Petits contes D/S

Mercredi 27 mai 2015 3 27 /05 /Mai /2015 08:40

Le printemps est arrivé quand les femmes décident que le temps est venu de faire grandir le « petit Tom ». Enfin ! En quelques mois, je me suis transformé en « bien » devenant plus sage, plus obéissant et beaucoup moins concentré sur moi-même. 

Les femmes ne me laissant rien passer, je me prends encore régulièrement quelques volées sèches, mais je n’ai plus le cul en douleur permanente. J’ai appris à me contenir et me maîtriser. Je connais sur le bout de mes doigts, les règles de préséance en présence de Dames. J’obéis immédiatement sans me poser de question. Je laisse Elyse, Tata aya ou Madame Pimpelrose me faire ce qu’elles veulent de moi. Ma Maman ne me reconnaîtrait pas le mouton que je suis devenu. Il reste bien quelques perfectionnements à faire que Madame Pimpelrose traite du bout de sa canne ou de son paddle, mais globalement je suis devenu l’homme soumis, doux et attentif, et croyant qu’Elyse désirait. 

Et je suis très soumis quand, une fois par mois, le Dr Glucksmann me fait couler de ses doigts dans mon rectum. C’est d’ailleurs le seul « soulagement » que j’ai, car pour le reste, c’est au pain sec et à l’eau. Plus de 100 jours de non jouissance dans ma cage ! Le chiffre m’affole… surtout que je n’ai aucun espoir d’éjaculer de nouveau un jour. Je porte ma chasteté comme Jésus a porté sa croix… C’est une souffrance lancinante plus dans l’esprit que dans le corps. Je me regarde incrédule être ainsi nié en permanence et j’ai plus que jamais envie de partir. Plus que finalement les coups que je reçois, la cage est le symbole de ma soumission totale aux Dames, qui nient ma réalité de petit mâle.

Pendant tout ce temps, où ma sexualité est emprisonnée et limitée aux seules « traites » mensuelles procurées chez le Dr Glucksmann, moment toujours vécu dans la honte d’être vidé ainsi, je ne vois plus mon Elyse que chastement habillée, et ce manque me tourmente de plus en plus. Je me sens adolescent dont le désir s’éveille, à honteusement regarder tout coin de peau laissé nu chez les femmes de la maison.

Je le présentais mais mon statut évolue donc encore une fois. Mais pas avant que je revienne d’une de ces pauses qui rythment mon éducation. Là ce n’est point Elyse, mais Madame Pimpelrose qui m’emmène à Londres, ou plutôt dans les bas-fonds BDSM de Londres. Je suis comme toujours habillé en parfait petit garçon victorien ou plutôt même en parfait petit Lord Fauntleroy avec ces boucles de cheveux que l’on m’a laissé pousser ces dernières semaines. Je suis régulièrement félicité en anglais de ma bonne tenue générale. On y reconnait la griffe de Madame Pimpelrose.  Je me retrouve ainsi un soir dans un manoir autour de Londres, offert nu à disposition. La Maîtresse du manoir est une femme terriblement cruelle, autant qu’ont pu l’être les Sœurs du début de mon éducation. Je manque d’y laisser mes couilles qu’elle « love » m’écrabouiller longuement dans sa main, comme de m’utiliser en urinoir à Dames. J’y suis aussi longuement travaillé au fouet pour le « bon plaisir » de l’assemblée. Madame Pimpelrose m’a prévenu « Que veux-tu, Tom, quand on est soumis aux Dames, on serre les dents et on les laisse s’amuser comme elles le désirent… » Et effectivement, je deviens l’espace d’une soirée un pantin soumis entre leurs mains cruelles.

De retour à la maison, après 3 durs jours à Londres, nous ne prenons pas la peine de rentrer à l’intérieur. Je suis attendu : en cette douce journée, une réunion de notre famille se tient sur la terrasse. Les 3 femmes de ma vie et moi, avec des ciseaux qui ont vite fait de réduire en lambeaux, mon collant, ma chemise et ma veste de petit garçon. 

- Tom, il faut que l’on parle…

Je viens d’être symboliquement dépouillé de mes vêtements et je me retrouve nu et fragile devant les femmes. Je suis donc toute ouïe. C’est Elyse qui me parle.

- Tom, je suis très satisfaite du chemin que nous avons fait ensemble depuis ton arrivée à la maison. Tu es maintenant un garçon bien élevé et attentionné, et nous n’avons plus besoin de te punir aussi souvent qu’au début. Cela veut dire que tu grandis et que nous pouvons passer à la suite de ton éducation.

J’écoute attentivement.

- Et nous voudrions que tu développes maintenant ton côté féminin que tu me montres chaque samedi soir. Je pense que cela nous sera profitable pour passer notre vie ensemble, t’enlever un peu de machisme et te donner un peu de féminité. En clair, tu deviens à partir d’aujourd’hui notre Tomasina. Bien sûr notre exigence ne va pas baisser et se renouveler.

Ma conversion en fille est déterminée. Ma chambre est rose maintenant avec plein de posters de jeunes chanteurs musclés. Je porte robes et jupons qui doivent rester impeccables mis. Madame Pimpelrose m’enseigne à me comporter en fille crédible et les punitions reviennent tant que je me conforme pas totalement à ce qui est attendu, ce qui me prend quelque temps malgré mes efforts. C’est qu’il semble y avoir urgence. Je comprends à demi-mots que j’ai un rendez-vous à assurer courant mai.

Le week-end d’avant, Elyse me fait signer des papiers en présence de son père à la fin du repas familial. Je n’ai aucune idée de ce que je signe : la liasse de papiers est enfermée dans une pochette de carton où seul un cadre a été réservé pour ma signature à l’aveugle. C’est comme signer avec le Diable en l’ignorant totalement ce à quoi je m’engage. Le dimanche, Elyse m’annonce que nous ne serons pas ensemble le week-end à venir. Elle se laissera emmener à New-York par un de ces amants pendant que Madame Pimpelrose m’emmènera « ailleurs ».

Je suis inquiet. D’ailleurs la semaine commence inhabituellement chez le Dr Glucksmann pour un prélèvement sanguin. Elyse nous quitte le mercredi enjouée. Le vendredi voit ma valise préparée par Tata Aya et nous partons avec la mini tôt le samedi matin. Je suis comme à mon habitude maintenant habillée en fille et légèrement maquillée. Mes longs cheveux ont été frisés de la veille. Nous passons la frontière suisse vers midi. Madame Pimpelrose qui est restée inhabituellement silencieuse depuis le départ, me laissant dans l’inconnu, parle enfin.

- Je pense que tu voudrais savoir où nous allons ma petite Tomasina ? 

- Oui, s’il vous plait, Madame Pimpelrose.

- Nous allons à Lucerne.  Chaque année notre petite association de gouvernantes, disons spécialisées , y organise un rassemblement entre nous. Et il est d’usage d’y venir avec son élève du moment. Toi pour moi en l’occurrence. Mais tu ne passeras pas le week-end avec nous. Tu le passeras ailleurs avec celui dont  tu auras attiré le désir. Il est d’usage de mettre aux enchères ce week-end ci de mai, les virginités anale et buccale des petits garçons que nous avons éduqués, en tout bien tout honneur, au profit de l’Unicef. Nous ne sommes pas des proxénètes quand même.

Le choc !

- Voilà comment cela va se passer. Nous nous arriverons vers 15h30 à la salle de vente. Le temps de te faire une beauté. La vente elle-même est programmée à partir de 18h. Chaque enchérisseur est habituellement représenté par une femme qui sera ta chaperonne tout le week-end. Tu dois parfaitement obéir à celle qui t’aura obtenu pour son patron, comme si c’était moi. Elle t’emmènera dès la fin de la vente et te ramènera dimanche en fin d’après-midi. Entre temps tu es à la disposition totale du Monsieur qui t’aura payée fort cher. Ne te fais aucune illusion, Tomasina. Ce qui doit être consommé, le sera d’une manière ou d’une autre. Alors je te conseille de t’y prêter volontairement, cela sera plus « confortable ». Ne me déçois pas sur ce point, ma réputation est à maintenir. Sinon tu y seras contraint d’une manière qui ne te plaira pas. Tu l’as accepté par avance dans les papiers que t’a fait signer Madame Elyse cette éventualité. Il n’y aucune possibilité d’échapper aux services que ce Monsieur aura acheté…

 - Madame, je…

- Tais-toi maintenant, tu en sais bien assez…

Encore la perversité de Madame Pimpelrose. J’ai plein de questions que je voudrais lui poser, mais je ne peux pas. Et je suis troublée de sentir mon petit clitoris tendu dans son capuchon. Comment peut-on être excitée à la perspective d’être vendue et abusée ? 

Nous arrivons à Lucerne. Madame Pimpelrose nous conduit directement vers la cour de service de la salle de vente. Elle s’y gare et nous retrouvons immédiatement deux de ces congénères accompagnées de leur « petite fille » avec qui j’échange des regards fugaces et inquiets, avant d’être requis par Madame Pimpelrose à saluer du « gracieux » baise-main appris les deux gouvernantes. 

Nous rentrons dans le bâtiment pour nous préparer. Nous sommes au total 5 garçon-filles « concernées » par cette vente. Nous remettons les papiers à une assistante, dont le « test VIH datant de moins de 7 jours ». Madame Pimpelrose m’envoie me doucher avant de me faire passer un beau sous-ensemble de dentelles avec des bas. Elle me coiffe et me maquille, avant de m’emmener dans l’atelier photo adjacent où une femme me mitraille dans toutes les positions. « C’est pour le catalogue en ligne. 20 personnes sont déjà connectés sur le site privé réservé à cette vente». Retour dans le vestiaire pour passer une sublime robe blanche et Madame Pimpelrose me fait attendre sagement sur une chaise.

A partir de 18h, mes premières consœurs sont emmenées une par une. Je suis la troisième à partir, entraînée par 2 femmes en blouses grises. Je parcours quelques couloirs avant de me retrouver dans la salle de vente. Sur une estrade, une élégante femme en tailleur sombre officie de son marteau. Dans la salle une vingtaine de femme de tout âge qui me matent des escarpins à la tête. Je suis très mal à l’aise. Plus de clitoris gonflé cette fois dans son capuchon. La commissaire me présente depuis son pupitre.

- Lot n°49  - 25 ans - maison Pimpelrose.

Mon enchère commence à 2000 francs suisses et puis s’emballe. Des mains se lèvent et les prix montent. 4000, 6000, 800, … Les 10000 sont atteints. 2 enchérisseuses se battent pour m’avoir. L’une brune d’une trentaine d’année, assez sexy et l’autre blonde plus âgée et un brin aristocratique. C’est la brune qui m’emporte finalement pour 18000 francs suisses. Je calcule à peu près autant d’euros. Ouah ! Mon cul vaut si cher !

Madame Pimpelrose a disparu de ma vue. Les formalités terminés, nous roulons un temps dans la campagne avant d’atteindre une jolie maison au bord de l’eau gardée par un vigile. La brune n’a rien dit depuis mon « acquisition » malgré mes questions. Nous passons dans une salle de bain pour me refaire une beauté. La brune en profite pour m’attacher mes longs cheveux en queue de cheval et me voilà introduite dans le bureau de mon Maître pour les prochaines 24h, un bel homme d’une quarantaine d’année au corps athlétique. Je suis quelque part rassurée. Je craignais un vieux rabougri nauséabond. Mais qu’est ce que je dis là, pauvre fille ! Il est au téléphone. J’attends alors que la brune s’est discrètement éclipsée. Le bureau est élégant avec de tableaux d’art moderne au mur et un canapé de cuir noir. Cet homme a du goût. La conversation prend fin au bout de 10 minutes. Monsieur note quelque chose sur son agenda avant de s’intéresser à moi. Il me détaille comme on le ferait de sa dernière acquisition à la foire. Je tremble un peu…

- Très joli, tout cela. Pimpelrose a toujours eu très bon goût.

Il a parlé un français élégant avec un petit accent germanique. Il semble moins terrifiant pour la pucelle que je suis ce week-end. Monsieur finit par se servir un whisky et vient s’assoir dans le canapé de cuir. Je reste interdite. Je ne sais que faire. Il vient à mon aide :

- Et bien Mademoiselle faîtes-donc ce que pourquoi vous êtes ici… 

Ce que je dois faire ? Ici ? Je le regarde assis dans le canapé et je comprends brutalement ce qu’il attend de moi. Non, pas ça ! Pas tout de suite ! Je ne veux pas. Je ne veux plus. Monsieur a compris la crise intérieure qui se déroule dans ma tête. Cela a l’air de terriblement lui plaire si j’en juge la bosse qui gonfle sous son pantalon. Je détourne mon regard et ne peux m’empêcher de rougir. Je vois l’image de Madame Pimpelrose qui a son habituel rictus de désapprobation quand je n’obéis pas assez vite. Je fais un pas en avant qui me coûte, puis un autre sous le regard de Madame Pimpelrose que j’imagine très réel, qui m’amène finalement au pied de l’homme. La bosse est devenue si énorme.

- A genoux, Mademoiselle.

Cet homme a des côtés dominants certains. Je dois avoir l’air ridicule dans ma robe de fille. Je m’agenouille humiliée aussi élégamment que je peux, en prenant bien soin, comme on me l’a enseigné de répartir les volants de ma jupe autour de mes genoux. J’ai les yeux à quelques centimètres de la bosse du monstre. Je n’ose pas continuer…

- Ouvrez mon pantalon.

Sa voix est ferme, comme si elle savait que je vais obéir. Et j’obéis. L’habitude du dressage. Je me déteste !  De mille précautions, je dégrafe maladroitement le bouton et je fais descendre la fermeture éclair. Monsieur m’aide en se soulevant en peu pour que je dégage l’ouverture. Il porte un caleçon de lin blanc. Je vois nettement la forme de son envie qui imprime sa marque au tissu. Je saisis les bords pour délicatement descendre le caleçon jusqu’à libérer le Zébulon qui jaillit en dehors de sa boîte. C’est déjà si gros ! Et pourtant il n’est pas complètement déplié.  Comparé à mon propre zizi, je suis définitivement un petit garçon, bon à rester enfermé à vie…

Le phallus énorme au sens propre du terme, bat de son rythme propre devant mes yeux et me terrifie. « Oui je suis une arme de soumission massive ». Toujours poursuivi par l’image de Madame Pimpelrose, j’appelle à tout mon courage pour tendre ma main et saisir ce bâton de chair vivant. Faisant appel à ma science innée de la masturbation, j’entreprends un mouvement oscillatoire sur la hampe, de ma main. Si au moins il pouvait partir là, sur le moment. Mais Monsieur ne l’entend pas ainsi. Il m’enlève ma main de son sexe.

- Avec votre bouche uniquement, Mademoiselle.

Je suis au bord du précipice avec l’envie de vomir. Pourtant mon éducation prend le pas, à mon insu. Ma bouche se pose pour embrasser maladroitement le gland luisant, le lécher un peu. Monsieur semble apprécier et de sa main sur ma tête, m’invite à aller plus loin dans ma déchéance. Il me force les lèvres et arrive à y introduire son sexe. Me voilà prise. Il insiste pour que j’engloutisse le gland tendu. Mes lèvres s’arrondissent autour de la colonne qui ne cesse de me pénétrer, de me violer, de me dépuceler. Je la sens qui butte au fond de ma gorge. Elle m’étouffe et me donne un haut de cœur. Je lutte pour dégager l’intrus, y arrive mais Monsieur de l’entend pas ainsi et me remet de sa main ferme immédiatement à l’ouvrage. Sa main imprime le rythme qu’il désire. Mon esprit se détache et contemple cette bouche que baise Monsieur. Je suis complètement passive, laissant le sexe coulisser sans résistance. Je salive beaucoup et cela aide la souplesse du mouvement. Monsieur respire fort maintenant. Le rythme s’accélère. Je sens le sexe gonfler et durcir au-delà du possible, dans un ultime moment il vient se planter en fond de gorge et je son liquide amer et salé fuse, envahit ma bouche, éclate sur mon palais, coule vers ma gorge et sur mes joues. J’étouffe.  Je veux me dégager mais sa main me maintient fermement empalée. Je suis en détresse totale, me voit mourir avant, d’un dernier souffle de vie, avaler par réflexe le liquide infâme.

Monsieur ne m’a pas relâché. J’ai toujours la bouche empalée sur son sexe qui dégonfle et le goût nauséeux de son sperme qui m’irrite les papilles. Il boit maintenant à petites gorgées son whisky avec la fille qu’il vient de forcer par la bouche, humiliée à boire sa lie sur le sexe du Mâle Alpha jusqu’au bout. Je me déteste. Je suis devenue une simple vide couille. Plus que jamais je me sens inférieur et j’en ai honte.

La brune revient comme par magie et m’emmène me remettre de mes émotions à la salle de bain. Elle me laisse me gargariser plusieurs fois d’eau fraiche pour extirper le goût du sperme qui pourtant reste. Elle ne dit toujours rien, mais rajuste mon maquillage dévasté, avant de me ramener à Monsieur.

Nous dînons sur la terrasse au bord de la piscine. Il me parle de sa famille, de sa femme, de ses enfants en vacances en Italie. Cela me semble complètement décalé… Il m’interroge sur mes relations avec Madame Pimpelrose, sur mon futur avec ma femme. Il serait de plus charmante compagnie, si je n’étais pas là pour assouvir son désir. Je bois plus que d’habitude, espérant que cela m’anesthésie quelque peu pour me rendre la suite plus acceptable. Au café, il recule sa chaise du bord de la table. Je comprends l’invitation.

- Cette fois, je voudrais que vous me l’offriez de votre plein gré, Mademoiselle.

Après-tout pourquoi pas ? Je suis là pour cela. Même trouble à s’agenouiller à ses pieds, rouvrir le même pantalon, sortir son engin et y descendre ma bouche. Je suis devenue une tapette ! La tapette de ce Monsieur. L’alcool me rend les choses plus faciles. Je suce, je lèche comme une bonne fille maintenant, essayant de le prendre profond. Il a mis sa tête en arrière et me laisse faire. Je fais du mieux que je peux, partie sur une autre planète. Je suis même prête à accueillir en bouche une autre de ces charges. Mais Monsieur a une envie différente, il se lève et me domine. Je vois son phallus dressé au-dessus de mon visage. Il se branle. Son sperme jaillit dans un dernier râle et me recouvre le visage. Il vient de me marquer. Un comportement typique d’un Mâle Alpha. Cela me parait dans l’ordre des choses. Il a une sorte de regard tendre sur son « œuvre ». Il ramasse de son doigt les filaments de fluide perdu et me les donne entre mes lèvres. Et je m’empresse de sucer et de  nettoyer son doigt comme si tout était naturel. Je me déteste.

Monsieur se déshabille alors complètement et plonge dans la piscine. Il me m’a rien dit. Je ne sais que faire. Pendant qu’il aligne les longueurs dans le bassin, je me décide à ramasser ses vêtements épars et à les plier en ordre. Et j’attends n’osant pas m’assoir. Monsieur ressort et je ne peux m’empêcher de regarder son beau corps musclé qui me trouble. Qu’est-ce qui m’arrive ? Quand il est devant moi, je suis prête à lui rendre à nouveau l’hommage qui est du à un Mâle Alpha. Mais il interrompt mon mouvement, d’un doigt sous le menton. A la place, il me saisit la bouche de ses lèvres pour un baiser profond et passionné que je suis surprise d’apprécier. Heureusement que je suis sur une autre planète… Sa langue est si fraiche. Monsieur colle son corps humide au mien et sans cesser de m’embrasser fougueusement, envoie sa main sous mes jupes à la recherche de mon petit clitoris enfermé. Je sens son désir comprimé entre nos corps. Je gémis quand il se glisse dans ma culotte de dentelle. Monsieur a des façons de faire qui ne me laisse pas sans réaction. Je suis tant affamé de sexualité depuis des mois que ce Monsieur a un goût d’oasis inespéré dans mon désert. Je m’offre à ses caresses en pucelle en chaleur, si tendue dans mon capuchon, et je lui rends de ma main qui branle son phallus. Du plaisir enfin, quel qu’il soit. Je pourrais rester ma vie entière à goûter sa caresse mais Monsieur décide d’accélérer les choses…

- J’ai envie maintenant… Montons dans la chambre…

Je le suis saluée d’une claque sonore sur mes fesses. La grande chambre est conjugale sans aucun doute, vu les photos de famille qui ornent la table de chevet. Il a sans doute fait l’amour à sa femme dans le même lieu il y a quelques jours. Mais ce soir, je m’en fous. Sa femme, ce soir, c’est moi et je suis dans un état d’excitation terrible à vouloir prendre du plaisir sexuel quel qu’il soit, là sur le champ. Je le laisse me déshabiller totalement à l’exclusion de mes bas qu’il a la fantaisie de me voir garder. Il me place à 4 pattes sur le lit : je me sens femelle avide d’être prise. J’adore la sensation de ses doigts qui me lubrifient. J’adore être rabaissée au même niveau que sa femme qui doit lui offrir aussi son cul. Je frisonne d’envie et je dois être folle quand je m’entends dire à mon « amant »…

- Perforez-moi en puissance ! Je veux sentir votre queue en moi !

Il y a de ces mots capables d’exciter n’importe quel Mâle. Monsieur pose sa main sur le haut de mes fesses et de l’autre accompagne son entrée en moi de tout son poids, jusqu’à ce que l’anneau cède violemment et se distende pour laisser passer l’intrus. Je relève la tête pour vivre une longue douleur aigue. Je hurle de détresse. Il me force comme je viens de bêtement lui demander, pauvre idiote. Sa queue ne s’arrête pas passée l’entrée, défonçant sans précaution mes chairs internes pour se frayer un passage au plus profond et ne s’arrêter que quand ses couilles tapent contre mes fesses. J’ai les larmes aux yeux et le souffle coupé. Je ne suis plus que souffrance. J’ai l’impression d’être ouverte en deux par un zob monstrueux, que je sens vivre et palpiter au fond de mon cul. Satisfait de son entrée fracassante, Monsieur me laisse un moment pour accepter, m’adapter. Je n’ai qu’une envie expulser l’intrus et me libérer. Je joue du trouffion. Mais je suis bien et bien bloquée, empalée jusqu’aux tréfonds de mon âme.

- Tu aimes ma grosse queue, hein petite enculée ?!

Non je n’aime pas cela. Je me suis trompée. Laissez-moi sortir ! Mais mon dépuceleur n’en a cure. Il se désengage complètement pour me perforer violemment d’un nouveau coup de buttoir jusqu’à la racine. Il me saisit les hanches alors pour me défoncer à coup de son marteau piqueur. Je ne sais plus où donner du cri. Je subis ses assauts violents en patin désarticulé. Mon esprit se trouble. Je perds pied peu à peu, trahi par mon petit zizi qui se réveille dans sa cage pour couler et couler encore. Je suis dépossédée de toute virilité. Je me sens si féminine à adorer cette queue de Mâle qui me défonce dans un mélange étonnant de plaisir et de douleur. Je l’encourage à me pistonner encore et encore, jusqu’à ce dernier moment, où je sens son sexe grossir encore et expulser dans un râle au fond de mes entrailles le jus d’homme qui fait de moi une petite enculée, sa petite enculée. Je suis si bien dans ma vague d’hormones de plaisir. Ouah, quel moment !

Sa queue est laissée à dégonfler au fond de mon cul. Cela a l’air sa marque de fabrique. J’apprécie de la sentir se ramollir en moi. Il finit par ressortir libérant son foutre qui coule entre mes fesses. Je suis bien, sur une autre planète. Son sexe est souillé de mes traces marron. Sans réfléchir et en petite femelle soumise, je l’embouche immédiatement pour le nettoyer, ce qui ramène sa dureté, que je traite de ma bouche jusqu’à accueillir de nouveau son jus de mâle Alpha dans ma gorge.

Je ne dors que peu cette nuit là à écouter, apprécier le sommeil profond de Monsieur, à caresser sa queue. Je me lève même un moment pour rejeter le lavement naturel qu’il m’a donné avant de retourner caresser, vénérer son sexe. Au matin, il se réveille, m’embrasse fougueusement, sa main à m’exciter follement dans la cage, avant de basculer au-dessus de moi, me prendre les jambes sur ses épaules et m’enculer furieusement à nouveau. Je suis devenue sa pute et je n’ai aucune honte. Mieux que cela : j’adore me faire baiser par le cul par ce Monsieur ! Je me découvre différente. J’aime sentir cette force me dominer, j’aime sentir l’odeur suave du Mâle en rut. Je couine des oh, des ah, des encore, avide de toujours plus. Cette queue qui m’embroche en cadence me fait un bien fou au corps et au moral. Je sens de nouveau son plaisir atteindre son apogée, cette queue se raidir pour envoyer sa sauce au fond de moi. Cela me rend folle. Je suis sur une autre planète de sensualité. Et alors que je le sens partir, je pars moi aussi. Mon vrai premier orgasme par le cul ! Mon sperme tant retenu suinte de ma cage, comme s’il ne devait jamais s’arrêter… Trop bon !

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Elyse me fait face. Elle a sa tête des mauvais jours. Même Madame Pimpelrose a perdu de sa superbe au retour quand elle a vu le sourire de mâle satisfait que je montrais. Leur affaire n’a pas tourné comme escomptée. Cela devait être un calvaire humiliant et au contraire cela a été une telle libération.

Je suis doucement retombé de ma folle nuit avec Monsieur sur le chemin du retour. Et là je suis embêté… Elyse a vraiment mauvaise mine. C’est un peu leur faute à vouloir nier ma virilité. Je n’y suis pour rien si cela m’a apporté tant de plaisir. Un Mâle suisse qui dérègle un beau mécanisme d’horloge suisse… Est-ce ma faute après tout ? Je n’ai que 25 ans. Je me découvre et je découvre la sexualité. Qu’est-ce que j’y peux y faire ?

Madame Pimpelrose a voulu bien évidement punir par son fouet mon « culot », mais Elyse s’y est opposée. «  Non cela ne servira à rien ! » J’aime plus que jamais Elyse. Je veux me marier avec elle. Mais je veux bien être un mari soumis, mais pas de cette façon où je suis assoiffé de toute sensualité, la complicité sexuelle oui mais pas le désert des sensations. Elyse est troublée et semble un peu perdue. Elle est jeune elle aussi et l’enseignement de Madame Pimpelrose ne lui est pas que positif. C’est après tout qu’une vieille pimpêche qui prend son pied à martyriser les mâles. Elyse finalement prend 2 décisions après une discussion tendue avec la gouvernante : d’abord d’arrêter notre relation avec Madame Pimpelrose qui nous quitte, puis de me libérer le zizi pour m’envoyer retourner chez mes parents que je n’ai pas vu depuis presque 5 mois. « Le temps de faire le point, mon bébé ». J’ai peur maintenant de perdre Elyse, mais pas le choix : je ne peux rester et je n’ai plus d’appartement. Je passe quand même chez le coiffeur, à regret. Mais pas question de me présenter avec mes cheveux longs devant Maman et Papa.

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 24 mai 2015 7 24 /05 /Mai /2015 10:31

Les week-ends avec ma seule Elyse n’en sont pas moins intensifs dans mon éducation, ma promise ayant monté ses exigences comme Madame Pimpelrose lui avait conseillé. Mais ils sont différents. Il y a d’abord la séance de répression des crimes laissés impunis de la semaine du samedi matin. Et là si je pouvais avoir un doute sur la volonté répressive d’Elyse, il est envolé. Elle frappe dur avec un enthousiasme dans la sévérité que je lui découvre et est terriblement crédible à me faire regretter mes petits errements de la semaine. Et elle devient à l’aise avec tous les instruments que Madame Pimpelrose lui fait essayer. A cela, se rajoute une longue leçon de morale plutôt de remontrances qui me glace l’esprit. Je me sens rapidement un petit garçon honteux d’être avoir été pris à faire des bêtises et corrigé avec mille fois raison pour cela. Les corrections de Madame Pimpelrose, aussi sèches soient-elles, ne me font pas du tout le même effet. Il se rajoute avec Elyse une dimension morale forte et éprouvante. 

Cela n’empêche pas Elyse et Madame Pimpelrose de bien s’amuser quand elles s’occupent de moi, le samedi matin. Il y a de l’entrain et de la joie dans l’air et très souvent elles finissent à œuvrer ensemble de chaque côté de mes fesses, ne me laissant aucun répit sinon de crier. J’en sors toujours le cul profondément endolori, qu’elle envoie parader dans le coin de la salle d’étude, un long moment.

Madame Pimpelrose s’éclipse en fin de matinée, nous laissant la maison à nous seuls. J’aime beaucoup ce moment à cause de l’intimité que j’y ai avec Elyse. Elle est enfin présente et disponible, pour 2 jours et une nuit, avant de reprendre ses activités professionnelles - ou intimes qui m’excluent  – dès le dimanche soir.

Mes premiers samedi après-midi en intimité avec Elyse sont réservés au tri des affaires récupérées dans mon ancien appartement et remisées au garage. Je m’y affaire nu, entravé par de lourdes chaînes et le ventre vide : mon repas du samedi midi est toujours jeuné. « Cela ne peut que te faire du bien de sauter un repas de temps en temps, mon bébé, pour garder la forme ». Elyse me supervise étroitement et sévèrement d’une canne de rotin, tout en dégustant un frugal sandwich, assise sur mon ancien fauteuil de cuir. En ces temps d’hiver froids cependant, un radiateur électrique portable a été installé et réchauffe un peu le garage, me laissant frissonner toute l’après-midi mais m’empêchant de prendre froid.

La procédure est toujours la même. Je dois aller cherche une de mes anciennes « possessions », une seule à la fois, et la présenter devant Elyse. Je suis alors interrogé sur l’histoire de l’objet, sur l’attachement que je peux avoir, les anecdotes que j’ai vécu avec. C’est un procédé totalement invasif, très humiliant qui m’oblige à livrer complètement mes pensées les plus intimes. Elyse veut tout savoir de moi, de ma vie d’avant, et si elle sent que je lui cache quelque chose sa canne sévit immédiatement. Un véritable viol de mon esprit, très éprouvant à vivre.

Tout y passe peu à peu et systématiquement. Tenez par exemple cette BD que je tiens de mon adolescence, où on voit une scène d’une femme se faire contraindre au Moyen Age. Elyse veut tout savoir, si la scène me plait, pourquoi, si je me suis masturbé dessus, combien de fois. Au début j’ai du mal à me lâcher, mais 10 coups de sa canne me délivrent la langue. J’avoue tout, bien plus que je voudrais. Cela me dessine un portrait de jeune homme peu reluisant, que j’aurais préféré garder sous silence, mais qu’Elyse m’arrache à chaque fois, avant de décider du sort de l’objet, soigneusement rangé pour notre futur ou jeté avec mépris. Parfois même elle rajoute une vacherie pour m’accabler, cette page de « cochonnerie » qu’elle arrache et me fait avaler en petits morceaux. Cette figurine « particulièrement laide » d’un troll qui finit coincée dans mon cul.

Peu de chose passe le crible de son jugement définitif. Je vois la majeure partie de ma vie d’avant s’en aller dans de grands sacs poubelles qu’évacuera Tata Aya dans le semaine, et le peu de choses qu’Elyse accepte de conserver, être rangés dans un carton. Certaines choses qui pourtant me sont chères disparaissent irrémédiablement. Ma collection de bouquins Fantasy par exemple que je dois abandonner, les larmes aux yeux.

Elyse me découvre peu à peu par mes objets du quotidien. Mais à ce rythme, il me faudra encore beaucoup de samedi après-midi pour arriver à la fin du tri de mes affaires. Je crains finalement ces séances d’adieu du samedi après-midi.

Mon travail de tri se termine habituellement vers 5 heures. Elyse me donne alors une bonne douche chaude pour me réchauffer dans la salle de bain. C’est le signe du début de la partie que je déteste de mon week-end, celle qui m’envoie dans les tréfonds de l’humiliation. Je soupçonne que Madame Pimpelrose ait suggéré ce traitement, mais je ne peux pas en être sûr tellement Elyse semble en avoir fait sien.

Le samedi soir est réservé à « notre » visite hebdomadaire chez les parents d’Elyse, que je ne cesse de redouter toute la semaine. J’y suis emmené totalement habillé en petite fille, avec une ridicule robe blanche à dentelle, et maquillée.

Elyse m’a pris la première fois totalement par surprise. A la sortie du bain, après m’avoir séché, elle m’emmène dans sa chambre. J’y découvre que mon lit de « bébé » y a été ramené de la montagne, mais aussi qu’une tenue m’attend sur le lit. D’abord un corset étroit qu’Elyse m’attache si serré à en avoir mal, des bas blancs et enfin une sobre robe blanche à longue jupe légèrement bouffante jusqu’au mollet. Je suis si stupéfait que je reste stupidement silencieux et me laisse faire en pantin. La tenue est complétée par une paire d’escarpins blancs, heureusement à talons plats.

Direction le tabouret de la coiffeuse pour parfaire ma transformation d’un léger rouge sur les lèvres et fond de teint. Un serre-tête blanc complète la métamorphose qu’Elyse me fait découvrir dans son grand miroir. C’est un choc total ! Je me vois ridicule en une pâle copie de fille. L’air qui remonte sous la jupe me lécher le sexe, ne saurait me dire le contraire, en appuyant là où je diffère de la fille que je ne suis pas.

- En fait, j’étais un peu déçu que le sort ne soit pas tombé sur ton éducation en fille. Alors j’ai décidé de me rattraper. Tu sais que tu es si mignonne comme cela, mon bébé. A croquer !

Un vol d’anges passe. Elyse m’a mis sa main sur l’épaule. Je n’arrive pas à détacher ma vue de l’autre dans le miroir… Finalement je reçois une tapette sur les fesses…

- Il faut nous dépêcher, Maman n’aime pas que l’on soit en retard…

Je retombe lourdement par terre. Elyse ne veut pas m’emmener ainsi chez ses parents ? Non, non et non !

- Parce que tu comptes que j’aille chez tes parents ainsi ? Pas question ! Je n’irais pas…

Je revoie violemment l’humiliation à me mettre à nu dans tous les sens du terme devant mon futur beau père à l’étude notariale, le premier jour de ma nouvelle vie. Combien de courage il m’avait fallu ! Mais là y revenir… non !

Elyse a retiré, énervée, sa main de mon épaule. 

- As-tu le prends comme cela ? Eh bien c’est ce nous allons voir !

Elle me saisit douloureusement l’oreille pour me forcer à me déplacer face au lit et elle me pousse à m’effondrer sur mon ventre dessus. Je suis en panique. Je tourne la tête de tous les côtés pour voir ce qu’Elyse fait. Elle a ouvert le tiroir de sa commode et en retire une cravache inconnue et une paire de menottes. Elyse pose son genoux pour m’immobiliser et lutte un moment pour me menotter les mains. Je ne veux pas mais elle arrive à ses fins malgré toute la résistance que j’y mets. Sa force semble décuplée par la colère. Finalement essoufflée, elle se relève.

- Tu vas vite comprendre pourquoi tu ne porteras jamais de culotte dans cette tenue !

Ma robe est troussée  pour dégager mon globe fessier et aussitôt Elyse abat la cravache en me maintenant le dos de sa main. J’ai beau crier, hurler, demander pitié, pleurer même à chaudes larmes, la cravache sévit une bonne cinquantaine de fois, en violence et en douleur. Quand finalement Elyse me relâche, j’ai le cul en feu et l’âme repentante : j’accepte tout ! Mes mains sont détachées et j’ai le droit de me relever.

- Remets ta tenue en ordre, on dirait une souillon qui vient de se faire baiser ! Et ton maquillage est fichu et à reprendre, petite sotte rebelle…

Je n’ai jamais eu aussi peur quand notre voiture se gare dans l’allée de la belle maison bourgeoise des  Berchand-Lagutte. Je dois faire face à mon futur beau-père qui me regarde avec un mépris évident quand il vient nous ouvrir. Je découvre aussi ma future belle mère, Hélène, très avenante hôtesse. Même pas une once de surprise à découvrir son futur gendre habillé en fille par sa propre fille. Elle agit, consciemment ou non, comme si c’était totalement normal, me donnant du Thomas et des Vous à ne plus en finir. Putain, ce n’est pas normal, je suis un garçon et un garçon cela ne s’habille pas en fille surtout devant ses futurs beaux parents !

Le repas familial est un calvaire. D’abord parce que j’ai très mal à rester assis sur mon cul meurtri. Parce que je suis si mal à l’aise en y assister en fille. Parce que les discussions entre père et fille tournent autour de leur affaire et sont ennuyeuses au possible. Je reste silencieux tout comme ma belle-mère. Et en plus Elyse m’envoie aider sa mère, pour servir et desservir, ce qui me vaut encore plein de gentilles remarques de ma belle mère, sur les beaux petits enfants que je vais lui donner et pour me complimenter du choix de ma tenue.

Le repas finit enfin et Madame Berchand-Lagutte me demande de venir l’aider en cuisine alors que le père et la fille passent dans le salon. Finalement quand tout est rangé,  nous les retrouvons en pleine discussion passionnée, tous les deux en train de fumer le cigare, un verre de Cognac à la main. Ma belle-mère dit qu’elle les laisse pour aller se coucher dans sa chambre (mes beaux parents font chambres à part depuis leur mariage) et nous quitte sur un chaste baiser : « à la prochaine fois, cher Thomas… ». Aussitôt, Elyse m’interpelle.

- Thomas, mon bébé, je crains que cela soit un peu long avec papa. Et comme nous ne dormons pas ici, aurais-tu l’obligeance d’aller chercher le sac dans le coffre de la voiture ?

Je sors dans la nuit pour ramener, ce qui se révèle être – oh horreur – un sac à langer. Je bois ma lie allongé sur le canapé, déshabillé, langé et revêtu d’une grenouillère pour la nuit. Je suis rouge de honte. Pas une seconde, Elyse et son père n’arrête de discuter de leurs affaires, faisant fi de ma présence, sauf à un moment, où mon beau-père découvre ma peau marquée :

- Ton Thomas, il n’a pas été très sage, encore une fois ?

- Et non, papa, on ne peut pas dire cela… mais sa gouvernante et moi nous en occupons activement…

La honte totale !

Nous sommes rentrés fort tard à la maison ce soir là. J’avais même fini par m’endormir d’un doux sommeil de bébé sur le canapé. Cette première fois a été suivies par de nombreuses autres, tous les samedi soirs invariablement. J’ai toujours autant de mal à accepter d’y aller en petite fille avant de finir en grenouillère. Cela atteint l’image que j’ai de moi, et je crois bien que c’est l’objectif d’Elyse… entre autres.

«  Je n’ai jamais rien  caché à mes parents, alors pourquoi je le ferais quand je viens avec l’homme que j’ai choisi d’épouser. Ils connaissent depuis mon adolescence mon penchant pour les ménages bien gouvernés. Je ressemble en cela à papa qui mène à la baguette le sien avec maman. Elle n’était pas comme cela au début mais elle a appris à être l’épouse parfaite pour lui, vivante et d’agréable compagnie, donnant son cul ou sa bouche quand il lui demande, et ne s’occupant pas de ses infidélités.

Maintenant si mon envie est de t’y voir en robe, pour mon amusement de te découvrir à chaque fois embêté, pourquoi devrais-je me restreindre ? C’est en cela que je trouve les conseils que me donne Madame Pimpelrose si précieux. Elle m’aide tant à devenir la Maîtresse à laquelle j’aspire en même temps qu’elle t’éduque à devenir un bon petit mari soumis. Alors oui bien sûr,  j’ai parfaitement conscience que tu te t’aimes pas ainsi, mais si moi je t’aime en robe ou en grenouillère, n’est-ce pas là le principal ? » 

Il m’est néanmoins difficile de me laisser aller à être ce que qu’Elyse voudrait que je sois. Il reste toujours une part de moi-même qui résiste encore, qui est effarée par cette famille qui accepte sans mot dire les caprices de leur fille unique. Ma belle mère est peut-être attachante mais elle a un côté bonne épouse dressée qui m’irise les poils, tant que je sais c’est ce qu’Elyse veut me faire devenir. J’ai essayé d’en parler à ma belle-mère, mais elle a fait celle qui n’a pas compris ma question avant de changer immédiatement de sujet…

La nuit du samedi au dimanche est toujours spéciale. Je dors dans la chambre d’Elyse dans mon lit à barreau. J’adore écouter son sommeil léger. Le dimanche est souvent une journée très calme où Elyse me laisse traîner en grenouillère. J’adore la complicité entre nous de ce jour ci. Le matin quand nous discutons librement de notre futur mariage, de mes progrès et de mes points à améliorer. Le midi quand nous œuvrons ensemble à essayer une nouvelle recette et qu’elle me félicite pour mes progrès culinaires. Et l’après-midi qui est consacrée à ranger la cuisine avant de souvent accueillir une sieste réparatrice au goûter dans la chambre. Oh mais ne vous faîtes pas d’illusion : la sieste est totalement chaste comme tout le reste depuis l’arrivée de Madame Pimpelrose. Je suis mis dans mon lit à barreau et Elyse reste habillée. De toute façon, même les soirs où je dors dans sa chambre, elle se déshabille hors de ma vue et porte une longue chemise de nuit qui cache tout, me laissant juste imaginer sa peau nue dessous. Une ravissante pensée… mais aussi une petite torture.

Notre week-end se termine vers 6 heures, au retour de Madame Pimpelrose à laquelle me remet Elyse avant de partir se doucher et se préparer pour sortir rencontrer un amant ou un autre. 

J’avoue que je grimace toujours quand je retrouve ma sombre gouvernante. Et le rituel du dimanche soir est toujours le même : un premier bain pour me « décrasser », suivi d’un lavement de mes intestins et d’un second bain de rinçage. Madame Pimpelrose est particulièrement douée pour trouver ce qui va humilier les petits garçons soumis dont elle a la garde. Le lavement dominical est une de ses pratiques favorites à laquelle il faut se plier. Se présenter nu sur la table couverte d’un drap blanc qui a été installée dans la grande salle de bain. Se mettre en position : fesses en arrière et tête courbée au-dessus des bras. Ouvrir son petit trou pour la canule. Sentir l’eau tiède envahir le rectum une première fois lentement et progresser dans des crampes successives dans les tréfonds. Puis une fois bien rempli, se mettre sur le dos sagement pour laisser Madame Pimpelrose démonter la cage tout en laissant l’anneau. Attendre les entrailles en crispation que la  gouvernante lave au gant le petit oiseau qui grossit cependant au contact de ses mains. C’est là qu’intervient le sachet de glaçons pour diminuer toute fierté mal placée et remettre le tout sous clé. C’est assez pervers comme protocole : l’eau tiraillant les intestins, on n’a qu’une hâte que le nettoyage de la cage et du zizi finisse vite, pour avoir le droit d’aller se libérer. La libération a lieu toute honte bue dans un pot en inox au pied de la table. Je dois attendre dans la puanteur de m’être complètement vidé avant  d’être autorisé à jeter le contenu dans les toilettes. Puis rebelote : nouveau lavement qui doit ressortir clair sinon j’en subis un troisième. Et pour finir un second bain pour tout nettoyer.

Tout cela prend une bonne heure et demie, avant que je sois finalement langé et mis dans une grenouillère propre. Le repas du soir est pris avec Madame Pimpelrose dans la salle d’étude (souvent une soupe préparée le vendredi par Tata Aya) et à 8h précises c’est l’heure de faire dodo pour les petits garçons. Et me revoilà reparti pour une dure semaine d’éducation à l’anglaise.

Je m’aperçois que si j’ai beaucoup parlé de mes matinées d’étude, je n’ai pas beaucoup parlé de mes après-midi avec Madame Pimpelrose, sauf pour la visite mensuelle maintenant chez le pédiatre. Passé le repas de midi que je prends souvent en cuisine avec Madame Pimpelrose, nous sortons habituellement sauf s’il pleut à verse. Ces jours de non sortie, elle m’enseigne souvent avec l’aide de Tata Aya la couture, le tricot et même comment bien faire le ménage. D’ailleurs celui de ma chambre et de l’étude m’est dévolu maintenant et gare à mes fesses si cela ne reste pas impeccablement rangé, propre et en ordre.

 Point de visite en ville, Madame Pimpelrose semble préférer de loin les balades dans la nature, souvent en forêt ou sur des chemins peu fréquentés, où elle nous emmène dans son antique Mini. Tant mieux car les rares personnes que nous rencontrons sont toujours surpris de ma tenue enfantine et démodée. La gouvernante adore m’enseigner la nature et apprendre à me faire reconnaître sa variété. Moi qui n’ais que toujours vécu en ville, cela me change et finalement j’aime ces promenades, parfois le cul fraichement zébré du matin.

C’est aussi un moment d’échange entre le petit garçon où l’on me maintient et l’adulte, sur les sujets de la vie. Je reconnais que la discussion avec Madame Pimpelrose est autant distrayante qu’intéressante. Elle profite souvent de ces moments pour m’inculquer jour et après jour, les bonnes manières et comportements que je devrais avoir en tant que petit mari soumis d’Elyse. Cela se passe souvent sous forme d’une énigme, d’une situation qu’elle me présente et je dois lui proposer la solution la plus adéquate dans le contexte D/S de mon futur mariage avec Elyse. Quand je me trompe (souvent au début) Madame Pimpelrose me reprend et m’amène peu à peu à trouver tout seul le bon comportement à avoir dans telle situation.

C’est aussi un moment de détente physique. Madame Pimpelrose me fait courir, sauter, jouer à ricochet avec des pierres plates, construire des cabanes. J’ai un peu l’impression de vivre une enfance à la campagne que je n’ai pas eue… J’ai eu un peu de mal à m’y livrer au début, mais après m’être dit pourquoi pas, j’y prends maintenant un plaisir enfantin à le faire et même à taquiner légèrement ma gouvernante comme un petit enfant...

La plupart du temps, nous nous promenons et Madame Pimpelrose me fait jouer. Parfois cependant, la balade est plus amère selon l’humeur de la gouvernante, que je n’arrive définitivement pas à anticiper. Alors je reste quand même un peu sur mes gardes.

La première fois que j’ai fait face à cette humeur « noire » m’a pris totalement par surprise. Nous étions dans une forêt un jour de fin d’hiver pleuvoté. Je portais ce jour là une culotte courte de flanelle bleu marine et avais froid aux jambes.

- Tom, tu connais maintenant bien les arbres. Trouve-nous un noisetier s’il te plait…

Je m’affaire dans le sous-bois avant d’en découvrir un, d’assez bonne taille. Je suis fier, car il y a quelques mois, je n’en aurai pas été capable. Les bourgeons ont commencé à pousser sur les branches. Madame Pimpelrose me confie alors un couteau que j’ouvre.

- Je vais t’apprendre un nouveau truc, mon petit Tom. Peux-tu nous couper une belle branche, assez longue, la plus droite possible ?

Je suis intrigué mais je me conforme. Tout comme quand elle me fait couper les ramifications pour ne garder qu’une seul tige droite. Et puis comme si de rien n’était, nous repartons, avec la branche de noisetier.

- Fais attention à ne pas l’abimer, Tom.

Quelques temps plus tard, Madame Pimpelrose nous arrête dans un espace dégagé au pied d’un beau chêne. 

-  Voilà ce sera parfait. Mets-toi nu, Tom.

Je comprends immédiatement l’intention et je proteste.

- Mais je n’ai rien fait, Madame Pimpelrose !

- Contente-toi de m’obéir, Tom, avant que j’ai besoin de te le demander une seconde fois.

Une petite pluie fine tombe dans la clairière. Je frissonne en quittant mes vêtements et me retrouve nu et penaud.

- C’est bien Tom. Place-toi maintenant au pied du chêne.

J’obéis en tremblant. Je ne pense avoir aucune faute à me reprocher en cet après-midi. J’ai fait ces dernières semaines beaucoup de progrès en discipline et obéissance. Mais avec la très exigeante Madame Pimpelrose, on ne sait jamais. Je me laisse la peur au ventre attacher les mains autour du tronc du chêne de la cordelette que Madame Pimpelrose a sorti de son sac. 

- Je sais à quoi tu penses, Tom. Tu te demandes quelle faute tu as pu commettre. Et bien je te rassure je n’en ai aucune à te reprocher en ce jour et tu es à jour de toutes tes punitions. Ton comportement s’est radicalement amélioré ces dernières semaines. Je te félicite, Tom. 

Je ne comprends pas… alors pourquoi suis-je attaché en attente de punition à un arbre ?

- Alors je crois qu’il est temps de faire un peu grandir mon petit Tom et de lui enseigner, que par son statut, une Femme n’a pas besoin de justification pour fouetter son petit homme. Cela a 2 raisons. La première, c’est que c’est parfait pour lui rappeler sa place à la maison. La seconde c’est que c’est un rappel vivant de ce qui pourrait lui arriver si jamais il lui prenait envie de désobéir dans le futur…

Et effectivement « pour mon bien », je suis durement et longuement fouetté de la terrible branche de noisetier par la gouvernante, systématiquement des mollets jusqu’aux épaules. Je crie, je hurle faisant s’envoler des oiseaux au loin. La badine me marque autant l’esprit que le corps. Je croyais, faussement, que je pouvais contrôler mon destin en m’appliquant à me conformer aux attentes, mais je comprends là que c’est vain. Les femmes de ma vie, veulent ma reddition inconditionnelle et totale. Je commence à lâcher mes dernières prises…

Première dure leçon suivie de quelques autres, toujours à mon dépourvu. Je connais bientôt la crainte de la morsure des jeunes orties du printemps que Madame Pimpelrose adore tant.

Un après-midi de la semaine comporte toujours un « entretien » avec le père Wilfried. Là aussi j’ai, au début, du mal à me laisser aller à être ce que l’on désire de moi. Le père Wilfried est un ancien directeur d’un lycée catholique, maintenant à la retraite et je crois qu’il est devenu un peu l’aumônier de la communauté D/S de la ville. En tout cas, si j’ai bien compris, c’est lui qui devrait célébrer notre mariage.

Il officie dans une petite chapelle romane au cœur d’un bois. Elle est située dans un domaine privé et clôturé dont Madame Pimpelrose a la clé. Cette chapelle avait été construite au moyen-âge par un chevalier pour remercier Dieu de l’avoir délivré de l’esclavage. Elle était tombée en ruine avec le temps, avant qu’un Comte, impliqué dans les activités D/S ne la fasse reconstruire dans les années 30.

Le père me « reçoit » seul dans la chapelle pendant que Madame Pimpelrose attend dans sa voiture avec un roman. Cela se passe toujours un peu pareil. Un long entretien préalable sur les bancs de la chapelle. Nous parlons, difficilement au début pour moi, de Dieu et de la nature humaine, de la vie de Jésus et de l’enseignement des Saints. C’est un domaine où j’ai beaucoup de mal à me conformer au désir d’Elyse, mais le père ne me lâche pas, me faisant douter sans cesse, me relançant pour me faire réfléchir. Il est très doué à me mettre la petite pierre du doute dans mon esprit, me faisant m’ouvrir à petites touches à Dieu, à ma grande incrédulité. Mais finalement si Madame Pimpelrose arrivent à me dresser en futur petit mari soumis, pourquoi le père Wilfried n’y arriverait à me rendre croyant. C’est que sans doute je suis très réceptif, beaucoup plus réceptif que j’aurai cru.

Au bout d’une heure, je passe alors à « confesse » dans un authentique confessoir en bois, moi à genoux sur le dur prie dieu en chêne, et le père dans sa loge. Je n’aime pas cela. Devoir avouer mes fautes et errances spirituelles.  Et pourtant le père Wilfried ne me lâche jamais, se concentrant sur mon éducation religieuse et laissant à Madame Pimpelrose la répression des autres fautes. Les confessions sont longues, à devoir me dévoiler jusqu’au bout de l’âme, me repentir sans cesse de mes fautes spirituelles et accepter les pénitences qui vont avec, souvent des prières à réciter et répéter dans l’instant et quelques fois, pour les crimes les plus graves, de la main du père Wilfried.

Je ne crois pas que l’Eglise Catholique approuverait cela, mais le père Wilfried a une longue habitude de traiter les pénitents les plus graves, du bout de sa ceinture de cuir. Et je n’y fais pas exception, courbé sur le dossier du banc pour y présenter mes fesses nues. La ceinture du père si incisive donne effectivement beaucoup à réfléchir… sur sa relation avec Dieu, vers qui je m’ouvre finalement assez honnêtement. Après tout, pourquoi pas, si Elyse le veut ?

Je reçois finalement la semaine de Pâques, le sacrement de confirmation par le père Wilfried dans la petite chapelle en présence d’Elyse, Tata Aya et Madame Pimpelrose. J’en suis si fier, et Elyse aussi.

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 22 mars 2015 7 22 /03 /Mars /2015 08:12

Les semaines suivantes sont utilisées par Madame Pimpelrose pour mettre en place le cadre strict de mon éducation, préciser les attendus et régulariser les relations de notre étrange maisonnée de 4 personnes.

En semaine, la journée s’organise sous un rythme inaliénable : étude le matin et activités sportives, artistiques ou sorties l’après-midi. Le bilan de ma semaine s’effectue le samedi matin, en présence d’Elyse. Puis Madame Pimpelrose nous laisse vers midi et ne revient que le dimanche soir. Tata Aya, elle, est présente du lundi au vendredi de 8h à 18h.

Je me demandais quels genres d’études, on pouvait enseigner à un jeune homme de 24 ans, qui fût-il considéré comme un petit enfant, a déjà son cerveau bien rempli d’années d’éducation ? Mal m’en a pris : l’esprit humain est si inventif quand il s’agit de contraindre autrui !

Il y a d’abord la manière : ce banc d’écolier si inconfortable, certes, mais aussi cette obligation de tout écrire « proprement » à la plume ancienne qui est un calvaire. Et puis il y a les matières, ces longues dictées dont les fautes sont sanctionnées , ces poésies à apprendre, le latin et les cours de religion qui me posent problèmes.

Le dimanche matin, Elyse a instauré un moment entre nous – sans doute sur les conseils avisés de notre Gouvernante – où je suis libre de discuter.  C’est un moment de complicité que j’aime beaucoup, avant d’aller préparer, pour le repas de midi, la recette qu’Elyse a choisi pour nous. Elle tient à ce que mes talents culinaires, s’améliorent. « Aya ne pouvant être tout le temps là ». Je reste le dimanche en grenouillère toute la journée. J’adore cela finalement. Cela me ramène à la période maternelle à la montagne où Elyse s’occupait tant de son « bébé ».

Ma journée débute par mon lever à 8h, suivie du petit déjeuner en grenouillère. Mme Pimpelrose a chargé Tata Aya de l’organisation de ce moment jusqu’au début de l’étude qui commence à 9h30. C’est Tata qui choisit ma tenue du jour et vérifie ma mise avant de me libérer pour l’étude. C’est aussi là que se tient la revue et le solde de mes petits manquements de la veille.

En fait à bien y réfléchir ce n’est pas toujours Tata Aya mais Madame Pimpelrose à la place. Souvent le lundi matin. Est-ce que Tata Aya est en retard plus particulièrement ce jour là ou est-ce qu’elle est occupée ailleurs, par exemple à réveiller mon Elyse ? Je ne sais pas. La Gouvernante elle, a l’air de le savoir mais ne dit rien et de toute façon je suis coincé à partir de 9h30 dans la salle d’études pour pouvoir enquêter. En tout cas, eu repas de midi Tata Aya est de retour et souvent de bonne humeur ces jours là…

L’Etude a lieu habituellement de 9h30 à 12h30, avec une pause à 11h : petite récréation pour moi et éternelle pause thé anglaise pour Madame Pimpelrose. Cela me permet de détendre les muscles car le banc d’écolier – je ne sais où il a pu être trouvé – est aussi dur que peut être la stricte éducation de ma Gouvernante. Et comme il sert aussi de banc à la majeure partie de mes punitions, j’ai un sentiment troublé à son sujet.

L’Etude commence invariablement par la catéchèse qui me rend si mal à l’aise. Bien que baptisé par mes parents, je ne suis pas du tout Dieu, messe et curé. Au contraire même ! Je m’en suis ouvert ou plutôt plaint auprès d’Elyse un dimanche matin…

- Je ne crois pas à un Dieu. Je suis athé. Pourquoi m’imposer les cours de religion et les prières quotidiennes ?

- Oh, c’est très simple, Tom. Pour deux raisons essentiellement. Je veux que nous nous engagions devant Dieu. Certes tu es baptisé et la porte de l’église ne te sera pas fermée. Mais j’ai envie que cela soit un engagement profond de ta part, pas un accommodement pour pouvoir passer devant le curé.  Ensuite, nos enfants devront eux-aussi grandir dans l’Amour de Dieu et que diraient-ils si leur papa n’y accordait pas la plus grande importance ?

- Mais tu ne vas pas à l’Eglise, toi !

- Effectivement je ne fréquente pas souvent les églises, mais j’adore le message de tolérance et d’amour de l’autre de Jésus Christ. Tom, je veux transmettre ces valeurs à nos futurs enfants. Et c’est pour cela que tu dois t’appliquer au fond de ton cœur à les partager. Comme le reste, je souhaite une conversion sincère. Et d’ailleurs le Père Wilfried est là pour t’aider et s’assurer de ta bonne foi.

Le résultat est que je n’ai pas le choix et doit donc m’appliquer à apprendre et comprendre, ce que je ne ferais pas naturellement. Et gare à mes fesses si l’on juge que mon implication religieuse est insuffisante. Je me retrouve tous les soirs à dire ma prière d’avant nuit, et en latin, Madame Pimpelrose ayant définitivement le goût des temps révolus : Pater noster, qui es in caelis, sanctificetur nomen tuum, …

Après la catéchèse, le rythme est invariable. Dictée à la plume ancienne, le lundi et le jeudi. Version latine, le mardi et le vendredi. Les textes que Madame Pimpelrose me donne à traduire ont toujours le même thème, la relation entre les esclaves et les Maîtres de maison au temps de Rome. J’ai fait dans le temps un peu de latin au collège, mais je dois avouer que ce n’était pas ma matière favorite ni que j’en ai gardé beaucoup de souvenirs. Mais qu’importe sous la férule de Madame Pimpelrose, tout élève a intérêt de faire très vite des progrès : c’est mieux pour son intégrité. 

Le mercredi, c’est l’apprentissage d’une poésie, au thème abscons et avec des vers compliqués à retenir. Je n’aime pas du tout cela. De toute façon, j’ai toujours détesté la poésie.

Arrive alors la récréation, c’est l’heure des corrections ou de la récitation, et de la sanction des fautes. Pas de fouet ou de canne, Madame Pimpelrose a sa propre méthode : les « pinces scolaires ». Je ne sais pas si c’est une méthode « classique » d’enseignement, mais en tout cas, c’est terriblement répressif.  Le principe est simple : une faute trouvée = une pince, que m’inflige la gouvernante. 6 potentiellement sur ma tête : les oreilles, les narines et 2 au bout de la langue. Si cela ne suffit pas, je dois alors enlever ma chemise ce qui offre la place à 4 nouvelles pinces, 2 au bout de mes tétons et 2 au niveau du dessous des bras. Si j’ai fait plus de 10 fautes (ce qui est malheureusement assez courant), je finis nu avec 4 pinces de plus accrochées à la peau de mes couilles, qui sont les plus difficiles à supporter.  Au-delà de 14, le solde est reporté au lendemain. J’ai fini ainsi par avoir 19 pinces de retard, avant d’arriver à annuler douloureusement mon « découvert ». 

Les pinces sont à garder, jusqu’à la fin de l’étude, pendant que je prépare les leçons du lendemain seul sous la surveillance de ma Gouvernante, assise derrière le bureau sur estrade qu’elle a rapidement fait rajouter à ma salle d’étude. Madame Pimpelrose adore lire « au calme » pendant que je travaille. « C’est pour cela que je commence toujours chez mes élèves par les pinces sur la langue.  Cela fait un bâillon très efficace… »

La matinée se termine parfois, par la sanction différée d’une ou deux « offenses »  portées à mon « livre de compte » de suivi. Rien n’est oublié et chaque faute est soldée par le compte-rendu de la punition de la personne qui me l’a donné, Madame Pimpelrose, Tata Aya ou Elyse. Le « barème » officiel est encadré sur le mur de l’Etude et connu de tous, en premier lieu de moi.

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J’ai l’obligation avant le bain, maintenant donné à 18h, d’auto-dénoncer mes manquements de la journée sur le cahier destiné à cet effet à la plume d’écolier. Cela a une précision de tenue de compte suisse, que Madame Pimpelrose vérifie attentivement le soir dans sa chambre. Elle rajoute de son écriture rouge les offenses que j’aurais oubliées, jugeant solennellement de l’intention fortuite ou non de mes oublis, ce qui me vaut parfois une réprimande de niveau supérieur. Elle vérifie aussi attentivement l’existence ou non d’une infraction  antérieure de même nature, pour établir sa décision de classement.

C’est un système d’une grande perversité car il me pousse à dénoncer tous les petits crimes que je pense avoir commis, et même ceux qui n’ont pas été remarqués. Chaque soir mon cahier se remplit ainsi d’une dizaine de faits, auxquels ma Gouvernante rajoute les crimes oubliés. J’ai vite compris que je ne tiendrais pas physiquement les punitions à ce rythme et je fais maintenant des efforts de contrôle pour limiter le nombre de claques et de coups que je reçois. C’est en cela que réside l’extrême efficacité du système : se concentrer à bien se comporter pour éviter de se faire punir, d’autant plus que la clause de répétition est implacable. Elle doit être comprise pour une faute non exactement identique, mais par son contexte de même nature.

Le matin, après mon petit déjeuner, Tata Aya récupère le livre de compte de mes fautes sur la commode du couloir. Le rôle qui lui a été dévolu, est de s’occuper de toutes les « offenses » de classe I, de sa main que je crains sur mon popotin. Et souvent elle me claque avec autant plus d’enthousiasme, que moins j’en ai montré la veille. Elle est seule juge du nombre de tapes qu’il faut me donner et souvent je la soupçonne de m’en donner plus que besoin. Le résultat est que cela me fait tous les jours un réveil douloureux. Heureusement que je suis devenu plus sage, et que même Tata Aya a du réduire la cadence, face à mes progrès visibles.

Les « offenses » de classe II à IV sont sous la juridiction de Madame Pimpelrose, et de moments d’application très variés. Certaines sont gardées pour l’application du samedi matin. D’autres sont soldées à divers moments de la journée. Les plus graves, classe IV et plus, me sont habituellement annoncées à l’avance dans un mécanisme programmé d’angoisse que l’appréhension fait fatalement monter en moi.

J’ai déjà une à mon passif, malheureusement, au titre de la « répétition d’un ordre 2 fois », bien que je pense que j’ai été amené à escient à fauter par la perverse Madame Pimpelrose en me rendant mon obéissance inacceptable pour l’estime de soi. 

C’était un mercredi après-midi alors que Madame Pimpelrose était avec nous depuis une semaine.  Le matin, je venais faire la connaissance amère avec « l’oncle écossais » donné à la suite de la correction catastrophique de ma première version latine, qui pour tout vous dire m’avait fait chier et que j’avais bâclée par flemme. J’ai donc été accusé de « fainéantise ». Et ce n’était pas totalement faux, vu le peu d’application que j’y avais volontairement mis. J’acceptais donc la punition qui en suivait. Bien sûr cela était en plus des habituelles pinces. 

Chez une Gouvernante à moitié anglaise, la forme a autant que le fond et le châtiment corporel est aussi un exercice de contrition de l’esprit. Il faut lentement enlever ses vêtements  et les plier au carré, la honte au front, clairement conscient du pourquoi nous devons nous abaisser à cela. Puis je dois me mettre à genoux, nu au pied de la Gouvernante qui déclare solennellement que je vais être puni et la raison de ma punition. Je la regarde choisir avec soin l’instrument qui bientôt va frapper, qu’il faut humblement embrasser avec le respect du. « L’oncle écossais »est fait de deux lanières de cuir plates parallèles avec une poignée. Au total une soixantaine centimètres de long. Le cuir très épais m’étonne et ne me rassure en rien.

« Je ne crois pas qu’il y ait un mot en français pour traduire ce que Tawse veut dire. C’est entre le paddle et la ceinture. Là tu as de la chance, Tom, c’est un authentique « Lochgelly Tawse» de la fabrique qui a tant fournir les écoles écossaises depuis la fin du XXème siècle. Et tu as de la chance, c’est un modèle « Extra Heavy » très rare à trouver de nos jours. Il semblerait que nos vaches modernes nourries aux aliments et bourrées d’antibiotiques, n’ont plus le cuir assez épais pour en fabriquer en grand nombre. Heureusement celui-là me suit depuis le début de ma carrière. Un professeur partant à la retraite me l’avait offert. Il avait déjà tant de peaux et a continué avec moi au manche. Tu vas voir son effet est très particulier et a raison de tant de garçons récalcitrants… »

Cela n’est pas le genre de choses aptes à rassurer justement un garçon pris en faute. Je pose mes mains tremblantes à plat sur le pupitre de bois pour présenter mes fesses à un traditionnel « six-of-the-best » : 6 coups à suivre de cette arme de destruction massive de popotin. Dés le premier, je regrette déjà amèrement de m’être laissé aller alors que j’étouffe la douleur entre mes dents serrées.  Au troisième, je me promets de ne plus jamais recommencer. Au sixième et dernier, maté, je fais acte de contrition totale. La punition se termine par les remerciements rituels et une nouvelle embrassade de l’instrument maintenant tant craint. Le rhabillage se fait habituellement dans la douleur quand le cuir du pantalon vient entrer en contact avec la chair récemment meurtrie.

Mais là surprise : je dois changer ma tenue pour un « rendez-vous » cet après-midi après que Tata Aya m’ai fait prendre un bain inhabituel de milieu de journée. Des collants noirs, une culotte courte de flanelle et  un pull, tous aussi noirs, rehaussés par un chemise blanche dont le large code en dentelle dépasse sagement. Le tout est complété par une paire de souliers noirs à pompons. J’ai oublié qu’exceptionnellement je porte un sous-vêtement, mais que je préférerais ne pas en porter finalement car il ressemble tant à une culotte bouffante du XIXème siècle.

Le repas terminé, Madame Pimpelrose nous emmène dans son authentique Austin Mini Countryman, avec l’habillage de bois, vers le centre ville. Nous nous arrêtons dans une rue cossue et nous présentons devant l’entrée d’un immeuble haussmannien. Une seule plaque, celle du Dr Glucksmann, pédiatre.

En ce mercredi après-midi la salle d’attente est peuplée de mamans avec leur progéniture. Nous détonons…

- Qu’est-ce qu’il a le Môsieur, maman ?

- Je ne sais pas… Tu ne veux pas aller jouer dans le coin, plutôt ?

Les mères ne cessent de me regarder, ainsi que Madame Pimpelrose. Je suis mal à l’aise, j’évite leur regard. J’ai bien compris quelle pouvait être la relation entre la visite chez un pédiatre et mon statut officiellement enfantin actuel, mais je ne comprends pas comment on peut se trouver là ? Vu les gens qui attendent, je ne peux croire une seule seconde que ce pédiatre soit un adepte du BDSM. Mais sait-on jamais avec les gens…

Finalement au bout d’une heure, notre tour vient. Nous rentrons dans le cabinet… Le Dr Glucksmann a la soixante et le bidon associé. Il a tout de l’honnête médecin, gentil avec ses jeunes patients et à l’écoute de leur maux. Il nous regarde par-dessus des lunettes en demi-lune…

- Vous venez pourquoi ?

Le Dr Gulcksmann me dévisage disant cela. Il ne peut me rater dans ma tenue de Little Lord Fauntleroy. Madame Pimpelrose répond en me désignant…

- Pour la visite de ce jeune garçon…

Le docteur me dévisage encore plus, ne comprenant pas. Il répond finalement…

- Il doit y avoir erreur. Je suis pédiatre et ne m’occupe que des enfants…

Sauvé ! Mais Madame Pimpelrose répond du tac au tac.

- C’est justement pour cela que nous venons.

- Mais voyons Madame, tout cela est ridicule !

- Prenez le temps de regarder son carnet de santé…

Je ne sais comment mon vieux carnet de santé atterrit sur le bureau du médecin, qui le prend intrigué. En fait si, le carnet était avec les affaires de mon ancien appartement. Le docteur  trouve dans le carnet une enveloppe à son nom, un peu comme une lettre de recommandation d’un confrère. Il l’ouvre pour voir qu’elle contient une feuille et un tas notable de billets de cinquante euros. Long moment d’interrogation, il me regarde, regarde Madame Pimpelrose, me re-regarde avant d’évaluer la somme des billets.  Finalement dans un souffle, il la prend et la met dans son tiroir qu’il referme vivement… Je suis atterré par la facilité avec laquelle l’argent corrompt même les gens les plus honnêtes et achète leur honneur !

- Soyez la bienvenue, Madame. Désolé pour cette incompréhension. Comme s’appelle ce jeune garçon ?

- Tom.

- Et qu’est-ce qu’a Tom a qui motive votre visite ?

- Rien de spécial, c’est une visite de routine… pour voir si tout va bien pour Tom.

- Et bien, faites-le se déshabiller dans ce cas que je l’examine.

- Tom, mets-toi nu comme le Docteur te l’a demandé…

Je n’ai nulle envie de satisfaire aux envies perverses de Madame Pimpelrose qui vient de pervertir ce que je suppose être un très bon médecin. Putain, il y a les gosses et leurs mères qui attendent à côté et ils ont sans doute besoin du docteur ! Là cela va trop loin ! C’est complètement amoral. Je rentre en résistance, le regard fermé.

- Tom, je t’ai demandé de te déshabiller…

Va te faire foutre, vieille salope anglaise, je n’en ai rien à foutre. C’est une question de principe. Je ne veux pas participer à cette forfaiture ! Je campe sur mes positions…

- Tom, à poil tout de suite ou sinon…

Va chier, la mère Pimpelrose ! Je ne serais pas complice de cela, un point c’est tout. Tu peux me battre, j’en ai rien à branler. Je ne veux pas, point !

Mais c’est sans compter sur l’expérimentée Madame Pimpelrose qui me décroche un coup de genoux dans l’entrejambe. Il a atteint se cible : je tombe par terre, le souffle coupé et les orphelines en détresse. Le docteur tente de réagir, mais le regard froid de la gouvernante le paralyse. Je suffoque de douleur. Toutes mes envies de rébellion ont été anéanties en un instant par l’attaque sournoise et je me sens vaincu.

- Tom, déshabille-toi mon bébé…

Cette fois je cède et me retrouve avec cette seule stupide culotte bouffante devant le docteur, que Madame Pimpelrose fait vite tomber dévoilant mon sexe encagé. Le bon Docteur le découvre avec étonnement et grimace même, il me semble, à la pensée de voir un pénis ainsi empêché. J’ai si honte de ce que je suis devenu lâchement. Il n’ose rien faire ou dire, mais Madame Pimpelrose restée silencieuse, le force à reprendre le programme de son regard.

- C’est un drôle d’appareil… orthopédique qu’a Tom.

- C’est pour Docteur, maintenir l’innocence de ce jeune garçon.

- Cela ne lui fait pas mal ?

- Quand bien même, cela ne serait pas grave… Le contrôle n’apporte que du bien chez les jeunes mâles. Mais si vous pouvez vérifier qu’il n’y pas de blessure pendant que vous l’examiner…

Le Docteur ne répond pas et m’examine du meilleur professionnalisme qu’il peut maintenir en cette occasion si spéciale. Tension, pou, stéthoscope… mais il ne peut rater les gros bleus sur mes fesses. Il ne sait pas quoi faire. Finalement il se décide…

- Il faudrait, Madame, désinfecter ses fesses. Ce n’est vraiment pas beau…

- C’est que voyez-vous, Docteur, cet enfant est trop turbulent… Mais bon vous avez raison, il faut le désinfecter. Peut-être pouvez-vous le faire ici à l’alcool à 90° ?

Le Docteur Glucksmann est coincé. Il a signé le pacte avec le diable et doit l’assumer. Je rigole sous cape… beaucoup moins quand l’alcool réveille mes blessures. Et plus du tout quand il s’intéresse à mon zizi emprisonné. Madame Pimpelrose a apporté la clé et me libère pour l’examen approfondi et mortifère. Je suis d’abord nettoyé au coton car je sens fort de l’entrejambe, puis le Docteur me « manipule » sans douceur pour vérifier l’état de la peau.

- Un peu de tannage entre les deux bourses mais rien de grave. Plus inquiétant est l’œdème sur le gland. Il me faut vérifier qu’il n’a pas gagné l’intérieur et que la voix est libre.

Mais qu’est-ce qu’il dit le docteur, là ? Je ne le sais que trop vite alors qu’il badigeonne mon sexe de Bétadine. Puis il prend un objet dans son armoire vitrée sous poche de stérilisation.

- Si vous voulez bien tenir les mains de Tom, il ne faudrait pas qu’il bouge…

Aussitôt le Docteur enfile ce qui apparait être une sonde dans mon urètre. Ce n’est pas agréable du tout surtout quand il force pour atteindre la vessie. Je me sens alors impuissant à me vider sans contrôle de mon urine que récupère une cuvette haricot en inox. Moment de surprise accablante. Finalement la sonde est retirée.

- Vous pouvez le « rhabiller » devant, Madame. J’en ai fini : tout va bien.

Ce qui veut signifier que Madame Pimpelrose me remet sous clé. Finie la balade au grand air ! Paradoxalement,  je me sens plus protégé dans ma cage, qu’à l’extérieur. Je crois en avoir fini, mais non.

- Je vais donc contrôler maintenant à votre demande, Madame, l’état de la prostate de Tom. 

Il a insisté sur le « à votre demande », comme s’il désapprouvait cela. Je vois le docteur mettre de longs gants qu’il lubrifie un moment. Je ne comprends pas tout de suite où il veut en venir, mais cela devient très clair quad il me fait basculer les jambes sur les épaules et force l’entrée de mon anus qui cède vite à la pression. Il farfouille longtemps dans mon rectum, pressant, palpant de façon non agréable, jusqu’à ce que mon zizi se mette à couler à tout seul, à mon grand étonnement.

- Bien, tout fonctionne bien chez Tom, Madame. Tom peut se rhabiller. Nous nous revoyons dans un mois, mais prenez plutôt rendez-vous en fin de journée. 

Il nous raccompagne jusqu’à la porte de son cabinet. « Bonne journée »

Bien sûr ma désobéissance initiale chez le Docteur ne devrait pas rester impunie. Le soir même, Madame Pimpelrose, me fait rajouter sur mon cahier de suivi une offense de classe IV pour « répétition d’un ordre deux fois », limite même, d’après la Gouvernante, classe V. 

« Nous nous en occuperons demain après-midi au lieu de sortir pour nous assurer que tu n’ais plus du tout le goût à l’avenir de ne pas m’obéir. Et là il n’y a qu’une manière de ramener les garçons désobéissant dans le droit chemin : le fouet ! »

Dans ma préparation, j’ai vu quelque fois des vidéos où la Maîtresse fouettait son soumis fautif. Le pauvre gars criait le cochon égorgé quand le fouet le frappait. Et là cela sera moi qui… j’ai la boule de peur au ventre et elle ne va pas me quitter jusqu’au lendemain après-midi.

C’est en cela que les punitions infligées par Madame Pimpelrose sont décervelantes. Rien n’est fait immédiatement sous le coup de l’émotion ou de la colère. Elles sont annoncées d’autant plus à l’avance que le crime est jugé grand. Cela laisse malheureusement que trop de temps pour craindre le moment où elles se réaliseront douloureusement et commencer à regretter amèrement et sincèrement la faute qui nous a amené à les subir. Pourquoi chez le docteur, n’ai-je pas obéi de suite ? C’était si puéril de croire que je pouvais résister, de la vanité de garçon mal placée. Et fatalement, je finis, coincé dans la boucle sans fin de mon esprit, à me persuader que mon comportement n’a pas été adéquat et que je mérite cette fouettée qui va m’être infligée…

Le lendemain, Elyse vient me voir dans ma chambre au réveil pour me dire son mécontentement solidaire face à ma désobéissance de la veille et qu’elle est tout à fait en accord avec la punition décidée. Je suis atterré qu’Elyse soit au courant. Je pensais que cela resterait entre la Gouvernante et moi. « Malheureusement, je ne pourrais être présent mon bébé… ». Je préfère cela.

L’après-midi n’arrive que trop vite. J’ai tous les muscles en tension et l’esprit accablé. Madame Pimpelrose m’amène ranger et nettoyer la remise au fond du jardin pour « dégager de la place ». Deux heures de rangement, balayage, « mon » fouet en attente à un crochet du mur. Cet instrument me fait terrorise et ma Gouvernante doit m’houspiller pour que je continue à travailler dur.

A l’heure du goûter je finis attaché à la poutre de la toiture comme un vieux saucisson, debout et nu, les mains et les pieds étroitement attachés par des liens serrés. Un bâillon de tissus blanc me force les commissures de mes lèvres. Je me sens fragile et impuissant. Un « pouch » de cuir a été mis en protection au-dessus de sexe encagé. Tout cela n’annonce rien de bon et je tremble de tous mes membres. Madame Pimpelrose me laisse à « mariner » pendant qu’elle va « prendre le thé ».

L’attente me parait indéfiniment longue. Les raisons qui me veulent ce malheur tournent en boucle dans mon cerveau. J’ai froid. Je tremble. La Gouvernante finit par revenir accompagnée de Tata Aya. « Les grosses punitions se donnent en public… » Et le fouet se lance dans l’air et frappe une première fois, puis encore et encore. La lanière de cuir s’enroule autour de mon corps et la mèche vient faire éclater la douleur. Je voudrais hurler et je comprends le bâillon. Le serpent s’enroule partout, dévaste partout. C’est l’ensemble du corps qui est puni ! Je suis une marionnette en sueur, ballotée au gré du travail du fouet.  Car il s’agit d’un véritable besognage de la peau du haut en bas, régulier et sans répit. Oh que oui, je regrette sincèrement ma désobéissances. Oh que non, je ne recommencerai plus jamais. Oh que oui, je le promets sur ce que j’ai de plus cher. Mais cela n’arrête pas le fouet qui continue son œuvre, longtemps, trop longtemps…

Finalement, les liens de mes mains sont coupés au couteau et je m’affale en pleur total sur le sol de terre,  la respiration saccadée et le corps en souffrance. Le bâillon m’est enlevé : je cherche mon souffle en détresse. Mais Madame Pimpelrose attend d’abord que je la remercie et que j’embrasse l’instrument de mon bourreau. Je suis vidé : j’obéis en mode automatique. Je suis maté.

« C’est ainsi, Tom, ce qu’il t’arrivera ou pire encore, chaque fois tu chercheras à nous résister. Laisse-toi faire et ne tente pas. C’est un conseil qui a servi à tant de petits garçons que j’ai dressé avant toi. »

Le « nous » doit recouvrir toutes  les Déesses de mon monde, auxquelles sur l’instant, je n’ai plus du tout envie de froisser.

« Tu pues. Tu t’es même pissé dessus de frayeur… Allez à la douche sous la surveillance de ta Tata et au lit direct après que tu ais du temps pour  penser aux bonnes résolutions que tu vas maintenant prendre… »

Ce qui est fait, avec une Tata Aya particulièrement excitée de se moquer de mon dos et derrière si zébrés…

Le dimanche matin suivant, je passe en confession auprès de ma belle.  Je termine ma seconde semaine le corps en lambeaux et l’esprit en désordre. Je me sens perdu. La veille au matin, Elyse en a rajouté une grosse couche avec un entrain inédit pour sanctionner mon comportement de la semaine, à la canne et au paddle « Heavy » de cuir, sous l’enseignement de Madame Pimpelrose, pour autant qu’on peut enseigner l’art de battre un homme. Heureusement  Elyse vient à mon secours et remet du sens à mon calvaire.

- Oui je sais que c’est sans doute un moment très dur à passer pour toi, Tom. Mais il n’y a pas d’autre choix. Je sais bien que tu fais ton maximum pour me plaire et t’investir à te conformer, par amour, à la place que je veux tu prennes dans notre futur mariage. Mais là tu atteins une limite. Aussi importants que soient tes efforts volontairement consentis, ils ne valent plus rien les jours où tu es moins disposé. Après tout, ton refus d’obéissance chez le Dr Glucksmann était inutile. C’est lui qui a choisi de se faire acheter d’un tas de billets et de pratiquer ce qu’on voulait qu’il fasse sur toi. Pas toi ! Alors pourquoi le prendre sur toi à tes dépends ? Je crois qu’il n’y a pas d’autre chemin que celui qu’empreinte notre Madame Pimpelrose. La seule chose qui peut empêcher que tu te disperses tes jours sans, c’est la peur viscérale ancrée dans ta chair, de toute cette douleur que cela va te coûter après. Et tu n’es pas le seul à devoir travailler sur soi-même, mon bébé. Moi je dois m’appliquer à dépasser mes sentiments pour toi, pour être capable de t’infliger ses punitions sèches, et rendre la menace latente 100% crédible. »

Nous parlons aussi de ma chasteté et je me plains doucement de la pression constante de la cage et de ma frustration de jouissance, qui me tourmente de plus en plus. Je lui dis aussi que les contacts intimes que nous avions à la montagne me manquent, même si je restais dans ma cage et qu’elle me prenait le trou des fesses. C’était quelque chose et là depuis l’arrivée de la Gouvernante, je n’ai plus droit à rien.

« Madame Pimpelrose pense qu’il n’est pas profitable pour une éducation efficace, que tu sois distrait par la sortie de ton fluide intime, que cela consomme trop d’énergie finalement que tu ne peux plus mettre à devenir un bon petit garçon. Je t’ai sans doute mal géré jusqu’à son arrivée, mais je suis maintenant convaincu que, comme toujours, elle a 100% raison. Je sais que tu prenais du plaisir sexuel, à ce que je te taquine le petit trou de mon gode, ce qui déviait mon but premier. J’ai donc décidé d’arrêter et de réserver cela à de rares moments d’intimité que j’aurais décidé. Et je crois que cela restera ainsi après notre mariage. Car j’adore finalement te savoir totalement empêché dans ta cage. Et cela me rassure… Mais rassure toi aussi, nous rependrons nos séances d’hommages intimes, une fois que tu auras suffisamment grandi, Tom. Cela sera la sexualité de base de notre couple…»

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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