Dimanche 8 mars 7 08 /03 /Mars 06:00

- Encore sur les fesses Thomas ! Je vais finir par croire que tu le fais exprès pour ne pas travailler… Allez dépêche- toi de décoller ton cul de la neige, sinon demain quand tu tomberas et que tu auras mal au cul, cela ne sera pas à cause de la neige ! Schnell !

La monitrice qui m’engueule là, est une vieille sadique moche et perverse nommée Gisèle. Je reconnais qu’Elyse l’a parfaitement choisie : je l’ai détestée dès le premier jour.  Gisèle, donc, presque 40 ans de cours de ski derrière elle, a une unique mission : celle de me faire obtenir à la schlag un niveau convenable de ski en 4 semaines de cours intensifs, tous les jours de 9h30 à 12h30 sauf le samedi, moi qui n’avais jamais mis les pieds sur la neige avant. 

Cette salope de Gisèle me fait reprendre pour au moins la 10ème fois ce matin, le foutu téléski, souriant sadiquement chaque fois qu’elle me voit grimacer en passant la perche entre les cuisses. Gisèle n’ignore rien de mon état. Ni que j’ai le zizi enfermé par Elyse dans une cage de chasteté, sans aucune possibilité d’y échapper. Ni que je porte une combinaison de ski spécialement conçue, au look enfantin à escient, avec des moufles intégrées plutôt que des gants, que je ne peux enlever sans enlever la combinaison complète (un cadenas me l’empêche). Ni que je suis contraint de faire dans mes couches en permanence depuis plus de 2 semaines maintenant.

Elyse avec son culot habituel, lui a tout raconté le premier jour de mes leçons individuelles. Et plus que raconté, elle a voulu lui montré explicitement. Gisèle n’en a pas été surprise. Je crois que c’était déjà convenu entre ellee et pour Elyse il n’y a aucun service qu’un bon paiement ne peut assurer. Donc Gisèle a découvert, de visu et manifestement très intéressée, comment on maîtrisait de nos jours les ardeurs des jeunes mâles dans une solide et petite cage de métal. Comment la main de Tata Aya me punissait régulièrement - et gratuitement sur jour là -, ainsi qu'à ma grande hontre mon lit de bébé, mon porte-tututte et tout ce qui allait faire ma routine depuis que nous sommes arrivés au chalet.

Je l’ai très mal vécu, au-delà de l’imaginable. Vraiment très mal. Surtout quand Gisèle s’est intéressée au pourquoi ?

« Pourquoi il accepte tout cela de ma part ? Pour pouvoir m’épouser et vivre avec moi tout simplement. Pas d’alternative que se conformer à mes désiratas. Je n’envisage pas le mariage autrement.  L’objectif ultime est de le rendre complètement docile et obéissant, facile à vivre. Pour arriver à cela, il faut passer par des étapes de dressage et de transformation de l’état d’esprit. Il doit accepter sa totale dépendance envers moi, que ce soit quand sa nouille aura droit de cracher, ou ce qu’il est autorisé à faire ou penser, etc… et l’éducation actuelle à la couche sert à cet objectif en lui retirant même ses droits les plus élémentaires. Cela peut paraître dur. Mais ne te trompes pas Gisèle, il n’est pas perdant. Il est de cette graine d’homme qui, sans le savoir, ont besoin d’une main directrice pour exprimer leur potentiel. Et là il découvre peu à peu, tous les jours. »

La dernière phase m’a frappé comme un javelot en plein cœur. Je ne suis pas comme cela, moi ! Je n’ai jamais aspiré à la soumission. Alors pourquoi j’accepte tout ce qu’Elyse m’impose ? Pourquoi je ne me révolte pas ? La question occupe maintenant une partie de mes nuits. J’essaye de démêler l’écheveau de mes émotions. Je crois maintenant finalement, que j’aime bien cette façon d’être à son aimée, de lui appartenir physiquement comme le symbole ultime de l’amour. Finalement, j’ai toujours été très romantique, très fleur bleue depuis mon enfance, me disant que quelque part une femme m’attendait rien que pour moi. L’accord parfait. Cette femme, c’est Elyse indéniablement. Certes le conte de fée est un peu aigre à vivre, mais je crois que je serais complètement heureux une fois cette période délicate passée. Pour l’instant, j’ai encore du mal à me laisser aller, à être confortable dans la position où Elyse veut m’emmener. Mais je progresse chaque jour…

La routine que m’avait promise Elyse, s’est mise en place. Au début, j’ai continué à résister au traitement que l’on m’infligeait, mais à force de fessées craintes et reçues (et de suppositoires !), je suis finalement rentré dans le moule.

Mes journées sont répétitives et monotones. Il n’y pas beaucoup d’événements qui viennent les troubler, d’autant que je passe beaucoup  de temps à dormir, assommer par l’effort du ski et les somnifères de ma tututte. Levé tous les matins à 7h30 sauf le samedi, biberon, changement de couches, combinaison de ski et leçon de ski. Retour à la maison pour changement de couche, repas de midi donné à la petite cuillère, sieste, biberon du goûter, bain à 16h30 précises chaque jour, dîner souvent au biberon de soupe et dodo à 18h15, 18h30 au plus tard. Une vraie routine de bébé, qui ne me laisse pas de temps pour d’autres activités.

Elyse retourne à son travail le mardi matin et ne revient que le vendredi. Je suis si heureux quand elle me récupère de mon cours de ski en fin de semaine. Tata Aya s’occupe de moi en semaine et retourne avec son mari le vendredi matin, toujours en taxi. Nous passons le week-end avec Elyse seuls.

J’ai cependant découvert par hasard une nouvelle facette de la relation entre Elyse et Tata Aya. Elles sont là toutes les 2, le lundi soir. Pour moi cela ne change rien : bébé est mis au lit à 18h comme tous les jours. Mais une fois la soirée bien avancée, elles rejoignent ensemble le lit d’Elyse. J’ai eu un doute la première nuit, et j’ai eu ma confirmation par hasard le lundi suivant, lors du réveil par la première érection nocturne. Aucun doute : c’était bien leurs deux voix que j’entendais et les gémissements de plaisir d’Elyse ne me laissaient aucun doute sur ce que Aya lui prodiguait. Et cela a recommencé tous les lundis soir. Toujours les deux voix feutrées et les seuls roucoulements d’Elyse. Etait-ce parce que le plaisir n’est dirigé que vers Elyse ou que Tata est particulièrement discrète en amour ? J'ai eu une copine comme cela un jour. Très déstabilisant… on ne sait jamais si on fait bien.

Je n’aime clairement pas cette idée de deux femmes couchant ensemble. Cela a un côté trop personnel pour moi. Les amants d’Elyse qu’elle ne se cache pas de régulièrement fréquenter sont loin, quasi inconnus et ils sont plus simple à ignorer. Mais là c’est au cœur de ma maison, merde, que je suis cocufié et en plus par la servante. Cela me ramène que trop à mon statut de futur mari soumis, et je n’aime pas cela.

Je suis devenu un pisseux et un merdeux aussi naturel que peut l'être un jeune homme de 24 ans forcé à faire dans ses couches. Je me suis aussi habitué à être entouré et resté dans ma odeur forte de caca, même si je garde toujours la honte infinie qu’il y a de devoir me laisser aller ainsi. D’ailleurs je note des différences entre Elyse et Tata. Si Elyse a tendance à me changer dés qu’elle me sent, Tata aime me laisser mariner souvent par un séjour à la cave. Tata d’ailleurs n’est jamais à court d’idées perverses et elle expérimente depuis le début de cette semaine, un curieux plug creux fixé à mon anus qui m’empêche tout contrôle de mon sphincter. La conséquence est que je ne décide plus du moment de la selel et le subit. Terriblement déstructurant pour le reste de mon image de soi.

Tata Aya est aussi beaucoup plus exigeante que mon Elyse. Il est rare que je passe une journée sans me prendre une terrible fessée cuisante. Elyse me punit plus rarement – et j’aime bien le côté érotique des fessées qu’elle me donne – et préfère souvent attendre le retour de la main d'Aya, le lundi. Elle assiste dans ce cas à ma (toujours) grosse fessée du lundi soir.

Le bain donné est différent aussi. Je n’aime pas du tout quand Tata Aya me manipule dans ma cage pour le laver le zizi. Je vis cela comme un viol de mon intimité. Mais le bain avec Elyse est érotisé, surtout celui du vendredi soir, si j’ai réussi ma semaine de ski. Là Elyse enlève son haut et me montre ses seins dans son soutien gorge, la seule chose à laquelle j’ai droit depuis 2 semaines. Plus de suçage ou de doigts entre ses cuisses. Je suis mis au pain sec, volontairement semble-t-il. Et Elyse m’enlève aussi ma cage pour officiellement me laver complètement le zizi. C’est alors un bain avec une magnifique érection que je lui offre. Mais pas question de partir !

« A-t-on déjà vu un bébé éjaculer ? Non. Je crains que tu doives attendre ta puberté dans quelques mois pour en avoir de nouveau le droit… »

En clair, Elyse entend me garder complètement chaste. Jusqu’à quand ?

J’aime beaucoup aussi le samedi matin car Elyse me fait un gros « câlin » après mon biberon du réveil, plus tardif que les autres jours. Je suis souvent réveillé avant dans ma chambre de bébé, impatient de la retrouver. Le samedi matin donc, une fois la couche de la nuit enlevée, Elyse aime me prendre longuement le petit trou avec son gode ceinture, pendant que je suis sur le plan à langer. Je prends terriblement goût à cette sexualité alternative, d’abord parce ce n’est plus que le seul contact intime que j’ai avec Elyse, et aussi parce que j’aime la sensation épicée et l’émotion qui va avec.

Au niveau repas, j’ai aussi fait beaucoup de progrès. L’exigence d’Elyse à « corriger à la base toutes mes mauvaises alimentaires » n’a pas cessé et la pression avec. Je ne crois pas qu’on m’ait servi lune fois lors de mes repas un de ces mets qui me posent problème depuis mon avance, et que je dois apprendre à aimer de gré ou de force.

Pour le ski, j’ai quasiment réussi à rattraper mon retard sur la triple supervision de Gisèle, Tata et Elyse. J’avoue que je n’avais pas pris avec assez de sérieux cet apprentissage, ce que m’ont rappelé les premiers jours les cuisantes fessées au retour à la maison de Tata. Alors j’ai compris que là aussi je n’avais pas le choix et avec beaucoup d’implication, j’ai envie réussi à décoller cette semaine.

J’étais très fier quand samedi dernier, Elyse m'a emmené skier. Oh encore que des vertes et quelques bleues, mais c’était un vrai soulagement. Et je m'applique à réussir mon graal, cette fameuse 3ème étoile à la fin de la 4ème semaine. 

Et effectivement le dernier vendredi, j’obtiens cette étoile de justesse, Gisèle me l'accroche à ma combinaison. Elyse vient me chercher et me félicite chaleureusement. Direction son bar favori avec Gisèle comme invitée. Pour la première fois, j’ai le droit de choisir ma boisson (« Mais sans alcool. Tu es encore trop jeune... »). J’opte pour un Perrier que le serveur m’emmène avec une paille comme pour les grenadines d’habitude. J’interroge du regard Elyse.

« Oui, tu peux boire sans ta paille ! Tu l’as mérité. »

A côté, des enfants jouent de la neige tombée dans la nuit et commencent un bonhomme de neige…

- Et si tu allais les aider ? Tu as maintenant l’âge. Je suis sûr qu’ils doivent avoir ici une carotte et je te prête mon bonnet. Nous on va manger ici et discuter un peu entre dames.

En fait d’aller les aider, je suis introduit auprès des enfants comme son cousin « un peu spécial » qui ne parle pas (et j’ai donc intérêt à ne pas le faire ou sinon). Les enfants sont gentils avec moi et m’invite à les aider à ramener une grosse boule de neige pour le corps. Je le fais tout en gardant un œil sur Elyse et Gisèle. Une enveloppe passe à un moment entre les deux : sans doute la « prime » convenues si je réussissais, connaissant mon Elyse. Elle partage leur repas en rigolant alors que mon ventre crie famine...

Une heure plus tard, il est temps de rentrer au chalet. Je ne sais toujours pas ce qu’il va se passer mais je suis étonné quand je découvre que Gisèle rentre avec nous. Tata Aya étant partie ce matin, il n’y a personne d’autres que nous trois. Elyse me donne d'abord un biberon de soupe avant de m’emmèner me changer, sous les yeux de Gisèle, Je passe une grenouillère propre. Je suis très gêné par la présence de mon ex-monitrice, ne comprenant pas pourquoi elle est encore là ? Elyse me l’explique bientôt…

« J’ai rendez-vous avec Amédée cette après-midi, mon bébé. En fait plutôt rendez-vous avec sa queue…  Je pensais te laisser à la sieste à la maison. Mais Gisèle a insisté pour te garder. Il se trouve que tu es un peu devenu son fantasme érotique du moment. Alors pour la remercier de son travail, je lui prête ta langue. C’est en quelque sorte un bonus. Elle mérite bien que tu la remercies personnellement. Mais il y a une limite que j’ai fixée. Pas d’autres cochonneries autorisées pendant ta sieste crapuleuse ! D’ailleurs je m’en assure…»

Et Elyse verrouille cette fois la grenouillère d’un cadenas avant de me laisser en compagnie de Gisèle.

Aussitôt mon ex-monitrice me saute dessus à chatte trop longtemps mouillée. Elle m’entraîne dans une chambre libre et me bascule sur le lit. Juste le temps de tomber son pantalon de ski et sa culotte et la voilà déjà à m’enjamber et me coller d'autorité sa foufoune inondée sur le visage. Cela sent fort l’ail ranci, mais impossible d’y échapper tant déjà elle se frotte contre ma face, me noyant le nez dans le fumet dur de ces grosses lèvres. Et qu’est-ce qu’elle geint bruyamment son plaisir ! Je ferme les yeux, pense à Elyse et me mets au travail…

Quand Elyse rentre finalement 3 heures, plus tard. Je suis exténué. J’ai la langue endolorie, les cervicales dures. Gisèle a été insatiable et n’a pas arrêtée de crier son orgasme de trop nombreuses fois à mon goût. Elle s’est même fait longuement sucer le petit trou. J’ai résisté, j’ai fait ce qu’il était attendu de moi : Elyse peut être fière de son bébé !

Finalement nous nous retrouvons enfin seuls. Elyse me décadenasse et m’autorise à enlever couche et grenouillère. Je ne garde que ma cage bien accrochée au zizi.

- Va te doucher, bon bébé. Tu pue de la gueule…

- Seul ?

- Oui, seul. De toute façon avec ta cage, tu ne pourras pas faire de trop grosses bêtises…

J’apprécie de prendre une douche en liberté. Une douche au lieu d’un bain donné, c’est déjà un goût de paradis. Je m’inspire aussi des gestes de Tata Aya pour me savonner le zizi dans la cage et surtout bien rincer après comme elle a l’habitude de faire… Mais une fois sorti de la douche, je me retrouve fragile et ne sait pas trop que faire. J’ai pris tellement l’habitude de me laisser mener… Finalement je décide de redescendre tout nu rejoindre Elyse.

Elle est dans la cuisine. Le plat qui mijote emplit l’espace de bonnes odeurs. Cela donne faim. Elyse ne me voit pas arriver, occupée à touiller son plat sur le feu. Je remarque cependant avec interrogation le pin’s de ma troisième étoile sur le plan de travail à côté de coton et d’une bouteille d’alcool à 90°.

- Ah, tu es là !  Je nous ai préparé du veau à la crème. Avec des pattes fraîches.

Je lui souris pendant qu’Elyse continue à surveiller sa cuisson.

-  Bon c’est prêt dans un quart d’heure. Va nous chercher une bouteille de blanc à la cave…

J’obéis. Je frissonne nu dans la cave. Cela me fait tout drôle de m’y retrouvé le cul propre. J’y ai tellement passé de temps la couche pleine avec Tata Aya. Je prends le temps de choisir une très bonne bouteille. J’opte finalement pour un Chablis de 2006. Je crois me souvenir que c’était une bonne année. Et je remonte avec la bouteille…

- Très bon choix… Sers nous 2 verres…

J’obéis.

- A la tienne, mon bébé.

Je goûte l'ambiguïté de ce petit nom devenu si courant, même en public. Nous trinquons et je porte mon verre à mes lèvres : vraiment délicieux. Elyse coupe le feu, le temps de boire un second verre…

- Bon il est peut être temps de te décerner ta troisième étoile….

Qu’est-ce qu’Elyse raconte, ma troisième étoile je l’ai obtenue de haute lutte, le pin’s qui la récompense en est la preuve !

- Et si je t’épinglais ta troisième étoile à travers ton téton gauche.

Aie ! Je comprends instantanément la raison de la présence de l’alcool et du coton ! Pourtant j’arrive à me contrôler suffisamment pour répondre.

- Comme… comme tu veux Elyse.

- Tu es prêt à souffrir pour moi ?

Instant de réflexion…

-  Oui, je suis prêt !

- Alors demande-moi le !

Les américains qualifient l’état où Elyse vient instantanément de m’emmener comme « horny ».. Et  « horny » je le suis complètement ce soir alors qu’Elyse me présente un acte de torture. Cela ne me ressemble pas, mais il y a tant de choses différentes depuis que j’ai rejoint Elyse… Alors je demande d’une toute petite voix…

- S’il te plait, Elyse, fait comme tu as envie. Transperce-moi le téton !

Je n’en reviens pas d’avoir demandé cela. Pourtant je vois avec appréhension Elyse désinfecter le pin’s.

- Attends, je dois d’attacher les mains avant. Je crains une stupide révolte de dernière minute…

Elle le fait avec la ceinture de son tablier. Mes mains sont liées dans mon dos serrées et le reste du tablier pend en-dessous.

- Respire un bon coup…

J’obéis. Immédiatement l’épingle mr perce le téton gauche. C'est une horreur. Je crie ma détresse. Mais mon téton gauche est bel et bien percé de part en part. Elyse finit en refermant l’pingle à nourrice. La douleur initiale est fulgurante, horrible. Je me déforme sous le choc d’adrénaline.

- C’est bien bébé, tu es courageux pour moi. Et tu vas me montrer combien tu es devenu docile. Tu vas me servir de monture montée à cru. Tu vas emmener ta Princesse faire le tour de son Royaume, mon cheval bien dressé. 

C’est clair que l’on ne peut s’ennuyer avec Elyse. Elle a une capacité étonnante à être imprévisible. Me voilà transformé en monture à 4 pattes pour la promener, un torchon de cuisine en guise de mors dans ma bouche pour mieux me diriger, dans tous les recoins de cet étage, et finir de m’achever de ma dure journée.

Elle retire la balade terminée l’étoile de mon téton. Cela me fait aussi mal que la pose et une goutte de sang perle du trou d’épingle. Elyse désinfecte attentivement…

« A table ! »

Cela me fait tout drôle de manger assis sur une chaise, avec une assiette et des couverts. Je me sens mal à l’aise, comme si ce n’est pas ma place naturelle. J’ai passé les 4 dernières semaines à être nourri à la petite cuillère sanglé dans le fauteuil du salon. Je suis aussi surpris par le retour de la texture des aliments. Là aussi je n’ai connu que des bouillies.

La soirée se continue dans les bulles du jacuzzi. Je me doute qu’Elyse l’utilisait pendant que je dormais ou que j’étais à mes cours de ski, mais pour moi c’est la première fois depuis le réveillon. J’apprécie d’autant plus l’eau chaude. Cependant contrairement à la fois précédente, Elyse n’est pas nue et a mis un chaste maillot de bain une pièce. Je veux l’embrasser mais elle refuse. « tss, tss. Tu n’as pas encore l’âge. Faut être sage et grandir un peu avant, mon bébé… ». Elle voudrait me frustrer de son magnifique corps qu’elle ne ferait pas autrement, et frustré je le suis. Finalement le jacuzzi devient très platonique et je me laisse aller à me détendre

Oh joie, Elyse m’invite dans son lit pour la nuit. « Mais avec ta grenouillère. Je n’ai pas envie de te sentir trop pressant. Et n’oublie pas de mettre une couche. » Elle se déshabille pudiquement dans la salle de bain et revient avec une burqa de pyjama : pantalon, longue chemise de nuit et elle a même gardé ses chaussettes. Le message est clair : pas le droit de toucher !

Mais rien que le plaisir de la sentir proche, de l’entendre respirer, de la voir dormir, vaut tout l’or du monde. « Demain nous quittons le chalet. Aya montera la semaine prochaine pour le ranger. » Je veux en savoir plus. « Non j’ai sommeil. Allez bonne nuit mon bébé. »

Le lendemain effectivement nous quittons le chalet. Je retrouve un pantalon et une chemise. Je suis redevenu le charmant jeune homme de 24 ans que j’étais avant, au moins pour un temps. Nous quittons la montagne, pour nous arrêter dans une charmante campagne. Elyse a réservé une suite dans un Relais & Château.

J’ai compris que c’est un nouveau temps de transition entre 2 phases de mon « éducation ». Contrairement à la fin de l’année, il n’y a là aucun sexe. Je dors platoniquement dans ma grenouillère dans le lit d’Elyse qui continue à me dérober son corps. Les journées sont calmes et plaisantes, à nous balader comme un vieux couple dans la région, visiter les châteaux, les églises, fréquenter les bonnes tables. Aucun baiser échangé, même chaste. J’ai bien essayé mais Elyse se refuse à chaque fois. C’est un temps de complicité purement intellectuelle.

Le troisième jour alors que nous finissons une journée de visites très intéressante, Elyse me fait arrêter sur le parking d’un supermarché. Je suis étonné. Elle m’envoie faire une liste de course, seul.

1 kg de macaronis
1 bâche de minimum 4m x 4m
15 rouleaux de stock de bureau avec dévidoir
20 cartes de visite avec enveloppe
Sacs poubelle

Je trouve tout et paye à la caisse avec le billet de 50 euros qu’Elyse m’a donné. Nous profitons de l’arrêt en cette ville pour dîner dans un restaurant fort bon sur une petite place et nous rentrons à l’hôtel.

Quand nous arrivons enfin dans notre suite, inhabituellement tôt dans la soirée, quel n’est pas mon étonnement de constater que le salon a été vidé de ces canapés de cuir laissant un vaste espace central.

« Va te doucher, mon bébé et reviens dans la grenouillère que je te poserai sur le lit. Nous se sortirons plus ce soir… »

Je reviens un quart d’heure plus tard pour me faire fermer la grenouillère dans le dos. Elle est différente de celles habituelles : mes mains sont libres. Elyse me fait étendre la bâche sur le sol avec précaution. Qu’a-t-elle imaginé ? Elle me fait m’agenouiller au centre et pose les 15 rouleaux de scotch à mes pieds. Intriguant.

« Nous reprendrons activement ton éducation dés demain. J’espère que cette escapade t’a fait du bien et t’a permis de recharger tes batteries. Tu vas un peu grandir. Tu ne seras plus mon bébé, dommage. Mais je crois que tu continueras encore à dormir dans ta grenouillère. J’adore te voir dedans. Tu es si mignon avec… »

J’attends la suite avec un peu d’appréhension qui monte.

« Certes tu ne seras plus mon bébé mais un petit être en devenir. Je n’arrive pas à me décider, si je vais continuer à t’éduquer en petit garçon ou en petite fille. »

Aie ! Mais je ne comprends toujours pas la bâche. Elyse ouvre le paquet de macaronis et en déverse son contenu avec attention au centre de la bâche, devant mes pieds. Elle prend le temps de bien vérifier qu’aucune pate n’est restée au fond du paquet. Je ne comprends toujours pas où elle veut en venir…

« Alors nous allons laisser le destin faire. Le nombre exact de pates dans le paquet va déterminer la suite de ton éducation. Je sais que tu préférerais sans doute continuer en petit garçon. Mais t’éduquer en petite fille offrirait aussi des perspectives d’interactions intéressantes. Les macaronis vont le déterminer : un nombre total pair, c’est tel avenir et impair l’autre. Mais je me dis que tu pourrais tricher si tu savais quelle parité donne quel sexe. Il pourrait être tentant de dissimuler au dernier moment un macaroni. Ou que moi je pourrais flancher et faire semblant de ne pas voir celui qui a glissé sous le canapé, si cela m’arrange. Alors nous allons faire comme cela. Pendant ta douche j’ai préparé sur la commode 10 tas de 2 enveloppes marquées pair et impair. Dedans il y a soit fille soit garçon. J’ai alterné bien sûr. 5 d’un type et 5 de l’autre. Choisis en un, s’il te plait, mon bébé. »

Je me lève et rejoint la commode. Il y effectivement 10 tas. Je prends le troisième au hasard. Les autres enveloppes sont mises par Elyse dans un sac poubelle qu’elle pose sous ma vue dans un coin de la bâche.

« Alea jacta est. Le sort en est jeté. Bon nous allons faire comme cela. Tu prends un bout de scotch et tu colles 10 macaronis dessus avant de le refermer au-dessus. Puis tu me les amènes pour que je les contrôle. Nous mettrons les rubans non conforme à part pour le compte final. Tu as compris, mon encore bébé ? »

Je réponds que j’ai compris et me met au travail. C’est une tâche longue, que de coller les macaronis par groupe de 10.

« Et encore estime toi heureux. J’avais pensé au riz au départ, mais cela aurait pris trop de temps. Il y a, semble-t-il, 15 fois plus de grains de riz par gramme que de macaronis et cela t’aurait fait des dizaines de milliers à trier. Là cela ne fait pas plus de 2000 à 3000. Et vu que tu mets 5 minutes à faire 8 bandes, il nous faudra au pire 3 heures avant de savoir. Et les petite macaronis, cela te ressemble finalement pas si mal...»

Il me faut finalement que 2h30 pour venir à bout des macaronis quand je remets à Elyse la dernière bande incomplète de 4 macaronis. Reste à savoir si j’ai raté une série. Une seule en fait, où il n’y en avait que 9.

« Donc 9+4 = 13, impair. Va maintenant nous chercher les 2 enveloppes ! »

Je reviens avec elles. « Choisis en une, celle que tu veux ». Je choisis celle notée IMPAIR et la donne à Elyse. Elle l’ouvre en me cachant son contenu. Elle a un sourire énigmatique que je n’arrive pas à percer…

« Bien, très bien. Allons donc nous coucher maintenant… Ah oui, tu voudrais savoir ? Et bien tu attendras demain matin pour savoir, cela t'apprendra la patience. »

Elyse referme soigneusement l’enveloppe avant de la parapher comme l'autre. « Va me chercher le reste du scotch ». Les 2 enveloppes sont soigneusement scotchées et posées en évidence sur la table de chevet de mon côté du lit. Nous nous couchons immédiatement et « Gare à toi si tu triches et que je les retrouve ouvertes demain. Bonne nuit, mon bébé. »

Il est clair que je ne dors pas très bien.

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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