Petits contes D/S

Samedi 6 février 2016 6 06 /02 /Fév /2016 20:27

C'est une histoire en feuilleton que je publie actuellement sur un forum spécialisé en chasteté, sous un pseudo alter-ego. Mais finalement je m'aperçois que tout le monde ne suit pas le forum, alors je fais la même chose ici, un épisode par jour pour rattraper.

Il me reste à finir l'histoire de l'architecte, mais à la relire à froid, je trouve la fin que j'ai déjà écrite bien dure. Et j'ai toujours le problème du domaine où il me manque une articulation avant de pouvoir publier les chapîtres de fin qui sont écrits depuis longtemps. Il faudra que je m'en occupe un jour comme pour la trayeuse, où le groupe à vide que j'ai acheté n'a jamais été monté...

Désolé pour tout le monde. On dit qu'un blog dure 2 ans. Le mien dure depuis bientôt 7 ans. Celui de l'ami yaya a passé les 10 ans, même si l'a mis en pause. Je ne suis pas un pourvoyeur de jeux du cirque, j'ai une vie, une femme qui est si différente quand elle n'est pas Maîtresse, des enfants plus ou moins charmants (selon les jours). J'ai aussi un boulot qui me passionne et me prend beaucoup de temps. Bref, je fais cela à mes heures perdues... quand j'en ai plaisir à le faire.

Le blog devient de plus une possession non identifié. Il était un carnet intime au début. J'ai fini pas être dérangé par cela... par cette exposition san retour du lecteur qui devient souvent un mateur... Mais contrairement à beaucoup d'autres lieux, tout ce qui est raconté est authentique. Pas envie de le fermer. Mais pas la même envie de raconter comme avant...

Bref bonne lecture et ne vous énervez pas s'il faudra attendre la suite une fois que le rattrapage sera fait...


1er janvier

Je me réveille tardivement. Claire est déjà levée. Sa place est vide et froide dans le lit. Le temps d’émerger de mes brumes, je sens la cage autour de mon sexe. Celui-ci vit une belle érection matinale matée entre les barreaux. Cela ne fait pas mal, mais ce n’est quand même pas le confort… J’aime me sentir maintenu. Cela me rend plus mâle en mettant l’accent sur ce qui en fait un de moi.

Les pensées reviennent doucement et un peu d’inquiétude avec. La soirée a été si agitée. C’est vrai que les bulles de champagne ont détendu les corps et les esprits, mais je n’aurais jamais cru à ce point…

Nos plus proches amis sont venus passer en famille la fin d’année chez nous. Nous habitions longtemps dans la même ville avant que nous déménagions pour suivre mon travail. Maintenant nous nous voyons 2 fois par an avec toujours le même plaisir. Les enfants se mélangent et adorent ces moments de quasi-cousinade. S’ils ne sont pas réellement cousins, c’est tout comme…

Hier nous avons réussi à les coucher à 11h, n’attendant pas minuit. C’est vrai qu’ils étaient déjà allés tard au lit la veille. Ils n’ont pas demandé leur reste et se sont endormis immédiatement, les uns sur leurs lits, les autres sur les matelas gonflables mis dans les chambres.

Evidemment une fois les chastes oreilles évacuées, nos discussions ont rapidement dérivé sur le sexe, comme toujours, surtout avec un peu d’alcool. Emilie et Claire ont toujours été amies. Elle a rencontré son Hervé très jeune. Nous nous sommes connus de notre côté plus tard, mais la somme de nos expériences passées, a fait que notre sexualité a été plus débridée dès le début. Nous en sommes aux jeux D/S conjugaux, avec enfermement du zizi en cage par Madame, quand ils n’ont sont qu’au test de leurs premières sodomies, après 12 ans de vie commune !

Cela faisait cependant des mois que nous n’avions pas joué aux jeux des parents pas sages avec Claire. Des fois j’ai envie, d’autres fois non. Mais hier Claire a fait très fort et m’a pris à froid, quand peu de temps avant minuit, elle m’a « ordonné » d’aller chercher ma « cage à zizi ». Elle l’a dit ouvertement un sourire aux lèvres. Mes yeux se sont levés de surprise !

- Ben oui, c’est l’heure des résolutions pour la nouvelle année. Et la mienne, c’est d’être une bonne Maîtresse pour mon petit mari. C’est qu’il le mérite tant ! Je l’aime mon bébé ! Alors ce soir tu seras enfermé avant minuit, mon chéri. J’aime bien le symbole que tu commences la nouvelle année enfermé dans ta petite cage…

Moi j’étais sur le cul surtout. Cela ne lui ressemble pas, d’affirmer haut et fort qu’elle me garde de temps en temps sous clé. Je crois que j’ai tiré un peu la gueule sur le moment, n’étant pas du tout dans l’ambiance d’avoir mes prochaines nuits hachées par la cage mise par ma Belle.

Mais j’ai pourtant « obéis » en allant chercher la cage dans le placard de notre chambre. Je n’étais pas au départ inquiet. Nos amis savent depuis 2 ans que notre sexualité implique le D/S et le fait que ma femme me garde frustré sous clé pour quelques semaines. Elle a essayé d’entraîner Emilie dans ce mode, mais pour l’instant c’est en vain. Je crois surtout que lui n’a pas du tout envie de se retrouver le zizi sous clé. Il est très intéressé quand je lui en parle à la cigarette, mais non il n’a pas envie d’essayer.

C’est quand je suis redescendu avec la cage que j’ai compris l’implicite : Claire avait l’intention de m’enfermer sous les yeux de nos amis. Une hallucinante première ! Elle n’a jamais fait cela, disant toujours qu’il fallait garder cela secret entre nous. C’est vrai qu’elle a eu une éducation très chrétienne où le sexe est tabou. Elle fait « certaines » choses avec plaisir à la maison, mais il ne faut pas surtout que cela se sache. Je lui ai un peur « forcé » la main pour que l’on puisse en parler à nos chers amis. Question d’honnêteté pour moi… Et pour eux quelques occasions de diversifier en tentant quelques unes de nos pratiques les plus soft comme le bondage.

Mais quand j’ai compris l’intention de ma femme, de m’exhiber pour m’enfermer sous les yeux de mes amis, j’avoue que j’ai balisé alors que je descendais l’escalier. Les grandes humiliations c’est comme marche comme cela. Quand on les sait en plus à l’avance, leur saveur en est encore plus douce/amère.

Ils étaient passés au salon. Claire en a rajouté pour son évident plaisir. Moi qui suis un mari attentionné et un père responsable, voilà que j’étais en « public » réprimandé comme un vilain garnement, qui se paluchait égoïstement derrière le dos de sa femme !

Mon visage devait tout rouge de honte quand j’ai reçu « l’ordre » de baisser slip et pantalon. L’humiliation totale, une de celles sur lesquelles on fantasme mais qu’un voudrait fuir quand elle s’approche. Impossible de fuir hier : j’étais devenu en quelques instants le clou de la soirée, Emilie à droite et Hervé à gauche très intéressé ! C’est vrai que l’on n’a pas souvent l’occasion de voir ce genre de spectacle en vrai…

Je me suis donc retrouvé le zizi exhibé et le pantalon aux chevilles, de mon propre fait. C’est comme cela que marche les humiliations sexuelles, je finis toujours pas en devenir quelque part complice. J’avais le sentiment aigu d’être la chose de ma femme que pas une seconde j’aurais imaginé de me soustraire à sa volonté du soir. Mon esprit chavirait avec ma liberté défaillante dans une sorte de limbe sans fin…

Je n’ai même pas été étonné que Claire qui a pourtant tant de mal habituellement à me fixer la cage, y arrive sans difficulté. Mes couilles ont été attrapées et piégées dans l’anneau de métal. La cage n’a eu aucun mal à être encastrée.

A la télévision qui avait été allumée, le présentateur et le public égrenaient le sempiternel compte à rebours de la nouvelle année. 

10… 9… 8… 7…

Je n’ai pas survécu à la mort de l’année passée. A 3, Claire a fermé le cadenas…

- Je t’avais promis que tu serais encagé pour la nouvelle année…

J’avais surtout l’air à l’instant d’un petit garçon un peu penaud et embarrassé ! Mais cela ne devait pas suffire à Claire. Elle s’est accroupie pour m’enlever, chaussures, slip et pantalon, avant de me gratifier d’une tapette sur les fesses exposées.

- Allez hop, tu restes cul nu toute la soirée. Tu ne voudrais quand même te cacher à nos amis…

C’est sûr que pour rien cacher, cela ne cachait rien ! Les échanges de vœux auraient été comiques si je n’en avais pas été l’objet. 

Je te souhaite pour la nouvelle année d’être un bon petit mari bien sage avec Claire.

Emilie

Allez courage l’ami dans ton épreuve, je suis de tout cœur avec toi. 

Là c’était Hervé. Et enfin Claire ou plutôt Madame :

Bonne année mon amour ! Tu aimes que je pense à toi ? Et bien je vais penser à toi beaucoup tout le long de 2016.

Ce qui dans mon contexte de prisonnier n’est pas forcément une bonne perspective.

Mon reste de la soirée a été sur une autre planète. Partir sur la terrasse partager une cigarette avec Hervé dans cet appareil était une chose si étrange. Et si je le remercie de n’avoir rien dit qui puisse encore aggraver mon embarras, je voyais bien qu’il ne pouvait s’empêcher de me regarder dans l’entrejambe.

Emilie était un peu gaie donc débridée. Elle ne pouvait s’empêcher de me toucher les fesses ou le sexe alors que nous dansions. Car elle adore avec Claire danser jusqu’au bout de la nuit. Je suis en très mauvais danseur au grand déplaisir de ma femme mais là pour une fois j’ai su que je ne pouvais pas m’y refuser.

Je crois aussi que je me suis mis à boire plus de champagne que d’habitude, allant même en rechercher une nouvelle bouteille. Cela m’aidait sans doute à supporter mon embarras, mais cela a pesé à la longue sur ma vessie J’ai failli aller le faire dehors avant de me rappeler que ce n’était plus possible. Pas le choix que d’attendre devant les toilettes. Au bout de 2 minutes, Emilie a fini par en sortir…

- Y’a pas à dire : je trouve cela définitivement plus mignon quand c’est enfermé. Il faudrait peut-être que je persuade Hervé de s’y mettre lui aussi…. Claire a vraiment 

beaucoup de chance de t’avoir...

C’est peut-être là que le champagne ne nous a pas aidés à avoir le discernement nécessaire, quand Emilie s’est accroupie en face de mon zizi encagé. Nous étions seuls. J’ai frémis quand elle a pris mes boules en main.

- ça Monsieur c’est des couilles de taureau ! Mais là c’est si rikiki. Je trouve cela émouvant… un vrai petit asticot en boîte…

Elle a osé – oui osé – à ma surprise totale glisser son petit doigt entre les barreaux pour me titiller le sexe. Je ne savais que dire, que répondre. Il y a des choses très embarrassantes, surtout quand la nature reprend ses droits et répond aux caresses. Je sais bien que c’est mécanique, mais là je bandais devant une autre que Claire. J’étais morfondu de cette réaction instinctive. En plus, si Emilie est sympa, cela n’a jamais été mon type de femme. Incompréhensible que je cherche à m’ériger et quelque part intolérable de réagir mécaniquement ainsi.

Cela a duré un bref moment avant que l’on nous appelle du salon, mais suffisant pour me marquer à vie. Je me suis senti si fragile. Je me reprochais presque de ne pas être resté fidèle à ma Claire… le paradoxe alors qu’elle venait de montrer aux yeux du monde sa propriété en me mettant sous cage !

Trop d’émotions à gérer. Je suis parti le premier me coucher et surtout retrouver la sécurité de ma chambre…

Voilà qu’elle a été ma soirée de fou. Je ne sais pas comment je vais avoir la force de traiter avec cela, au grand jour, alors que les inhibitions sont revenues. Mais moi je suis bel et bien encagé sur les ordres de Madame !

J’arrive dans la cuisine. Les femmes sont en pyjamas en train de finir de déjeuner. J’entends les enfants qui jouent à la console au loin. Claire a un immense sourire.

- Bien dormi ?

- Oui.

Un petit oui.

- Alors contrôle mon chéri.

Contrôle que je porte la cage comme elle a pris l’habitude de faire. C’est un moment de complicité habituellement mais aujourd’hui avec une Emilie intéressée, c’est un petit calvaire… Je baisse l’élastique de mon pantalon en même temps que ma tête de honte, et laisse voir…

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 13 novembre 2015 5 13 /11 /Nov /2015 20:23

57ème rencontre avec Madame

La soirée est éprouvante. Je m’en suis douté dès que j’ai vu Madame et Johanna revenir revêtues de leurs tenues de cuir rouge, très ajustées, qui magnifient les formes de leur corps et créent une distance infranchissable entre les soumis nus à terre et les Maîtresses du haut.

Tout le cheptel d’hommes soumis de la maison - André, Monsieur et moi - a été réquisitionné pour cette dernière séance de l’année, celle de la nuit de la Saint Sylvestre. Nous avons décoré le salon et la pièce de jeu pour l’occasion sous la direction de badines exigeantes cet après-midi. Et les nombreux bougeoirs sont le seul éclairage ce soir, qui donne selon sa position soit une lumière féérique, soit évoque un sombre donjon enterré sous un château…

 S’il y a évidemment champagne et petits-fours, nous en sommes exclus et mon ventre me le rappelle depuis une heure. En fait si : nous avons eu droit à une flute de champagne doré au début de soirée, mais celui-là ne vient pas des vignes d’Epernay mais est une production beaucoup plus locale. Je crois même que nos Maîtresses se sont amusées à mélanger leurs grands crus. Et c’est du extra brut, sans aucune discussion possible : j’en garde encore l’amertume en bouche…

Je suis déjà en sueur d’épreuve. Nos Maîtresses viennent de finir de nous équiper tous les 3 : un harnais de contrainte qui descend depuis notre cou très bas dans notre dos et maintient nos mains attachées en arrière contre les reins et surtout, après retrait de nos cages, une menotte de couilles ou humbler qui tirent nos services 3 pièces y compris nos sexes vers l’arrière. Elles se sont mises à 2 pour nous les poser, l’une arrachant et l’autre enfermant, et sans aucune précaution. J’ai crié à l’arrachage et déjà mes couilles me font mal. André a de plus été affublé d’un vieux réveil accroché à son collier qui m’intrigue.

Elles nous laissent pour l’instant comprendre le mécanisme de la douleur qu’impose un tel accessoire, les corps légèrement pliés pour éviter l’arrachage et la position instable. Le temps me parait déjà long et les épreuves ne viennent que de débuter…

- A genoux !

Je panique un peu : comment vais-je pouvoir y arriver sans y laisser définitivement mon reste de virilité ? Nous hésitons tous les 3, sans doute avec la même pensée, mais l’emprise est plus forte que nos craintes et nous finissons par bouger au même moment. C’est la force de la domination : persuader d’un simple ordre, un soumis à se faire mal pour complaire à ses Maîtresses. C’est le niveau supérieur de la soumission. Quand je suis fouetté attaché, je subis et ne décide pas de ma douleur. Mais là, c’est moi qui agis tout en sachant que cela va me faire très mal. Et pourtant j’obéis…

Mon passage de la position debout sur les genoux est plus un effondrement qu’un geste maîtrisé. Il passe par un instant d’intense tiraillement qui m’arrache les larmes aux yeux. Mais j’ai réussi et reprend doucement mon souffle à genoux.

Les Maîtresses nous intiment l’ordre de ne plus bouger et s’éloignent pour aller déguster les petits fours et siroter une nouvelle coupe de champagne, tout en nous surveillant du coin de l’œil. La position agenouillée me rappelle les mises au coin que Johanna m’impose de temps en temps. La position les mains ramenées dans le dos est très inconfortable, tout comme le sexe tiré en arrière par le humbler. J’oscille lentement pour soulager telle ou telle pression et André et Monsieur à mes côtés font de même.

Je crois que nous tous, c’est André qui a le plus de mal. Sans doute une conséquence de son âge plus avancé que les nôtres. Il lutte pourtant à garder la position. Je le connais très mal finalement. Il est souvent enfermé quand je viens à la maison. Et nos seules relations d’intimité se résument à l’emmener le matin faire des besoins dans son « coin ». Son regard est toujours d’une telle tristesse… J’ai essayé de discuter avec lui quand il n’est pas bâillonné, mais il reste silencieux. Quoique je comprenne qu’il n’est pas facile d’avoir une discussion quand on est exposé aux yeux de l’autre pendant ces actes finalement très intimes…

En tout cas, ce soir, j’ai pitié pour lui. Depuis les 3 semaines où il vit avec Madame dans leur nouvelle maison, je sais qu’on lui a sciemment caché la noirceur exacte de sa nouvelle prison. Il ignore encore son annexe infernale sous terre. Mais Johanna m’a dit ce matin que cela sera fini avant la fin de cette journée et qu’il serait enfermé en Enfer avant minuit, son Enfer à lui après tout, celui que sa femme a patiemment conçu et mis en place à sa destination. Je ne comprends pas comment on peut vouloir de telles choses pour un homme que finalement Madame semble continuer à aimer… Cela reste finalement un grand mystère à mes yeux. Mais comme beaucoup de choses en BDSM, il ne vaut mieux pas trop chercher le pourquoi du quoi…

J’ai été menacé de mille représailles par Johanna si je dévoilais un tant soit peu de la « big surprise » qu’il va subir ce soir. Je me suis bien gardé de faire quoi que ce soit dans ce sens, mais cela me met mal à l’aise, comme si quelque part je le trahissais…

André n’en peut physiquement plus et s’effondre lourdement le buste contre le sol. Madame réagit en un instant, pose sa coupe et le rejoint un paddle en main. 

- J’avais dit : pas bougé !

Elle s’installe à califourchon sur ses reins lui comprimant douloureusement les mains et commence à la punir de coups secs de tapettes sur les couilles exposées. C’est violent : André hurle sa douleur pendant que sa Maîtresse de femme lui frappe les couilles, pendant 5 minutes le laissant en pleur et en pleine repentance.

Johanna est revenue elle aussi et regarde sa consœur agir, une drôle de lueur dans les yeux que je n’aime pas. Je sais que cela précède les moments où elle va être la plus dure. Et je ne me trompe pas…

- Séver, ils sont 3 ce soir et je crois qu’ils doivent être solidaires entre eux. La faute de l’un doit être la faute de tous.

Madame réfléchit et finit pas valider la règle proposée par Johanna.

- Ok, nous allons faire comme cela. Mais aucun passe-droit de sentiments : tu t’occupes de mon Marc et je m’occupe de ton Gaspou…

Aussitôt dit, aussitôt fait. Madame me fait lourdement chuter le buste sur le sol et s’installe sur mon dos me broyant les mains attachées. Johanna a fait de même avec Monsieur.

- Aux larmes ?

- Oui aux larmes, comme pour ton Dédé !

Aucun répit, aucune pitié. Le paddle de Madame me bat le sexe en cadence. Je crie, je hurle, demande pitié, comme mon congénère, mais rien n’arrête nos punitions « collectives ».  Je ne suis laissé que quand je pleure moi aussi à chaudes larmes… Je m’aperçois que j’ai tenu plus longtemps que Marc, mais j’aurais préféré le contraire. Mon sexe est douloureux. Mes couilles me font mal… et la soirée n’est pas finie…

Les Maîtresses profitent de notre état de matage pour nous faire docilement lécher les semelles de leurs bottes de cuir. Je n’ai jamais aimé cela. Cela n’a aucun caractère érotique ou fétichiste pour moi, mais pas une seule seconde j’imagine me rebeller. Je suce comme si mon intégrité en dépendait.

Trois tabourets bas sont ramenés et posés devant chacun. Ils m’intriguent et nous promettent rien de bon. D’ailleurs…

- Debout les toutous !

J’ai beaucoup de mal à me relever en équilibre et aggrave encore la douleur dans les testicules. Je sers les dents.

- Vous vous mettez devant chaque tabouret…

Pliés en deux nous avançons avec prudence et à petits pas, jusqu’à que nous soyons devant les tabourets.

- Il est temps de vous accorder un peu de repos. Je vous en prie asseyez-vous…

Invitation de pure forme car ce que l’on exige là, c’est que nous nous asseyons volontairement au dessus de nos sexes coincés ! Je dois m’y reprendre à 2 fois : la première, je renonce face à l’appréhension d’avoir encore plus mal. Mais Johanna me rappelle sèchement à l’ordre… et je finis par écrabouiller mon service trois pièces sous mon poids.

Nos Maîtresses nous laissent un moment, dans ces positions délicates qui nous font serrer les dents, pour aller se resservir du champagne et prendre encore quelques petits fours. Quand elles reviennent, je vois que ma Johanna a le regard de plus en plus sombre. Il me glace : je ne l’aime pas comme cela. Je ne sais pas si c’est pour se donner de la motivation à martyriser bientôt André dans l’Enfer, ou si la folie sadique l’a emporté ce soir. Elle vérifie l’heure au réveil que porte André à son collier.

- Séver, il nous reste une demi-heure.

- Nous pouvons la passer à finir le champagne…

- Toi si tu veux… Mais moi j’ai envie de bien finir cette année merveilleuse sur une brochette… une brochette de 3 culs ! T’y vois un inconvénient ?

- Non amuse-toi… Cela va finir de m’exciter… pour la suite…

Johanna est étrange ce soir et déchaînée. D’ailleurs depuis quelques semaines, à bien y penser, elle est plus joueuse sadique que jamais… sans que j’arrive à savoir pourquoi. Là je la vois s’équiper d’un monstre de gode sur le harnais qu’elle a mis au-dessus de sa tenue de cuir rouge. Je tremble.

- Bon les choses. J’ai choisi une taille qu’aucun d’entre-vous accepte facilement. Comme cela vous vous rappellerez de cette Saint Sylvestre. Et Gaspou, tu passes le premier pour montrer aux autres comment tu peux être un bon toutou enculé à sa Maîtresse !

Johanna me tire de mon tabouret par le collier pour me mettre à terre et me faire présenter mon cul en hauteur. Heureusement mon anus est lubrifié. Je vais être pris dans une position nouvelle, le cul en l’air, entre les jambes de Maîtresse Johanna.

- Plus haut le cul !

Je me conforme difficilement. Je sens immédiatement la large tête du gode peser contre ma rondelle, la peur au cul. Mais aucune chance d’échapper à l’intrus. Johanna plie un peu les jambes et perfore avec la force de son poids mon anus. Je hurle quand le monstre écarte violemment mes chairs internes. C’est un viol, pas une baise ! Le gode est intolérable et pourtant je n’ai pas d’autre choix de que l’avaler, le laisser me forcer profondément, le temps que Maîtresse Johanna a décidé…

 Je suis en pleurs, en sueur et le souffle définitivement coupé, quand finalement Maîtresse Johanna me laisse pour s’attaquer au prochain cul, qui lui crie, pleure et subit son viol comme je l’ai subit.

Maîtresse Johanna finit juste de rectifier son troisième rectum quand le réveil autour du cou d’André sonne !

- Ah c’est ton heure, Dédé… 

André regarde Madame l’œil inquiet. Elle prend une laisse qu’elle attache à son collier.

- Tiens tu vas garder tes menottes de couilles. Cela sera rigolo de te voir te trémousser vers ton destin ! Johanna, tu enfermes les autres pour la nuit ?

- Oui, Séver. Je m’en occupe et je vous rejoins à l’entrée. De toute façon, vous n’allez pas avancer très vite.

Déjà Madame tire plutôt qu’elle emmène son André dans le couloir de la roche vers ce que je sais être l’entrée de l’Enfer à sa destination.

Johanna nous libère de nos contraintes et nous enferme – nus – dans la prison habituelle d’André, tout en annonçant : « Nous serons prises toute la nuit avec Dédé. Séver veut le mettre au pas dès son entrée en Enfer. Alors si vous voulez dormir, vous enculez ou vous sucez, il y a personne qui vous en empêchera… Profitez-en pour une fois que vous avez les queues libres… et je suis sympa avec vous, je vais vous ramener les restes de petits fours ».

Ce que la merveilleuse Johanna fait effectivement avant de nous enfermer ensemble pour la nuit dans le cachot. Elle souffle les dernières bougies laissant l’obscurité s’installer dans la pièce. Seule la lune filtrée par la verrière de la pièce, nous amène encore un peu de lumière.

Nous commençons d’abord par manger en silence, chacun de notre côté. Une fois cela terminé, et les ventres un peu remplis, une certaine tension érotique s’installe dans la cellule. Nous sommes finalement des vieux amants, mais le contexte est différent : Monsieur domine et je subis habituellement. Là nous sommes comme deux adolescents troublés et timides n’osant pas y aller, ou faire, pour la première dois. C’est trop bête de laisser passer l’occasion, je prends mon courage pour lui proposer.

- Marc, tu veux que je te suce ?

- Non Gaspard, Pas ce soir : je ne suis pas dans cet état d’esprit. J’ai besoin… de me sentir… dominant quand j’encule un homme… quand je jouis dans ton cul… mais ce soir… je me sens… si soumis… par contre, Gaspard…

Sa voix est troublée et me trouble aussi… Il n’y aucun autre bruit que nos lourdes respirations.

- Oui, Marc ?

- Je voudrais… ce soir… ta queue en moi… dans ma bouche… dans mon cul… je ne l’ai jamais fait…  je voudrais la subir.. s’il te plait Gaspard…

Cela a été murmuré. Je suis un per surpris de cette envie, même s’il ne tient qu’à l’ambiance soumise du moment. Je ne sais pas que répondre, si je m’en sens capable, si même j’en ai envie… de cette manière… et surtout dans le dos de ma Johanna qui nous laissé le champ libre. Mais est-ce type d’encastrement qu’elle a autorisé ?

Marc s’installe finalement fébrilement entre mes jambes, m’enlève doucement les mains de mon sexe et embouche mon zizi mou. Le contact avec ses lèvres, sa langue est électrique… mon zizi réagit et grossit…  je repose en arrière ma tête et me laisse faire en faiblesse…


58ème rencontre avec Madame

Monique, la femme de ménage de Madame, est en congés au lendemain du 1er de l’an pour une semaine sous le soleil des tropiques comme chaque année. Madame a convenu depuis longtemps avec Johanna que je la remplacerais pendant cette semaine. 

Je me suis donc présenté dès le matin du 2 janvier à mon service laissant une Johanna endormie aux anges dans le lit. Je pensais que je servirais les journées et retrouverais le soir avec la joie d’une chien laissé seul ma Maîtresse de femme dans notre maison. Mais non, à ma grande surprise, j’ai été enfermé pour la nuit dans la prison du rez-de-chaussée, sans aucune explication. 

Etait-ce un arrangement supplémentaire de Johanna avec Madame ? Nous sommes passés voir nos parents respectifs pour Noël et je ne crois pas qu’elle y ait eu besoin d’y retourner… Le 2ème soir idem : j’ai été enfermé de nouveau. Tout cela m’inquiète et me déstabilise. Le 3ème soir avant d’être enfermé dans ma prison nocturne, j’ai demandé à Madame, pourquoi je ne voyais plus ma Maîtresse.

- Ce n’était pas prévu comme cela. C’est Johanna qui m’a demandé de te garder pour les nuits.

Je le regarde étonné.

- Non je n’en sais pas plus que toi. Une femme Dominante me demande un service et je lui rends sans aucune question, d’autant qu’elle est fidèle à son poste de gardienne d’André.

Elle est donc ici ! Pourquoi ne veut-elle pas me voir ? Tout cela me rend très mal à l’aise. 

Comme me le rend la présence de Marc à la maison. Souvent quand il revient du boulot, Madame est occupée dans l’Enfer à dresser son mari André, ce qui la rend très enjouée en ce moment. Il me trouve à chaque fois enfermé dans ma cellule. Madame ne veut pas que je sois libre de mes mouvements quand je suis seul, sans surveillance. Son regard est devenu un peu méprisant à mon égard, après « notre » nuit d’inversion des rôles, comme s’il en avait honte après-coup. Pourtant j’ai fait ce qu’il voulait, jusqu’à m’épandre au fond de ses entrailles. Mais c’est comme si cela n’avait jamais eu lieu. 

Madame s’amuse à me faire monter tous les matins par son étalon de Marc sur leur lit. Il me force sa bite en fond de gorge systématiquement maintenant et est devenu très violent quand il m’encule cherchant à me faire mal, à me faire hurler. Je crois qu’il veut me faire payer sa faiblesse de la nuit passée ensemble. Pourtant j’ai fait ce qu’IL voulait !

Mais ce qui m’inquiète le plus c’est la concomitance de cette nuit où j’ai été coq triomphant avec le fait que Johanna ne veuille plus me voir. Je me persuade qu’elle l’a appris – de la bouche de Marc peut-être même – et qu’elle m’en veut de mon infidélité. Je n’avais pas le droit de la tromper quelles que soient les circonstances ! Et pourtant je l’ai fait…

Mon esprit devient de plus en plus torturé au fil des jours. Je voudrais tant m’expliquer. Qu’elle me batte au sang si elle veut, mais je veux pouvoir lui demander pardon ! Effacer cette nuit qui n’aurait jamais dû exister ! Et repartir comme avant…

Johanna réapparait finalement le cinquième jour à la fin du diner. Elle semble exténuée, les yeux fatigués et le corps crispé. Je suis encore plus inquiet… Et sans prendre le temps d’enlever son manteau, elle me donne son ordre de la voix la plus glaciale que je n’ai jamais entendu de sa bouche !

- Gaspard, tu rentres immédiatement à la maison. Tu enlèves tes frusques de domestique ridicules et tu m’attends nu les nez collé au barreau de la cage ! Je veux te retrouver dans cette position quand je rentrerai !

Je suis complètement déstabilisé par le mélange de mon nom d’amour  – Gaspard – et l’ordre net que je viens de recevoir. Johanna a peint une marque rouge sur un des barreaux de ma cage de la chambre contre lequel je dois, à genoux, maintenir en permanence le bout de mon nez. Une sorte de mise au coin très exigeante que Maîtresse Johanna réserve au moment où elle n’est plus satisfaite de mon comportement. Eprouvant physiquement et terriblement impactant moralement. Je suis donc en cause ! Elle sait donc pour Marc et m’en veut ! Une boule se forme immédiatement dans mon ventre…

Je me dépêche d’obéir, non sans entendre que Madame intimer l’ordre à Monsieur de ranger tout dans la cuisine avant d’aller se coucher immédiatement. « Nous avons besoin de parler avec Johanna… »

Je me traîne l’angoisse au ventre jusqu’à notre maison mais je vais enfin avoir l’occasion de demander le pardon de ma femme. Je me déshabille et plie correctement ma tenue, avant de m’agenouiller face à ma cage qui m’intimide ce soir et coller mon nez contre l’exigeante marque rouge…

Johanna rentre 2 heures plus tard, vers 10h. Ses pas sont vifs et les portes claquent. Elle ne semble pas du tout apaisée et je crains d’autant plus notre confrontation à venir ! Finalement elle me rejoint. Elle m’apparait maintenant dans une colère froide. Elle me bâillonne immédiatement et si je pouvais avoir un doute, il tombe quand je la vois retirer sa ceinture de cuir du jean. 

- Allez, en haut du donjon ! Tout de suite !

Et elle accompagne sa demande d’un premier coup sec de ceinture. Je me dépêche de crapahuter à 4 pattes sur l’échelle de meunier qui monte à l’étage supérieur.  Je me laisse enfermer sans réaction les mains dans les poignets du treuil, la peur au ventre mais l’esprit heureux de pouvoir enfin expier mon infidélité.

Le treuil m’élève jusqu’à ce que mes pieds quittent le sol. Mon corps pendu se balance doucement un instant avec que la ceinture s’abatte violemment et de tout part. Je suis longuement battu en règle – il n’y pas d’autre mot – par ma Maîtresse en colère face à mon infidélité. C’est saisissant : il n’y aucun érotisme à être cinglé ainsi et chaque série de coups est une horreur qui marque mon esprit fautif !

Maîtresse Johanna ne s’arrête que quand elle est hors de souffle. Mon corps meurtri crie de détresse partout et mon esprit de chien battu est vide et repentant. Je veux avouer mes fautes et chercher si je peux obtenir le pardon de la femme que j’aime. Mais le bâillon rend la chose impossible ! Elle me laisse pour revenir quelque temps plus tard avec une flute de champagne et une bouteille de javel.

Incompréhensiblement, mon zizi est libéré et Maîtresse Johanna commence à me traire dans la flute. C’est sans logique, pourquoi me récompenser après ma faute ? Mon esprit ne veut pas se laisser aller mais mon corps lui choisit de se laisser faire et de cracher traitreusement son sperme comme je l’ai fait dans la bouche et le cul de Marc il y a quelques jours. La flute se remplit de mon liquide blanchâtre…

Maîtresse Johanna a un drôle de sourire en contemplant mon « œuvre ». Elle ouvre finalement la bouteille de javel et en remplit la flute. L’odeur de chlore flotte dans la pièce et elle approche la flute de mon visage. Je suis complètement perdu… Elle ne va pas quand même m’obliger à boire ce mélange ? C’est humainement impossible !

- Au moins, ceux-là font être bouffés, ratatinés, digérés ! Mais il y en a plein d’autres là qu’il faut éradiquer définitivement !

Et pour affirmer son propos et me prend les boules pour les écraser violemment dans sa main ! Je hurle dans mon bâillon, terrifié par son regard froid qui se plante dans le mien, comme un aiguillon ! J’associe ses rétorsions au sperme que j’ai symboliquement fait partir en dehors de ma femme. Je mérite tant ce traitement répressif en pleine contrition !

Elle finit par relâcher le treuil : je tombe lourdement par terre. Elle m’enlève les poignets des mains et d’un coup de ceinture m’ordonne de descendre dans la chambre. J’ai la surprise totale de découvrir Marc complètement nu sur le lit ! Il est en mode soumis et porte son collier. Mais surtout, il a l’air aussi gêné que je puisse l’être…

Une sorte de pilori m’attend aussi au pied du lit. Un socle, une longue tige qui se termine par un étau. Je ne l’ai jamais vu. Maîtresse Johanna me boucle les poignets dans le dos d’une simple paire de menottes de métal et m’installe face au pilori. L’étau est ajusté à hauteur et immobilise bientôt mon sexe derrière les boules. Maîtresse Johanna complète son installation d’une minerve si rigide, si bien que je n’ai pas d’autre choix que de voir ce qui va se passer sur le  lit !

- Tu as tout gâché, Gaspard ! J’étais si bien dans ce mélange de domination et d’amour ! Pourquoi a-t-il fallu que tu gicles à mauvais escient ? Tu ne pouvais pas te retenir !

Ses reproches s’enfoncent comme autant de lames dans mon esprit. Je me sens si nul ! Johanna rajoute à mon intention :

- Oh tu ne vas pas aimer ce que tu vas voir. Tu vas éprouver les affres de la jalousie… Je ne voulais pas ça. J’étais bien avec toi, à me garder pour toi, même si j’étais ta Maîtresse. Mais tu as tout gâché avec ton inconséquence !

Maîtresse Johanna fait une pause et regarde mon sexe rabougri.

- Là tu ne fais plus le fier. Je t’ai vidé au préalable pour que tu n’en obtiennes aucune excitation perverse… Et si jamais je te surprends à bander devant moi, crois-moi, je prendrai rendez-vous avec Anita Schweiz pour te faire castrer dès demain !

Johanna en version Maîtresse en colère me terrifie ce soir. Je ne doute pas une seconde que c’est ce qui m’arrivera si j’ai ne serait-ce qu’un début d’érection !

Pour mon malheur d’homme, mon tourment commence immédiatement dès que Maîtresse Johanna a viré ses vêtements. Elle pousse Monsieur à se coucher sur le dos d’une tape sur l’épaule avant de chevaucher son corps à 4 pattes. Elle est d’une telle indécence à cambrer ses fesses au-dessus des lèvres de son amant ! J’en frémis mais arrive à me retenir de bander …

- Toi Marc tu me suces et bien ! Je crois que les préliminaires n’ont jamais été ta spécialité. Mais Séver dis que tu as fait beaucoup de progrès depuis quelques temps. Nous allons voir cela et je demande qu’à être convaincue…

Monsieur qui sens la lame du couteau passer tout près se met à sucer avidement « ma » femme, la bouche collé contre ses lèvres intimes. Johanna flatte de sa main le membre de Monsieur devant mes yeux. Il grossit vite sous la caresse. Elle a un regard de défi quand elle l’embouche sous mes yeux en ne cessant pas de me regarder intensément. Je frissonne d’un mélange de dépit et de jalousie qui monte. Je regarde sa bouche qui descend et monte sans cesse le long de la colonne dressée. Je prends en pleine gueule le commentaire « une belle bite pas ton vermisseau ! ». Monsieur est efficace : « ma » femme geint bientôt vite sous sa langue, plus vite sans doute que j’y arrive ! Johanna est déchaînée : suçant, avalant, prenant en fond de gorge le sexe d’un Autre, avec le plaisir évident maintenant de m’enfoncer un plus peu plus à chaque va et vient sur cette bite de « vrai » mâle…

Je n’aime pas du tout. Je déteste assister à cette - mon - humiliation. Et pourtant je ne peux rien y faire et n’arrive même pas à décrocher mon regard devenu très triste de cette bouche qui donne du plaisir à un Autre en rétorsion de mes fautes et sous mes yeux. Je vis cela comme un déchirement d’âme qui me renvoie dans une profonde soumission, comme si cela était la seule façon humaine de gérer, l’ingérable.

L’éjaculation est un calvaire. Monsieur a tenu tellement longtemps avant que son sperme de vainqueur fuse alors que ma Johanna éclate en orgasme. Il y en a tellement que cela ressort par les commissures des lèvres de MA femme. Johanna finit par lâcher presque à regret son beau morceau qu’elle nettoie de sa langue avec un plaisir sadique à m’avilir encore plus. Bien évidemment, elle avale tout avec appétit sous mes yeux. Je suis éternellement jaloux, moi que Johanna a toujours refusé se sucer même dans nos courtes périodes de liberté sexuelle. Je pensais qu’elle n’aimait pas sucer et je m’aperçois ce soir avec effarement que cela ne concerne que mon petit zizi… Cela torture mon esprit de soumis, mais pour la première fois, cela me semble être de l’ordre des choses…

Je n’ai pas fini de boire ma lie. Quelques minutes plus tard, une fois Monsieur ayant récupéré - là aussi plus vite que moi - , je vois ma femme prête à s’empaler sur la queue de nouveau rigide de l’amant. Monsieur revient doucement à son caractère de mâle dominant…

- Attends, Jo, tu ne veux pas que je mette une capote ?

- Non cela sera à nu... J’ai toujours préféré à nu... De toute façon, cela n’a plus guère d’importance…

Encore une façon de m’humilier jusqu’à la racine pour ma faute ! Certain trouve excitant de voir un Autre répandre sa semence dans sa propre femme, moi pas. J’ai immédiatement la folle pensée qu’elle va tomber forcement enceinte sur ce coup et que je devrais m’occuper d’un enfant d’un autre, l’enfant d’un mâle coucou dans mon propre nid. Cette pensée m’est intolérable et me ramène à ce que je suis : un pauvre mâle soumis à petit zizi que Maîtresse a daigné sortir de sa fange et que j’ai trahie dès qu’elle a eu le dos tourné ! Je suis un homme si minable ! Si égoïste…

Je vis au ressenti premier la chevauchée de ma femme sur la bite de l’Autre. Et plus elle crie son plaisir, plus elle m’enfonce dans mon remord. Je crains que tout soit définitivement perdu et me reproche mon comportement stupide !

Je la vois crier sous les assauts du mandrin, partir une fois, deux fois, trois fois où elle reçoit dans un orgasme absolu la dose de l’Autre dans son corps. Je suis anéanti ! Mais je l’ai mérité quelque part…

Mais ce soir rien ne me sera épargné. La voilà en levrette prête à se faire sodomiser. Il ne faut encore que quelques instants à Monsieur infatigable pour retrouver une dure consistance. Le regard de Johanna me transperce durement quand Monsieur fait de même de son cul. Déjà il tamponne sa conquête en rythme. Johanna me chuchote…

- Je vais te branler jusqu’au bout soumis et après je te punirai au pour avoir bandé ! Peut-être même que je me convaincrai de te faire castrer…

Le soumis tombe comme une évidence. Mon vide espoir de résister à la caresse machiavélique est vite battu. Je bande comme un garçon stupide sous ses doigts dans les mâchoires de mon carcan. Je me sens si minable. Je ne veux pas mais n’arrive pas à résister : en deux minutes j’ai lamentablement coulé ma défaite sous ses yeux… « Pfff, même pas capable de résister. Tu es vraiment un mari minable à castrer » avant de rajouter pour l’Autre : « Vas-y mon Amour je veux jouir de ta queue jusqu’à la fin de la nuit ! ».

A partir ce moment, Johanna m’abandonne à mon destin. Je la vois exploser de plaisir sous la queue fouillant ses entrailles, la remercier de sa bouche juste après et plein de baises encore pendant les 2 heures suivantes. Je n’existe plus dans la chambre. Johanna ne me porte plus aucun intérêt…

Finalement après un petit somme dopé aux hormones d’Amour, Johanna se réveille. Cela tire dans tous mes muscles à force de rester coller au pilori...  Elle semble être redescendue de son trip. Monsieur dort lui aussi, mais elle le  réveille doucement d’une tendre fellation à me glacer définitivement de jalousie. Elle est menée jusqu’au bout avant qu’elle congédie d’un geste sans parole gentiment mais fermement son Amant du soir, un peu dépité de devoir abandonner au cœur de la nuit sa proie. Il récupère ses vêtements et sort encore nu de la chambre.

Aussitôt Johanna se remet debout d’un coup de rein et s’approche. Mon bâillon tombe immédiatement et ses lèvres s’approchent. Elle a gardé en bouche le sperme de l’Autre mais je refuse d’être embrassé ainsi. Mais il n’est rien qu’une main de Maîtresse en prise sur les couilles fragiles d’un soumis ne peut exiger. Bien sûr je connais le goût du sperme de Monsieur, pour le recueillir  moi-même souvent à sa source, mais là c’est totalement différent et humiliant. Maîtresse Johanna m’impose la déchéance d’absorber le sperme de l’Autre, celui qui a eu tout et moi rien. Elle m’entoure de sa langue m’empreignant à jamais de l’amertume du cocu. Comment ai-je pu être si stupide de croire qu’elle m’appartenait ?

Quand elle me libère enfin,  je m’empresse de demander son pardon. Je pourrais me mettre à genoux que je le ferais, mais je le peux pas.

- Pardon, Johanna. C’était stupide : je n’aurais jamais me laisser sucer et baiser Monsieur, le soir où nous étions enfermés dans la cellule. J’ai trahi mon engagement. Je t’ai trahi, Johanna.

Elle me regarde avec un grand étonnement.

- Ah tu m’as fait cela aussi ?

Je ne comprends rien. Pourquoi me dit-elle cela alors que je viens de lui demander le pardon pour la faute qui l’a mise en colère. Maîtresse Johanna se perd un instant dans ses pensées, puis son visage se tend tellement et son regard devient si dur ! Elle me fait peur…

- Et bien cela fait une autre raison de te punir durement !

Maîtresse Johanna s’absente un instant dans la pièce de ma cage de nuit et en revient avec le fouet ! Je suis maintenant complètement perdu. Qu’ai-je pu faire ou ne pas faire, finalement ?

Le fouet siffle menaçant dans l’air plusieurs fois. Je tremble de tous de mes membres avant de hurler à mort quand il me frappe sur la fesse gauche, s’enroule autour de la taille avant que la mèche vienne éclater la peau sur mon bas ventre.

Ce n’est que le premier d’une série appuyée et sévère qui met mon corps hors de contrôle. Je hurle, je crie, je subis la souffrance à la racine, sans être capable ne n’avoir aucune autre pensée que la peur primale du prochain coup à venir ! Sur un dernier, très puissant, mon corps convulse et je bascule avec mon pilori, tombant lourdement  sur la moquette. Cela met fin à ma fouettée, mais pas à mes tourments.

- Dis-moi, Johanna, qu’est-ce que j’ai fait ?

Une voix glaciale me répond.

- Tu as osé me mettre enceinte, moi à 24 ans ! Tu ne pouvais pas te retenir, infâme pourceau !

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Vendredi 6 novembre 2015 5 06 /11 /Nov /2015 06:46

52ème rencontre avec Madame

Ma journée commence tôt avec le « service de chambre ». A 7h du matin ma cage nocturne se déverrouille en même temps que le réveil sonne. Je me dépêche de me lever et de me doucher, en passant devant l’excitant corps nu de ma Johanna endormie. Au sortir de la salle de bain, j’ai la surprise de la découvrir réveillée.

- Oh viens-là mon Amour embrasser ta Maîtresse d’un baiser amoureux du matin !

Je l’embrasse fougueusement de la langue, fou d’amour pour ma femme. Je crois, j’espère, qu’elle va en vouloir plus et me faire descendre continuer mon baisé dans son entrejambe. Mais je suis déçu quand elle me congédie doucement.

- Allez ouste, tu as du travail aujourd’hui !

Je me retrouve tout penaud avec mon zizi en feu dans sa cage…

- Oh que c’est mignon ça : bander pour sa femme… Viens là mon chou : on ne va pas te laisser comme cela…

Johanne fouille dans ta table de chevet, me prend la cage en main, avant d’un petit levier faire sortir les pointes à l’intérieur ! Je ne peux retenir un cri quand je les sens s’enfoncer dans ma hampe et mon gland.

- Comme cela je suis sûr que tu seras bien concentré à suivre les ordres. Je t’ai préparé ta nouvelle tenue sur la chaise de ton bureau. Elle est arrivée hier, à ta taille. Séver trouvait que la dernière fois cela ne le faisait pas…

Je suis intrigué et je descends alors que Johanna se rendort déjà… 

Je trouve sur ma chaise une longue robe noire de servante, mais aussi un corset, des bas et une culotte de dentelle bouffante. Heureusement pas de perruque… Je lutte pour passer et serrer comme je peux le corset. Les bas me créent quelques difficultés et un grand trouble, mais finalement j’arrive légèrement honteux à ajuster la tenue complète. Le temps de prendre en café et je suis prêt. La paire de talons en évidence devant la porte ne me laissent aucun doute que Johanna veut que je les porte.

J’apprends pour la première fois de ma vie à essayer de garder mon équilibre sur des hauts talons. C’est une petite torture en soi et il me faut plus longtemps que d’habitude pour rejoindre la maison de Madame via le tunnel dans la roche. Arrivé dans le donjon, je fixe docilement mon collier de dressage de chienne autour du cou. Madame voulait avoir un moyen pour me quérir et a préféré cela à l’antique sonnette des domestiques.

Je traverse la pièce de jeu encore dans le noir. La cellule est vide : André doit être enfermé dans la cage de la chambre… Je commande à la bibliothèque de s’ouvrir avec les droits temporaires que Johanna m’a accordés pour les samedi et dimanche matin et je me dirige vers la cuisine.

Madame a des exigences très précises pour son petit-déjeuner. Sur la taille de ses toasts, leur beurrage, leur confiturage… Je les ai appris à mes dépends de sa cravache la dernière fois… Et je m’applique que tout soit parfait sur le plateau comme exigé.

Vers 8h30 j’entends du bruit  à l’étage et reste aux aguets. Et finalement mon collier m’envoie une petite décharge électrique : c’est l’heure. Je remplis les tasses de thé et de café au dernier moment et je monte le plateau en faisant bien attention de ne rien renverser ce qui est un vrai numéro d’équilibriste aujourd’hui avec les nouveaux talons.

Quand j’arrive dans la chambre, Monsieur est en train de sodomiser Madame en levrette sur le lit. Je suis gêné et ne sait pas que faire. Monsieur lui ne se gêne pas pour la traiter de « truie lubrique » et Madame pour vocaliser son plaisir doux et amer. Heureusement leur plaisir mutuel finit par exploser quelques minutes plus tard.

Monsieur se dégage et Madame retrouve ses esprits et me découvre.

- Très jolie cette tenue : j’avais bien raison de la vouloir pour le service de ma Gaspette.

Gaspette est mon nouveau surnom de service et je crois que je n’aime pas. Mais comme beaucoup de choses, pas d’autre choix que de subir en silence. Madame est d’humeur joyeuse et joueuse en ce matin.

- Gaspette, pose le plateau sur la commode et vient donc nettoyer Monsieur.

Plus exactement, le pénis de Monsieur qui se ramollit peu à peu. Je m’agenouille au pied du lit et ne peux retenir une grimace quand je découvre le sexe un peu souillé de son passage dans les profondeurs de Madame. Mais je suis un soumis bien dressé maintenant. Je me mets immédiatement au travail et transfère le goût de l’amertume dans ma bouche. Je sais que je mettrai longtemps à m’en défaire…

Finalement Monsieur me prend par le collier et m’emmène à la salle de bain. « Je te l’emprunte 2 minutes ma Chérie… ». Le temps de recueillir agenouillée sur le carrelage le fort premier pipi du matin de Monsieur…

Quand nous revenons, Madame a remonté le volet de la cage de son mari soumis. Je ne peux m’empêcher de constater que la soirée a dû être rude pour lui avec ces nouvelles balafres de fouet sur son corps. Il a même été condamné à dormir avec un bâillon tube fixé dans sa bouche…

Je sers à Madame et à Monsieur leur petit-déjeuner après avoir remis en place les oreillers du lit. Et comme il est exigé, j’attends agenouillé au pied du lit en prenant bien soin de disposer le plus convenablement possible les lobes de ma robe sur le plancher. 

- Et si nous déballions un peu notre Gaspette pour voir comment elle est jolie dans sa nouvelle tenue ?

Monsieur a parlé et Madame approuve. Je désert le lit d’abord avant que Madame m’ordonne d’enlever ma robe. Je me retrouve honteux en bas, corset et petite culotte.

- Gaspette, tu ne l’as pas assez serré. Viens là que je te sers bien le laçage!

Madame en experte me sert en force le lacet dans le dos au point d’en avoir le souffle coupé ! Cela me pèse terriblement contre la poitrine et je ne peux m’empêcher de laisser filer une larme. Une fois le corset bien mis en place, Madame me gratifie d’une tapette sur les fesses…

- Voilà c’est ainsi que le corset doit être porté. Il faudra que tu trouves un moyen d’y arriver tout seul le matin ou sinon je te promets 30  coups de cravache pour mauvaise tenue ! Allez en levrette sur le lit, Gaspette !

Aie ! J’obéis en tremblant un peu et je me sens si troublé à présenter mon cul dans cette tenue. Je ne sais si je vais avoir droit au gode ceinture comme la dernière fois ou à la queue de Monsieur… C’est Monsieur qui semble l’emporter aujourd’hui quand je sens son poids s’installer entre mes jambes qu’il me fait écarter. Madame elle, a prise position à ma tête et me tient les mains.

- Je mets du gel ?

- Non Gaspette est grande maintenant et doit pouvoir supporter à sec…

Je me souviens de la douleur que j’ai vécu le jour de mon mariage quand Monsieur m’a enculé dans la garçonnière, et je serre déjà les dents par anticipation. Monsieur se présente et je baisse instinctivement ma tête.

- Non Gaspette. Pas question de te cacher. Je veux voir ton regard se troubler et l’air sortir de ta bouche… ne cherche même pas à fuir mon regard ! Par contre tu peux crier à loisir… cela ne me gêne pas… voire même m’excite…

La première « monte » de Monsieur est délicate et douloureuse. Je crie effectivement et ne cesse de le faire sur ses coups de butoir dans mon rectum. A aucun moment, je n’arrive à trouver cette zone de confort où la bite au cul devient agréable et agréable. Là ce n’est que douleur et encore douleur !

Finalement avec mes yeux en pleurs, Monsieur se vide dans mon cul dans un long râle de domination et décule d’un coup m’arrachant un dernier hurlement. J’ai le petit trou en feu, bien plus que le jour du mariage et je crains qu’il en soit ainsi pendant plusieurs jours…

- Ouah, qu’est-ce que cela m’a excitée ! Marc va te laver la queue pour que je me la prenne devant… et toi Gaspette tu sors mon Dédé et tu l’emmènes aux besoins. Après enfermement dans sa cellule ! Et il est puni donc il garde son bâillon !

Je m’apprête à obéir mais une dernière instruction arrive :

- Et Gaspette interdiction d’aller aux toilettes aujourd’hui sans ma permission. Tu viendras me demander…

Je sors André et je le mène en laisse au rez-de-chaussée dans son « Coin à Monsieur ». Madame tient que dans ce moment, je ne laisse pas libre. Je croise un instant son regard un peu désespéré quand il s’installe sur sa litière sous mes yeux. Madame tient aussi qu’il « fasse » toujours tenu en laisse. Rien n’est excitant dans cette déchéance imposée. Il fait ce qu’il a à faire, ramasse après et jette dans la poubelle, avant de renouveler sa litière pour la prochaine fois. Je le lave à l’eau froide et au gant de crin avant de l’envoyer encore mouillé à 4 pattes dans sa cellule…

La journée passe finalement assez vite. Heureusement car avec les pointes dans la cage et le corset serré, elle est extrêmement éprouvante. A cela se rajoute cette très humiliante obligation de demander d’aller aux toilettes. Bien sûr Madame s’amuse à souvent me la refuser et je dois attendre une demi-heure avant d’avoir le droit de redemander.

Je sers Madame et Monsieur pour le déjeuner. Cela permet de corriger mes gestes et ma posture en prévision du dîner offert par Madame à ses invités ce soir. Monsieur s’absente au café. Je débarrasse tout et fait la vaisselle, avant que Madame m’appelle à la rejoindre dans son boudoir à l’heure de la sieste. J’y ai d’abord droit à 10 coups de cravache pour mes « fautes » du matin, la robe relevée à mon col, la culotte baissée et les mains en position disciplinaire sur ma nuque. Puis j’ai le devoir de détendre Madame pour sa sieste, ma bouche devant reste en permanence contre son entrejambe. Madame s’endort après un premier orgasme. J’ai rapidement mal dans le dos à rester agenouillé entre ses cuisses mais je n’ose bouger. Finalement elle se réveille trois quart d’heure plus tard et d’une tapette sur la tête m’intime l’ordre de recommencer à la sucer pour 2 nouveaux beaux orgasmes.

Monsieur rentre finalement pour 18 heures en ramenant le repas de chez le traiteur. Je finis de dresser la table et d’ouvrir les vins. J’accueille avec déférence les amis de Madame. Le notaire Alain qui est venu en couple à trois, avec sa femme Charlotte et sa maîtresse Rose. Les femmes ont l’air de s’entendre parfaitement. Le notaire ramène à Madame le contrat de soumission authentifié signé par André. Et il y aussi le Directeur des Services, Patrick, qui était déjà à notre mariage avec son amante, Laurence. Je ne crois pas que sa femme soit au courant de leur liaison, ou alors elle fait semblant de ne pas l’être.

Aucun ne semble perturbé de découvrir André mis en exposition dans sa cage roulante au pied de la table. Ils vont même le saluer comme si tout était normal. Madame lui a finalement enlevé son bâillon une heure auparavant et Madame tient à ce qu’il réponde aux questions de « ses » invités. Je ne suis pas arrivé à savoir ce qu’il a fait ou dit pour avoir mérité le bâillon finalement.

Johanna est la dernière à nous rejoindre. Je suis heureux de la retrouver, même si je me demande, un peu jaloux, ce qu’elle a bien pu faire en mon absence.

Les invités passent enfin à table et je sers l’entrée, en domestique bien droite et dressée, qui attend sagement 2 pas derrière Madame d’être requise. L’apéritif a déjà été bien arrosé et l’ambiance est guillerette autour de la table, et dérive rapidement sur le BDSM.

- Oh si Johanna, raconte nous l’histoire du veau et du soumis ! J’adore ces histoires de pauvres hommes dans les mains de méchantes Maîtresse…

C’est Rose qui le demande, à la suite d’une remarque de Madame. Johanna ne se fait pas prier.

- C’est une légende, une de celles que l’on sert aux soumis pas sage. Obéis ou je t’envoie chez Anita Schweiz ! Et pour plus de crédibilité, il y a cette vidéo diffusée sous le manteau où elle opère sur un « pauvre » soumis, qui fait toujours son effet à l’ego masculin. Mais oui, Anita Schweiz existe réellement.  Je sais qu’elle opère dans ses Grisons Suisses les mâles, et à vif si leur Maîtresse le souhaite. 

- Elle les castre réellement ?

- Oui, Alain. Tu sais que le BDSM ne peut avoir parfois pas de limite…

- Oui mais de là à castrer un homme….

- Tout est affaire de relativité. Regarde, tu n’as pas été choqué que j’ai fait marquer au fer mon Gaspou le jour du mariage…

- Tu as raison, non je n’ai pas été choqué. En fait, cela fait partie pour moi des possibilités de votre communauté BDSM. Et j’ai trouvé très symbolique que tu le fasses sur ton mari le jour du mariage, et qu’il l’accepte sans broncher ! Moi je ne crois pas que j’en serais capable…

- Oh mon chéri, j’aurais dû aussi te le faire le jour de notre mariage. Tu ne serais pas allé voir ailleurs… Mais bon d’un autre côté je ne serais pas devenue très copine avec Rose. C’est sympa de pouvoir se plaindre des défauts du même homme !

Un mouchage en règle qui déclenche l’hilarité autour de la table.

- Donc je reviens à Anita Schweiz. Pour ce qui ne souhaite pas en arriver à cette extrémité-là, Anita propose à la place un petit jeu cruel. Cela s’appelle le veau et le soumis.

- Raconte…

- Oh c’est très simple. Tu enchaînes le malheureux mâle soumis au mur d’une étable toute un week-end, bien sûr les mains hors d’atteinte du zizi. Et tu introduis dans la stalle fermée, un veau mâle lui libre de ses mouvements. Tu les laisses mariner un peu de temps. Le veau peureux au début va venir bientôt faire ami-ami avec l’homme, voir même carrément dormir à ses pieds pour la nuit. Le soumis a forcément de la sympathie pour cette bête enfermée avec lui…

- Oui je vois, dans l’adversité on se raccroche à tout.

- Et c’est là qu’Anita intervient. Le dernier matin, elle arrive en fanfare avec ses aides, sans un mot, et procède à la castration à vif du veau. Tu sais comme on fait ?

- Non…

- On ouvre le sac à bourses d’un coup de scalpel. On sort le premier testicule et on sectionne. Puis le second idem. Le tout ne prend pas plus de 30 secondes, avec un peu de sang et est d’un grand effet sur le mâle enchaîné. C’est là qu’Anita est une merveilleuse comédienne. Elle arrive toujours à persuader le pauvre homme que sa Maîtresse, ou son Maître, a demandé sa castration. Tu saurais les cris d’effroi que cela donne. Il supplie un moment puis la résignation le gagne et il se laisse mollement attacher étroitement sur une table à l’aide de sangles. Il parait que certains face à la menace d’une émasculation définitives, se pissent dessus de peur. Une fois immobilisé, Anita attaque la peau de leur sac à couilles au même scalpel que le veau, mais je vous rassure : il y a un truc. Elle a fait une anesthésie locale au soumis avant et le coupe légèrement avant qu’il ne sente plus rien. Mais pour le soumis, vu ce qu’il a vu arriver au veau, c’est clair : on vient de lui ouvrir le sac pour enlever ses couilles…

- Plutôt machiavélique comme procédé. Et ensuite ?

- Oh c’est une tromperie parfaite. Elle rejoue entre ses jambes, les gestes de la castrateuse. Le soumis attaché ne peut rien voir et peut donc tout croire. Enfin summum de la tromperie, elle lui présente dans un haricot en inox les vrais testicules d’un soumis qu’il croit être les siens. Souvent il tombe dans le pomme à ce moment-là ou sinon elle utilise du chloroforme. Quand il se réveille, son bas ventre est bandé avec des tâches évidentes de sang au niveau de l’entrejambe. Il ne sent toujours rien et se persuade qu’il a été vraiment castré… mais c’est pour de faux.

- Ouah ! Une superbe mise en scène… et terrible pour celui qui y croit.

Le repas continue dans la bonne humeur. J’attends sagement à deux pas de la table de servir et desservir, et arrive même à un peu manger quand je passe en cuisine. C’est l’expérience qui parle car la première fois, j’ai découvert qu’aucun moment n’était prévu pour rassasier la bonne et j’ai fini le ventre affamé. Alors là, je triche un peu, en espérant ne pas me faire découvrir.

Le diner terminé, je sers et ressers les digestifs, curieux de la façon dont la soirée va tourner. Je sais Madame pouvoir être très créative dans son animation. Mais là c’est Charlotte, la femme du notaire, manifestement déjà guillerette, qui lance les hostilités.

- Et si nous jouions au strip monopoly ?

Je ne sais pas ce qu’est cette version du monopoly mais la proposition enthousiasme l’assemblée.

- Nous mettons quoi comme enjeu ce soir ?

- Oh pas besoin de réfléchir. Séver nous montre la voie avec le magnifique équipement de sa maison et Johanna m’a bien excité avec ses récits, disons, ethniques. Je propose donc que les perdants deviennent les soumis plus ou moins soft des gagnants jusqu’à l’aube de demain.

- Tu veux dire avec chaines, martinet et sexualité à sens unique ? 

- Oui, et pour ma part, les zizis des Messieurs en boîte !

- Tu ne me ferais pas ça ?

- Pourquoi tu as peur de perdre ?

- Non, je vais gagner ! Mais je veux être sûre que tu ne te défileras pas une fois que tu auras perdu… Car là tu vas déguster ma belle !

- Si je perds ! De toute façon, à voir la bosse dans ton pantalon, l’idée t’excite déjà ! L’enjeu va à tout le monde ?

Chacun acquiesce. Ils ne devraient peut être pas car personne a convenu ou s’est mis d’accord jusqu’où le jeu D/S prévu pourrait aller. Et si les hommes perdent, avec 2 Maîtresses Chasseresses de mâles que sont Madame et ma Johanna, cela pourrait aller très loin, plus loin qu’ils s’imaginent… Tant pis pour eux !

L’excitation monte d’un cran dans le salon, quand Madame revient avec la boite du Monopoly.

- Bon qui joue ? Côté fille, il y a moi, Rose, Séver et Laurence. Donc 4. Vous les gars vous êtes 5 si on compte Gaspette version mâle. Mince un nombre impair, qu’est-ce qu’on fait ?

Je crois que l’on va empêcher André dans sa cage de jouer, mais Laurence qui avait été jusqu’à présent assez réservée fait une contre-proposition étonnante : laisser sa chance à André et m’inclure moi dans les femmes, puisque je suis habillée en Gaspette ! L’idée plait beaucoup et emporte finalement l’adhésion de toutes et de tous. Madame s’éloigne pour ramener un complet à André, pris dans le dressing blindé.

Johanna en profite pour m’expliquer les règles de cet étrange détournement de jeu. « C’est comme le monopoly classique, sauf que là tu ne touches pas d’argent en passant par la case départ. Si tu le décides, la banque peut cependant t’en donner à ce moment-là suivant le barème, en échange d’un de tes vêtements, pas plus d’un à la fois et dans l’ordre où tu les portes. Si à un moment tu ne peux payer avec tes billets, tu dois payer avec tes vêtements, jusqu’à que ta dette soit intégralement remboursée ou que tu sois dans l’impossibilité de payer… »

- Bon c’est clair, c’est le dernier ou la dernière survivante qui décide du sort de tous.

Il est 21h : la partie commence. Cela fait des années que je n’ai pas joué au Monopoly. Là il faut commencer à donner un de ses vêtements dès le départ pour obtenir ses premiers billets, et j’en obtiens même un avantage conséquent : ma robe de servante vaut beaucoup même si je dois me montrer en corset devant tout le monde…

Je m’aperçois vite que par rapport à un Monopoly classique, l’argent liquide manque cruellement  et qu’en conséquence on perd vite ses vêtements pour rembourser sa malchance. Je suis déjà au bout de 1/2  heure en bas et culotte de dentelle, mais une femme et un homme sont déjà à poil, ruinés,  et exclus donc de la partie. Au passage de l’heure, nous ne sommes plus que 5 : le notaire Alain, Johanna, Charlotte et Madame. Johanna vient de perdre ses derniers sous et sa dignité en tombant sur la gare de Saint Lazare, ruinée par Charlotte ! Mais pour longtemps, je suis déplumé de mes bas et culotte par le notaire au tour suivant et je dois sortir de la partie moi aussi ! 

Enfin, il n’en reste plus que deux : Madame contre Alain, avec un léger avantage pour Madame qui a gardé soutien-gorge et culotte contre un caleçon pour Alain. Il se passe encore 3 tours de survie étonnante, avant qu’Alain tombe sur la rue de la Paix et perde tout. Madame a gagné et jubile ! Les hommes se soumettront à ces Dames…

- Gaspette, va nous chercher du champagne pour fêter notre belle victoire féminine.

Je file en cuisine préparer les flutes et sortir un magnum de Don Pérignon. A mon retour, les femmes sont en plein conciliabule et m’invite à les rejoindre. La décision est prise : les zizis des Messieurs seront enfermés pour la nuit. C’est une vraie joie pour moi, et peut-être aussi, pour Monsieur et André, de découvrir les moues de ces grands baiseurs que sont Alain et Patrick, quand ils comprennent qu’ils auront les zizis enfermés pour le reste de la nuite. Il parait qu’ils sont vierges de toute cage… J’en rigole tant !

La pose de leurs premières CB6000 (neuves sorties de la boîte) est un moment mythique avec la tête de ces 2 mâles incrédules de devoir se laisser enfermer et un peu apeurés, à ce qu’il me semble. Ah les hommes et leurs zizis ! Des photos immortalisent ce moment…

Johanna en profite pour annoncer, qui puisque j’ai gagné en femme, et que les femmes n’ont pas de zizi, il n’est donc pas question que je sorte de ma propre cage… « Débrouille-toi à prendre ton plaisir autrement, mon amour… »

Madame et Johanna en Maîtresses de jeu SM décident de faire efficace : les 4 culs de mâles déchus sont alignés côte à côté, le torse courbé au-dessus de la table centrale de la pièce de jeu, les mains solidement attachées aux anneaux opposés. Mais leurs positions restent très confortables.

Nous nous réunissons entre « femmes » et décidons que « nos» hommes seront de plus bâillonnés, comme cela « nous serons sûres d’avoir le dernier mot ! ». Le problème cependant est que nous sommes 5 pour 4 soumis et je dois docilement laisser passer mon tour, même si Madame me promet que j’aurai la possibilité de m’amuser moi aussi…

Cela commence par un teasing en règle désespéré des pauvres queues encagées dans les douces mains féminines, qui asticotent, tentent, et laissent les mâles désespérément frustrés, le tout dans des gémissements étouffés de pucelles déjà bafouées.

Une fois ces Messieurs bien échaudés, les femmes me laissent agir. Martinet pour les novices Alain et Patrick, et tout ce que je veux pour Monsieur et André, pour qui je retiens une cravache. J’en appelle à mes fantasmes sombres, et flagellent un cul après l’autre, laissant le cul suivant anticiper la crainte de la douleur. C’est finalement une première fois pour moi et j’adore voir leur cul se crisper et rebondir sous mes actions. Je dois cependant faire gaffe à ne pas m’exciter trop dans ma cage, où les pointes me rappellent à l’ordre…

L’ambiance est électrique. Les Dames se sont équipées de gode ceinture et je leur laisse la place après avoir pris soin de bien lubrifier les culs. Elles sont toutes déchaînées ! C’est vraiment très agréable de contempler une brochette de culs se faire mettre sous mes yeux. Les femmes changent de place régulièrement et attaquent un nouveau cul. Je surprends Patrick les larmes aux yeux et je crois qu’Alain n’en est pas loin… C’est le genre de petite récompense que finalement j’adore constater, comme si je n’étais pas le seul à devoir endurer… Et pour une fois que j’y échappe… Quoique il y a gode ceinture et gode ceinture. Celui de Johanna est un bonheur. Je prends cela comme l’expression de l’amour conjugal, même si elle m’emmène parfois au-delà de ce que je crois être mes limites. Les autres godes sont l’expression que je suis soumis. Quand Madame me le sert, c’est surtout l’humiliation qui l’emporte…

Une fois les femmes fatiguées, les culs sont libérés à regret. Les femmes décident de faire une pause cigare entre « filles ». Je ne savais pas que Johanna fumait le cigare, ni Madame. Mais je me doute que c’est surtout les Messieurs qui le font habituellement et que c’est une douce vengeance de la gente féminine.

Johanna en profite pour me prendre à part. 

- Je crois que la soirée « hommes soumis » va vite prendre fin. Ces Dames sont sur les charbons ardents, la chatte inondée et elles auront folle envie de queues une fois leurs cigares terminés. Cela va tourner à la partouze…

- Tu y participeras ?

- Tu le mériterais 100 fois dans ta soumission, mais tu sais que ce n’est pas trop mon truc. J’ai toujours préféré les rencontres à 2, même si j’y ai participé quand j’étais un an en France, pour voir. Ce que j’ai surtout envie à l’instant, c’est de ta langue sur ma chatte. Mais en privé, dans notre chambre… Je ne suis définitivement pas exhibitionniste. Pour l’instant, tu as encore 1/4 d’heure pour prendre ton pied d’encagé.  Faut pas oublier que tu es aussi vainqueur ce soir…

Et là je la vois retirer son gode ceinture et me le fixer au-dessus de ma propre cage. Elle m’entraîne alors vers les étagères et me choisit un gode maousse-costaud qu’elle me met en place. Elle prend même le temps de l’huiler abondamment. Je me laisse faire d’abord interdit… puis je comprends…

- Allez prends ton pied ! Et bien sûr tu le paieras un autre jour, mais tu l’auras osé, et cela il ne pourra pas te l’enlever…

Magnifique Johanna. Elle me laisse pour rejoindre les filles, mais sans fumer de cigare. Je regarde les 4 culs à disposition. Je repère ma cible : le petit trou de Monsieur ! Il est surpris quand je pose mes mains sur ses hanches comme il adore me faire. Et encore plus quand il sent la taille de l’assaillant que je lui destine. Le pénétrer en force est un tel bonheur intellectuel. Je l’entends couiner, s’offusquer de l’assaut. Mais rien ne peut m’arrêter : je lui défonce le cul de grands coups de rein, heureux de le violer le fondement. Je ne lui épargne rien. Et il subit longtemps ! C’est une telle jubilation… Je ne m’arrête qu’à regret que quand les femmes, lassées du cigare, reviennent. Madame commente.

- Et bien dis-donc notre Gaspou était en forme ce soir !

Eclats de rire assurés. Mais la soirée bascule déjà. Les femmes ont envie de coups de bites maintenant, qu’elles espèrent puissants et vengeurs après avoir nié la virilité de leurs amants. Madame évacue André dans son cachot. Johanna est requise mais se refuse. Elle préfère de loin fixer une laisse à mon collier et m’emmener. La dernière image que j’ai, est que les boites aux oiseaux ont été ouvertes. Les zébulons ont jailli et déjà les membres libérés ont été engloutis dans des bouches avides. Nous sortons par le couloir dans le rocher, non sans que la présence de ma Johanna ait été regretté, surtout « son petit cul »…

Une fois à la maison, nous montons directement dans notre chambre pour une urgence d’un incendie à éteindre que j’éteins longuement de ma langue et de mes doigts. Et plusieurs fois !

Je dors cette nuit-là dans les bras de ma magnifique Johanna, comme le plus heureux et attentionné, au cœur de la nuit, des maris…

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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