Petits contes D/S

Mardi 17 mars 2015 2 17 /03 /Mars /2015 05:40

Nous quittons le lendemain l’hôtel sans que j’ais le droit d’ouvrir l’enveloppe. C’est terriblement frustrant de ne pas savoir. J’essaye bien plusieurs fois de le rappeler à Elyse mais en vain : les enveloppes restent hors d’atteinte dans son sac à main… et je vois que je provoque un peu d’agacement à force…

« Que vous les hommes, êtes impatients… Il va te falloir apprendre la patience… définitivement. »

Nous nous arrêtons visiter un client de l’Etude peu avant midi. Le patron invite Elyse au restaurant pendant que je suis relégué à la cantine des employés.

Nous atteignons finalement « notre » maison pour l’heure du goûter. Tata Aya revenue de vider le chalet avec son mari, nous accueille.fidèle au poste.

« Aya, j’ai du travail. Tu donneras une fessée à notre bébé qui a été…. pénible aujourd’hui à ne pas savoir attendre. Puis bain et au lit direct. Il en a besoin. La journée de demain sera riche en émotions pour lui. » 

Qu’est-ce que demain aura de spécial ? Mais mon interrogation tourne court dés que je me retrouve nu sur les genoux de Tata Aya qui s’enthousiasme de retrouver « son petit cul tout blanc ». Les rares fessées qu’Elyse m’a données au chalet étaient sèches et exaspérées. Tata Aya, elle, a la main chaleureuse et l’entrain dans le battoir. C’est comme un combat rapproché avec mon popotin. Je suis, comme à chaque fois, troublé par le début avec une érection qui monte amoralement dans ma cage. Avant que ses coups aient raison de toute dureté mal placée, et qu’elle fasse de moi ce qu’elle veut. Je perds bientôt tout dignité à me trémousser ridiculement sur ses genoux, à la supplier d’arrêter, avant comme à chaque fois de me retrouver en pleurs, le cul en feu.

Maté, le bain n’est qu’une formalité. Je la laisse, sans chercher à me dérober, me nettoyer ma petite « limace » dans sa prison avant d’être, une fois séché, emmené dans ma chambre. Celle-ci a été réaménagée pendant mon absence d’un mois. Plus de cage centrale mais un lit enfantin au centre, et des frises de personnages de Disney au mur. Les portraits des phallus des amants ont aussi disparu, sans doute plus assez chastes pour la vue d’un petit enfant.

Elyse passe la tête, le temps de donner ses instructions : « La grenouillère rose se soir avec les poneys et les arcs en ciel ».

Je crains de devoir comprendre que je suis tombé du côté fille. Le pire pour moi : je boude terriblement. Ce qui ne m’empêche pas d’être mise d’office au lit. Tata Aya quitte la chambre en m’enfermant à clé.  Il est encore tôt dans l’après-midi, pourtant je tombe rapidement de sommeil. Peut-être l’émotion de la fessée reçue qui retombe…

Le lendemain, Tata Aya vient me lever à 8h30 comme d’habitude.  Cela fait 4 heures que je suis réveillé à maugréer sur ma dégradation en fillette…

- Lève-toi rapidement. Tu es immédiatement attendue dans le salon. Nous avons de la visite…

C’est donc dans une grenouillère rose avec des poneys et la couche toujours mouillée que je me présente au salon. Elyse n’y est pas seule. Une dame très élégante d’une cinquantaine d’année, portant tailleur gris et au regard pénétrant sous ses sobres lunettes est assise dans le fauteuil, ses bagages au pied. Sur la table basse, « mon » enveloppe est posée, ouverte : j’y lis les mots « petit garçon ». Je ne comprends plus rien. Fille ou garçon ?

- Ah Tom, te voilà. N’es-tu pas mignon dans ta jolie grenouillère rose ? C’est que j’aime bien le taquiner, mon bébé. Je suis sûre que tu l’as remarqué et que ton esprit s’est emballé sur la couleur. Et non c’était une fausse piste… Je te présente Madame Pimpelrose. Va donc la saluer comme il se doit, Tom.

Qu’Elyse m’ait appelé Tom me laisse un sentiment ambivalent. Je suis soulagé de rester un garçon, même sans zizi.  Mais en même temps cela un côté trop enfantin. Et le décalage à être dans une grenouillère rose avec des petits poneys devant cette Dame me met mal à l’aise. Je n’aurais jamais cru mais je regrette celle avec le lionceau en cage. Je vois Madame Pimpelrose me tendre le dos de sa main depuis son fauteuil. Je comprends ce qui est attendu. Je m’agenouille maladroitement, le rouge aux joues, et lui baise chastement la main. Je m’apprête à me relever quand Elyse me l’interdit. « Non reste ainsi, Tom »

- Tom, Madame Pimpelrose fait un métier rare de nos jours. Elle est gouvernante pour les fils de bonne famille, à qui elle tâche d’inculquer à la manière forte,  les bonnes manières et la bonne éducation. Elle est la fille d’un colonel anglais. Mais sa mère est suisse de Lausanne. Elle parle très bien notre langue.

Je fais tout de suite le rapprochement entre mon statut de juvénile et le métier de gouvernante, frissonnant déjà des contraintes supplémentaires qui s’annoncent forcément très déplaisantes.

- Madame Pimpelrose va vivre avec nous quelques temps. Elle a une excellente réputation auprès des femmes, voulant mener le type de vie auquel nous aspirons tous les deux. Tu ne seras pas le premier petit mâle à être pris en main avec efficacité. Ses émoluments sont en rapport avec son expérience, ainsi que sa disponibilité. Heureusement, que j’ai réussi à réserver ses services, pour cette période avant l’été.

Comment cela, Madame machin-truc était déjà bookée dés le printemps ? Alors que je ne connaissais pas encore trop Elyse et que je ne savais même pas que j’allais devoir accepter son étrange accord prénuptial. Cette pensée m’assombrit l’esprit. C’est comme si j’avais été un agneau destiné à l’abattoir dés le départ, sans le savoir…

- Je te laisse faire donc connaissance avec Madame Pimpelrose. Je suis attendu à l’Etude. Sois sage avec ta gouvernante et à ce soir, Tom.

Après m’avoir donné un chaste baiser sur le front, Elyse me laisse seule avec Madame Pimpelrose qui m’observe en silence un moment.

- Puisque nous allons devoir apprendre à cohabiter ensemble mon garçon, il est nécessaire que j’établisse les règles dés à présent. Elles sont simples. Tu m’appelleras Madame Pimpelrose et je t’appellerai Tom. Le vouvoiement est de rigueur quand tu t’adresses à moi. Tout ce que je te demanderai devra être effectué au moment et de la manière indiquée sans discussion. Tu dois toujours requérir mon autorisation avant d’entreprendre quelque chose. J’attends de toi de l’enthousiasme pour les activités que nous allons t’apprendre. Et de l’honnêteté de tous les moments. Et tu seras puni chaque fois que ton comportement sera à être reproché.

Je grimace mais si je m’attendais un peu à ce genre de principes. Madame Pimpelrose a beau être une dame élégante, elle reste avant tout une dresseuse d’hommes, que je devine par avance très exigeante, sans doute même un peu sadique à ses occasions. Dans le milieu BDSM, on parlerait d’elle en tant que Maîtresse. Mais pour moi, cantonné dans mon état enfantin, cela sera une gouvernante…

Madame Pimpelrose nous propose alors d’aller prendre notre petit déjeuner ensemble, avant d’établir le programme de la journée. J’aurais préféré avoir ma couche mouillée enlevée avant… Ce n’est pas agréable quand je m’assoie sur la chaise de la cuisine. Tata Aya m’a préparé un biberon de chocolat chaud, mais Madame Pimpelrose décide que j’ai passé l’âge et que des céréales sont plus adaptées à mon âge. Je me retrouve donc avec une assiette de corn-flakes avec un grand verre de lait, qui est loin d’être mon petit déjeuner favori. Finalement le chocolat chaud de bébé, c’était pas mal. Ma « gouvernante commence déjà à me reprendre sur ma tenue à table et sur le bruit « grossier » que je fais en mangeant les céréales. Elle ne me laisse pas en paix un seul moment : cela va être long…

Le matin est employé à installer Madame Pimpelrose dans sa chambre, située à proximité immédiate de la mienne, mais avec sa propre salle de bain. Une troisième pièce fait office de salon d’étude où a été installé pendant mon absence un antique banc d’écolier ! La salle de bain des « enfants » complète le petit appartement qui s’isole du reste de la maison par une porte qui n’était pas là en décembre. Je note tout de suite le lourd verrou à clé. 

« La porte sera fermée le soir. Madame Elyse a expressément demandé que l’enfant ne puisse venir la déranger pendant la soirée. Je garderai la clé avec moi. »

Ce qui en clair veut dire : pas de gêne pendant que Madame reçoit à la maison ses amants. Je ne suis pas dupe. Mais cela ne me rend pas l’idée plus acceptable. Je la chasse de mon esprit. Madame Pimpelrose m’emploie à déballer ses affaires et à les ranger en piles au carré dans la vieille armoire de chêne. C’est long, très long, ennuyeux, surtout que je dois recommencer plusieurs fois mes piles pour satisfaire le perfectionnisme qu’exige la gouvernante. En plus, je suis toujours dans ma tenue de nuit et bientôt le déjeuner du matin pèse sur ma vessie. Et la leçon de rangement de l’armoire qui n’en finit plus… Je décide de discrètement relâcher la pression dans la couche. Après tout, un peu plus ou un peu moins, quelle différence ?

Nous passons dans le salon d’étude. Si je m’en souviens bien, c’était avant une chambre qui a été vidée de son contenu. Outre l’antique banc d’écolier, une caisse en bois avec des livres  et cahiers a été livrée. Je suis inquiet sur les méfaits que peut cacher cette caisse. Enfin toute une série de parterres sont fixées sur le mur gauche. Je vois alors Madame Pimpelrose ramener de ces bagages un étrange cylindre de cuir vieilli d’un mètre de long environ, qui s’ouvre en deux en débouclant les lanières. J’y découvre avec frayeur le pire arsenal de cannes anglaises, cravaches, paddles et même un fouet au cuir usé, qui viennent prendre leur place dans un ordre précis, mais que je ne comprends pas encore, aux crochets du mur.

« Pas la peine, de te le cacher, Tom : je suis une adepte de la discipline anglaise. Tu apprendras que chacun de mes instruments a un nom particulier. Tiens celui-là, c’est la Fillette. »

Elle me montre une fine baguette de rotin munie d’une poignée de bois. Je frémis en pensant aux dégâts qu’elle peut faire. Madame Pimpelrose la regarde pensive…

«Déshabille-toi, Tom ! »

Je relève les yeux de confusion, espérant avoir mal compris. Mais le regard dur me confirme que c’est belle est bien l’intention de la Gouvernante. 

- Mais je n’ai rien fait, Madame Pimpelrose !

- Tu crois que tu n’as rien fait ? En-es tu si sûr, Tom ?

Je marche sur des charbons ardents, c’est clair, mais je ne vois pas ce que j’aurais pu faire de mal. Je réponds d’un petit « non », mais pas totalement convaincu de mon innocence à toute épreuve des faits. Est-on sûr d’ailleurs être innocent de tout ?

- Tu es donc aussi un menteur, Tom. Tu vas apprendre que je déteste cela, à tes dépends malheureusement. Tu crois que je ne l’ai pas su quand tu t’es laissé aller dans ton lange en ma présence. C’est un comportement effronté et inapproprié en présence d’une Dame. C’est ce qui différencie l’homme du cochon. Il y aurait mille manières de se comporter avec plus d’élégance. La première évidemment aurait été de te retenir et d’attendre que je n’ai plus eu besoin de tes services. La seconde aurait été de me demander la permission de t’absenter. Mais peut-être que je me trompe… Veux-tu que nous allions vérifier l’état de ta vessie aux toilettes ?

Cette femme me fait peur, terriblement peur. Je balbutie d’une petite voix.

- Non, cela n’est pas la peine, Madame Pimpelrose…

- Alors nous en revenons à ma demande initiale de te déshabiller, Tom.

J’obéis cette fois lentement, les jambes flageolantes. Madame Pimpelrose exige que je replie convenable ma grenouillère et que je ferme ma couche mouillée avant de la jeter dans la corbeille de la salle de bain. La vive appréhension de la punition à venir fait partie, semble-t-il, des méthodes « pédagogiques » de la Gouvernante. Je me retrouve finalement nu et terriblement fragile, les mains posées à plat sur le pupitre, le cul exposé à la canne.

- La règle est simple, Tom. Je ne t’attacherai que pour les punitions importantes. Là, tu dois garder tes mains sur le bois. Chaque fois que tu les enlèveras, je recommencerai mon coup, jusqu’à ce que tu gardes tes mains à l’endroit où j’ai indiqué. 10 coups pour cette fois.

Il s’ensuit cinq bonnes minutes d’attente dans l’appréhension avant que Madame Pimpelrose commence son traitement. Cela ma ramène immédiatement chez Les Sœurs. Chaque coup incise de reproche la peau de mes fesses. Puis la canne se déplace d’un centimètre et marque juste en dessous. Je crie. Je hurle. J’ai du mal à garder mes mains en place, ce qui me vaut un total de 15 zébrures sur mes fesses. Et là aucune ambiguïté comme avec les fessées de Tata Aya : mon zizi est resté tout petit sans sa cage. Je finis la punition à genoux au coin face au mur.

Plus tard, nous déjeunons dans la salle à manger. Je suis habillé d’une chemise blanche bouffante et d’une culotte courte de cuir à bretelles, dont le derrière se déboutonne et laisse actuellement apparaître mon cul fraichement zébré à la maisonnée. Il en sera ainsi à chaque punition de Madame Pimpelrose. Et bien-sûr Aya ne rate pas le spectacle : « Et bien, on peut dire que tu es champion du monde. Ta Gouvernante n’est pas là depuis 4 heures et déjà tu est un garnement ! ». Je préfère sagement garder les yeux dans mon assiette.

D’ailleurs, sous le regard exigeant de « ma » Gouvernante, je n’ai jamais aussi fait attention à bien manger, tenir correctement mes couverts et faire des petites bouchées. Je suis tout sauf naturel. 

Après le repas, Madame Pimpelrose me traîne faire des achats en ville. Ma tenue a été complétée d’une cape de lourde laine. J’ai l’air d’un extraterrestre dans les rues. Et la honte qui va avec. Madame Pimpelrose m’enseigne à marcher derrière une femme, à sa droite, jamais moins d’un pas de distance, jamais plus de deux. Il faut me concentrer sans cesse pour garder la bonne distance.

Nous arrivons finalement dans une vieille rue du centre ville, exactement chez « Chez Nestor – Tailleur ». Une cloche sonne à l’ancienne quand nous poussons la porte et, quelques instants plus tard, Monsieur Nestor apparait.

- Ah bonjour Madame Pimpelrose. Comment allez-vous ?

- Très bien, très bien, Nestor.

- Que puis-je faire pour vous ?

- J’ai un nouvel élève dont il faut faire le trousseau.

Jusqu’à présent, Monsieur Nestor n’a eu aucune considération pour moi, mais là il me détaille comme on évalue les capacités d’un jeune poulain à la foire aux chevaux, un mélange de professionnalisme et de regards appuyés. 

Il nous emmène finalement dans une cave voutée au sous-sol. Des portiques sur les côtés et au centre une estrade de bois, sur laquelle je dois monter après m’être déshabillé dans la honte pour la seconde fois de la journée.

- Comme toujours, jamais de culotte, Madame ?

- Non, toujours pas. Cela complique trop la punition à la volée.

Je n’ose imaginer ce que cela peut-être… Monsieur Nestor prend le temps de jauger la cage autour de mon sexe.

- Un modèle très élégant ! Ah, il n’est pas encore ferré ?

- Non par pour l’instant. Sa future femme garde cela pour plus tard.

- Ah, ce garçon va se marier ?

- Uniquement s’il devient bien obéissant. Je suis engagée pour le dégrossir…

Je n’existe plus, juste un modèle bon à essayer sans fin les tenues que choisit ma Gouvernante. Une sorte de Pretty Woman en mode soumis, mais sans le côté glamour, loin de là. Je suis atterré par les tenues retenues. Des culottes de cuirs, des bas noirs, des chemises à dentelles, des culottes courtes de flanelles, des vestes de velours, des souliers de gros cuirs…. Tout semble dater d’époques anciennes et révolues. Qu’est-ce qui porte encore cela de nos jours ? En fait, moi, et je sais que je n’aurais pas le choix.

Toute une après-midi à essayer, mais avec cela je suis manifestement rhabillé pour l’hiver, le printemps et même l’été. Notre visite chez Monsieur Nestor finit, après que Madame Pimpelrose ait récupéré sa « commande spéciale pour le lit». 

Retour direct à la maison, pour le goûter tardif fait de tartines au beurre et à la confiture. Madame Pimpelrose tient absolument à ce que je prenne mon bain avant le départ de Tata Aya, pour la « continuité ». Sauf que là, étant « plus grand », je dois me laver moi-même sous le regard des deux femmes qui discutent de ce que j’ai déjà fait ou pas fait, ou plutôt subi ou pas subi. Elles sont de natures très différentes, mais finalement elles ont l’air de s’apprécier. Je soupçonne même qu’elles se sont déjà rencontrées avant pour la « préparation ».

En rentrant dans la baignoire, j’entrevois furtivement dans le miroir, l’état de mes fesses, striées de 15 traits nets et violacés hérités du matin. C’est aussi impressionnant à contempler que cela a été dur à recevoir. Et cela ma laisse le même type de douleur lancinante que chez les Sœurs qui contient tant de mise en garde future  Car je pressens que cela ne sera pas la dernière fois que mes fesses seront transformées en peau de zèbre avec Madame Pimpelrose si je ne me comporte pas convenablement… Je me promets de faire plus attention à l’avenir pour ne pas finir le cul en lambeau tous les jours.

Le bain sous la supervision de Madame Pimpelrose est une activité très codifiée dont je dois apprendre l’ordre des séquences. D’abord  pas question de se laver débout, mais agenouillé dans la baignoire. « Qu’aurait l’air un petit garçon qui serait plus grand que sa Gouvernante ? ». Je dois me laver du haut vers le bas, « afin que la saleté ne resouille pas les parties déjà nettoyées ». Et surtout, j’ai l’interdiction absolue de toucher mon « zizi ».

- C’est toujours anti-productif pour l’éducation des jeunes garçons et cela leur donne des idées qui absorbent une partie importante de leur énergie au détriment de leur application dans leur éducation. Ce sera le fouet, si je te surprends un jour à te toucher indécemment là. Je m’occuperai moi-même de nettoyer cette partie là pendant ton bain. Tom sort de temps en temps de sa cage, pour un nettoyage complet ?

Tata Aya répond.

- Oui, Elyse s’en occupe le week-end habituellement.

- Humm, pas bon tout cela. Cela donne le genre d’humeur trouble que je veux à tout pris éviter. Je lui en parlerai pour m’en charger moi-même. 

- Cet enfant est-il souvent puni pour mauvais comportement ?

- Oui il finit souvent sur mes genoux, à gouter de ma main quand il n’est pas sage. 

- Très bien. Et de la part de Madame Elyse ?

- Oh plus rarement : je crois qu’elle n’aime pas trop lui faire du mal…

- Humm, humm.

La réponse de Madame Pimpelrose reste très mystérieuse. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je trouve aussi humiliant de devoir écouter des femmes parler de mon cas, sans que je sois consulté.

-  Debout mon garçon !

Je me lève et me tourne vers Madame Pimpelrose. Aussitôt elle arrose mon zizi encagé d’abondante eau froide qui a pour effet de le faire complètement recroqueviller dans sa coquille. Puis de gestes précis, elle procède au meilleur nettoyage possible dans la cage, même si elle dit qu’il est imparfait pour le gland à cause du prépuce.

- Je ne comprends pas qu’il ne soit pas déjà circoncis… Madame Elyse devrait y penser… C’est définitivement plus hygiénique quand on aspire à garder un garçon en permanence sous clé…

Encore une perspective à me glacer le zizi, qui n’est pas déjà en grande forme… Je dois finalement me sécher avec une grande serviette. La Gouvernante vérifie que j’ai bien fait le travail et me fait reprendre le bas du dos encore humide. Finalement Tata Aya nous laisse et nous passons dans la chambre « se mettre en tenue pour la nuit.» Grande nouveauté : je dois ajuster moi-même ma couche. Madame Pimpelrose m’enseigne comment bien le faire, couché sur le lit. Et retour dans ma grenouillère rose que je n’aime pas (« Pas plus d’une tenue par semaine. Tu dois apprendre, Tom, à la garder propre. »).

L’heure du dîner arrive et celle du départ de Tata Aya.

« Le repas est au chaud dans la cuisine ».

Je dois mettre la table pour trois personnes. Elyse a prévenu qu’elle dînerait avec nous. Là aussi un nouveau monde s’ouvre à moi. Madame Pimpelrose m’enseigne les règles de dressage d’une table « convenable » que je me dois de retenir et d’appliquer. Et je ne pensais pas que cela pouvait être aussi compliqué.

Finalement Elyse revient à la maison à l’heure de passer à table. J’accueille avec plaisir son retour. Pas d’effusion. Juste un chaste baisé qu’elle me donne sur la joue. Je m’assois à ma place. Mal m’en prend car je dois me relever immédiatement au rappel à l’ordre de Madame Pimpelrose et attendre, voire même aider les femmes de la maison à prendre leur siège, avant d’être enfin autorisé à le faire moi-même. Elle ne me laisse vraiment rien passer ! Et elle rajoute immédiatement une nouvelle règle « absolue » : les petits de garçons ne se mêlent pas de la conversation des adultes et ne parlent que s‘ ils sont invités à la faire par une grande personne.

- Vous savez que j’ai été obligé de le punir dés notre première matinée ? 

- Non, qu’avait-il fait ?

- Tom, dis à Madame Elyse pourquoi j’ai du te punir aujourd’hui…

Pourquoi dois-je le dire à la personne que j’aime ? Cela ne me grandit en rien. Mais devant le regard insistant de la gouvernante, je dois passer aux aveux d’une voix chevrotante…

- J’avais fait pipi dans ma couche devant Madame Pimpelrose.

Je me maudis. Pourquoi avoir parlé de façon si enfantine ? Pourquoi ne pas avoir utilisé les expressions plus classes de la Gouvernante anglaise ou suisse, je ne sais plus. « Je m’étais laissé aller dans mon lange » aurait été beaucoup plus distingué et adulte. Cette période finirait-elle à me rétrograder aussi l’esprit en enfance ?

Elyse réagit à moitié amusée.

- Ce n’est vraiment pas bien de ta part, Tom. Ta Gouvernante a très bien fait de te punir.

- Détrompez-vous, Elyse ! Si vous laissez passer ce genre de petites insolences, comment voulez-vous être crédible quand vous réagirez face à des plus importantes ? Dis à Madame, ce que cela t’a valu comme punition.

- Dix… dix coups de cannes. Mais j’ai… j’ai bougé et cela a fait quinze au total…

- Et croyez moi quand je décide quelque chose, je le fait. Son cul est zébré de 15 belles marques ce soir… C’est comme cela que l’on ensemence le respect et les bonnes manières chez les garçons, surtout chez ceux comme Tom où tout est à reprendre à la base. Avez-vous l’habitude de le punir vous-même ?

Elyse est mal à l’aise face à la question directe, pour une fois. Je jubile en silence.

- Oui… en fait pas souvent.

- Pourquoi cela Elyse ?

- Parce… parce que…

- Parce que quoi Elise ?

- Je… je le vois comme mon futur compagnon de vie et que…

- Et que quoi ?

- Je ne m’aime pas quand je lui fais trop mal, c’est tout.

Elyse a baissé les yeux quand Madame Pimpelrose a frappé au cœur. Cette discussion est passionnante. Elyse vient de m’avouer indirectement ses sentiments !

- Excusez-moi d’être franche Elyse, mais vous m’avez engagée pour mettre en marche votre futur ménage. Vous faîtes fausse route. J’ai constaté que les hommes soumis en mariage sont d’autant plus attachés à leur épouse qu’ils craignent l’action de leur main. Ils attendent de vous la fermeté pour les maintenir en droite ligne et dans le bon état d’esprit. Que vous ne le faites pas ou mal et ils se sentent perdus…

Elyse semble aussi perdue dans ces pensées. Madame Pimpelrose, qui je le reconnais n’a pas tord, laisse le temps à la graine plantée de mûrir.

- Vous avez raison. Que puis-je faire ?

- Peut-être déjà apprendre à être exigeante et à le punir efficacement tant de besoin. Je peux vous enseigner la bonne manière de punir un garçon, si vous vous voulez… J’ai déjà constaté que Tom est un sujet très expressif et réceptif parfait pour vous familiariser et vous caler par rapport à lui.

Je mets une seconde à comprendre qu’elle sera la conséquence pour moi. Et là je n’ai plus envie du tout de m’amuser de la situation. Elyse semble reprendre ses moyens.

- Oui, cela me serait très profitable. Peut-être un matin, le samedi par exemple, vous conviendrez ?

- Cela serait parfait. Une bonne façon de terminer la semaine et de la solder. J’ai encore un autre point à voir avec vous. Celui de sortie de la cage pour nettoyage…

- Oui ?

- Par expérience, cela ne semble pas profitable que la Dame s’en occupe. Cela donne des idées au garçon libéré et ce genre d’idées va à l’encontre de leur progrès dans leur éducation. Je pense qu’il vaudrait mieux pour en temps vous en abstenir et me laisser gérer le problème…

- Effectivement, vu comme cela. Vous avez carte blanche…

Le dîner fini, après m’avoir fait saluer Elyse, Madame Pimpelrose m’accompagne pour mon coucher. Il est une heure et demie plus tard que ma période précédente, et j’ai au moins gagné cela. Je ne suis pas encore totalement habitué à mon nouveau statut de petit garçon, mais une de mes nouvelles obligations est de longuement me brosser les dents sous la supervision de ma gouvernante. Pas encore trop dur.

L’arrivée dans ma chambre est plus inquiétante. Les drap et couverture de mon lit sont repliés, et un ceinture de cuir m’attends au niveau de l’emplacement de ma taille. Je frémis de mauvais augure. Mais avant, je suis pris au dépourvu par la demande de Madame Pimpelrose de dire mes prières avant d’aller me coucher. Je lui réponds que je ne suis pas croyant. 

- Si tu l’es, Tom, si ta Gouvernante veut que tu le sois. Allez agenouille toi au pied du lit, j’arrive bientôt à ton secours.

J’obéis à contrecœur. Madame Pimpelrose revient avec un petit carton calligraphié et me le tend.

- Je la préfère en latin. Cela sera un de tes premiers devoirs que de l’apprendre par cœur… Pour ce soir, nous allons nous contenter de la version – imparfaite – traduite en français… A voix haute, Tom. Que je t’entende nettement.

Cela me parait complètement irréel, mais je ne vois pas pourquoi je risquerais une nouvelle punition, à ne pas obéir.

Notre Père, qui êtes aux Cieux,
Que Votre Nom soit sanctifié,
Que Votre Règne vienne...

Une fois « ma » prière terminé, je suis mis au lit. J’y découvre une nouvelle contrainte pour que j’y reste sage qui passe entre mes cuisses et entoure ma taille, verrouillée évidement.  Puis je suis sagement bordé sous la couverture, les mains et les bras enfilés au-dessus dans des espèces de longues poches souples, fermées par un lacet

- La règle est simple : Tom, si je te surprends à avoir enlevé tes mains de là, tu seras puni. J’ai le sommeil si léger. Et pour toute tentative pour te donner du plaisir interdit – et Dieu combien les garçons peuvent être persévérants – cela sera le fouet à vif. Bonne nuit, Tom.

- Bonne nuit, Madame Pimpelrose.

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Dimanche 8 mars 2015 7 08 /03 /Mars /2015 06:00

- Encore sur les fesses Thomas ! Je vais finir par croire que tu le fais exprès pour ne pas travailler… Allez dépêche- toi de décoller ton cul de la neige, sinon demain quand tu tomberas et que tu auras mal au cul, cela ne sera pas à cause de la neige ! Schnell !

La monitrice qui m’engueule là, est une vieille sadique moche et perverse nommée Gisèle. Je reconnais qu’Elyse l’a parfaitement choisie : je l’ai détestée dès le premier jour.  Gisèle, donc, presque 40 ans de cours de ski derrière elle, a une unique mission : celle de me faire obtenir à la schlag un niveau convenable de ski en 4 semaines de cours intensifs, tous les jours de 9h30 à 12h30 sauf le samedi, moi qui n’avais jamais mis les pieds sur la neige avant. 

Cette salope de Gisèle me fait reprendre pour au moins la 10ème fois ce matin, le foutu téléski, souriant sadiquement chaque fois qu’elle me voit grimacer en passant la perche entre les cuisses. Gisèle n’ignore rien de mon état. Ni que j’ai le zizi enfermé par Elyse dans une cage de chasteté, sans aucune possibilité d’y échapper. Ni que je porte une combinaison de ski spécialement conçue, au look enfantin à escient, avec des moufles intégrées plutôt que des gants, que je ne peux enlever sans enlever la combinaison complète (un cadenas me l’empêche). Ni que je suis contraint de faire dans mes couches en permanence depuis plus de 2 semaines maintenant.

Elyse avec son culot habituel, lui a tout raconté le premier jour de mes leçons individuelles. Et plus que raconté, elle a voulu lui montré explicitement. Gisèle n’en a pas été surprise. Je crois que c’était déjà convenu entre ellee et pour Elyse il n’y a aucun service qu’un bon paiement ne peut assurer. Donc Gisèle a découvert, de visu et manifestement très intéressée, comment on maîtrisait de nos jours les ardeurs des jeunes mâles dans une solide et petite cage de métal. Comment la main de Tata Aya me punissait régulièrement - et gratuitement sur jour là -, ainsi qu'à ma grande hontre mon lit de bébé, mon porte-tututte et tout ce qui allait faire ma routine depuis que nous sommes arrivés au chalet.

Je l’ai très mal vécu, au-delà de l’imaginable. Vraiment très mal. Surtout quand Gisèle s’est intéressée au pourquoi ?

« Pourquoi il accepte tout cela de ma part ? Pour pouvoir m’épouser et vivre avec moi tout simplement. Pas d’alternative que se conformer à mes désiratas. Je n’envisage pas le mariage autrement.  L’objectif ultime est de le rendre complètement docile et obéissant, facile à vivre. Pour arriver à cela, il faut passer par des étapes de dressage et de transformation de l’état d’esprit. Il doit accepter sa totale dépendance envers moi, que ce soit quand sa nouille aura droit de cracher, ou ce qu’il est autorisé à faire ou penser, etc… et l’éducation actuelle à la couche sert à cet objectif en lui retirant même ses droits les plus élémentaires. Cela peut paraître dur. Mais ne te trompes pas Gisèle, il n’est pas perdant. Il est de cette graine d’homme qui, sans le savoir, ont besoin d’une main directrice pour exprimer leur potentiel. Et là il découvre peu à peu, tous les jours. »

La dernière phase m’a frappé comme un javelot en plein cœur. Je ne suis pas comme cela, moi ! Je n’ai jamais aspiré à la soumission. Alors pourquoi j’accepte tout ce qu’Elyse m’impose ? Pourquoi je ne me révolte pas ? La question occupe maintenant une partie de mes nuits. J’essaye de démêler l’écheveau de mes émotions. Je crois maintenant finalement, que j’aime bien cette façon d’être à son aimée, de lui appartenir physiquement comme le symbole ultime de l’amour. Finalement, j’ai toujours été très romantique, très fleur bleue depuis mon enfance, me disant que quelque part une femme m’attendait rien que pour moi. L’accord parfait. Cette femme, c’est Elyse indéniablement. Certes le conte de fée est un peu aigre à vivre, mais je crois que je serais complètement heureux une fois cette période délicate passée. Pour l’instant, j’ai encore du mal à me laisser aller, à être confortable dans la position où Elyse veut m’emmener. Mais je progresse chaque jour…

La routine que m’avait promise Elyse, s’est mise en place. Au début, j’ai continué à résister au traitement que l’on m’infligeait, mais à force de fessées craintes et reçues (et de suppositoires !), je suis finalement rentré dans le moule.

Mes journées sont répétitives et monotones. Il n’y pas beaucoup d’événements qui viennent les troubler, d’autant que je passe beaucoup  de temps à dormir, assommer par l’effort du ski et les somnifères de ma tututte. Levé tous les matins à 7h30 sauf le samedi, biberon, changement de couches, combinaison de ski et leçon de ski. Retour à la maison pour changement de couche, repas de midi donné à la petite cuillère, sieste, biberon du goûter, bain à 16h30 précises chaque jour, dîner souvent au biberon de soupe et dodo à 18h15, 18h30 au plus tard. Une vraie routine de bébé, qui ne me laisse pas de temps pour d’autres activités.

Elyse retourne à son travail le mardi matin et ne revient que le vendredi. Je suis si heureux quand elle me récupère de mon cours de ski en fin de semaine. Tata Aya s’occupe de moi en semaine et retourne avec son mari le vendredi matin, toujours en taxi. Nous passons le week-end avec Elyse seuls.

J’ai cependant découvert par hasard une nouvelle facette de la relation entre Elyse et Tata Aya. Elles sont là toutes les 2, le lundi soir. Pour moi cela ne change rien : bébé est mis au lit à 18h comme tous les jours. Mais une fois la soirée bien avancée, elles rejoignent ensemble le lit d’Elyse. J’ai eu un doute la première nuit, et j’ai eu ma confirmation par hasard le lundi suivant, lors du réveil par la première érection nocturne. Aucun doute : c’était bien leurs deux voix que j’entendais et les gémissements de plaisir d’Elyse ne me laissaient aucun doute sur ce que Aya lui prodiguait. Et cela a recommencé tous les lundis soir. Toujours les deux voix feutrées et les seuls roucoulements d’Elyse. Etait-ce parce que le plaisir n’est dirigé que vers Elyse ou que Tata est particulièrement discrète en amour ? J'ai eu une copine comme cela un jour. Très déstabilisant… on ne sait jamais si on fait bien.

Je n’aime clairement pas cette idée de deux femmes couchant ensemble. Cela a un côté trop personnel pour moi. Les amants d’Elyse qu’elle ne se cache pas de régulièrement fréquenter sont loin, quasi inconnus et ils sont plus simple à ignorer. Mais là c’est au cœur de ma maison, merde, que je suis cocufié et en plus par la servante. Cela me ramène que trop à mon statut de futur mari soumis, et je n’aime pas cela.

Je suis devenu un pisseux et un merdeux aussi naturel que peut l'être un jeune homme de 24 ans forcé à faire dans ses couches. Je me suis aussi habitué à être entouré et resté dans ma odeur forte de caca, même si je garde toujours la honte infinie qu’il y a de devoir me laisser aller ainsi. D’ailleurs je note des différences entre Elyse et Tata. Si Elyse a tendance à me changer dés qu’elle me sent, Tata aime me laisser mariner souvent par un séjour à la cave. Tata d’ailleurs n’est jamais à court d’idées perverses et elle expérimente depuis le début de cette semaine, un curieux plug creux fixé à mon anus qui m’empêche tout contrôle de mon sphincter. La conséquence est que je ne décide plus du moment de la selel et le subit. Terriblement déstructurant pour le reste de mon image de soi.

Tata Aya est aussi beaucoup plus exigeante que mon Elyse. Il est rare que je passe une journée sans me prendre une terrible fessée cuisante. Elyse me punit plus rarement – et j’aime bien le côté érotique des fessées qu’elle me donne – et préfère souvent attendre le retour de la main d'Aya, le lundi. Elle assiste dans ce cas à ma (toujours) grosse fessée du lundi soir.

Le bain donné est différent aussi. Je n’aime pas du tout quand Tata Aya me manipule dans ma cage pour le laver le zizi. Je vis cela comme un viol de mon intimité. Mais le bain avec Elyse est érotisé, surtout celui du vendredi soir, si j’ai réussi ma semaine de ski. Là Elyse enlève son haut et me montre ses seins dans son soutien gorge, la seule chose à laquelle j’ai droit depuis 2 semaines. Plus de suçage ou de doigts entre ses cuisses. Je suis mis au pain sec, volontairement semble-t-il. Et Elyse m’enlève aussi ma cage pour officiellement me laver complètement le zizi. C’est alors un bain avec une magnifique érection que je lui offre. Mais pas question de partir !

« A-t-on déjà vu un bébé éjaculer ? Non. Je crains que tu doives attendre ta puberté dans quelques mois pour en avoir de nouveau le droit… »

En clair, Elyse entend me garder complètement chaste. Jusqu’à quand ?

J’aime beaucoup aussi le samedi matin car Elyse me fait un gros « câlin » après mon biberon du réveil, plus tardif que les autres jours. Je suis souvent réveillé avant dans ma chambre de bébé, impatient de la retrouver. Le samedi matin donc, une fois la couche de la nuit enlevée, Elyse aime me prendre longuement le petit trou avec son gode ceinture, pendant que je suis sur le plan à langer. Je prends terriblement goût à cette sexualité alternative, d’abord parce ce n’est plus que le seul contact intime que j’ai avec Elyse, et aussi parce que j’aime la sensation épicée et l’émotion qui va avec.

Au niveau repas, j’ai aussi fait beaucoup de progrès. L’exigence d’Elyse à « corriger à la base toutes mes mauvaises alimentaires » n’a pas cessé et la pression avec. Je ne crois pas qu’on m’ait servi lune fois lors de mes repas un de ces mets qui me posent problème depuis mon avance, et que je dois apprendre à aimer de gré ou de force.

Pour le ski, j’ai quasiment réussi à rattraper mon retard sur la triple supervision de Gisèle, Tata et Elyse. J’avoue que je n’avais pas pris avec assez de sérieux cet apprentissage, ce que m’ont rappelé les premiers jours les cuisantes fessées au retour à la maison de Tata. Alors j’ai compris que là aussi je n’avais pas le choix et avec beaucoup d’implication, j’ai envie réussi à décoller cette semaine.

J’étais très fier quand samedi dernier, Elyse m'a emmené skier. Oh encore que des vertes et quelques bleues, mais c’était un vrai soulagement. Et je m'applique à réussir mon graal, cette fameuse 3ème étoile à la fin de la 4ème semaine. 

Et effectivement le dernier vendredi, j’obtiens cette étoile de justesse, Gisèle me l'accroche à ma combinaison. Elyse vient me chercher et me félicite chaleureusement. Direction son bar favori avec Gisèle comme invitée. Pour la première fois, j’ai le droit de choisir ma boisson (« Mais sans alcool. Tu es encore trop jeune... »). J’opte pour un Perrier que le serveur m’emmène avec une paille comme pour les grenadines d’habitude. J’interroge du regard Elyse.

« Oui, tu peux boire sans ta paille ! Tu l’as mérité. »

A côté, des enfants jouent de la neige tombée dans la nuit et commencent un bonhomme de neige…

- Et si tu allais les aider ? Tu as maintenant l’âge. Je suis sûr qu’ils doivent avoir ici une carotte et je te prête mon bonnet. Nous on va manger ici et discuter un peu entre dames.

En fait d’aller les aider, je suis introduit auprès des enfants comme son cousin « un peu spécial » qui ne parle pas (et j’ai donc intérêt à ne pas le faire ou sinon). Les enfants sont gentils avec moi et m’invite à les aider à ramener une grosse boule de neige pour le corps. Je le fais tout en gardant un œil sur Elyse et Gisèle. Une enveloppe passe à un moment entre les deux : sans doute la « prime » convenues si je réussissais, connaissant mon Elyse. Elle partage leur repas en rigolant alors que mon ventre crie famine...

Une heure plus tard, il est temps de rentrer au chalet. Je ne sais toujours pas ce qu’il va se passer mais je suis étonné quand je découvre que Gisèle rentre avec nous. Tata Aya étant partie ce matin, il n’y a personne d’autres que nous trois. Elyse me donne d'abord un biberon de soupe avant de m’emmèner me changer, sous les yeux de Gisèle, Je passe une grenouillère propre. Je suis très gêné par la présence de mon ex-monitrice, ne comprenant pas pourquoi elle est encore là ? Elyse me l’explique bientôt…

« J’ai rendez-vous avec Amédée cette après-midi, mon bébé. En fait plutôt rendez-vous avec sa queue…  Je pensais te laisser à la sieste à la maison. Mais Gisèle a insisté pour te garder. Il se trouve que tu es un peu devenu son fantasme érotique du moment. Alors pour la remercier de son travail, je lui prête ta langue. C’est en quelque sorte un bonus. Elle mérite bien que tu la remercies personnellement. Mais il y a une limite que j’ai fixée. Pas d’autres cochonneries autorisées pendant ta sieste crapuleuse ! D’ailleurs je m’en assure…»

Et Elyse verrouille cette fois la grenouillère d’un cadenas avant de me laisser en compagnie de Gisèle.

Aussitôt mon ex-monitrice me saute dessus à chatte trop longtemps mouillée. Elle m’entraîne dans une chambre libre et me bascule sur le lit. Juste le temps de tomber son pantalon de ski et sa culotte et la voilà déjà à m’enjamber et me coller d'autorité sa foufoune inondée sur le visage. Cela sent fort l’ail ranci, mais impossible d’y échapper tant déjà elle se frotte contre ma face, me noyant le nez dans le fumet dur de ces grosses lèvres. Et qu’est-ce qu’elle geint bruyamment son plaisir ! Je ferme les yeux, pense à Elyse et me mets au travail…

Quand Elyse rentre finalement 3 heures, plus tard. Je suis exténué. J’ai la langue endolorie, les cervicales dures. Gisèle a été insatiable et n’a pas arrêtée de crier son orgasme de trop nombreuses fois à mon goût. Elle s’est même fait longuement sucer le petit trou. J’ai résisté, j’ai fait ce qu’il était attendu de moi : Elyse peut être fière de son bébé !

Finalement nous nous retrouvons enfin seuls. Elyse me décadenasse et m’autorise à enlever couche et grenouillère. Je ne garde que ma cage bien accrochée au zizi.

- Va te doucher, bon bébé. Tu pue de la gueule…

- Seul ?

- Oui, seul. De toute façon avec ta cage, tu ne pourras pas faire de trop grosses bêtises…

J’apprécie de prendre une douche en liberté. Une douche au lieu d’un bain donné, c’est déjà un goût de paradis. Je m’inspire aussi des gestes de Tata Aya pour me savonner le zizi dans la cage et surtout bien rincer après comme elle a l’habitude de faire… Mais une fois sorti de la douche, je me retrouve fragile et ne sait pas trop que faire. J’ai pris tellement l’habitude de me laisser mener… Finalement je décide de redescendre tout nu rejoindre Elyse.

Elle est dans la cuisine. Le plat qui mijote emplit l’espace de bonnes odeurs. Cela donne faim. Elyse ne me voit pas arriver, occupée à touiller son plat sur le feu. Je remarque cependant avec interrogation le pin’s de ma troisième étoile sur le plan de travail à côté de coton et d’une bouteille d’alcool à 90°.

- Ah, tu es là !  Je nous ai préparé du veau à la crème. Avec des pattes fraîches.

Je lui souris pendant qu’Elyse continue à surveiller sa cuisson.

-  Bon c’est prêt dans un quart d’heure. Va nous chercher une bouteille de blanc à la cave…

J’obéis. Je frissonne nu dans la cave. Cela me fait tout drôle de m’y retrouvé le cul propre. J’y ai tellement passé de temps la couche pleine avec Tata Aya. Je prends le temps de choisir une très bonne bouteille. J’opte finalement pour un Chablis de 2006. Je crois me souvenir que c’était une bonne année. Et je remonte avec la bouteille…

- Très bon choix… Sers nous 2 verres…

J’obéis.

- A la tienne, mon bébé.

Je goûte l'ambiguïté de ce petit nom devenu si courant, même en public. Nous trinquons et je porte mon verre à mes lèvres : vraiment délicieux. Elyse coupe le feu, le temps de boire un second verre…

- Bon il est peut être temps de te décerner ta troisième étoile….

Qu’est-ce qu’Elyse raconte, ma troisième étoile je l’ai obtenue de haute lutte, le pin’s qui la récompense en est la preuve !

- Et si je t’épinglais ta troisième étoile à travers ton téton gauche.

Aie ! Je comprends instantanément la raison de la présence de l’alcool et du coton ! Pourtant j’arrive à me contrôler suffisamment pour répondre.

- Comme… comme tu veux Elyse.

- Tu es prêt à souffrir pour moi ?

Instant de réflexion…

-  Oui, je suis prêt !

- Alors demande-moi le !

Les américains qualifient l’état où Elyse vient instantanément de m’emmener comme « horny ».. Et  « horny » je le suis complètement ce soir alors qu’Elyse me présente un acte de torture. Cela ne me ressemble pas, mais il y a tant de choses différentes depuis que j’ai rejoint Elyse… Alors je demande d’une toute petite voix…

- S’il te plait, Elyse, fait comme tu as envie. Transperce-moi le téton !

Je n’en reviens pas d’avoir demandé cela. Pourtant je vois avec appréhension Elyse désinfecter le pin’s.

- Attends, je dois d’attacher les mains avant. Je crains une stupide révolte de dernière minute…

Elle le fait avec la ceinture de son tablier. Mes mains sont liées dans mon dos serrées et le reste du tablier pend en-dessous.

- Respire un bon coup…

J’obéis. Immédiatement l’épingle mr perce le téton gauche. C'est une horreur. Je crie ma détresse. Mais mon téton gauche est bel et bien percé de part en part. Elyse finit en refermant l’pingle à nourrice. La douleur initiale est fulgurante, horrible. Je me déforme sous le choc d’adrénaline.

- C’est bien bébé, tu es courageux pour moi. Et tu vas me montrer combien tu es devenu docile. Tu vas me servir de monture montée à cru. Tu vas emmener ta Princesse faire le tour de son Royaume, mon cheval bien dressé. 

C’est clair que l’on ne peut s’ennuyer avec Elyse. Elle a une capacité étonnante à être imprévisible. Me voilà transformé en monture à 4 pattes pour la promener, un torchon de cuisine en guise de mors dans ma bouche pour mieux me diriger, dans tous les recoins de cet étage, et finir de m’achever de ma dure journée.

Elle retire la balade terminée l’étoile de mon téton. Cela me fait aussi mal que la pose et une goutte de sang perle du trou d’épingle. Elyse désinfecte attentivement…

« A table ! »

Cela me fait tout drôle de manger assis sur une chaise, avec une assiette et des couverts. Je me sens mal à l’aise, comme si ce n’est pas ma place naturelle. J’ai passé les 4 dernières semaines à être nourri à la petite cuillère sanglé dans le fauteuil du salon. Je suis aussi surpris par le retour de la texture des aliments. Là aussi je n’ai connu que des bouillies.

La soirée se continue dans les bulles du jacuzzi. Je me doute qu’Elyse l’utilisait pendant que je dormais ou que j’étais à mes cours de ski, mais pour moi c’est la première fois depuis le réveillon. J’apprécie d’autant plus l’eau chaude. Cependant contrairement à la fois précédente, Elyse n’est pas nue et a mis un chaste maillot de bain une pièce. Je veux l’embrasser mais elle refuse. « tss, tss. Tu n’as pas encore l’âge. Faut être sage et grandir un peu avant, mon bébé… ». Elle voudrait me frustrer de son magnifique corps qu’elle ne ferait pas autrement, et frustré je le suis. Finalement le jacuzzi devient très platonique et je me laisse aller à me détendre

Oh joie, Elyse m’invite dans son lit pour la nuit. « Mais avec ta grenouillère. Je n’ai pas envie de te sentir trop pressant. Et n’oublie pas de mettre une couche. » Elle se déshabille pudiquement dans la salle de bain et revient avec une burqa de pyjama : pantalon, longue chemise de nuit et elle a même gardé ses chaussettes. Le message est clair : pas le droit de toucher !

Mais rien que le plaisir de la sentir proche, de l’entendre respirer, de la voir dormir, vaut tout l’or du monde. « Demain nous quittons le chalet. Aya montera la semaine prochaine pour le ranger. » Je veux en savoir plus. « Non j’ai sommeil. Allez bonne nuit mon bébé. »

Le lendemain effectivement nous quittons le chalet. Je retrouve un pantalon et une chemise. Je suis redevenu le charmant jeune homme de 24 ans que j’étais avant, au moins pour un temps. Nous quittons la montagne, pour nous arrêter dans une charmante campagne. Elyse a réservé une suite dans un Relais & Château.

J’ai compris que c’est un nouveau temps de transition entre 2 phases de mon « éducation ». Contrairement à la fin de l’année, il n’y a là aucun sexe. Je dors platoniquement dans ma grenouillère dans le lit d’Elyse qui continue à me dérober son corps. Les journées sont calmes et plaisantes, à nous balader comme un vieux couple dans la région, visiter les châteaux, les églises, fréquenter les bonnes tables. Aucun baiser échangé, même chaste. J’ai bien essayé mais Elyse se refuse à chaque fois. C’est un temps de complicité purement intellectuelle.

Le troisième jour alors que nous finissons une journée de visites très intéressante, Elyse me fait arrêter sur le parking d’un supermarché. Je suis étonné. Elle m’envoie faire une liste de course, seul.

1 kg de macaronis
1 bâche de minimum 4m x 4m
15 rouleaux de stock de bureau avec dévidoir
20 cartes de visite avec enveloppe
Sacs poubelle

Je trouve tout et paye à la caisse avec le billet de 50 euros qu’Elyse m’a donné. Nous profitons de l’arrêt en cette ville pour dîner dans un restaurant fort bon sur une petite place et nous rentrons à l’hôtel.

Quand nous arrivons enfin dans notre suite, inhabituellement tôt dans la soirée, quel n’est pas mon étonnement de constater que le salon a été vidé de ces canapés de cuir laissant un vaste espace central.

« Va te doucher, mon bébé et reviens dans la grenouillère que je te poserai sur le lit. Nous se sortirons plus ce soir… »

Je reviens un quart d’heure plus tard pour me faire fermer la grenouillère dans le dos. Elle est différente de celles habituelles : mes mains sont libres. Elyse me fait étendre la bâche sur le sol avec précaution. Qu’a-t-elle imaginé ? Elle me fait m’agenouiller au centre et pose les 15 rouleaux de scotch à mes pieds. Intriguant.

« Nous reprendrons activement ton éducation dés demain. J’espère que cette escapade t’a fait du bien et t’a permis de recharger tes batteries. Tu vas un peu grandir. Tu ne seras plus mon bébé, dommage. Mais je crois que tu continueras encore à dormir dans ta grenouillère. J’adore te voir dedans. Tu es si mignon avec… »

J’attends la suite avec un peu d’appréhension qui monte.

« Certes tu ne seras plus mon bébé mais un petit être en devenir. Je n’arrive pas à me décider, si je vais continuer à t’éduquer en petit garçon ou en petite fille. »

Aie ! Mais je ne comprends toujours pas la bâche. Elyse ouvre le paquet de macaronis et en déverse son contenu avec attention au centre de la bâche, devant mes pieds. Elle prend le temps de bien vérifier qu’aucune pate n’est restée au fond du paquet. Je ne comprends toujours pas où elle veut en venir…

« Alors nous allons laisser le destin faire. Le nombre exact de pates dans le paquet va déterminer la suite de ton éducation. Je sais que tu préférerais sans doute continuer en petit garçon. Mais t’éduquer en petite fille offrirait aussi des perspectives d’interactions intéressantes. Les macaronis vont le déterminer : un nombre total pair, c’est tel avenir et impair l’autre. Mais je me dis que tu pourrais tricher si tu savais quelle parité donne quel sexe. Il pourrait être tentant de dissimuler au dernier moment un macaroni. Ou que moi je pourrais flancher et faire semblant de ne pas voir celui qui a glissé sous le canapé, si cela m’arrange. Alors nous allons faire comme cela. Pendant ta douche j’ai préparé sur la commode 10 tas de 2 enveloppes marquées pair et impair. Dedans il y a soit fille soit garçon. J’ai alterné bien sûr. 5 d’un type et 5 de l’autre. Choisis en un, s’il te plait, mon bébé. »

Je me lève et rejoint la commode. Il y effectivement 10 tas. Je prends le troisième au hasard. Les autres enveloppes sont mises par Elyse dans un sac poubelle qu’elle pose sous ma vue dans un coin de la bâche.

« Alea jacta est. Le sort en est jeté. Bon nous allons faire comme cela. Tu prends un bout de scotch et tu colles 10 macaronis dessus avant de le refermer au-dessus. Puis tu me les amènes pour que je les contrôle. Nous mettrons les rubans non conforme à part pour le compte final. Tu as compris, mon encore bébé ? »

Je réponds que j’ai compris et me met au travail. C’est une tâche longue, que de coller les macaronis par groupe de 10.

« Et encore estime toi heureux. J’avais pensé au riz au départ, mais cela aurait pris trop de temps. Il y a, semble-t-il, 15 fois plus de grains de riz par gramme que de macaronis et cela t’aurait fait des dizaines de milliers à trier. Là cela ne fait pas plus de 2000 à 3000. Et vu que tu mets 5 minutes à faire 8 bandes, il nous faudra au pire 3 heures avant de savoir. Et les petite macaronis, cela te ressemble finalement pas si mal...»

Il me faut finalement que 2h30 pour venir à bout des macaronis quand je remets à Elyse la dernière bande incomplète de 4 macaronis. Reste à savoir si j’ai raté une série. Une seule en fait, où il n’y en avait que 9.

« Donc 9+4 = 13, impair. Va maintenant nous chercher les 2 enveloppes ! »

Je reviens avec elles. « Choisis en une, celle que tu veux ». Je choisis celle notée IMPAIR et la donne à Elyse. Elle l’ouvre en me cachant son contenu. Elle a un sourire énigmatique que je n’arrive pas à percer…

« Bien, très bien. Allons donc nous coucher maintenant… Ah oui, tu voudrais savoir ? Et bien tu attendras demain matin pour savoir, cela t'apprendra la patience. »

Elyse referme soigneusement l’enveloppe avant de la parapher comme l'autre. « Va me chercher le reste du scotch ». Les 2 enveloppes sont soigneusement scotchées et posées en évidence sur la table de chevet de mon côté du lit. Nous nous couchons immédiatement et « Gare à toi si tu triches et que je les retrouve ouvertes demain. Bonne nuit, mon bébé. »

Il est clair que je ne dors pas très bien.

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 6 mars 2015 5 06 /03 /Mars /2015 10:40

L’arrivée d’Aya est l’annonce promise d’une reprise en main. Elle commence doucement avec le déjeuner que nous prenons exceptionnellement à trois pour finir les restes du réveillon et du premier de l’an. Je ne suis pas à l’aise avec la présence à table de la noire servante. Au dessert, Elyse m’offre à mon grand étonnement un cadeau…

« Ouvre donc ! »

Je défais le paquet et découvre un éléphant en peluche grise.

« Il te plait, mon chéri. J’ai pensé qu’il serait bien que tu ais un doudou. Je l’ai choisi en pensant à toi : tu as vu ? Il a une petite trompe lui aussi ! »

Je reconnais là le sens de la saillie humiliante à mon détriment d’Elyse. Bien sûr, elle a fait mouche dans ma fierté et j’en reste coi face à son culot. Ensuite Elyse a manifestement décidé de laisser son Aya prendre les choses en main, le temps de m’installer dans ma nouvelle routine d'éducation. Je suis donc envoyé à la douche par Aya dès la fin du repas. 

A mon retour, la table a été débarrassée et un épais drap de coton blanc m’attend. Je dois m’y coucher nu et Aya m’attache les pieds et les mains aux angles. Je suis bâillonné aussi et la cage m’est enfin retirée du zizi. Elyse arrive en renfort face à l’ « ampleur de la tâche ».

« A-t-on déjà vu un bébé plein de poils ? Non. Le petit de l’homme naît déplumé. Je sais que cela ne va pas te plaire, Thomas, mais nous allons te déplumer aussi… Cela va être long : sois courageux ! »

Le courage, il m’en faut beaucoup. Les 2 femmes œuvrent à la cire, partout sauf les cheveux. La première bande est une douleur, la seconde bande une horreur, la troisième bande une terreur. Je hurle et pleure dans mon bâillon, surtout quand elles s’attaquent à l’entrejambe et au sillon fessier. Je ne suis pas un homme gorille heureusement, mais j’ai un tas de petits poils hérités de mon adolescence qui sont arrachés les uns après les autres. Il leurs faut au final plus de 3 heures pour arriver à me rendre totalement lisse du cou jusqu’aux pieds, devant et derrière. Elyse me fait remarquer que mon zizi ressemble maintenant à celui d’un petit garçon avec l’absence de poil et sa petite taille, me faisant encore une fois rougir à ne plus finir. Elle le prend même en photo « pour notre album de famille ». Mon supplice se termine par la pause d’une nouvelle cage de chasteté, qui sort directement de son emballage. « Tu puais définitivement trop dans l’ancienne. Il faut maintenant faire attention à l’hygiène intime de mon bébé. Et puis j’aime bien l’idée que mon futur mari ait plusieurs cages à son zizi comme une femme a plusieurs colliers à son cou. »

Je ne suis libéré de mes liens que pour être enchâssé dans une grenouillère. D’abord Aya glisse une épaisse couche sous mes fesses qui est refermée au-dessus de la cage. L’impression n’est pas agréable : la cage est plaquée contre le ventre. Elyse me montre alors avec fierté la grenouillère qu’elle a choisi pour ma « première » : en lourd jersey orange – « pour que mon bébé ne prenne pas froid » - avec un dessin enfantin d’un lionceau enfermé dans une cage. Tout un symbole !

Elles me l’enfilent avec dextérité comme si elles avaient toujours fait cela. Les pieds ont des chaussons intégraux au bout. Et je découvre avec inquiétude que les manches se terminent aussi par des moufles rembourrées sans pouce libre qui me rendra toute préhension d’objet très difficile. On voudrait me mettre dans l’incapacité totale que l’on ne ferait pas autrement ! La grenouillère se ferme par une fermeture éclair « renforcée » dans le dos qui commence dans l’entrejambe pour se terminer au niveau de mon cou et que de mes mains empêchées, je ne peux atteindre.

Finalement on me fait descendre de la table, motivé d’une tapette sur mes fesses rembourrées et je suis emmené devant le canapé. Je dodeline en marchant : la grenouillère intègre une zone moins souple à l’entrejambe qui m’oblige à avancer les cuisses légèrement écartées aux petits rires de l’assistance. 

Il est 18h00 pile. Elyse m’énonce les règles « simples » que je vais devoir suivre dorénavant à la lettre : 

« Règle n°1 : Accès interdit au pot. Les pipis et les popos doivent être faits dans la couche, un point c’est tout. »

Je comprends instantanément la rudesse de la simple règle énoncée ! Je croyais que les couches seraient réservées à mes seules nuits, pour compenser la disparition du seau et me permettre le soulagement nocturne. Mais là je comprends que je resterai en couche tout le temps pour y accomplir ce à quoi elles sont destinées. Mais je n‘en est aucune envie… Je ne veux pas ! Cela ne m’excite pas du tout. Putain, j’ai 24 ans et à cet âge, on ne fait plus dans une couche !

 « Règle n°2 : la vérification de l’état de ta couche et son éventuel changement seront fait  à notre seule discrétion d’Aya ou moi. Une couche souillée ne veut pas dire qu’elle te sera systématiquement ou immédiatement changée. »

Je crois rêver ! Elles me veulent complètement dépendant de leur bon vouloir…  Comment peut-on imposer cela à un homme que l’on aime ? C’est dégradant, humiliant et en la matière, si j’ose dire, c’est dégueulasse. Je voudrais rétorquer, refuser cette règle, mais mon bâillon qui est resté - et je comprends pourquoi maintenant – me le refuse. Je me renfrogne l’esprit blessé.

 « Règle n°3 : Coucher à 18 heures sans exception semaine et week-end. Si tu as été sage, tu auras le droit à une histoire et à un câlin pendant que tu boiras ton dernier biberon. Dans tous les cas, extinction de la lumière à 18h30 maxi. Lever à 8h30 et sieste obligatoire de 2 heures tous les jours dans ton lit. »

Je calcule mentalement 13h30 de nuit plus de 2 heures de sieste, cela fait les 2/3 de la journée que je vais passer à faire ou ne pas faire dodo dans mon ridicule lit à barreaux. Je comprends qu’en plus de la couche, Elyse me renvoie à mon enfermement.

« Règle n°4 : tes repas te seront donnés par moi ou Aya à la cuillère ou au biberon. »

Ben voyons, faut pas vous gêner Mesdames, quitte à me transformer en bébé. Allez jusqu’au bout et pourquoi pas une tututte tant que vous y êtes ?

« Règle n°5 : tes seules sorties seront limitées au cours de ski. Cela sera suffisant pour te faire prendre l’air. Mes exigences quand au rythme de tes progrès en ski seront affichés demain sur le frigo. Ne me déçois pas à ne pas tenir le programme ! A la maison, cela sera tututte obligatoire dans ta bouche. Je te rappelle qu’un bébé cela ne parle pas… »

Grrrr ! J’aurais du me taire. Elyse veut ma honte finale. Comment un homme peut tenir dans ces conditions extrêmes, là, je n’ai pas envie de le découvrir, n’y de l’envisager.

« Et règle n°6 : j’attends pour ce programme, ta pleine et entière coopération. Tu seras systématiquement puni tant que tu te conformeras pas à la lettre au comportement docile que l’on attend de toi, souvent par la main d’Aya à qui je donne un droit sans limite de te punir. Tu verras tu vas vite craindre la main de Tata Aya. Ah oui, pour être dans l’ambiance, tu l’appelleras désormais Tata »

Je suis atterré comment Elyse peut-elle m’infliger cela ? Elle est différente en intimité, plus amoureuse, plus tendre, par rapport à là, où elle redevient froide et organise cliniquement mon dressage à sa sauce…

« Allez au dodo, maintenant, mon bébé adoré ! Tata Aya va t’y emmener… Et pas de soupe ce soir, un peu de diète te fera du bien après les excès des fêtes.» 

Elyse prend cette voix stupide et comique que prennent les adultes quand ils parlent à un bébé. Je le prends donc comme une humiliation de plus, d’une série qui va être putain longue. Elle me ramène mon doudou éléphant « à la petit trompe » que je prends comme je peux entre mes deux quasi moignons. Je veux résister, refuser d’aller au dodo, mais Aya me saisit douloureusement à l’oreille – aie ! – pour me forcer à monter à l’étage. Je suis coincé : je dois la suivre pour qu’elle ne m’arrache pas l’oreille…

« Tata » Aya ne me libère qu’une fois installé dans mon lit. Mon bâillon est immédiatement remplacé par un « porte tututte », une sorte d’harnais de tête qui me maintient en position une tétine et m’empêche de la rejeter.  Elyse vient me faire un chaste baiser sur le front. « Pas d’histoire ce soir. On verra demain si tu as été suffisamment sage… Allez bonne nuit à mon bébé. Fais de beaux rêves de petits garçons obéissants. ». Et sur ceux les 2 femmes sortent et me laissent à mon sort en éteignant la lumière. Il n’est même pas 18h30 et je suis déjà consigné au lit. Je hais ce qu’Elyse m’impose !

Ma nuit devrait être très longue. Le lit plus étroit qu’un lit normal – je dirais pas plus de 60 cm –m’empêche de me tourner. Il a une odeur de bois neuf qui irrite l’odorat. Mon horizon est borné sur les 4 côtés et au dessus.  Pas de doute la construction est solide. Dans la pénombre, je découvre que les barreaux de bois sont encastrés, sans doute profondément, dans les montants massifs. Je me doute que c’est verrouillé. A tout hasard j’essaye de mon bras de pousser, sans grand espoir,  rien ne bouge d’un millimètre. Je suis coincé dans mon lit !

A cette heure peu avancée, je n’ai évidemment pas sommeil. L’engoncement dans la grenouillère me donne trop chaud. La sensation de la couche est désagréable. Et la tétine imposée dans ma bouche a un goût affreux de matière artificielle et assèche mon palais. Je découvre cependant accidentellement que quand je presse la tétine, elle me donne un peu de liquide rafraîchissant. Et je comprends la fourbe manœuvre : tututter et boire ma honte, pour éviter de mourir de soif.

A quoi pense un homme enfermé ? A ma journée, à mes souvenirs, à des choses sans importance auxquels je me raccroche mais tôt ou tard mes pensées finissent par tomber en spirale vers Elyse, la personne qui a le pouvoir absolu de me libérer ou de me maintenir dans cette prison. Aucune possibilité d’y échapper comme un chien qui, enfermé dans une cage, attend ardemment le retour de son Maître. Je passe par des stades de quasi-haine, de découragement, d’espoir, de vénération dans une sorte de boucle sans fin qui occupe mes nuits jusqu’à ce que le sommeil m’assomme. Sans doute, le seul moment de paix dans ma prison. Jour après jour, enfermement après enfermement, mon esprit est malaxé, transformé, vers l’acceptation d’une dépendance totale envers Elyse. L’homme lutte mais le soumis naissant concède cette sujétion, nuit après nuit.

Je finis par m’endormir. Je suis réveillé brutalement par la pression dans la cage et la sensation d’arrachement de mes couilles, inhabituellement aussi violente. Je suis hébété, essaye de me relever, me cogne contre les barreaux et retombent durement sur le matelas. Je me rappelle enfin de la grenouillère, de la couche,  mais je refuse de tout mon être. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il peut être. Ce traître de zizi refuse de se rendre. Je serre les dents. Un trait de lumière filtre sous la porte et j’entends une voix étouffée, non pas une : deux. Qu’est-ce que fait Aya dans la chambre d’Elyse ? Ma dureté est extrême. J’attends avec courage jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir, vaincu. Et je fais ce que je n’aurais jamais cru devoir faire un jour. A 24 ans, je redeviens un pisseux et me laisse aller dans mon lange. D’abord un petit peu. Cela marche sur la tumeur pénienne qui dégonfle enfin, mais je bois en solitude ma honte. Je voudrais m'arrêter là. Mais pour une raison que je ne comprends pas : je ne contrôle plus rien. J'ai trop envie de vider ma vessie. Je sens la couche s'alourdir au fur et à mesure que je m'épanche dedans. Je crains plus que tout que cela déborde sur les côtés. 

Quelqu’un a dit un jour que dans la vie, il n’y a que le premier pas qui coûte. Au matin, ma couche est trempée des érections de la nuit. Je sens son humidité sur mes fesses et mon sexe.  Le jersey de la grenouillère est aussi trempé mais de sueur. A mon grand étonnement, j’ai passé la majeure partie de ma longue nuit à dormir. Elyse vient me réveiller avec « mon biberon du matin », pas du café qui serait le bienvenu, mais du lait chaud. J’accueille cependant avec plaisir de pouvoir réhumidifier mon palais, la tétine s’étant asséchée avant la fin de la nuit. D’ailleurs le porte-tututte m’ait remis dés que j’ai finis mon biberon.

Elyse me change enfin sur le plan à langer. Bizarrement j’aime bien ce moment d’intimité entre nous deux. Elle me parle gentiment, s’inquiète si j’ai passé une bonne nuit, m’explique que je fais bien de tututter pour m’endormir. « J’ai mis un peu de somnifère dedans pour t’aider à trouver ton rythme». J’aime moins quand elle me tartine les fesses et le sexe de cette crème à l’odeur de poisson. Mais heureusement, je ne sens pratiquement plus rien une fois la couche refermée. Je suis finalement resanglé dans une nouvelle grenouillère, bleu avec des dauphins cette fois et envoyé dans le salon pour la matinée, attaché par un collier au bas d'un poteau, non cadenassé. De toute façon avec mes grosses moufles, je suis incapable de l’enlever.  

Ma matinée est longue, juste entrecoupée d’un biberon vers 10 heures à l’eau citronnée qui me fait grimacer et que Tata Aya s’assure que je finisse totalement. Le collier m’empêche de me relever. Je n’ai pas d’autres activités que regarder Tata Aya faire le ménage, passer l’aspirateur et repasser dans le salon. A midi, Elyse vient me donner un chaste baiser sur la joue.

« Je déjeune à l’extérieur, mon bébé. Je te laisse avec Tata. Sois bien sage avec elle ou pan-pan cul-cul… »

C’est l’heure enfin de mon repas. Mon ventre crie famine. Et je me suis laissé aller deux fois à faire pipi dans ma couche. Pas le choix. A ma grande surprise, le repas ne se passe pas dans la cuisine mais dans le salon. Je suis sanglé dans le fauteuil de cuir noir, recouvert d’un drap, que Tata fait basculer en position relax. On dirait… un transat pour bébé comme j’en ai vu chez la petite sœur de ma mère. Elles ne m’épargneront rien. Tata Aya m’attache un bavoir autour du cou, installe une chaise à mes côtés et revient avec mon repas. D’abord une soupe qu’elle me donne au biberon, très fade. Je crois qu’on a du oublier de la saler. Est-ce exprès ? Je mets un bon quart d’heure à finir mon biberon de petites tétées et en petites tétées. Cela fait même mal aux lèvres et à la mâchoire de devoir ingurgiter de cette manière. 

Puis Tata Aya me présente mon « plat de résistance » une peu appétissante bouillie verte. Elle me nourrit à la cuillère de plastique. J’ouvre la bouche. Je goûte. C’est une horreur. Un des plats détestés de mon enfance : épinard et œuf dur, le tout réduit en bouillie. Je veux recracher mais Aya me maintient fermement la bouche fermée. Je suis contraint à avaler. Dés que j’ai la bouche ouverte, je proteste véhément…

- Mais cela ne vas pas la tête ! Je déteste cela depuis mon enfance.

Je n’aurais peut être pas du parler ainsi car Tata Aya me décroche une gifle cuisante qui me rend tout penaud. Puis elle me fait la morale.

- Madame Elyse dit que bébé dois manger de tout. Elle m’a dit qu’elle a demandé à ta maman ce que tu n’aimais pas et tient à ce que bébé s’améliore. Allez, une cuillerée pour Tata. Ce n’est pas la mer à boire…

J’ouvre la bouche avec réticence. Tata Aya y enfourne la cuillère. Je dois faire en effort pour déglutir l’infamie de putain de plat de merde.  Cela me répugne au plus haut point. J’ai presque envie de vomir.

- Une cuillerée pour Maman Elise. Et je t’ai fait une bonne compote maison en dessert.

J’hésite à ouvrir la bouche cette fois. Tata Aya force de sa cuillère l’ouverture et m’insère de force la bouillie. J’ai un haut le cœur, ne parviens plus à me contrôler et expulse en urgence la mixture infâme. Résultat : il y en a partout y compris sur les vêtements de Tata Aya, qui tombe en colère.

- Bon tu l’auras voulu !

Je suis immédiatement déshabillé, la couche enlevée et jetée par terre et basculé sur les genoux de Tata Aya.  Elle passe une de ses cuisses pour me bloquer en position. Une main commence à me fesser pendant que l’autre me maintien les mains. Et les tapes volent comme un battoir, en escadrilles serrées, sèches, faisant si mal. Je me tortille dans tous les sens perdant mon reste de dignité. J’abdique finalement : les pleurs me viennent aux yeux. Mais Tata Aya continue jusqu’à ce que je sois sans réaction. Elle me laisse finalement par terre, anéanti et le cul brûlant.

Je suis remis nu dans le fauteuil et Tata Aya me fait terminer mon plat, la main en prise sur mes orphelines broyées si elle trouve que je n’avale pas assez vite. Je suis vaincu et me conforme au directives. Je fais fi de mes hauts de cœur, pour avaler et avaler encore en apnée. Finalement j’arrive à finir au bord de la nausée.

- Pas de compote. Tu n’as pas été assez sage aujourd’hui. A la sieste, maintenant !

Je suis mis dans le lit en simple couche et avec mon porte tututte. Tata Aya me prévient que je n’ai pas intérêt à mouiller mes draps ou sinon… Je garde donc sagement ma couche qui frotte contre mes fesses meurtries. Je ne sais pas si c’est l’émotion qui se libère mais je tombe rapidement dans le sommeil.

- Debout le petit morveux ! Faut se réveiller, maintenant. 

Je sursaute et me réveille d’un sommeil profond. Mes fesses se rappellent à moi quand je bouge. Bigre elle ne m’a pas raté, la Tata Aya ! J’ai encore mal. Elyse est rentrée et je comprends qu’elle prévoit de m’emmener louer mes skis. Tata Aya me fait monter sur le plan à langer pour me changer, après que j’ai finis mon biberon de lait « obligatoire » après ma sieste.

« Eh bien dis-donc : encore inondé. Tout ce liquide dans ce petit corps… Et pas un seul popo depuis hier. Dis notre bébé ne serait pas constipé ? »

Je ne suis pas constipé. Je me retiens simplement, depuis ce matin, n’ayant pas envie de faire dans ma couche. Je sais que c’est sans doute sans issue, mais je garde encore un peu ma fierté par résistance. Je n’aime pas du tout que Tata Aya me change. Au moins avec Elyse, il reste une complicité érotique mais pas avec cette femme. J’ai mis ma tête de côté pour qu’elle ne voit pas que je suis un peu rouge d’humiliation.

« Heureusement que Tata a ce qu’il faut… »

Qu’est-ce qu’elle dit là ? Elle ne va pas… Elle me plie d’autorité les jambes au-dessus des épaules et m’introduit sans précaution une dizaine de suppositoires un à un dans mon trou du cul. Je vis cela comme un viol de mon intimité. J’essaye de m’y soustraire mais une claque sur mon derrière exposé me rappelle vite à l’ordre. Une nouvelle couche très épaisse m’est enfin mise et Tata Aya la complète d’une culotte de plastique (« pour les fuites »). J’ai encore droit à un body à manche longue qui se ferme dans mon dos avant de devoir passer ma combinaison de ski, avec, sans que cela m’étonne, des moufles intégrées. J’ai immédiatement trop chaud dans ma tenue de ski avec le chauffage. Nous retrouvons Elyse dans l’entrée qui m’essaye le casque qu’elle m’a acheté, décoré de stupides tresses multicolores. Je me regarde dans la glace de l’entrée : je suis complètement ridicule, avec cette combinaison aux couleurs enfantines et ce casque. Les moon-boots vintage années 70, n’arrangent en rien l’impression générale.

« Allez on sort. On t’achètera un goûter en passant. Et interdiction de parler ou pan-pan cul-cul au retour. D’ailleurs ta tata m’a dit que tu n’avais pas été un petit garçon sage à midi et qu’elle avait du sévir…»

Je préfère baisser la tête. Je ressens encore les effets de la main de Tata Aya sur mes fesses…

Nous quittons le chalet sous un beau soleil. Elyse, elle, est à la dernière mode de sport d’hiver, moi dans une tenue ridicule. Au moins, le porte-tututte est laissé à la maison. C’est déjà cela. Elyse m’a pris la main et je ne sais pas si je dois m’en réjouir ou m’en accabler. Arrêt à la boulangerie. Elyse achète une chocolatine avant de me l’a tendre.

- Tiens pour ton goûter, Thomas.

La boulangère qui me regardait déjà avec interrogation depuis notre entrée vu mon accoutrement, me regarde maintenant avec un sourire bienveillant. Sans doute me prend-t-elle pour un des adultes différents, aux capacités de l’esprit limitées. Et je n’ai nulle envie de la détromper dans son jugement. Je commence à manger ma chocolatine pendant qu’Elyse parle de la neige et du temps. C’est peut-être cela la solution, pour ne pas mourir de honte sur place, passer pour un adulte différent…

Puis c’est le tour du magasin de location. « Le grand garçon, il fait quelle pointure ? » Elyse répond à ma place : 41. Je ne comprends pas parce que je chausse du 43 habituellement. L’employé me passe mes toutes premières chaussures de ski. Bigre, que c’est lourd et  étroit ! On veut me les changer, m’en mettre des plus grandes, mais Elyse tranche : « non, non. Cela ira bien comme cela ! » Elle le dit avec suffisamment de détermination pour couper court à toute nouvelle tentative de la part de l’employé. Il est cependant étonné quand elle lui annonce que c’est pour 4 semaines. Skis et bâtons récupérés, et nous voilà sortis.

- Tu n’as pas soif, toi. Moi si !

Elyse m’emmène par la main à ce qui semble être son bar préféré, d’ailleurs elle connait bien le serveur. « Bonjour Elyse, comment vas-tu ? Une bière blanche comme d’habitude ? » Et puis feignant de me découvrir avec un peu dédain : « … et pour le Monsieur ? ». « Oh pour lui ? Un sirop à la grenadine, cela sera suffisant.. » Là le serveur est très étonné. Il me fixe un long moment, interrogatif, puis souffle et tourne les talons. « Donc une bière et un sirop à la grenadine… »

Nous nous sommes installés sur la terrasse ensoleillée, heureusement encore assez déserte tant que les pistes sont encore ouvertes. Nous sommes rapidement servis. Un demi mousseux pour Elyse et un sirop de grenadine pour moi avec une paille (!). Je n’ai jamais trop aimé la grenadine, mais là je comprends que je ne vais devoir faire une exception. « Allez bois mon bébé ». C’est plus un ordre, qu’une invitation.

Elyse passe ses coups de fil, manifestement pour des affaires de son boulot, sans s’occuper de moi. Je sirote très doucement ma grenadine. A un moment, elle appelle son père. « … oh Thomas, il va bien. Il s’adapte peu à peu… Aya s’assure qu’il reste bien sage et obéissant… Tiens aujourd’hui il a pris sa première fessée…Non je ne peux pas te le passer là, il est occupé à boire son sirop de grenadine… ». Cela m’est très humiliant d’entendre Elyse parler de moi comme d’un chien en cours de dressage. Je sais qu’avec son père, il n’y a malheureusement aucune ambiguïté, sur mon statut dans le couple improbable que nous formons. J’ai honte de moi.

Elyse continue à passer des coups de fil, longuement très longuement. Je n’ai rien à faire, à part regarder la petite comédie humaine d’un station huppée. Je semble faire tâche dans ce monde. Je ne me sens pas bien. J’ai de plus en plus mal au ventre, sans savoir si c’est la grenadine qui ne passe pas ou les foutus suppos que Tata Aya m’a donnés. Cela me tord bienôt dans tous les sens. Je trépigne sur ma chaise, craignant la catastrophe et impatient de quitter ce lieu pour me réfugier ailleurs.

A un moment, je n’en peux plus et je me lève. Elyse me reprend au vol et d’un claquement de doigt autoritaire m’intime l’ordre de me rasseoir. Elle n’a manifestement pas compris ma détresse. Cela chavire de plus en plus. Je ne vais pas tenir. Par lâcheté, je cesse de lutter et la grosse catastrophe arrive dans ma couche. Une vraie avalanche incontrôlée ! Avec l’infâme odeur qui m’entoure immédiatement et prend possession de mon nez et de mon esprit.

Quelques instants plus tard, le nuage de puanteur arrive au niveau d’Elyse. Elle me regarde instantanément, incrédule. Elle coupe immédiatement court à la conversation sur son téléphone, avant d’éclater d’un rire franc qui fait se retourner les rares tables voisines.

« Mais c’est que bébé nous aurait un petit cadeau ! »

Et de nouveau le fou rire qui s’intensifie. Moi je ne vois pas ce qui peut être marrant dans cette dégradation imposée. Je prends le parti de parler : « S’il te plait Elyse, partons avant que… ».  Cela à l’air de ramener sur moi la considération d’Elyse. Elle paye d’un billet de 50 euros et se lève. Je fais de même trop content de m’en aller d’ici.

« Tu marches vingt pas devant moi, parce que  là, bébé, tu ne sens pas bon du tout… Une horreur même ! ».

Je retourne aussi vite que je peux vers le refuge du chalet, entouré de ma puanteur personnelle. Cela me fait un gros paquet dans la couche qui m’oblige à marcher en canard. Je dois apparaître bizarre pour les passants que je croise.

J’atteins finalement la porte du chalet. Mince fermée ! Je sonne et Tata Aya vient m’ouvrir. Evidemment, elle ne peut pas rater l’odeur…

- Je sens que les bons suppos de Tata ont fait leur effet !

Elyse nous a rejoint rapportant les skis et chaussures que j’avais oublié dans mon empressement.

- Parce que tu lui as donné des suppos ? Tu aurais pu me prévenir, quand même. 

- Oui il fallait bien qu’il apprenne à se lâcher totalement, ton bébé. Allez viens là, toi. Tata va s’occuper de toi…

Ce qui veut dire qu’elle me remet immédiatement ma tututte avant de me prendre par la main. La voix d’Elyse nous rattrape… « Ah oui, j’oubliais. Il a ouvert la bouche tout à l’heure malgré mon interdiction. Je crois qu’il est bon pour une nouvelle fessée après le bain… »  Maudite Elyse !

Tata Aya m’entraîne non à l’étage mais au sous-sol, dans la cave. Elle m’y enferme dans mon état. « Tu ne croyais pas qu’on te changerait ta couche immédiatement, quand même ? Non il faut que tu apprennes à devenir complètement dépendant de la volonté des femmes de la maison. Et pour cela il n’y a rien de mieux que te laisser mariner dans ton caca… »

Je suis enfermé dans la cave. Dans le noir. Pour combien de temps ? Je me mets à pleurer finalement sur tant d’émotion non contenue…

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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