Mardi 17 mars 2 17 /03 /Mars 05:40

Nous quittons le lendemain l’hôtel sans que j’ais le droit d’ouvrir l’enveloppe. C’est terriblement frustrant de ne pas savoir. J’essaye bien plusieurs fois de le rappeler à Elyse mais en vain : les enveloppes restent hors d’atteinte dans son sac à main… et je vois que je provoque un peu d’agacement à force…

« Que vous les hommes, êtes impatients… Il va te falloir apprendre la patience… définitivement. »

Nous nous arrêtons visiter un client de l’Etude peu avant midi. Le patron invite Elyse au restaurant pendant que je suis relégué à la cantine des employés.

Nous atteignons finalement « notre » maison pour l’heure du goûter. Tata Aya revenue de vider le chalet avec son mari, nous accueille.fidèle au poste.

« Aya, j’ai du travail. Tu donneras une fessée à notre bébé qui a été…. pénible aujourd’hui à ne pas savoir attendre. Puis bain et au lit direct. Il en a besoin. La journée de demain sera riche en émotions pour lui. » 

Qu’est-ce que demain aura de spécial ? Mais mon interrogation tourne court dés que je me retrouve nu sur les genoux de Tata Aya qui s’enthousiasme de retrouver « son petit cul tout blanc ». Les rares fessées qu’Elyse m’a données au chalet étaient sèches et exaspérées. Tata Aya, elle, a la main chaleureuse et l’entrain dans le battoir. C’est comme un combat rapproché avec mon popotin. Je suis, comme à chaque fois, troublé par le début avec une érection qui monte amoralement dans ma cage. Avant que ses coups aient raison de toute dureté mal placée, et qu’elle fasse de moi ce qu’elle veut. Je perds bientôt tout dignité à me trémousser ridiculement sur ses genoux, à la supplier d’arrêter, avant comme à chaque fois de me retrouver en pleurs, le cul en feu.

Maté, le bain n’est qu’une formalité. Je la laisse, sans chercher à me dérober, me nettoyer ma petite « limace » dans sa prison avant d’être, une fois séché, emmené dans ma chambre. Celle-ci a été réaménagée pendant mon absence d’un mois. Plus de cage centrale mais un lit enfantin au centre, et des frises de personnages de Disney au mur. Les portraits des phallus des amants ont aussi disparu, sans doute plus assez chastes pour la vue d’un petit enfant.

Elyse passe la tête, le temps de donner ses instructions : « La grenouillère rose se soir avec les poneys et les arcs en ciel ».

Je crains de devoir comprendre que je suis tombé du côté fille. Le pire pour moi : je boude terriblement. Ce qui ne m’empêche pas d’être mise d’office au lit. Tata Aya quitte la chambre en m’enfermant à clé.  Il est encore tôt dans l’après-midi, pourtant je tombe rapidement de sommeil. Peut-être l’émotion de la fessée reçue qui retombe…

Le lendemain, Tata Aya vient me lever à 8h30 comme d’habitude.  Cela fait 4 heures que je suis réveillé à maugréer sur ma dégradation en fillette…

- Lève-toi rapidement. Tu es immédiatement attendue dans le salon. Nous avons de la visite…

C’est donc dans une grenouillère rose avec des poneys et la couche toujours mouillée que je me présente au salon. Elyse n’y est pas seule. Une dame très élégante d’une cinquantaine d’année, portant tailleur gris et au regard pénétrant sous ses sobres lunettes est assise dans le fauteuil, ses bagages au pied. Sur la table basse, « mon » enveloppe est posée, ouverte : j’y lis les mots « petit garçon ». Je ne comprends plus rien. Fille ou garçon ?

- Ah Tom, te voilà. N’es-tu pas mignon dans ta jolie grenouillère rose ? C’est que j’aime bien le taquiner, mon bébé. Je suis sûre que tu l’as remarqué et que ton esprit s’est emballé sur la couleur. Et non c’était une fausse piste… Je te présente Madame Pimpelrose. Va donc la saluer comme il se doit, Tom.

Qu’Elyse m’ait appelé Tom me laisse un sentiment ambivalent. Je suis soulagé de rester un garçon, même sans zizi.  Mais en même temps cela un côté trop enfantin. Et le décalage à être dans une grenouillère rose avec des petits poneys devant cette Dame me met mal à l’aise. Je n’aurais jamais cru mais je regrette celle avec le lionceau en cage. Je vois Madame Pimpelrose me tendre le dos de sa main depuis son fauteuil. Je comprends ce qui est attendu. Je m’agenouille maladroitement, le rouge aux joues, et lui baise chastement la main. Je m’apprête à me relever quand Elyse me l’interdit. « Non reste ainsi, Tom »

- Tom, Madame Pimpelrose fait un métier rare de nos jours. Elle est gouvernante pour les fils de bonne famille, à qui elle tâche d’inculquer à la manière forte,  les bonnes manières et la bonne éducation. Elle est la fille d’un colonel anglais. Mais sa mère est suisse de Lausanne. Elle parle très bien notre langue.

Je fais tout de suite le rapprochement entre mon statut de juvénile et le métier de gouvernante, frissonnant déjà des contraintes supplémentaires qui s’annoncent forcément très déplaisantes.

- Madame Pimpelrose va vivre avec nous quelques temps. Elle a une excellente réputation auprès des femmes, voulant mener le type de vie auquel nous aspirons tous les deux. Tu ne seras pas le premier petit mâle à être pris en main avec efficacité. Ses émoluments sont en rapport avec son expérience, ainsi que sa disponibilité. Heureusement, que j’ai réussi à réserver ses services, pour cette période avant l’été.

Comment cela, Madame machin-truc était déjà bookée dés le printemps ? Alors que je ne connaissais pas encore trop Elyse et que je ne savais même pas que j’allais devoir accepter son étrange accord prénuptial. Cette pensée m’assombrit l’esprit. C’est comme si j’avais été un agneau destiné à l’abattoir dés le départ, sans le savoir…

- Je te laisse faire donc connaissance avec Madame Pimpelrose. Je suis attendu à l’Etude. Sois sage avec ta gouvernante et à ce soir, Tom.

Après m’avoir donné un chaste baiser sur le front, Elyse me laisse seule avec Madame Pimpelrose qui m’observe en silence un moment.

- Puisque nous allons devoir apprendre à cohabiter ensemble mon garçon, il est nécessaire que j’établisse les règles dés à présent. Elles sont simples. Tu m’appelleras Madame Pimpelrose et je t’appellerai Tom. Le vouvoiement est de rigueur quand tu t’adresses à moi. Tout ce que je te demanderai devra être effectué au moment et de la manière indiquée sans discussion. Tu dois toujours requérir mon autorisation avant d’entreprendre quelque chose. J’attends de toi de l’enthousiasme pour les activités que nous allons t’apprendre. Et de l’honnêteté de tous les moments. Et tu seras puni chaque fois que ton comportement sera à être reproché.

Je grimace mais si je m’attendais un peu à ce genre de principes. Madame Pimpelrose a beau être une dame élégante, elle reste avant tout une dresseuse d’hommes, que je devine par avance très exigeante, sans doute même un peu sadique à ses occasions. Dans le milieu BDSM, on parlerait d’elle en tant que Maîtresse. Mais pour moi, cantonné dans mon état enfantin, cela sera une gouvernante…

Madame Pimpelrose nous propose alors d’aller prendre notre petit déjeuner ensemble, avant d’établir le programme de la journée. J’aurais préféré avoir ma couche mouillée enlevée avant… Ce n’est pas agréable quand je m’assoie sur la chaise de la cuisine. Tata Aya m’a préparé un biberon de chocolat chaud, mais Madame Pimpelrose décide que j’ai passé l’âge et que des céréales sont plus adaptées à mon âge. Je me retrouve donc avec une assiette de corn-flakes avec un grand verre de lait, qui est loin d’être mon petit déjeuner favori. Finalement le chocolat chaud de bébé, c’était pas mal. Ma « gouvernante commence déjà à me reprendre sur ma tenue à table et sur le bruit « grossier » que je fais en mangeant les céréales. Elle ne me laisse pas en paix un seul moment : cela va être long…

Le matin est employé à installer Madame Pimpelrose dans sa chambre, située à proximité immédiate de la mienne, mais avec sa propre salle de bain. Une troisième pièce fait office de salon d’étude où a été installé pendant mon absence un antique banc d’écolier ! La salle de bain des « enfants » complète le petit appartement qui s’isole du reste de la maison par une porte qui n’était pas là en décembre. Je note tout de suite le lourd verrou à clé. 

« La porte sera fermée le soir. Madame Elyse a expressément demandé que l’enfant ne puisse venir la déranger pendant la soirée. Je garderai la clé avec moi. »

Ce qui en clair veut dire : pas de gêne pendant que Madame reçoit à la maison ses amants. Je ne suis pas dupe. Mais cela ne me rend pas l’idée plus acceptable. Je la chasse de mon esprit. Madame Pimpelrose m’emploie à déballer ses affaires et à les ranger en piles au carré dans la vieille armoire de chêne. C’est long, très long, ennuyeux, surtout que je dois recommencer plusieurs fois mes piles pour satisfaire le perfectionnisme qu’exige la gouvernante. En plus, je suis toujours dans ma tenue de nuit et bientôt le déjeuner du matin pèse sur ma vessie. Et la leçon de rangement de l’armoire qui n’en finit plus… Je décide de discrètement relâcher la pression dans la couche. Après tout, un peu plus ou un peu moins, quelle différence ?

Nous passons dans le salon d’étude. Si je m’en souviens bien, c’était avant une chambre qui a été vidée de son contenu. Outre l’antique banc d’écolier, une caisse en bois avec des livres  et cahiers a été livrée. Je suis inquiet sur les méfaits que peut cacher cette caisse. Enfin toute une série de parterres sont fixées sur le mur gauche. Je vois alors Madame Pimpelrose ramener de ces bagages un étrange cylindre de cuir vieilli d’un mètre de long environ, qui s’ouvre en deux en débouclant les lanières. J’y découvre avec frayeur le pire arsenal de cannes anglaises, cravaches, paddles et même un fouet au cuir usé, qui viennent prendre leur place dans un ordre précis, mais que je ne comprends pas encore, aux crochets du mur.

« Pas la peine, de te le cacher, Tom : je suis une adepte de la discipline anglaise. Tu apprendras que chacun de mes instruments a un nom particulier. Tiens celui-là, c’est la Fillette. »

Elle me montre une fine baguette de rotin munie d’une poignée de bois. Je frémis en pensant aux dégâts qu’elle peut faire. Madame Pimpelrose la regarde pensive…

«Déshabille-toi, Tom ! »

Je relève les yeux de confusion, espérant avoir mal compris. Mais le regard dur me confirme que c’est belle est bien l’intention de la Gouvernante. 

- Mais je n’ai rien fait, Madame Pimpelrose !

- Tu crois que tu n’as rien fait ? En-es tu si sûr, Tom ?

Je marche sur des charbons ardents, c’est clair, mais je ne vois pas ce que j’aurais pu faire de mal. Je réponds d’un petit « non », mais pas totalement convaincu de mon innocence à toute épreuve des faits. Est-on sûr d’ailleurs être innocent de tout ?

- Tu es donc aussi un menteur, Tom. Tu vas apprendre que je déteste cela, à tes dépends malheureusement. Tu crois que je ne l’ai pas su quand tu t’es laissé aller dans ton lange en ma présence. C’est un comportement effronté et inapproprié en présence d’une Dame. C’est ce qui différencie l’homme du cochon. Il y aurait mille manières de se comporter avec plus d’élégance. La première évidemment aurait été de te retenir et d’attendre que je n’ai plus eu besoin de tes services. La seconde aurait été de me demander la permission de t’absenter. Mais peut-être que je me trompe… Veux-tu que nous allions vérifier l’état de ta vessie aux toilettes ?

Cette femme me fait peur, terriblement peur. Je balbutie d’une petite voix.

- Non, cela n’est pas la peine, Madame Pimpelrose…

- Alors nous en revenons à ma demande initiale de te déshabiller, Tom.

J’obéis cette fois lentement, les jambes flageolantes. Madame Pimpelrose exige que je replie convenable ma grenouillère et que je ferme ma couche mouillée avant de la jeter dans la corbeille de la salle de bain. La vive appréhension de la punition à venir fait partie, semble-t-il, des méthodes « pédagogiques » de la Gouvernante. Je me retrouve finalement nu et terriblement fragile, les mains posées à plat sur le pupitre, le cul exposé à la canne.

- La règle est simple, Tom. Je ne t’attacherai que pour les punitions importantes. Là, tu dois garder tes mains sur le bois. Chaque fois que tu les enlèveras, je recommencerai mon coup, jusqu’à ce que tu gardes tes mains à l’endroit où j’ai indiqué. 10 coups pour cette fois.

Il s’ensuit cinq bonnes minutes d’attente dans l’appréhension avant que Madame Pimpelrose commence son traitement. Cela ma ramène immédiatement chez Les Sœurs. Chaque coup incise de reproche la peau de mes fesses. Puis la canne se déplace d’un centimètre et marque juste en dessous. Je crie. Je hurle. J’ai du mal à garder mes mains en place, ce qui me vaut un total de 15 zébrures sur mes fesses. Et là aucune ambiguïté comme avec les fessées de Tata Aya : mon zizi est resté tout petit sans sa cage. Je finis la punition à genoux au coin face au mur.

Plus tard, nous déjeunons dans la salle à manger. Je suis habillé d’une chemise blanche bouffante et d’une culotte courte de cuir à bretelles, dont le derrière se déboutonne et laisse actuellement apparaître mon cul fraichement zébré à la maisonnée. Il en sera ainsi à chaque punition de Madame Pimpelrose. Et bien-sûr Aya ne rate pas le spectacle : « Et bien, on peut dire que tu es champion du monde. Ta Gouvernante n’est pas là depuis 4 heures et déjà tu est un garnement ! ». Je préfère sagement garder les yeux dans mon assiette.

D’ailleurs, sous le regard exigeant de « ma » Gouvernante, je n’ai jamais aussi fait attention à bien manger, tenir correctement mes couverts et faire des petites bouchées. Je suis tout sauf naturel. 

Après le repas, Madame Pimpelrose me traîne faire des achats en ville. Ma tenue a été complétée d’une cape de lourde laine. J’ai l’air d’un extraterrestre dans les rues. Et la honte qui va avec. Madame Pimpelrose m’enseigne à marcher derrière une femme, à sa droite, jamais moins d’un pas de distance, jamais plus de deux. Il faut me concentrer sans cesse pour garder la bonne distance.

Nous arrivons finalement dans une vieille rue du centre ville, exactement chez « Chez Nestor – Tailleur ». Une cloche sonne à l’ancienne quand nous poussons la porte et, quelques instants plus tard, Monsieur Nestor apparait.

- Ah bonjour Madame Pimpelrose. Comment allez-vous ?

- Très bien, très bien, Nestor.

- Que puis-je faire pour vous ?

- J’ai un nouvel élève dont il faut faire le trousseau.

Jusqu’à présent, Monsieur Nestor n’a eu aucune considération pour moi, mais là il me détaille comme on évalue les capacités d’un jeune poulain à la foire aux chevaux, un mélange de professionnalisme et de regards appuyés. 

Il nous emmène finalement dans une cave voutée au sous-sol. Des portiques sur les côtés et au centre une estrade de bois, sur laquelle je dois monter après m’être déshabillé dans la honte pour la seconde fois de la journée.

- Comme toujours, jamais de culotte, Madame ?

- Non, toujours pas. Cela complique trop la punition à la volée.

Je n’ose imaginer ce que cela peut-être… Monsieur Nestor prend le temps de jauger la cage autour de mon sexe.

- Un modèle très élégant ! Ah, il n’est pas encore ferré ?

- Non par pour l’instant. Sa future femme garde cela pour plus tard.

- Ah, ce garçon va se marier ?

- Uniquement s’il devient bien obéissant. Je suis engagée pour le dégrossir…

Je n’existe plus, juste un modèle bon à essayer sans fin les tenues que choisit ma Gouvernante. Une sorte de Pretty Woman en mode soumis, mais sans le côté glamour, loin de là. Je suis atterré par les tenues retenues. Des culottes de cuirs, des bas noirs, des chemises à dentelles, des culottes courtes de flanelles, des vestes de velours, des souliers de gros cuirs…. Tout semble dater d’époques anciennes et révolues. Qu’est-ce qui porte encore cela de nos jours ? En fait, moi, et je sais que je n’aurais pas le choix.

Toute une après-midi à essayer, mais avec cela je suis manifestement rhabillé pour l’hiver, le printemps et même l’été. Notre visite chez Monsieur Nestor finit, après que Madame Pimpelrose ait récupéré sa « commande spéciale pour le lit». 

Retour direct à la maison, pour le goûter tardif fait de tartines au beurre et à la confiture. Madame Pimpelrose tient absolument à ce que je prenne mon bain avant le départ de Tata Aya, pour la « continuité ». Sauf que là, étant « plus grand », je dois me laver moi-même sous le regard des deux femmes qui discutent de ce que j’ai déjà fait ou pas fait, ou plutôt subi ou pas subi. Elles sont de natures très différentes, mais finalement elles ont l’air de s’apprécier. Je soupçonne même qu’elles se sont déjà rencontrées avant pour la « préparation ».

En rentrant dans la baignoire, j’entrevois furtivement dans le miroir, l’état de mes fesses, striées de 15 traits nets et violacés hérités du matin. C’est aussi impressionnant à contempler que cela a été dur à recevoir. Et cela ma laisse le même type de douleur lancinante que chez les Sœurs qui contient tant de mise en garde future  Car je pressens que cela ne sera pas la dernière fois que mes fesses seront transformées en peau de zèbre avec Madame Pimpelrose si je ne me comporte pas convenablement… Je me promets de faire plus attention à l’avenir pour ne pas finir le cul en lambeau tous les jours.

Le bain sous la supervision de Madame Pimpelrose est une activité très codifiée dont je dois apprendre l’ordre des séquences. D’abord  pas question de se laver débout, mais agenouillé dans la baignoire. « Qu’aurait l’air un petit garçon qui serait plus grand que sa Gouvernante ? ». Je dois me laver du haut vers le bas, « afin que la saleté ne resouille pas les parties déjà nettoyées ». Et surtout, j’ai l’interdiction absolue de toucher mon « zizi ».

- C’est toujours anti-productif pour l’éducation des jeunes garçons et cela leur donne des idées qui absorbent une partie importante de leur énergie au détriment de leur application dans leur éducation. Ce sera le fouet, si je te surprends un jour à te toucher indécemment là. Je m’occuperai moi-même de nettoyer cette partie là pendant ton bain. Tom sort de temps en temps de sa cage, pour un nettoyage complet ?

Tata Aya répond.

- Oui, Elyse s’en occupe le week-end habituellement.

- Humm, pas bon tout cela. Cela donne le genre d’humeur trouble que je veux à tout pris éviter. Je lui en parlerai pour m’en charger moi-même. 

- Cet enfant est-il souvent puni pour mauvais comportement ?

- Oui il finit souvent sur mes genoux, à gouter de ma main quand il n’est pas sage. 

- Très bien. Et de la part de Madame Elyse ?

- Oh plus rarement : je crois qu’elle n’aime pas trop lui faire du mal…

- Humm, humm.

La réponse de Madame Pimpelrose reste très mystérieuse. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je trouve aussi humiliant de devoir écouter des femmes parler de mon cas, sans que je sois consulté.

-  Debout mon garçon !

Je me lève et me tourne vers Madame Pimpelrose. Aussitôt elle arrose mon zizi encagé d’abondante eau froide qui a pour effet de le faire complètement recroqueviller dans sa coquille. Puis de gestes précis, elle procède au meilleur nettoyage possible dans la cage, même si elle dit qu’il est imparfait pour le gland à cause du prépuce.

- Je ne comprends pas qu’il ne soit pas déjà circoncis… Madame Elyse devrait y penser… C’est définitivement plus hygiénique quand on aspire à garder un garçon en permanence sous clé…

Encore une perspective à me glacer le zizi, qui n’est pas déjà en grande forme… Je dois finalement me sécher avec une grande serviette. La Gouvernante vérifie que j’ai bien fait le travail et me fait reprendre le bas du dos encore humide. Finalement Tata Aya nous laisse et nous passons dans la chambre « se mettre en tenue pour la nuit.» Grande nouveauté : je dois ajuster moi-même ma couche. Madame Pimpelrose m’enseigne comment bien le faire, couché sur le lit. Et retour dans ma grenouillère rose que je n’aime pas (« Pas plus d’une tenue par semaine. Tu dois apprendre, Tom, à la garder propre. »).

L’heure du dîner arrive et celle du départ de Tata Aya.

« Le repas est au chaud dans la cuisine ».

Je dois mettre la table pour trois personnes. Elyse a prévenu qu’elle dînerait avec nous. Là aussi un nouveau monde s’ouvre à moi. Madame Pimpelrose m’enseigne les règles de dressage d’une table « convenable » que je me dois de retenir et d’appliquer. Et je ne pensais pas que cela pouvait être aussi compliqué.

Finalement Elyse revient à la maison à l’heure de passer à table. J’accueille avec plaisir son retour. Pas d’effusion. Juste un chaste baisé qu’elle me donne sur la joue. Je m’assois à ma place. Mal m’en prend car je dois me relever immédiatement au rappel à l’ordre de Madame Pimpelrose et attendre, voire même aider les femmes de la maison à prendre leur siège, avant d’être enfin autorisé à le faire moi-même. Elle ne me laisse vraiment rien passer ! Et elle rajoute immédiatement une nouvelle règle « absolue » : les petits de garçons ne se mêlent pas de la conversation des adultes et ne parlent que s‘ ils sont invités à la faire par une grande personne.

- Vous savez que j’ai été obligé de le punir dés notre première matinée ? 

- Non, qu’avait-il fait ?

- Tom, dis à Madame Elyse pourquoi j’ai du te punir aujourd’hui…

Pourquoi dois-je le dire à la personne que j’aime ? Cela ne me grandit en rien. Mais devant le regard insistant de la gouvernante, je dois passer aux aveux d’une voix chevrotante…

- J’avais fait pipi dans ma couche devant Madame Pimpelrose.

Je me maudis. Pourquoi avoir parlé de façon si enfantine ? Pourquoi ne pas avoir utilisé les expressions plus classes de la Gouvernante anglaise ou suisse, je ne sais plus. « Je m’étais laissé aller dans mon lange » aurait été beaucoup plus distingué et adulte. Cette période finirait-elle à me rétrograder aussi l’esprit en enfance ?

Elyse réagit à moitié amusée.

- Ce n’est vraiment pas bien de ta part, Tom. Ta Gouvernante a très bien fait de te punir.

- Détrompez-vous, Elyse ! Si vous laissez passer ce genre de petites insolences, comment voulez-vous être crédible quand vous réagirez face à des plus importantes ? Dis à Madame, ce que cela t’a valu comme punition.

- Dix… dix coups de cannes. Mais j’ai… j’ai bougé et cela a fait quinze au total…

- Et croyez moi quand je décide quelque chose, je le fait. Son cul est zébré de 15 belles marques ce soir… C’est comme cela que l’on ensemence le respect et les bonnes manières chez les garçons, surtout chez ceux comme Tom où tout est à reprendre à la base. Avez-vous l’habitude de le punir vous-même ?

Elyse est mal à l’aise face à la question directe, pour une fois. Je jubile en silence.

- Oui… en fait pas souvent.

- Pourquoi cela Elyse ?

- Parce… parce que…

- Parce que quoi Elise ?

- Je… je le vois comme mon futur compagnon de vie et que…

- Et que quoi ?

- Je ne m’aime pas quand je lui fais trop mal, c’est tout.

Elyse a baissé les yeux quand Madame Pimpelrose a frappé au cœur. Cette discussion est passionnante. Elyse vient de m’avouer indirectement ses sentiments !

- Excusez-moi d’être franche Elyse, mais vous m’avez engagée pour mettre en marche votre futur ménage. Vous faîtes fausse route. J’ai constaté que les hommes soumis en mariage sont d’autant plus attachés à leur épouse qu’ils craignent l’action de leur main. Ils attendent de vous la fermeté pour les maintenir en droite ligne et dans le bon état d’esprit. Que vous ne le faites pas ou mal et ils se sentent perdus…

Elyse semble aussi perdue dans ces pensées. Madame Pimpelrose, qui je le reconnais n’a pas tord, laisse le temps à la graine plantée de mûrir.

- Vous avez raison. Que puis-je faire ?

- Peut-être déjà apprendre à être exigeante et à le punir efficacement tant de besoin. Je peux vous enseigner la bonne manière de punir un garçon, si vous vous voulez… J’ai déjà constaté que Tom est un sujet très expressif et réceptif parfait pour vous familiariser et vous caler par rapport à lui.

Je mets une seconde à comprendre qu’elle sera la conséquence pour moi. Et là je n’ai plus envie du tout de m’amuser de la situation. Elyse semble reprendre ses moyens.

- Oui, cela me serait très profitable. Peut-être un matin, le samedi par exemple, vous conviendrez ?

- Cela serait parfait. Une bonne façon de terminer la semaine et de la solder. J’ai encore un autre point à voir avec vous. Celui de sortie de la cage pour nettoyage…

- Oui ?

- Par expérience, cela ne semble pas profitable que la Dame s’en occupe. Cela donne des idées au garçon libéré et ce genre d’idées va à l’encontre de leur progrès dans leur éducation. Je pense qu’il vaudrait mieux pour en temps vous en abstenir et me laisser gérer le problème…

- Effectivement, vu comme cela. Vous avez carte blanche…

Le dîner fini, après m’avoir fait saluer Elyse, Madame Pimpelrose m’accompagne pour mon coucher. Il est une heure et demie plus tard que ma période précédente, et j’ai au moins gagné cela. Je ne suis pas encore totalement habitué à mon nouveau statut de petit garçon, mais une de mes nouvelles obligations est de longuement me brosser les dents sous la supervision de ma gouvernante. Pas encore trop dur.

L’arrivée dans ma chambre est plus inquiétante. Les drap et couverture de mon lit sont repliés, et un ceinture de cuir m’attends au niveau de l’emplacement de ma taille. Je frémis de mauvais augure. Mais avant, je suis pris au dépourvu par la demande de Madame Pimpelrose de dire mes prières avant d’aller me coucher. Je lui réponds que je ne suis pas croyant. 

- Si tu l’es, Tom, si ta Gouvernante veut que tu le sois. Allez agenouille toi au pied du lit, j’arrive bientôt à ton secours.

J’obéis à contrecœur. Madame Pimpelrose revient avec un petit carton calligraphié et me le tend.

- Je la préfère en latin. Cela sera un de tes premiers devoirs que de l’apprendre par cœur… Pour ce soir, nous allons nous contenter de la version – imparfaite – traduite en français… A voix haute, Tom. Que je t’entende nettement.

Cela me parait complètement irréel, mais je ne vois pas pourquoi je risquerais une nouvelle punition, à ne pas obéir.

Notre Père, qui êtes aux Cieux,
Que Votre Nom soit sanctifié,
Que Votre Règne vienne...

Une fois « ma » prière terminé, je suis mis au lit. J’y découvre une nouvelle contrainte pour que j’y reste sage qui passe entre mes cuisses et entoure ma taille, verrouillée évidement.  Puis je suis sagement bordé sous la couverture, les mains et les bras enfilés au-dessus dans des espèces de longues poches souples, fermées par un lacet

- La règle est simple : Tom, si je te surprends à avoir enlevé tes mains de là, tu seras puni. J’ai le sommeil si léger. Et pour toute tentative pour te donner du plaisir interdit – et Dieu combien les garçons peuvent être persévérants – cela sera le fouet à vif. Bonne nuit, Tom.

- Bonne nuit, Madame Pimpelrose.

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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