Petits contes D/S

Mardi 7 octobre 2 07 /10 /Oct 22:56

Les enfants casés chez les grands parents pour les vacances, j’espérais que nous allions en profiter pour jouer à nos jeux de parents pas sages. L’humeur est au D/S en ce moment. Quand enfin seuls, Marie m’a demandé de poser mon vendredi, je me suis dit : bingo ! Et pour couronner le tout, elle m’a tout de suite remis sous clé, dans notre cage qui n’avait pas servi depuis des mois, avec évidemment la grenouillère pour les nuits et une grande nouveauté l’enchaînement aux montants du lit le soir avant qu’elle me libère le matin. Heureusement que la couche me permet de soulager la pression nocturne dans la cage…

J’ai quand même commencé à appréhender un peu le week-end à venir. J’ai essayé de me renseigner discrètement, de prôner le faux pour savoir une part du vrai. Echec total, Marie est restée mystérieuse.

Nous sommes vendredi. Ce matin quand je me réveille, je veux me lever avant de me rappeler que j’étais enchaîné au lit. J’entends Marie œuvrer en bas, je ne m’inquiète donc pas. J’attends avec impatience qu’elle vienne me libérer, me demandant à quelle sauce elle veut me manger ce week-end. Mais elle ne vient pas et quitte même la maison. J’entends sa voiture crisser sur le gravier puis plus rien. Cela doit être une ruse avant son retour. Mais au bout d’une heure lue sur le réveil, point de Marie. Je commence vraiment à m’inquiéter. Elle ne va quand même me laisser mariner dans mon lit toute la journée, dans ma couche et ma grenouillère ?

Le corps a ses raisons. Je finis par me rendormir. Une sonnerie inconnue me réveille. Il est neuf heures. Je trouve un de ces téléphones à carte sous l’oreiller de Marie. Je décroche pour entendre que l’on me raccroche au nez. 30 secondes plus tard, le téléphone bipe pour annoncer l’arrivée d’un sms. C’est le numéro de Marie. Juste un laconique : « appareil verrouillé  – tu ne peux que l’envoyer des sms et à mon numéro seul – sois sage et à toute à l’heure… ».

Tout est cela est très énigmatique mais m’excite indéniablement à mon grand décomfort dans la cage. L’attente est longue, même très longue, surtout que je m’aperçois que Marie a enlevé de ma portée tout ce qui pourrait distraire mon attente…

Finalement à 10 heures, le téléphone bipe de nouveau pour l’arrivée d’un sms. « La clé du cadenas est sous le lit. Tu te douches, tu prends ton déjeuner, tu t’habilles et tu charges tout notre matériel dans ta voiture. J’ai dit tout, y compris ta tenue de nuit et tes couches. S’il manque quelque chose, tu seras puni. Tu as aussi un colis à prendre sur le buffet. Interdiction de l’ouvrir ! Une fois cela fait, tu nourris le chat pour le week-end, tu fermes la maison et tu m’envoies une photo par sms de ta voiture remplie. Tu n’as qu’une demi-heure pour tout cela ! ».

C’est effectivement une course contre la montre. Le plus dur est de réfléchir en vitesse pour être sûr de rien oublié de nos jouets, tenues et plus gros accessoires. Cela a même du mal à rentrer dans le coffre. Je prends mon portefeuille mais n’arrive pas à mettre la main sur mon smartphone, sans doute à escient vu le téléphone verrouillé dont j’ai « hérité ». J’envoie enfin la photo avec 10 minutes de retard qui me vaut un nouveau sms. 

« Tu es retard : tu seras puni. Tu as pris des vêtements de rechange et tes affaires de toilettes ? »

Marie pense vraiment à tout comme d’habitude… Mais je lui tape que oui, j’y ai pensé.

« Alors tu les enlèves de ta voiture et tu les laisses à la maison. »

Message laconique qui me surprend totalement et m’excite violemment. Cela sent le week-end d’esclavage total, nu et offert. J’obéis.

« C’est fait,  Maîtresse»

« Tu prends l’autoroute et sors à la sortie La Malotrue. Tu m’enverras une photo de la barrière de péage quand tu l’auras passée ».

J’arrive trois quart d’heure plus tard à la dite barrière, pour me voir ordonner de reprendre l’autoroute en sens inverse et de finalement sortir à la sortie d’avant ! Le jeu du chat et de la souris ne fait que commencer, le jeu de piste aussi. A la sortie suivante (ou précédente), Marie me demande de prendre la direction de Ferrières et d’attendre un nouveau sms, qui arrive un quart d’heure plus tard. « Tu quittes la départementale et tu vas à Saint Pandelon. Tu t’arrêtes sur la place devant l’église et tu attends à côté de la fontaine ». A midi, je me gare enfin sur la place animée, en cette fin de matinée, par les gens du coin qui vaquent à leurs activités au bourg avant de rentrer manger chez eux. Je rejoins la fontaine.

Nouveau sms avec une photo cette fois, une vue de webcam où l’on me voit nettement attendre à côté de la fontaine. Je suis surveillé ! Il faut quand mettre être fou pour mettre des caméras de surveillance dans un si paisible village.

«  Tu enlèves ton slip ici et tu le jettes dans la poubelle à côté de toi »

Grosse boule d’angoisse qui monte immédiatement. Marie ne veut quand même pas que… Je jette des regards affolés de toutes parts. Personne ne semble me remarquer mais quand même… J’ai le rouge aux joues et la peur au ventre. Je déchausse mes chaussures lentement mais je n’arrive pas à me décider à aller plus loin. Je me sens si con et si faible.

Sms de rappel à l’ordre : «  Tu te décides à m’obéir ! Schnell ! On ne va pas y passer la journée… »

Je suis coincé et bien coincé. Même à distance, je sens l’autorité et l’impatience de ma Marie. Je respire en dernier coup, faisant fi du monde extérieur. Je baisse aussi vite que je peux le pantalon avant de retirer le slip et de me rhabiller. Je jette des coups d’œil inquiets. Personne ne semble avoir remarqué mon manège.  Ouf ! Sans doute un des plus gros moments de solitude de ma vie. Je tiens mon slip du bout des doigts comme un trophée me calmant un peu. Il est temps de jeter dans la poubelle, ce que je fais.

«  Brave toutou obéissant. Allez va te boire une bière à la terrasse du café pour te remettre de tes émotions… » 

Cette mousse est plus que la bienvenue. Sans slip maintenant sous le pantalon, ma bite réagit et tente de se dresser. Je suis excité au point de sentir une humidité arriver au bout de ma queue enfermée. J’ai survécu, j’ai obéi et j’en suis fier. Je sens aussi ma soumission tomber comme un voile sur mon esprit.

«  Tu prends ton rosebud favori et tu vas te l’enfiler dans l’église. Je VEUX une photo sans équivoque de toi le cul bien embouché dans l’église ! »

Je blêmis à cette demande. J’ai reçu une éducation religieuse, et même si je ne vais plus, depuis mon adolescence, à l’église, il en reste quand même pas mal de choses. Et là ce que Marie me demande n’est pas convenable. Et pourtant je sais que je vais finir par obéir. Je récupère le rosebud dans les affaires du coffre et je me dirige en automate à l’intérieur de l’église. Aucun prêtre mais une vieille paroissienne en train de prier. Je fais semblant de m’intéresser à l’architecture et aux pauvres œuvres d’art du lieu, le temps qu’elle parte. Vite agir. Je suis finalement très excité par le sacrilège à commettre au point que je décide de rentrer dans le confessionnal pour me plugguer. Mon trou aspire avec avidité le rosebud. Je me sens maintenant totalement excité. Je cherche le cadre de la photo la plus symbolique. Oui l’autel ! Je me déculotte le temps de prendre la photo de mon cul bouché avec Jésus sur sa croix en toile de fond. Déjà la porte grince. J’ai juste le temps de me planquer au fond du transept pour me reculotter et me redonner une consistance de touriste innocent. Je sors finalement lentement de l’église et envoie la photo blasphématoire à ma Maîtresse de femme.

«  Pas mal ! Tu t’es dépassé. Bon maintenant tu vas aller manger. Direction Sainte Mathilde et tu t’arrêtes en chemin au relais des 4 routes »

Le Relais des 4 Routes est un relais routier. Une dizaine de camions sont garés sur le grand parking. Je rentre et demande une table. Je suis un trublion dans l’atmosphère du lieu. Tous les camionneurs me regardent m’installer seul à ma table. Je me dirige immédiatement vers le buffet d’entrées et commence à manger, sentant le rosebud bien travailler mon cul. La serveuse vient prendre la commande du plat principal. J’opte pour le ragout du jour.

«  Tu as vu Manuel ? »

Je suis surpris par ce sms.

«  Je ne comprends pas Maîtresse, c’est qui Manuel ? »  

«  Le camionneur à qui j’ai vendu la virginité de ton cul pour le dessert… une vraie queue de mâle, cela devrait te changer…Mais prends le temps de manger tranquillement mon Amour »

Me faire enculer par un routier ! Ma première idée est de fuir à grandes enjambées. Aussitôt contrariée par l’angoisse de désobéir à Marie et la trahison de la veule excitation qui monte dans mon corps. Je regarde furtivement chacun des camionneurs présents. La plupart sont moches, mal habillés et mal rasés. Sauf celui là au fond blond et musclé, que j’imagine très bien membré. Je suis affolé à ces pensées. Je ne suis quand même en train de mater les mecs et vouloir me faire perforer le cul… Je baisse le regard sur mon assiette de honte. La serveuse m’apporte mon ragout. La salle se dépeuple peu à peu. Je pars me servir au buffet de dessert. Il ne reste plus que mon camionneur blond et un sale homme. Ne vaudrait-il pas mieux que mon premier soit moche et me viole durement ? J’ai honte de mes pensées. Cette homme se lève et se rapproche de ma table. Aie ! Mais finalement ne s’arrête pas. Et le blond lui aussi ne tarde pas à quitter le restaurant. Je me sens perdu. Je finis et je paye, pour me retrouver seul sur le parking à errer.

«  Tu ne crois pas que je t’aurais vendu le cul à un mec ? Je te connais : tu aurais trop aimé cela, quitte même à me quitter pour un mec. Non ton cul ne connaitra jamais de bite d’homme : trop dangereux, mais mon gode oui sans problème. Allez trouve la chapelle, ta prochaine destination y est marquée… Tu m’envoie une photo quand tu y es arrivé..»

Je ne sais honnêtement pas si je suis soulagé. Mais bon c’est la vie… et je me re-concentre sur les demandes de Maîtresse Marie. La chapelle n’est pas loin. J’y rentre. Chapelle néo gothique XIXème, un pèlerinage au  15 août, rien de particulier. Sauf qu’il est indiqué sur un panneau que la chapelle dépend du monastère trappiste de Saint-Michel de la Forêt. Jamais entendu parler. Je reviens au restaurant routier pour me renseigner. Ce n’est pas loin, à une quinzaine de km. Arrivé devant le portail du monastère, je prends une photo et l’envoie à Marie.

« Bon t’es pas si bête que cela mon Amour. Je n’en attendais pas moins de toi. Tu peux retirer maintenant ton rosebud puis tu vas au bourg et tu prends la seule direction non sanctifiée. Tu me rappelles quand tu l’as trouvée. »

Arrivé au bourg, je parcoure en voiture toutes les rues du village pour voir les directions existantes. Au départ, je ne vois que des Saint Machin et des Saint Truc. Alors je recommence un second tour pour être sûr. Il n’y a que des Saints sauf une route qui a l’air de partir vers un hameau de campagne « La Bouricodais ». Je tente ma chance…

« La Bouricodais, Maîtresse ? »

« Yes. Tu prends la route et tu t’arrêtes à la menuiserie Delaplanche »

J’y suis bientôt. C’est un bâtiment au milieu de la campagne sans habitation autour. On y accède par une voie privée longue de 30 m, un peu à l’écart de la Route. Je renvoie un sms d’obéissance.

«  Je suis à la menuiserie, Maîtresse »

« Bon il temps d’ouvrir le paquet… »

Je le retrouve sur la planche arrière. Je l’ouvre : dedans un tas de cadenas ouvert, deux sacs à linge, ma paire d’espadrilles et une boîte de métal fermée par un cadenas.

«  C’est fait Maîtresse. Qu’est-ce que je dois faire ? »

« Tu enlèves tous tes vêtements et tu les mets dans un des sacs à linge, y compris tes chaussures et ton portefeuille. Awalpe le mari ! Tu me renvoie la photo dès que c’est fait »

Maîtresse Marie me veut nu. Non pas cela ! C’est le genre de décision que l’on doit prendre quand on commence ces jeux de D/S. Obéir jusqu’au bout ou pas ? Au risque de couper court à tout jeu ultérieur. Je prends ma décision et obéit à son ordre le frisson de peur de l’inconnu collé à la peau. Mes vêtements finissent dans le sac : je suis nu et vulnérable. J’envoie la photo et reçois la réponse après le temps de l’analyse.

«  C’est bien. Tu es un brave toutou obéissant. Bon tu fermes le sac maintenant avec un des cadenas. »

J’obéis et me coupe ainsi toute possibilité de retraite honorable. Je suis au milieu de la campagne, nu avec ma cage au zizi, sans possibilité de me couvrir, ni de payer quoi que ce soit. Je sens le vent encore assez chaud sur ma peau et je suis très fier de l’inventivité de ma Maîtresse Marie, même si là ce n’est vraiment pas facile à vivre sur le moment…

Nouveau message : « Tu mets le sac dans ta voiture, tu mets les espadrilles pour conduire et on repart sur la même route. Ce n’est plus très loin… »

Cela me fait une drôle d’impression de conduire complètement nu, la queue bien contrôlée par ma Maîtresse de femme.  Je croise quelques voitures sur la route, mais personne ne fait attention à moi, au-delà de mon torse nu. Cela fait très campagnard et personne ne semble comprendre que je suis complètement nu dans la voiture. Cela me rassure un peu. De toute façon, je suis parti dans un état de dépendance profonde envers ma Maîtresse de femme. Je me sens si soumis maintenant... C’est un rêve de soumis, ce qu’elle me fait subir. J’ai hâte de la retrouver.

Quelques instructions pour me guider dans les routes de campagne. Je m’enfonce dans le labyrinthe campagnard, excité de conduire nu. Une dernière instruction…

«  Tu prends le chemin de terre à droite et tu t’arrêtes arrivé à la bâtisse »

Je fais ce qu’il m’est ordonné. Je découvre bientôt une petite maison de pierre, au bord des bois, volets ouverts et si isolée. Le rêve d’un week-end de soumission réussi ! Devant la porte, sur la terrasse, le lourd porte-parasol a été déplacé à escient. Une courte chaîne y est accrochée avec un cadenas ouvert qui attend son esclave. Je gare ma voiture devant et j’en descends. J’attends un temps la prochaine instruction.

« Tu te souviens il y a 2 ans quand je t’avais transformé en mon esclave avec les chaînes cadenassées ? Tu fais pareil. Tu mets ton collier de soumis que tu verrouilles avec un des cadenas du paquet. Tu sors les chaînes et tu te transformes en esclave toujours avec les cadenas libres du paquet et quand tu es équipé tu m’envoies un message, esclave »

L’esclave final semble très prometteur. Je m’équipe de mes contraintes avec enthousiasme, follement excité aussi. Le lieu est désert. Je me fous de toute façon de rencontrer qui que ce soit tant ma situation est prometteuse… J’attends avec impatience les prochaines instructions de ma Maîtresse, la bite au vent aussi dure que le permet la cage. Elles tombent finalement…

« Allez au boulot esclave, tu as du travail. Tu décharges toutes les affaires de la voiture que tu déballes sur la table à manger. Je VEUX que tout soit impeccablement bien mis, à portée de main, prêt à servir ! Tu n’as qu’un quart d’heure, esclave ou gare à tes fesses ! Tu m’envoies un SMS quand tu as fini.»

Ce qui ne laisse que peu de temps. Je rentre immédiatement avec les premiers bagages. La maison est petite avec le salon et la cuisine au rez-de-chaussée, l’escalier qui monte sans doute à l’unique chambre à l’étage. Je déballe les fouets, cannes, les contraintes, les godes, les tenues et plein d’autres choses de nos caisses à malice que je dispose précautionneusement sur la lourde table de bois. Je vais aussi vite que mes chaînes me le permettent et je suis rapidement en sueur. Je finis finalement presque dans les temps et envoie le SMS de confirmation. Réponse immédiate.

« Tu n’as plus besoin de la clé de ta voiture et de ton téléphone là : tu mets le tout dans le second sac à linge que tu fermes avec un cadenas du colis. Et gare à toi, si je découvre que tu ne m’as pas obéis. Puis tu vas attendre au soleil enchaîné sur la terrasse. »

J’obéis immédiatement. Il n’est pas question pour moi une seule seconde de ne pas obéir, même si cela suppose que je sois maintenant totalement à sa merci. D’ailleurs je crois que celle cela que Maîtresse Marie recherche comme une excellente entrée en matière pour ce week-end qui semble promettre d’être très spécial. 

Dehors je retrouve la chaîne avec le cadenas ouvert qui m’attend. Cependant j’ai la surprise de découvrir une chaise y faisant face, qui n’était pas là tout à l’heure, avec une tablette numérique à l’écran noir. Le voyant rouge de la webcam en haut est allumé cependant : la scène est regardée. Je m’agenouille au pied du porte parasol et attache, obéissant, l’anneau de mon collier à la chaîne qui me force à rester en position de dévotion soumise.

L’écran s’allume enfin. Je découvre Marie, dans un plan large, assise sur le canapé du salon de notre maison à 200 kms ! C’est un choc ! J’espère à un moment à un enregistrement, qu’elle va arriver mais elle coupe vite toute ambiguïté.

- Dis un mot au hasard, esclave.

- O…béissance

- Tu viens de dire, obéissance. Tu vois donc que je te parle en direct depuis la maison. Tu m’excites même follement à être nu comme cela courbé contre le sol, loin de moi. Un vrai chou à la crème, mon esclave. Mais la sucrerie n’est pas pour moi aujourd’hui, Quoique je le regrette vraiment à te voir si attendrissant ainsi. Tu te souviens du contrat de soumission que tu as voulu que je signe ? De la clause qui m’autorisait à te prêter à qui je voulais ? Et te donner même… Et bien j’en use et j’en abuse. Ce moment est arrivé pour toi. Je te prête à une autre. Elle est curieuse de notre sexualité épicée. Elle veut ressentir toute l’excitation que l’on peut tirer d’un homme soumis. Elle me l’a gentiment demandé. J’ai simplement accepté. Et crois-moi, elle est inexpérimentée mais déjà pleine d’idées vicieuse. Et puis notre jeu plafonne un peu. Je n’arrive pas à dépasser mon Amour pour toi pour être impitoyable et te dresser réellement et durement. Là pas d’Amour donc pas de limite, sauf celle de ta résistance. Il n’est qu’en même pas question de te blesser… Allez soit sage et un soumis bien obéissant ce week-end. Je te laisse dans des bonnes mains…

Et sur ce, l’écran s’éteint me laissant dans le plus profond désarroi. Des pas féminins se rapprochent bientôt dans mon dos… 

J’ai peur maintenant.

La femme apparait dans mon champ de vision. C’est un choc ! C’est Emilie !

Emilie et son mari Thomas sont un couple d’amis. Nous étions avec Thomas à l’université ensemble. Nos femmes ont tout de suite bien accroché ensemble. A ma connaissance, ils ignorent tout de notre sexualité et donc de notre penchant pour les jeux D/S. Emilie m’a toujours semblé assez désintéressée par le sexe. Je ne comprends donc rien à sa présence ici, qui semble si irréelle, d’autant que nous avons mangé ensemble mercredi soir. Déjà profondément humilié par l’abandon de Marie, je tente de regarder si Thomas ne va pas arriver. Emilie me parle enfin.

- Non ne t’inquiète pas David. Je suis venue seule. Thomas est resté à la maison avec les enfants. Il me croit partie pour un week-end « remember » avec les copines de la fac. Hi, hi. Ils croient vraiment à tout, nos hommes, les tendres naïfs.

Comme moi j’ai cru à fond au piège de Marie… pour me retrouver finalement profondément humilié en esclave devant Emilie.

- Pour le reste, il ne sait pas ce qui l’attend les prochaines semaines. Lui aussi : clic-clac le zizi. Vous aurez un nouveau sujet de conversation lors de votre prochaine rencontre. Pour le reste, je suis là pour expérimenter tout ce que l’on peut faire avec un homme soumis. Tu seras mon cobaye. Je nous ai préparé un programme chargé. J’ai hâte de découvrir le plaisir à dresser au fouet un homme, à être une petite peste, à l’humilier, à le sauter au gode ceinture comme une donzelle en chaleur… Je veux aussi vérifier de visu si les hommes encagés sont meilleurs suceurs. Marie dit que c’est divin. Je veux te voir en couche avec ta ridicule grenouillère. Rien que d’y penser cela m’affole la foufoune. Bref je veux faire le maximum avec mon esclave de prêt d’un week-end, pour voir, sentir et confirmer que cela me plait énormément.

Je la regarde hébété et effrayé, cette Emilie inconnue en Maîtresse totale !

- Mais non mon chou. Cela ne te gêne pas que je t’appelle mon chou, vu que l’on va devenir très intime ces deux prochains jours ? Oui je disais donc mon chou, que tu ne seras pas perdant. Je prévois de te remercier à ma manière de ta « patience ». J’ai évidemment pas mal discuté avec Marie de tes goûts et fantasmes. Allez, tu l’auras enfin ta promenade de toutou en laisse dans la forêt. Et si tu es bien sage, nous jouerons peut-être ensemble à pipi-caca... 

Je ne peux pas être plus crucifié. Marie lui a vraiment tout raconté ! L’humiliation absolue ! Mais je n’ai pas le temps de me morfondre dans mon humiliation totale car déjà Maîtresse Emilie – je ne peux plus dire autrement maintenant – détache le cadenas au pied du parasol et m’entraîne à l’intérieur du bout de la chaîne…

- Mais cela sera pour plus tard. Car là j’ai prévu immédiatement une première séance de travaux pratiques avec les fouets, cannes et autres paddles…



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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 08:12

Paul était en retard pour le collège. Il devait se dépêcher où il allait rater son bus. Il courait dans la maison pour ramasser ses affaires et les mettre dans le cartable, enfiler ses baskets et jeter sur son épaule une veste trouvée sur le porte manteau. Au dernier moment, il se rappela le papier à signer. Il cria.

- Maman, tu as signé le papier pour l’école ?

- Ah oui c’est aujourd’hui. Non parce que tu ne me l’as pas donné à temps, comme d’habitude. Dépêche-toi de me l’apporter…

Il fouilla dans son cahier de texte et rejoignit sa mère à la cuisine en tendant le papier de l’école à signer. 

- Tiens Maman.

Sa mère le regarda d’un air sévère.

- Tu l’as depuis quand ?

- Euh, vendredi dernier. Je suis désolé Maman…

Sa mère hésitait …

- Je ne sais pas si... Tu ne fais vraiment aucun effort. Ta chambre est en désordre total et j’en ai marre de ramasser ton linge sale partout. Et si pour une fois, je refusais ?

- Non, Maman, s’il te plait, ne fait pas cela.

Sa mère sourit malicieusement… 

- Tu rangeras ta chambre en rentrant ce soir ?

- Oui, je le promets !

- Bon je signe, mais la prochaine de fois, je ne signerai pas si tu ne fais pas plus d’efforts. Allez file, tu vas rater ton car ! 

Paul ne traîna pas en emportant la précieuse autorisation. Dans le car, l’ambiance était plus gaie que d’habitude. C’était toujours ainsi lors de ces journées spéciales. Paul fit bien attention de saluer une à une les filles de son car pour ne pas être pris en faute. C’était si vite arrivé de se prendre une série de signalements et les filles espiègles voire même un peu pestes ne se gênaient pas. Elles savaient elle aussi que c’était le jour des garçons et se moquaient d’eux à voix basse pour que le chauffeur ne les entende pas. Surtout ne pas leur répondre…

Arrivé à l’école, Paul fila directement à l’entrée de son premier cours pour être sûr ne de rien faire qui lui vaudrait une réprimande du dernier moment donc mal venue. Il était tendu dans le bas ventre à la limite de l’excitation. Penser à autre chose et surtout ne pas se laisser aller aux démons…

Le premier cours de technologie de M. Robinet passa finalement assez vite. Il leur donna leur note de travaux pratiques, pas très bonne pour Paul qui n’était pas manuel, mais cela ne comptait pas de toute façon. Par contre il était tendu pendant tout le court suivant de français de Mme Labourd. Cette peau de vache les faisait languir tout en remarquant ironiquement oh combien les garçons de la classe étaient si sages aujourd’hui, ce qui amusa bruyamment les filles. Finalement elle annonça les notes du dernier contrôle. Paul savait que celui-ci serait pris en compte dans la moyenne du trimestre. Il avait passé tout le week-end précédent à réviser et réviser encore, pour mettre toutes les chances de son côté.

Les notes étaient annoncées une à une de la meilleure à la plus faible. Paul était moyen à l’école. Il savait donc qu’il ne serait pas dans les premiers, plutôt des premières d’ailleurs. Il espérait avoir 12, un 13 ou 14 serait merveilleux. Il eut 10 et demi. Paul grimaça mais moins que son camarade Gregory qui venait de recevoir un 6 éliminatoire. Le système scolaire était très élitiste et ne récompensait pas les moins doués. A ce rythme Gregory finirait dans les pensionnats d’Etat tant redoutés.

Plus qu’un cours, celui du très sévère professeur de mathématiques, Madame Pointesèche. Encore un résultat d’un contrôle. Là cela ne s’était pas très bien passé pour Paul, alors il s’attendait au pire. Et le  pire arriva dans l’angoisse alors que les notes annoncées étaient maintenant bien en-dessous de 10, par un infâmant 7. Aie ! Paul ne put s’empêcher de crisper ses fesses. Il était passé à un point de l’élimination directe ! 

La cloche de la fin du cours sonna finalement. Les filles partirent en cours de soutien pendant que les garçons se rangeaient en silence le long de la ligne rouge devant l’entrée du collège. Un pion les surveillait attentivement. Le bus se fit attendre 5 minutes puis arriva enfin. Un bus gris sobrement marqué au nom du Ministère de l’Egalité. Ils y montèrent toujours en silence qu’ils gardèrent jusqu’à l’arrivée à l’antenne locale.

Son père lui avait dit qu’autrefois il en allait différemment. Puis les élections de 2022 avaient portés un nouveau parti au pouvoir avec de nouvelles idées innovantes. La société avait été frappée par le choc d’une horrible agression sexuelle l’année suivante, d’un jeune homme sur une fillette, et la loi sur l’Egalité avait été proposée à l’Assemblée en réponse. Elle provoqua des débats houleux mais elle fût adoptée finalement avec une très courte majorité. Les femmes députées qui venaient d’être fraichement élues grâce au nouveau mode de scrutin 1 homme + 1 femme,  plus quelques députés masculins visionnaires. La loi produisit rapidement des effets incontestables. La criminalité recula  peu à peu perdant sa composante masculine. Il faut dire que la police de l’Egalité veillait au grain.  Dans les années qui suivirent, cette première loi fût complétée d’amendements qui reculèrent d’abord la majorité des seuls garçons à 21 ans, puis 25 ans, avant de finalement abandonner purement et simplement cette notion pour les hommes. Les garçons restaient mineurs tout leur vie, et au mariage où il passait directement de l’autorité de leur mère à celle de leur femme. Et s’ils restaient célibataires, ils devenaient à 30 ans automatiquement pupilles de la nation et rejoignaient un des centres de travail. De toute façon, le mariage après 30 ans était interdit pour les hommes. La conséquence était qu’étant mineur en permanence, les hommes ne pouvaient plus voter. Depuis 2 décennies le pays était gouverné uniquement pas des femmes et il ne s’en était jamais si bien porté.

Ils descendirent du bus. L’antenne locale du Ministère de l’Egalité était un bâtiment moche, gris et sans aucune fioriture. Un bâtiment purement utilitaire. Ils se mirent en file indienne dans le hall devant la Régulatrice.

Le tour de Paul vint. Il venait ici deux fois par mois et savait ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Il se présenta donc devant la Régulatrice. Celle-ci vérifia d’abord son identité en scannant sa puce RFID. 

- Tu as apporté l’autorisation signée par  ta mère, mon chou ?

L’Etat mettait un point d’honneur à mettre les Mères au centre de son projet éducatif pour sa jeunesse masculine. Paul regardait la Régulatrice faire de multiples vérifications sur son ordinateur. Elle imprima enfin une étiquette d’identification qu’elle colla sur le rituel collier de plastique qui fut bientôt fixé à son cou et le resterait jusqu’à la fin de son séjour dans ces lieux. L’Etat faisait particulièrement attention, qu’il ne puisse pas avoir de tromperie dans les garçons présentés.

- Vestiaire 1, mon chou. Tu connais la procédure…

Vestiaire 1 évidemment. C’était son Examen trimestriel. Paul se dirigea donc vers le vestiaire sous les yeux des gardiens la police de l’Egalité. On y rentrait un par un, par un sas à sens unique. Il y retrouvera les camarades de sa classe. La première fois qu’il était venu, la première semaine de son entrée en sixième, il avait été drivé par une Initiatrice, qui leurs avait expliqués les règles. Maintenant il était en quatrième et était déjà venu au centre une bonne soixantaine de fois. Il se déshabilla donc entièrement et en silence comme les autres (« Silence ou punition immédiate ») et rangea ses vêtements proprement dans un casier. Ils attendirent ensuite leur appel…

Le premier rendez-vous était celui du médecin. Si au départ les médecins d’accueil étaient mixtes, l’Etat jugea bientôt que face aux «dysfonctionnements » constatés, il valait mieux ne recourir qu’à des médecins femmes. Cela évitait toute tricherie et tout certificat d’exemption. Paul et deux de ses camarades se présentèrent donc devant la docteuresse. Avant de rentrer, il jeta un coup d’œil rapide à son zizi emprisonné pour s’assurer qu’il ne bandait pas, sinon c’était éliminatoire, retour à la case départ sans pouvoir tenter sa chance. Heureusement, il avait appris à ses dépends à se contrôler suffisamment pour passer cette étape. Il rejoint la dernière croix peinte au sol en alignement des autres garçons.

La docteuresse circulait sur un siège à roulette, l’air sévère devant les garçons totalement nus à part leur cage et vaguement honteux. Quand cela fut finalement son tour, elle lui palpa les bourses, souleva la cage et lui regarda attentivement le pénis encagé. Paul portait la cage de chasteté standard, homologuée par l’Etat, fixée derrière ses couilles, depuis ses premiers jours en sixième.

- Bon, c’est bon les garçons. Aucune blessure.

Elle scanna le code bar de chaque collier avant de taper succinctement son rapport médical. Puis comme d’habitude, elle les fit sortir par l’autre porte dans une nouvelle salle d’attente. Paul ne put s’empêcher de regarder, et de comparer la taille de leurs zizis en cage, qui maintenant l’épreuve du médecin passée prenait de l’ampleur. L’Etat aurait voulu qu’ils deviennent tous homosexuels qu’il n’aurait pas agit autrement. On racontait que c’est ce qu’il se passait dans les camps de travail pour célibataires, et que même l’Etat encourageait de tels comportements pour la paix sociale mais toujours sous son contrôle. Les femmes elles étaient libres et pouvaient prendre mari à tout âge. On ne comptait plus les couples cougars entre une femme de 40 ans et plus,  éventuellement ayant répudié son premier mari, et un jeune homme pris avant la limite légale des 30 ans. Un observateur avisé aurait vu que tout cela amenuisait la population du pays, mais les femmes au pouvoir étaient un peu aveugles.

Paul regardait encore une fois discrètement le zizi de la douzaine de garçons présents, et même si les cages empêchaient toute expression trop forte, il ne pouvait que voir que la nature l’avait sans doute moins doté que les autres. Cela avait une importance, car passé l’âge de 27/28 ans, les hommes qui voulaient échapper au désastreux camp de travail pour célibataire, se mettaient sur le marché pour les femmes de seconde main, dans des rencontres organisées par l’Etat. C’était un rare moment de leur vie où ils étaient décagés sous la surveillance de l’Etat, pour être palpés et évalués. Mais la rumeur disait qu’il valait mieux avoir un gros membre fièrement dressé, ou alors c’était le camp assuré. Paul s’était promis de tout mettre en œuvre pour ne pas en arriver à cette extrémité. Ce qui n’était pas gagné car l’Etat là aussi veillait au grain. La Demoiselle tentée, pouvait demander une vérification  in-vivo. En fait pas exactement. A partir de 21 ans, tout jeune homme devait se présenter une fois tout les ans au centre local. Sa cage était enlevée et une Masturbatrice homologuée prenait le relais, le tout devant une vitre sans teint. Il n’avait aucune idée si une fille qui envisageait l’appairement était là.  Ses dimensions en érection été prises. On allait jusqu’à la sortie du sperme qui était prélevé et dont le pouvoir fécondant était testé. Tous les résultats étaient libres d’accès sur internet. L’Etat luttait ainsi contre la diminution du nombre d’enfants en augmentant la fertilité des couples.  Mais le mariage ne pouvait avoir lieu que si la mère du jeune donnait son accord à la femme, sans que celui-ci ait – sur le papier – mot à dire. Heureusement, la plupart du temps, les mères dans leurs sagesses privilégiait un mariage d’amour, du moins avant les  27 ou 28 ans de leur rejeton.

Ce fut enfin leur tour après une heure d’attente. Les 3 garçons rentrèrent dans le bureau de l’Examinatrice qui les suivait depuis 2 ans et demi maintenant. Elle avait par la loi tout pouvoir sur les hommes mineurs de fait. Le poste était recherché et de nombreuses femmes voulaient l’occuper pour les avantages qu’il procurait.

Paul n’avait jamais aimé son Examinatrice. Elle se moquait sans fin de son petit chose, même en demi-érection. Il la trouvait injuste avec lui, pourtant il faisait de son mieux  pour l’amadouer avec un comportement convenable. En vain, puisque qu’elle était défiitivement perverse.  Elle les connaissait tous les 3 mais vérifia néanmoins le code barre de leur collier.

Elle les convoquait un à un pendant que les 2 autres patientaient à genoux le nez collé contre le mur. Pas de révolte possible avec les 2 gardiens de l’Egalité qui assistaient l’Examinatrice. Certains prétendaient qu’ils étaient choisis dans des camps de travail et devenaient en quelque sorte, la propriété sexuelle de l’Examinatrice. Mais c’était peut-être une légende. Ils étaient de toute façon masqués et rien n’indiquait leur âge et aurait pu confirmer la rumeur.

Paul se souvenait dès son premier jour de sixième la rencontre avec son Examinatrice.  Sans doute le pire jour de sa jeune vie.  Il avait d’abord eu la honte de se déshabiller devant cette femme, intégralement.  Puis sans aucun mot elle lui avait enfermé son jeune zizi dans sa nouvelle cage, pendant que 2 aides l’immobilisaient, sans aucune précaution, juste parce que c’était la loi de ce pays et que tout jeune collégien mâle devait s’y plier pour protéger la société. C’était la phase de l’Initiation symbolisée par ses cheveux qui avaient été rasés comme pour ses camarades et leur voudraient une grande humiliation, surtout des filles qu’ils avaient toujours connues, quand ils reviendraient au collège. Mais sur le moment, ils avaient été retenus dans le pensionnat du centre pour 3 longues semaines sous l’exigeante surveillance des gardiens de l’Egalité. Tous les matins, avaient lieu de longs cours d’éducation civique, où les jeunes adolescents apprenaient leurs devoirq et les droits des femmes dans la société. L’après-midi avaient lieu les rendez-vous personnels avec l’Examinatrice attribuée, où ils devaient raconter leur vie et réciter les leçons apprises. Et gare à celui qui se trompait…

Des discussions que Paul avait pu avoir avec d’autres garçons, il savait que les Examinatrices étaient libres de leur pédagogie. La sienne était littéralement de conduire les garçons qu’elle supervisait par les couilles. Elle mettait son gant de cuir, l’installait debout à côté de son fauteuil après lui avoir menotté les mains dans le dos et lui prenait les couilles en prise. Gare à lui si une réponse lui déplaisait !

Quand ce fut le tout de Paul, il se retrouva donc ainsi. Son Examinatrice ne lisait jamais de notes. Elle avait tout en tête.

- Ah mon Paulo favori. Fais voir si cela a grossi depuis la dernière fois ? … Et non, tu vas être bon pour les camps de travail à moins que tu montres des qualités insoupçonnées au Lycée…

Au Lycée, ils changeaient d’Examinatrice et seraient reçus cette fois individuellement. La loi disait que les Examinatrices avaient libre court de développer les talents de futurs maris des Lycéens confiés à leurs soins. Paul n’avait pas de grand frère et auraient bien aimé savoir à quoi cela consistait. Mais même les camarades qui en avaient un, n’en étaient pas plus avancés. Les grands semblaient mettre un point d’honneur à ne rien dire, laissant les petits dans l’expectative.

- Alors tu as travaillé comment ce semestre ? J’ai lu ton carnet de note, pas fameux. Et en plus tu as un 7 en mathématiques, le jour où tu viens me voir. Tu l’as fait exprès ou quoi, pour m’énerver.

L’Examinatrice venait de serrer un peu sa main sur ses choses exposées. Paul n’en menait pas large, surtout qu’elle continua…

- J’ai aussi appelé ta mère ce matin pour contrôler ton comportement à la maison. Ta brave mère n’a pas voulu tout me dire au début, mais personne ne résiste à la volonté d’une Examinatrice. Finalement j’ai su ce que je devinais, c’est une catastrophe à la maison. Paul se laisse vivre et ne fait aucun effort. Et cela est inacceptable !

Cette fois, l’Examinatrice serra à fond dans sa paume les boules sans défense. Paul cria de douleur, se tordit en deux et ses jambes se dérobèrent. La main sans pitié lui refusa la fuite et redoubla de pression, le temps que la leçon fut comprise. Paul en avait le souffle coupé.

- Bon il est temps mon garçon d’apprendre que dans cette société, tout se paie au comptant. Tu es bon pour 12 coups de ma canne.

Paul releva malgré lui de mauvaise surprise, sa tête.

- Tu croyais que la canne était réservée aux troisièmes et plus ? Et non mon chou, depuis l’an dernier, la loi me l’autorise de l’utiliser dès la quatrième, face au « relâchement de notre jeunesse masculine » et je ne vais pas me priver de te strier le cul de mes belles marques.

D’ailleurs, l’Examinatrice l’aurait-elle fait exprès, que cela n’aurait pas été un pur hasard : les 3 jeunes culs blancs lui souriaient bientôt courbés sur leur chevalet.

Les décisions de l’examinatrice étaient sans appel.  Tel l’avait voulu l’Etat pour le « bien » des jeunes garçons dans la puberté. Paul était sous le choc. Il n’avait eu droit pour l’instant qu’à 5 coups de martinet qu’il avait très mal vécus. Il savait que l’âge venant, les Examinatrices devaient de plus en plus dures, mais là il était paniqué par les 12 coups de cannes à venir. 

Paul sanglotait de peur. Tout se passait trop lentement. Paul était le troisième et le dernier de la file et l’Examinatrice travaillait le cul de chaque puni avant de passer au suivant. Il entendait l’un puis l’autre de ses camarades hurler de douleur aigue tandis que la canne fendait l’air. L’Examinatrice prenait son temps. Ses jambes refusèrent bientôt de le porter et il devint pantin mou sur son chevalet. Quand son tour arriva, le premier coup fut intolérable, le second atroce, et ainsi de suite. Il était incapable de se maîtriser,  incapable de compter à voix haute. Il subit jusqu’au bout en terreur les douze coups de cannes, incapable d’y échapper. 

Paul ne cessa de hurler tout le long de la dure punition qu’il finit les larmes chaudes coulant le long de son visage, disposé à se repentir sincèrement pour tous ses manquements à l’école et à la maison, pour ne pas revivre cela.

- Bon c’est fini pour vous. Mais ne vous en croyez pas quittes. Je vais devenir plus exigeante avec vous bande de vauriens. Et vous vous venez de gagner un -30% sur vos chances du prochain trimestre. Applicable dès maintenant. Disparaissez-vite avant que j’ai envie de refaire siffler ma canne…

Les gardiens de l’Egalite les détachèrent et les emmenèrent plus mort que vif. Paul fut sanglé immédiatement entre ses camarades sur le Grand Carrousel de Traite qui régulait les hormones des adolescents mâles après que l’on eut, encore une vois, vérifié le code barre de son collier. Là au moins, il connaissait, c’était « sa » routine deux fois par mois, alors qu’il ne rencontrait son Examinatrice qu’une fois tous les trimestres. Le traitement était différent pour les hommes plus âgés mais son père n’avait jamais voulu lui dire en quoi. Beaucoup de rumeurs traînaient, toutes plus incroyables les unes et que les autres. Là au moins il savait à quoi s’attendre… pour l’avoir vécu de nombreuses fois avant. 

Le Carrousel avança un peu. On venait le bâillonner par derrière comme d’habitude. Il était séparé des garçons d’avant et d’après par des parois de discrétion qui coulissaient en même temps que son chariot. Puis attente encore pendant 3 ou 4 mouvements, avant que le Carrousel s’immobilise devant le poste de libération à la chaîne. Là une plaque à hauteur d’épaule, lui empêchait de voir quoi que ce soit en bas. Il sentait surtout des mains habituées qui lui décageaient le sexe avant de poser la cage dans un réceptacle en bas de son chariot. 

Puis après quelques mouvements, il passait à la tonte intime d’une main experte qui tenait la tondeuse, toujours sans rien voir. Avant qu’on lui badigeonna le sexe de lubrifiant. A l’arrêt suivant le masturbateur était mis en place retenu pas une sangle derrière ses fesses. Encore quelque attente dans l’obscurité et venait le moment du tirage au sort. Le nombre de boules noires et blanches, dépendait de ses résultats et de son comportement, diminué ou augmenté des décisions de son Examinatrice. Aujourd’hui pour lui : 4 boules blanches pour 19 boules noires. Le pire déséquilibre qu’il ait connu. Les boules tombaient automatiquement comme au tirage au loto avant qu’une fut sélectionnée au hasard. Il appréhendait de ne pas avoir de chance vu le rapport défavorable des boules. Ce qui voudrait dire qu’il resterait amèrement attaché au Carrousel pendant que les autres gémiraient leur éjaculation, et en plus c’était les vacances et il y aurait 3 semaines à attendre avant la prochaine possibilité.

Mais il eut de la chance cette fois. Une boule blanche sortit comme par miracle. Son jeune sexe libre en tressaillait du plaisir annoncé. Son voisin d’avant n’avait manifestement pas eu cette chance et restait si silencieux au moment où il aurait du gémir. Cela arrivait à Paul, une fois sur deux en moyenne, comme lors de sa dernière visite au centre, et il savait comment il pouvait être si frustrant de rester sans rien alors que la camarade d’à côté….

Son masturbateur se mit en branle. C’était divin après un mois de nada. Il ne résista pas longtemps et cracha en volupté quasi immédiatement son sperme qui fut avalé par la machine, qui ne s’arrêta pas pour autant, donnant au moment qui suivit un caractère peu agréable, comme d’habitude. Puis vint le tunnel à eau froide qui ratatinait toutes les ardeurs mal venues, avant que la cage lui soit étroitement refixée jusqu’à sa prochaine chance.

De retour au vestiaire n°1, Paul s’apprêtait à se rhabiller les couilles enfin mécaniquement vides, quand les gardiens de l’Egalité vinrent, à sa grande surprise, le chercher. Il était ramené devant son Examinatrice, sanglé d’autorité sur la table gynécologique, les jambes au dessus de son corps. L’Examinatrice passa des gants médicaux…

- Allez je suis curieuse de voir dans quel état est ta prostate après la traite… Respire à fond et détend ton petit trou, cela vaudra mieux pour toi… 


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Jeudi 10 avril 4 10 /04 /Avr 21:01

La voiture glisse dans un doux bruit sur les lacets de routes de campagne. En ce milieu d’automne, les arbres sont flamboyants avant de se dévêtir pour l’hiver. La douce journée ensoleillée touche à sa fin. C’est si calme, si reposant. Et quelle nature magnifique ! Pas de doute, ils se plairont beaucoup dans leur nouvelle région. Seule la voix féminine du GPS dicte régulièrement sur le smartphone les embranchements à prendre. Le miracle de la technologie moderne. Sans lui, Arnaud n’aurait jamais trouvé son chemin au travers des hameaux. Audrey lui a dit d’être parfaitement à l’heure, pour ne pas faire mauvaise impression dès son premier jour.

Cette mutation dans une nouvelle unité est une vraie chance pour sa carrière. C’est l’opportunité qu’il a longtemps attendue et sa première journée dans son nouveau site s’est passée sans problème. Les gens d’ici sont si accueillants et vous mettent immédiatement à l’aise. Pourtant alors qu’il s’enfonce dans la campagne, sa sérénité disparait peu à peu et l’inquiétude reprend. Ce changement de lieu, une vraie chance pour lui, a été difficile à faire accepter à sa famille. Il s’y attendait. Audrey a toujours vécu dans sa ville de naissance et ses parents – les grands parents des enfants – y sont encore. Les convaincre de partir habiter ailleurs n’a pas été facile, fruit de plusieurs mois de négociation, avec une femme très réticente. Alors il a du faire des concessions. Oui, il partirait tout seul et la famille ne le rejoindrait qu’à l’issue de l’année scolaire. Oui il accepterait qu’Audrey arrête de travailler. Mais la plus grosse concession, c’est celle qui s’apprête à faire là, ce soir, loin de son foyer. Audrey a été très claire dessus :

«  Puisque cela va être très dur pour moi, les enfants et mes parents, je veux que cela soit aussi dur pour toi que pour nous ! Et ce n’est pas négociable ! »

Comme si passer sept mois, loin de sa femme adorée et de ces deux enfants, n’est déjà pas une épreuve ! 24h qu’il les a quitté et ils lui manquent déjà. Arnaud a toujours été raisonnable dans sa vie, se voulant bon mari et bon père. Et jusqu’à dernièrement, il pensait avoir épousé une femme qui le correspondait, certes un peu plus passionnés que lui, mais justement c’est cela qui lui manquait. Mais, oh grand jamais, il n’aurait cru qu’Audrey puisse être aussi décidée. Il en a même été complètement stupéfait de découvrir combien sa femme pouvait être différente de ce qu’il pensait. Bien sûr il a essayé de la raisonner, puis à défaut d’argumenter : en vain ! Cela a affecté les dernières semaines du couple et sauf à les perdre, elle et les enfants, Arnaud n’a pas d’autre choix que de suivre Audrey dans sa « folie ».

Le panneau de sa destination vient d’apparaître au dernier croisement. La voix du GPS confirme qu’il suit la bonne direction, un hameau de campagne isolé, réduit à une seule exploitation agricole avec grange, vieilles masures et annexes. Il a quelques minutes d’avance. Il arrête son véhicule au début du chemin, inquiet, pas sûr de ne pas faire la plus grosse connerie de sa vie. Il hésite et  décide finalement presque de rebrousser chemin quand une vieille 306 s’immobilise à ses côtés. La conductrice descend la fenêtre, une femme forte dans la cinquantaine, au visage travaillé par la terre, les cheveux en désordre et mal fagotée. Arnaud descend à son tour la fenêtre conducteur.

- Ah c’est toi le mari ? Bon t’es pile à l’heure. J’apprécie. Allez suis-moi jusqu’à la ferme, mon chou…

La femme lui indique de garer son véhicule sous un auvent, à côté d’un vieux tracteur rouillé. Arnaud récupère son sac et se présente devant la maison.

- Bon moi c’est Cathy, mais pour toi cela sera toujours Madame. Dans la ferme, il y aussi Jo mon second mari, que tu appelleras Monsieur. Nous irons le voir tout à l’heure, il a commencé la traite. Nous élevons des chèvres pour le fromage et des hommes mâles pour l’amusement avec une certaine réputation pour les deux. Allez suis-moi que je te montre ta paillasse…

Arnaud suit, hébété, la dorénavant Madame. Ses jambes sont flageolantes alors qu’il marche. Non ce n’est pas une bonne idée de venir ici ! Cette femme lui fait peur. Ils arrivent devant la porte d’un appentis fermé qui prolonge la maison sur le derrière. Madame insère une clé pour ouvrir la porte et le pousse assez rudement à l’intérieur, une petite pièce avec un tuyau d’arrosage dans un coin et un lavabo (« le tout à l’eau froide »). Une mallette aussi posée par terre. Son sac de voyage lui est pris des mains et posé par terre.

- Cet endroit sera le sas entre ta vie extérieure et ta vie ici. Tu t’y laves, tu mets des vêtements et tu as intérêt à ne pas traîner en route pour le boulot. Je ne veux pas te voir habillé dans la ferme. Chez nous les bêtes en élevage vivent à poil été comme hiver. Quand tu reviens à l’heure forcément, pas besoin de rentrer dedans. Tu te défroques et glisse tout dans la fente de la boîte du mur, là, qui communique avec l’intérieur. Capito ?

- Euh… oui je cr…

Arnaud n’a pas le temps de finir sa phrase. Le genou de Madame le frappe dans l’entrejambe, lui causant une terrible douleur au niveau des couilles écrasées qui le fait se plier en deux.

- Oui, MADAME !! Et rien de plus. Je me fous de ton blabla inintéressant. Tout ce qui m’intéresse c’est d’entendre crier les mâles quand ils perdent leur dignité. Ah oui, je ne t’ai pas dit, tu es le cinquième à rentrer dans notre cheptel perso. Le premier était notre commis de ferme, une brave bête. Tu auras bien le temps de nous faire entendre ta voix de petit garçon outragé -  crois-moi, je suis plutôt impulsive – mais là tu vas prendre ta première leçon de silence punitif…

La femme remonte sa jupe et se tortille pour enlever sa culotte, qu’elle présente devant la bouche de l’homme, dont elle obtient l’ouverture d’une main à écraser le paquet sous le pantalon. Le temps de proprement enfoncer à la culotte odorante dans le gosier. Le temps de faire rentrer ce qui dépasse et bientôt tout est maintenu bien en place par deux tours de scotch. Voilà un esclave dorénavant silencieux !

- Bon, à poil, le goret !

Madame détecte une réticence à obéir immédiatement. Elle lui envoie une baffe d’exaspération.

- Plus vite !

Depuis qu’Audrey lui a fait part de son intention de le transformer en mari soumis, et qu’il l’a accepté faute d’autre choix ou plutôt de courage, Arnaud a craint le moment où tout basculerait. Oh ce n’est plus une oie blanche, du moins depuis qu’il s’est renseigné sur les pratiques D/S et BDSM, grimaçant souvent devant certaines et troublé par d’autres. Mais il ne s’est jamais senti à l’aise avec sa nudité et encore moins devant une parfaite inconnue. Et pourtant le rouge aux joues et la bave au bâillon, il enlève sa veste, déboutonne sa chemise, fait tomber son pantalon avant, sous les yeux impatients de la femme, faire timidement descendre son slip.

- Tu as oublié les chaussettes, pauvre con ! Ta première punition gagnée…

Le tout accentué d’une tape bruyante sur la fesse dénudée de l’homme, qui le fait sursauter mais moins que les mains de la femme qui ne se gênent pas pour jauger sans pudeur sa peau, son sexe et même l’élasticité de son petit trou.

- Pas trop de muscles. Petit sexe. Vierge du cul. C’est assez courant au début chez les sous-mâles de ton espèce. Tu m’épileras tous ces poils. J’aime bien mes esclaves ainsi, cela les rend plus vulnérables.  Ton passage ici ne va rien coûter à ta femme, car tu nous rembourseras des soins que nous te porterons en travaillant dur le matin et le soir. D’ailleurs tu me donneras tous tes moyens de paiement. Confisqué ! Je sais que tu n’es pas très branché côté pratiques obscures, voire même puceau en beaucoup de choses, mais cela je m’en fous… ou plutôt même cela m’apporte une excitation supplémentaire de devoir t’y forcer. N’attends aucune pitié de moi, juste une exigence extrême et constante. J’aime bien que les sous-mâles m’obéissent au doigt et à la baguette. J’en suis à mon cinquième dressage de sous-merde et crois pour briser les fortes têtes, je m’y connais ! Tu as compris, machin ?

Les yeux effarés, l’homme bâillonné répond par un hochement de tête pressé.

- Il est maintenant temps de t’enferrer.

Madame prend la mallette et la pose sur le dessus du lavabo. Elle y récupère un mètre de couturière, prend des mesures sur l’homme nu et choisit avec attention les pièces à poser. Deux paires de bracelets métalliques  pour les chevilles et les poignets, et un mince collier acier pour le cou. Les anneaux sont clipsés à leur place assez serrés contre la peau de l’homme qui frissonne et regarde tout cela d’un œil inquiet.

- Tu te demandes comment on les enlève ? Eh bien, ils ne s’enlèvent pas, sauf à les couper un à un à la scie, ce que nous ne manquerons pas de faire quand tu nous quitteras définitivement, à moins que ta femme veuille les garder après. Ah, ah, ah ! Pour l’instant tu les as en permanence ! Tu manges avec, tu dors avec, tu chies avec. Si tu es autorisé à sortir, tu sors avec. Ta réputation sociale, moi je m’en fous !

Elle regarde un moment l’homme droit dans les yeux, pour être sûre d’y lire la peur de l’inconnu qui monte alors qu’il comprend que cela ne fait que commencer. Elle se concentre sur le pénis rabougri entre les jambes, soupèse un temps les couilles dans leur enveloppe, avant de les broyer méthodiquement à casser en deux de douleur Arnaud.

- Allez laisse-toi faire. La pose ne fait, elle, pas mal.

D’une main experte, elle fait passer les couilles une à une dans l’anneau de métal, qu’elle ajuste avant d’enfiler le pénis flasque dans sa cage d’acier. Déjà malgré son extrême petitesse actuelle, Arnaud sent déjà les limites froides de la prison. Il a découvert l’existence de ces accessoires de contrainte il y a quelques semaines, quand il essayait d’en savoir plus sur ce qui l’attendait. Il sait parfaitement à quoi s’attendre, les nuits infernales et tout le reste, mais en craint l’expérience réelle.

- Pas la peine, de te dire comment cet innocent accessoire plie la volonté des hommes. Ta femme m’a raconté que tu avais regardé cela sur l’ordinateur et beaucoup d’autres choses encore. Alors je vais juste te préciser, que le modèle que j’emploie contient des pointes intérieures, ce qui détériore beaucoup le confort du port, et que pour moi c’est 24/24 et 7/7, même pour la toilette, sans répit. Et surtout j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. J’étais embêtée que tu doives rentrer vers ta femme et tes enfants le week-end. Cela ne facilite pas la continuité du dressage et j’aime bien que le dressage soit sans répit. Nous avons fait le compromis avec ta femme que tu ne rentrerais finalement que quand elle le demanderait et si je te l’autorise. Mais surtout elle m’a annoncé hier, qu’elle attend son troisième enfant pour mai et qu’elle ne t’avait rien dit avant ton départ.

L’homme releva les yeux de surprise et d’émotion.

- Et comme tu sais qu’à partir du 3ème mois, elle n’a plus envie de sexe, cela veut dire pour toi, que j’ai le champ libre pour gérer ta semence ou plutôt ton absence de semence comme je veux. Toi tu resteras bien sage en cage pendant un long moment. 

Arnaud fait nettement la gueule à la perspective.

Ils quittent alors pour aller voir l’endroit où dort l’esclave de la maison : « avec ces congénères, à la porcherie ! ». Madame lui a attaché les mains dans le dos et aussi les chevilles entre elles, l’obligeant à faire des tout petits pas ridicules pour avancer, sous les quolibets humiliants. Ils arrivent finalement devant une annexe de pierres, basse de toiture occupée aux deux tiers par les enclos à cochon. Le dernier tiers est réservé à la « bête humaine » de la ferme, un lourd verrou extérieur sur la porte (« tu y seras enfermé tous les nuits, comme toutes les autres bêtes de la ferme, pas d’exception »). L’espace à l’intérieur fait deux mètres par deux, avec une litière dans un coin pour dormir, un robinet d’eau et un seau sans doute d’aisance. Rien de plus ! Sauf une fenêtre grillagée équipée de vieux carreaux. Seuls détails incongrus, une caméra surveille ce qui se passe dans la pièce, un interphone est fixé à côté de la porte et un petit radiateur électrique tente de chauffer la pièce en hiver (« commandé depuis l’extérieur et arrêté si tu n’as pas été assez obéissant »).

- Les débuts du dressage sont toujours très durs pour les nouveaux qui ont du mal à suivre le rythme et à accepter la perte de leur liberté. La camera, c’est pour être sûrs que tu ne vas pas faire de conneries… Allez assez-vu, tu auras le temps de découvrir ton « chez-toi » en détail dès ce soir. On va rejoindre Monsieur qui doit être impatient de te connaître…

Ils vont donc dans la bergerie, bâtiment moderne de métal et y entrent par le laboratoire où le fromage de chèvre est fabriqué dans les « conditions de la foutue Europe ». Derrière, le bruit caractéristique de l’air régulièrement relâché s’entend : la traite est en plein cours. Tout ce matériel est nouveau pour Arnaud – il est un fils de la ville – et donc inquiétant. Mais avant de rejoindre Monsieur, Madame s’arrête devant une porte qu’elle ouvre pour ordonner à l’homme entravé de la suivre dedans, avec le encore laconique commentaire « j’ai envie de pissou ».

A l’intérieur la pièce est entièrement carrelée en blanc comme le reste du laboratoire. Dans un coin, un WC a été installé faisant ressembler l’ensemble à de grandes toilettes pour handicapés, petit lavabo compris, sauf pour un énigmatique cube en inox de cinquante centimètre de côté, trônant au milieu du quasi vide de la pièce. La femme défait l’attache des bracelets aux mains et aux jambes, lui enlève son bâillon puis elle ouvre le couvercle du cube, plutôt son emballage, qui bascule en deux parties dévoilant l’intérieur, une boîte légèrement plus petite comportant une lunette de WC et une ouverture circulaire sur le devant. Du coin de l’œil, elle surveille les réactions de son nouvel esclave dont les yeux, après un temps d’incompréhension, se dilatent complètement d’effroi. Oh qu’elle aime ce moment !

- Cela fait aussi partie de ton dressage de savoir rendre avec grâce ce genre de service très intime. Cela dégoute certains, nous pas. On aime bien y utiliser nos esclaves et si tu n’aimes pas, tant pis pour toi, nous t’y forcerons. Et puis cela fait une pause bien excitante pendant notre journée de travail. Allez couché le chien et la tête dans la boiboîte ! Cela presse…

L’homme voudrait résister qu’il ne pourrait pas. Madame le prend fermement par les couilles pour le tirer jusqu’au sol, puis le positionner la tête dans la boite. Elle termine en lui rattachant les chevilles et les mains aux mousquetons sur le côté de la boîte. Satisfaite, elle soulève le couvercle de la lunette pour contempler le visage déconfit d’un homme face à son destin.

- Tu as de la chance aujourd’hui, on ne va pas commencer notre échange intime par une grosse commission. Mais je vais quand même prendre mes précautions. Ouvre la bouche !

Mais Arnaud s’y refuse totalement, du moins tant qu’elle ne lui tord pas méchamment un téton entre ses ongles, suffisamment pour qu’elle puisse glisser un écarteur entre les dents qu’elle ouvre peu à peu en jouant des écrous de chaque côté. Elle n’a plus qu’à introduire un entonnoir qui s’enfonce pratiquement jusqu’en fond de gorge et s’assoir sur le siège.

L’obscurité qui tombe dans la boite, finit de mettre l’homme en panique totale. Le corps se convulse dans tous les sens, mais impossible de s’extraire de son sort. Les vannes s’ouvrent au-dessus et un liquide chaud et amer lui coule dans la gorge, l’étouffant. Madame lui ordonne de tout avaler et « qu’il n’en ait pas une goutte qui y échappe ». L’homme n’y arrive pas. Il a le réflexe de tousser pour rejeter le liquide. En vain, l’écarteur bloque toute possibilité et finalement il cède et avale une quantité d’urine chaude de Madame.

La femme se relève finalement, s’essuie la chatte et jette le tout dans l’autre WC, dont elle tire la chasse. Puis elle revient contempler le résultat.

- Humm pas mal pour un début, mais il y a quelques gouttes qui ont rejailli là et là. Ce qui est INACCEPTABLE ! Je veux un service de toilettes parfait. Crois-moi tu vas vite apprendre…

Arnaud est finalement libéré, mais Madame laisse le, maintenant, douloureux écartoir. Elle lui rattache aussi les mains dans le dos et ils finissent par arriver dans la salle de traite, une douzaine de postes de chaque côté d’une fosse centrale, occupés par autant de chèvres sauf un endroit vide, dont la forte odeur remplit l’air. Jo, Monsieur, dans une combinaison bleue salie et en bottes s’occupe à mettre et enlever les pots trayeurs, en cadence, qui se décrochent automatiquement à la fin de la traite de chaque animal. C’est un sec monsieur moustachu, au début de sa soixantaine, blond avec un regard bleu très pénétrant. Plein d’exigence aussi. Il fait immédiatement très peur à Arnaud. Il se retourne à leur arrivée.

- Ah c’est vous ? Alors il est comment le nouveau ? Viens donc te montrer à Monsieur…

Madame le pousse vers Monsieur, qui met Arnaud très mal à l’aise en le détaillant des pieds à la tête, comme on jaugerait de l’état d’une bête au marché des bestiaux avant de l’acheter.

- Tu l’as bien choisi, Mamour. Il me plait !

- Je viens de l’essayer dans la boîte. Ce n’est pas trop mal pour une première, mais il a quand même laissé échapper quelques gouttes…

- Bah, ils le font tous au début, surtout quand on passe aux choses plus sérieuses. Ils ont besoin de motivation… Ah, ah, ah ! Bon ok je lui tannerai la peau tout à l’heure pour lui apprendre à bien faire ce que l’on lui demande. Hein, il fera attention, le goret ?

Arnaud restait interdit au milieu, la peau frissonnante dans le froid de l’étable, les yeux dans le vide. Il ne répond pas.

- Au fait, Jo, tu as fini la modification du pot cette après-midi ?

- Ouais, y’a plus qu’un seul manchon. Et j’ai fait un circuit de collecte séparé comme on l’a imaginé. Là tu vois les tubes de PVC noirs. Je pense que cela va marcher. On lui montre ?

- On lui montre. Mais je te rappelle que ce n’est pas pour tout de suite, je veux d’abord bien l’assécher du zizi, qu’il soit à point. Donc pas avant six semaines.

- Ouais je sais, tu me l’as dit. Mais vu qu’il est maintenant sous cage, on pourrait même faire un essai tout de suite. Je n’allais quand même pas y mettre ma propre bite. C’est que c’est fragile ces choses-là…

- Ah, ah. Très bonne idée. Vas-y….

- Viens là, toi !

Arnaud est emmené devant le dernier poste libre. Il doit se contorsionner pour prendre sa place à quatre pattes, le cul tournée vers la fosse. Ses jambes sont maintenues en place attachée à des barres qui se déplient (« très bonne idée, chéri »). Et très rapidement, le vide du manchon posé lui avale entièrement la cage de métal. A sa grande stupeur, le zizi de l’esclave commence à réagir sous les cycles de pression/dépression. Il grossit tant qu’il peut jusqu’à s’enfoncer les pointes profondément dans la chair, causant une vive douleur qui le fait gémir de détresse dans l’écarteur de bouche. Le zizi dégonfle sous la peine, puis regonfle et cause de nouveau cris étouffés. Le cycle infernal se met en place.

- Ouah, je ne pensais pas que c’était possible, Jo. Bander et débander en cycle continu.

- Tu penses à ce que je pense ?

- Oui, le goret vient de gagner deux traites à sec tous les soirs et les matins !

- Yes !

- Il attendra son tour à la fin des chèvres.

- Yes !

Et ils échangent un baiser profond face à la perspective sadique. Mais la réalité se rappelle à eux. Les dernières chèvres béguètent dans l’attente de la traite…

- Ok tu peux finir la traite ? Il est temps je pense, que je découvre notre nouveau jouet…

- Vas-y … Je vais aller nous préparer des sandwichs pour la suite. Je crains que nous n’ayons pas le temps, ni l’envie de dîner à table ce soir…

Monsieur se rapproche d’Arnaud et d’une prise sur son collier le force à le suivre. Il est emmené jusqu’à un box à l’écart, vide à l’exclusion d’une espèce de cheval d’arçon recouvert de plastique.

- Tu te demandes ce que c’est ? Eh bien je vais satisfaire ta curiosité. C’est un banc pour recueillir le sperme des verrats, que j’ai acheté aux enchères après la faillite d’un centre d’élevage du coin. Je l’ai un peu modifié pour mes besoins. Tu vas voir…

D’une poussée sur les épaules, il le fait s’effondrer durement sur le banc. Les mains sont attachées sur les montants de devant, le corps sanglé par des lanières et les pieds maintenus écartés par des attaches fixées au sol. Le nouvel esclave ne comprend rien mais anticipe le pire. Il ne voit pas derrière lui, Monsieur qui fait tomber à ses chevilles slip et combinaison, la bite déjà en érection maximale. Il ne comprend qu’une fois que sa raie du cul est graissée (« avec de la graisse à traite ») et que la tête chercheuse du phallus de Monsieur appuie fortement sur sa rondelle. Il cherche à crier mais ses cris sont étouffés par l’écarteur, alors que le phallus le force et le perfore sans aucune pitié. Il endure longtemps les coups de boutoir de Monsieur qui prend son plaisir à lui baiser durement le cul. Malgré ses recherches, il n’a jamais pensé qu’un homme était capable d’infliger cela à un autre. Et pourtant c’est ce qui lui arrive, PD à son insu.  Monsieur le besogne longtemps dans la douleur extrême, jusqu’à ce qu’Arnaud entende et sente le plaisir de Monsieur venir et déferler dans ses entrailles. Monsieur se retire finalement son plaisir pris et lui parle.

- Eh bien tu sais,, tu as vraiment un bon petit cul de pucelle, bien serré, que j’adore. Et tu ne le sais pas encore, mais j’ai des besoins sexuels énormes… Alors il va falloir t’habituer à la saillie, une ou plusieurs fois par jour, à toute heure. Tu dois donc comprendre maintenant, pourquoi, j’ai acheté ce banc à traire les verrats… Et puis je vais te transformer en bonne bouche suceuse en tout endroit. Fais-toi dès à présent à l’idée, cela te vaudra moins de désagréments, crois-moi !

Et sur ce, il se rhabille puis libère le corps du banc, avant de le faire relever d’une prise sur le collier.

- D’ailleurs au niveau désagrément, il est temps pour toi d’en avoir un avant-goût amer…

Il le mène dans la grange à foin, attache ces bracelets des poignets au treuil avant de lever le tout dans une position à la limite de l’instable. Monsieur enlève finalement l’écarteur (« car j’aime bien entendre crier mes gorets quand je leur tanne la peau… »). Et commence effectivement à lui tanner la peau au long fouet, méthodiquement, sur toute la chair en laissant de larges balafres rougeâtres, certaines sanguinolentes. Arnaud hurle en continu mais Monsieur n’en tient pas compte ou plutôt utilise ses cris pour régler la force de ses coups. Tout y passe du mollet au haut des épaules, le derrière et le devant.  Madame qui revient avec des sandwichs, trouve Monsieur en train de sadiquement viser méthodiquement la raie du cul du bout de la lanière.

- Tu es vache, tu aurais quand même pu m’attendre !

- Désolé, mais j’étais trop excité par le dépucelage du goret…

- Pardonné, uniquement si tu me files le fouet pour que je m’amuse moi aussi. Et il serait bien que tu prennes le temps de manger un peu aussi.

Jo transmet le fouet à sa femme…

- Putain, tu n’y es pas allé de main morte : il est marqué de partout. Tu sais bien que j’aime bien voir mes marques… T’es qu’un égoïste. T’as pas fait l’entrejambe ?

- Non tu sais bien que je te le laisse toujours…

- Ok, je prends le fouet court et je m’en occupe…

L’entrejambe veut pour Madame dire porter des coups cinglants aux parties sexuelles.  Elle le travaille d’ailleurs longuement en cet endroit, jouant de ces peurs et des hurlements, sans aucune modération, jusqu’à le mettre en pleurs. A la fin le corps est effondré et ne tient plus que par les bras retenu par le treuil, strié du haut en bas.

- Bon je crois qu’on n’en tirera rien de plus… Tu as préparé les instruments ?

- Oui je m’en suis occupé pendant que tu t’occupais de le finir…

- Alors allons-y ! C’est le moment, il est mûr à point.

L’homme est traîné dans l’étable. D’un geste ancestral, Monsieur immobilise ensemble d’une corde les pieds et les mains. Arnaud est couché sur le côté et découvre avec horreur le fer à bétail qui chauffe sur le réchaud gaz. Madame en rigole…

- Ben oui, tu fais maintenant parti du cheptel de la ferme ! Faut qu’on te marque comme toutes les bêtes… pour dire que tu nous appartiens.

Et sur ce, Monsieur enfonce le fer incandescent dans la peau de la fesse gauche. L’air se remplit d’une vilaine odeur de chair brûlée, pendant que la « bête » marquée hurle de tous ces poumons ! Finalement le fer est enlevé laissant un Arnaud à bout de souffle. 

- On lui pose la marque d’identification maintenant ?

- Oui, il vaut mieux vu comment cela tourne avec sa femme.

Monsieur ne se la fait pas dire deux fois. Il prend le numéro en plastique et la pince. Et déjà il se précipite sur l’oreille de l’homme à terre qui est percée à vif avant de sertir au travers le numéro d’identification.

- Humm sympa. C’est un vrai numéro ?

- Oui, je l’ai déclaré comme verrat castré. Au moins, cela sera totalement vrai si tu décides de le castrer finalement. Bon il est temps de rentrer les bêtes pour la nuit. Tu t’occupes de lui et je m’occupe du reste. Après on se retrouve à la maison, car j’ai une folle envie de te sauter, après toute cette excitation… Ton petit trou me fait envie !

L’homme maintenant plutôt mort que vif est ramené dans son cachot pour sa première nuit, non sans devoir faire un arrêt dans les toilettes pour sa première « grosse commission » qu’il finit par intégralement avaler sous l’action terrifiante d’un bâton à décharges électriques. Une fois arrivé, Madame enchaîne le collier au mur, puis lui baise douloureusement le cul « pour son plaisir » au gode ceinture surdimensionné pendant qu’il vomit le « repas » du soir. Elle le laisse finalement sur une promesse de punition au matin pour avoir régurgité et l’enferme dans la pièce.

Arnaud est anéanti, la peau en lambeau, l’oreille en souffrance et le ventre au bord du gouffre. Il comprend qu’il lui sera impossible de continuer travailler dans cet état ni revoir les enfants avec une étiquette fixée à l’oreille. Pour la première fois de sa vie adulte, il se recroqueville en position du fœtus et se met à pleurer sur son sort à chaudes larmes, longtemps, très longtemps. 

Il est surprit par l’interphone qui grésille. Une voix féminine se fait entendre. Aucun doute, c’est la voix d’Audrey ! Sauvé ! Il se précipite à l’interphone et crie « Audrey sort moi de là c’est un enfer ! Ces gens sont des brutes sadiques ! ».  Mais la voix continue de parler, comme si elle ne l’a pas entendu. Il recommence encore plus fort. Aucune réaction ! Elle ne l'entend pas. Plusieurs tentatives : en vain !

- …quelle journée mémorable… j’ai enfin dit oui à Peter… tu sais mon chef américain… il a hâte de l’arrivée de son premier enfant que je porte… il ne veut plus attendre : nous nous marrions à New-York dans quinze jours… tu sais il a été nommé directeur au Etats Unis… les enfants l’ont vu aujourd’hui et ils l’adorent, surtout qu’il les as beaucoup gâtés... Paul a enfin eu la console dont il rêvait… Cathy m’as dit qu’il n’y aurait pas de problème pour les papiers du divorce… tu les signeras, contraint ou forcé… ah oui, j’oubliais de te dire : j’ai envoyé à ton boulot ta lettre de démission aujourd’hui comme convenu… Peter connait ton DRH… j’ai aussi envoyé à Cathy les formulaires d’adoption… cela sera mieux pour les enfants… bon je te laisse, Peter m’attend …  les enfants sont chez mes parents… il a tellement envie de moi ce soir… avant notre décollage demain pour New York avec Peter et les enfants. … tu verrais la belle bite qu'il a, surtout à côté de ton macaroni… je veux en profiter un max avant de ne plus pouvoir avec ma grossesse…  adieu donc… je suis sûre que tu seras heureux finalement à la ferme.

La voix s’éteint définitivement laissant un Arnaud en détresse totale.

dyonisos - 2014
Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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