Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 05:49

6ème rencontre avec Madame

Je roule vers mon rendez-vous avec Madame, cette après-midi à la carrière. 6 jours depuis notre dernière rencontre dont 3 jours entiers à faire le ménage chez moi de fond en comble. Je dois reconnaître que la crainte 20 coups de fouets m’ont fait dépasser ma fainéantise habituelle à effacer le résultat de 12 mois en célibataire depuis le départ de Julie. Résultat : la maison n’a jamais été aussi propre et bien tenue, et je me suis promis de continuer sur ma lancée. Le reste du temps, j’ai avancé sur quelques plans de détails du projet.

Je garde ma voiture à côté de la Jaguar déjà là. Pas de Madame en vue. Finalement elle me fait signe du haut de la falaise et me crie :

- Bonjour Gaspard. Rejoins-moi en haut. Il y a une échelle sur ta gauche !

Intrigué, je pars à la recherche de cette échelle que je trouve au bout de 50m. La paroi est en partie éboulée à cet endroit et le rocher vertical se réduit aux 3 derniers mètres que sert à franchir l’échelle. Je suis presque sûr qu’elle n’était pas là lors de ma dernière visite sur le terrain. Arrivé en haut, je suis le bruit très distinct d’une machine en train de fonctionner.

Je progresse au milieu de broussailles et arbustes qui occupent le haut de ce que je sais être un éperon sans accès pour en avoir fait le tour. Je retrouve Madame en jean et baskets, au bord d’un trou de 1 mètre de diamètre qui s’enfonce dans la roche du sol, visiblement fait par la main de l’homme. Une échelle de corde y a été mise. A côté un groupe électrogène fonctionne à plein régime... le bruit que je suivais.

- Bonjour Gaspard

- Bonjour Madame

- Bon avant de t’expliquer le pourquoi du comment, il ne faut pas perdre NOS bonnes habitudes. Déshabille-toi Gaspard.

J’obéis toujours aussi troublé de devoir me mettre nu devant Madame. Et quelque part excité pour être complètement honnête. Une fois à poil, elle me fixe le collier rose, avant de me tendre une combinaison de plastique blanc que je dois passer. D’un coup de ciseaux, elle pratique une ouverture pour exhiber en protubérance mon sexe encagé. Et enfin elle me fait remettre mes baskets….

- Pas mal. Tu es mignon ainsi ! J’ai bien choisi mon compromis… Bon je t’explique maintenant : j’adore cet endroit car il possède une partie cachée dans le sol que j’ai découverte lors d’une de mes visites. La carrière date de la fin du XIXème siècle mais cet endroit a une histoire beaucoup plus ancienne : celle, retrouvée dans les archives, d’une ferme fortifiée dépendante  du château Montorgueil au Moyen Age. Elle été vendue à la révolution à un fournisseur de matériaux et il n’en reste plus rien, comme le château d’ailleurs : démolie pierre par pierre… Sauf ce que tu vas voir !

J’ai plein de questions mais Madame de son regard m’intime l’ordre de me taire. Elle m’invite à la place à la suivre dans le sous-sol. Je descends avec difficulté, peut-être 8 à 10 mètres, avant de me retrouver dans un réseau de salles souterraines. Je suis époustouflé de trouver cela ici ! 

Il ne fait pas chaud en sous-sol - pas plus de 10°C  - et je comprends que ma mince tenue ne me protègera pas. Déjà les couilles se rétractent contre l’anneau de la cage et me font mal…

- La ferme avait sans doute un antécédent troglodyte qui a été adapté au fil du temps. C’est assez courant dans la région… mais là personne ne le sait sauf moi. Une vraie chance ! Nous sommes descendus par un puits d’aération. Il en existe un autre plus loin… Allez je vais te faire visiter mon palais souterrain, Gaspard.

Elle me fixe l’habituelle laisse et je la suis de cavité en cavité qui sont éclairées par un réseau de lampes de chantier : la raison du groupe électrogène… Je me sens comme le premier inventeur d’une grotte préhistorique… c’est si passionnant que j’en oublie le froid qui me glace !

- Nous sommes dans la partie la plus ancienne : celle de l’habitat troglodyte. Je pense qu’il est très ancien. L’usage des pièces reste un mystère pour moi… mais remarque les multiples niches de rangement…

Nous avançons pour faire face à des zones éboulées.

- Je crois que c’est l’ancien puits d’accès à l’habitat. Ce genre d’habitation était organisé en trèfle autour d’un puits central à l’air libre, servant à l’accès, l’éclairage et la ventilation. Là il est complètement rempli par des éboulis. Vu la nature de la roche, j’ai du mal à croire que cela soit un effondrement naturel. Pour moi, il a été bouché volontairement pour une raison que j’ignore…

Elle m’amène dans un nouveau couloir à la taille plus rectiligne et s’ouvrant sur des caveaux plus ou moins importants …

- Là je crois que cela a été creusé plus tard pour servir de réserve et entreposer les récoltes… de la ferme. Remarque la taille de la roche. Tu sais à l’époque il n’y avait pas beaucoup de moyens de garder les récoltes sauf à les mettre au frais et à l’abri de la lumière… 

Cette visite est fascinante… Mais je redescends vite sur Terre : dans l’espace suivant, une jeune femme inconnue est présente ! Que fait cette jeune femme là ? Je la regarde : c’est une magnifique femme aux cheveux blonds, grande, mince et très  attirante. Je me sens gêné par l’inconnue. Je cache instinctivement de mes mains mon sexe encagé.

Madame est amusée par ma réaction pudique et presque enfantine.

- Allez ne fais pas ton timide : Jo ne va pas te manger ! Allons la saluer…

Nous nous rapprochons. De près, « Jo » m’apparait encore plus belle !

- Gaspard, je te présente mon amie Johanna. Jo est hollandaise et parle très bien notre langue pour avoir souvent utilisé celle de mon mari pendant son année d’étude en France l’an dernier... Jo, je te présente ce jeune architecte, Gaspard, dont nous avons discuté en venant de l’aéroport…

Aussitôt Johanna vient me claquer une bise sur la joue qui finit de m’embarrasser… Je suis rouge de confusion ! Et à l’agonie, quand elle s’agenouille à mes pieds et me retire doucement mes mains qui cachent la cage…

- Laisse-moi voir… Gaspard…

Le « Gaspard » me surprend. Je me laisse manipuler dans une faiblesse. Manipuler est bien le terme car Johanna me prend les couilles en main et vient me titiller la hampe et le gland de son petit doigt glissé entre les barreaux. Je ne résiste pas longtemps à ce traitement inattendu. Mon sexe s’émeut dans sa coquille et grossit tant et si bien qu’il déborde rapidement tant qu’il peut de sa prison…

- C’est mignon, les zizis-grenouilles qui cherchent à devenir bœuf... Et se mettent au garde à vous devant les Dames…. Mais là, Séver tu as quand même exagéré : ce zizi là est nettement plus à son avantage que celui de ton petit cochon de Dédé ! C’est vrai que toi tu préfères maintenant les chibres hors normes, mais avoir un machin comme celui de ton Gaspard dans mon cul, cela doit être pas si mal ! L’accord parfait avec mon petit trou ! Ni trop gros, ni trop petit…

Je ne sais plus où me mettre et où cacher la preuve gonflée de mon excitation. C’est quand même, de toute ma vie, les propos les plus sexuellement explicites que j’ai entendu de la bouche d’une fille que je ne connaissais pas 5 minutes avant !

Finalement satisfaite, Johanna me relâche mon sexe encagé et se retourne vers Madame, non sans m’avoir gratifié d’une tapette sur les fesses.

- Jo vient de finir ses études  industrielles. Elle connait parfaitement mon mode de vie avec André… et je pense qu’elle te sera utile pour avancer dans mon projet. J’espère que tu as rangé ta maison, Gaspard ?

Je rougis : « Oui, Madame ». Johanna en vient « cash » au pourquoi de notre visite.

- Bon puisque on s’est tous fait chier à descendre dans ton trou du cul de la Terre, pourrais-tu nous expliquer, ma « Séver mais juste », quelle idée as-tu eu ?

- C’est sous terre et cela me fait penser à l’Enfer. Regarde ces alcôves. Elles pourraient être les cellules d’une prison secrète où l’on enverrait se morfondre ou même se faire torturer nos soumis favoris « pour notre bon plaisir ». Un endroit craint pour l’arbitraire qui y règnerait… Une mise au secret en dehors de la société !

- Je vois bien l’idée mais le lieu me semble trop grand alors qu’une seule oubliette suffirait…

- Non il doit être infiniment craint. Tiens tu te rappelles de jeu dans un fort maritime à la télé française ? Et bien c’est comme cela : il y a tant de cellules que tu ne sais pas quelle peur tu vas devoir affronter !  Et puis tu peux bien connaître l’angoisse vécue dans l’une, que tu te demandes quelle pire angoisse encore, il peut y avoir dans les autres…

- Ouah. C’est plutôt… extrêmement ambitieux ce que tu envisages !

- Oui mais si fascinant… et excitant. Tiens suis-moi je vais te montrer un endroit encore plus incroyable…

Le « suis-moi » est pour Johanna. Moi de toute façon, je vais où la laisse de Madame m’emmène. Nous suivons un couloir étroit qui débouche à mi-hauteur sur un espace cylindrique éclairé par une lampe de chantier.

- Attention, ne tombez pas !

Aucune protection. Nous sommes serrés les uns contre les autres, dans l’étroit conduit de pierre. 

-  Cette merveille est indéniablement… une glacière du Moyen âge… La glace était prélevée dans les Montagnes à la fin de l’hiver et transportée dans des étoffes jusqu’ici… Elle était alors stockée dans cette cavité enterrée, isolée par des fagots de paille… En trouver une ici, montre quelle pouvait être la puissance des Seigneurs de Montorgueil ! Mais moi cela me fait tant penser à une oubliette où j’aimerais bien « oublier » mon soumis, quelques jours au pain sec et à l’eau, pour le retrouver encore plus soumis et dévoué à sa sortie… Jo, tu crois que cela pourrait se faire ?

- Rien n’est impossible. Je comprends la fascination, que de disposer réellement d’un tel lieu, peut être. Mais, Séver, tu as conscience que de la complexité de te demande et cela risque de te coûter bonbon ?

- Pour le coût je m’en fous : on n’a qu’une vie…

Et moi aussi, je me fous sur le moment des désiratas de Madame, beaucoup plus intéressé par le profil de la jeune fille que j’ai sous les yeux. C’est elle qui me fascine moi ! A un moment forcément, je me fais chopper à la mater, la bite en contrainte dans ma cage. Deux regards lui suffisent à évaluer la situation : l’un sur mon visage et l’autre sur mon sexe encagé. Johanna me sourit un bref instant avant de retourner à la conversation de Madame, non sans discrètement appuyer son doigt contre ma rondelle à travers ma combinaison…Je suis troublé et j’ai encore plus de mal à suivre la conversation…

- … dans tous les cas, il faudra creuser un accès à niveau pour atteindre le complexe de salles…

Pendant ce temps, le doigt me masse littéralement l’anus : je crispe les dents pour ne pas soupirer…

La visite dure encore une demi-heure. J’ai perdu le fil des folles demandes de Madame mais Johanna, elle, suit. Cela ne l’empêche pas de me garder sous pression, un doigt par ci, une caresse sur les fesses par là. Elle m’affole tant…

Finalement à l’heure de remonter…

- Dis, Séver, je crois que je vais rester un peu plus avec Gaspard pour commencer à tester le potentiel de cet endroit… 

- Tu ne préfère pas revenir demain plutôt ? Il se fait tard…

- Non, il vaut mieux battre le fer quand il est chaud…

Une lueur d’incompréhension passe un instant dans les yeux de Madame avant qu’ils s’écarquillent de surprise. Mais le tout fini dans un sourire bienveillant…

- Heu… tu es sûre, Jo ?

- Oui !

- Tu nous retrouves ce soir avec André et Marc ?

- Non, pas ce soir, je ne pense pas…

- Et bien, je te le laisse… avec Gaspard… travaillez bien…

Et Madame passe simplement le contrôle de ma laisse à Johanna, très symbolique et sans bizarrement me déplaire, avant de disparaitre dans le conduit d’aération…

Sitôt Madame disparue, Johanna me mets la main au paquet d’autorité…

- Cela devrait t’être interdit d’exciter les jeunes hollandaises, Gaspard. 1 heure que tu m’excites et me fait envie. Je suis une fille exigeante mais passionnée. Je ne veux pas te forcer… Mais je vais m’offrir… 

Ses lèvres s’ouvrent et sa langue s’immisce entre les miennes. Leurs contacts est chaud, tendre, fabuleux. J’adore immédiatement le goût de Johanna ! Nos langues se mêlent pour le baiser le plus passionné que j’ai jamais reçu… sublimé par sa main restée à m’affoler du zizi… Quand finalement nous finissons à regret par s’écarter,  je plane définitivement sur une autre planète …

- Là c’était la première des 3 folles choses que j’ai envie de faire avec toi ! Passons vite à la suivante tant je suis toute chose avec toi…

Je ne comprends pas tout de suite son intention. Elle décroche la laisse du collier pour l’accrocher à ma cage. Le collier lui-même m’est enlevé et vient étroitement immobiliser en plusieurs tours mes poignets. Enfin cage, laisse, collier et poignets sont liés ensemble…

- Allez viens…

Je suis tiré par l’entrejambe au fond des cavités, jusqu’à une saillie à mi-hauteur sur laquelle Johanna me courbe d’autorité. Le contact avec la pierre est  froid… Ma combinaison de plastique blanc est arrachée du cou jusqu’aux mollets. L’air froid vient immédiatement me faire frissonner la peau.

Pas un mot n’est échangé. Je regarde la tête en arrière Johanna retirer lentement sa ceinture de cuir des passants de son jean. Je tremble de tous mes membres… je suis très ému aussi… c’est quelque chose de bizarre : je désire au plus profond de moi que cette magnifique femme utilise sa ceinture sur moi, pour moi ! Je frisonne quand sa main se pose sur ma nuque, pour m’apaiser, me rassurer peut-être aussi… car j’en ai besoin.  

Je n’ai jamais été battu de ma vie, pas même une fessée dans l’enfance. Mes parents préféraient m’envoyer dans ma chambre quand je l’avais mérité par mon comportement. Cette situation de mes fesses livrées à une cruelle Maîtresse,  je l’ai tant fantasmé ces dernières années. Un sujet récurrent de masturbation, même en cachette pendant que j’étais avec Julie… La réalité est finalement différente. Johanna ne m’apparaît pas comme cruelle à cet instant. Et je me sens prêt à… même si j’ai peur à l’instant de…

La ceinture siffle dans l’air froid de la caverne et frappe enfin. C’est une délivrance. Une vive douleur qui se sublime instantanément en quelque chose de fort et de très intime. Un corps à corps fortement sexualisé, où la ceinture n’est plus que le lien entre Elle et Moi. Les coups pleuvent sans répit comme autant de coups de boutoir à bousculer ma pudeur. Johanna me travaille au corps avec une intensité qui augmente sans cesse. Je découvre avec fascination cette perte de contrôle totale. Mes bras, mes jambes bougent en tous sens. Je remplis la caverne de mes cris mais pas une seconde sa main quitte ma nuque. Je ne suis pas un autre. Je suis Nous !

Quand la ceinture cesse finalement, je suis marqué des épaules jusqu’au mollet. Johanna relâche sa pression et je tombe à terre sur le dos. Je suis essoufflé. Je suis en sueur. Je me sens apaisé… 

Johanna retire lentement pantalon et culotte, avant de s’accroupir sur ma bouche. J’admire ce sexe adorable descendre. Tout est charmant chez cette fille… Le contact se fait et je découvre pour la première fois son odeur si fraiche. Instinctivement j’y porte ma langue amoureuse…

L’Histoire retiendra peut-être que j’ai été le premier homme de l’époque Moderne à être « battu » dans l’Enfer de Madame Delamaye. Mais l’Histoire devra aussi retenir que j’étais un homme devenu en un instant follement amoureux !

J’ai beaucoup de mal à m’extirper de la grotte. Les balafres tirent sur ma peau et les muscles sont douloureux de leur vaine résistance au blitz de la ceinture. Quand je retrouve la chaleur du soleil, mes vêtements ont disparu. Seul est restée ma clé de voiture, me narguant accrochée à une branche d’arbuste ! Johanna éclate de rire mais moi je tire la tête…

A notre retour, la Jaguar et mes vêtements ont aussi disparu, mais le sac de Johanna, arrivé le matin même à l’aéroport, est resté… Il finit dans le coffre de ma voiture… avec moi ! Car je dois rapidement me rendre à l’évidence qu’il m’est impossible de traverser la ville tout nu… le corps balafré.

 

7ème rencontre avec Madame

Nous retrouvons Madame une semaine jour pour jour plus tard… avec Johanna… chez moi.

- … et tu n’as vu que j’avais mis la clé dans ton sac ?

- Non pas toute de suite…

- Je t’avais pourtant envoyé un SMS…

- Si tu crois, Séver, que j’avais la chatte d’humeur à regarder mes SMS… je n’ai vu ton SMS et la clé que le lendemain en fin d’après-midi quand je me suis enfin rhabillée pour sortir dîner à l’extérieur…

- Tu as passé quasiment 24h au lit avec Gaspard !

- J’ai surtout épuisé sa langue ! Au point même qu’elle lui a été douloureuse pendant 3 jours ! Une langue qui me met dans un tel état… 

J’écoute cela couché sur le tapis du salon, pieds et mains retenus ensemble dans le dos par une croix de cuir, exhibant pour Madame mes fesses et mon dos striées de la ceinture de Maîtresse Johanna, encore juste une heure avant… Je suis aussi bâillonné par principe … La parole est une liberté, pas un droit… m’a dit Johanna…

- Alors qu’as-tu fait avec la clé ?

- Disons qu’elle a m’a forcée à considérer mon dilemme. 24h – comme tu dis - de suçage en continu, ne sont pas venues à bout de ma terrible excitation… Il est clair qu’arrivée à ce stade, j’avais envie de queues, de phallus, de zobs bien durs pour combler la béance de ma chatte et mon cul ! Et celle de Gaspou me faisait terriblement envie… Je n’avais qu’à ouvrir et consommer avant de le remettre à mariner jusqu’à la prochaine fois. C’était tout à fait compatible avec la mission que tu m’as confiée et je ne suis pas dupe que, quand tu m’as appelée il y a 15 jours, tu n’avais pas qu’en tête l’aide créative que je pouvais apporter à ton projet, mais aussi la motivation que je pouvais donner à ton jeune architecte par ma domination au plus proche. C’est pour cela que tu tenais absolument que je m’installe chez lui : tu y faisais rentrer en même temps une louve dans la bergerie… dont tu aurais observé les actions avec un plaisir humide.

- Oui je ne peux pas le cacher : c’est exactement ce que j’avais en tête.

- Et ce que j’avais parfaitement compris. Je trouvais moi-même l’idée très amusante et excitante. Le timing était parfait : il était mûr à point après 15 jours de cage ! Sauf qu’un petit grain de sable est venu gripper notre belle mécanique. Jusqu’à présent les hommes avec qui j’ai été en relation dans ma vie se classent en 2 catégories. Les amants d’un côté, avec qui je baise avec plaisir. Je m’en contente un moment avant qu’ils me paraissent si limités finalement et que je m’en débarrasse avec fracas... Tu me connais.  Et les hommes à nature soumise de l’autre, que j’ai tant rencontrés au Studio et dominés. Ils sont différents et portent une telle dévotion à la gente féminine. Je les ai toujours considérés avec tendresse.

- Oui je sais. Tu as un don à faire apparaître le meilleur chez les soumis. Je l’ai vu avec André l’année dernière. Ta présence nous as été très bénéfique pour faire avancer notre couple…

- Sauf qu’avec Gaspou, et pour la première fois, c’est différent. C’est bien plus de la tendresse que j’ai pour lui, plutôt quelque chose comme une passion naissante et inattendue. Il est un être attachant, passionné et même temps attentionné et très respectueux. Mais il n’est de nature soumise. Il fantasme sur le BDSM, en arrive même grâce à toi à le vivre en réel, mais il n’a pas cette lueur dans l’œil des vrais soumis, simplement heureux de se soumettre à l’autorité féminine…

Je commence à comprendre pourquoi Johanna m’a bâillonné : c’est autant une discussion avec Madame qu’une confession qu’elle me destine…

- Voilà où nous nous en étions. J’ai su dès les premiers instants qu’il était différent de tous les autres, ou plutôt que je le considérais différent. Le genre de personne où, pour la première fois, je conçois une perspective différente, sur le moyen ou long terme, à me demande si ce n’est pas le bon. Si le consommais, la magie, notre magie, risquait de disparaître… et ça finalement je n’en avais pas envie…

- Alors ?

- Si nous voulons allez puis loin ensemble, il n’y a qu’un chemin possible. C’est que j’ai rapidement compris. Je suis trop habituée finalement au confort des hommes bien tempéré et à leurs avantages pour savoir que je ne pourrais pas vivre autrement en couple dans la durée. Mais je n’ai pas envie d’avoir une lavette soumise à la maison. Au contraire, je veux du caractère et de la surprise. C’est peut être antagoniste, mais il n’y a que cela qui peut nous faire durer. Mais cela passe par un cap difficile, celui où Gaspou de nature non soumise, doit accepter en pleine conscience de se soumettre pour moi et à moi !

- Un chemin difficile… Comment cela s’est-il décanté ?

- Arrivée au restaurant, j’ai su que je n’avais vraiment pas envie de laisser passer notre chance… je devais forcer le destin et tenter pour ma part la voie de l’avenir… et ne pas utiliser la clé. Je pensais qu’il était honnête de lui expliquer mon choix... et lui demander lui aussi de choisir en pleine conscience à son tour. J’aurais pu en fait procéder différemment, le dominer pour finalement l’attacher durablement à ma personne… Mais commencer une relation sur un mensonge ne me plaît pas… et il y a un risque énorme que de cette façon, je l’abîme trop et ne retrouve plus finalement l’homme qui me plait tant maintenant…

Johanna s’arrête un instant pour me gratifier d’une tendre caresse sur ma tête.

-  En ce soir de semaine, le restaurant était désert : nous avons pu parler très librement… Je lui parlé de la clé, de ma relation avec les hommes, de mon envie de tenter l’avenir … Je lui ai parlé de mon enfance au Pays-Bas. Je lui ai aussi parlé de ma cousine maternelle Anneke que ma famille ne reconnait pas et pourquoi elle ne la reconnait pas…. que j’ai du attendre mes 17 ans avant de le découvrir ce secret de famille, tabou et caché… Ma première visite en cachette à son Studio… le choc de ces hommes soumis à ses pieds… J’ai raconté à Gaspard comment j’ai gagné l’argent de mes études en dominant dans le Studio des hommes gentils, mais malheureux dans leur couple… combien j’y étais appréciée par tant de clients réguliers…Je lui ai fait comprendre l’étendue de l’expérience que j’y ai acquise en quelques années…

- Je suis impressionné, Jo : je ne pensais pas que tu parlerais d’Anneke et de son Studio si tôt et avec une telle franchise à Gaspard.

- C’est que Gaspou le mérite. Alors je lui ai dis le plus honnêtement possible que si on prenait cette voie, il n’y aurait que peu de temps d’adaptation. Le retour en arrière n’est plus possible pour moi et je ne peux feindre une innocence que je n’ai plus… qu’il était un garçon charmant, si intéressant avec une langue douée, et que finalement je lui demandé de faire son choix : le court-terme ou la tentative de long terme. En m’excusant que la question arrive si tôt dans notre relation inattendue…

- Je te reconnais là. Tu peux être dans l’action un peu cruelle, mais tu restes très attentionnée envers les autres… Je sais qu’André te regrette souvent.

- Nous sommes finalement rentrés, des questions pleines la tête. Je ne voulais pas que sa décision soit influencée de quelques manières que cela soit par le sexe. Je me suis enfermé dans la chambre pour la nuit… le laissant seul réfléchir. Je crois qu’il n’a pas beaucoup dormi cette nuit-là : je l’attendais se retourner sans cesse sur le canapé. Je me sentais si frustrée. J’avais envie d’aller le retrouver. J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir.

- Le matin suivant, il m’attendait au lever avec le petit déjeuner que nous avons partagé. J’étais fébrile de connaître sa décision… Il m’a répondu gravement : « Tu n’es pas adaptée à une relation classique et je ne veux pas te perdre de suite, toi et ta fraîche petite chatte.... Moi, je découvre depuis quelques semaines la folle excitation d’être dominé en vrai par une femme. Je sais que je risque de regretter demain ces mots, mais j’ai envie de tenter l’aventure D/S avec toi. Mais je connais bien mes défauts d’Homme. Un jour, cela me pèsera et j’aurai envie de ne plus obéir et d’arrêter. Alors si faut tenter le Diable, je crois que c’est maintenant ou jamais… Alors oui je suis d’accord, mais s’il te plait ne me laisse pas la place de douter de mon choix d’aujourd’hui. ».   Je crois que je n’ai jamais rencontré d’homme plus conscient de ses faiblesses… Il était touchant.

- C’est vrai que ton Gaspou m’étonne beaucoup depuis que je connais !

- J’ai souri, pris le temps de finir mon thé et je me suis lancé avec joie. J’avais envie de m’amuser avec lui et ce dès ce premier matin : direction la zone commerciale. Arrêt chez Ikea pour récupérer une bande mesureur et  plusieurs bouteilles thermos… tu verras pourquoi… puis l’animalerie pour acheter le premier collier de mon premier soumis personnel. Tiens d’ailleurs, il faut que je te rende le collier rose… Bref la scène à l’animalerie a été délicieuse. Je comptais sur une vendeuse venue s’enquérir… Et bingo ! J’étais en train de mesurer le cou de Gaspou et tu aurais vu les yeux de mépris envers Gaspard de la vendeuse quand j’ai demandé un collier pour mon « chien mâle adulte ». Lui ne savait plus où disparaître le pauvre… J’ai pris le temps d’acheter une longe à dressage… plus pratique qu’une laisse… et un cadenas, sous les yeux des vendeuses qui échangeaient entre elles, tout en nous montrant du doigt. J’en avais la chatte retournée. Crois-moi Séver, je ne me suis plus amusée autant depuis longtemps…

- Je le vois, Jo. Ah, ah.

- Gaspou était fier de recevoir mon collier mais il a quand même un peu rechigné quand je lui ai fixé le collier immédiatement sur le parking de l’animalerie à la vue des clients matinaux.... Il le porte sans répit depuis cadenassé autour de son cou… J’aime bien y sentir son odeur marinée dans le cuir… quand je passe à côté ou qu’il s’occupe de moi… Une vraie sueur de soumis cela !

- Et bien tu n’as perdu ton temps… et après ?

- Direction le sex-shop ! Je crois que cela a été – comment dis-tu ? … oui – un grand moment de solitude pour lui et dès que la vendeuse dans la cinquantaine est venue nous voir et a vu son collier. J’ai dis que c’était mon nouveau petit ami et que je voulais découvrir les joies du pegging avec lui… Tu aurais vu la tête inénarrable de Gaspou… un vrai roman SM. Et quand la Dame a vanté les mérites et les inconvénients de tel ou tel attirail pénétrant : il ne savait plus où disparaître… Finalement nous avons choisi un double G…

- Un double G ?

- Oui un double gode ! Un pour lui et un pour moi… avec différentes tailles pour essayer et faire notre propre expérience. Pour clarifier notre situation avec la vendeuse, j’ai aussi pris une paire de menottes… à ce moment, la vendeuse a voulu aimablement nous faire rajouter une cage de chasteté… Mais je lui ai répondu : « pas la peine, il en portait déjà une quand je l’ai rencontré »… en fait je crois que j’ai choqué la vendeuse : le comble du sex-shop quoi ! En tout cas, nous avons essayé le double G dès notre retour à la maison dans les cris et la douleur pour lui… Peut-être ai-je été trop ambitieuse dans la taille qu’il pouvait prendre !

- Et les thermos ?

- Ah oui j’oubliais… une vieille technique de ma cousine Anneke… La clé est mise dans un thermos. Après tu remplis d’eau et direction le congélateur. Pour les récupérer, il faut attendre que cela dégèle. Faut dire que qu’il y a un petit truc en plus : le bouchon est retenu par un fil de fer pris en masse dans la glace. Impossible d’ouvrir le thermos tant que la glace n’a pas fondue…

- Je ne comprends pas pourquoi faire compliqué alors qu’il suffit de rendre la clé non accessible…

- Tu vas comprendre… mais chut !

Johanna se rapproche pour chuchoter à l’oreille de Madame. Je tends l’oreille et arrive à en saisir bribes à leur insu…

…La glace met 6 heures à libérer la clé… plusieurs jeux… attaché aux couilles… pas le bon thermos avec la bonne clé… ou remis au congélateur avant la fin de la décongélation…

Aie ! Avec cet innocent accessoire, la vie de l’encagé peut devenir très compliqué…

- J’ai regardé les plans de Gaspou : ils sont bons, très bon même. Il est doué ! Et la bonne nouvelle est que nous avons enfin fini à relever les dimensions de ton complexe souterrain ! Une vrai travail d’Hercule ! 

- Vous avez donc eu le temps de retourner dans le souterrain ?

- Oui 3 fois pour tout relever au laser et… y faire un peu de dressage de Gaspou ! Faut bien s’accorder quelques pauses détentes, quand même… vu comment cela pouvait être chiant !

- Ah, ah ! C’est pour cela qu’il a la peau autant marquée ?

- Oui que veux-tu, c’est très fusionnel entre nous en ce moment : nous adorons renouveler ce genre d’échange particulier entre nous. Mais je devrais aussi me calmer un peu car il devient addict à ma ceinture et je vais finir par le blesser profondément. Nous avons aussi bien rigolé à jouer au chien-chien et à sa Maîtresse dans les enfilades des salles. Ne bouges pas : je vais chercher les plans…

Le plan est déplié sur la table basse. Johanna a de-facto décidé qu’elle pouvait se passer des commentaires de l’architecte. Je reste bâillonné ! Cela m’irrite quelque peu, mais je dois me forcer à passer outre…

J’ai terminé les plans en début d’après-midi avec l’aide de Johanna. Je me serais bien contenté de les montrer sur l’écran de l’ordinateur, mais Johanna a dit « Non. Je les veux sur papier en A0. Et tu en profiteras pour imprimer aussi le projet de la maison pour que le vérifie ». Je n’ai toujours pas de traceur ici et la société de reprographie que j’utilise habituellement, est à une demi-heure de voiture et je n’avais pas envie d’y aller, ne comprenant d’ailleurs pas pourquoi Johanna veux continuer à utiliser ces méthodes dépassées. Mais elle a tenu bon et j’ai dû céder et  courir le faire imprimer en ville… A mon retour, j’ai été glacé de constater qu’avec Johanna tous mes manques d’entrain se payent cash. Cette fois-ci, sa ceinture m’était tout sauf érotique et je l’ai ressenti durement dans ma tête. C’est je crois ce qui me vaut de finir ce soir ligoté sur le tapis dans l’impossibilité de participer…

- Voilà exactement le plan de ton « Palais souterrain ». Et nous avons réussi à prendre les côtes au GPS par l’extérieur pour le positionner par rapport à la maison. Tu constates sur le plan de masse que cela fait quand même une belle distance à creuser pour le rejoindre… 

blcavmasse.jpg

- J’en avais plus ou moins conscience…

- Et voilà le plan du complexe souterrain. Je pense que l’entrée serait mieux là au niveau de la salle fermée avec les murets de pierre…  En face, je nous verrais bien cloisonner l’espace pour y mettre les cellules où il y aurait de la place pour équiper les soumis… On pourrait y mettre le quartier des cellules là… il y a de la place pour 3 cellules et je pense que cela serait « amusant » de rajouter un réduit  dans le sol fermé par une lourde grille… pour les punitions ou ton « bon plaisir »… 

- Je te fais confiance pour le positionnement de l’entrée. Tu as marqué « sas » : tu vois cela comment ?

- Je ne sais pas… un sas entre le monde extérieur et ton Enfer souterrain. On pourrait les équiper de lourds fers d’esclaves,  les tondre… ou pourquoi pas les marquer au fer rouge…

Je frissonne à cette évocation… Dans notre toute nouvelle vie, je découvre combien ma Johanna peut-être dangereuse  dès qu’elle retourne en domaine connu ! Elle devient « no limit » en paroles. Mais heureusement, elle reste jusqu’à présent nuancée sur mon cas. Heureusement… Je crois que je suis protégé par l’amour qu’elle me porte quelque part…

- Et puis il y a ta glacière  à « l’eau et au pain sec ». Pourquoi pas ? Cela serait le gniouf de ton palais secret…. Mais je pense qu’il faut l’aménager un peu : un escalier qui rejoindrait le sol serait le bienvenu. On compenserait par une double porte acier… Et il faudra doubler les murs… en béton pourquoi pas… 

- Super ! L’idée me plait beaucoup !

- Bon ton soumis enfermé, il faudra bien qu’il garde la forme… Je pense faire un espace de promenade là, avec vue sur le jour via le puits de ventilation…. Et le profond puits apporterait un peu plus de désespoir à ton André, conscient d’être coincé sous terre…qui devient un avantage quand il s’agit de soumission…

- Oh c’est génial, Jo ! Tu, vous avez bien travaillé ! Ah il faut que je te dise : j’ai eu une drôle de pensée hier… Il passait à la télé un reportage sur la peine de mort aux Etats-Unis et les couloirs de la mort. Je sais que ce n’est pas rigolo mais cela n’a pas empêché d’imaginer quelque chose…

- Les exécutions ? Putain tu ne fais pas dans la dentelle, quand tu imagines quelque chose…

- Non je suis contre, mais dans notre domaine, je crois qu’il y a quelque chose à en retirer. J’imagine garder mon André dans une étroite cellule suffisamment longtemps pour qu’il craigne son devenir. Elle serait à côté de la salle d’EXECUTION, où il n’y aurait aucune pitié à punir mon soumis. Jusqu’au sang ! A l’heure dite, je le ferai sortir lourdement enchaîné et je l’emmènerai sur son lieu d’exécution… en pleurs et désespoir. Il serait sanglé sur quelque machine pour l’immobiliser étroitement. Et à minuit pile, j’appliquerais ma sentence de la manière la plus implacable qu’il soit. Bien sûr, lui aurait la chance d’en ressortir « vivant »…

- Tu es prêtes à faire cela à ton André ?

- Je crois que oui… pour les crimes les plus graves… et pour la folle excitation que cela m’apporterait…

- Allez pourquoi pas ! Bon ta salle d’exécution je pourrais la mettre là… d’ailleurs je ne savais pas trop que faire de cette pièce, à part un nième donjon… et là il faudrait agrandir un peu ce recoin dans la roche pour le transformer en une toute petite cellule … mais oui, cela pourrait fonctionner…

-  Oui c’est ce que j’avais en tête. Au final cela laisse quand même pas mal de cellules vides …

- T’inquiète pas : Paris ne s’est pas fait en un jour. Prenons le temps d’affiner ton Palais Souterrain. Il faudra bien que l’on y mette quelque part une salle de torture…

- Je suis d’accord… Nous avons encore du temps. Tiens j’ai une idée : et si nous y mettions une sorte de parloir ?

- Tu penses à quoi ?

- A rien de précis encore. C’est juste une analogie avec la prison…

- Donc nous y allons réfléchir au concept, que je trouve intéressant même si, dans ce qui est finalement un grand donjon SM, je ne vois pas ce qui pourrait être équivalent… Bon, tu ne vas plus voir Gaspou pendant 3 ou 4 semaines. J’ai prévu de bien l’occuper… Mais je passerais te voir pour que nous travaillions sur ton palais de Shérazade… et revoir aussi André avec plaisir...

blschemaamenagsout.jpg

 

- à suivre -
dyonisos

-> Les autres petits contes D/S

Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

blhumor.jpg

 

 

Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

    Nous & le pacte BDSM


Retour à la page d'accueil

Trafic

 1  visiteur(s) en ligne  

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés