12 janvier

Claire est restée « passer la soirée avec un bon copain » au dernier moment. J’ai juste eu un SMS pour me prévenir. Je ne sais pas qui c’est ce « bon copain » et dans le contexte actuel, cela éveille un peu de jalousie chez moi. Non que je doute de sa fidélité et de son absence d’envie d’aller voir ailleurs, mais suis-je encore sûr de bien connaître ma femme ?

Pas d’autres choix que de m’occuper seul de la maisonnée. Et il y en a du boulot entre les enfants, le repas, les devoirs, les couchers, et la liste que m’a laissée Claire. Car grande nouveauté, j’ai une liste des corvées à faire, comme toute Conchita soumise. Il se rajoute donc la lessive à sortir et à étendre, le sol de la cuisine à laver et l’aspirateur à passer dans toutes les pièces.

Je n’ai jamais imaginé que faire le ménage pouvait être aussi fatiguant. Je finis éreinté à 10h sur le canapé. Un nouveau SMS de Claire.

Je vais rentrer tard, mon doudou.

Tu as un message sur ton site à découvrir.

Et après au dodo, à 10h30 max, lumière éteinte

Que tu commences à prendre le rythme nécessaire pour les prochaines semaines

Cela me met d’un coup dans un état instable et je tremble un peu des mains quand je me connecte sur « mon » site. J’ai effectivement un message vidéo que je lance…

Le choc découvrir ma Claire en sous-vêtements de dentelle rouge face à la caméra. 

Oh qu’elle est belle ! Ma bite a une violente compression dans la cage !

L’instant d’après une pensée livide me traverse la tête. Et si elle m’envoyait cela depuis chez son ami ? Mais non heureusement : je reconnais notre salon en arrière plan.

Bon tu as compris maintenant ta situation coincée. La cage tant que tu n’auras pas satisfait tes 2 gardiennes des clés.

Pour ma part, j’ai décidé que nous avons quelques semaines devant nous pour t’enseigner les statistiques…

Tiens celle-là par exemple tu fais 20% des tâches ménagères et je fais les 80% restant. Et bien nous allons travailler dur à inverser cela. Tu finiras à la fin par en faire 80% et moi 20%, pour que quand je relâcherais la pression, cela se stabilise au 50/50 que tout couple devrait avoir…

Cette autre : tu ne m’offre ta langue quand nous sommes au lit qu’une fois sur 10, qui ne me donne un orgasme que dans disons 10% des cas. Ce qui fait quand même 99% du temps où je reste sur ma faim ! Alors que j’aime beaucoup la langue… Tu vas devoir t’améliorer très vite si un jour, tu veux que je te rende ma clé. L’objectif à atteindre est au moins 70% d’orgasmes quand tu me mettras la langue… Et crois moi tu vas avoir beaucoup d’occasion de me la mettre ! 

Vous ne comprendrez jamais rien à rien, vous les hommes. Une femme ce n’est pas que des trous à enfiler à la hussarde. Nous voulons des caresses, des baisers et pouvons très bien nous passer de votre machin si limité, par rapport à un vibro malin. Tiens je lisais l’autre jour sur le forum cage-et-chasteté, la discussion lancée par je ne sais plus quel pseudo. Le gars disait que les femmes ne pouvaient se passer de la Sainte Queue du Mâle… Tu parles ! Si on avait tant besoin de votre machin, on ne l’enfermerait pas sous clé…

D’ailleurs tu es loin de tout savoir sur le plaisir féminin… Parce que je ne comprends pas comment tu peux être manchot à ce point là.

Et là je regarde, ahuri, une main de femme se glisser dans la culotte de ma Claire. Ils jouent une mélodie qui fait monter le plaisir de plus en plus bruyant chez Claire. En moins de 30 secondes, l’orgasme éclate à mon incrédulité totale. J’ai les couilles sur le point de s’arracher sur l’émotion sexuelle créée par cette scène irréelle.

Tu vois ça c’est l’orgasme ! Merci ma mimi, c’est toujours aussi bon ! J’imagine ta tête quand tu vas voir cela. Tu es loin de tout savoir quand des filles dorment ensemble sous la couette. Votre ego imagine qu’il y a que vous qui pouvez nous faire crier…

Claire a raison : je tire un peu la gueule.

Mais ne sois pas jaloux, j’ai pensé à toi dans mon plaisir. Monsieur n’aime pas que l’on s’occupe de son petit trou, grimace quand je lui mets mon petit doigt. Et bien c’est fini ! Il y a 100% de chance que je dépucèle enfin le cul et que tu deviennes ma tapette à enfiler ! Tu voulais que je porte la ceinture dans le couple, et bien je me décide enfin : je porterai dorénavant le gode-ceinture dans le couple…

Je crois que de toutes les perspectives malheureuses, c’est la pire. Mon anus se crispe déjà d’avance. Je déteste l’idée d’être touché là. Pas assez viril à mon goût…

Bien évidemment, si je n’obtiens pas tout cela, tu restes en prison… Allez à toi mimi…

Claire se dégage du champ de la caméra pour faire apparaitre Emilie, quasi nue elle aussi et en culotte et soutien-gorge. Mais là, comment dire, cela ne fait pas vraiment le même effet en bas, une débandaison même. Si je reconnais qu’Emilie est très sympa, mais elle est un peu trop forte à mon goût et ne fait pas partie de mes fantasmes.

Salut, Pierre. Bon si tu vois cela, c’est que je ne me suis pas dégonflée et que je suis partie avec les clés. Tiens-les voilà…

Elle montre à la caméra les 3 clés qui m’enchaînent.

Cela fait quand même bizarre de tenir là la sexualité d’un homme qui n’est pas le sien. Mais finalement cela est follement excitant. Regarde comme ma chattoune est mouillée.

Les doigts luisent à la caméra. Aucun doute, Emilie doit être très mouillée. Claire intervient.

Tu as toujours beaucoup mouillé ma mimi…

Ouais comme au beau vieux temps. Et je me délecte déjà quand, une fois ces formalités finies, tu va y mettre ta bouche et ta langue…

Ah bon, elles font ça aussi ? Je suis choqué et me sens minable avec ma toute petite queue enfermée….

Humm… bon Pierre. Ta situation est simple : j’ai le pouvoir de te laisser enfermer et si tu réussis à convaincre Claire que tu as fait suffisamment de progrès pour qu’elle enlève sa part de verrou, il faut aussi me satisfaire moi.

Bon il y a 3 choses que tu vas devoir faire pour moi, pour que je commence à penser à te rendre la clé.

La première est que tu vas devoir devenir un livre ouvert pour moi, même à distance. Je veux pour mon petit déjeuner, donc avant 7h chaque matin, une photo de ton sexe en cage avec le journal du jour, accompagné de ton récit de la veille où tu me racontes tout ce que tu as fait ou pensé, copie à Claire. Crois-moi si tu oublies quelque chose, Claire le découvrira et me préviendra… Tu t’y mets dès demain. Je t’ai envoyé une adresse mail pour cela sur ta messagerie.

La deuxième et que pour sortir de ta cage, il va falloir te trouver un remplaçant. Et il n’y en qu’un je veux voir zizi en cage : ton copain Hervé et par ailleurs mon époux. Je lui en parlé plusieurs fois. Il refuse et ne veux pas. A toi de trouver les bons arguments pour qu’il me livre son sexe…

La troisième, tu ne la connaitras que plus tard, quand ce sera le moment…

Allez au lit maintenant comme Claire a du te le demander ! Les filles ont des choses à faire que les petits garçons ne doivent pas voir…

La vidéo se termine me laissant pantois de désarroi. Je monte groggy me coucher comme un pantin obéissant.

dyonisos

-> Les autres petits contes D/S

10 janvier

C’est le dimanche soir que Claire me laisse me laver en enlevant la cage. Pour ma part, je souhaiterais ne jamais en sortir. Je trouve cela plus symbolique vis-à-vis de l’appartenance d’y rester confié. Mais il y a quand même une réalité d’odeur qui fait qu’il faut en sortir de temps en temps. Pas que je n’arrive pas à me laver efficacement dedans. Mais c’est les pipis de la journée qui sèchent contre le métal et finissent par donner une mauvaise odeur. Donc décager est nécessaire au moins pour récurer de fond en comble « l’instrument ».

Le premier dimanche tombait le 3 janvier. Je ne me suis pas inquiété de ne pas avoir le droit de sortir. Après tout cela ne faisait que 3 jours de cage. Allez donc pour 10 jours sans nettoyage. C’est limite, mais cela me va.

Mais ce dimanche soir quand c’était l’heure du coucher, je n’étais pas sorti de ma cage. C’est bizarre car c’est Claire qui gère cette partie et là elle n’a rien fait. C’est notre rituel et notre complicité du dimanche soir, après que les enfants soient endormis, souvent même à la fin du film de TF1 ou France 2. Mais là rien, Claire a enchaîné sur les Experts et je tournais à la maison comme un ours en cage…

Alors quand elle m’a rejoint au lit, je lui ai rappelé.

- Oui effectivement, tu pues en cage. Cela serait bien de permettre de la laver. Mais là je ne peux pas…

- Comment cela tu ne peux pas ? Tu m’ouvres, tu surveilles s’il le faut et en 10 minutes c’est fini. Paf : retour chaste en cage le mari…

- Non, je ne peux vraiment pas…

- Attends, comment cela ? Tu as décidé que j’y resterais 24/24 en 2016. En fait moi cela me dérange pas, mais il ne faudra pas venir me dire que cela pue !

- Non, tu pues déjà au bout de 10 jours et ta cage aurait bien besoin d’un lavage…

- Alors pourquoi tu ne m’ouvres pas ?

- Parce-que je n’ai plus la clé !

Il y a des révélations dans la vie qui vous mette sur le cul…

- Comment… comment cela, tu n’as plus la clé ?

- Emilie l’a emporté avec elle en partant…

L’homme étant toujours naïf, je crois d’abord à un accident… bien que je ne comprenne pas comment la clé a pu se glisser par inadvertance dans leurs bagages.

- Ah c’est une méprise Tu lui as bien sûr demandé de nous la renvoyer ?

- Non

- Alors tu vas le lui demander ?

- Non, tu ne comprends pas. Emilie est partie avec la clé parce que je lui ai confiée…

Là je vois un peu rouge.

- Tu as fait quoi ?

- J’ai donné la clé de ta cage à Emilie…

- Mais, quand ? Pourquoi ?

Là je suis à terre…

- Bon je vais commencer par le quand : c’était le 2 janvier quand tu es allé au cinéma avec Hervé revoir l’épisode 7 de Star Wars…

- Et ?

- Nous avons couché les enfants et nous sommes restés avec une bouteille de Chardonnay…

- Tu lui as vraiment donné ma clé ?

- Oui, je l’ai fait. Elle est repartie le 3 avec…

- Pourquoi ?

- Disons que l’on a pas mal déliré ce soir là entre filles. Tu n’imagines même ce que l’on peut se raconter sur nos doudous adorés, derrière votre dos. Disons que l’on a trouvé l’idée très marrante qu’Emilie récupère ta clé pour un moment… J’avais hâte de voir ta tête quand tu le saurais.

Qu’est-ce qu’elle me fait là ? Je me mets en colère.

- Mais tu es folle ma pauvre fille, complètement à l’ouest ! Comment peux-tu être stupide à ce point ? Là cela ne m’amuse plus du tout !

Et de fureur je vais chercher le coffret à combinaison de la clé de secours que je lance sur le lit.

- Allez ouvre ! Immédiatement !

Elle me regarde avec un de ses sourires espiègles, qui m’on fait craquer la première fois.

- Bien essayé Pierre, mais cela ne marche pas. Je ne connais pas la nouvelle combinaison. Emilie l’a changé : c’était plus sûr, pour être sûres que l’on irait jusqu’au bout de notre idée.

- Pour quoi ? Quelles foutues folles idées de filles, vous avez-pu avoir, pour lui donner la clé de la cage ?

- Tu as eu quoi comme idée quand tu as bandé devant elle ? Je lui ai demandé d’essayer juste avant curieux de ta réaction. Elle a dit top-là et elle la fait. C’est facile comme on peut être désinhibé avec un peu de champagne. Et bien, je n’ai pas été déçue du résultat !

Cela me coupe ma colère d’un coup, alors que je découvre que j’ai été piégé. C’est vrai aussi que je n’ai pas osé raconter ce qu’il s’est passé devant les toilettes… Je rougis d’une honte véritable et me sens piteux.

- Bon assez parlé, j’ai sommeil. Dodo maintenant. Il n’y a pas d’urgence après tout. Demain ton zizi sera toujours dans sa cage…

Claire se met sur la couverture et éteint la lumière de son côté. Sa façon à elle de mettre fin à la discussion. Elle me laisse seule face à mon désarroi et aux questions. J’hésite un moment à moment à lancer une dispute mémorable. Mais à quoi bon ? Cela me défoulera à chaud et je serais puni à froid par la bonne copine Emilie qui saura tout et ne me rendra pas plus la clé…