire », que je vais dans un instant leur concéder. Sans instruction, je reste à  4 pattes, relevant juste la tête pour voir que la mise en scène a été étrangement complétée d’un billot de bois, sorti d’où je ne sais où, qui me fait penser un peu au billot du bourreau que l’on voit sur les anciennes gravures de décapitation à l’épée. Je ne sais pas à quoi il va servir – il n’a pas été mis là pour rien - mais j’en tremble déjà !

François rejoint le rang de chaises et Emilie m’indique que je peux commencer.

- Pierre, nous sommes prêts à entendre ta requête.

D’une voix qui n’a jamais été aussi troublée, je commence en espérant de ne pas défaillir et me rappeler exactement tous les mots.

« Moi, Pierre Grimard, de sexe mâle et âgé de 38 ans, désire…. »

Je suis en sueur et tremblote quand j’arrive vers la fin de ma requête. Cela n’a pas été la catastrophe attendue et il me semble que je n’ai pas fauté, même si j’ai butté sur un mot à une ou à deux reprises. C’est l’instant de ma triple demande finale, aussi emprise d’émotion solennelle que la demande en mariage que j’ai faite un jour à ma future femme !

- Maître François, voulez-vous s’occuper de mon éducation et me prendre à votre service ?

- Oui si c’est ton trip, et qu’il faut le faire… mais on ne m’empêchera pas de penser que tu fais là une belle connerie…

Sa réponse me déstabilise. Les yeux d’Emilie prennent une brève lueur d’irritation avant qu’elle se reprenne et me demande de continuer.

- Maîtresse Claire, voulez-vous s’occuper de mon éducation et me prendre à votre service ?

- Oui je l’accepte et te prend à mon service. Je n’aurai de cesse de te rappeler ton engagement pris ici.

C’est la réponse cérémoniale que n’a pas dite Maître François, que je préfère aussi nettement tant elle s’accorde avec ce que je suis en train de faire.

- Maîtresse Emilie, voulez-vous s’occuper de mon éducation et me prendre à votre service ?

- Oui je l’accepte et te prend à mon service. Je n’aurai de cesse de te rappeler ton engagement pris ici.

Il me semble l’espace d’un instant que cette dernière acceptation compte plus à mon cœur que les 2 autres, mais je chasse vite cette mauvaise pensée. Je n’ai pas le droit d’avoir une préférence entre mes dominants. 

En tout cas, je sors de ma déclaration exténué et complètement vidé. Je suis un garçon à façonner dorénavant, et j’attends les premières instructions, presque impatient. Mais elles n’arrivent pas. A la place, mes Maître et Maîtresses se lèvent et viennent se saisir de ma personne sur le sol. Je suis soulevé et amené le cou sur le billot.

- Soumis, notre premier acte sera te poser ton collier. Il te sera permanent.

Le temps que ces derniers mots d’Emilie arrivent à mon cerveau avec la vue d’un collier de métal encore ouvert, en forme de cercle parfait, et je mets à paniquer totalement.

- Non pas cela, s’il vous plait…

- Il faut que tu comprennes que les temps ont changé et que maintenant nous ne jouons plus, et faisons véritablement. C’est la demande que tu nous as faîte.

- Comment pourrais-je faire avec les collègues au bureau ? Avec les enfants ?

Claire me répond cette fois.

- C’est parce que ce n’est pas facile et humiliant, que nous avons choisi ce moyen radical. Remercie ta Maîtresse qui en a eu l’idée et la patience de nous convaincre que c’était nécessaire.

Elles sont sérieuses ! J’essaye de me débattre mais je suis maintenu à offrir mon cou sur le billot. Je n’ai pas d’autre choix que de me laisser enserrer le cou. Maîtresse Emilie me le pose. Le contact avec le métal est d’une telle froideur ! Le bruit de la visseuse qu’on utilise pour le verrouiller est glacial d’effroi. Je ne peux rien faire pour m’y opposer et le collier finit verrouillé autour de mon cou. Mais on ne me libère pas pour autant… Toujours immobilisé entre leurs mains, je dois attendre qu’un petit fer à souder électronique chauffe, la peur de ma vie que l’on me marque à vif à la suite ! Mais je me trompe : le fer va servir à sceller le collier. Même si je ne suis pas sûr que cela soit un sort préférable. Ma peau est protégée d’un chiffon glissé entre mon cou et le collier et je dois leur laisser boucher de métal chaud l’encoche qui permet d’accéder à la vis de verrouillage…

- Voilà, aucune chance que tu arrives à l’enlever !

Je me sens anéanti avec la présence honteuse du fer autour de mon cou. Mais je n’ai pas le temps de me morfondre dans mes peurs, que déjà ils me font changer de position. Je me retrouve cette fois maintenu agenouillé sur le sol, maintenu par les épaules et les cuisses écartées par les pieds de Maîtresse Emilie. Claire complète la contrainte en forçant ma tête à contempler mon sexe qui ne bande certainement pas.

- Branle-toi soumis…

Devant eux : trop humiliant ! 

- Je ne peux pas.

- Si tu peux et tu vas le faire. C’est un ordre de tes Maître et Maîtresses !

Je mets ma main à contrecœur sur mon sexe comprenant que la symbolique est là : je n’ai aucune liberté d’avoir de la pudeur, ni de garder mon intimité. C’est terriblement humiliant et destiné à l’être. Mais tout cela m’impressionne trop et je n’arrive pas à bander.

- Attends, nous allons t’aider…

Des doigts se saisissent de mes tétons et les pincent entre les ongles. La douleur est violente mais l’effet est atteint : mon maudit zizi commence à bander de son côté se ressourçant à toute cette adrénaline de douleur et je ne peux pas échapper à commencer le va et vient humiliant sur mon sexe. 

Il me faut plus de 10 minutes pour arriver à extirper de haute lutte, une pauvre éjaculation honteuse, désobligeamment commentée par les Maîtresses. François lui se tait et je préfère ainsi. Mes tétons en sortent brisés, mais encore une fois pas le temps de me morfondre sur mon sort : ma personne est de nouveau saisie et portée sur la table à manger, maintenue cette fois par les mains et les pieds.

Maîtresse Emilie revient avec un plateau portant ma cage de chasteté, mais qui semble modifiée d’une façon que je ne saurais dire avec des accessoires à l’intérieur. Je me dis que je vais vite l’apprendre…  à mes dépends… forcément.

- Tu vas voir, ta cage a été pas mal customisée. Et elle est revenue à temps pour ce soir.

Pour l’instant, Emilie passe mes couilles au travers l’anneau de base, n’hésitant pas à forcer un peu les testicules qui bloquent. Je serre les dents, mais l’anneau finit bien en place. Elle intercale le support d’un boitier plastique sur le système d’accroche de la cage sur l’anneau. J’aurais ce boîtier au niveau de mon pubis, juste au-dessus de la cage. 3 fils en sortent et ne me disent rien de bien, mais pour l’instant, je dois avouer que je suis plus fasciné qu’effrayé. L’un des fils se termine par une sorte de petite boule, tandis que les 2 autres se fixent par des vis à la cage. Des câbles ! 

- Vous avez-vu, les vis sont à l’intérieur et se serrent par cette clé spéciale : une fois le tout verrouillé, aucune possibilité d’atteindre et de toucher au branchement. Et de toutes manières, le boitier surveille en permanence que le circuit est intègre et n’a pas été coupé. Pour moi, nous avons trouvé là l’accessoire de contrainte ultime pour notre petit garçon qui se veut soumis.

Une fois branché, les câbles laissent juste assez de jeu pour que Maîtresse puisse glisser mon pénis dans la cage, ajuster sur l’anneau de base avant de verrouiller le tout.

On me libère finalement et je peux me remettre débout. L’ambiance se détend nettement, comme si le rituel prévu pour ma mise en soumission était terminé. En fait, pas totalement, car alors que François revient avec des digestifs, y compris un whisky pour moi, Emilie sort sa dernière contrainte et me laisse en digérer les conséquences.

- Je nous ai acheté une boite à clé d’un genre un peu spécial. Il n’y a qu’une seule  clé pour ta cage, donc la seule possibilité de pouvoir l’enlever, sera de récupérer la clé que je mets dedans…

La boite se présente comme une base ronde, sur laquelle se fixe une demi-sphère en plastique épais, pour l’instant enlevé. La clé est mise au centre de la base, retenue par un lien, juste en-dessous d’un fin mécanisme qui la domine et épouse à l’intérieur la forme du couvercle. Maîtresse Emilie veut être sûr du frisson de son effet, et m’oblige à fermer moi-même la boite sur ses instructions. Je pose à regret le couvercle hémisphérique sur la base. La base bipe avant que la chape se scelle avec la base, comme aspirée. Mais ce n’est pas tout : bientôt  un gaz blanchâtre s’échappe par un trou sur le côté. Je la regarde interrogatif...

- Plastique haute résistance. Verrou hydraulique 3T. Et en plus une mise sous vide à l’azote qui colle le couvercle sur la base. Carrément inviolable ! Et il y a de nombreux autres avantages dont nous parlerons plus tard… Pour l’instant ce qui t’est important de retenir, c’est que tu es en cage, qu’il n’y qu’une seule clé et qu’elle est en sécurité, dans ce boitier, hors de ta portée…

Oui j’avais déjà compris. Je profite de la pause pour me jeter sur mon verre de whisky. Il me semble que j’en ai besoin à la suite de tant d’émotions vécues. Pour l’instant je me sens bien dans ma cage, presque une maison pour moi, mais je n’aime pas la sensation du collier autour de mon cou. Il me rappelle trop quel statut j’ai choisi, et je pense que c’est exactement son but. Je me dépêche aussi d’évacuer toute pensée inquiète de comment je vais faire pour concilier le collier avec ma vie sociale.

Une fois nos verres terminés, François nous presse de nous retrouver dans la chambre. C’est un empressement sexuel : il ne fait rien pour cacher sa bite qui bande et pointe entre les pans de son peignoir. Cela me met mal à l’aise et encore plus quand nous nous retrouvons à poil tous les 4 autour de l’unique lit. Je comprends instinctivement que l’échange entre nous va être poussé ce soir plus loin qu’il n’a jamais été. Mais de quelle manière ?

Je le sais un peu quand Emilie me fait me coucher en travers du sommier sur le dos, bouche et langue à portée du sexe de Claire qui me chevauche en 69. Je sais ce que j’ai à faire et ne m’étonne pas de trouver l’antre déjà fortement inondé. Je la goûte avec appétit. Emilie entame de son côté de chauffer de sa bouche son taureau de mari. Je les regarde faire du coin de l’œil, un peu envieux de ne pas être sucé moi aussi alors que mon zizi crie déjà sa misère sexuelle entre ses barreaux sous le souffle chaud de Claire qui entretient tant ma frustration. Etre à portée de bouche et ne pas pouvoir m’y enfoncer avec délice !

Je crois que pour cette première fois à 4, nous allons en rester là mais je me trompe lourdement ! Emilie arrête de sucer la queue de François et disparait de ma vue. Je comprends un brin trop tard que François a maintenant l’intention de sodomiser ma partenaire - à 10 cm de mon visage ! - et cherche à m’enlever au plus vite de cet avant-poste.

- Non toi le cocu, tu restes là aux premières loges. C’est le deal avec les femmes et un deal est deal, même si cela ne me plait pas. Par contre, ma petite salope de Clairounette, je vais me payer sur la bête car vois-tu tous les hommes ne sont pas forcément des soumis passifs au lit ! Tu ne le voulais pas sans lubrifiant, avais peur d’avoir trop mal, etc… Là pas le choix un peu de salive et tu vas la sentir passer pratiquement à sec !

Il ponctue sa déclaration d’une tape magistrale sur les fesses de Claire qui trésaille du bas au haut du corps. Elle voudrait s’échapper qu’elle ne le pourrait déjà plus. Il vient de la prendre par les hanches et se baisse pour lui cracher dans l’œillet. 

- Si Monsieur a des envies de baise hard, je ne vois pas pourquoi moi aussi je me gênerais.

C’est la voix d’Emilie qui vient de répondre et je comprends trop vite que cela m’est destiné, quand Maîtresse me soulève les jambes que Claire attrape. J’ai droit moi aussi à mon crachat sur le petit trou, qui comme le doigt qui lubrifie sommairement de salive l’anus de ma femme sous mes yeux, est aussi réparti le long des bords de ma corolle et même fait pénétrer un peu dans le conduit crispé.

Les actifs se positionnent pour prendre nos culs sans défense. J’ai vue directe sur l’énorme mandrin veiné qui sur la corolle plissée. Se faisant les couilles de l’amant collent contre mon front et les poils m’agacent. Je frémis de l’indécence de cette baise, mais est vite rappelé à l’ordre de l’autre côté du lit par le bout dur du gode ceinture de Maîtresse que je sens se présenter à ma propre porte.

- A 3 on perfore ensemble ! 1… 2… 3…

Le gode m’écartèle sans précaution et je le sens passer : je hurle comme Claire hurle de se faire de même embrocher en puissance. Par réflexe sans y penser, car la vision du phallus de François qui force l’anus à s’écarter à l’extrême, me fascine totalement. C’est l’image la plus indécente que je n’ai jamais vu. J’observe le mandrin aller et venir profondément, vaincre à chaque fois la résistance de l’anneau dans un clair/obscur. Je suis humilié de sentir les grosses couilles de François trainer dans mes cheveux et glisser sur mon front. Et puis, il y a cette odeur, forte, acre, de sueur et de cul mêlés qui plus que tout m’indique que je me retrouve aux premières loges d’une sodomie en cours, et cela me fait terriblement bander dans ma cage !

Nous nous faisons défoncer de concert. Le lit bouge sous la force des poussées des queues dans nos culs. Nous crions et geignons en cœur. Les coups de butoir de nos amants sont complètement synchronisés. C’est à la limite du tolérable. Il me semble au loin que je suis particulièrement serré, mais comme à chaque fois le petit miracle se produit. J’accepte de mieux en mieux mon intrus et commence à soupirer la salope bien baisée entre les cris, une salope absorbée dans la vision d’un vrai sexe de mâle en train de travailler un cul. La douleur se mue en une impression de possession totale. Il en semble de même chez Claire. Je recommence à la lécher alors que les couilles de François battent la cadence sur mon front, en même temps que les marteaux pilons. Claire et moi hurlons maintenant nos plaisirs ensemble. Je suis baisé en puissance et j’adore cela ! Sauf qu’à la fin la réalité se rappelle à moi : Claire hurle son orgasme total alors que je vois durcir une dernière fois la queue de François, au moment où il jute au fond de ses entrailles. Mais point d’éjaculation intérieure en point d’orgue pour moi : juste la sensation qu’il ne se passera plus rien de plus d’un gode inerte… Je m’en sens frustré…

Quand François se retire, une coulée blanchâtre s’écoule du conduit dévasté sur mon nez et finit de m’humilier. Je reviens à mon état de soumis déçu et frustré de ne pas avoir eu plus, ou plutôt pas autant que ma femme.

- Allez au lit maintenant. On se lève tôt demain matin. Claire je prends la chambre d’amis avec Claire et je te laisse notre chambre avec ton soumis ?

- Oui, ok…

Ils disparaissent et nous laissent seuls. Maîtresse Emilie observe dans sa main, mon zizi naufragé dans sa cage. L’anneau doit faire cockring et j’ai grand mal à dégonfler.

- C’est quand même bon de baiser ensemble à 4, non ?

- Oui, Madame.

- C’est bien de reprendre les convenances. Alors soumis, vient détacher le gode ceinture de ta Maîtresse. Tu iras le laver dans la salle de bain avant de me rejoindre au lit. Cette nuit, tu  dormiras dans mon lit…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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