Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 10:31

Les week-ends avec ma seule Elyse n’en sont pas moins intensifs dans mon éducation, ma promise ayant monté ses exigences comme Madame Pimpelrose lui avait conseillé. Mais ils sont différents. Il y a d’abord la séance de répression des crimes laissés impunis de la semaine du samedi matin. Et là si je pouvais avoir un doute sur la volonté répressive d’Elyse, il est envolé. Elle frappe dur avec un enthousiasme dans la sévérité que je lui découvre et est terriblement crédible à me faire regretter mes petits errements de la semaine. Et elle devient à l’aise avec tous les instruments que Madame Pimpelrose lui fait essayer. A cela, se rajoute une longue leçon de morale plutôt de remontrances qui me glace l’esprit. Je me sens rapidement un petit garçon honteux d’être avoir été pris à faire des bêtises et corrigé avec mille fois raison pour cela. Les corrections de Madame Pimpelrose, aussi sèches soient-elles, ne me font pas du tout le même effet. Il se rajoute avec Elyse une dimension morale forte et éprouvante. 

Cela n’empêche pas Elyse et Madame Pimpelrose de bien s’amuser quand elles s’occupent de moi, le samedi matin. Il y a de l’entrain et de la joie dans l’air et très souvent elles finissent à œuvrer ensemble de chaque côté de mes fesses, ne me laissant aucun répit sinon de crier. J’en sors toujours le cul profondément endolori, qu’elle envoie parader dans le coin de la salle d’étude, un long moment.

Madame Pimpelrose s’éclipse en fin de matinée, nous laissant la maison à nous seuls. J’aime beaucoup ce moment à cause de l’intimité que j’y ai avec Elyse. Elle est enfin présente et disponible, pour 2 jours et une nuit, avant de reprendre ses activités professionnelles - ou intimes qui m’excluent  – dès le dimanche soir.

Mes premiers samedi après-midi en intimité avec Elyse sont réservés au tri des affaires récupérées dans mon ancien appartement et remisées au garage. Je m’y affaire nu, entravé par de lourdes chaînes et le ventre vide : mon repas du samedi midi est toujours jeuné. « Cela ne peut que te faire du bien de sauter un repas de temps en temps, mon bébé, pour garder la forme ». Elyse me supervise étroitement et sévèrement d’une canne de rotin, tout en dégustant un frugal sandwich, assise sur mon ancien fauteuil de cuir. En ces temps d’hiver froids cependant, un radiateur électrique portable a été installé et réchauffe un peu le garage, me laissant frissonner toute l’après-midi mais m’empêchant de prendre froid.

La procédure est toujours la même. Je dois aller cherche une de mes anciennes « possessions », une seule à la fois, et la présenter devant Elyse. Je suis alors interrogé sur l’histoire de l’objet, sur l’attachement que je peux avoir, les anecdotes que j’ai vécu avec. C’est un procédé totalement invasif, très humiliant qui m’oblige à livrer complètement mes pensées les plus intimes. Elyse veut tout savoir de moi, de ma vie d’avant, et si elle sent que je lui cache quelque chose sa canne sévit immédiatement. Un véritable viol de mon esprit, très éprouvant à vivre.

Tout y passe peu à peu et systématiquement. Tenez par exemple cette BD que je tiens de mon adolescence, où on voit une scène d’une femme se faire contraindre au Moyen Age. Elyse veut tout savoir, si la scène me plait, pourquoi, si je me suis masturbé dessus, combien de fois. Au début j’ai du mal à me lâcher, mais 10 coups de sa canne me délivrent la langue. J’avoue tout, bien plus que je voudrais. Cela me dessine un portrait de jeune homme peu reluisant, que j’aurais préféré garder sous silence, mais qu’Elyse m’arrache à chaque fois, avant de décider du sort de l’objet, soigneusement rangé pour notre futur ou jeté avec mépris. Parfois même elle rajoute une vacherie pour m’accabler, cette page de « cochonnerie » qu’elle arrache et me fait avaler en petits morceaux. Cette figurine « particulièrement laide » d’un troll qui finit coincée dans mon cul.

Peu de chose passe le crible de son jugement définitif. Je vois la majeure partie de ma vie d’avant s’en aller dans de grands sacs poubelles qu’évacuera Tata Aya dans le semaine, et le peu de choses qu’Elyse accepte de conserver, être rangés dans un carton. Certaines choses qui pourtant me sont chères disparaissent irrémédiablement. Ma collection de bouquins Fantasy par exemple que je dois abandonner, les larmes aux yeux.

Elyse me découvre peu à peu par mes objets du quotidien. Mais à ce rythme, il me faudra encore beaucoup de samedi après-midi pour arriver à la fin du tri de mes affaires. Je crains finalement ces séances d’adieu du samedi après-midi.

Mon travail de tri se termine habituellement vers 5 heures. Elyse me donne alors une bonne douche chaude pour me réchauffer dans la salle de bain. C’est le signe du début de la partie que je déteste de mon week-end, celle qui m’envoie dans les tréfonds de l’humiliation. Je soupçonne que Madame Pimpelrose ait suggéré ce traitement, mais je ne peux pas en être sûr tellement Elyse semble en avoir fait sien.

Le samedi soir est réservé à « notre » visite hebdomadaire chez les parents d’Elyse, que je ne cesse de redouter toute la semaine. J’y suis emmené totalement habillé en petite fille, avec une ridicule robe blanche à dentelle, et maquillée.

Elyse m’a pris la première fois totalement par surprise. A la sortie du bain, après m’avoir séché, elle m’emmène dans sa chambre. J’y découvre que mon lit de « bébé » y a été ramené de la montagne, mais aussi qu’une tenue m’attend sur le lit. D’abord un corset étroit qu’Elyse m’attache si serré à en avoir mal, des bas blancs et enfin une sobre robe blanche à longue jupe légèrement bouffante jusqu’au mollet. Je suis si stupéfait que je reste stupidement silencieux et me laisse faire en pantin. La tenue est complétée par une paire d’escarpins blancs, heureusement à talons plats.

Direction le tabouret de la coiffeuse pour parfaire ma transformation d’un léger rouge sur les lèvres et fond de teint. Un serre-tête blanc complète la métamorphose qu’Elyse me fait découvrir dans son grand miroir. C’est un choc total ! Je me vois ridicule en une pâle copie de fille. L’air qui remonte sous la jupe me lécher le sexe, ne saurait me dire le contraire, en appuyant là où je diffère de la fille que je ne suis pas.

- En fait, j’étais un peu déçu que le sort ne soit pas tombé sur ton éducation en fille. Alors j’ai décidé de me rattraper. Tu sais que tu es si mignonne comme cela, mon bébé. A croquer !

Un vol d’anges passe. Elyse m’a mis sa main sur l’épaule. Je n’arrive pas à détacher ma vue de l’autre dans le miroir… Finalement je reçois une tapette sur les fesses…

- Il faut nous dépêcher, Maman n’aime pas que l’on soit en retard…

Je retombe lourdement par terre. Elyse ne veut pas m’emmener ainsi chez ses parents ? Non, non et non !

- Parce que tu comptes que j’aille chez tes parents ainsi ? Pas question ! Je n’irais pas…

Je revoie violemment l’humiliation à me mettre à nu dans tous les sens du terme devant mon futur beau père à l’étude notariale, le premier jour de ma nouvelle vie. Combien de courage il m’avait fallu ! Mais là y revenir… non !

Elyse a retiré, énervée, sa main de mon épaule. 

- As-tu le prends comme cela ? Eh bien c’est ce nous allons voir !

Elle me saisit douloureusement l’oreille pour me forcer à me déplacer face au lit et elle me pousse à m’effondrer sur mon ventre dessus. Je suis en panique. Je tourne la tête de tous les côtés pour voir ce qu’Elyse fait. Elle a ouvert le tiroir de sa commode et en retire une cravache inconnue et une paire de menottes. Elyse pose son genoux pour m’immobiliser et lutte un moment pour me menotter les mains. Je ne veux pas mais elle arrive à ses fins malgré toute la résistance que j’y mets. Sa force semble décuplée par la colère. Finalement essoufflée, elle se relève.

- Tu vas vite comprendre pourquoi tu ne porteras jamais de culotte dans cette tenue !

Ma robe est troussée  pour dégager mon globe fessier et aussitôt Elyse abat la cravache en me maintenant le dos de sa main. J’ai beau crier, hurler, demander pitié, pleurer même à chaudes larmes, la cravache sévit une bonne cinquantaine de fois, en violence et en douleur. Quand finalement Elyse me relâche, j’ai le cul en feu et l’âme repentante : j’accepte tout ! Mes mains sont détachées et j’ai le droit de me relever.

- Remets ta tenue en ordre, on dirait une souillon qui vient de se faire baiser ! Et ton maquillage est fichu et à reprendre, petite sotte rebelle…

Je n’ai jamais eu aussi peur quand notre voiture se gare dans l’allée de la belle maison bourgeoise des  Berchand-Lagutte. Je dois faire face à mon futur beau-père qui me regarde avec un mépris évident quand il vient nous ouvrir. Je découvre aussi ma future belle mère, Hélène, très avenante hôtesse. Même pas une once de surprise à découvrir son futur gendre habillé en fille par sa propre fille. Elle agit, consciemment ou non, comme si c’était totalement normal, me donnant du Thomas et des Vous à ne plus en finir. Putain, ce n’est pas normal, je suis un garçon et un garçon cela ne s’habille pas en fille surtout devant ses futurs beaux parents !

Le repas familial est un calvaire. D’abord parce que j’ai très mal à rester assis sur mon cul meurtri. Parce que je suis si mal à l’aise en y assister en fille. Parce que les discussions entre père et fille tournent autour de leur affaire et sont ennuyeuses au possible. Je reste silencieux tout comme ma belle-mère. Et en plus Elyse m’envoie aider sa mère, pour servir et desservir, ce qui me vaut encore plein de gentilles remarques de ma belle mère, sur les beaux petits enfants que je vais lui donner et pour me complimenter du choix de ma tenue.

Le repas finit enfin et Madame Berchand-Lagutte me demande de venir l’aider en cuisine alors que le père et la fille passent dans le salon. Finalement quand tout est rangé,  nous les retrouvons en pleine discussion passionnée, tous les deux en train de fumer le cigare, un verre de Cognac à la main. Ma belle-mère dit qu’elle les laisse pour aller se coucher dans sa chambre (mes beaux parents font chambres à part depuis leur mariage) et nous quitte sur un chaste baiser : « à la prochaine fois, cher Thomas… ». Aussitôt, Elyse m’interpelle.

- Thomas, mon bébé, je crains que cela soit un peu long avec papa. Et comme nous ne dormons pas ici, aurais-tu l’obligeance d’aller chercher le sac dans le coffre de la voiture ?

Je sors dans la nuit pour ramener, ce qui se révèle être – oh horreur – un sac à langer. Je bois ma lie allongé sur le canapé, déshabillé, langé et revêtu d’une grenouillère pour la nuit. Je suis rouge de honte. Pas une seconde, Elyse et son père n’arrête de discuter de leurs affaires, faisant fi de ma présence, sauf à un moment, où mon beau-père découvre ma peau marquée :

- Ton Thomas, il n’a pas été très sage, encore une fois ?

- Et non, papa, on ne peut pas dire cela… mais sa gouvernante et moi nous en occupons activement…

La honte totale !

Nous sommes rentrés fort tard à la maison ce soir là. J’avais même fini par m’endormir d’un doux sommeil de bébé sur le canapé. Cette première fois a été suivies par de nombreuses autres, tous les samedi soirs invariablement. J’ai toujours autant de mal à accepter d’y aller en petite fille avant de finir en grenouillère. Cela atteint l’image que j’ai de moi, et je crois bien que c’est l’objectif d’Elyse… entre autres.

«  Je n’ai jamais rien  caché à mes parents, alors pourquoi je le ferais quand je viens avec l’homme que j’ai choisi d’épouser. Ils connaissent depuis mon adolescence mon penchant pour les ménages bien gouvernés. Je ressemble en cela à papa qui mène à la baguette le sien avec maman. Elle n’était pas comme cela au début mais elle a appris à être l’épouse parfaite pour lui, vivante et d’agréable compagnie, donnant son cul ou sa bouche quand il lui demande, et ne s’occupant pas de ses infidélités.

Maintenant si mon envie est de t’y voir en robe, pour mon amusement de te découvrir à chaque fois embêté, pourquoi devrais-je me restreindre ? C’est en cela que je trouve les conseils que me donne Madame Pimpelrose si précieux. Elle m’aide tant à devenir la Maîtresse à laquelle j’aspire en même temps qu’elle t’éduque à devenir un bon petit mari soumis. Alors oui bien sûr,  j’ai parfaitement conscience que tu te t’aimes pas ainsi, mais si moi je t’aime en robe ou en grenouillère, n’est-ce pas là le principal ? » 

Il m’est néanmoins difficile de me laisser aller à être ce que qu’Elyse voudrait que je sois. Il reste toujours une part de moi-même qui résiste encore, qui est effarée par cette famille qui accepte sans mot dire les caprices de leur fille unique. Ma belle mère est peut-être attachante mais elle a un côté bonne épouse dressée qui m’irise les poils, tant que je sais c’est ce qu’Elyse veut me faire devenir. J’ai essayé d’en parler à ma belle-mère, mais elle a fait celle qui n’a pas compris ma question avant de changer immédiatement de sujet…

La nuit du samedi au dimanche est toujours spéciale. Je dors dans la chambre d’Elyse dans mon lit à barreau. J’adore écouter son sommeil léger. Le dimanche est souvent une journée très calme où Elyse me laisse traîner en grenouillère. J’adore la complicité entre nous de ce jour ci. Le matin quand nous discutons librement de notre futur mariage, de mes progrès et de mes points à améliorer. Le midi quand nous œuvrons ensemble à essayer une nouvelle recette et qu’elle me félicite pour mes progrès culinaires. Et l’après-midi qui est consacrée à ranger la cuisine avant de souvent accueillir une sieste réparatrice au goûter dans la chambre. Oh mais ne vous faîtes pas d’illusion : la sieste est totalement chaste comme tout le reste depuis l’arrivée de Madame Pimpelrose. Je suis mis dans mon lit à barreau et Elyse reste habillée. De toute façon, même les soirs où je dors dans sa chambre, elle se déshabille hors de ma vue et porte une longue chemise de nuit qui cache tout, me laissant juste imaginer sa peau nue dessous. Une ravissante pensée… mais aussi une petite torture.

Notre week-end se termine vers 6 heures, au retour de Madame Pimpelrose à laquelle me remet Elyse avant de partir se doucher et se préparer pour sortir rencontrer un amant ou un autre. 

J’avoue que je grimace toujours quand je retrouve ma sombre gouvernante. Et le rituel du dimanche soir est toujours le même : un premier bain pour me « décrasser », suivi d’un lavement de mes intestins et d’un second bain de rinçage. Madame Pimpelrose est particulièrement douée pour trouver ce qui va humilier les petits garçons soumis dont elle a la garde. Le lavement dominical est une de ses pratiques favorites à laquelle il faut se plier. Se présenter nu sur la table couverte d’un drap blanc qui a été installée dans la grande salle de bain. Se mettre en position : fesses en arrière et tête courbée au-dessus des bras. Ouvrir son petit trou pour la canule. Sentir l’eau tiède envahir le rectum une première fois lentement et progresser dans des crampes successives dans les tréfonds. Puis une fois bien rempli, se mettre sur le dos sagement pour laisser Madame Pimpelrose démonter la cage tout en laissant l’anneau. Attendre les entrailles en crispation que la  gouvernante lave au gant le petit oiseau qui grossit cependant au contact de ses mains. C’est là qu’intervient le sachet de glaçons pour diminuer toute fierté mal placée et remettre le tout sous clé. C’est assez pervers comme protocole : l’eau tiraillant les intestins, on n’a qu’une hâte que le nettoyage de la cage et du zizi finisse vite, pour avoir le droit d’aller se libérer. La libération a lieu toute honte bue dans un pot en inox au pied de la table. Je dois attendre dans la puanteur de m’être complètement vidé avant  d’être autorisé à jeter le contenu dans les toilettes. Puis rebelote : nouveau lavement qui doit ressortir clair sinon j’en subis un troisième. Et pour finir un second bain pour tout nettoyer.

Tout cela prend une bonne heure et demie, avant que je sois finalement langé et mis dans une grenouillère propre. Le repas du soir est pris avec Madame Pimpelrose dans la salle d’étude (souvent une soupe préparée le vendredi par Tata Aya) et à 8h précises c’est l’heure de faire dodo pour les petits garçons. Et me revoilà reparti pour une dure semaine d’éducation à l’anglaise.

Je m’aperçois que si j’ai beaucoup parlé de mes matinées d’étude, je n’ai pas beaucoup parlé de mes après-midi avec Madame Pimpelrose, sauf pour la visite mensuelle maintenant chez le pédiatre. Passé le repas de midi que je prends souvent en cuisine avec Madame Pimpelrose, nous sortons habituellement sauf s’il pleut à verse. Ces jours de non sortie, elle m’enseigne souvent avec l’aide de Tata Aya la couture, le tricot et même comment bien faire le ménage. D’ailleurs celui de ma chambre et de l’étude m’est dévolu maintenant et gare à mes fesses si cela ne reste pas impeccablement rangé, propre et en ordre.

 Point de visite en ville, Madame Pimpelrose semble préférer de loin les balades dans la nature, souvent en forêt ou sur des chemins peu fréquentés, où elle nous emmène dans son antique Mini. Tant mieux car les rares personnes que nous rencontrons sont toujours surpris de ma tenue enfantine et démodée. La gouvernante adore m’enseigner la nature et apprendre à me faire reconnaître sa variété. Moi qui n’ais que toujours vécu en ville, cela me change et finalement j’aime ces promenades, parfois le cul fraichement zébré du matin.

C’est aussi un moment d’échange entre le petit garçon où l’on me maintient et l’adulte, sur les sujets de la vie. Je reconnais que la discussion avec Madame Pimpelrose est autant distrayante qu’intéressante. Elle profite souvent de ces moments pour m’inculquer jour et après jour, les bonnes manières et comportements que je devrais avoir en tant que petit mari soumis d’Elyse. Cela se passe souvent sous forme d’une énigme, d’une situation qu’elle me présente et je dois lui proposer la solution la plus adéquate dans le contexte D/S de mon futur mariage avec Elyse. Quand je me trompe (souvent au début) Madame Pimpelrose me reprend et m’amène peu à peu à trouver tout seul le bon comportement à avoir dans telle situation.

C’est aussi un moment de détente physique. Madame Pimpelrose me fait courir, sauter, jouer à ricochet avec des pierres plates, construire des cabanes. J’ai un peu l’impression de vivre une enfance à la campagne que je n’ai pas eue… J’ai eu un peu de mal à m’y livrer au début, mais après m’être dit pourquoi pas, j’y prends maintenant un plaisir enfantin à le faire et même à taquiner légèrement ma gouvernante comme un petit enfant...

La plupart du temps, nous nous promenons et Madame Pimpelrose me fait jouer. Parfois cependant, la balade est plus amère selon l’humeur de la gouvernante, que je n’arrive définitivement pas à anticiper. Alors je reste quand même un peu sur mes gardes.

La première fois que j’ai fait face à cette humeur « noire » m’a pris totalement par surprise. Nous étions dans une forêt un jour de fin d’hiver pleuvoté. Je portais ce jour là une culotte courte de flanelle bleu marine et avais froid aux jambes.

- Tom, tu connais maintenant bien les arbres. Trouve-nous un noisetier s’il te plait…

Je m’affaire dans le sous-bois avant d’en découvrir un, d’assez bonne taille. Je suis fier, car il y a quelques mois, je n’en aurai pas été capable. Les bourgeons ont commencé à pousser sur les branches. Madame Pimpelrose me confie alors un couteau que j’ouvre.

- Je vais t’apprendre un nouveau truc, mon petit Tom. Peux-tu nous couper une belle branche, assez longue, la plus droite possible ?

Je suis intrigué mais je me conforme. Tout comme quand elle me fait couper les ramifications pour ne garder qu’une seul tige droite. Et puis comme si de rien n’était, nous repartons, avec la branche de noisetier.

- Fais attention à ne pas l’abimer, Tom.

Quelques temps plus tard, Madame Pimpelrose nous arrête dans un espace dégagé au pied d’un beau chêne. 

-  Voilà ce sera parfait. Mets-toi nu, Tom.

Je comprends immédiatement l’intention et je proteste.

- Mais je n’ai rien fait, Madame Pimpelrose !

- Contente-toi de m’obéir, Tom, avant que j’ai besoin de te le demander une seconde fois.

Une petite pluie fine tombe dans la clairière. Je frissonne en quittant mes vêtements et me retrouve nu et penaud.

- C’est bien Tom. Place-toi maintenant au pied du chêne.

J’obéis en tremblant. Je ne pense avoir aucune faute à me reprocher en cet après-midi. J’ai fait ces dernières semaines beaucoup de progrès en discipline et obéissance. Mais avec la très exigeante Madame Pimpelrose, on ne sait jamais. Je me laisse la peur au ventre attacher les mains autour du tronc du chêne de la cordelette que Madame Pimpelrose a sorti de son sac. 

- Je sais à quoi tu penses, Tom. Tu te demandes quelle faute tu as pu commettre. Et bien je te rassure je n’en ai aucune à te reprocher en ce jour et tu es à jour de toutes tes punitions. Ton comportement s’est radicalement amélioré ces dernières semaines. Je te félicite, Tom. 

Je ne comprends pas… alors pourquoi suis-je attaché en attente de punition à un arbre ?

- Alors je crois qu’il est temps de faire un peu grandir mon petit Tom et de lui enseigner, que par son statut, une Femme n’a pas besoin de justification pour fouetter son petit homme. Cela a 2 raisons. La première, c’est que c’est parfait pour lui rappeler sa place à la maison. La seconde c’est que c’est un rappel vivant de ce qui pourrait lui arriver si jamais il lui prenait envie de désobéir dans le futur…

Et effectivement « pour mon bien », je suis durement et longuement fouetté de la terrible branche de noisetier par la gouvernante, systématiquement des mollets jusqu’aux épaules. Je crie, je hurle faisant s’envoler des oiseaux au loin. La badine me marque autant l’esprit que le corps. Je croyais, faussement, que je pouvais contrôler mon destin en m’appliquant à me conformer aux attentes, mais je comprends là que c’est vain. Les femmes de ma vie, veulent ma reddition inconditionnelle et totale. Je commence à lâcher mes dernières prises…

Première dure leçon suivie de quelques autres, toujours à mon dépourvu. Je connais bientôt la crainte de la morsure des jeunes orties du printemps que Madame Pimpelrose adore tant.

Un après-midi de la semaine comporte toujours un « entretien » avec le père Wilfried. Là aussi j’ai, au début, du mal à me laisser aller à être ce que l’on désire de moi. Le père Wilfried est un ancien directeur d’un lycée catholique, maintenant à la retraite et je crois qu’il est devenu un peu l’aumônier de la communauté D/S de la ville. En tout cas, si j’ai bien compris, c’est lui qui devrait célébrer notre mariage.

Il officie dans une petite chapelle romane au cœur d’un bois. Elle est située dans un domaine privé et clôturé dont Madame Pimpelrose a la clé. Cette chapelle avait été construite au moyen-âge par un chevalier pour remercier Dieu de l’avoir délivré de l’esclavage. Elle était tombée en ruine avec le temps, avant qu’un Comte, impliqué dans les activités D/S ne la fasse reconstruire dans les années 30.

Le père me « reçoit » seul dans la chapelle pendant que Madame Pimpelrose attend dans sa voiture avec un roman. Cela se passe toujours un peu pareil. Un long entretien préalable sur les bancs de la chapelle. Nous parlons, difficilement au début pour moi, de Dieu et de la nature humaine, de la vie de Jésus et de l’enseignement des Saints. C’est un domaine où j’ai beaucoup de mal à me conformer au désir d’Elyse, mais le père ne me lâche pas, me faisant douter sans cesse, me relançant pour me faire réfléchir. Il est très doué à me mettre la petite pierre du doute dans mon esprit, me faisant m’ouvrir à petites touches à Dieu, à ma grande incrédulité. Mais finalement si Madame Pimpelrose arrivent à me dresser en futur petit mari soumis, pourquoi le père Wilfried n’y arriverait à me rendre croyant. C’est que sans doute je suis très réceptif, beaucoup plus réceptif que j’aurai cru.

Au bout d’une heure, je passe alors à « confesse » dans un authentique confessoir en bois, moi à genoux sur le dur prie dieu en chêne, et le père dans sa loge. Je n’aime pas cela. Devoir avouer mes fautes et errances spirituelles.  Et pourtant le père Wilfried ne me lâche jamais, se concentrant sur mon éducation religieuse et laissant à Madame Pimpelrose la répression des autres fautes. Les confessions sont longues, à devoir me dévoiler jusqu’au bout de l’âme, me repentir sans cesse de mes fautes spirituelles et accepter les pénitences qui vont avec, souvent des prières à réciter et répéter dans l’instant et quelques fois, pour les crimes les plus graves, de la main du père Wilfried.

Je ne crois pas que l’Eglise Catholique approuverait cela, mais le père Wilfried a une longue habitude de traiter les pénitents les plus graves, du bout de sa ceinture de cuir. Et je n’y fais pas exception, courbé sur le dossier du banc pour y présenter mes fesses nues. La ceinture du père si incisive donne effectivement beaucoup à réfléchir… sur sa relation avec Dieu, vers qui je m’ouvre finalement assez honnêtement. Après tout, pourquoi pas, si Elyse le veut ?

Je reçois finalement la semaine de Pâques, le sacrement de confirmation par le père Wilfried dans la petite chapelle en présence d’Elyse, Tata Aya et Madame Pimpelrose. J’en suis si fier, et Elyse aussi.

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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