Dimanche 22 mars 7 22 /03 /Mars 08:12

Les semaines suivantes sont utilisées par Madame Pimpelrose pour mettre en place le cadre strict de mon éducation, préciser les attendus et régulariser les relations de notre étrange maisonnée de 4 personnes.

En semaine, la journée s’organise sous un rythme inaliénable : étude le matin et activités sportives, artistiques ou sorties l’après-midi. Le bilan de ma semaine s’effectue le samedi matin, en présence d’Elyse. Puis Madame Pimpelrose nous laisse vers midi et ne revient que le dimanche soir. Tata Aya, elle, est présente du lundi au vendredi de 8h à 18h.

Je me demandais quels genres d’études, on pouvait enseigner à un jeune homme de 24 ans, qui fût-il considéré comme un petit enfant, a déjà son cerveau bien rempli d’années d’éducation ? Mal m’en a pris : l’esprit humain est si inventif quand il s’agit de contraindre autrui !

Il y a d’abord la manière : ce banc d’écolier si inconfortable, certes, mais aussi cette obligation de tout écrire « proprement » à la plume ancienne qui est un calvaire. Et puis il y a les matières, ces longues dictées dont les fautes sont sanctionnées , ces poésies à apprendre, le latin et les cours de religion qui me posent problèmes.

Le dimanche matin, Elyse a instauré un moment entre nous – sans doute sur les conseils avisés de notre Gouvernante – où je suis libre de discuter.  C’est un moment de complicité que j’aime beaucoup, avant d’aller préparer, pour le repas de midi, la recette qu’Elyse a choisi pour nous. Elle tient à ce que mes talents culinaires, s’améliorent. « Aya ne pouvant être tout le temps là ». Je reste le dimanche en grenouillère toute la journée. J’adore cela finalement. Cela me ramène à la période maternelle à la montagne où Elyse s’occupait tant de son « bébé ».

Ma journée débute par mon lever à 8h, suivie du petit déjeuner en grenouillère. Mme Pimpelrose a chargé Tata Aya de l’organisation de ce moment jusqu’au début de l’étude qui commence à 9h30. C’est Tata qui choisit ma tenue du jour et vérifie ma mise avant de me libérer pour l’étude. C’est aussi là que se tient la revue et le solde de mes petits manquements de la veille.

En fait à bien y réfléchir ce n’est pas toujours Tata Aya mais Madame Pimpelrose à la place. Souvent le lundi matin. Est-ce que Tata Aya est en retard plus particulièrement ce jour là ou est-ce qu’elle est occupée ailleurs, par exemple à réveiller mon Elyse ? Je ne sais pas. La Gouvernante elle, a l’air de le savoir mais ne dit rien et de toute façon je suis coincé à partir de 9h30 dans la salle d’études pour pouvoir enquêter. En tout cas, eu repas de midi Tata Aya est de retour et souvent de bonne humeur ces jours là…

L’Etude a lieu habituellement de 9h30 à 12h30, avec une pause à 11h : petite récréation pour moi et éternelle pause thé anglaise pour Madame Pimpelrose. Cela me permet de détendre les muscles car le banc d’écolier – je ne sais où il a pu être trouvé – est aussi dur que peut être la stricte éducation de ma Gouvernante. Et comme il sert aussi de banc à la majeure partie de mes punitions, j’ai un sentiment troublé à son sujet.

L’Etude commence invariablement par la catéchèse qui me rend si mal à l’aise. Bien que baptisé par mes parents, je ne suis pas du tout Dieu, messe et curé. Au contraire même ! Je m’en suis ouvert ou plutôt plaint auprès d’Elyse un dimanche matin…

- Je ne crois pas à un Dieu. Je suis athé. Pourquoi m’imposer les cours de religion et les prières quotidiennes ?

- Oh, c’est très simple, Tom. Pour deux raisons essentiellement. Je veux que nous nous engagions devant Dieu. Certes tu es baptisé et la porte de l’église ne te sera pas fermée. Mais j’ai envie que cela soit un engagement profond de ta part, pas un accommodement pour pouvoir passer devant le curé.  Ensuite, nos enfants devront eux-aussi grandir dans l’Amour de Dieu et que diraient-ils si leur papa n’y accordait pas la plus grande importance ?

- Mais tu ne vas pas à l’Eglise, toi !

- Effectivement je ne fréquente pas souvent les églises, mais j’adore le message de tolérance et d’amour de l’autre de Jésus Christ. Tom, je veux transmettre ces valeurs à nos futurs enfants. Et c’est pour cela que tu dois t’appliquer au fond de ton cœur à les partager. Comme le reste, je souhaite une conversion sincère. Et d’ailleurs le Père Wilfried est là pour t’aider et s’assurer de ta bonne foi.

Le résultat est que je n’ai pas le choix et doit donc m’appliquer à apprendre et comprendre, ce que je ne ferais pas naturellement. Et gare à mes fesses si l’on juge que mon implication religieuse est insuffisante. Je me retrouve tous les soirs à dire ma prière d’avant nuit, et en latin, Madame Pimpelrose ayant définitivement le goût des temps révolus : Pater noster, qui es in caelis, sanctificetur nomen tuum, …

Après la catéchèse, le rythme est invariable. Dictée à la plume ancienne, le lundi et le jeudi. Version latine, le mardi et le vendredi. Les textes que Madame Pimpelrose me donne à traduire ont toujours le même thème, la relation entre les esclaves et les Maîtres de maison au temps de Rome. J’ai fait dans le temps un peu de latin au collège, mais je dois avouer que ce n’était pas ma matière favorite ni que j’en ai gardé beaucoup de souvenirs. Mais qu’importe sous la férule de Madame Pimpelrose, tout élève a intérêt de faire très vite des progrès : c’est mieux pour son intégrité. 

Le mercredi, c’est l’apprentissage d’une poésie, au thème abscons et avec des vers compliqués à retenir. Je n’aime pas du tout cela. De toute façon, j’ai toujours détesté la poésie.

Arrive alors la récréation, c’est l’heure des corrections ou de la récitation, et de la sanction des fautes. Pas de fouet ou de canne, Madame Pimpelrose a sa propre méthode : les « pinces scolaires ». Je ne sais pas si c’est une méthode « classique » d’enseignement, mais en tout cas, c’est terriblement répressif.  Le principe est simple : une faute trouvée = une pince, que m’inflige la gouvernante. 6 potentiellement sur ma tête : les oreilles, les narines et 2 au bout de la langue. Si cela ne suffit pas, je dois alors enlever ma chemise ce qui offre la place à 4 nouvelles pinces, 2 au bout de mes tétons et 2 au niveau du dessous des bras. Si j’ai fait plus de 10 fautes (ce qui est malheureusement assez courant), je finis nu avec 4 pinces de plus accrochées à la peau de mes couilles, qui sont les plus difficiles à supporter.  Au-delà de 14, le solde est reporté au lendemain. J’ai fini ainsi par avoir 19 pinces de retard, avant d’arriver à annuler douloureusement mon « découvert ». 

Les pinces sont à garder, jusqu’à la fin de l’étude, pendant que je prépare les leçons du lendemain seul sous la surveillance de ma Gouvernante, assise derrière le bureau sur estrade qu’elle a rapidement fait rajouter à ma salle d’étude. Madame Pimpelrose adore lire « au calme » pendant que je travaille. « C’est pour cela que je commence toujours chez mes élèves par les pinces sur la langue.  Cela fait un bâillon très efficace… »

La matinée se termine parfois, par la sanction différée d’une ou deux « offenses »  portées à mon « livre de compte » de suivi. Rien n’est oublié et chaque faute est soldée par le compte-rendu de la punition de la personne qui me l’a donné, Madame Pimpelrose, Tata Aya ou Elyse. Le « barème » officiel est encadré sur le mur de l’Etude et connu de tous, en premier lieu de moi.

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J’ai l’obligation avant le bain, maintenant donné à 18h, d’auto-dénoncer mes manquements de la journée sur le cahier destiné à cet effet à la plume d’écolier. Cela a une précision de tenue de compte suisse, que Madame Pimpelrose vérifie attentivement le soir dans sa chambre. Elle rajoute de son écriture rouge les offenses que j’aurais oubliées, jugeant solennellement de l’intention fortuite ou non de mes oublis, ce qui me vaut parfois une réprimande de niveau supérieur. Elle vérifie aussi attentivement l’existence ou non d’une infraction  antérieure de même nature, pour établir sa décision de classement.

C’est un système d’une grande perversité car il me pousse à dénoncer tous les petits crimes que je pense avoir commis, et même ceux qui n’ont pas été remarqués. Chaque soir mon cahier se remplit ainsi d’une dizaine de faits, auxquels ma Gouvernante rajoute les crimes oubliés. J’ai vite compris que je ne tiendrais pas physiquement les punitions à ce rythme et je fais maintenant des efforts de contrôle pour limiter le nombre de claques et de coups que je reçois. C’est en cela que réside l’extrême efficacité du système : se concentrer à bien se comporter pour éviter de se faire punir, d’autant plus que la clause de répétition est implacable. Elle doit être comprise pour une faute non exactement identique, mais par son contexte de même nature.

Le matin, après mon petit déjeuner, Tata Aya récupère le livre de compte de mes fautes sur la commode du couloir. Le rôle qui lui a été dévolu, est de s’occuper de toutes les « offenses » de classe I, de sa main que je crains sur mon popotin. Et souvent elle me claque avec autant plus d’enthousiasme, que moins j’en ai montré la veille. Elle est seule juge du nombre de tapes qu’il faut me donner et souvent je la soupçonne de m’en donner plus que besoin. Le résultat est que cela me fait tous les jours un réveil douloureux. Heureusement que je suis devenu plus sage, et que même Tata Aya a du réduire la cadence, face à mes progrès visibles.

Les « offenses » de classe II à IV sont sous la juridiction de Madame Pimpelrose, et de moments d’application très variés. Certaines sont gardées pour l’application du samedi matin. D’autres sont soldées à divers moments de la journée. Les plus graves, classe IV et plus, me sont habituellement annoncées à l’avance dans un mécanisme programmé d’angoisse que l’appréhension fait fatalement monter en moi.

J’ai déjà une à mon passif, malheureusement, au titre de la « répétition d’un ordre 2 fois », bien que je pense que j’ai été amené à escient à fauter par la perverse Madame Pimpelrose en me rendant mon obéissance inacceptable pour l’estime de soi. 

C’était un mercredi après-midi alors que Madame Pimpelrose était avec nous depuis une semaine.  Le matin, je venais faire la connaissance amère avec « l’oncle écossais » donné à la suite de la correction catastrophique de ma première version latine, qui pour tout vous dire m’avait fait chier et que j’avais bâclée par flemme. J’ai donc été accusé de « fainéantise ». Et ce n’était pas totalement faux, vu le peu d’application que j’y avais volontairement mis. J’acceptais donc la punition qui en suivait. Bien sûr cela était en plus des habituelles pinces. 

Chez une Gouvernante à moitié anglaise, la forme a autant que le fond et le châtiment corporel est aussi un exercice de contrition de l’esprit. Il faut lentement enlever ses vêtements  et les plier au carré, la honte au front, clairement conscient du pourquoi nous devons nous abaisser à cela. Puis je dois me mettre à genoux, nu au pied de la Gouvernante qui déclare solennellement que je vais être puni et la raison de ma punition. Je la regarde choisir avec soin l’instrument qui bientôt va frapper, qu’il faut humblement embrasser avec le respect du. « L’oncle écossais »est fait de deux lanières de cuir plates parallèles avec une poignée. Au total une soixantaine centimètres de long. Le cuir très épais m’étonne et ne me rassure en rien.

« Je ne crois pas qu’il y ait un mot en français pour traduire ce que Tawse veut dire. C’est entre le paddle et la ceinture. Là tu as de la chance, Tom, c’est un authentique « Lochgelly Tawse» de la fabrique qui a tant fournir les écoles écossaises depuis la fin du XXème siècle. Et tu as de la chance, c’est un modèle « Extra Heavy » très rare à trouver de nos jours. Il semblerait que nos vaches modernes nourries aux aliments et bourrées d’antibiotiques, n’ont plus le cuir assez épais pour en fabriquer en grand nombre. Heureusement celui-là me suit depuis le début de ma carrière. Un professeur partant à la retraite me l’avait offert. Il avait déjà tant de peaux et a continué avec moi au manche. Tu vas voir son effet est très particulier et a raison de tant de garçons récalcitrants… »

Cela n’est pas le genre de choses aptes à rassurer justement un garçon pris en faute. Je pose mes mains tremblantes à plat sur le pupitre de bois pour présenter mes fesses à un traditionnel « six-of-the-best » : 6 coups à suivre de cette arme de destruction massive de popotin. Dés le premier, je regrette déjà amèrement de m’être laissé aller alors que j’étouffe la douleur entre mes dents serrées.  Au troisième, je me promets de ne plus jamais recommencer. Au sixième et dernier, maté, je fais acte de contrition totale. La punition se termine par les remerciements rituels et une nouvelle embrassade de l’instrument maintenant tant craint. Le rhabillage se fait habituellement dans la douleur quand le cuir du pantalon vient entrer en contact avec la chair récemment meurtrie.

Mais là surprise : je dois changer ma tenue pour un « rendez-vous » cet après-midi après que Tata Aya m’ai fait prendre un bain inhabituel de milieu de journée. Des collants noirs, une culotte courte de flanelle et  un pull, tous aussi noirs, rehaussés par un chemise blanche dont le large code en dentelle dépasse sagement. Le tout est complété par une paire de souliers noirs à pompons. J’ai oublié qu’exceptionnellement je porte un sous-vêtement, mais que je préférerais ne pas en porter finalement car il ressemble tant à une culotte bouffante du XIXème siècle.

Le repas terminé, Madame Pimpelrose nous emmène dans son authentique Austin Mini Countryman, avec l’habillage de bois, vers le centre ville. Nous nous arrêtons dans une rue cossue et nous présentons devant l’entrée d’un immeuble haussmannien. Une seule plaque, celle du Dr Glucksmann, pédiatre.

En ce mercredi après-midi la salle d’attente est peuplée de mamans avec leur progéniture. Nous détonons…

- Qu’est-ce qu’il a le Môsieur, maman ?

- Je ne sais pas… Tu ne veux pas aller jouer dans le coin, plutôt ?

Les mères ne cessent de me regarder, ainsi que Madame Pimpelrose. Je suis mal à l’aise, j’évite leur regard. J’ai bien compris quelle pouvait être la relation entre la visite chez un pédiatre et mon statut officiellement enfantin actuel, mais je ne comprends pas comment on peut se trouver là ? Vu les gens qui attendent, je ne peux croire une seule seconde que ce pédiatre soit un adepte du BDSM. Mais sait-on jamais avec les gens…

Finalement au bout d’une heure, notre tour vient. Nous rentrons dans le cabinet… Le Dr Glucksmann a la soixante et le bidon associé. Il a tout de l’honnête médecin, gentil avec ses jeunes patients et à l’écoute de leur maux. Il nous regarde par-dessus des lunettes en demi-lune…

- Vous venez pourquoi ?

Le Dr Gulcksmann me dévisage disant cela. Il ne peut me rater dans ma tenue de Little Lord Fauntleroy. Madame Pimpelrose répond en me désignant…

- Pour la visite de ce jeune garçon…

Le docteur me dévisage encore plus, ne comprenant pas. Il répond finalement…

- Il doit y avoir erreur. Je suis pédiatre et ne m’occupe que des enfants…

Sauvé ! Mais Madame Pimpelrose répond du tac au tac.

- C’est justement pour cela que nous venons.

- Mais voyons Madame, tout cela est ridicule !

- Prenez le temps de regarder son carnet de santé…

Je ne sais comment mon vieux carnet de santé atterrit sur le bureau du médecin, qui le prend intrigué. En fait si, le carnet était avec les affaires de mon ancien appartement. Le docteur  trouve dans le carnet une enveloppe à son nom, un peu comme une lettre de recommandation d’un confrère. Il l’ouvre pour voir qu’elle contient une feuille et un tas notable de billets de cinquante euros. Long moment d’interrogation, il me regarde, regarde Madame Pimpelrose, me re-regarde avant d’évaluer la somme des billets.  Finalement dans un souffle, il la prend et la met dans son tiroir qu’il referme vivement… Je suis atterré par la facilité avec laquelle l’argent corrompt même les gens les plus honnêtes et achète leur honneur !

- Soyez la bienvenue, Madame. Désolé pour cette incompréhension. Comme s’appelle ce jeune garçon ?

- Tom.

- Et qu’est-ce qu’a Tom a qui motive votre visite ?

- Rien de spécial, c’est une visite de routine… pour voir si tout va bien pour Tom.

- Et bien, faites-le se déshabiller dans ce cas que je l’examine.

- Tom, mets-toi nu comme le Docteur te l’a demandé…

Je n’ai nulle envie de satisfaire aux envies perverses de Madame Pimpelrose qui vient de pervertir ce que je suppose être un très bon médecin. Putain, il y a les gosses et leurs mères qui attendent à côté et ils ont sans doute besoin du docteur ! Là cela va trop loin ! C’est complètement amoral. Je rentre en résistance, le regard fermé.

- Tom, je t’ai demandé de te déshabiller…

Va te faire foutre, vieille salope anglaise, je n’en ai rien à foutre. C’est une question de principe. Je ne veux pas participer à cette forfaiture ! Je campe sur mes positions…

- Tom, à poil tout de suite ou sinon…

Va chier, la mère Pimpelrose ! Je ne serais pas complice de cela, un point c’est tout. Tu peux me battre, j’en ai rien à branler. Je ne veux pas, point !

Mais c’est sans compter sur l’expérimentée Madame Pimpelrose qui me décroche un coup de genoux dans l’entrejambe. Il a atteint se cible : je tombe par terre, le souffle coupé et les orphelines en détresse. Le docteur tente de réagir, mais le regard froid de la gouvernante le paralyse. Je suffoque de douleur. Toutes mes envies de rébellion ont été anéanties en un instant par l’attaque sournoise et je me sens vaincu.

- Tom, déshabille-toi mon bébé…

Cette fois je cède et me retrouve avec cette seule stupide culotte bouffante devant le docteur, que Madame Pimpelrose fait vite tomber dévoilant mon sexe encagé. Le bon Docteur le découvre avec étonnement et grimace même, il me semble, à la pensée de voir un pénis ainsi empêché. J’ai si honte de ce que je suis devenu lâchement. Il n’ose rien faire ou dire, mais Madame Pimpelrose restée silencieuse, le force à reprendre le programme de son regard.

- C’est un drôle d’appareil… orthopédique qu’a Tom.

- C’est pour Docteur, maintenir l’innocence de ce jeune garçon.

- Cela ne lui fait pas mal ?

- Quand bien même, cela ne serait pas grave… Le contrôle n’apporte que du bien chez les jeunes mâles. Mais si vous pouvez vérifier qu’il n’y pas de blessure pendant que vous l’examiner…

Le Docteur ne répond pas et m’examine du meilleur professionnalisme qu’il peut maintenir en cette occasion si spéciale. Tension, pou, stéthoscope… mais il ne peut rater les gros bleus sur mes fesses. Il ne sait pas quoi faire. Finalement il se décide…

- Il faudrait, Madame, désinfecter ses fesses. Ce n’est vraiment pas beau…

- C’est que voyez-vous, Docteur, cet enfant est trop turbulent… Mais bon vous avez raison, il faut le désinfecter. Peut-être pouvez-vous le faire ici à l’alcool à 90° ?

Le Docteur Glucksmann est coincé. Il a signé le pacte avec le diable et doit l’assumer. Je rigole sous cape… beaucoup moins quand l’alcool réveille mes blessures. Et plus du tout quand il s’intéresse à mon zizi emprisonné. Madame Pimpelrose a apporté la clé et me libère pour l’examen approfondi et mortifère. Je suis d’abord nettoyé au coton car je sens fort de l’entrejambe, puis le Docteur me « manipule » sans douceur pour vérifier l’état de la peau.

- Un peu de tannage entre les deux bourses mais rien de grave. Plus inquiétant est l’œdème sur le gland. Il me faut vérifier qu’il n’a pas gagné l’intérieur et que la voix est libre.

Mais qu’est-ce qu’il dit le docteur, là ? Je ne le sais que trop vite alors qu’il badigeonne mon sexe de Bétadine. Puis il prend un objet dans son armoire vitrée sous poche de stérilisation.

- Si vous voulez bien tenir les mains de Tom, il ne faudrait pas qu’il bouge…

Aussitôt le Docteur enfile ce qui apparait être une sonde dans mon urètre. Ce n’est pas agréable du tout surtout quand il force pour atteindre la vessie. Je me sens alors impuissant à me vider sans contrôle de mon urine que récupère une cuvette haricot en inox. Moment de surprise accablante. Finalement la sonde est retirée.

- Vous pouvez le « rhabiller » devant, Madame. J’en ai fini : tout va bien.

Ce qui veut signifier que Madame Pimpelrose me remet sous clé. Finie la balade au grand air ! Paradoxalement,  je me sens plus protégé dans ma cage, qu’à l’extérieur. Je crois en avoir fini, mais non.

- Je vais donc contrôler maintenant à votre demande, Madame, l’état de la prostate de Tom. 

Il a insisté sur le « à votre demande », comme s’il désapprouvait cela. Je vois le docteur mettre de longs gants qu’il lubrifie un moment. Je ne comprends pas tout de suite où il veut en venir, mais cela devient très clair quad il me fait basculer les jambes sur les épaules et force l’entrée de mon anus qui cède vite à la pression. Il farfouille longtemps dans mon rectum, pressant, palpant de façon non agréable, jusqu’à ce que mon zizi se mette à couler à tout seul, à mon grand étonnement.

- Bien, tout fonctionne bien chez Tom, Madame. Tom peut se rhabiller. Nous nous revoyons dans un mois, mais prenez plutôt rendez-vous en fin de journée. 

Il nous raccompagne jusqu’à la porte de son cabinet. « Bonne journée »

Bien sûr ma désobéissance initiale chez le Docteur ne devrait pas rester impunie. Le soir même, Madame Pimpelrose, me fait rajouter sur mon cahier de suivi une offense de classe IV pour « répétition d’un ordre deux fois », limite même, d’après la Gouvernante, classe V. 

« Nous nous en occuperons demain après-midi au lieu de sortir pour nous assurer que tu n’ais plus du tout le goût à l’avenir de ne pas m’obéir. Et là il n’y a qu’une manière de ramener les garçons désobéissant dans le droit chemin : le fouet ! »

Dans ma préparation, j’ai vu quelque fois des vidéos où la Maîtresse fouettait son soumis fautif. Le pauvre gars criait le cochon égorgé quand le fouet le frappait. Et là cela sera moi qui… j’ai la boule de peur au ventre et elle ne va pas me quitter jusqu’au lendemain après-midi.

C’est en cela que les punitions infligées par Madame Pimpelrose sont décervelantes. Rien n’est fait immédiatement sous le coup de l’émotion ou de la colère. Elles sont annoncées d’autant plus à l’avance que le crime est jugé grand. Cela laisse malheureusement que trop de temps pour craindre le moment où elles se réaliseront douloureusement et commencer à regretter amèrement et sincèrement la faute qui nous a amené à les subir. Pourquoi chez le docteur, n’ai-je pas obéi de suite ? C’était si puéril de croire que je pouvais résister, de la vanité de garçon mal placée. Et fatalement, je finis, coincé dans la boucle sans fin de mon esprit, à me persuader que mon comportement n’a pas été adéquat et que je mérite cette fouettée qui va m’être infligée…

Le lendemain, Elyse vient me voir dans ma chambre au réveil pour me dire son mécontentement solidaire face à ma désobéissance de la veille et qu’elle est tout à fait en accord avec la punition décidée. Je suis atterré qu’Elyse soit au courant. Je pensais que cela resterait entre la Gouvernante et moi. « Malheureusement, je ne pourrais être présent mon bébé… ». Je préfère cela.

L’après-midi n’arrive que trop vite. J’ai tous les muscles en tension et l’esprit accablé. Madame Pimpelrose m’amène ranger et nettoyer la remise au fond du jardin pour « dégager de la place ». Deux heures de rangement, balayage, « mon » fouet en attente à un crochet du mur. Cet instrument me fait terrorise et ma Gouvernante doit m’houspiller pour que je continue à travailler dur.

A l’heure du goûter je finis attaché à la poutre de la toiture comme un vieux saucisson, debout et nu, les mains et les pieds étroitement attachés par des liens serrés. Un bâillon de tissus blanc me force les commissures de mes lèvres. Je me sens fragile et impuissant. Un « pouch » de cuir a été mis en protection au-dessus de sexe encagé. Tout cela n’annonce rien de bon et je tremble de tous mes membres. Madame Pimpelrose me laisse à « mariner » pendant qu’elle va « prendre le thé ».

L’attente me parait indéfiniment longue. Les raisons qui me veulent ce malheur tournent en boucle dans mon cerveau. J’ai froid. Je tremble. La Gouvernante finit par revenir accompagnée de Tata Aya. « Les grosses punitions se donnent en public… » Et le fouet se lance dans l’air et frappe une première fois, puis encore et encore. La lanière de cuir s’enroule autour de mon corps et la mèche vient faire éclater la douleur. Je voudrais hurler et je comprends le bâillon. Le serpent s’enroule partout, dévaste partout. C’est l’ensemble du corps qui est puni ! Je suis une marionnette en sueur, ballotée au gré du travail du fouet.  Car il s’agit d’un véritable besognage de la peau du haut en bas, régulier et sans répit. Oh que oui, je regrette sincèrement ma désobéissances. Oh que non, je ne recommencerai plus jamais. Oh que oui, je le promets sur ce que j’ai de plus cher. Mais cela n’arrête pas le fouet qui continue son œuvre, longtemps, trop longtemps…

Finalement, les liens de mes mains sont coupés au couteau et je m’affale en pleur total sur le sol de terre,  la respiration saccadée et le corps en souffrance. Le bâillon m’est enlevé : je cherche mon souffle en détresse. Mais Madame Pimpelrose attend d’abord que je la remercie et que j’embrasse l’instrument de mon bourreau. Je suis vidé : j’obéis en mode automatique. Je suis maté.

« C’est ainsi, Tom, ce qu’il t’arrivera ou pire encore, chaque fois tu chercheras à nous résister. Laisse-toi faire et ne tente pas. C’est un conseil qui a servi à tant de petits garçons que j’ai dressé avant toi. »

Le « nous » doit recouvrir toutes  les Déesses de mon monde, auxquelles sur l’instant, je n’ai plus du tout envie de froisser.

« Tu pues. Tu t’es même pissé dessus de frayeur… Allez à la douche sous la surveillance de ta Tata et au lit direct après que tu ais du temps pour  penser aux bonnes résolutions que tu vas maintenant prendre… »

Ce qui est fait, avec une Tata Aya particulièrement excitée de se moquer de mon dos et derrière si zébrés…

Le dimanche matin suivant, je passe en confession auprès de ma belle.  Je termine ma seconde semaine le corps en lambeaux et l’esprit en désordre. Je me sens perdu. La veille au matin, Elyse en a rajouté une grosse couche avec un entrain inédit pour sanctionner mon comportement de la semaine, à la canne et au paddle « Heavy » de cuir, sous l’enseignement de Madame Pimpelrose, pour autant qu’on peut enseigner l’art de battre un homme. Heureusement  Elyse vient à mon secours et remet du sens à mon calvaire.

- Oui je sais que c’est sans doute un moment très dur à passer pour toi, Tom. Mais il n’y a pas d’autre choix. Je sais bien que tu fais ton maximum pour me plaire et t’investir à te conformer, par amour, à la place que je veux tu prennes dans notre futur mariage. Mais là tu atteins une limite. Aussi importants que soient tes efforts volontairement consentis, ils ne valent plus rien les jours où tu es moins disposé. Après tout, ton refus d’obéissance chez le Dr Glucksmann était inutile. C’est lui qui a choisi de se faire acheter d’un tas de billets et de pratiquer ce qu’on voulait qu’il fasse sur toi. Pas toi ! Alors pourquoi le prendre sur toi à tes dépends ? Je crois qu’il n’y a pas d’autre chemin que celui qu’empreinte notre Madame Pimpelrose. La seule chose qui peut empêcher que tu te disperses tes jours sans, c’est la peur viscérale ancrée dans ta chair, de toute cette douleur que cela va te coûter après. Et tu n’es pas le seul à devoir travailler sur soi-même, mon bébé. Moi je dois m’appliquer à dépasser mes sentiments pour toi, pour être capable de t’infliger ses punitions sèches, et rendre la menace latente 100% crédible. »

Nous parlons aussi de ma chasteté et je me plains doucement de la pression constante de la cage et de ma frustration de jouissance, qui me tourmente de plus en plus. Je lui dis aussi que les contacts intimes que nous avions à la montagne me manquent, même si je restais dans ma cage et qu’elle me prenait le trou des fesses. C’était quelque chose et là depuis l’arrivée de la Gouvernante, je n’ai plus droit à rien.

« Madame Pimpelrose pense qu’il n’est pas profitable pour une éducation efficace, que tu sois distrait par la sortie de ton fluide intime, que cela consomme trop d’énergie finalement que tu ne peux plus mettre à devenir un bon petit garçon. Je t’ai sans doute mal géré jusqu’à son arrivée, mais je suis maintenant convaincu que, comme toujours, elle a 100% raison. Je sais que tu prenais du plaisir sexuel, à ce que je te taquine le petit trou de mon gode, ce qui déviait mon but premier. J’ai donc décidé d’arrêter et de réserver cela à de rares moments d’intimité que j’aurais décidé. Et je crois que cela restera ainsi après notre mariage. Car j’adore finalement te savoir totalement empêché dans ta cage. Et cela me rassure… Mais rassure toi aussi, nous rependrons nos séances d’hommages intimes, une fois que tu auras suffisamment grandi, Tom. Cela sera la sexualité de base de notre couple…»

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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