57ème rencontre avec Madame
La soirée est éprouvante. Je m’en suis douté dès que j’ai vu Madame et Johanna revenir revêtues de leurs tenues de cuir
rouge, très ajustées, qui magnifient les formes de leur corps et créent une distance infranchissable entre les soumis nus à terre et les Maîtresses du haut.
Tout le cheptel d’hommes soumis de la maison - André, Monsieur et moi - a été réquisitionné pour cette dernière
séance de l’année, celle de la nuit de la Saint Sylvestre. Nous avons décoré le salon et la pièce de jeu pour l’occasion sous la direction de badines exigeantes cet après-midi. Et les nombreux
bougeoirs sont le seul éclairage ce soir, qui donne selon sa position soit une lumière féérique, soit évoque un sombre donjon enterré sous un château…
S’il y a évidemment champagne et petits-fours, nous en sommes exclus et mon ventre me le rappelle depuis
une heure. En fait si : nous avons eu droit à une flute de champagne doré au début de soirée, mais celui-là ne vient pas des vignes d’Epernay mais est une production beaucoup plus locale. Je
crois même que nos Maîtresses se sont amusées à mélanger leurs grands crus. Et c’est du extra brut, sans aucune discussion possible : j’en garde encore l’amertume en bouche…
Je suis déjà en sueur d’épreuve. Nos Maîtresses viennent de finir de nous équiper tous les 3 : un harnais de
contrainte qui descend depuis notre cou très bas dans notre dos et maintient nos mains attachées en arrière contre les reins et surtout, après retrait de nos cages, une menotte de couilles ou
humbler qui tirent nos services 3 pièces y compris nos sexes vers l’arrière. Elles se sont mises à 2 pour nous les poser, l’une arrachant et l’autre enfermant, et sans aucune précaution. J’ai
crié à l’arrachage et déjà mes couilles me font mal. André a de plus été affublé d’un vieux réveil accroché à son collier qui m’intrigue.
Elles nous laissent pour l’instant comprendre le mécanisme de la douleur qu’impose un tel accessoire, les corps
légèrement pliés pour éviter l’arrachage et la position instable. Le temps me parait déjà long et les épreuves ne viennent que de débuter…
- A genoux !
Je panique un peu : comment vais-je pouvoir y arriver sans y laisser définitivement mon reste de virilité ?
Nous hésitons tous les 3, sans doute avec la même pensée, mais l’emprise est plus forte que nos craintes et nous finissons par bouger au même moment. C’est la force de la domination : persuader
d’un simple ordre, un soumis à se faire mal pour complaire à ses Maîtresses. C’est le niveau supérieur de la soumission. Quand je suis fouetté attaché, je subis et ne décide pas de ma douleur.
Mais là, c’est moi qui agis tout en sachant que cela va me faire très mal. Et pourtant j’obéis…
Mon passage de la position debout sur les genoux est plus un effondrement qu’un geste maîtrisé. Il passe par un
instant d’intense tiraillement qui m’arrache les larmes aux yeux. Mais j’ai réussi et reprend doucement mon souffle à genoux.
Les Maîtresses nous intiment l’ordre de ne plus bouger et s’éloignent pour aller déguster les petits fours et
siroter une nouvelle coupe de champagne, tout en nous surveillant du coin de l’œil. La position agenouillée me rappelle les mises au coin que Johanna m’impose de temps en temps. La position les
mains ramenées dans le dos est très inconfortable, tout comme le sexe tiré en arrière par le humbler. J’oscille lentement pour soulager telle ou telle pression et André et Monsieur à mes côtés
font de même.
Je crois que nous tous, c’est André qui a le plus de mal. Sans doute une conséquence de son âge plus avancé que
les nôtres. Il lutte pourtant à garder la position. Je le connais très mal finalement. Il est souvent enfermé quand je viens à la maison. Et nos seules relations d’intimité se résument à
l’emmener le matin faire des besoins dans son « coin ». Son regard est toujours d’une telle tristesse… J’ai essayé de discuter avec lui quand il n’est pas bâillonné, mais il reste silencieux.
Quoique je comprenne qu’il n’est pas facile d’avoir une discussion quand on est exposé aux yeux de l’autre pendant ces actes finalement très intimes…
En tout cas, ce soir, j’ai pitié pour lui. Depuis les 3 semaines où il vit avec Madame dans leur nouvelle
maison, je sais qu’on lui a sciemment caché la noirceur exacte de sa nouvelle prison. Il ignore encore son annexe infernale sous terre. Mais Johanna m’a dit ce matin que cela sera fini avant la
fin de cette journée et qu’il serait enfermé en Enfer avant minuit, son Enfer à lui après tout, celui que sa femme a patiemment conçu et mis en place à sa destination. Je ne comprends pas comment
on peut vouloir de telles choses pour un homme que finalement Madame semble continuer à aimer… Cela reste finalement un grand mystère à mes yeux. Mais comme beaucoup de choses en BDSM, il ne vaut
mieux pas trop chercher le pourquoi du quoi…
J’ai été menacé de mille représailles par Johanna si je dévoilais un tant soit peu de la « big surprise » qu’il
va subir ce soir. Je me suis bien gardé de faire quoi que ce soit dans ce sens, mais cela me met mal à l’aise, comme si quelque part je le trahissais…
André n’en peut physiquement plus et s’effondre lourdement le buste contre le sol. Madame réagit en un instant,
pose sa coupe et le rejoint un paddle en main.
- J’avais dit : pas bougé !
Elle s’installe à califourchon sur ses reins lui comprimant douloureusement les mains et commence à la punir de
coups secs de tapettes sur les couilles exposées. C’est violent : André hurle sa douleur pendant que sa Maîtresse de femme lui frappe les couilles, pendant 5 minutes le laissant en pleur et en
pleine repentance.
Johanna est revenue elle aussi et regarde sa consœur agir, une drôle de lueur dans les yeux que je n’aime pas.
Je sais que cela précède les moments où elle va être la plus dure. Et je ne me trompe pas…
- Séver, ils sont 3 ce soir et je crois qu’ils doivent être solidaires entre eux. La faute de l’un doit être la
faute de tous.
Madame réfléchit et finit pas valider la règle proposée par Johanna.
- Ok, nous allons faire comme cela. Mais aucun passe-droit de sentiments : tu t’occupes de mon Marc et je
m’occupe de ton Gaspou…
Aussitôt dit, aussitôt fait. Madame me fait lourdement chuter le buste sur le sol et s’installe sur mon dos me
broyant les mains attachées. Johanna a fait de même avec Monsieur.
- Aux larmes ?
- Oui aux larmes, comme pour ton Dédé !
Aucun répit, aucune pitié. Le paddle de Madame me bat le sexe en cadence. Je crie, je hurle, demande pitié,
comme mon congénère, mais rien n’arrête nos punitions « collectives ». Je ne suis laissé que quand je pleure moi aussi à chaudes larmes… Je m’aperçois que j’ai tenu plus longtemps que Marc,
mais j’aurais préféré le contraire. Mon sexe est douloureux. Mes couilles me font mal… et la soirée n’est pas finie…
Les Maîtresses profitent de notre état de matage pour nous faire docilement lécher les semelles de leurs bottes
de cuir. Je n’ai jamais aimé cela. Cela n’a aucun caractère érotique ou fétichiste pour moi, mais pas une seule seconde j’imagine me rebeller. Je suce comme si mon intégrité en
dépendait.
Trois tabourets bas sont ramenés et posés devant chacun. Ils m’intriguent et nous promettent rien de bon.
D’ailleurs…
- Debout les toutous !
J’ai beaucoup de mal à me relever en équilibre et aggrave encore la douleur dans les testicules. Je sers les
dents.
- Vous vous mettez devant chaque tabouret…
Pliés en deux nous avançons avec prudence et à petits pas, jusqu’à que nous soyons devant les
tabourets.
- Il est temps de vous accorder un peu de repos. Je vous en prie asseyez-vous…
Invitation de pure forme car ce que l’on exige là, c’est que nous nous asseyons volontairement au dessus de nos
sexes coincés ! Je dois m’y reprendre à 2 fois : la première, je renonce face à l’appréhension d’avoir encore plus mal. Mais Johanna me rappelle sèchement à l’ordre… et je finis par écrabouiller
mon service trois pièces sous mon poids.
Nos Maîtresses nous laissent un moment, dans ces positions délicates qui nous font serrer les dents, pour aller
se resservir du champagne et prendre encore quelques petits fours. Quand elles reviennent, je vois que ma Johanna a le regard de plus en plus sombre. Il me glace : je ne l’aime pas comme cela. Je
ne sais pas si c’est pour se donner de la motivation à martyriser bientôt André dans l’Enfer, ou si la folie sadique l’a emporté ce soir. Elle vérifie l’heure au réveil que porte André à son
collier.
- Séver, il nous reste une demi-heure.
- Nous pouvons la passer à finir le champagne…
- Toi si tu veux… Mais moi j’ai envie de bien finir cette année merveilleuse sur une brochette… une brochette
de 3 culs ! T’y vois un inconvénient ?
- Non amuse-toi… Cela va finir de m’exciter… pour la suite…
Johanna est étrange ce soir et déchaînée. D’ailleurs depuis quelques semaines, à bien y penser, elle est plus
joueuse sadique que jamais… sans que j’arrive à savoir pourquoi. Là je la vois s’équiper d’un monstre de gode sur le harnais qu’elle a mis au-dessus de sa tenue de cuir rouge. Je
tremble.
- Bon les choses. J’ai choisi une taille qu’aucun d’entre-vous accepte facilement. Comme cela vous vous
rappellerez de cette Saint Sylvestre. Et Gaspou, tu passes le premier pour montrer aux autres comment tu peux être un bon toutou enculé à sa Maîtresse !
Johanna me tire de mon tabouret par le collier pour me mettre à terre et me faire présenter mon cul en hauteur.
Heureusement mon anus est lubrifié. Je vais être pris dans une position nouvelle, le cul en l’air, entre les jambes de Maîtresse Johanna.
- Plus haut le cul !
Je me conforme difficilement. Je sens immédiatement la large tête du gode peser contre ma rondelle, la peur au
cul. Mais aucune chance d’échapper à l’intrus. Johanna plie un peu les jambes et perfore avec la force de son poids mon anus. Je hurle quand le monstre écarte violemment mes chairs internes.
C’est un viol, pas une baise ! Le gode est intolérable et pourtant je n’ai pas d’autre choix de que l’avaler, le laisser me forcer profondément, le temps que Maîtresse Johanna a
décidé…
Je suis en pleurs, en sueur et le souffle définitivement coupé, quand finalement Maîtresse Johanna me
laisse pour s’attaquer au prochain cul, qui lui crie, pleure et subit son viol comme je l’ai subit.
Maîtresse Johanna finit juste de rectifier son troisième rectum quand le réveil autour du cou d’André sonne
!
- Ah c’est ton heure, Dédé…
André regarde Madame l’œil inquiet. Elle prend une laisse qu’elle attache à son collier.
- Tiens tu vas garder tes menottes de couilles. Cela sera rigolo de te voir te trémousser vers ton destin !
Johanna, tu enfermes les autres pour la nuit ?
- Oui, Séver. Je m’en occupe et je vous rejoins à l’entrée. De toute façon, vous n’allez pas avancer très
vite.
Déjà Madame tire plutôt qu’elle emmène son André dans le couloir de la roche vers ce que je sais être l’entrée
de l’Enfer à sa destination.
Johanna nous libère de nos contraintes et nous enferme – nus – dans la prison habituelle d’André, tout en
annonçant : « Nous serons prises toute la nuit avec Dédé. Séver veut le mettre au pas dès son entrée en Enfer. Alors si vous voulez dormir, vous enculez ou vous sucez, il y a personne qui vous en
empêchera… Profitez-en pour une fois que vous avez les queues libres… et je suis sympa avec vous, je vais vous ramener les restes de petits fours ».
Ce que la merveilleuse Johanna fait effectivement avant de nous enfermer ensemble pour la nuit dans le cachot.
Elle souffle les dernières bougies laissant l’obscurité s’installer dans la pièce. Seule la lune filtrée par la verrière de la pièce, nous amène encore un peu de lumière.
Nous commençons d’abord par manger en silence, chacun de notre côté. Une fois cela terminé, et les ventres un
peu remplis, une certaine tension érotique s’installe dans la cellule. Nous sommes finalement des vieux amants, mais le contexte est différent : Monsieur domine et je subis habituellement. Là
nous sommes comme deux adolescents troublés et timides n’osant pas y aller, ou faire, pour la première dois. C’est trop bête de laisser passer l’occasion, je prends mon courage pour lui
proposer.
- Marc, tu veux que je te suce ?
- Non Gaspard, Pas ce soir : je ne suis pas dans cet état d’esprit. J’ai besoin… de me sentir… dominant quand
j’encule un homme… quand je jouis dans ton cul… mais ce soir… je me sens… si soumis… par contre, Gaspard…
Sa voix est troublée et me trouble aussi… Il n’y aucun autre bruit que nos lourdes respirations.
- Oui, Marc ?
- Je voudrais… ce soir… ta queue en moi… dans ma bouche… dans mon cul… je ne l’ai jamais fait… je
voudrais la subir.. s’il te plait Gaspard…
Cela a été murmuré. Je suis un per surpris de cette envie, même s’il ne tient qu’à l’ambiance soumise du
moment. Je ne sais pas que répondre, si je m’en sens capable, si même j’en ai envie… de cette manière… et surtout dans le dos de ma Johanna qui nous laissé le champ libre. Mais est-ce type
d’encastrement qu’elle a autorisé ?
Marc s’installe finalement fébrilement entre mes jambes, m’enlève doucement les mains de mon sexe et embouche
mon zizi mou. Le contact avec ses lèvres, sa langue est électrique… mon zizi réagit et grossit… je repose en arrière ma tête et me laisse faire en faiblesse…
58ème rencontre avec Madame
Monique, la femme de ménage de Madame, est en congés au lendemain du 1er de l’an pour une semaine sous le
soleil des tropiques comme chaque année. Madame a convenu depuis longtemps avec Johanna que je la remplacerais pendant cette semaine.
Je me suis donc présenté dès le matin du 2 janvier à mon service laissant une Johanna endormie aux anges dans
le lit. Je pensais que je servirais les journées et retrouverais le soir avec la joie d’une chien laissé seul ma Maîtresse de femme dans notre maison. Mais non, à ma grande surprise, j’ai été
enfermé pour la nuit dans la prison du rez-de-chaussée, sans aucune explication.
Etait-ce un arrangement supplémentaire de Johanna avec Madame ? Nous sommes passés voir nos parents respectifs
pour Noël et je ne crois pas qu’elle y ait eu besoin d’y retourner… Le 2ème soir idem : j’ai été enfermé de nouveau. Tout cela m’inquiète et me déstabilise. Le 3ème soir avant d’être enfermé dans
ma prison nocturne, j’ai demandé à Madame, pourquoi je ne voyais plus ma Maîtresse.
- Ce n’était pas prévu comme cela. C’est Johanna qui m’a demandé de te garder pour les nuits.
Je le regarde étonné.
- Non je n’en sais pas plus que toi. Une femme Dominante me demande un service et je lui rends sans aucune
question, d’autant qu’elle est fidèle à son poste de gardienne d’André.
Elle est donc ici ! Pourquoi ne veut-elle pas me voir ? Tout cela me rend très mal à
l’aise.
Comme me le rend la présence de Marc à la maison. Souvent quand il revient du boulot, Madame est occupée dans
l’Enfer à dresser son mari André, ce qui la rend très enjouée en ce moment. Il me trouve à chaque fois enfermé dans ma cellule. Madame ne veut pas que je sois libre de mes mouvements quand je
suis seul, sans surveillance. Son regard est devenu un peu méprisant à mon égard, après « notre » nuit d’inversion des rôles, comme s’il en avait honte après-coup. Pourtant j’ai fait ce qu’il
voulait, jusqu’à m’épandre au fond de ses entrailles. Mais c’est comme si cela n’avait jamais eu lieu.
Madame s’amuse à me faire monter tous les matins par son étalon de Marc sur leur lit. Il me force sa bite en
fond de gorge systématiquement maintenant et est devenu très violent quand il m’encule cherchant à me faire mal, à me faire hurler. Je crois qu’il veut me faire payer sa faiblesse de la nuit
passée ensemble. Pourtant j’ai fait ce qu’IL voulait !
Mais ce qui m’inquiète le plus c’est la concomitance de cette nuit où j’ai été coq triomphant avec le fait que
Johanna ne veuille plus me voir. Je me persuade qu’elle l’a appris – de la bouche de Marc peut-être même – et qu’elle m’en veut de mon infidélité. Je n’avais pas le droit de la tromper quelles
que soient les circonstances ! Et pourtant je l’ai fait…
Mon esprit devient de plus en plus torturé au fil des jours. Je voudrais tant m’expliquer. Qu’elle me batte au
sang si elle veut, mais je veux pouvoir lui demander pardon ! Effacer cette nuit qui n’aurait jamais dû exister ! Et repartir comme avant…
Johanna réapparait finalement le cinquième jour à la fin du diner. Elle semble exténuée, les yeux fatigués et
le corps crispé. Je suis encore plus inquiet… Et sans prendre le temps d’enlever son manteau, elle me donne son ordre de la voix la plus glaciale que je n’ai jamais entendu de sa bouche
!
- Gaspard, tu rentres immédiatement à la maison. Tu enlèves tes frusques de domestique ridicules et tu
m’attends nu les nez collé au barreau de la cage ! Je veux te retrouver dans cette position quand je rentrerai !
Je suis complètement déstabilisé par le mélange de mon nom d’amour – Gaspard – et l’ordre net que je
viens de recevoir. Johanna a peint une marque rouge sur un des barreaux de ma cage de la chambre contre lequel je dois, à genoux, maintenir en permanence le bout de mon nez. Une sorte de mise au
coin très exigeante que Maîtresse Johanna réserve au moment où elle n’est plus satisfaite de mon comportement. Eprouvant physiquement et terriblement impactant moralement. Je suis donc en cause !
Elle sait donc pour Marc et m’en veut ! Une boule se forme immédiatement dans mon ventre…
Je me dépêche d’obéir, non sans entendre que Madame intimer l’ordre à Monsieur de ranger tout dans la cuisine
avant d’aller se coucher immédiatement. « Nous avons besoin de parler avec Johanna… »
Je me traîne l’angoisse au ventre jusqu’à notre maison mais je vais enfin avoir l’occasion de demander le
pardon de ma femme. Je me déshabille et plie correctement ma tenue, avant de m’agenouiller face à ma cage qui m’intimide ce soir et coller mon nez contre l’exigeante marque rouge…
Johanna rentre 2 heures plus tard, vers 10h. Ses pas sont vifs et les portes claquent. Elle ne semble pas du
tout apaisée et je crains d’autant plus notre confrontation à venir ! Finalement elle me rejoint. Elle m’apparait maintenant dans une colère froide. Elle me bâillonne immédiatement et si je
pouvais avoir un doute, il tombe quand je la vois retirer sa ceinture de cuir du jean.
- Allez, en haut du donjon ! Tout de suite !
Et elle accompagne sa demande d’un premier coup sec de ceinture. Je me dépêche de crapahuter à 4 pattes sur
l’échelle de meunier qui monte à l’étage supérieur. Je me laisse enfermer sans réaction les mains dans les poignets du treuil, la peur au ventre mais l’esprit heureux de pouvoir enfin
expier mon infidélité.
Le treuil m’élève jusqu’à ce que mes pieds quittent le sol. Mon corps pendu se balance doucement un instant
avec que la ceinture s’abatte violemment et de tout part. Je suis longuement battu en règle – il n’y pas d’autre mot – par ma Maîtresse en colère face à mon infidélité. C’est saisissant : il n’y
aucun érotisme à être cinglé ainsi et chaque série de coups est une horreur qui marque mon esprit fautif !
Maîtresse Johanna ne s’arrête que quand elle est hors de souffle. Mon corps meurtri crie de détresse partout et
mon esprit de chien battu est vide et repentant. Je veux avouer mes fautes et chercher si je peux obtenir le pardon de la femme que j’aime. Mais le bâillon rend la chose impossible ! Elle me
laisse pour revenir quelque temps plus tard avec une flute de champagne et une bouteille de javel.
Incompréhensiblement, mon zizi est libéré et Maîtresse Johanna commence à me traire dans la flute. C’est sans
logique, pourquoi me récompenser après ma faute ? Mon esprit ne veut pas se laisser aller mais mon corps lui choisit de se laisser faire et de cracher traitreusement son sperme comme je l’ai fait
dans la bouche et le cul de Marc il y a quelques jours. La flute se remplit de mon liquide blanchâtre…
Maîtresse Johanna a un drôle de sourire en contemplant mon « œuvre ». Elle ouvre finalement la bouteille de
javel et en remplit la flute. L’odeur de chlore flotte dans la pièce et elle approche la flute de mon visage. Je suis complètement perdu… Elle ne va pas quand même m’obliger à boire ce mélange ?
C’est humainement impossible !
- Au moins, ceux-là font être bouffés, ratatinés, digérés ! Mais il y en a plein d’autres là qu’il faut
éradiquer définitivement !
Et pour affirmer son propos et me prend les boules pour les écraser violemment dans sa main ! Je hurle dans mon
bâillon, terrifié par son regard froid qui se plante dans le mien, comme un aiguillon ! J’associe ses rétorsions au sperme que j’ai symboliquement fait partir en dehors de ma femme. Je mérite
tant ce traitement répressif en pleine contrition !
Elle finit par relâcher le treuil : je tombe lourdement par terre. Elle m’enlève les poignets des mains et d’un
coup de ceinture m’ordonne de descendre dans la chambre. J’ai la surprise totale de découvrir Marc complètement nu sur le lit ! Il est en mode soumis et porte son collier. Mais surtout, il a
l’air aussi gêné que je puisse l’être…
Une sorte de pilori m’attend aussi au pied du lit. Un socle, une longue tige qui se termine par un étau. Je ne
l’ai jamais vu. Maîtresse Johanna me boucle les poignets dans le dos d’une simple paire de menottes de métal et m’installe face au pilori. L’étau est ajusté à hauteur et immobilise bientôt mon
sexe derrière les boules. Maîtresse Johanna complète son installation d’une minerve si rigide, si bien que je n’ai pas d’autre choix que de voir ce qui va se passer sur le lit
!
- Tu as tout gâché, Gaspard ! J’étais si bien dans ce mélange de domination et d’amour ! Pourquoi a-t-il fallu
que tu gicles à mauvais escient ? Tu ne pouvais pas te retenir !
Ses reproches s’enfoncent comme autant de lames dans mon esprit. Je me sens si nul ! Johanna rajoute à mon
intention :
- Oh tu ne vas pas aimer ce que tu vas voir. Tu vas éprouver les affres de la jalousie… Je ne voulais pas ça.
J’étais bien avec toi, à me garder pour toi, même si j’étais ta Maîtresse. Mais tu as tout gâché avec ton inconséquence !
Maîtresse Johanna fait une pause et regarde mon sexe rabougri.
- Là tu ne fais plus le fier. Je t’ai vidé au préalable pour que tu n’en obtiennes aucune excitation perverse…
Et si jamais je te surprends à bander devant moi, crois-moi, je prendrai rendez-vous avec Anita Schweiz pour te faire castrer dès demain !
Johanna en version Maîtresse en colère me terrifie ce soir. Je ne doute pas une seconde que c’est ce qui
m’arrivera si j’ai ne serait-ce qu’un début d’érection !
Pour mon malheur d’homme, mon tourment commence immédiatement dès que Maîtresse Johanna a viré ses vêtements.
Elle pousse Monsieur à se coucher sur le dos d’une tape sur l’épaule avant de chevaucher son corps à 4 pattes. Elle est d’une telle indécence à cambrer ses fesses au-dessus des lèvres de son
amant ! J’en frémis mais arrive à me retenir de bander …
- Toi Marc tu me suces et bien ! Je crois que les préliminaires n’ont jamais été ta spécialité. Mais Séver dis
que tu as fait beaucoup de progrès depuis quelques temps. Nous allons voir cela et je demande qu’à être convaincue…
Monsieur qui sens la lame du couteau passer tout près se met à sucer avidement « ma » femme, la bouche collé
contre ses lèvres intimes. Johanna flatte de sa main le membre de Monsieur devant mes yeux. Il grossit vite sous la caresse. Elle a un regard de défi quand elle l’embouche sous mes yeux en ne
cessant pas de me regarder intensément. Je frissonne d’un mélange de dépit et de jalousie qui monte. Je regarde sa bouche qui descend et monte sans cesse le long de la colonne dressée. Je prends
en pleine gueule le commentaire « une belle bite pas ton vermisseau ! ». Monsieur est efficace : « ma » femme geint bientôt vite sous sa langue, plus vite sans doute que j’y arrive ! Johanna est
déchaînée : suçant, avalant, prenant en fond de gorge le sexe d’un Autre, avec le plaisir évident maintenant de m’enfoncer un plus peu plus à chaque va et vient sur cette bite de « vrai »
mâle…
Je n’aime pas du tout. Je déteste assister à cette - mon - humiliation. Et pourtant je ne peux rien y faire et
n’arrive même pas à décrocher mon regard devenu très triste de cette bouche qui donne du plaisir à un Autre en rétorsion de mes fautes et sous mes yeux. Je vis cela comme un déchirement d’âme qui
me renvoie dans une profonde soumission, comme si cela était la seule façon humaine de gérer, l’ingérable.
L’éjaculation est un calvaire. Monsieur a tenu tellement longtemps avant que son sperme de vainqueur fuse alors
que ma Johanna éclate en orgasme. Il y en a tellement que cela ressort par les commissures des lèvres de MA femme. Johanna finit par lâcher presque à regret son beau morceau qu’elle nettoie de sa
langue avec un plaisir sadique à m’avilir encore plus. Bien évidemment, elle avale tout avec appétit sous mes yeux. Je suis éternellement jaloux, moi que Johanna a toujours refusé se sucer même
dans nos courtes périodes de liberté sexuelle. Je pensais qu’elle n’aimait pas sucer et je m’aperçois ce soir avec effarement que cela ne concerne que mon petit zizi… Cela torture mon esprit de
soumis, mais pour la première fois, cela me semble être de l’ordre des choses…
Je n’ai pas fini de boire ma lie. Quelques minutes plus tard, une fois Monsieur ayant récupéré - là aussi plus
vite que moi - , je vois ma femme prête à s’empaler sur la queue de nouveau rigide de l’amant. Monsieur revient doucement à son caractère de mâle dominant…
- Attends, Jo, tu ne veux pas que je mette une capote ?
- Non cela sera à nu... J’ai toujours préféré à nu... De toute façon, cela n’a plus guère
d’importance…
Encore une façon de m’humilier jusqu’à la racine pour ma faute ! Certain trouve excitant de voir un Autre
répandre sa semence dans sa propre femme, moi pas. J’ai immédiatement la folle pensée qu’elle va tomber forcement enceinte sur ce coup et que je devrais m’occuper d’un enfant d’un autre, l’enfant
d’un mâle coucou dans mon propre nid. Cette pensée m’est intolérable et me ramène à ce que je suis : un pauvre mâle soumis à petit zizi que Maîtresse a daigné sortir de sa fange et que j’ai
trahie dès qu’elle a eu le dos tourné ! Je suis un homme si minable ! Si égoïste…
Je vis au ressenti premier la chevauchée de ma femme sur la bite de l’Autre. Et plus elle crie son plaisir,
plus elle m’enfonce dans mon remord. Je crains que tout soit définitivement perdu et me reproche mon comportement stupide !
Je la vois crier sous les assauts du mandrin, partir une fois, deux fois, trois fois où elle reçoit dans un
orgasme absolu la dose de l’Autre dans son corps. Je suis anéanti ! Mais je l’ai mérité quelque part…
Mais ce soir rien ne me sera épargné. La voilà en levrette prête à se faire sodomiser. Il ne faut encore que
quelques instants à Monsieur infatigable pour retrouver une dure consistance. Le regard de Johanna me transperce durement quand Monsieur fait de même de son cul. Déjà il tamponne sa conquête en
rythme. Johanna me chuchote…
- Je vais te branler jusqu’au bout soumis et après je te punirai au pour avoir bandé ! Peut-être même que je me
convaincrai de te faire castrer…
Le soumis tombe comme une évidence. Mon vide espoir de résister à la caresse machiavélique est vite battu. Je
bande comme un garçon stupide sous ses doigts dans les mâchoires de mon carcan. Je me sens si minable. Je ne veux pas mais n’arrive pas à résister : en deux minutes j’ai lamentablement coulé ma
défaite sous ses yeux… « Pfff, même pas capable de résister. Tu es vraiment un mari minable à castrer » avant de rajouter pour l’Autre : « Vas-y mon Amour je veux jouir de ta queue jusqu’à la fin
de la nuit ! ».
A partir ce moment, Johanna m’abandonne à mon destin. Je la vois exploser de plaisir sous la queue fouillant
ses entrailles, la remercier de sa bouche juste après et plein de baises encore pendant les 2 heures suivantes. Je n’existe plus dans la chambre. Johanna ne me porte plus aucun
intérêt…
Finalement après un petit somme dopé aux hormones d’Amour, Johanna se réveille. Cela tire dans tous mes muscles
à force de rester coller au pilori... Elle semble être redescendue de son trip. Monsieur dort lui aussi, mais elle le réveille doucement d’une tendre fellation à me glacer
définitivement de jalousie. Elle est menée jusqu’au bout avant qu’elle congédie d’un geste sans parole gentiment mais fermement son Amant du soir, un peu dépité de devoir abandonner au cœur de la
nuit sa proie. Il récupère ses vêtements et sort encore nu de la chambre.
Aussitôt Johanna se remet debout d’un coup de rein et s’approche. Mon bâillon tombe immédiatement et ses lèvres
s’approchent. Elle a gardé en bouche le sperme de l’Autre mais je refuse d’être embrassé ainsi. Mais il n’est rien qu’une main de Maîtresse en prise sur les couilles fragiles d’un soumis ne peut
exiger. Bien sûr je connais le goût du sperme de Monsieur, pour le recueillir moi-même souvent à sa source, mais là c’est totalement différent et humiliant. Maîtresse Johanna m’impose la
déchéance d’absorber le sperme de l’Autre, celui qui a eu tout et moi rien. Elle m’entoure de sa langue m’empreignant à jamais de l’amertume du cocu. Comment ai-je pu être si stupide de croire
qu’elle m’appartenait ?
Quand elle me libère enfin, je m’empresse de demander son pardon. Je pourrais me mettre à genoux que je
le ferais, mais je le peux pas.
- Pardon, Johanna. C’était stupide : je n’aurais jamais me laisser sucer et baiser Monsieur, le soir où nous
étions enfermés dans la cellule. J’ai trahi mon engagement. Je t’ai trahi, Johanna.
Elle me regarde avec un grand étonnement.
- Ah tu m’as fait cela aussi ?
Je ne comprends rien. Pourquoi me dit-elle cela alors que je viens de lui demander le pardon pour la faute qui
l’a mise en colère. Maîtresse Johanna se perd un instant dans ses pensées, puis son visage se tend tellement et son regard devient si dur ! Elle me fait peur…
- Et bien cela fait une autre raison de te punir durement !
Maîtresse Johanna s’absente un instant dans la pièce de ma cage de nuit et en revient avec le fouet ! Je suis
maintenant complètement perdu. Qu’ai-je pu faire ou ne pas faire, finalement ?
Le fouet siffle menaçant dans l’air plusieurs fois. Je tremble de tous de mes membres avant de hurler à mort
quand il me frappe sur la fesse gauche, s’enroule autour de la taille avant que la mèche vienne éclater la peau sur mon bas ventre.
Ce n’est que le premier d’une série appuyée et sévère qui met mon corps hors de contrôle. Je hurle, je crie, je
subis la souffrance à la racine, sans être capable ne n’avoir aucune autre pensée que la peur primale du prochain coup à venir ! Sur un dernier, très puissant, mon corps convulse et je bascule
avec mon pilori, tombant lourdement sur la moquette. Cela met fin à ma fouettée, mais pas à mes tourments.
- Dis-moi, Johanna, qu’est-ce que j’ai fait ?
Une voix glaciale me répond.
- Tu as osé me mettre enceinte, moi à 24 ans ! Tu ne pouvais pas te retenir, infâme pourceau !
- à suivre -
dyonisos
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