Vendredi 6 mars 5 06 /03 /Mars 10:40

L’arrivée d’Aya est l’annonce promise d’une reprise en main. Elle commence doucement avec le déjeuner que nous prenons exceptionnellement à trois pour finir les restes du réveillon et du premier de l’an. Je ne suis pas à l’aise avec la présence à table de la noire servante. Au dessert, Elyse m’offre à mon grand étonnement un cadeau…

« Ouvre donc ! »

Je défais le paquet et découvre un éléphant en peluche grise.

« Il te plait, mon chéri. J’ai pensé qu’il serait bien que tu ais un doudou. Je l’ai choisi en pensant à toi : tu as vu ? Il a une petite trompe lui aussi ! »

Je reconnais là le sens de la saillie humiliante à mon détriment d’Elyse. Bien sûr, elle a fait mouche dans ma fierté et j’en reste coi face à son culot. Ensuite Elyse a manifestement décidé de laisser son Aya prendre les choses en main, le temps de m’installer dans ma nouvelle routine d'éducation. Je suis donc envoyé à la douche par Aya dès la fin du repas. 

A mon retour, la table a été débarrassée et un épais drap de coton blanc m’attend. Je dois m’y coucher nu et Aya m’attache les pieds et les mains aux angles. Je suis bâillonné aussi et la cage m’est enfin retirée du zizi. Elyse arrive en renfort face à l’ « ampleur de la tâche ».

« A-t-on déjà vu un bébé plein de poils ? Non. Le petit de l’homme naît déplumé. Je sais que cela ne va pas te plaire, Thomas, mais nous allons te déplumer aussi… Cela va être long : sois courageux ! »

Le courage, il m’en faut beaucoup. Les 2 femmes œuvrent à la cire, partout sauf les cheveux. La première bande est une douleur, la seconde bande une horreur, la troisième bande une terreur. Je hurle et pleure dans mon bâillon, surtout quand elles s’attaquent à l’entrejambe et au sillon fessier. Je ne suis pas un homme gorille heureusement, mais j’ai un tas de petits poils hérités de mon adolescence qui sont arrachés les uns après les autres. Il leurs faut au final plus de 3 heures pour arriver à me rendre totalement lisse du cou jusqu’aux pieds, devant et derrière. Elyse me fait remarquer que mon zizi ressemble maintenant à celui d’un petit garçon avec l’absence de poil et sa petite taille, me faisant encore une fois rougir à ne plus finir. Elle le prend même en photo « pour notre album de famille ». Mon supplice se termine par la pause d’une nouvelle cage de chasteté, qui sort directement de son emballage. « Tu puais définitivement trop dans l’ancienne. Il faut maintenant faire attention à l’hygiène intime de mon bébé. Et puis j’aime bien l’idée que mon futur mari ait plusieurs cages à son zizi comme une femme a plusieurs colliers à son cou. »

Je ne suis libéré de mes liens que pour être enchâssé dans une grenouillère. D’abord Aya glisse une épaisse couche sous mes fesses qui est refermée au-dessus de la cage. L’impression n’est pas agréable : la cage est plaquée contre le ventre. Elyse me montre alors avec fierté la grenouillère qu’elle a choisi pour ma « première » : en lourd jersey orange – « pour que mon bébé ne prenne pas froid » - avec un dessin enfantin d’un lionceau enfermé dans une cage. Tout un symbole !

Elles me l’enfilent avec dextérité comme si elles avaient toujours fait cela. Les pieds ont des chaussons intégraux au bout. Et je découvre avec inquiétude que les manches se terminent aussi par des moufles rembourrées sans pouce libre qui me rendra toute préhension d’objet très difficile. On voudrait me mettre dans l’incapacité totale que l’on ne ferait pas autrement ! La grenouillère se ferme par une fermeture éclair « renforcée » dans le dos qui commence dans l’entrejambe pour se terminer au niveau de mon cou et que de mes mains empêchées, je ne peux atteindre.

Finalement on me fait descendre de la table, motivé d’une tapette sur mes fesses rembourrées et je suis emmené devant le canapé. Je dodeline en marchant : la grenouillère intègre une zone moins souple à l’entrejambe qui m’oblige à avancer les cuisses légèrement écartées aux petits rires de l’assistance. 

Il est 18h00 pile. Elyse m’énonce les règles « simples » que je vais devoir suivre dorénavant à la lettre : 

« Règle n°1 : Accès interdit au pot. Les pipis et les popos doivent être faits dans la couche, un point c’est tout. »

Je comprends instantanément la rudesse de la simple règle énoncée ! Je croyais que les couches seraient réservées à mes seules nuits, pour compenser la disparition du seau et me permettre le soulagement nocturne. Mais là je comprends que je resterai en couche tout le temps pour y accomplir ce à quoi elles sont destinées. Mais je n‘en est aucune envie… Je ne veux pas ! Cela ne m’excite pas du tout. Putain, j’ai 24 ans et à cet âge, on ne fait plus dans une couche !

 « Règle n°2 : la vérification de l’état de ta couche et son éventuel changement seront fait  à notre seule discrétion d’Aya ou moi. Une couche souillée ne veut pas dire qu’elle te sera systématiquement ou immédiatement changée. »

Je crois rêver ! Elles me veulent complètement dépendant de leur bon vouloir…  Comment peut-on imposer cela à un homme que l’on aime ? C’est dégradant, humiliant et en la matière, si j’ose dire, c’est dégueulasse. Je voudrais rétorquer, refuser cette règle, mais mon bâillon qui est resté - et je comprends pourquoi maintenant – me le refuse. Je me renfrogne l’esprit blessé.

 « Règle n°3 : Coucher à 18 heures sans exception semaine et week-end. Si tu as été sage, tu auras le droit à une histoire et à un câlin pendant que tu boiras ton dernier biberon. Dans tous les cas, extinction de la lumière à 18h30 maxi. Lever à 8h30 et sieste obligatoire de 2 heures tous les jours dans ton lit. »

Je calcule mentalement 13h30 de nuit plus de 2 heures de sieste, cela fait les 2/3 de la journée que je vais passer à faire ou ne pas faire dodo dans mon ridicule lit à barreaux. Je comprends qu’en plus de la couche, Elyse me renvoie à mon enfermement.

« Règle n°4 : tes repas te seront donnés par moi ou Aya à la cuillère ou au biberon. »

Ben voyons, faut pas vous gêner Mesdames, quitte à me transformer en bébé. Allez jusqu’au bout et pourquoi pas une tututte tant que vous y êtes ?

« Règle n°5 : tes seules sorties seront limitées au cours de ski. Cela sera suffisant pour te faire prendre l’air. Mes exigences quand au rythme de tes progrès en ski seront affichés demain sur le frigo. Ne me déçois pas à ne pas tenir le programme ! A la maison, cela sera tututte obligatoire dans ta bouche. Je te rappelle qu’un bébé cela ne parle pas… »

Grrrr ! J’aurais du me taire. Elyse veut ma honte finale. Comment un homme peut tenir dans ces conditions extrêmes, là, je n’ai pas envie de le découvrir, n’y de l’envisager.

« Et règle n°6 : j’attends pour ce programme, ta pleine et entière coopération. Tu seras systématiquement puni tant que tu te conformeras pas à la lettre au comportement docile que l’on attend de toi, souvent par la main d’Aya à qui je donne un droit sans limite de te punir. Tu verras tu vas vite craindre la main de Tata Aya. Ah oui, pour être dans l’ambiance, tu l’appelleras désormais Tata »

Je suis atterré comment Elyse peut-elle m’infliger cela ? Elle est différente en intimité, plus amoureuse, plus tendre, par rapport à là, où elle redevient froide et organise cliniquement mon dressage à sa sauce…

« Allez au dodo, maintenant, mon bébé adoré ! Tata Aya va t’y emmener… Et pas de soupe ce soir, un peu de diète te fera du bien après les excès des fêtes.» 

Elyse prend cette voix stupide et comique que prennent les adultes quand ils parlent à un bébé. Je le prends donc comme une humiliation de plus, d’une série qui va être putain longue. Elle me ramène mon doudou éléphant « à la petit trompe » que je prends comme je peux entre mes deux quasi moignons. Je veux résister, refuser d’aller au dodo, mais Aya me saisit douloureusement à l’oreille – aie ! – pour me forcer à monter à l’étage. Je suis coincé : je dois la suivre pour qu’elle ne m’arrache pas l’oreille…

« Tata » Aya ne me libère qu’une fois installé dans mon lit. Mon bâillon est immédiatement remplacé par un « porte tututte », une sorte d’harnais de tête qui me maintient en position une tétine et m’empêche de la rejeter.  Elyse vient me faire un chaste baiser sur le front. « Pas d’histoire ce soir. On verra demain si tu as été suffisamment sage… Allez bonne nuit à mon bébé. Fais de beaux rêves de petits garçons obéissants. ». Et sur ceux les 2 femmes sortent et me laissent à mon sort en éteignant la lumière. Il n’est même pas 18h30 et je suis déjà consigné au lit. Je hais ce qu’Elyse m’impose !

Ma nuit devrait être très longue. Le lit plus étroit qu’un lit normal – je dirais pas plus de 60 cm –m’empêche de me tourner. Il a une odeur de bois neuf qui irrite l’odorat. Mon horizon est borné sur les 4 côtés et au dessus.  Pas de doute la construction est solide. Dans la pénombre, je découvre que les barreaux de bois sont encastrés, sans doute profondément, dans les montants massifs. Je me doute que c’est verrouillé. A tout hasard j’essaye de mon bras de pousser, sans grand espoir,  rien ne bouge d’un millimètre. Je suis coincé dans mon lit !

A cette heure peu avancée, je n’ai évidemment pas sommeil. L’engoncement dans la grenouillère me donne trop chaud. La sensation de la couche est désagréable. Et la tétine imposée dans ma bouche a un goût affreux de matière artificielle et assèche mon palais. Je découvre cependant accidentellement que quand je presse la tétine, elle me donne un peu de liquide rafraîchissant. Et je comprends la fourbe manœuvre : tututter et boire ma honte, pour éviter de mourir de soif.

A quoi pense un homme enfermé ? A ma journée, à mes souvenirs, à des choses sans importance auxquels je me raccroche mais tôt ou tard mes pensées finissent par tomber en spirale vers Elyse, la personne qui a le pouvoir absolu de me libérer ou de me maintenir dans cette prison. Aucune possibilité d’y échapper comme un chien qui, enfermé dans une cage, attend ardemment le retour de son Maître. Je passe par des stades de quasi-haine, de découragement, d’espoir, de vénération dans une sorte de boucle sans fin qui occupe mes nuits jusqu’à ce que le sommeil m’assomme. Sans doute, le seul moment de paix dans ma prison. Jour après jour, enfermement après enfermement, mon esprit est malaxé, transformé, vers l’acceptation d’une dépendance totale envers Elyse. L’homme lutte mais le soumis naissant concède cette sujétion, nuit après nuit.

Je finis par m’endormir. Je suis réveillé brutalement par la pression dans la cage et la sensation d’arrachement de mes couilles, inhabituellement aussi violente. Je suis hébété, essaye de me relever, me cogne contre les barreaux et retombent durement sur le matelas. Je me rappelle enfin de la grenouillère, de la couche,  mais je refuse de tout mon être. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il peut être. Ce traître de zizi refuse de se rendre. Je serre les dents. Un trait de lumière filtre sous la porte et j’entends une voix étouffée, non pas une : deux. Qu’est-ce que fait Aya dans la chambre d’Elyse ? Ma dureté est extrême. J’attends avec courage jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir, vaincu. Et je fais ce que je n’aurais jamais cru devoir faire un jour. A 24 ans, je redeviens un pisseux et me laisse aller dans mon lange. D’abord un petit peu. Cela marche sur la tumeur pénienne qui dégonfle enfin, mais je bois en solitude ma honte. Je voudrais m'arrêter là. Mais pour une raison que je ne comprends pas : je ne contrôle plus rien. J'ai trop envie de vider ma vessie. Je sens la couche s'alourdir au fur et à mesure que je m'épanche dedans. Je crains plus que tout que cela déborde sur les côtés. 

Quelqu’un a dit un jour que dans la vie, il n’y a que le premier pas qui coûte. Au matin, ma couche est trempée des érections de la nuit. Je sens son humidité sur mes fesses et mon sexe.  Le jersey de la grenouillère est aussi trempé mais de sueur. A mon grand étonnement, j’ai passé la majeure partie de ma longue nuit à dormir. Elyse vient me réveiller avec « mon biberon du matin », pas du café qui serait le bienvenu, mais du lait chaud. J’accueille cependant avec plaisir de pouvoir réhumidifier mon palais, la tétine s’étant asséchée avant la fin de la nuit. D’ailleurs le porte-tututte m’ait remis dés que j’ai finis mon biberon.

Elyse me change enfin sur le plan à langer. Bizarrement j’aime bien ce moment d’intimité entre nous deux. Elle me parle gentiment, s’inquiète si j’ai passé une bonne nuit, m’explique que je fais bien de tututter pour m’endormir. « J’ai mis un peu de somnifère dedans pour t’aider à trouver ton rythme». J’aime moins quand elle me tartine les fesses et le sexe de cette crème à l’odeur de poisson. Mais heureusement, je ne sens pratiquement plus rien une fois la couche refermée. Je suis finalement resanglé dans une nouvelle grenouillère, bleu avec des dauphins cette fois et envoyé dans le salon pour la matinée, attaché par un collier au bas d'un poteau, non cadenassé. De toute façon avec mes grosses moufles, je suis incapable de l’enlever.  

Ma matinée est longue, juste entrecoupée d’un biberon vers 10 heures à l’eau citronnée qui me fait grimacer et que Tata Aya s’assure que je finisse totalement. Le collier m’empêche de me relever. Je n’ai pas d’autres activités que regarder Tata Aya faire le ménage, passer l’aspirateur et repasser dans le salon. A midi, Elyse vient me donner un chaste baiser sur la joue.

« Je déjeune à l’extérieur, mon bébé. Je te laisse avec Tata. Sois bien sage avec elle ou pan-pan cul-cul… »

C’est l’heure enfin de mon repas. Mon ventre crie famine. Et je me suis laissé aller deux fois à faire pipi dans ma couche. Pas le choix. A ma grande surprise, le repas ne se passe pas dans la cuisine mais dans le salon. Je suis sanglé dans le fauteuil de cuir noir, recouvert d’un drap, que Tata fait basculer en position relax. On dirait… un transat pour bébé comme j’en ai vu chez la petite sœur de ma mère. Elles ne m’épargneront rien. Tata Aya m’attache un bavoir autour du cou, installe une chaise à mes côtés et revient avec mon repas. D’abord une soupe qu’elle me donne au biberon, très fade. Je crois qu’on a du oublier de la saler. Est-ce exprès ? Je mets un bon quart d’heure à finir mon biberon de petites tétées et en petites tétées. Cela fait même mal aux lèvres et à la mâchoire de devoir ingurgiter de cette manière. 

Puis Tata Aya me présente mon « plat de résistance » une peu appétissante bouillie verte. Elle me nourrit à la cuillère de plastique. J’ouvre la bouche. Je goûte. C’est une horreur. Un des plats détestés de mon enfance : épinard et œuf dur, le tout réduit en bouillie. Je veux recracher mais Aya me maintient fermement la bouche fermée. Je suis contraint à avaler. Dés que j’ai la bouche ouverte, je proteste véhément…

- Mais cela ne vas pas la tête ! Je déteste cela depuis mon enfance.

Je n’aurais peut être pas du parler ainsi car Tata Aya me décroche une gifle cuisante qui me rend tout penaud. Puis elle me fait la morale.

- Madame Elyse dit que bébé dois manger de tout. Elle m’a dit qu’elle a demandé à ta maman ce que tu n’aimais pas et tient à ce que bébé s’améliore. Allez, une cuillerée pour Tata. Ce n’est pas la mer à boire…

J’ouvre la bouche avec réticence. Tata Aya y enfourne la cuillère. Je dois faire en effort pour déglutir l’infamie de putain de plat de merde.  Cela me répugne au plus haut point. J’ai presque envie de vomir.

- Une cuillerée pour Maman Elise. Et je t’ai fait une bonne compote maison en dessert.

J’hésite à ouvrir la bouche cette fois. Tata Aya force de sa cuillère l’ouverture et m’insère de force la bouillie. J’ai un haut le cœur, ne parviens plus à me contrôler et expulse en urgence la mixture infâme. Résultat : il y en a partout y compris sur les vêtements de Tata Aya, qui tombe en colère.

- Bon tu l’auras voulu !

Je suis immédiatement déshabillé, la couche enlevée et jetée par terre et basculé sur les genoux de Tata Aya.  Elle passe une de ses cuisses pour me bloquer en position. Une main commence à me fesser pendant que l’autre me maintien les mains. Et les tapes volent comme un battoir, en escadrilles serrées, sèches, faisant si mal. Je me tortille dans tous les sens perdant mon reste de dignité. J’abdique finalement : les pleurs me viennent aux yeux. Mais Tata Aya continue jusqu’à ce que je sois sans réaction. Elle me laisse finalement par terre, anéanti et le cul brûlant.

Je suis remis nu dans le fauteuil et Tata Aya me fait terminer mon plat, la main en prise sur mes orphelines broyées si elle trouve que je n’avale pas assez vite. Je suis vaincu et me conforme au directives. Je fais fi de mes hauts de cœur, pour avaler et avaler encore en apnée. Finalement j’arrive à finir au bord de la nausée.

- Pas de compote. Tu n’as pas été assez sage aujourd’hui. A la sieste, maintenant !

Je suis mis dans le lit en simple couche et avec mon porte tututte. Tata Aya me prévient que je n’ai pas intérêt à mouiller mes draps ou sinon… Je garde donc sagement ma couche qui frotte contre mes fesses meurtries. Je ne sais pas si c’est l’émotion qui se libère mais je tombe rapidement dans le sommeil.

- Debout le petit morveux ! Faut se réveiller, maintenant. 

Je sursaute et me réveille d’un sommeil profond. Mes fesses se rappellent à moi quand je bouge. Bigre elle ne m’a pas raté, la Tata Aya ! J’ai encore mal. Elyse est rentrée et je comprends qu’elle prévoit de m’emmener louer mes skis. Tata Aya me fait monter sur le plan à langer pour me changer, après que j’ai finis mon biberon de lait « obligatoire » après ma sieste.

« Eh bien dis-donc : encore inondé. Tout ce liquide dans ce petit corps… Et pas un seul popo depuis hier. Dis notre bébé ne serait pas constipé ? »

Je ne suis pas constipé. Je me retiens simplement, depuis ce matin, n’ayant pas envie de faire dans ma couche. Je sais que c’est sans doute sans issue, mais je garde encore un peu ma fierté par résistance. Je n’aime pas du tout que Tata Aya me change. Au moins avec Elyse, il reste une complicité érotique mais pas avec cette femme. J’ai mis ma tête de côté pour qu’elle ne voit pas que je suis un peu rouge d’humiliation.

« Heureusement que Tata a ce qu’il faut… »

Qu’est-ce qu’elle dit là ? Elle ne va pas… Elle me plie d’autorité les jambes au-dessus des épaules et m’introduit sans précaution une dizaine de suppositoires un à un dans mon trou du cul. Je vis cela comme un viol de mon intimité. J’essaye de m’y soustraire mais une claque sur mon derrière exposé me rappelle vite à l’ordre. Une nouvelle couche très épaisse m’est enfin mise et Tata Aya la complète d’une culotte de plastique (« pour les fuites »). J’ai encore droit à un body à manche longue qui se ferme dans mon dos avant de devoir passer ma combinaison de ski, avec, sans que cela m’étonne, des moufles intégrées. J’ai immédiatement trop chaud dans ma tenue de ski avec le chauffage. Nous retrouvons Elyse dans l’entrée qui m’essaye le casque qu’elle m’a acheté, décoré de stupides tresses multicolores. Je me regarde dans la glace de l’entrée : je suis complètement ridicule, avec cette combinaison aux couleurs enfantines et ce casque. Les moon-boots vintage années 70, n’arrangent en rien l’impression générale.

« Allez on sort. On t’achètera un goûter en passant. Et interdiction de parler ou pan-pan cul-cul au retour. D’ailleurs ta tata m’a dit que tu n’avais pas été un petit garçon sage à midi et qu’elle avait du sévir…»

Je préfère baisser la tête. Je ressens encore les effets de la main de Tata Aya sur mes fesses…

Nous quittons le chalet sous un beau soleil. Elyse, elle, est à la dernière mode de sport d’hiver, moi dans une tenue ridicule. Au moins, le porte-tututte est laissé à la maison. C’est déjà cela. Elyse m’a pris la main et je ne sais pas si je dois m’en réjouir ou m’en accabler. Arrêt à la boulangerie. Elyse achète une chocolatine avant de me l’a tendre.

- Tiens pour ton goûter, Thomas.

La boulangère qui me regardait déjà avec interrogation depuis notre entrée vu mon accoutrement, me regarde maintenant avec un sourire bienveillant. Sans doute me prend-t-elle pour un des adultes différents, aux capacités de l’esprit limitées. Et je n’ai nulle envie de la détromper dans son jugement. Je commence à manger ma chocolatine pendant qu’Elyse parle de la neige et du temps. C’est peut-être cela la solution, pour ne pas mourir de honte sur place, passer pour un adulte différent…

Puis c’est le tour du magasin de location. « Le grand garçon, il fait quelle pointure ? » Elyse répond à ma place : 41. Je ne comprends pas parce que je chausse du 43 habituellement. L’employé me passe mes toutes premières chaussures de ski. Bigre, que c’est lourd et  étroit ! On veut me les changer, m’en mettre des plus grandes, mais Elyse tranche : « non, non. Cela ira bien comme cela ! » Elle le dit avec suffisamment de détermination pour couper court à toute nouvelle tentative de la part de l’employé. Il est cependant étonné quand elle lui annonce que c’est pour 4 semaines. Skis et bâtons récupérés, et nous voilà sortis.

- Tu n’as pas soif, toi. Moi si !

Elyse m’emmène par la main à ce qui semble être son bar préféré, d’ailleurs elle connait bien le serveur. « Bonjour Elyse, comment vas-tu ? Une bière blanche comme d’habitude ? » Et puis feignant de me découvrir avec un peu dédain : « … et pour le Monsieur ? ». « Oh pour lui ? Un sirop à la grenadine, cela sera suffisant.. » Là le serveur est très étonné. Il me fixe un long moment, interrogatif, puis souffle et tourne les talons. « Donc une bière et un sirop à la grenadine… »

Nous nous sommes installés sur la terrasse ensoleillée, heureusement encore assez déserte tant que les pistes sont encore ouvertes. Nous sommes rapidement servis. Un demi mousseux pour Elyse et un sirop de grenadine pour moi avec une paille (!). Je n’ai jamais trop aimé la grenadine, mais là je comprends que je ne vais devoir faire une exception. « Allez bois mon bébé ». C’est plus un ordre, qu’une invitation.

Elyse passe ses coups de fil, manifestement pour des affaires de son boulot, sans s’occuper de moi. Je sirote très doucement ma grenadine. A un moment, elle appelle son père. « … oh Thomas, il va bien. Il s’adapte peu à peu… Aya s’assure qu’il reste bien sage et obéissant… Tiens aujourd’hui il a pris sa première fessée…Non je ne peux pas te le passer là, il est occupé à boire son sirop de grenadine… ». Cela m’est très humiliant d’entendre Elyse parler de moi comme d’un chien en cours de dressage. Je sais qu’avec son père, il n’y a malheureusement aucune ambiguïté, sur mon statut dans le couple improbable que nous formons. J’ai honte de moi.

Elyse continue à passer des coups de fil, longuement très longuement. Je n’ai rien à faire, à part regarder la petite comédie humaine d’un station huppée. Je semble faire tâche dans ce monde. Je ne me sens pas bien. J’ai de plus en plus mal au ventre, sans savoir si c’est la grenadine qui ne passe pas ou les foutus suppos que Tata Aya m’a donnés. Cela me tord bienôt dans tous les sens. Je trépigne sur ma chaise, craignant la catastrophe et impatient de quitter ce lieu pour me réfugier ailleurs.

A un moment, je n’en peux plus et je me lève. Elyse me reprend au vol et d’un claquement de doigt autoritaire m’intime l’ordre de me rasseoir. Elle n’a manifestement pas compris ma détresse. Cela chavire de plus en plus. Je ne vais pas tenir. Par lâcheté, je cesse de lutter et la grosse catastrophe arrive dans ma couche. Une vraie avalanche incontrôlée ! Avec l’infâme odeur qui m’entoure immédiatement et prend possession de mon nez et de mon esprit.

Quelques instants plus tard, le nuage de puanteur arrive au niveau d’Elyse. Elle me regarde instantanément, incrédule. Elle coupe immédiatement court à la conversation sur son téléphone, avant d’éclater d’un rire franc qui fait se retourner les rares tables voisines.

« Mais c’est que bébé nous aurait un petit cadeau ! »

Et de nouveau le fou rire qui s’intensifie. Moi je ne vois pas ce qui peut être marrant dans cette dégradation imposée. Je prends le parti de parler : « S’il te plait Elyse, partons avant que… ».  Cela à l’air de ramener sur moi la considération d’Elyse. Elle paye d’un billet de 50 euros et se lève. Je fais de même trop content de m’en aller d’ici.

« Tu marches vingt pas devant moi, parce que  là, bébé, tu ne sens pas bon du tout… Une horreur même ! ».

Je retourne aussi vite que je peux vers le refuge du chalet, entouré de ma puanteur personnelle. Cela me fait un gros paquet dans la couche qui m’oblige à marcher en canard. Je dois apparaître bizarre pour les passants que je croise.

J’atteins finalement la porte du chalet. Mince fermée ! Je sonne et Tata Aya vient m’ouvrir. Evidemment, elle ne peut pas rater l’odeur…

- Je sens que les bons suppos de Tata ont fait leur effet !

Elyse nous a rejoint rapportant les skis et chaussures que j’avais oublié dans mon empressement.

- Parce que tu lui as donné des suppos ? Tu aurais pu me prévenir, quand même. 

- Oui il fallait bien qu’il apprenne à se lâcher totalement, ton bébé. Allez viens là, toi. Tata va s’occuper de toi…

Ce qui veut dire qu’elle me remet immédiatement ma tututte avant de me prendre par la main. La voix d’Elyse nous rattrape… « Ah oui, j’oubliais. Il a ouvert la bouche tout à l’heure malgré mon interdiction. Je crois qu’il est bon pour une nouvelle fessée après le bain… »  Maudite Elyse !

Tata Aya m’entraîne non à l’étage mais au sous-sol, dans la cave. Elle m’y enferme dans mon état. « Tu ne croyais pas qu’on te changerait ta couche immédiatement, quand même ? Non il faut que tu apprennes à devenir complètement dépendant de la volonté des femmes de la maison. Et pour cela il n’y a rien de mieux que te laisser mariner dans ton caca… »

Je suis enfermé dans la cave. Dans le noir. Pour combien de temps ? Je me mets à pleurer finalement sur tant d’émotion non contenue…

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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