Petits contes D/S

Mardi 22 septembre 2015 2 22 /09 /Sep /2015 06:26

8ème rencontre avec Madame

4 semaines plus tard, je revois Madame chez moi. Avant de sortir, Johanna m’a dit qu’elle viendrait valider l’organisation du complexe souterrain dans l’après-midi. Je sais qu’elles ont discuté avec passion de l’aménagement déjà plusieurs fois, mais c’était sans moi, resté consigné à la maison. Je suis donc seul à accueillir Madame en attendant le retour de Johanna… entravé au collier à ma table de travail par une chaîne fixée à un anneau scellé dans le sol.

Je viens de me voir refuser l’accès à un site trouvé par Google. Johanna a installé sur mon ordinateur un contrôle parental très strict dès les premiers jours. C’est un innocent portail de référencement de fournisseurs de briques en verre, normalement rien de prohibé. Mais il suffit qu’il soit ouvert à de la publicité potentiellement pour adultes, pour que son accès soit verrouillé. Cela me complique beaucoup ma tâche mais c’est un ravissement pour Johanna quand je dois m’humilier les autorisations d’accès une par une.

La longueur de chaîne me laisse suffisamment de liberté pour saluer Madame selon l’Etiquette établie, à genoux et par un baisemain. Je suis maintenant plus à l’aise avec cette pratique de l’Amour Courtois et je pense ne jamais l’avoir fait avec autant d’élégance…

Je me suis de même habitué à ma tenue que Madame découvre pour la première fois mais je suis sûr cependant que Johanna n’a pu s’empêcher de s’en vanter. Je porte donc, sur décision de Johanna, depuis le lendemain de sa dernière visite une combinaison de travail « indéchirable » dont les manches et jambes sont raccourcies en une sorte de body pour adultes. Le vêtement est cadenassé à mon collier et bloque la couche que je porte maintenant 24/24.

- Alors ton expérience de la couche ?

Madame a mis en plein dans le mille de ce que j’ai eu le plus mal à accepter. Je décide d’être très honnête :

- Dans le cadre de mon éducation, Maîtresse Johanna m’a d’abord conditionné l’accès aux toilettes à son autorisation, puis elle a renforcé son contrôle en décidant que finalement je n’y aurais plus accès : condamné aux couches, d’abord changées après avoir « fait », puis après une heure d’attente incompressible, enfin maintenant changées 4 fois par jour à heures fixes quel que soit leur état ! Cela peut paraitre incroyable, Madame, mais en glissant de restriction en restriction, je m’aperçois que j’en oublie la restriction précédente que pour être touché par la seule contrainte additionnelle que la nouvelle règle m’impose. C’est une méthode de soumission très efficace, où on s’habitue tous les jours à perdre plus de libertés. Mais globalement cela me reste très difficile : j’évite habituellement de penser que je suis condamné à en porter une en permanence ou c’est mon image de moi qui m’atteint… 

- Ta Maîtresse est décidément très expérimentée… Elle connait parfaitement la psychologie masculine et la façon de manipuler - pour leur bien - les hommes. 

- Oui Madame.

- Tu y fais donc tous tes pipis… et autres choses… comme les bébés ? Sans possibilité d’y échapper ?

L’attaque est directe. Je ne peux m’empêcher de rougir à la question trop intime…

- Oui, Madame.

- Et cela t’est donc difficile ?

- Me laisser aller à le faire non, Madame. Je m’y habitue finalement. Mais je n’arrive pas à me dépêtrer de la honte que je ressens et je déteste l’odeur qui peut m’entourer après. J’essaye de me régler sur mes horaires de change, mais souvent j’échoue… et cela me désole tant…

Johanna arrive à ce moment et fait la bise à Madame. Nous nous installons dans le salon, les femmes dans le canapé et moi naturellement sur le sol au pied de Johanna, tenu par la laisse qu’elle m’a passée avant de me libérer de mon bureau. Je me suis aussi habitué ces dernières semaines à ne plus jamais être complètement libre de mes mouvements.

- Je discutais avec Gaspou de sa contrainte au port des couches.

- Cela a été le point le plus dur à m’imposer et à lui imposer. Mais je n’avais pas envie que ses besoins naturels viennent perturber son dressage. En même temps, c’est un moyen intéressant pour le faire progresser rapidement dans plus de soumission, en s’attaquant à une de ses libertés les plus intimes. Alors la solution s’est imposée peu à peu : couche adulte en permanence pour le pipi ET le popo ! C’est rare maintenant qu’il n’en porte pas. Même quand je lui baise le petit trou au double G sur le lit, je me contente de la lui baisser. Mais sans avoir vérifié qu’il ne puait pas avant. Mais le reste du temps, c’est sans concession ! Même s’il dort maintenant la fenêtre ouverte la nuit ou que je l’envoie attendre l’heure de change dans le garage quand je trouve qu’il sent vraiment trop fort…

- Impressionnant ta détermination. Je n’aurais jamais imaginé ce type de dressage... Alors tu me présentes enfin votre fameuse cage ?

Johanna nous emmène dans la pièce vidée où a été installée ma cage de « soumis ».

- Impressionnant ! C’est vraiment lui qui l’a construite ?

- Oui sous ma supervision et en mettant toute son intelligence dans la conception de façon à être incapable de s’en échapper… Je trouve cela très « pédagogique » pour un nouveau soumis de construire ses propres accessoires de contrainte. Là celui-ci est fait de solides poutres de bois. Les barreaux sont enchâssés sur 10 cm de chaque côté : impossible à tordre suffisamment pour les desceller. 

- C’est quoi en fait les barreaux ?

- Du gros fer à béton que je lui ai fait recouvrir d’une résine pour qu’il ne se blesse pas.

- Et il ne l’a fabriqué qu’en 3 jours ?

- Oui avec ma motivation permanente… je l’ai enchaîné nu dans le garage tant qu’il n’avait pas terminé ! Venant matin, midi et soir, lui rappeler mon impatience de ma ceinture favorite… J’essaie de l’y maintenir tous les jours de 7h le soir à 10h le matin… pour qu’il apprenne que sans moi il ne peut rien.  Et je l’y renvoie dès qu’il me fait une remarque pas assez soumise…

- 15 heures enfermé dans sa cage, tous les jours ! Tu es sérieuse ?

- Je crois qu’il faut à Gaspard un cadre strict pour que cela marche … et l’éducation à la cage lui fait faire de rapides progrès… … Elle nous donne des résultats remarquables. Il me devient de plus en plus attaché et obéissant tous les jours… 

- Mais il fait comment pour manger ?

- Il jeune tout simplement… de toute façon, il avait quelques kilos à perdre. Il a une bouteille d’eau mais c’est tout. Bon on s’y met ?

Johanna peut faire peur des fois, mais tout ce qu’elle a dit est totalement véridique. Elle m’applique tous les jours de plus en plus de fermeté et, de petite adaptation en petite adaptation qu’elle impose, elle m’emmène peu à peu vers une soumission durable et sans doute définitive. La plupart du temps, je ne m’en aperçois même pas, concentrant mon énergie à m’adapter à la nouvelle contrainte imposée. Il n’y a que la nuit quand je ne dors pas ou plus, que je perçois le schéma global et oh combien elle me sait me faire évoluer rapidement… J’en suis parfois triste.

Retour dans le salon, au pied de Johanna. Heureusement je ne suis pas bâillonné cette fois. Mais je me suis promis de tourner 7 fois dans ma bouche avant de parler, si je n’y suis pas invité. Johanna m’a envoyé imprimer les plans en ville… Je n’ai pas renâclé cette fois. Le plan est déplié sur la table basse et je suis chargé de prendre les notes.

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 - Bon voilà le plan quasi définitif de l’aménagement de ton Palais Souterrain, qui synthétise toute nos échanges…. Il faudrait que tu valides définitivement les fonctions des pièces pour que je puisse travailler sur les réseaux fluides. Car il va falloir tout amener : eau, électricité, air et évacuer les eaux usées. Pour garder l’aspect brut de la caverne, je pense tout dissimuler dans des faux planchers. Donc cela va faire pas mal de pompes de reprises… mais je ne t’ennuie pas avec cela. C’est mon travail de définir tout cela…

- Je te fais confiance…

- Bon alors je te propose de suivre le parcours de Dédé quand tu le condamneras à y aller. Il rentrera par la porte n°1 à laquelle on accèdera par un long couloir creusé dans la roche soit depuis l’extérieur, soit depuis l’arrière de ta maison. Au fait, je t’ai trouvé un sculpteur de pierre en Angleterre pour faire le tympan roman montrant l’Enfer au-dessus de la porte que tu m’as évoqué… Passé ce point on débouche par un étroit couloir dans la salle d’écrou, le n°2, transition entre le monde des condamnés et les vivants à l’extérieur… Je pense que c’est nécessaire d’avoir un tel espace tampon.

- C’est nouveau cela. Explique-moi sa fonction…

 - Dans les prisons, il y a toujours un espace tampon entre la liberté extérieur et l’enfermement intérieur. L’écrou est en fait le registre où est noté le nom du nouvel arrivant, où il doit laisser ses vêtements civils et récupérer son trousseau de prisonnier.

- Oui je vois, et cela devient quoi dans notre contexte ?

-  Je pense qu’il faudrait établir une procédure stricte à l’enfermement de toute personne que tu auras décidé de mettre dans le complexe. Je suppose que vu, que tu as demandé 3 cellules, tu envisages que cela ne concernera pas qu’André…

- Oui, je crois que j’ai envie de « diversifier » à terme mes soumis, avec un désir qui monte peu à peu d’avoir un jeune soumis dans mon « cheptel ».  Cela ne sera pas Gaspou, même si je l’avais envisagé un moment, car tu me l’as piqué plus vite que ma vieille ombre…

Les femmes se sourient d’un air entendu. Je suis atterré d’entendre parler Madame de moi comme un gibier de soumission clairement envisagé. Ainsi depuis le début,  elle me manipule ! J’en frissonne après-coup. Heureusement que maintenant, je suis passé sous la coupe de Johanna… un sort que finalement je préfère.

- Donc je verrais bien quelque chose comme cela…  dépassant de loin les contraintes de leur soumission habituelle. Pour les attaches, nous en avons déjà parlé et je crois, comme toi, qu’il faut utiliser des lourds fers d’esclave, durs à porter, au cou, aux poignets et aux chevilles. Tu pourrais aussi systématiquement leur tondre la tête à leur mise sous écrou et remplacer leur cage de chasteté par un modèle plus exigeant avec des pointes à l’intérieur… J’imagine même qu’à chaque nouveau séjour d’enfermement, on pourrait les marquer d’un marque d’infamie au fer rouge, qui viendrait rejoindre les précédentes et que l’on pourrait comptabiliser dans le temps… En fait, il faut faire tout ce qui semble nécessaire avant de les envoyer pour une période de plusieurs semaines se morfondre dans leur prison.

Plusieurs semaines ! Cela parait une éternité, mais à bien y réfléchir, je couche déjà depuis 3 semaines dans une cage toutes mes nuits…

- Ouah tu ne fais pas dans la demi-mesure toi ! Mais tout cela plait terriblement à ma chatte, c’est le meilleur signe qu’il soit qu’il faille faire comme cela ! Tu es une jeune dominante très douée, tu n’as jamais pensé à ouvrir ton propre donjon professionnel ?

- En fait, je crois que cela ne m’irait pas. Je travaille quand même dans celui d’Anneke depuis 5 ans. En fait je crois que ce que je n’aime pas, c’est d’être finalement au service du client qui paye pour que l’on le martyrise. Je trouve cela antinomique.  Souvent, les dominatrices pro, ont leur propre esclave personnel pour compenser et c’est ce que fait ma cousine. Mais moi finalement je préfère dominer sous ma seule volonté, avec de l’affection ou de l’Amour en jeu. Cela ajoute une dimension très personnelle à l’acte…

Ce qui correspond exactement à ce que Johanna essaie de bâtir avec moi ! J’en éprouve beaucoup de fierté, qu’elle m’ait choisi, moi et nul autre….

- La salle d’écrou fera donc tampon avec le monde extérieur. Il y aura 3 portes fermées à clé qui séparera ton prisonnier de la liberté à l’extérieur. Je me demande même s’il ne faudrait pas forcer les esprits en transformant l’une en véritable lourde porte blindée comme tu pourrais trouver dans une salle de coffre de banque !

- Oh que j’aime tes idées sadiques, Jo ! Tu peux me faire cela ?

- Je crois que oui : il ne manque pas de fournisseur mais le plus dur est qu’il ignore à quoi, la porte fournie est destinée à servir… donc là tu arrives dans le couloir qui dessert les différentes zones : en face le quartier des cellules, à droite l’espace de soumission et de travail au corps et à l’esprit des soumis et à gauche l’espace d’exécution des crimes les plus graves.

- Attends, c’est quoi là ? C’est nouveau ça. Tu as mis « parloir »…

- Une idée que j’ai eue en début de semaine. Tu sais bien que nous avions trop de niches inoccupées, vu l’espace disponible dans le complexe souterrain. Alors j’ai imaginé de transformer ces 2 pièces là en une bulle confortable dont la fonction sera de permettre des visites très « intimes » à tes soumis. Imagine : après 2 semaines enfermées au secret, on ramène le prisonnier retrouver pour quelques heures sa Maîtresse. Il arrive le corps fatigué et la peau marqué par les séances de « travail ». Il ne s’agit pas de le réconforter mais pour lui, d’honorer séance tenante sa Maîtresse avant d’être renvoyé au cachot… Je suis sûre qu’aucune  dominante ne peut résister à la cruauté excitante de la situation. J’y vois un lit confortable qui permet tous les hommages. Et je verrais bien dans la seconde pièce une luxueuse salle de bain victorienne très colorée. Je pense que cela peut être très fort d’utiliser ton Dédé comme un très attentionné garçon de bain, pour ta seule détente du corps et de l’esprit avant de le renvoyer à son sort. Tiens j’ai préparé des esquisses de l’ambiance chaleureuse que l’on pour y mettre en contrepoint de la froideur de la prison…

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- Tes idées sont vraiment géniales ! Cumuler en même temps mon goût du bain avec une séance cruelle de soumission est une merveilleuse trouvaille. Mon soumis a le droit de retrouver un peu de confort mais que pour le temps d’honorer sa Maîtresse. Et une fois son plaisir pris, sa Maîtresse le renvoie sans appel dans son cachot… Très sadique… mais il y a effectivement de quoi s’amuser beaucoup. J’adopte et j’adore ton idée de parloir comme tu l’as prévu….

Tout en les écoutant s’exciter, mon esprit a dérivé à l’évocation de ce parloir de visites intéressées. Oui c’est très cruel, mais terriblement excitant en même temps pour mon petit esprit pervers. Je me sens d’autant à l’étroit dans ma cage et je mouille du zizi en continu. 

- Bon les cellules : cela n’a pas beaucoup changé ?

- Non j’ai juste imaginé de les isoler phoniquement et j’ai rajouté pour le fun un cul de basse-fosse dans le sol, fermé par une lourde grille. Cela pourrait faire de la variété dans leur enfermement… 

- Tu as enfin trouvé où mettre mon bas-relief sur les « esclaves » que j’ai obtenu aux enchères. 

- Oui, il sera parfait dans le couloir en face de l’entrée du parloir.

- Mais ce que tu notes comme salle d’eau au n°7, c’est quoi ?

- En fait je vois cela comme une pièce entièrement carrelée, faiblement éclairée par le puits de ventilation, avec pour fonction initiale d’offrir un lieu pour laver à « grandes eaux » tes soumis. Tu ne vas pas pouvoir les laisser s’encrasser sans fin ! Alors je me suis demandée comment les laver sans briser la tension de l’enfermement ? Il faut que cela soit un moment désagréable pour eux. Alors j’ai pensé à ces cures, où l’on douche les patients à la lance incendie. Tu vois ce que je veux dire ?

- Oui, très très bien…

- Je pense qu’il serait aussi « intéressant » d’équiper la pièce d’un palan sur rail. Il serait suspendu de l’entrée par les mains ou les pieds pour varier et trimballé comme une vieille chaussette dans la pièce, pour le laver au jet. Bien sûr il n’y aurait que de l’eau froide…

- Super idée ! 

- Mais je crois que l’on peut rajouter d’autres « délices » exquis. Une cuve creusée dans le sol que l’on pourrait remplir d’eau avec ou sans glaçons pour leur donner un bon bain revigorant. Et je verrais bien un table de lavement tout en inox pour être sûre, que tout soit bien et complètement lavé !

- Vraiment une bonne idée ce « spa » pour soumis et vraiment très tendance !

Madame et Johanna partent dans un long éclat de rire communicatif. Mais je n’arrive pas à m’y joindre. Cette description du processus de lavage me laisse un arrière-goût amer et là je ne suis pas du tout sûr d’avoir envie de mettre à la place de celui qui sera traité ainsi…

- Bon et la zone de soumission ?

- Pas grand-chose a changé. J’ai cependant rajouté un cachot d’attente dans cette zone. Après tu auras ton cachot mitard au numéro 13, inspiré de celui de Maîtresse Sarah qui te fascine tant, avec les lourdes chaînes d’esclaves. Il faudra creuser un escalier pour arriver à niveau en fond de glacière. Et je double la paroi de béton pour passer les réseaux. Tiens regarde ce que cela donnera au final…

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- Pas mal du tout… J’ai hâte d’y enfermer mon Dédé à l’eau et au pain sec !

- J’ai surtout travaillé sur l’espace de promenade éclairé par le second puis de lumière. Y laisser prendre l’air à tes soumis me semblait finalement trop simple. Alors j’ai rajouté un manège pour y entraîner tes soumis, à la marche, au trot ou au galop, comme pour les chevaux. Cela leur fera faire un peu d’exercice. Après je me verrais bien y mettre, une ou 2 niches creusées dans la roche comme celle de ta terrasse, et quelques anneaux scellés pour les discipliner à la badine ou autre…

- Oh tu sais que tu me plais là, Jo ! Au fait, c’est quoi le sarcophage au numéro 12 ?

- Oh une idée sadique que je veux te proposer : un sarcophage de pierre pour les emmurer vivants et les terrifier ! 

- Où vas-tu trouver de telles idées ?

- Je ne sais pas : cela m’arrive tout le temps. Peut-être aussi que j’aime aussi beaucoup l’Egypte Ancienne…

- Moins que les tortures au Moyen-âge ! Mais le couvercle va peser une tonne, comment le mettre en place ?

- Bah, on mettra un puissant treuil électrique…

- Attends j’imagine, je force André à s’allonger dedans et je referme lentement le couvercle en buvant ses hurlements de terreur… Oui je m’y vois ! Tu me mets ce sarcophage absolument, s’il te plait !

- Pour ton donjon de torture en 15, je n’ai rien fait. Je te laisse voir ce que tu y veux dedans… cela devrait rester du classique pour toi…

- Oui, je le ferais… je sais qu’il faut que je m’y mette… comme pour équiper ma salle de jeu dans la maison… On passe en face, à l’exécution ?

- J’ai utilisé la niche à gauche, juste avant de rentrer dans la salle d’exécution pour y mettre ton petit « couloir de la mort » à toi. C’est un peu trop petit actuellement, alors il va falloir agrandir en creusant un peu la roche. Donc tu le fais mariner là un moment, avant de l’emmener à l’heure dite se faire proprement « exécuter » dans la grande salle. Nous avons cependant un problème, la salle est assez basse de plafond et tu auras du mal à le fouetter debout. Et puis je ne trouve cela pas assez décalé avec ce que tu pourrais pratiquer par ailleurs, toi la grande amatrice de fouet.

- Que proposes-tu alors ?

- Que tu les passes à la chaise électrique ! Non je rigole…  Non je me suis demandée qu’est-ce que le pouvait le plus craindre un soumis ? 

Ah oui très bonne question. Je suis impatient d’attendre la réponse de ma Johanne, par curiosité très intéressée !

- Il peut craindre ton fouet, que tu lui impose des choses qu’il déteste au plus haut point, mais ce qu’il craint le plus à mon avis est l’incapacité totale à échapper à son sort. Je ne pense pas à quand tu le forces à faire quelque chose, car là, à un moment ou l’autre, il décide volontairement de céder, mais la situation au-delà : celle où tu n’as plus besoin de sa coopération où il est livré sans aucun échappatoire à tout ce que tu auras décidé. Cela le porte habituellement loin dans leur esprit de soumission mais même si tu l’attaches étroitement, le danger est limité par la façon dont tu l’as mis, limitant les possibilités d’abus. C’est cette limitation que je propose de changer radicalement avec ça !

Madame et moi sommes beaucoup intrigués par ce discours d’assurance nouvelle. Johanna ramène ma tablette et la pose devant Madame.

- Regarde…

J’arrive de biais à voir la vidéo que Johanna a lancée. C’est un film d’image de synthèse. Au début on voit simplement une table de massage, je dirais ordinaire. Un corps nu d’homme est rajouté sur le ventre. On voit une à une des sangles venir lui serrer les membres et la taille. Un gros plan nous montre son cou immobilisé dans un collier. Je ne vois pas ou Johanna veut en venir, jusqu’à ce que la table se mette à bouger comme un Transformer. L’homme virtuel devient une marionnette. Les pièces du transformer ne cesse de bouger lui faisant prendre différentes positions. Le voilà les jambes totalement écartées, puis à quatre pattes offrant ses fesses comme sur un spanking bench, et encore debout les jambes légèrement écartés, les bras à l’horizontale passant à quelques centimètres du plafond. Puis le corps est remis à l’horizontale sur la table de massage. Un bras surgit des profondeurs, trifouille un instant avant que le table descende. Le corps reste suspendu dans le vide, avant que des roues le face tourner sur lui-même. Le voilà présentant son dos vers le sol. La table remonte, semble le récupérer. Le bras s’efface. Et voilà de nouveau le marionnettiste qui agit. En croix, debout complétement vertical, et dans la position de grenouille inversée laissant libre accès à son cul… Je suis bluffé par l’ingéniosité de la machine et pas le seul !

- Putain c’est possible de faire cela ?

- J’ai demandé à un client régulier d’Anneke que je connais, très doué, qui possède une entreprise de robotique. Il y travaille à fond depuis 15 jours. Alors oui, c’est imaginable mais cela n’a jamais été fait. La plus dur est pour lui le passage du ventre au dos, mais il a trouvé une solution inspirée de l’accrochage des vaisseaux à la Station Spatiale Internationale, comme quoi tout peut servir au SM ! Je n’ai pas tout compris mais les sangles doivent être nécessairement en Kevlar. Il a prévu des « tensionneurs » dont les réglages varient en fonction de la position… Bref tout cela me dépasse techniquement, malgré mes études, mais il m’assure que la machine marchera !

- Cela coûterait combien ?

- Très bonne question. Geerd est prêt à la faire à prix coûtant. Voire même moins s’il s’occupe des réglages lui-même, mais il faudra l’autoriser à venir ici, chez toi. Cela serait lui le cobaye. Je veux bien me charger de le surveiller pendant ce temps… Mais globalement tu en as au minimum pour 80 000 euros. C’est trop ?

- Non, André paiera pour son futur… Mais s’il doit venir ici pour les réglages, je veux qu’il ne sache jamais où il est allé. S’il reste plusieurs jours, il logera dans les cellules du complexe. Vu ce que tu me dis sur lui, il devrait en être très heureux. Tu ne lui as rien dit sur moi, j’espère ?

- Tu me prends pour qui, Séver ?

- Non, excuse-moi je suis tendue en ce moment : Marc en veut plus…

- Nous parlerons plus tard si tu veux… Bon alors tu valides l’aménagement de ton BDSM Park ?

- Oui, à 100%. Merci de ton aide…

Une femme dominante est déjà dangereuse, mais 2 c’est pire encore. C’est clairement un Enfer qu’elles promettent au pauvre André qui y sera bientôt enfermé pour une longue période. Je le plains à l’avance… Tout cette noirceur m’a excité et je n’arrête pas de mouiller du zizi. D’ailleurs, je ne suis pas le seul : Madame reconnait combien tout cela lui a définitivement excité la cramouille…

- Et en plus Marc et André sont de sortie pour un gros client et rentreront tard. Je ne peux jamais compter sur les hommes, soumis ou non. Je n’ai plus qu’à sortir mon Hitachi à la maison…

- Pauvre petite chatte en manque…

- Toi, t’arrête ! Je suis sûr que tu vas utiliser la langue de Gaspou dès que je serais partie ! 

- J’en ai en effet la ferme intention, car moi aussi je suis bien excitée. Mais je veux bien te le prêter avant…

- Je croyais que tu te le réservais pour toi-même dorénavant ?

- Mais non, vieille bique. J’en avais besoin pour le ferrer, mais maintenant qu’il est devenu un bon toutou fidèle à sa Maîtresse, je veux bien être prêteuse…

Et moi, dans tout cela je n’ai pas mon mot à dire ? Aucune envie de sucer la « vieille bique » ! Et pourtant il semble que je vais devoir le faire… Madame a enlevé pantalon et culotte et sa chatte me sourit entre ses jambes sur l’accoudoir de MON fauteuil. Je reste interdit n’ayant nulle envie de descendre à la mine… Johanna le constate avec désapprobation. Je me prends une claque sévère qui me fige. Profitant de ma stupeur, Maîtresse Johanna ouvre ma combinaison et fait descendre à mes chevilles couches et culottes. J’ai l’air ridicule, mais c’est le dernier de mes soucis quand elle me presse entre ses doigts mes couilles et me force à m’agenouiller en position d'hommage.

- Allez au travail, schnell, Gaspou !

Sa main libre me pousse d’autorité la tête entre les cuisses de Madame. Pas une seconde, Johanna ne relâche sa pression sur les couilles ou sur la tête. Je n’ai pas d’autre choix que de m’y mettre… La mouille de Madame a une odeur et surtout un goût d’ail, loin de la fraicheur juvénile de Johanna. Et plus je suce, plus elle m’inonde de ses sécrétions intimes. Mais le pire est quand elle jouit, Madame referme instinctivement ses cuisses, jusqu’à presque m’étouffer. Je crois en avoir fini, je commence à me relever mais la main de Madame me ramène contre son sexe. Je dois lui donner 3 orgasmes à la suite avant qu’elle accepte finalement de me relâcher. Je reprends mon souffle : sa dernière jouissance, je l’ai vécue en apnée. Je suis marqué de la forte odeur de sa mouille qui est rentrée jusque dans mes narines…

Madame se rajuste et sans va rapidement. Juste le temps de me retourner pour voir que Johanna a aussi enlevé jean et culotte, et a pris la place sur MON fauteuil. 

- A nous, mon petit Gaspou.

Et merde !


9ème rencontre avec Madame

Madame m’explique que Johanna a dû partir à l’improviste et qu’elle va me « garder » pour les prochaines 36h. Pas sûr que cela soit une bonne nouvelle… 

Elle est venue me réveiller de bon matin dans la cage dans la chambre. Je me suis alors aperçu que Johanna et ma voiture avaient disparu. Je m’extirpe que pour me retrouver coincé. Madame se déshabille entièrement et me présente sa chatte à lécher. Sur le lit de ma Johanna ! Je trouve cela très sacrilège. Mais Madame me répond en écho que Johanna lui a donné « tout droit, y compris sexuel, sur ma personne pendant son absence » et qu’elle compte bien en profiter « à fond ».

Je me refuse un peu…

- Je suis déçue que tu ne me crois pas, nous allons appeler ta Johanna…

Celle-ci me répond, haut-parleur allumé, que j’ai plutôt intérêt à me dépêcher de sucer la chatte de Madame !

Je n’ai rien mangé depuis la veille. Le petit déjeuner de chatte rancie avec l’âge est un petit calvaire. Je broute et je déguste. Encore une fois, Madame exige ses 3 orgasmes à la suite ! Finalement j’en termine la mâchoire douloureuse et je suis laissé libre d’aller me faire un café…

Une demi-heure plus tard Madame revient  et me jette la clé de ma combinaison.

- Je n’ai jamais eu d’enfant alors ne compte pas que je torche un grand gamin de 29 ans ! On va simplifier : tu te fous à poil et tu resteras ainsi jusqu’au retour de ta Johanna qui fera de toi ce qu’elle veut.

J’enlève donc combinaison et couche et reste donc nu. Madame m’explique que je vais devoir travailler pour elle, surtout pour les séances de  tortures dans son Palais souterrain.

- Tu me cherches dans les vidéos tous les pires sévices que peut faire subir une Maîtresse à sa chose et tu m’envoies leurs liens sur mon ordinateur. Une vidéo toutes les 10 minutes ou je passe mon attente sur ton cul au fouet !

Et pour me prouver son sérieux, elle m’attache devant mon bureau.  Elle a le code parental pour aller voir des vidéos BDSM, ce qui me prouve définitivement qu’elle a reçu toutes les autorisations de Johanna ! Je me dépêche de partir à la recherche des vidéos de torture en commençant par mes favorites enregistrées dans mes liens. Madame, elle, est partie sur la terrasse avec son ordinateur portable…

J’envoie et j’envoie des liens. J’essaye aussi de prendre de l’avance quand mon stock sera fini… La vision des vidéos SM, qui m’étaient interdites depuis 1 mois, me vaut une violente érection en cage. Je soufre la frustration alors que les pires vilénies défilent sur l’écran de l’ordinateur.

A 10h30, Madame vient me chercher…

- Je n’en peux plus de mater les vidéos que tu m’envoies : au travail Gaspou !

Je dois immédiatement redescendre à la mine pour 2 nouveaux orgasmes au goût désagréable.

Retour à ma recherche de vidéos, entrecoupée d’un repas de pâtes froides, qui restaient dans le frigo servi par terre dans une assiette. Madame a de nouveau des « besoins » au café. Je résiste cette fois, mais 2 pinces à dessin qui traînent sur la fragile peau de mes couilles ont vite raison de ma résistance… Je suce en urgence pour un nouvel orgasme…

Et la fin de journée arrive heureusement... Je crois que j’ai déjà envoyé 50 liens de vidéos. Madame réapparait munie d’une gode ceinture menaçant, le plus gros diamètre qu’elle a trouvé dans la chambre : celui que je crains tant.

- J’ai mis un double G., comme Johanna, tu vois !

C’est une chose de se faire perforer douloureusement le cul. C’en est une autre de constater que je ne suis plus qu’un prétexte à l’excitation de la Dame. Johanna m’utilise souvent ainsi. Et c’est toujours aussi humiliant….

Détour par le jardin pour le petit « pipi » du soir et retour, non pas enfermé dans la cage, mais après un nouveau repas de pâtes froides, à sucer longuement Madame sur le lit dorénavant de ma belle Johanna, pendant toute la soirée. Mes gestes deviennent mécaniques et je m’échappe, l’esprit loin de l’entrejambe de Madame. D’ailleurs, je ne bande pas ! Heureusement Madame ne s’en aperçoit pas…

Au final, après le service rendu – 4 orgasmes – je suis remis dans la cage pour la nuit, nu et sans possibilité de soulager ma vessie ou mes intestins au besoin, sauf à faire dans le scato ! J’ai hâte de d’être libéré, quand Madame me rejoint le lendemain matin, et je file directement sous ses quolibets derrière un buisson pour faire ce qu’il est urgent de faire ! Elle m’envoie me « nettoyer » à la douche, avant toute nue de m’y rejoindre après un moment et de me forcer, effondré entre ses jambes, à lui donner son plaisir.

Pas de possibilité de café ce matin, je suis cadenassé immédiatement à mon bureau à la recherche de nouvelles vidéos sadiques.

Vers 10h, alors que je crains la nouvelle séance d’hommages forcés, Marc l’appelle et réclame immédiatement « son cul ». Elle quitte la maison et me laisse en plan, attaché à mon bureau…

Finalement, Johanna rentre vers 18 heures. J’ai faim et j’ai dû me laisser aller à pisser sur mon fauteuil. Elle en semble si bouleversée ! Elle me détache et me fait un long câlin…

- Désolée Gaspard. Séver n’est pas fiable : j’aurais dû le prévoir, l’anticiper. Je suis vraiment désolée ! Il faudra que je fasse différemment la prochaine fois que j’irai voir mes parents.

Au moins je sais où elle est allée. Et la nuit, elle me garde, pour mon bonheur, tout contre sa peau affriolante dans son lit, dans mon ex-lit.

- à suivre -
dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 18 septembre 2015 5 18 /09 /Sep /2015 05:49

6ème rencontre avec Madame

Je roule vers mon rendez-vous avec Madame, cette après-midi à la carrière. 6 jours depuis notre dernière rencontre dont 3 jours entiers à faire le ménage chez moi de fond en comble. Je dois reconnaître que la crainte 20 coups de fouets m’ont fait dépasser ma fainéantise habituelle à effacer le résultat de 12 mois en célibataire depuis le départ de Julie. Résultat : la maison n’a jamais été aussi propre et bien tenue, et je me suis promis de continuer sur ma lancée. Le reste du temps, j’ai avancé sur quelques plans de détails du projet.

Je garde ma voiture à côté de la Jaguar déjà là. Pas de Madame en vue. Finalement elle me fait signe du haut de la falaise et me crie :

- Bonjour Gaspard. Rejoins-moi en haut. Il y a une échelle sur ta gauche !

Intrigué, je pars à la recherche de cette échelle que je trouve au bout de 50m. La paroi est en partie éboulée à cet endroit et le rocher vertical se réduit aux 3 derniers mètres que sert à franchir l’échelle. Je suis presque sûr qu’elle n’était pas là lors de ma dernière visite sur le terrain. Arrivé en haut, je suis le bruit très distinct d’une machine en train de fonctionner.

Je progresse au milieu de broussailles et arbustes qui occupent le haut de ce que je sais être un éperon sans accès pour en avoir fait le tour. Je retrouve Madame en jean et baskets, au bord d’un trou de 1 mètre de diamètre qui s’enfonce dans la roche du sol, visiblement fait par la main de l’homme. Une échelle de corde y a été mise. A côté un groupe électrogène fonctionne à plein régime... le bruit que je suivais.

- Bonjour Gaspard

- Bonjour Madame

- Bon avant de t’expliquer le pourquoi du comment, il ne faut pas perdre NOS bonnes habitudes. Déshabille-toi Gaspard.

J’obéis toujours aussi troublé de devoir me mettre nu devant Madame. Et quelque part excité pour être complètement honnête. Une fois à poil, elle me fixe le collier rose, avant de me tendre une combinaison de plastique blanc que je dois passer. D’un coup de ciseaux, elle pratique une ouverture pour exhiber en protubérance mon sexe encagé. Et enfin elle me fait remettre mes baskets….

- Pas mal. Tu es mignon ainsi ! J’ai bien choisi mon compromis… Bon je t’explique maintenant : j’adore cet endroit car il possède une partie cachée dans le sol que j’ai découverte lors d’une de mes visites. La carrière date de la fin du XIXème siècle mais cet endroit a une histoire beaucoup plus ancienne : celle, retrouvée dans les archives, d’une ferme fortifiée dépendante  du château Montorgueil au Moyen Age. Elle été vendue à la révolution à un fournisseur de matériaux et il n’en reste plus rien, comme le château d’ailleurs : démolie pierre par pierre… Sauf ce que tu vas voir !

J’ai plein de questions mais Madame de son regard m’intime l’ordre de me taire. Elle m’invite à la place à la suivre dans le sous-sol. Je descends avec difficulté, peut-être 8 à 10 mètres, avant de me retrouver dans un réseau de salles souterraines. Je suis époustouflé de trouver cela ici ! 

Il ne fait pas chaud en sous-sol - pas plus de 10°C  - et je comprends que ma mince tenue ne me protègera pas. Déjà les couilles se rétractent contre l’anneau de la cage et me font mal…

- La ferme avait sans doute un antécédent troglodyte qui a été adapté au fil du temps. C’est assez courant dans la région… mais là personne ne le sait sauf moi. Une vraie chance ! Nous sommes descendus par un puits d’aération. Il en existe un autre plus loin… Allez je vais te faire visiter mon palais souterrain, Gaspard.

Elle me fixe l’habituelle laisse et je la suis de cavité en cavité qui sont éclairées par un réseau de lampes de chantier : la raison du groupe électrogène… Je me sens comme le premier inventeur d’une grotte préhistorique… c’est si passionnant que j’en oublie le froid qui me glace !

- Nous sommes dans la partie la plus ancienne : celle de l’habitat troglodyte. Je pense qu’il est très ancien. L’usage des pièces reste un mystère pour moi… mais remarque les multiples niches de rangement…

Nous avançons pour faire face à des zones éboulées.

- Je crois que c’est l’ancien puits d’accès à l’habitat. Ce genre d’habitation était organisé en trèfle autour d’un puits central à l’air libre, servant à l’accès, l’éclairage et la ventilation. Là il est complètement rempli par des éboulis. Vu la nature de la roche, j’ai du mal à croire que cela soit un effondrement naturel. Pour moi, il a été bouché volontairement pour une raison que j’ignore…

Elle m’amène dans un nouveau couloir à la taille plus rectiligne et s’ouvrant sur des caveaux plus ou moins importants …

- Là je crois que cela a été creusé plus tard pour servir de réserve et entreposer les récoltes… de la ferme. Remarque la taille de la roche. Tu sais à l’époque il n’y avait pas beaucoup de moyens de garder les récoltes sauf à les mettre au frais et à l’abri de la lumière… 

Cette visite est fascinante… Mais je redescends vite sur Terre : dans l’espace suivant, une jeune femme inconnue est présente ! Que fait cette jeune femme là ? Je la regarde : c’est une magnifique femme aux cheveux blonds, grande, mince et très  attirante. Je me sens gêné par l’inconnue. Je cache instinctivement de mes mains mon sexe encagé.

Madame est amusée par ma réaction pudique et presque enfantine.

- Allez ne fais pas ton timide : Jo ne va pas te manger ! Allons la saluer…

Nous nous rapprochons. De près, « Jo » m’apparait encore plus belle !

- Gaspard, je te présente mon amie Johanna. Jo est hollandaise et parle très bien notre langue pour avoir souvent utilisé celle de mon mari pendant son année d’étude en France l’an dernier... Jo, je te présente ce jeune architecte, Gaspard, dont nous avons discuté en venant de l’aéroport…

Aussitôt Johanna vient me claquer une bise sur la joue qui finit de m’embarrasser… Je suis rouge de confusion ! Et à l’agonie, quand elle s’agenouille à mes pieds et me retire doucement mes mains qui cachent la cage…

- Laisse-moi voir… Gaspard…

Le « Gaspard » me surprend. Je me laisse manipuler dans une faiblesse. Manipuler est bien le terme car Johanna me prend les couilles en main et vient me titiller la hampe et le gland de son petit doigt glissé entre les barreaux. Je ne résiste pas longtemps à ce traitement inattendu. Mon sexe s’émeut dans sa coquille et grossit tant et si bien qu’il déborde rapidement tant qu’il peut de sa prison…

- C’est mignon, les zizis-grenouilles qui cherchent à devenir bœuf... Et se mettent au garde à vous devant les Dames…. Mais là, Séver tu as quand même exagéré : ce zizi là est nettement plus à son avantage que celui de ton petit cochon de Dédé ! C’est vrai que toi tu préfères maintenant les chibres hors normes, mais avoir un machin comme celui de ton Gaspard dans mon cul, cela doit être pas si mal ! L’accord parfait avec mon petit trou ! Ni trop gros, ni trop petit…

Je ne sais plus où me mettre et où cacher la preuve gonflée de mon excitation. C’est quand même, de toute ma vie, les propos les plus sexuellement explicites que j’ai entendu de la bouche d’une fille que je ne connaissais pas 5 minutes avant !

Finalement satisfaite, Johanna me relâche mon sexe encagé et se retourne vers Madame, non sans m’avoir gratifié d’une tapette sur les fesses.

- Jo vient de finir ses études  industrielles. Elle connait parfaitement mon mode de vie avec André… et je pense qu’elle te sera utile pour avancer dans mon projet. J’espère que tu as rangé ta maison, Gaspard ?

Je rougis : « Oui, Madame ». Johanna en vient « cash » au pourquoi de notre visite.

- Bon puisque on s’est tous fait chier à descendre dans ton trou du cul de la Terre, pourrais-tu nous expliquer, ma « Séver mais juste », quelle idée as-tu eu ?

- C’est sous terre et cela me fait penser à l’Enfer. Regarde ces alcôves. Elles pourraient être les cellules d’une prison secrète où l’on enverrait se morfondre ou même se faire torturer nos soumis favoris « pour notre bon plaisir ». Un endroit craint pour l’arbitraire qui y règnerait… Une mise au secret en dehors de la société !

- Je vois bien l’idée mais le lieu me semble trop grand alors qu’une seule oubliette suffirait…

- Non il doit être infiniment craint. Tiens tu te rappelles de jeu dans un fort maritime à la télé française ? Et bien c’est comme cela : il y a tant de cellules que tu ne sais pas quelle peur tu vas devoir affronter !  Et puis tu peux bien connaître l’angoisse vécue dans l’une, que tu te demandes quelle pire angoisse encore, il peut y avoir dans les autres…

- Ouah. C’est plutôt… extrêmement ambitieux ce que tu envisages !

- Oui mais si fascinant… et excitant. Tiens suis-moi je vais te montrer un endroit encore plus incroyable…

Le « suis-moi » est pour Johanna. Moi de toute façon, je vais où la laisse de Madame m’emmène. Nous suivons un couloir étroit qui débouche à mi-hauteur sur un espace cylindrique éclairé par une lampe de chantier.

- Attention, ne tombez pas !

Aucune protection. Nous sommes serrés les uns contre les autres, dans l’étroit conduit de pierre. 

-  Cette merveille est indéniablement… une glacière du Moyen âge… La glace était prélevée dans les Montagnes à la fin de l’hiver et transportée dans des étoffes jusqu’ici… Elle était alors stockée dans cette cavité enterrée, isolée par des fagots de paille… En trouver une ici, montre quelle pouvait être la puissance des Seigneurs de Montorgueil ! Mais moi cela me fait tant penser à une oubliette où j’aimerais bien « oublier » mon soumis, quelques jours au pain sec et à l’eau, pour le retrouver encore plus soumis et dévoué à sa sortie… Jo, tu crois que cela pourrait se faire ?

- Rien n’est impossible. Je comprends la fascination, que de disposer réellement d’un tel lieu, peut être. Mais, Séver, tu as conscience que de la complexité de te demande et cela risque de te coûter bonbon ?

- Pour le coût je m’en fous : on n’a qu’une vie…

Et moi aussi, je me fous sur le moment des désiratas de Madame, beaucoup plus intéressé par le profil de la jeune fille que j’ai sous les yeux. C’est elle qui me fascine moi ! A un moment forcément, je me fais chopper à la mater, la bite en contrainte dans ma cage. Deux regards lui suffisent à évaluer la situation : l’un sur mon visage et l’autre sur mon sexe encagé. Johanna me sourit un bref instant avant de retourner à la conversation de Madame, non sans discrètement appuyer son doigt contre ma rondelle à travers ma combinaison…Je suis troublé et j’ai encore plus de mal à suivre la conversation…

- … dans tous les cas, il faudra creuser un accès à niveau pour atteindre le complexe de salles…

Pendant ce temps, le doigt me masse littéralement l’anus : je crispe les dents pour ne pas soupirer…

La visite dure encore une demi-heure. J’ai perdu le fil des folles demandes de Madame mais Johanna, elle, suit. Cela ne l’empêche pas de me garder sous pression, un doigt par ci, une caresse sur les fesses par là. Elle m’affole tant…

Finalement à l’heure de remonter…

- Dis, Séver, je crois que je vais rester un peu plus avec Gaspard pour commencer à tester le potentiel de cet endroit… 

- Tu ne préfère pas revenir demain plutôt ? Il se fait tard…

- Non, il vaut mieux battre le fer quand il est chaud…

Une lueur d’incompréhension passe un instant dans les yeux de Madame avant qu’ils s’écarquillent de surprise. Mais le tout fini dans un sourire bienveillant…

- Heu… tu es sûre, Jo ?

- Oui !

- Tu nous retrouves ce soir avec André et Marc ?

- Non, pas ce soir, je ne pense pas…

- Et bien, je te le laisse… avec Gaspard… travaillez bien…

Et Madame passe simplement le contrôle de ma laisse à Johanna, très symbolique et sans bizarrement me déplaire, avant de disparaitre dans le conduit d’aération…

Sitôt Madame disparue, Johanna me mets la main au paquet d’autorité…

- Cela devrait t’être interdit d’exciter les jeunes hollandaises, Gaspard. 1 heure que tu m’excites et me fait envie. Je suis une fille exigeante mais passionnée. Je ne veux pas te forcer… Mais je vais m’offrir… 

Ses lèvres s’ouvrent et sa langue s’immisce entre les miennes. Leurs contacts est chaud, tendre, fabuleux. J’adore immédiatement le goût de Johanna ! Nos langues se mêlent pour le baiser le plus passionné que j’ai jamais reçu… sublimé par sa main restée à m’affoler du zizi… Quand finalement nous finissons à regret par s’écarter,  je plane définitivement sur une autre planète …

- Là c’était la première des 3 folles choses que j’ai envie de faire avec toi ! Passons vite à la suivante tant je suis toute chose avec toi…

Je ne comprends pas tout de suite son intention. Elle décroche la laisse du collier pour l’accrocher à ma cage. Le collier lui-même m’est enlevé et vient étroitement immobiliser en plusieurs tours mes poignets. Enfin cage, laisse, collier et poignets sont liés ensemble…

- Allez viens…

Je suis tiré par l’entrejambe au fond des cavités, jusqu’à une saillie à mi-hauteur sur laquelle Johanna me courbe d’autorité. Le contact avec la pierre est  froid… Ma combinaison de plastique blanc est arrachée du cou jusqu’aux mollets. L’air froid vient immédiatement me faire frissonner la peau.

Pas un mot n’est échangé. Je regarde la tête en arrière Johanna retirer lentement sa ceinture de cuir des passants de son jean. Je tremble de tous mes membres… je suis très ému aussi… c’est quelque chose de bizarre : je désire au plus profond de moi que cette magnifique femme utilise sa ceinture sur moi, pour moi ! Je frisonne quand sa main se pose sur ma nuque, pour m’apaiser, me rassurer peut-être aussi… car j’en ai besoin.  

Je n’ai jamais été battu de ma vie, pas même une fessée dans l’enfance. Mes parents préféraient m’envoyer dans ma chambre quand je l’avais mérité par mon comportement. Cette situation de mes fesses livrées à une cruelle Maîtresse,  je l’ai tant fantasmé ces dernières années. Un sujet récurrent de masturbation, même en cachette pendant que j’étais avec Julie… La réalité est finalement différente. Johanna ne m’apparaît pas comme cruelle à cet instant. Et je me sens prêt à… même si j’ai peur à l’instant de…

La ceinture siffle dans l’air froid de la caverne et frappe enfin. C’est une délivrance. Une vive douleur qui se sublime instantanément en quelque chose de fort et de très intime. Un corps à corps fortement sexualisé, où la ceinture n’est plus que le lien entre Elle et Moi. Les coups pleuvent sans répit comme autant de coups de boutoir à bousculer ma pudeur. Johanna me travaille au corps avec une intensité qui augmente sans cesse. Je découvre avec fascination cette perte de contrôle totale. Mes bras, mes jambes bougent en tous sens. Je remplis la caverne de mes cris mais pas une seconde sa main quitte ma nuque. Je ne suis pas un autre. Je suis Nous !

Quand la ceinture cesse finalement, je suis marqué des épaules jusqu’au mollet. Johanna relâche sa pression et je tombe à terre sur le dos. Je suis essoufflé. Je suis en sueur. Je me sens apaisé… 

Johanna retire lentement pantalon et culotte, avant de s’accroupir sur ma bouche. J’admire ce sexe adorable descendre. Tout est charmant chez cette fille… Le contact se fait et je découvre pour la première fois son odeur si fraiche. Instinctivement j’y porte ma langue amoureuse…

L’Histoire retiendra peut-être que j’ai été le premier homme de l’époque Moderne à être « battu » dans l’Enfer de Madame Delamaye. Mais l’Histoire devra aussi retenir que j’étais un homme devenu en un instant follement amoureux !

J’ai beaucoup de mal à m’extirper de la grotte. Les balafres tirent sur ma peau et les muscles sont douloureux de leur vaine résistance au blitz de la ceinture. Quand je retrouve la chaleur du soleil, mes vêtements ont disparu. Seul est restée ma clé de voiture, me narguant accrochée à une branche d’arbuste ! Johanna éclate de rire mais moi je tire la tête…

A notre retour, la Jaguar et mes vêtements ont aussi disparu, mais le sac de Johanna, arrivé le matin même à l’aéroport, est resté… Il finit dans le coffre de ma voiture… avec moi ! Car je dois rapidement me rendre à l’évidence qu’il m’est impossible de traverser la ville tout nu… le corps balafré.

 

7ème rencontre avec Madame

Nous retrouvons Madame une semaine jour pour jour plus tard… avec Johanna… chez moi.

- … et tu n’as vu que j’avais mis la clé dans ton sac ?

- Non pas toute de suite…

- Je t’avais pourtant envoyé un SMS…

- Si tu crois, Séver, que j’avais la chatte d’humeur à regarder mes SMS… je n’ai vu ton SMS et la clé que le lendemain en fin d’après-midi quand je me suis enfin rhabillée pour sortir dîner à l’extérieur…

- Tu as passé quasiment 24h au lit avec Gaspard !

- J’ai surtout épuisé sa langue ! Au point même qu’elle lui a été douloureuse pendant 3 jours ! Une langue qui me met dans un tel état… 

J’écoute cela couché sur le tapis du salon, pieds et mains retenus ensemble dans le dos par une croix de cuir, exhibant pour Madame mes fesses et mon dos striées de la ceinture de Maîtresse Johanna, encore juste une heure avant… Je suis aussi bâillonné par principe … La parole est une liberté, pas un droit… m’a dit Johanna…

- Alors qu’as-tu fait avec la clé ?

- Disons qu’elle a m’a forcée à considérer mon dilemme. 24h – comme tu dis - de suçage en continu, ne sont pas venues à bout de ma terrible excitation… Il est clair qu’arrivée à ce stade, j’avais envie de queues, de phallus, de zobs bien durs pour combler la béance de ma chatte et mon cul ! Et celle de Gaspou me faisait terriblement envie… Je n’avais qu’à ouvrir et consommer avant de le remettre à mariner jusqu’à la prochaine fois. C’était tout à fait compatible avec la mission que tu m’as confiée et je ne suis pas dupe que, quand tu m’as appelée il y a 15 jours, tu n’avais pas qu’en tête l’aide créative que je pouvais apporter à ton projet, mais aussi la motivation que je pouvais donner à ton jeune architecte par ma domination au plus proche. C’est pour cela que tu tenais absolument que je m’installe chez lui : tu y faisais rentrer en même temps une louve dans la bergerie… dont tu aurais observé les actions avec un plaisir humide.

- Oui je ne peux pas le cacher : c’est exactement ce que j’avais en tête.

- Et ce que j’avais parfaitement compris. Je trouvais moi-même l’idée très amusante et excitante. Le timing était parfait : il était mûr à point après 15 jours de cage ! Sauf qu’un petit grain de sable est venu gripper notre belle mécanique. Jusqu’à présent les hommes avec qui j’ai été en relation dans ma vie se classent en 2 catégories. Les amants d’un côté, avec qui je baise avec plaisir. Je m’en contente un moment avant qu’ils me paraissent si limités finalement et que je m’en débarrasse avec fracas... Tu me connais.  Et les hommes à nature soumise de l’autre, que j’ai tant rencontrés au Studio et dominés. Ils sont différents et portent une telle dévotion à la gente féminine. Je les ai toujours considérés avec tendresse.

- Oui je sais. Tu as un don à faire apparaître le meilleur chez les soumis. Je l’ai vu avec André l’année dernière. Ta présence nous as été très bénéfique pour faire avancer notre couple…

- Sauf qu’avec Gaspou, et pour la première fois, c’est différent. C’est bien plus de la tendresse que j’ai pour lui, plutôt quelque chose comme une passion naissante et inattendue. Il est un être attachant, passionné et même temps attentionné et très respectueux. Mais il n’est de nature soumise. Il fantasme sur le BDSM, en arrive même grâce à toi à le vivre en réel, mais il n’a pas cette lueur dans l’œil des vrais soumis, simplement heureux de se soumettre à l’autorité féminine…

Je commence à comprendre pourquoi Johanna m’a bâillonné : c’est autant une discussion avec Madame qu’une confession qu’elle me destine…

- Voilà où nous nous en étions. J’ai su dès les premiers instants qu’il était différent de tous les autres, ou plutôt que je le considérais différent. Le genre de personne où, pour la première fois, je conçois une perspective différente, sur le moyen ou long terme, à me demande si ce n’est pas le bon. Si le consommais, la magie, notre magie, risquait de disparaître… et ça finalement je n’en avais pas envie…

- Alors ?

- Si nous voulons allez puis loin ensemble, il n’y a qu’un chemin possible. C’est que j’ai rapidement compris. Je suis trop habituée finalement au confort des hommes bien tempéré et à leurs avantages pour savoir que je ne pourrais pas vivre autrement en couple dans la durée. Mais je n’ai pas envie d’avoir une lavette soumise à la maison. Au contraire, je veux du caractère et de la surprise. C’est peut être antagoniste, mais il n’y a que cela qui peut nous faire durer. Mais cela passe par un cap difficile, celui où Gaspou de nature non soumise, doit accepter en pleine conscience de se soumettre pour moi et à moi !

- Un chemin difficile… Comment cela s’est-il décanté ?

- Arrivée au restaurant, j’ai su que je n’avais vraiment pas envie de laisser passer notre chance… je devais forcer le destin et tenter pour ma part la voie de l’avenir… et ne pas utiliser la clé. Je pensais qu’il était honnête de lui expliquer mon choix... et lui demander lui aussi de choisir en pleine conscience à son tour. J’aurais pu en fait procéder différemment, le dominer pour finalement l’attacher durablement à ma personne… Mais commencer une relation sur un mensonge ne me plaît pas… et il y a un risque énorme que de cette façon, je l’abîme trop et ne retrouve plus finalement l’homme qui me plait tant maintenant…

Johanna s’arrête un instant pour me gratifier d’une tendre caresse sur ma tête.

-  En ce soir de semaine, le restaurant était désert : nous avons pu parler très librement… Je lui parlé de la clé, de ma relation avec les hommes, de mon envie de tenter l’avenir … Je lui ai parlé de mon enfance au Pays-Bas. Je lui ai aussi parlé de ma cousine maternelle Anneke que ma famille ne reconnait pas et pourquoi elle ne la reconnait pas…. que j’ai du attendre mes 17 ans avant de le découvrir ce secret de famille, tabou et caché… Ma première visite en cachette à son Studio… le choc de ces hommes soumis à ses pieds… J’ai raconté à Gaspard comment j’ai gagné l’argent de mes études en dominant dans le Studio des hommes gentils, mais malheureux dans leur couple… combien j’y étais appréciée par tant de clients réguliers…Je lui ai fait comprendre l’étendue de l’expérience que j’y ai acquise en quelques années…

- Je suis impressionné, Jo : je ne pensais pas que tu parlerais d’Anneke et de son Studio si tôt et avec une telle franchise à Gaspard.

- C’est que Gaspou le mérite. Alors je lui ai dis le plus honnêtement possible que si on prenait cette voie, il n’y aurait que peu de temps d’adaptation. Le retour en arrière n’est plus possible pour moi et je ne peux feindre une innocence que je n’ai plus… qu’il était un garçon charmant, si intéressant avec une langue douée, et que finalement je lui demandé de faire son choix : le court-terme ou la tentative de long terme. En m’excusant que la question arrive si tôt dans notre relation inattendue…

- Je te reconnais là. Tu peux être dans l’action un peu cruelle, mais tu restes très attentionnée envers les autres… Je sais qu’André te regrette souvent.

- Nous sommes finalement rentrés, des questions pleines la tête. Je ne voulais pas que sa décision soit influencée de quelques manières que cela soit par le sexe. Je me suis enfermé dans la chambre pour la nuit… le laissant seul réfléchir. Je crois qu’il n’a pas beaucoup dormi cette nuit-là : je l’attendais se retourner sans cesse sur le canapé. Je me sentais si frustrée. J’avais envie d’aller le retrouver. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir.

- Le matin suivant, il m’attendait au lever avec le petit déjeuner que nous avons partagé. J’étais fébrile de connaître sa décision… Il m’a répondu gravement : « Tu n’es pas adaptée à une relation classique et je ne veux pas te perdre de suite, toi et ta fraîche petite chatte.... Moi, je découvre depuis quelques semaines la folle excitation d’être dominé en vrai par une femme. Je sais que je risque de regretter demain ces mots, mais j’ai envie de tenter l’aventure D/S avec toi. Mais je connais bien mes défauts d’Homme. Un jour, cela me pèsera et j’aurai envie de ne plus obéir et d’arrêter. Alors si faut tenter le Diable, je crois que c’est maintenant ou jamais… Alors oui je suis d’accord, mais s’il te plait ne me laisse pas la place de douter de mon choix d’aujourd’hui. ».   Je crois que je n’ai jamais rencontré d’homme plus conscient de ses faiblesses… Il était touchant.

- C’est vrai que ton Gaspou m’étonne beaucoup depuis que je connais !

- J’ai souri, pris le temps de finir mon thé et je me suis lancé avec joie. J’avais envie de m’amuser avec lui et ce dès ce premier matin : direction la zone commerciale. Arrêt chez Ikea pour récupérer une bande mesureur et  plusieurs bouteilles thermos… tu verras pourquoi… puis l’animalerie pour acheter le premier collier de mon premier soumis personnel. Tiens d’ailleurs, il faut que je te rende le collier rose… Bref la scène à l’animalerie a été délicieuse. Je comptais sur une vendeuse venue s’enquérir… Et bingo ! J’étais en train de mesurer le cou de Gaspou et tu aurais vu les yeux de mépris envers Gaspard de la vendeuse quand j’ai demandé un collier pour mon « chien mâle adulte ». Lui ne savait plus où disparaître le pauvre… J’ai pris le temps d’acheter une longe à dressage… plus pratique qu’une laisse… et un cadenas, sous les yeux des vendeuses qui échangeaient entre elles, tout en nous montrant du doigt. J’en avais la chatte retournée. Crois-moi Séver, je ne me suis plus amusée autant depuis longtemps…

- Je le vois, Jo. Ah, ah.

- Gaspou était fier de recevoir mon collier mais il a quand même un peu rechigné quand je lui ai fixé le collier immédiatement sur le parking de l’animalerie à la vue des clients matinaux.... Il le porte sans répit depuis cadenassé autour de son cou… J’aime bien y sentir son odeur marinée dans le cuir… quand je passe à côté ou qu’il s’occupe de moi… Une vraie sueur de soumis cela !

- Et bien tu n’as perdu ton temps… et après ?

- Direction le sex-shop ! Je crois que cela a été – comment dis-tu ? … oui – un grand moment de solitude pour lui et dès que la vendeuse dans la cinquantaine est venue nous voir et a vu son collier. J’ai dis que c’était mon nouveau petit ami et que je voulais découvrir les joies du pegging avec lui… Tu aurais vu la tête inénarrable de Gaspou… un vrai roman SM. Et quand la Dame a vanté les mérites et les inconvénients de tel ou tel attirail pénétrant : il ne savait plus où disparaître… Finalement nous avons choisi un double G…

- Un double G ?

- Oui un double gode ! Un pour lui et un pour moi… avec différentes tailles pour essayer et faire notre propre expérience. Pour clarifier notre situation avec la vendeuse, j’ai aussi pris une paire de menottes… à ce moment, la vendeuse a voulu aimablement nous faire rajouter une cage de chasteté… Mais je lui ai répondu : « pas la peine, il en portait déjà une quand je l’ai rencontré »… en fait je crois que j’ai choqué la vendeuse : le comble du sex-shop quoi ! En tout cas, nous avons essayé le double G dès notre retour à la maison dans les cris et la douleur pour lui… Peut-être ai-je été trop ambitieuse dans la taille qu’il pouvait prendre !

- Et les thermos ?

- Ah oui j’oubliais… une vieille technique de ma cousine Anneke… La clé est mise dans un thermos. Après tu remplis d’eau et direction le congélateur. Pour les récupérer, il faut attendre que cela dégèle. Faut dire que qu’il y a un petit truc en plus : le bouchon est retenu par un fil de fer pris en masse dans la glace. Impossible d’ouvrir le thermos tant que la glace n’a pas fondue…

- Je ne comprends pas pourquoi faire compliqué alors qu’il suffit de rendre la clé non accessible…

- Tu vas comprendre… mais chut !

Johanna se rapproche pour chuchoter à l’oreille de Madame. Je tends l’oreille et arrive à en saisir bribes à leur insu…

…La glace met 6 heures à libérer la clé… plusieurs jeux… attaché aux couilles… pas le bon thermos avec la bonne clé… ou remis au congélateur avant la fin de la décongélation…

Aie ! Avec cet innocent accessoire, la vie de l’encagé peut devenir très compliqué…

- J’ai regardé les plans de Gaspou : ils sont bons, très bon même. Il est doué ! Et la bonne nouvelle est que nous avons enfin fini à relever les dimensions de ton complexe souterrain ! Une vrai travail d’Hercule ! 

- Vous avez donc eu le temps de retourner dans le souterrain ?

- Oui 3 fois pour tout relever au laser et… y faire un peu de dressage de Gaspou ! Faut bien s’accorder quelques pauses détentes, quand même… vu comment cela pouvait être chiant !

- Ah, ah ! C’est pour cela qu’il a la peau autant marquée ?

- Oui que veux-tu, c’est très fusionnel entre nous en ce moment : nous adorons renouveler ce genre d’échange particulier entre nous. Mais je devrais aussi me calmer un peu car il devient addict à ma ceinture et je vais finir par le blesser profondément. Nous avons aussi bien rigolé à jouer au chien-chien et à sa Maîtresse dans les enfilades des salles. Ne bouges pas : je vais chercher les plans…

Le plan est déplié sur la table basse. Johanna a de-facto décidé qu’elle pouvait se passer des commentaires de l’architecte. Je reste bâillonné ! Cela m’irrite quelque peu, mais je dois me forcer à passer outre…

J’ai terminé les plans en début d’après-midi avec l’aide de Johanna. Je me serais bien contenté de les montrer sur l’écran de l’ordinateur, mais Johanna a dit « Non. Je les veux sur papier en A0. Et tu en profiteras pour imprimer aussi le projet de la maison pour que le vérifie ». Je n’ai toujours pas de traceur ici et la société de reprographie que j’utilise habituellement, est à une demi-heure de voiture et je n’avais pas envie d’y aller, ne comprenant d’ailleurs pas pourquoi Johanna veux continuer à utiliser ces méthodes dépassées. Mais elle a tenu bon et j’ai dû céder et  courir le faire imprimer en ville… A mon retour, j’ai été glacé de constater qu’avec Johanna tous mes manques d’entrain se payent cash. Cette fois-ci, sa ceinture m’était tout sauf érotique et je l’ai ressenti durement dans ma tête. C’est je crois ce qui me vaut de finir ce soir ligoté sur le tapis dans l’impossibilité de participer…

- Voilà exactement le plan de ton « Palais souterrain ». Et nous avons réussi à prendre les côtes au GPS par l’extérieur pour le positionner par rapport à la maison. Tu constates sur le plan de masse que cela fait quand même une belle distance à creuser pour le rejoindre… 

blcavmasse.jpg

- J’en avais plus ou moins conscience…

- Et voilà le plan du complexe souterrain. Je pense que l’entrée serait mieux là au niveau de la salle fermée avec les murets de pierre…  En face, je nous verrais bien cloisonner l’espace pour y mettre les cellules où il y aurait de la place pour équiper les soumis… On pourrait y mettre le quartier des cellules là… il y a de la place pour 3 cellules et je pense que cela serait « amusant » de rajouter un réduit  dans le sol fermé par une lourde grille… pour les punitions ou ton « bon plaisir »… 

- Je te fais confiance pour le positionnement de l’entrée. Tu as marqué « sas » : tu vois cela comment ?

- Je ne sais pas… un sas entre le monde extérieur et ton Enfer souterrain. On pourrait les équiper de lourds fers d’esclaves,  les tondre… ou pourquoi pas les marquer au fer rouge…

Je frissonne à cette évocation… Dans notre toute nouvelle vie, je découvre combien ma Johanna peut-être dangereuse  dès qu’elle retourne en domaine connu ! Elle devient « no limit » en paroles. Mais heureusement, elle reste jusqu’à présent nuancée sur mon cas. Heureusement… Je crois que je suis protégé par l’amour qu’elle me porte quelque part…

- Et puis il y a ta glacière  à « l’eau et au pain sec ». Pourquoi pas ? Cela serait le gniouf de ton palais secret…. Mais je pense qu’il faut l’aménager un peu : un escalier qui rejoindrait le sol serait le bienvenu. On compenserait par une double porte acier… Et il faudra doubler les murs… en béton pourquoi pas… 

- Super ! L’idée me plait beaucoup !

- Bon ton soumis enfermé, il faudra bien qu’il garde la forme… Je pense faire un espace de promenade là, avec vue sur le jour via le puits de ventilation…. Et le profond puits apporterait un peu plus de désespoir à ton André, conscient d’être coincé sous terre…qui devient un avantage quand il s’agit de soumission…

- Oh c’est génial, Jo ! Tu, vous avez bien travaillé ! Ah il faut que je te dise : j’ai eu une drôle de pensée hier… Il passait à la télé un reportage sur la peine de mort aux Etats-Unis et les couloirs de la mort. Je sais que ce n’est pas rigolo mais cela n’a pas empêché d’imaginer quelque chose…

- Les exécutions ? Putain tu ne fais pas dans la dentelle, quand tu imagines quelque chose…

- Non je suis contre, mais dans notre domaine, je crois qu’il y a quelque chose à en retirer. J’imagine garder mon André dans une étroite cellule suffisamment longtemps pour qu’il craigne son devenir. Elle serait à côté de la salle d’EXECUTION, où il n’y aurait aucune pitié à punir mon soumis. Jusqu’au sang ! A l’heure dite, je le ferai sortir lourdement enchaîné et je l’emmènerai sur son lieu d’exécution… en pleurs et désespoir. Il serait sanglé sur quelque machine pour l’immobiliser étroitement. Et à minuit pile, j’appliquerais ma sentence de la manière la plus implacable qu’il soit. Bien sûr, lui aurait la chance d’en ressortir « vivant »…

- Tu es prêtes à faire cela à ton André ?

- Je crois que oui… pour les crimes les plus graves… et pour la folle excitation que cela m’apporterait…

- Allez pourquoi pas ! Bon ta salle d’exécution je pourrais la mettre là… d’ailleurs je ne savais pas trop que faire de cette pièce, à part un nième donjon… et là il faudrait agrandir un peu ce recoin dans la roche pour le transformer en une toute petite cellule … mais oui, cela pourrait fonctionner…

-  Oui c’est ce que j’avais en tête. Au final cela laisse quand même pas mal de cellules vides …

- T’inquiète pas : Paris ne s’est pas fait en un jour. Prenons le temps d’affiner ton Palais Souterrain. Il faudra bien que l’on y mette quelque part une salle de torture…

- Je suis d’accord… Nous avons encore du temps. Tiens j’ai une idée : et si nous y mettions une sorte de parloir ?

- Tu penses à quoi ?

- A rien de précis encore. C’est juste une analogie avec la prison…

- Donc nous y allons réfléchir au concept, que je trouve intéressant même si, dans ce qui est finalement un grand donjon SM, je ne vois pas ce qui pourrait être équivalent… Bon, tu ne vas plus voir Gaspou pendant 3 ou 4 semaines. J’ai prévu de bien l’occuper… Mais je passerais te voir pour que nous travaillions sur ton palais de Shérazade… et revoir aussi André avec plaisir...

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- à suivre -
dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mardi 15 septembre 2015 2 15 /09 /Sep /2015 05:47

5ème rencontre avec Madame

Lors de notre dernière rencontre, Madame n’y est pas allée de main morte. J’avais encore mal au cul quand je me suis assis dans ma voiture pour revenir et surtout le sentiment d’humiliation aigüe d’avoir prise une fessée sur les genoux de Madame comme le premier gamin désobéissant.

La première chose que je fais dans l’urgence, c’est de m’arrêter dans une librairie en ville pour acheter une monographie sur Glen Murcutt. J’ai été surpris de l’entendre citer le nom de ce grand architecte et cela change ma vision de Madame, connaissant beaucoup l’architecture que je ne l’aurais initialement cru. 

Dès ma sortie du magasin, j’enlève le film de cellophane et j’étudie avec la plus grande attention le travail de l’architecte. Madame a raison sur 2 points : cet architecte est d’un tel détail que j’en reste baba – j’étais passé à côté de sa nature pendant mes études – et la fessée que je viens de me prendre et qui se rappelle encore à moi, change fondamentalement l’attention que je porte à son projet…

Je passe les 2 jours suivants à chercher une solution, en me lançant dans tant de croquis, d’hypothèses différentes que j’ai beaucoup de mal à savoir où j’en suis. Pas question de me prendre un nouvel avertissement la prochaine fois… Je dors peu travaillant quasi continuellement, pour finir par comprendre que je n’ai aucune idée de la direction à prendre…

La journée suivante, je surfe sur le web du matin au soir, pour essayer d’acquérir en express tous les us et coutumes du BDSM réel, pas celui que j’ai fantasmé et maté ces dernières années. J’apprends beaucoup de choses mais les pratiques et les goûts sont si variés suivant chacun, que je suis complètement perdu. Comment vais-je pouvoir m’en sortir ? Le désespoir me guette…

Je décide de faire un break et d’aller en soirée au cinéma voir un des derniers blockbusters américains. Mais pendant toute la séance, je ne regarde le film que d’un œil désintéressé, l’esprit pris par mon problème qui me semble insoluble…

J’ai l’intuition sur le chemin de retour à la maison : il m’est impossible de satisfaire Madame si je ne sais pas ce qu’elle désire vraiment ! Dès que je suis rentré, je me précipite sur la liasse de documents qu’elle m’a laissée quand elle m’a engagé. La maison « convenable » est bien détaillée et analysée, mais pas la maison « cachée ». Il m’est impossible de comprendre ou de deviner ce qu’elle y veut, vu les informations disperses et peu précises qu’elle m’a laissées. Comment ai-je pu passer à côté ? Je comprends que c’est un test, ou un piège dans lequel je suis tombé les fesses en premier !

Je n’ai pas encore envoyé de photo de mon sexe encagé aujourd’hui. J’en prends une et l’insère dans à un mail à sa destination comme tous les soirs. Sauf que là, je rajoute une question que je pèse longtemps… Finalement c’est : « Qu’aimez faire dans votre chambre, Madame ? ». Et j’envoie.

Je dors enfin bien cette nuit là. La cage me réveille inhabituellement tard, quasiment à 7h30 : je me précipite sur mon ordinateur. J’ai une réponse de Madame :

J’aime lire dans ma chambre et contempler la nature depuis la fenêtre…

J’aime traîner le matin dans mon lit…

Puis j’adore me glisser dans la baignoire…

J’aime prendre le petit trou de mon mari au gode le soir…

Et le caner au petit-matin dans ma chambre.

Le soir suivant, j’ose demander : « et qu’est-ce que vous y aimeriez y faire qui n’est pas possible dans votre maison actuelle ? ». Deux heures plus tard, nouveau message :

Je voudrais le contempler tous les soirs

 dépité et bouleversé dans sa cage à chat

au pied de mon lit…

C’est cela la clé : écouter Madame, ma cliente. Au fil de mes questions et de ses réponses, je deviens plus intime avec sa façon de dominer. C’est assez impudique mais elle se livre en toute confiance, même des choses que son mari soumis ignore encore. Au fil des demandes, j’ai un peu pitié pour lui. Sa Maîtresse de femme lui prépare consciencieusement un futur plus difficile. Madame me l’avoue au fil d’une réponse : « Que veux-tu, il trouve que je ne suis pas assez dure avec lui, le petit Amour chéri… ».

En tout cas, j’ai enfin de la matière à travailler et mettre en forme. J’atteins une sorte de zénitude avec mon pénis enfermé, qui se fait oublier. Je ne bande presque plus en journée : c’est dire ! Et les idées me viennent et me libère : tout prend forme.

Finalement  j’envoie le message à Madame que je suis prêt. Elle accepte de venir me voir à mon bureau demain matin.

Je suis fébrile en l’attendant. Et si je n’avais pas compris ? Et si elle n’aimait pas ? Et si elle me punissait encore ? J’ai anticipé : je l’attends déjà nu et mon initiative est saluée à son arrivée par la désormais rituelle pose de mon collier rose.

Cette fois, j’ai le droit aux ressources de mon ordinateur. Je montre ce que j’ai préparé à genoux aux pieds de Madame, le cœur battant.

- J’ai laissé votre chambre à l’étage mais en lui joignant elle aussi une partie «  cachée » à l’arrière à laquelle on accède par un placard du dressing qui s’escamote dans le mur. Cela me semble plus pratique ainsi en compactant les parties cachées, l’une au dessous de l’autre. J’ai ajouté un large escalier à colimaçon pour passer rapidement d’un niveau à l’autre…

Madame semble intéressée mais reste silencieuse m’invitant à continuer.

- L’étage cachée du haut arbitre une terrasse cachée entre les murs de rocher qui me semble pourvoir vous plaire. Regardez, on ne peut pas la voir ni la deviner depuis aucun endroit… Elle est invisible à tout non initié !

J’ai prévu une petite animation pour le démontrer que Madame étudie attentivement.

- Oui tu as raison, j’aime bien l’idée de la terrasse hors du monde. Mais je crois qu’il lui manque une ou deux choses. Comme une cage pour mon toutou d’époux creusée dans la roche et quelques anneaux pour le laisser dorer au soleil… ou m’occuper un peu de lui…

Je m’empresse de noter professionnellement la demande sur le calepin que j’ai préparé.

- L’autre avantage de la terrasse c’est qu’elle agit un comme un claustra zénithal qui permet d’éclairer d’une lumière douce la salle de jeu en-dessous qui filtre entre les planches de bois. Regardez, Madame, je vous ais préparé quelques simulations.

Elle les regarde un moment, assez convaincue à ce qu’il me semble.

- Et cela n’enverra pas trop de lumière à l’extérieur la nuit ?

- En fait non. J’ai étudié attentivement ce point : les lames de la terrasse cassent toute lumière directe et le fait qu’elle soit en devers par rapport au rocher ou à l’avant de la maison, garde la lumière dans l’espace. Impossible de voir quoi que ce soit depuis les autres points…

- Bien, très bien même ! Je reviens à l’étage : là c’est mon espace de détente ?

- Oui comme vous le  désirez. Une grande baignoire ouvrant sur l’extérieur de la terrasse, par de larges baies…

- Oui c’est bon ça : prendre mon bain tout’ en contemplant mon pauvre mari enfermé nu dans sa cage ! Cela me parle déjà à la foufounette ! Et en arrière tu as mis le hamman ?

- Oui le hamman vers la chambre et votre « boudoir » dans la continuité…

Le « boudoir » fait partie de ses demandes mais elle a refusé de m’en dire plus «  c’est trop tôt Gaspard pour tes oreilles encore trop chastes… ».

- Oui le boudoir devrait pouvoir le faire en taille… mais on vérifiera cela plus tard en détail. Passons à l’organisation du bas.

- La grande pièce n’a guère changée si ce n’est l’escalier qui mène directement à l’étage. J’ai installé sur le côté les espaces que vous m’avez demandés. Le dressing coffre-fort de Monsieur d’abord. Je ne les fais pas très grand, supposant qu’il n’y aurait que ses tenues d’extérieur à y stocker et que vous le préféreriez nu en permanence dans la maison ?

- Hé, hé… tu as très bien fait. C’est mon intention. Alors finies les fuites au Golf de Monsieur Delamaye que je n’aurais pas autorisées. Tu sais, nous sommes déjà un vieux couple D/S ayant déjà fait pas mal de chemin. Les premières années, je lui ai appris l’obéissance. Puis à rester chaste pour moi : fini les Maîtresses derrière mon dos. Mais un couple D/S c’est vivant, cela une dynamique qui pousse vers encore plus de contrôle. D’ailleurs c’est ce qu’il me demande, même s’il soufre à passer chaque nouvelle étape de perte de liberté. Je l’ai déjà sous ma coupe à la maison. Je contrôle strictement sa sexualité. Mais il redevient le puissant Monsieur Delamaye à l’extérieur. Alors depuis un an, nous travaillons à le déposséder de son Pouvoir…

- Comment faîtes-vous cela ?

- Au très simple : je l’ai forcé à prendre un adjoint il y a 9 mois que j’ai personnellement choisi.  J’ai aussi maintenant tous les pouvoirs de signature pour ses entreprises. L’empire de mon ami, si je peux dire ainsi, n’est pas un groupe intégré mais plutôt un archipel d’entreprises indépendantes, que mon mari dirige toutes en passant sans cesse de l’une à l’autre. Alors personne ne s’étonnera pas de ne plus le voir passer aussi souvent… Mais il fallait que les affaires continuent à tourner, d’où Marc le nouveau adjoint que je lui ai choisi, pour qu’il ait plus de temps pour me satisfaire ! En bref, je le dépossède de son pouvoir qu’il transfère peu à peu à son « adjoint »…

- Et il le vit bien ?

- Je pense que c’est ce qu’il veut de moi au fond de lui, mais cela ne se passe pas tous les jours sans heurs. J’ai du recommencé à le punir plus que d’habitude. Quoi que je comprends : ses entreprises c’est l’œuvre de sa vie ! Mais il va les sacrifier pour avoir le bonheur de vivre sa nature profonde à mes côtés. C’est un peu un changement d’équilibre pour lui : sa soumission à la maison ne sera plus contrebalancée par l’énergie qui déploie à l’extérieur. Et j’ai conscience pour qu’il ne se perde pas, de devoir m’appliquer à monter d’un cran ma domination… D’où cette nouvelle maison au calme, à l’écart du bruit de la ville. Ah tu as mis sa cellule là ?

Elle parle du « cachot » d’exactement 1 m 80 par 1m90 qui fait dorénavant partie du cahier des charges de Madame.

- Oui : vous le vouliez au centre de la maison, facilement contrôlable et accessible. J’ai pensé que la majeure partie du temps, la bibliothèque du salon serait ouverte en l’absence de visiteur. Là il est à côté du salon et de la cuisine.

- Oui je crois qu’il est parfait là. Je veux un cachot gai où il puisse rester longtemps, pas une oubliette loin de moi. Je veux pouvoir aller rapidement le voir ou discuter. Car je pense qu’il devrait y être enfermé pas mal de temps… Et donc après le Mister’s Corner demandé. Nickel tout cela.

Le « Mister’s Corner » est tout aussi obscur pour moi que le « boudoir ». La fonction de ces espaces me reste inconnue et il va me falloir attendre pour la savoir. « Pas encore le moment… »

- Bon raconte-moi ma chambre ?

- Une pièce donnant sur le lac. J’ai prévu une longue banquette pour vos lectures et il possible de le faire aussi sous la varangue extérieure. Un King Size bed comme demandé. J’ai mis la cage de votre mari au pied du lit, cachée au besoin par une colonne de boiserie qui remonte dans le plafond pour libérer sur un mètre l’accès et la vue sur la cage…

- Très astucieux cela ! Cela sera plus pratique que le fond du placard que nous utilisons habituellement. Et tu as pensé à mes « instruments » que je veux avoir sous la main.

- Oui cachés derrière une boiserie à droite du lit…

- Tu m’as bien écouté : ma future chambre est parfaite. C’est que c’est devenu une pièce centrale dans l’évolution actuelle de mon mari. Si j’ai voulu choisir avec beaucoup de soin, son adjoint Marc, c’est avec une idée précise derrière la tête. Le puissant Monsieur Delamaye, frustré à l’année dans sa petite cage de zizi, a perdu l’exclusivité de sa femme ! Marc est devenu mon amant comme prévu et sa belle queue partage mon lit. Vous ne savez pas, vous les hommes à petites queues, comment quelques centimètres de plus changent la sensation pour les Dames. Souvent nous le reléguons dans la chambre d’amis et tu verrais sa tête de chien battu quand on l’y envoie ! L’idée d’être cocu lui tournicote tant l’esprit, mais je ne suis pas dupe : sa petite limace est toute tendue dans ses barreaux et bave…

Moi aussi je deviens tendu dans ma cage et excité à ces confessions d’une femme Dominante.

- Parfois je l’autorise à nous rejoindre dans la chambre pendant les ébats ou après. Mais je suis toujours un peu cruelle avec lui. Il peut assister au début. Parfois préparer chatte et queue de sa bouche l’humiliation au visage. Et je le renvoie avant l’action. Ou je l’appelle une fois que c’est terminé, pendant que Marc se rhabille pour nettoyer ma chatte du sperme de l’autre avec sa langue. Ou je le laisse entendre mais ne pas voir, cagoule de cuir sur la tête et nez contre le mur dans un coin de la chambre. Mais dans tous les cas : c’est son rôle de changer les draps du lit AVANT et APRES. On ne mélange pas les torchons et les serviettes, les belles queues et les asticots en cage.

Ouah !

- Je crois qu’il devient accro à son cocufiage à la maison. Et je lui fais bien sûr gérer notre planning de rencontre entre Marc et moi. Savoir que l’adjoint qui le suit à la trace à son boulot a baissé sa femme le matin même, lui donne un sentiment d’humiliation qu’il n’oublie pas de la journée…

C’est trop bon : je vais exploser en cage. Madame s’en amuse.

- Mais c’est que tu serais toi aussi ce genre d’homme… mon petit Gaspard qui bandouille et en bave dans sa petite cage à l’évocation des récits de sa Maîtresse, mais là c’est une Maîtresse version pas le droit, pas celle de la fête du slip au lit ! Ah, ah, ah !

Je suis quand même saisi par cette domination de Maîtresse, mot prononcé pour la première fois par Madame. Mais comment pourrait-on appeler différemment, une femme qui vous tient le zizi en cage ? Pensée finalement très humiliante… et excitante en même temps.

- Oh que les jeunes soumis sont mignons… dans leur découverte de ce monde. Allez je vais te donner de quoi encore plus fantasmer le soir dans ton petit lit…

Madame m’a pris au menton pour capter mon regard.

- J’ai encore corsé les choses depuis 3 mois pour mon petit mari soumis, en transmettant à Marc, certaines fouettées ou cannées de discipline. Les punitions restent cependant mon domaine. Marc a très bien intégré, le pouvoir de la chose et souvent il passe le chercher le matin avec sa voiture. Priver mon mari de la liberté de la sienne est déjà une très bonne idée, mais pas aussi efficace que de l’emmener le cul fraichement rossé juste avant de partir. J’adore sa tête quand Marc lui demande de baisser son pantalon de costume et la culotte de dentelle que je lui fais porter depuis des années… Et son tortillement du cul est un ravissement…

L’escarpin de Madame vient me chatouiller les couilles. Je n’en peux plus dans ma cage…

- Mais il y a encore mieux pour amener le puissant Monsieur Delamaye à la place que je, nous voulons qu’il prenne dorénavant dans l’entreprise et à la maison. Et ça il ne l’a pas vu venir : Marc est bi et aime lui fourrer son cul de soumis ! Et crois-moi, partir au travail le cul empli du sperme chaud de son adjoint, cela te remet les choses dans la bonne perspective !

Je suis époustouflé : c’est bien mieux que tous les récits inventés que j’ai pu lire sur internet. Madame est un génie cruel de la Domination ! Je me laisse aller en soupirant à la caresse de son escarpin n’osant rien dire pour que cela ne s’arrête jamais…

- Mais bon, trêve de Monsieur Delamaye : occupons nous de notre petit Gaspard en attente. Je suis content de ton travail aujourd’hui : tu vois qu’une bonne fessée au cul remet l’esprit en place ! Cela devrait être enseigné à toutes les jeunes filles au Collège… Si je ne me trompe pas, nous en sommes à 15 jours de zizi enfermé. Il est temps, je crois, que je récompense un peu mon petit Gaspard. Allez à 4 pattes !

J’obéis, l’espoir d’une libération, ici et maintenant, au zizi.

- Tu vas me montrer ta chambre, mais avant détour par la cuisine.

Je suis intrigué. Dans la cuisine Madame choisi une assiette plate propre (une des rares qu’elle ait pu trouver à ma grande honte et à ses commentaires désobligeant !). Je dois porter l’assiette entre mes dents jusqu’à ma chambre… une vraie honte avec des vêtements sales partout et le lit défait.

- Ah ces chambres de garçons : toujours un dépotoir ! Dépêche-toi de me dégager le lit avant que je renonce à te récompenser…

Je fais valser la couette qui tombe contre le mur.

- Allez à 4 pattes sur le lit, Gaspard !

Je me dépêche d’obéir. Madame s’assoit au bord derrière mes fesses et pose l’assiette entre mes jambes. Elle sort un tube de son sac et commence à me préparer l’anus d’un doigt qui me lubrifie.

- Humm pas très propre ce petit trou. Tiens tu vas voir… Ouvre la bouche…

Je suce avec réticence le doigt qu’elle me présente. Cela le goût artificiel de lubrifiant mais je ne peux rater en arrière goût, celui acre de mon cul pas propre ! La honte !

Madame sort enfin un énigmatique gode ou plus je ne sais, d’une forme bizarre tout arrondie. Et bien sûr il finit dans mon rectum. Je grimace à l’intromission et mets quelques temps à m’adapter à l’intrus qui bientôt vibre. C’est un plaisir honteux et bizarre, mais c’est si bon après 2 semaines de frustration. Il y a quelque chose qui s’épanouit au fond de moi, qui me fait tant de bien. Je jette un coup d’œil incrédule à mon sexe : il est tout petit dans sa coque, alors que je suis si excité… Je me laisse aller langoureusement au plaisir que m’offre Madame jusqu’à ce qui m’apparait être son apogée. Ma bite est soudain mouillée : je sens incrédule mon sperme sortir par longs jets continus sans le plaisir habituel de l’éjaculation. Quatre fois, je recommence à couler jusqu’à me tarisse… Finalement Madame retire doucement l’instrument de mon rectum et me gratifie d’une tapette sur les fesses.

- C’est bien, mon petit Gaspard : il a bien coulé pour sa Maîtresse aujourd’hui. Bon j’ai travaillé, c’est ton tour maintenant.

Je la regarde sans comprendre…

- Et bien lèche toute ta cochonnerie d’homme…

J’ai craint quelque chose comme cela. Je n’ai jamais aimé le goût de mon sperme, mais par respect pour Madame, je me force à lécher l’assiette dans une grimace de dégoût.

- Et bien tu m’as mis dans un de ces états dans l’entrejambe. Je crois que Monsieur Delamaye av avoir du boulot pour éteindre l’incendie… ou mieux je vais appeler Marc pour qu’il me ramène du gros matériel.

Sans aucune gêne, elle l’appelle sur le champ et ils se mettent d’accord pour « dans une demi-heure à la maison ».

- Bon je te laisse, mon Gaspard. Nous nous reverrons dans 6 jours sur le terrain. Pendant ce temps, tu as encore du travail pour avancer dans MON projet. Et puis tiens aussi : tu en profiteras pour nettoyer ta maison. Comme veux-tu pouvoir ramener une fille dans une telle décharge ? 20 coups de fouet que je te promets si la prochaine fois que je viens, ta maison n’est pas impeccablement rangée et propre !

blarchi5bis
 
- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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