Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 08:12

Paul était en retard pour le collège. Il devait se dépêcher où il allait rater son bus. Il courait dans la maison pour ramasser ses affaires et les mettre dans le cartable, enfiler ses baskets et jeter sur son épaule une veste trouvée sur le porte manteau. Au dernier moment, il se rappela le papier à signer. Il cria.

- Maman, tu as signé le papier pour l’école ?

- Ah oui c’est aujourd’hui. Non parce que tu ne me l’as pas donné à temps, comme d’habitude. Dépêche-toi de me l’apporter…

Il fouilla dans son cahier de texte et rejoignit sa mère à la cuisine en tendant le papier de l’école à signer. 

- Tiens Maman.

Sa mère le regarda d’un air sévère.

- Tu l’as depuis quand ?

- Euh, vendredi dernier. Je suis désolé Maman…

Sa mère hésitait …

- Je ne sais pas si... Tu ne fais vraiment aucun effort. Ta chambre est en désordre total et j’en ai marre de ramasser ton linge sale partout. Et si pour une fois, je refusais ?

- Non, Maman, s’il te plait, ne fait pas cela.

Sa mère sourit malicieusement… 

- Tu rangeras ta chambre en rentrant ce soir ?

- Oui, je le promets !

- Bon je signe, mais la prochaine de fois, je ne signerai pas si tu ne fais pas plus d’efforts. Allez file, tu vas rater ton car ! 

Paul ne traîna pas en emportant la précieuse autorisation. Dans le car, l’ambiance était plus gaie que d’habitude. C’était toujours ainsi lors de ces journées spéciales. Paul fit bien attention de saluer une à une les filles de son car pour ne pas être pris en faute. C’était si vite arrivé de se prendre une série de signalements et les filles espiègles voire même un peu pestes ne se gênaient pas. Elles savaient elle aussi que c’était le jour des garçons et se moquaient d’eux à voix basse pour que le chauffeur ne les entende pas. Surtout ne pas leur répondre…

Arrivé à l’école, Paul fila directement à l’entrée de son premier cours pour être sûr ne de rien faire qui lui vaudrait une réprimande du dernier moment donc mal venue. Il était tendu dans le bas ventre à la limite de l’excitation. Penser à autre chose et surtout ne pas se laisser aller aux démons…

Le premier cours de technologie de M. Robinet passa finalement assez vite. Il leur donna leur note de travaux pratiques, pas très bonne pour Paul qui n’était pas manuel, mais cela ne comptait pas de toute façon. Par contre il était tendu pendant tout le court suivant de français de Mme Labourd. Cette peau de vache les faisait languir tout en remarquant ironiquement oh combien les garçons de la classe étaient si sages aujourd’hui, ce qui amusa bruyamment les filles. Finalement elle annonça les notes du dernier contrôle. Paul savait que celui-ci serait pris en compte dans la moyenne du trimestre. Il avait passé tout le week-end précédent à réviser et réviser encore, pour mettre toutes les chances de son côté.

Les notes étaient annoncées une à une de la meilleure à la plus faible. Paul était moyen à l’école. Il savait donc qu’il ne serait pas dans les premiers, plutôt des premières d’ailleurs. Il espérait avoir 12, un 13 ou 14 serait merveilleux. Il eut 10 et demi. Paul grimaça mais moins que son camarade Gregory qui venait de recevoir un 6 éliminatoire. Le système scolaire était très élitiste et ne récompensait pas les moins doués. A ce rythme Gregory finirait dans les pensionnats d’Etat tant redoutés.

Plus qu’un cours, celui du très sévère professeur de mathématiques, Madame Pointesèche. Encore un résultat d’un contrôle. Là cela ne s’était pas très bien passé pour Paul, alors il s’attendait au pire. Et le  pire arriva dans l’angoisse alors que les notes annoncées étaient maintenant bien en-dessous de 10, par un infâmant 7. Aie ! Paul ne put s’empêcher de crisper ses fesses. Il était passé à un point de l’élimination directe ! 

La cloche de la fin du cours sonna finalement. Les filles partirent en cours de soutien pendant que les garçons se rangeaient en silence le long de la ligne rouge devant l’entrée du collège. Un pion les surveillait attentivement. Le bus se fit attendre 5 minutes puis arriva enfin. Un bus gris sobrement marqué au nom du Ministère de l’Egalité. Ils y montèrent toujours en silence qu’ils gardèrent jusqu’à l’arrivée à l’antenne locale.

Son père lui avait dit qu’autrefois il en allait différemment. Puis les élections de 2022 avaient portés un nouveau parti au pouvoir avec de nouvelles idées innovantes. La société avait été frappée par le choc d’une horrible agression sexuelle l’année suivante, d’un jeune homme sur une fillette, et la loi sur l’Egalité avait été proposée à l’Assemblée en réponse. Elle provoqua des débats houleux mais elle fût adoptée finalement avec une très courte majorité. Les femmes députées qui venaient d’être fraichement élues grâce au nouveau mode de scrutin 1 homme + 1 femme,  plus quelques députés masculins visionnaires. La loi produisit rapidement des effets incontestables. La criminalité recula  peu à peu perdant sa composante masculine. Il faut dire que la police de l’Egalité veillait au grain.  Dans les années qui suivirent, cette première loi fût complétée d’amendements qui reculèrent d’abord la majorité des seuls garçons à 21 ans, puis 25 ans, avant de finalement abandonner purement et simplement cette notion pour les hommes. Les garçons restaient mineurs tout leur vie, et au mariage où il passait directement de l’autorité de leur mère à celle de leur femme. Et s’ils restaient célibataires, ils devenaient à 30 ans automatiquement pupilles de la nation et rejoignaient un des centres de travail. De toute façon, le mariage après 30 ans était interdit pour les hommes. La conséquence était qu’étant mineur en permanence, les hommes ne pouvaient plus voter. Depuis 2 décennies le pays était gouverné uniquement pas des femmes et il ne s’en était jamais si bien porté.

Ils descendirent du bus. L’antenne locale du Ministère de l’Egalité était un bâtiment moche, gris et sans aucune fioriture. Un bâtiment purement utilitaire. Ils se mirent en file indienne dans le hall devant la Régulatrice.

Le tour de Paul vint. Il venait ici deux fois par mois et savait ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Il se présenta donc devant la Régulatrice. Celle-ci vérifia d’abord son identité en scannant sa puce RFID. 

- Tu as apporté l’autorisation signée par  ta mère, mon chou ?

L’Etat mettait un point d’honneur à mettre les Mères au centre de son projet éducatif pour sa jeunesse masculine. Paul regardait la Régulatrice faire de multiples vérifications sur son ordinateur. Elle imprima enfin une étiquette d’identification qu’elle colla sur le rituel collier de plastique qui fut bientôt fixé à son cou et le resterait jusqu’à la fin de son séjour dans ces lieux. L’Etat faisait particulièrement attention, qu’il ne puisse pas avoir de tromperie dans les garçons présentés.

- Vestiaire 1, mon chou. Tu connais la procédure…

Vestiaire 1 évidemment. C’était son Examen trimestriel. Paul se dirigea donc vers le vestiaire sous les yeux des gardiens la police de l’Egalité. On y rentrait un par un, par un sas à sens unique. Il y retrouvera les camarades de sa classe. La première fois qu’il était venu, la première semaine de son entrée en sixième, il avait été drivé par une Initiatrice, qui leurs avait expliqués les règles. Maintenant il était en quatrième et était déjà venu au centre une bonne soixantaine de fois. Il se déshabilla donc entièrement et en silence comme les autres (« Silence ou punition immédiate ») et rangea ses vêtements proprement dans un casier. Ils attendirent ensuite leur appel…

Le premier rendez-vous était celui du médecin. Si au départ les médecins d’accueil étaient mixtes, l’Etat jugea bientôt que face aux «dysfonctionnements » constatés, il valait mieux ne recourir qu’à des médecins femmes. Cela évitait toute tricherie et tout certificat d’exemption. Paul et deux de ses camarades se présentèrent donc devant la docteuresse. Avant de rentrer, il jeta un coup d’œil rapide à son zizi emprisonné pour s’assurer qu’il ne bandait pas, sinon c’était éliminatoire, retour à la case départ sans pouvoir tenter sa chance. Heureusement, il avait appris à ses dépends à se contrôler suffisamment pour passer cette étape. Il rejoint la dernière croix peinte au sol en alignement des autres garçons.

La docteuresse circulait sur un siège à roulette, l’air sévère devant les garçons totalement nus à part leur cage et vaguement honteux. Quand cela fut finalement son tour, elle lui palpa les bourses, souleva la cage et lui regarda attentivement le pénis encagé. Paul portait la cage de chasteté standard, homologuée par l’Etat, fixée derrière ses couilles, depuis ses premiers jours en sixième.

- Bon, c’est bon les garçons. Aucune blessure.

Elle scanna le code bar de chaque collier avant de taper succinctement son rapport médical. Puis comme d’habitude, elle les fit sortir par l’autre porte dans une nouvelle salle d’attente. Paul ne put s’empêcher de regarder, et de comparer la taille de leurs zizis en cage, qui maintenant l’épreuve du médecin passée prenait de l’ampleur. L’Etat aurait voulu qu’ils deviennent tous homosexuels qu’il n’aurait pas agit autrement. On racontait que c’est ce qu’il se passait dans les camps de travail pour célibataires, et que même l’Etat encourageait de tels comportements pour la paix sociale mais toujours sous son contrôle. Les femmes elles étaient libres et pouvaient prendre mari à tout âge. On ne comptait plus les couples cougars entre une femme de 40 ans et plus,  éventuellement ayant répudié son premier mari, et un jeune homme pris avant la limite légale des 30 ans. Un observateur avisé aurait vu que tout cela amenuisait la population du pays, mais les femmes au pouvoir étaient un peu aveugles.

Paul regardait encore une fois discrètement le zizi de la douzaine de garçons présents, et même si les cages empêchaient toute expression trop forte, il ne pouvait que voir que la nature l’avait sans doute moins doté que les autres. Cela avait une importance, car passé l’âge de 27/28 ans, les hommes qui voulaient échapper au désastreux camp de travail pour célibataire, se mettaient sur le marché pour les femmes de seconde main, dans des rencontres organisées par l’Etat. C’était un rare moment de leur vie où ils étaient décagés sous la surveillance de l’Etat, pour être palpés et évalués. Mais la rumeur disait qu’il valait mieux avoir un gros membre fièrement dressé, ou alors c’était le camp assuré. Paul s’était promis de tout mettre en œuvre pour ne pas en arriver à cette extrémité. Ce qui n’était pas gagné car l’Etat là aussi veillait au grain. La Demoiselle tentée, pouvait demander une vérification  in-vivo. En fait pas exactement. A partir de 21 ans, tout jeune homme devait se présenter une fois tout les ans au centre local. Sa cage était enlevée et une Masturbatrice homologuée prenait le relais, le tout devant une vitre sans teint. Il n’avait aucune idée si une fille qui envisageait l’appairement était là.  Ses dimensions en érection été prises. On allait jusqu’à la sortie du sperme qui était prélevé et dont le pouvoir fécondant était testé. Tous les résultats étaient libres d’accès sur internet. L’Etat luttait ainsi contre la diminution du nombre d’enfants en augmentant la fertilité des couples.  Mais le mariage ne pouvait avoir lieu que si la mère du jeune donnait son accord à la femme, sans que celui-ci ait – sur le papier – mot à dire. Heureusement, la plupart du temps, les mères dans leurs sagesses privilégiait un mariage d’amour, du moins avant les  27 ou 28 ans de leur rejeton.

Ce fut enfin leur tour après une heure d’attente. Les 3 garçons rentrèrent dans le bureau de l’Examinatrice qui les suivait depuis 2 ans et demi maintenant. Elle avait par la loi tout pouvoir sur les hommes mineurs de fait. Le poste était recherché et de nombreuses femmes voulaient l’occuper pour les avantages qu’il procurait.

Paul n’avait jamais aimé son Examinatrice. Elle se moquait sans fin de son petit chose, même en demi-érection. Il la trouvait injuste avec lui, pourtant il faisait de son mieux  pour l’amadouer avec un comportement convenable. En vain, puisque qu’elle était défiitivement perverse.  Elle les connaissait tous les 3 mais vérifia néanmoins le code barre de leur collier.

Elle les convoquait un à un pendant que les 2 autres patientaient à genoux le nez collé contre le mur. Pas de révolte possible avec les 2 gardiens de l’Egalité qui assistaient l’Examinatrice. Certains prétendaient qu’ils étaient choisis dans des camps de travail et devenaient en quelque sorte, la propriété sexuelle de l’Examinatrice. Mais c’était peut-être une légende. Ils étaient de toute façon masqués et rien n’indiquait leur âge et aurait pu confirmer la rumeur.

Paul se souvenait dès son premier jour de sixième la rencontre avec son Examinatrice.  Sans doute le pire jour de sa jeune vie.  Il avait d’abord eu la honte de se déshabiller devant cette femme, intégralement.  Puis sans aucun mot elle lui avait enfermé son jeune zizi dans sa nouvelle cage, pendant que 2 aides l’immobilisaient, sans aucune précaution, juste parce que c’était la loi de ce pays et que tout jeune collégien mâle devait s’y plier pour protéger la société. C’était la phase de l’Initiation symbolisée par ses cheveux qui avaient été rasés comme pour ses camarades et leur voudraient une grande humiliation, surtout des filles qu’ils avaient toujours connues, quand ils reviendraient au collège. Mais sur le moment, ils avaient été retenus dans le pensionnat du centre pour 3 longues semaines sous l’exigeante surveillance des gardiens de l’Egalité. Tous les matins, avaient lieu de longs cours d’éducation civique, où les jeunes adolescents apprenaient leurs devoirq et les droits des femmes dans la société. L’après-midi avaient lieu les rendez-vous personnels avec l’Examinatrice attribuée, où ils devaient raconter leur vie et réciter les leçons apprises. Et gare à celui qui se trompait…

Des discussions que Paul avait pu avoir avec d’autres garçons, il savait que les Examinatrices étaient libres de leur pédagogie. La sienne était littéralement de conduire les garçons qu’elle supervisait par les couilles. Elle mettait son gant de cuir, l’installait debout à côté de son fauteuil après lui avoir menotté les mains dans le dos et lui prenait les couilles en prise. Gare à lui si une réponse lui déplaisait !

Quand ce fut le tout de Paul, il se retrouva donc ainsi. Son Examinatrice ne lisait jamais de notes. Elle avait tout en tête.

- Ah mon Paulo favori. Fais voir si cela a grossi depuis la dernière fois ? … Et non, tu vas être bon pour les camps de travail à moins que tu montres des qualités insoupçonnées au Lycée…

Au Lycée, ils changeaient d’Examinatrice et seraient reçus cette fois individuellement. La loi disait que les Examinatrices avaient libre court de développer les talents de futurs maris des Lycéens confiés à leurs soins. Paul n’avait pas de grand frère et auraient bien aimé savoir à quoi cela consistait. Mais même les camarades qui en avaient un, n’en étaient pas plus avancés. Les grands semblaient mettre un point d’honneur à ne rien dire, laissant les petits dans l’expectative.

- Alors tu as travaillé comment ce semestre ? J’ai lu ton carnet de note, pas fameux. Et en plus tu as un 7 en mathématiques, le jour où tu viens me voir. Tu l’as fait exprès ou quoi, pour m’énerver.

L’Examinatrice venait de serrer un peu sa main sur ses choses exposées. Paul n’en menait pas large, surtout qu’elle continua…

- J’ai aussi appelé ta mère ce matin pour contrôler ton comportement à la maison. Ta brave mère n’a pas voulu tout me dire au début, mais personne ne résiste à la volonté d’une Examinatrice. Finalement j’ai su ce que je devinais, c’est une catastrophe à la maison. Paul se laisse vivre et ne fait aucun effort. Et cela est inacceptable !

Cette fois, l’Examinatrice serra à fond dans sa paume les boules sans défense. Paul cria de douleur, se tordit en deux et ses jambes se dérobèrent. La main sans pitié lui refusa la fuite et redoubla de pression, le temps que la leçon fut comprise. Paul en avait le souffle coupé.

- Bon il est temps mon garçon d’apprendre que dans cette société, tout se paie au comptant. Tu es bon pour 12 coups de ma canne.

Paul releva malgré lui de mauvaise surprise, sa tête.

- Tu croyais que la canne était réservée aux troisièmes et plus ? Et non mon chou, depuis l’an dernier, la loi me l’autorise de l’utiliser dès la quatrième, face au « relâchement de notre jeunesse masculine » et je ne vais pas me priver de te strier le cul de mes belles marques.

D’ailleurs, l’Examinatrice l’aurait-elle fait exprès, que cela n’aurait pas été un pur hasard : les 3 jeunes culs blancs lui souriaient bientôt courbés sur leur chevalet.

Les décisions de l’examinatrice étaient sans appel.  Tel l’avait voulu l’Etat pour le « bien » des jeunes garçons dans la puberté. Paul était sous le choc. Il n’avait eu droit pour l’instant qu’à 5 coups de martinet qu’il avait très mal vécus. Il savait que l’âge venant, les Examinatrices devaient de plus en plus dures, mais là il était paniqué par les 12 coups de cannes à venir. 

Paul sanglotait de peur. Tout se passait trop lentement. Paul était le troisième et le dernier de la file et l’Examinatrice travaillait le cul de chaque puni avant de passer au suivant. Il entendait l’un puis l’autre de ses camarades hurler de douleur aigue tandis que la canne fendait l’air. L’Examinatrice prenait son temps. Ses jambes refusèrent bientôt de le porter et il devint pantin mou sur son chevalet. Quand son tour arriva, le premier coup fut intolérable, le second atroce, et ainsi de suite. Il était incapable de se maîtriser,  incapable de compter à voix haute. Il subit jusqu’au bout en terreur les douze coups de cannes, incapable d’y échapper. 

Paul ne cessa de hurler tout le long de la dure punition qu’il finit les larmes chaudes coulant le long de son visage, disposé à se repentir sincèrement pour tous ses manquements à l’école et à la maison, pour ne pas revivre cela.

- Bon c’est fini pour vous. Mais ne vous en croyez pas quittes. Je vais devenir plus exigeante avec vous bande de vauriens. Et vous vous venez de gagner un -30% sur vos chances du prochain trimestre. Applicable dès maintenant. Disparaissez-vite avant que j’ai envie de refaire siffler ma canne…

Les gardiens de l’Egalite les détachèrent et les emmenèrent plus mort que vif. Paul fut sanglé immédiatement entre ses camarades sur le Grand Carrousel de Traite qui régulait les hormones des adolescents mâles après que l’on eut, encore une vois, vérifié le code barre de son collier. Là au moins, il connaissait, c’était « sa » routine deux fois par mois, alors qu’il ne rencontrait son Examinatrice qu’une fois tous les trimestres. Le traitement était différent pour les hommes plus âgés mais son père n’avait jamais voulu lui dire en quoi. Beaucoup de rumeurs traînaient, toutes plus incroyables les unes et que les autres. Là au moins il savait à quoi s’attendre… pour l’avoir vécu de nombreuses fois avant. 

Le Carrousel avança un peu. On venait le bâillonner par derrière comme d’habitude. Il était séparé des garçons d’avant et d’après par des parois de discrétion qui coulissaient en même temps que son chariot. Puis attente encore pendant 3 ou 4 mouvements, avant que le Carrousel s’immobilise devant le poste de libération à la chaîne. Là une plaque à hauteur d’épaule, lui empêchait de voir quoi que ce soit en bas. Il sentait surtout des mains habituées qui lui décageaient le sexe avant de poser la cage dans un réceptacle en bas de son chariot. 

Puis après quelques mouvements, il passait à la tonte intime d’une main experte qui tenait la tondeuse, toujours sans rien voir. Avant qu’on lui badigeonna le sexe de lubrifiant. A l’arrêt suivant le masturbateur était mis en place retenu pas une sangle derrière ses fesses. Encore quelque attente dans l’obscurité et venait le moment du tirage au sort. Le nombre de boules noires et blanches, dépendait de ses résultats et de son comportement, diminué ou augmenté des décisions de son Examinatrice. Aujourd’hui pour lui : 4 boules blanches pour 19 boules noires. Le pire déséquilibre qu’il ait connu. Les boules tombaient automatiquement comme au tirage au loto avant qu’une fut sélectionnée au hasard. Il appréhendait de ne pas avoir de chance vu le rapport défavorable des boules. Ce qui voudrait dire qu’il resterait amèrement attaché au Carrousel pendant que les autres gémiraient leur éjaculation, et en plus c’était les vacances et il y aurait 3 semaines à attendre avant la prochaine possibilité.

Mais il eut de la chance cette fois. Une boule blanche sortit comme par miracle. Son jeune sexe libre en tressaillait du plaisir annoncé. Son voisin d’avant n’avait manifestement pas eu cette chance et restait si silencieux au moment où il aurait du gémir. Cela arrivait à Paul, une fois sur deux en moyenne, comme lors de sa dernière visite au centre, et il savait comment il pouvait être si frustrant de rester sans rien alors que la camarade d’à côté….

Son masturbateur se mit en branle. C’était divin après un mois de nada. Il ne résista pas longtemps et cracha en volupté quasi immédiatement son sperme qui fut avalé par la machine, qui ne s’arrêta pas pour autant, donnant au moment qui suivit un caractère peu agréable, comme d’habitude. Puis vint le tunnel à eau froide qui ratatinait toutes les ardeurs mal venues, avant que la cage lui soit étroitement refixée jusqu’à sa prochaine chance.

De retour au vestiaire n°1, Paul s’apprêtait à se rhabiller les couilles enfin mécaniquement vides, quand les gardiens de l’Egalité vinrent, à sa grande surprise, le chercher. Il était ramené devant son Examinatrice, sanglé d’autorité sur la table gynécologique, les jambes au dessus de son corps. L’Examinatrice passa des gants médicaux…

- Allez je suis curieuse de voir dans quel état est ta prostate après la traite… Respire à fond et détend ton petit trou, cela vaudra mieux pour toi… 


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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