8ème rencontre avec Madame
4 semaines plus tard, je revois Madame chez moi. Avant de sortir, Johanna m’a dit qu’elle viendrait valider l’organisation du complexe souterrain dans l’après-midi. Je sais qu’elles ont discuté avec passion de l’aménagement déjà plusieurs fois, mais c’était sans moi, resté consigné à la maison. Je suis donc seul à accueillir Madame en attendant le retour de Johanna… entravé au collier à ma table de travail par une chaîne fixée à un anneau scellé dans le sol.
Je viens de me voir refuser l’accès à un site trouvé par Google. Johanna a installé sur mon ordinateur un contrôle parental très strict dès les premiers jours. C’est un innocent portail de référencement de fournisseurs de briques en verre, normalement rien de prohibé. Mais il suffit qu’il soit ouvert à de la publicité potentiellement pour adultes, pour que son accès soit verrouillé. Cela me complique beaucoup ma tâche mais c’est un ravissement pour Johanna quand je dois m’humilier les autorisations d’accès une par une.
La longueur de chaîne me laisse suffisamment de liberté pour saluer Madame selon l’Etiquette établie, à genoux et par un baisemain. Je suis maintenant plus à l’aise avec cette pratique de l’Amour Courtois et je pense ne jamais l’avoir fait avec autant d’élégance…
Je me suis de même habitué à ma tenue que Madame découvre pour la première fois mais je suis sûr cependant que Johanna n’a pu s’empêcher de s’en vanter. Je porte donc, sur décision de Johanna, depuis le lendemain de sa dernière visite une combinaison de travail « indéchirable » dont les manches et jambes sont raccourcies en une sorte de body pour adultes. Le vêtement est cadenassé à mon collier et bloque la couche que je porte maintenant 24/24.
- Alors ton expérience de la couche ?
Madame a mis en plein dans le mille de ce que j’ai eu le plus mal à accepter. Je décide d’être très honnête :
- Dans le cadre de mon éducation, Maîtresse Johanna m’a d’abord conditionné l’accès aux toilettes à son autorisation, puis elle a renforcé son contrôle en décidant que finalement je n’y aurais plus accès : condamné aux couches, d’abord changées après avoir « fait », puis après une heure d’attente incompressible, enfin maintenant changées 4 fois par jour à heures fixes quel que soit leur état ! Cela peut paraitre incroyable, Madame, mais en glissant de restriction en restriction, je m’aperçois que j’en oublie la restriction précédente que pour être touché par la seule contrainte additionnelle que la nouvelle règle m’impose. C’est une méthode de soumission très efficace, où on s’habitue tous les jours à perdre plus de libertés. Mais globalement cela me reste très difficile : j’évite habituellement de penser que je suis condamné à en porter une en permanence ou c’est mon image de moi qui m’atteint…
- Ta Maîtresse est décidément très expérimentée… Elle connait parfaitement la psychologie masculine et la façon de manipuler - pour leur bien - les hommes.
- Oui Madame.
- Tu y fais donc tous tes pipis… et autres choses… comme les bébés ? Sans possibilité d’y échapper ?
L’attaque est directe. Je ne peux m’empêcher de rougir à la question trop intime…
- Oui, Madame.
- Et cela t’est donc difficile ?
- Me laisser aller à le faire non, Madame. Je m’y habitue finalement. Mais je n’arrive pas à me dépêtrer de la honte que je ressens et je déteste l’odeur qui peut m’entourer après. J’essaye de me régler sur mes horaires de change, mais souvent j’échoue… et cela me désole tant…
Johanna arrive à ce moment et fait la bise à Madame. Nous nous installons dans le salon, les femmes dans le canapé et moi naturellement sur le sol au pied de Johanna, tenu par la laisse qu’elle m’a passée avant de me libérer de mon bureau. Je me suis aussi habitué ces dernières semaines à ne plus jamais être complètement libre de mes mouvements.
- Je discutais avec Gaspou de sa contrainte au port des couches.
- Cela a été le point le plus dur à m’imposer et à lui imposer. Mais je n’avais pas envie que ses besoins naturels viennent perturber son dressage. En même temps, c’est un moyen intéressant pour le faire progresser rapidement dans plus de soumission, en s’attaquant à une de ses libertés les plus intimes. Alors la solution s’est imposée peu à peu : couche adulte en permanence pour le pipi ET le popo ! C’est rare maintenant qu’il n’en porte pas. Même quand je lui baise le petit trou au double G sur le lit, je me contente de la lui baisser. Mais sans avoir vérifié qu’il ne puait pas avant. Mais le reste du temps, c’est sans concession ! Même s’il dort maintenant la fenêtre ouverte la nuit ou que je l’envoie attendre l’heure de change dans le garage quand je trouve qu’il sent vraiment trop fort…
- Impressionnant ta détermination. Je n’aurais jamais imaginé ce type de dressage... Alors tu me présentes enfin votre fameuse cage ?
Johanna nous emmène dans la pièce vidée où a été installée ma cage de « soumis ».
- Impressionnant ! C’est vraiment lui qui l’a construite ?
- Oui sous ma supervision et en mettant toute son intelligence dans la conception de façon à être incapable de s’en échapper… Je trouve cela très « pédagogique » pour un nouveau soumis de construire ses propres accessoires de contrainte. Là celui-ci est fait de solides poutres de bois. Les barreaux sont enchâssés sur 10 cm de chaque côté : impossible à tordre suffisamment pour les desceller.
- C’est quoi en fait les barreaux ?
- Du gros fer à béton que je lui ai fait recouvrir d’une résine pour qu’il ne se blesse pas.
- Et il ne l’a fabriqué qu’en 3 jours ?
- Oui avec ma motivation permanente… je l’ai enchaîné nu dans le garage tant qu’il n’avait pas terminé ! Venant matin, midi et soir, lui rappeler mon impatience de ma ceinture favorite… J’essaie de l’y maintenir tous les jours de 7h le soir à 10h le matin… pour qu’il apprenne que sans moi il ne peut rien. Et je l’y renvoie dès qu’il me fait une remarque pas assez soumise…
- 15 heures enfermé dans sa cage, tous les jours ! Tu es sérieuse ?
- Je crois qu’il faut à Gaspard un cadre strict pour que cela marche … et l’éducation à la cage lui fait faire de rapides progrès… … Elle nous donne des résultats remarquables. Il me devient de plus en plus attaché et obéissant tous les jours…
- Mais il fait comment pour manger ?
- Il jeune tout simplement… de toute façon, il avait quelques kilos à perdre. Il a une bouteille d’eau mais c’est tout. Bon on s’y met ?
Johanna peut faire peur des fois, mais tout ce qu’elle a dit est totalement véridique. Elle m’applique tous les jours de plus en plus de fermeté et, de petite adaptation en petite adaptation qu’elle impose, elle m’emmène peu à peu vers une soumission durable et sans doute définitive. La plupart du temps, je ne m’en aperçois même pas, concentrant mon énergie à m’adapter à la nouvelle contrainte imposée. Il n’y a que la nuit quand je ne dors pas ou plus, que je perçois le schéma global et oh combien elle me sait me faire évoluer rapidement… J’en suis parfois triste.
Retour dans le salon, au pied de Johanna. Heureusement je ne suis pas bâillonné cette fois. Mais je me suis promis de tourner 7 fois dans ma bouche avant de parler, si je n’y suis pas invité. Johanna m’a envoyé imprimer les plans en ville… Je n’ai pas renâclé cette fois. Le plan est déplié sur la table basse et je suis chargé de prendre les notes.
- Bon voilà le plan quasi définitif de l’aménagement de ton Palais Souterrain, qui synthétise toute nos échanges…. Il faudrait que tu valides définitivement les fonctions des pièces pour que je puisse travailler sur les réseaux fluides. Car il va falloir tout amener : eau, électricité, air et évacuer les eaux usées. Pour garder l’aspect brut de la caverne, je pense tout dissimuler dans des faux planchers. Donc cela va faire pas mal de pompes de reprises… mais je ne t’ennuie pas avec cela. C’est mon travail de définir tout cela…
- Je te fais confiance…
- Bon alors je te propose de suivre le parcours de Dédé quand tu le condamneras à y aller. Il rentrera par la porte n°1 à laquelle on accèdera par un long couloir creusé dans la roche soit depuis l’extérieur, soit depuis l’arrière de ta maison. Au fait, je t’ai trouvé un sculpteur de pierre en Angleterre pour faire le tympan roman montrant l’Enfer au-dessus de la porte que tu m’as évoqué… Passé ce point on débouche par un étroit couloir dans la salle d’écrou, le n°2, transition entre le monde des condamnés et les vivants à l’extérieur… Je pense que c’est nécessaire d’avoir un tel espace tampon.
- C’est nouveau cela. Explique-moi sa fonction…
- Dans les prisons, il y a toujours un espace tampon entre la liberté extérieur et l’enfermement intérieur. L’écrou est en fait le registre où est noté le nom du nouvel arrivant, où il doit laisser ses vêtements civils et récupérer son trousseau de prisonnier.
- Oui je vois, et cela devient quoi dans notre contexte ?
- Je pense qu’il faudrait établir une procédure stricte à l’enfermement de toute personne que tu auras décidé de mettre dans le complexe. Je suppose que vu, que tu as demandé 3 cellules, tu envisages que cela ne concernera pas qu’André…
- Oui, je crois que j’ai envie de « diversifier » à terme mes soumis, avec un désir qui monte peu à peu d’avoir un jeune soumis dans mon « cheptel ». Cela ne sera pas Gaspou, même si je l’avais envisagé un moment, car tu me l’as piqué plus vite que ma vieille ombre…
Les femmes se sourient d’un air entendu. Je suis atterré d’entendre parler Madame de moi comme un gibier de soumission clairement envisagé. Ainsi depuis le début, elle me manipule ! J’en frissonne après-coup. Heureusement que maintenant, je suis passé sous la coupe de Johanna… un sort que finalement je préfère.
- Donc je verrais bien quelque chose comme cela… dépassant de loin les contraintes de leur soumission habituelle. Pour les attaches, nous en avons déjà parlé et je crois, comme toi, qu’il faut utiliser des lourds fers d’esclave, durs à porter, au cou, aux poignets et aux chevilles. Tu pourrais aussi systématiquement leur tondre la tête à leur mise sous écrou et remplacer leur cage de chasteté par un modèle plus exigeant avec des pointes à l’intérieur… J’imagine même qu’à chaque nouveau séjour d’enfermement, on pourrait les marquer d’un marque d’infamie au fer rouge, qui viendrait rejoindre les précédentes et que l’on pourrait comptabiliser dans le temps… En fait, il faut faire tout ce qui semble nécessaire avant de les envoyer pour une période de plusieurs semaines se morfondre dans leur prison.
Plusieurs semaines ! Cela parait une éternité, mais à bien y réfléchir, je couche déjà depuis 3 semaines dans une cage toutes mes nuits…
- Ouah tu ne fais pas dans la demi-mesure toi ! Mais tout cela plait terriblement à ma chatte, c’est le meilleur signe qu’il soit qu’il faille faire comme cela ! Tu es une jeune dominante très douée, tu n’as jamais pensé à ouvrir ton propre donjon professionnel ?
- En fait, je crois que cela ne m’irait pas. Je travaille quand même dans celui d’Anneke depuis 5 ans. En fait je crois que ce que je n’aime pas, c’est d’être finalement au service du client qui paye pour que l’on le martyrise. Je trouve cela antinomique. Souvent, les dominatrices pro, ont leur propre esclave personnel pour compenser et c’est ce que fait ma cousine. Mais moi finalement je préfère dominer sous ma seule volonté, avec de l’affection ou de l’Amour en jeu. Cela ajoute une dimension très personnelle à l’acte…
Ce qui correspond exactement à ce que Johanna essaie de bâtir avec moi ! J’en éprouve beaucoup de fierté, qu’elle m’ait choisi, moi et nul autre….
- La salle d’écrou fera donc tampon avec le monde extérieur. Il y aura 3 portes fermées à clé qui séparera ton prisonnier de la liberté à l’extérieur. Je me demande même s’il ne faudrait pas forcer les esprits en transformant l’une en véritable lourde porte blindée comme tu pourrais trouver dans une salle de coffre de banque !
- Oh que j’aime tes idées sadiques, Jo ! Tu peux me faire cela ?
- Je crois que oui : il ne manque pas de fournisseur mais le plus dur est qu’il ignore à quoi, la porte fournie est destinée à servir… donc là tu arrives dans le couloir qui dessert les différentes zones : en face le quartier des cellules, à droite l’espace de soumission et de travail au corps et à l’esprit des soumis et à gauche l’espace d’exécution des crimes les plus graves.
- Attends, c’est quoi là ? C’est nouveau ça. Tu as mis « parloir »…
- Une idée que j’ai eue en début de semaine. Tu sais bien que nous avions trop de niches inoccupées, vu l’espace disponible dans le complexe souterrain. Alors j’ai imaginé de transformer ces 2 pièces là en une bulle confortable dont la fonction sera de permettre des visites très « intimes » à tes soumis. Imagine : après 2 semaines enfermées au secret, on ramène le prisonnier retrouver pour quelques heures sa Maîtresse. Il arrive le corps fatigué et la peau marqué par les séances de « travail ». Il ne s’agit pas de le réconforter mais pour lui, d’honorer séance tenante sa Maîtresse avant d’être renvoyé au cachot… Je suis sûre qu’aucune dominante ne peut résister à la cruauté excitante de la situation. J’y vois un lit confortable qui permet tous les hommages. Et je verrais bien dans la seconde pièce une luxueuse salle de bain victorienne très colorée. Je pense que cela peut être très fort d’utiliser ton Dédé comme un très attentionné garçon de bain, pour ta seule détente du corps et de l’esprit avant de le renvoyer à son sort. Tiens j’ai préparé des esquisses de l’ambiance chaleureuse que l’on pour y mettre en contrepoint de la froideur de la prison…
- Tes idées sont vraiment géniales ! Cumuler en même temps mon goût du bain avec une séance cruelle de soumission est une merveilleuse trouvaille. Mon soumis a le droit de retrouver un peu de confort mais que pour le temps d’honorer sa Maîtresse. Et une fois son plaisir pris, sa Maîtresse le renvoie sans appel dans son cachot… Très sadique… mais il y a effectivement de quoi s’amuser beaucoup. J’adopte et j’adore ton idée de parloir comme tu l’as prévu….
Tout en les écoutant s’exciter, mon esprit a dérivé à l’évocation de ce parloir de visites intéressées. Oui c’est très cruel, mais terriblement excitant en même temps pour mon petit esprit pervers. Je me sens d’autant à l’étroit dans ma cage et je mouille du zizi en continu.
- Bon les cellules : cela n’a pas beaucoup changé ?
- Non j’ai juste imaginé de les isoler phoniquement et j’ai rajouté pour le fun un cul de basse-fosse dans le sol, fermé par une lourde grille. Cela pourrait faire de la variété dans leur enfermement…
- Tu as enfin trouvé où mettre mon bas-relief sur les « esclaves » que j’ai obtenu aux enchères.
- Oui, il sera parfait dans le couloir en face de l’entrée du parloir.
- Mais ce que tu notes comme salle d’eau au n°7, c’est quoi ?
- En fait je vois cela comme une pièce entièrement carrelée, faiblement éclairée par le puits de ventilation, avec pour fonction initiale d’offrir un lieu pour laver à « grandes eaux » tes soumis. Tu ne vas pas pouvoir les laisser s’encrasser sans fin ! Alors je me suis demandée comment les laver sans briser la tension de l’enfermement ? Il faut que cela soit un moment désagréable pour eux. Alors j’ai pensé à ces cures, où l’on douche les patients à la lance incendie. Tu vois ce que je veux dire ?
- Oui, très très bien…
- Je pense qu’il serait aussi « intéressant » d’équiper la pièce d’un palan sur rail. Il serait suspendu de l’entrée par les mains ou les pieds pour varier et trimballé comme une vieille chaussette dans la pièce, pour le laver au jet. Bien sûr il n’y aurait que de l’eau froide…
- Super idée !
- Mais je crois que l’on peut rajouter d’autres « délices » exquis. Une cuve creusée dans le sol que l’on pourrait remplir d’eau avec ou sans glaçons pour leur donner un bon bain revigorant. Et je verrais bien un table de lavement tout en inox pour être sûre, que tout soit bien et complètement lavé !
- Vraiment une bonne idée ce « spa » pour soumis et vraiment très tendance !
Madame et Johanna partent dans un long éclat de rire communicatif. Mais je n’arrive pas à m’y joindre. Cette description du processus de lavage me laisse un arrière-goût amer et là je ne suis pas du tout sûr d’avoir envie de mettre à la place de celui qui sera traité ainsi…
- Bon et la zone de soumission ?
- Pas grand-chose a changé. J’ai cependant rajouté un cachot d’attente dans cette zone. Après tu auras ton cachot mitard au numéro 13, inspiré de celui de Maîtresse Sarah qui te fascine tant, avec les lourdes chaînes d’esclaves. Il faudra creuser un escalier pour arriver à niveau en fond de glacière. Et je double la paroi de béton pour passer les réseaux. Tiens regarde ce que cela donnera au final…
- Pas mal du tout… J’ai hâte d’y enfermer mon Dédé à l’eau et au pain sec !
- J’ai surtout travaillé sur l’espace de promenade éclairé par le second puis de lumière. Y laisser prendre l’air à tes soumis me semblait finalement trop simple. Alors j’ai rajouté un manège pour y entraîner tes soumis, à la marche, au trot ou au galop, comme pour les chevaux. Cela leur fera faire un peu d’exercice. Après je me verrais bien y mettre, une ou 2 niches creusées dans la roche comme celle de ta terrasse, et quelques anneaux scellés pour les discipliner à la badine ou autre…
- Oh tu sais que tu me plais là, Jo ! Au fait, c’est quoi le sarcophage au numéro 12 ?
- Oh une idée sadique que je veux te proposer : un sarcophage de pierre pour les emmurer vivants et les terrifier !
- Où vas-tu trouver de telles idées ?
- Je ne sais pas : cela m’arrive tout le temps. Peut-être aussi que j’aime aussi beaucoup l’Egypte Ancienne…
- Moins que les tortures au Moyen-âge ! Mais le couvercle va peser une tonne, comment le mettre en place ?
- Bah, on mettra un puissant treuil électrique…
- Attends j’imagine, je force André à s’allonger dedans et je referme lentement le couvercle en buvant ses hurlements de terreur… Oui je m’y vois ! Tu me mets ce sarcophage absolument, s’il te plait !
- Pour ton donjon de torture en 15, je n’ai rien fait. Je te laisse voir ce que tu y veux dedans… cela devrait rester du classique pour toi…
- Oui, je le ferais… je sais qu’il faut que je m’y mette… comme pour équiper ma salle de jeu dans la maison… On passe en face, à l’exécution ?
- J’ai utilisé la niche à gauche, juste avant de rentrer dans la salle d’exécution pour y mettre ton petit « couloir de la mort » à toi. C’est un peu trop petit actuellement, alors il va falloir agrandir en creusant un peu la roche. Donc tu le fais mariner là un moment, avant de l’emmener à l’heure dite se faire proprement « exécuter » dans la grande salle. Nous avons cependant un problème, la salle est assez basse de plafond et tu auras du mal à le fouetter debout. Et puis je ne trouve cela pas assez décalé avec ce que tu pourrais pratiquer par ailleurs, toi la grande amatrice de fouet.
- Que proposes-tu alors ?
- Que tu les passes à la chaise électrique ! Non je rigole… Non je me suis demandée qu’est-ce que le pouvait le plus craindre un soumis ?
Ah oui très bonne question. Je suis impatient d’attendre la réponse de ma Johanne, par curiosité très intéressée !
- Il peut craindre ton fouet, que tu lui impose des choses qu’il déteste au plus haut point, mais ce qu’il craint le plus à mon avis est l’incapacité totale à échapper à son sort. Je ne pense pas à quand tu le forces à faire quelque chose, car là, à un moment ou l’autre, il décide volontairement de céder, mais la situation au-delà : celle où tu n’as plus besoin de sa coopération où il est livré sans aucun échappatoire à tout ce que tu auras décidé. Cela le porte habituellement loin dans leur esprit de soumission mais même si tu l’attaches étroitement, le danger est limité par la façon dont tu l’as mis, limitant les possibilités d’abus. C’est cette limitation que je propose de changer radicalement avec ça !
Madame et moi sommes beaucoup intrigués par ce discours d’assurance nouvelle. Johanna ramène ma tablette et la pose devant Madame.
- Regarde…
J’arrive de biais à voir la vidéo que Johanna a lancée. C’est un film d’image de synthèse. Au début on voit simplement une table de massage, je dirais ordinaire. Un corps nu d’homme est rajouté sur le ventre. On voit une à une des sangles venir lui serrer les membres et la taille. Un gros plan nous montre son cou immobilisé dans un collier. Je ne vois pas ou Johanna veut en venir, jusqu’à ce que la table se mette à bouger comme un Transformer. L’homme virtuel devient une marionnette. Les pièces du transformer ne cesse de bouger lui faisant prendre différentes positions. Le voilà les jambes totalement écartées, puis à quatre pattes offrant ses fesses comme sur un spanking bench, et encore debout les jambes légèrement écartés, les bras à l’horizontale passant à quelques centimètres du plafond. Puis le corps est remis à l’horizontale sur la table de massage. Un bras surgit des profondeurs, trifouille un instant avant que le table descende. Le corps reste suspendu dans le vide, avant que des roues le face tourner sur lui-même. Le voilà présentant son dos vers le sol. La table remonte, semble le récupérer. Le bras s’efface. Et voilà de nouveau le marionnettiste qui agit. En croix, debout complétement vertical, et dans la position de grenouille inversée laissant libre accès à son cul… Je suis bluffé par l’ingéniosité de la machine et pas le seul !
- Putain c’est possible de faire cela ?
- J’ai demandé à un client régulier d’Anneke que je connais, très doué, qui possède une entreprise de robotique. Il y travaille à fond depuis 15 jours. Alors oui, c’est imaginable mais cela n’a jamais été fait. La plus dur est pour lui le passage du ventre au dos, mais il a trouvé une solution inspirée de l’accrochage des vaisseaux à la Station Spatiale Internationale, comme quoi tout peut servir au SM ! Je n’ai pas tout compris mais les sangles doivent être nécessairement en Kevlar. Il a prévu des « tensionneurs » dont les réglages varient en fonction de la position… Bref tout cela me dépasse techniquement, malgré mes études, mais il m’assure que la machine marchera !
- Cela coûterait combien ?
- Très bonne question. Geerd est prêt à la faire à prix coûtant. Voire même moins s’il s’occupe des réglages lui-même, mais il faudra l’autoriser à venir ici, chez toi. Cela serait lui le cobaye. Je veux bien me charger de le surveiller pendant ce temps… Mais globalement tu en as au minimum pour 80 000 euros. C’est trop ?
- Non, André paiera pour son futur… Mais s’il doit venir ici pour les réglages, je veux qu’il ne sache jamais où il est allé. S’il reste plusieurs jours, il logera dans les cellules du complexe. Vu ce que tu me dis sur lui, il devrait en être très heureux. Tu ne lui as rien dit sur moi, j’espère ?
- Tu me prends pour qui, Séver ?
- Non, excuse-moi je suis tendue en ce moment : Marc en veut plus…
- Nous parlerons plus tard si tu veux… Bon alors tu valides l’aménagement de ton BDSM Park ?
- Oui, à 100%. Merci de ton aide…
Une femme dominante est déjà dangereuse, mais 2 c’est pire encore. C’est clairement un Enfer qu’elles promettent au pauvre André qui y sera bientôt enfermé pour une longue période. Je le plains à l’avance… Tout cette noirceur m’a excité et je n’arrête pas de mouiller du zizi. D’ailleurs, je ne suis pas le seul : Madame reconnait combien tout cela lui a définitivement excité la cramouille…
- Et en plus Marc et André sont de sortie pour un gros client et rentreront tard. Je ne peux jamais compter sur les hommes, soumis ou non. Je n’ai plus qu’à sortir mon Hitachi à la maison…
- Pauvre petite chatte en manque…
- Toi, t’arrête ! Je suis sûr que tu vas utiliser la langue de Gaspou dès que je serais partie !
- J’en ai en effet la ferme intention, car moi aussi je suis bien excitée. Mais je veux bien te le prêter avant…
- Je croyais que tu te le réservais pour toi-même dorénavant ?
- Mais non, vieille bique. J’en avais besoin pour le ferrer, mais maintenant qu’il est devenu un bon toutou fidèle à sa Maîtresse, je veux bien être prêteuse…
Et moi, dans tout cela je n’ai pas mon mot à dire ? Aucune envie de sucer la « vieille bique » ! Et pourtant il semble que je vais devoir le faire… Madame a enlevé pantalon et culotte et sa chatte me sourit entre ses jambes sur l’accoudoir de MON fauteuil. Je reste interdit n’ayant nulle envie de descendre à la mine… Johanna le constate avec désapprobation. Je me prends une claque sévère qui me fige. Profitant de ma stupeur, Maîtresse Johanna ouvre ma combinaison et fait descendre à mes chevilles couches et culottes. J’ai l’air ridicule, mais c’est le dernier de mes soucis quand elle me presse entre ses doigts mes couilles et me force à m’agenouiller en position d'hommage.
- Allez au travail, schnell, Gaspou !
Sa main libre me pousse d’autorité la tête entre les cuisses de Madame. Pas une seconde, Johanna ne relâche sa pression sur les couilles ou sur la tête. Je n’ai pas d’autre choix que de m’y mettre… La mouille de Madame a une odeur et surtout un goût d’ail, loin de la fraicheur juvénile de Johanna. Et plus je suce, plus elle m’inonde de ses sécrétions intimes. Mais le pire est quand elle jouit, Madame referme instinctivement ses cuisses, jusqu’à presque m’étouffer. Je crois en avoir fini, je commence à me relever mais la main de Madame me ramène contre son sexe. Je dois lui donner 3 orgasmes à la suite avant qu’elle accepte finalement de me relâcher. Je reprends mon souffle : sa dernière jouissance, je l’ai vécue en apnée. Je suis marqué de la forte odeur de sa mouille qui est rentrée jusque dans mes narines…
Madame se rajuste et sans va rapidement. Juste le temps de me retourner pour voir que Johanna a aussi enlevé jean et culotte, et a pris la place sur MON fauteuil.
- A nous, mon petit Gaspou.
Et merde !
9ème rencontre avec Madame
Madame m’explique que Johanna a dû partir à l’improviste et qu’elle va me « garder » pour les prochaines 36h. Pas sûr que cela soit une bonne nouvelle…
Elle est venue me réveiller de bon matin dans la cage dans la chambre. Je me suis alors aperçu que Johanna et ma voiture avaient disparu. Je m’extirpe que pour me retrouver coincé. Madame se déshabille entièrement et me présente sa chatte à lécher. Sur le lit de ma Johanna ! Je trouve cela très sacrilège. Mais Madame me répond en écho que Johanna lui a donné « tout droit, y compris sexuel, sur ma personne pendant son absence » et qu’elle compte bien en profiter « à fond ».
Je me refuse un peu…
- Je suis déçue que tu ne me crois pas, nous allons appeler ta Johanna…
Celle-ci me répond, haut-parleur allumé, que j’ai plutôt intérêt à me dépêcher de sucer la chatte de Madame !
Je n’ai rien mangé depuis la veille. Le petit déjeuner de chatte rancie avec l’âge est un petit calvaire. Je broute et je déguste. Encore une fois, Madame exige ses 3 orgasmes à la suite ! Finalement j’en termine la mâchoire douloureuse et je suis laissé libre d’aller me faire un café…
Une demi-heure plus tard Madame revient et me jette la clé de ma combinaison.
- Je n’ai jamais eu d’enfant alors ne compte pas que je torche un grand gamin de 29 ans ! On va simplifier : tu te fous à poil et tu resteras ainsi jusqu’au retour de ta Johanna qui fera de toi ce qu’elle veut.
J’enlève donc combinaison et couche et reste donc nu. Madame m’explique que je vais devoir travailler pour elle, surtout pour les séances de tortures dans son Palais souterrain.
- Tu me cherches dans les vidéos tous les pires sévices que peut faire subir une Maîtresse à sa chose et tu m’envoies leurs liens sur mon ordinateur. Une vidéo toutes les 10 minutes ou je passe mon attente sur ton cul au fouet !
Et pour me prouver son sérieux, elle m’attache devant mon bureau. Elle a le code parental pour aller voir des vidéos BDSM, ce qui me prouve définitivement qu’elle a reçu toutes les autorisations de Johanna ! Je me dépêche de partir à la recherche des vidéos de torture en commençant par mes favorites enregistrées dans mes liens. Madame, elle, est partie sur la terrasse avec son ordinateur portable…
J’envoie et j’envoie des liens. J’essaye aussi de prendre de l’avance quand mon stock sera fini… La vision des vidéos SM, qui m’étaient interdites depuis 1 mois, me vaut une violente érection en cage. Je soufre la frustration alors que les pires vilénies défilent sur l’écran de l’ordinateur.
A 10h30, Madame vient me chercher…
- Je n’en peux plus de mater les vidéos que tu m’envoies : au travail Gaspou !
Je dois immédiatement redescendre à la mine pour 2 nouveaux orgasmes au goût désagréable.
Retour à ma recherche de vidéos, entrecoupée d’un repas de pâtes froides, qui restaient dans le frigo servi par terre dans une assiette. Madame a de nouveau des « besoins » au café. Je résiste cette fois, mais 2 pinces à dessin qui traînent sur la fragile peau de mes couilles ont vite raison de ma résistance… Je suce en urgence pour un nouvel orgasme…
Et la fin de journée arrive heureusement... Je crois que j’ai déjà envoyé 50 liens de vidéos. Madame réapparait munie d’une gode ceinture menaçant, le plus gros diamètre qu’elle a trouvé dans la chambre : celui que je crains tant.
- J’ai mis un double G., comme Johanna, tu vois !
C’est une chose de se faire perforer douloureusement le cul. C’en est une autre de constater que je ne suis plus qu’un prétexte à l’excitation de la Dame. Johanna m’utilise souvent ainsi. Et c’est toujours aussi humiliant….
Détour par le jardin pour le petit « pipi » du soir et retour, non pas enfermé dans la cage, mais après un nouveau repas de pâtes froides, à sucer longuement Madame sur le lit dorénavant de ma belle Johanna, pendant toute la soirée. Mes gestes deviennent mécaniques et je m’échappe, l’esprit loin de l’entrejambe de Madame. D’ailleurs, je ne bande pas ! Heureusement Madame ne s’en aperçoit pas…
Au final, après le service rendu – 4 orgasmes – je suis remis dans la cage pour la nuit, nu et sans possibilité de soulager ma vessie ou mes intestins au besoin, sauf à faire dans le scato ! J’ai hâte de d’être libéré, quand Madame me rejoint le lendemain matin, et je file directement sous ses quolibets derrière un buisson pour faire ce qu’il est urgent de faire ! Elle m’envoie me « nettoyer » à la douche, avant toute nue de m’y rejoindre après un moment et de me forcer, effondré entre ses jambes, à lui donner son plaisir.
Pas de possibilité de café ce matin, je suis cadenassé immédiatement à mon bureau à la recherche de nouvelles vidéos sadiques.
Vers 10h, alors que je crains la nouvelle séance d’hommages forcés, Marc l’appelle et réclame immédiatement « son cul ». Elle quitte la maison et me laisse en plan, attaché à mon bureau…
Finalement, Johanna rentre vers 18 heures. J’ai faim et j’ai dû me laisser aller à pisser sur mon fauteuil. Elle en semble si bouleversée ! Elle me détache et me fait un long câlin…
- Désolée Gaspard. Séver n’est pas fiable : j’aurais dû le prévoir, l’anticiper. Je suis vraiment désolée ! Il faudra que je fasse différemment la prochaine fois que j’irai voir mes parents.
Au moins je sais où elle est allée. Et la nuit, elle me garde, pour mon bonheur, tout contre sa peau affriolante dans son lit, dans mon ex-lit.
-> Les autres petits contes D/S