Samedi 6 février 2016 6 06 /02 /Fév /2016 20:27

C'est une histoire en feuilleton que je publie actuellement sur un forum spécialisé en chasteté, sous un pseudo alter-ego. Mais finalement je m'aperçois que tout le monde ne suit pas le forum, alors je fais la même chose ici, un épisode par jour pour rattraper.

Il me reste à finir l'histoire de l'architecte, mais à la relire à froid, je trouve la fin que j'ai déjà écrite bien dure. Et j'ai toujours le problème du domaine où il me manque une articulation avant de pouvoir publier les chapîtres de fin qui sont écrits depuis longtemps. Il faudra que je m'en occupe un jour comme pour la trayeuse, où le groupe à vide que j'ai acheté n'a jamais été monté...

Désolé pour tout le monde. On dit qu'un blog dure 2 ans. Le mien dure depuis bientôt 7 ans. Celui de l'ami yaya a passé les 10 ans, même si l'a mis en pause. Je ne suis pas un pourvoyeur de jeux du cirque, j'ai une vie, une femme qui est si différente quand elle n'est pas Maîtresse, des enfants plus ou moins charmants (selon les jours). J'ai aussi un boulot qui me passionne et me prend beaucoup de temps. Bref, je fais cela à mes heures perdues... quand j'en ai plaisir à le faire.

Le blog devient de plus une possession non identifié. Il était un carnet intime au début. J'ai fini pas être dérangé par cela... par cette exposition san retour du lecteur qui devient souvent un mateur... Mais contrairement à beaucoup d'autres lieux, tout ce qui est raconté est authentique. Pas envie de le fermer. Mais pas la même envie de raconter comme avant...

Bref bonne lecture et ne vous énervez pas s'il faudra attendre la suite une fois que le rattrapage sera fait...


1er janvier

Je me réveille tardivement. Claire est déjà levée. Sa place est vide et froide dans le lit. Le temps d’émerger de mes brumes, je sens la cage autour de mon sexe. Celui-ci vit une belle érection matinale matée entre les barreaux. Cela ne fait pas mal, mais ce n’est quand même pas le confort… J’aime me sentir maintenu. Cela me rend plus mâle en mettant l’accent sur ce qui en fait un de moi.

Les pensées reviennent doucement et un peu d’inquiétude avec. La soirée a été si agitée. C’est vrai que les bulles de champagne ont détendu les corps et les esprits, mais je n’aurais jamais cru à ce point…

Nos plus proches amis sont venus passer en famille la fin d’année chez nous. Nous habitions longtemps dans la même ville avant que nous déménagions pour suivre mon travail. Maintenant nous nous voyons 2 fois par an avec toujours le même plaisir. Les enfants se mélangent et adorent ces moments de quasi-cousinade. S’ils ne sont pas réellement cousins, c’est tout comme…

Hier nous avons réussi à les coucher à 11h, n’attendant pas minuit. C’est vrai qu’ils étaient déjà allés tard au lit la veille. Ils n’ont pas demandé leur reste et se sont endormis immédiatement, les uns sur leurs lits, les autres sur les matelas gonflables mis dans les chambres.

Evidemment une fois les chastes oreilles évacuées, nos discussions ont rapidement dérivé sur le sexe, comme toujours, surtout avec un peu d’alcool. Emilie et Claire ont toujours été amies. Elle a rencontré son Hervé très jeune. Nous nous sommes connus de notre côté plus tard, mais la somme de nos expériences passées, a fait que notre sexualité a été plus débridée dès le début. Nous en sommes aux jeux D/S conjugaux, avec enfermement du zizi en cage par Madame, quand ils n’ont sont qu’au test de leurs premières sodomies, après 12 ans de vie commune !

Cela faisait cependant des mois que nous n’avions pas joué aux jeux des parents pas sages avec Claire. Des fois j’ai envie, d’autres fois non. Mais hier Claire a fait très fort et m’a pris à froid, quand peu de temps avant minuit, elle m’a « ordonné » d’aller chercher ma « cage à zizi ». Elle l’a dit ouvertement un sourire aux lèvres. Mes yeux se sont levés de surprise !

- Ben oui, c’est l’heure des résolutions pour la nouvelle année. Et la mienne, c’est d’être une bonne Maîtresse pour mon petit mari. C’est qu’il le mérite tant ! Je l’aime mon bébé ! Alors ce soir tu seras enfermé avant minuit, mon chéri. J’aime bien le symbole que tu commences la nouvelle année enfermé dans ta petite cage…

Moi j’étais sur le cul surtout. Cela ne lui ressemble pas, d’affirmer haut et fort qu’elle me garde de temps en temps sous clé. Je crois que j’ai tiré un peu la gueule sur le moment, n’étant pas du tout dans l’ambiance d’avoir mes prochaines nuits hachées par la cage mise par ma Belle.

Mais j’ai pourtant « obéis » en allant chercher la cage dans le placard de notre chambre. Je n’étais pas au départ inquiet. Nos amis savent depuis 2 ans que notre sexualité implique le D/S et le fait que ma femme me garde frustré sous clé pour quelques semaines. Elle a essayé d’entraîner Emilie dans ce mode, mais pour l’instant c’est en vain. Je crois surtout que lui n’a pas du tout envie de se retrouver le zizi sous clé. Il est très intéressé quand je lui en parle à la cigarette, mais non il n’a pas envie d’essayer.

C’est quand je suis redescendu avec la cage que j’ai compris l’implicite : Claire avait l’intention de m’enfermer sous les yeux de nos amis. Une hallucinante première ! Elle n’a jamais fait cela, disant toujours qu’il fallait garder cela secret entre nous. C’est vrai qu’elle a eu une éducation très chrétienne où le sexe est tabou. Elle fait « certaines » choses avec plaisir à la maison, mais il ne faut pas surtout que cela se sache. Je lui ai un peur « forcé » la main pour que l’on puisse en parler à nos chers amis. Question d’honnêteté pour moi… Et pour eux quelques occasions de diversifier en tentant quelques unes de nos pratiques les plus soft comme le bondage.

Mais quand j’ai compris l’intention de ma femme, de m’exhiber pour m’enfermer sous les yeux de mes amis, j’avoue que j’ai balisé alors que je descendais l’escalier. Les grandes humiliations c’est comme marche comme cela. Quand on les sait en plus à l’avance, leur saveur en est encore plus douce/amère.

Ils étaient passés au salon. Claire en a rajouté pour son évident plaisir. Moi qui suis un mari attentionné et un père responsable, voilà que j’étais en « public » réprimandé comme un vilain garnement, qui se paluchait égoïstement derrière le dos de sa femme !

Mon visage devait tout rouge de honte quand j’ai reçu « l’ordre » de baisser slip et pantalon. L’humiliation totale, une de celles sur lesquelles on fantasme mais qu’un voudrait fuir quand elle s’approche. Impossible de fuir hier : j’étais devenu en quelques instants le clou de la soirée, Emilie à droite et Hervé à gauche très intéressé ! C’est vrai que l’on n’a pas souvent l’occasion de voir ce genre de spectacle en vrai…

Je me suis donc retrouvé le zizi exhibé et le pantalon aux chevilles, de mon propre fait. C’est comme cela que marche les humiliations sexuelles, je finis toujours pas en devenir quelque part complice. J’avais le sentiment aigu d’être la chose de ma femme que pas une seconde j’aurais imaginé de me soustraire à sa volonté du soir. Mon esprit chavirait avec ma liberté défaillante dans une sorte de limbe sans fin…

Je n’ai même pas été étonné que Claire qui a pourtant tant de mal habituellement à me fixer la cage, y arrive sans difficulté. Mes couilles ont été attrapées et piégées dans l’anneau de métal. La cage n’a eu aucun mal à être encastrée.

A la télévision qui avait été allumée, le présentateur et le public égrenaient le sempiternel compte à rebours de la nouvelle année. 

10… 9… 8… 7…

Je n’ai pas survécu à la mort de l’année passée. A 3, Claire a fermé le cadenas…

- Je t’avais promis que tu serais encagé pour la nouvelle année…

J’avais surtout l’air à l’instant d’un petit garçon un peu penaud et embarrassé ! Mais cela ne devait pas suffire à Claire. Elle s’est accroupie pour m’enlever, chaussures, slip et pantalon, avant de me gratifier d’une tapette sur les fesses exposées.

- Allez hop, tu restes cul nu toute la soirée. Tu ne voudrais quand même te cacher à nos amis…

C’est sûr que pour rien cacher, cela ne cachait rien ! Les échanges de vœux auraient été comiques si je n’en avais pas été l’objet. 

Je te souhaite pour la nouvelle année d’être un bon petit mari bien sage avec Claire.

Emilie

Allez courage l’ami dans ton épreuve, je suis de tout cœur avec toi. 

Là c’était Hervé. Et enfin Claire ou plutôt Madame :

Bonne année mon amour ! Tu aimes que je pense à toi ? Et bien je vais penser à toi beaucoup tout le long de 2016.

Ce qui dans mon contexte de prisonnier n’est pas forcément une bonne perspective.

Mon reste de la soirée a été sur une autre planète. Partir sur la terrasse partager une cigarette avec Hervé dans cet appareil était une chose si étrange. Et si je le remercie de n’avoir rien dit qui puisse encore aggraver mon embarras, je voyais bien qu’il ne pouvait s’empêcher de me regarder dans l’entrejambe.

Emilie était un peu gaie donc débridée. Elle ne pouvait s’empêcher de me toucher les fesses ou le sexe alors que nous dansions. Car elle adore avec Claire danser jusqu’au bout de la nuit. Je suis en très mauvais danseur au grand déplaisir de ma femme mais là pour une fois j’ai su que je ne pouvais pas m’y refuser.

Je crois aussi que je me suis mis à boire plus de champagne que d’habitude, allant même en rechercher une nouvelle bouteille. Cela m’aidait sans doute à supporter mon embarras, mais cela a pesé à la longue sur ma vessie J’ai failli aller le faire dehors avant de me rappeler que ce n’était plus possible. Pas le choix que d’attendre devant les toilettes. Au bout de 2 minutes, Emilie a fini par en sortir…

- Y’a pas à dire : je trouve cela définitivement plus mignon quand c’est enfermé. Il faudrait peut-être que je persuade Hervé de s’y mettre lui aussi…. Claire a vraiment 

beaucoup de chance de t’avoir...

C’est peut-être là que le champagne ne nous a pas aidés à avoir le discernement nécessaire, quand Emilie s’est accroupie en face de mon zizi encagé. Nous étions seuls. J’ai frémis quand elle a pris mes boules en main.

- ça Monsieur c’est des couilles de taureau ! Mais là c’est si rikiki. Je trouve cela émouvant… un vrai petit asticot en boîte…

Elle a osé – oui osé – à ma surprise totale glisser son petit doigt entre les barreaux pour me titiller le sexe. Je ne savais que dire, que répondre. Il y a des choses très embarrassantes, surtout quand la nature reprend ses droits et répond aux caresses. Je sais bien que c’est mécanique, mais là je bandais devant une autre que Claire. J’étais morfondu de cette réaction instinctive. En plus, si Emilie est sympa, cela n’a jamais été mon type de femme. Incompréhensible que je cherche à m’ériger et quelque part intolérable de réagir mécaniquement ainsi.

Cela a duré un bref moment avant que l’on nous appelle du salon, mais suffisant pour me marquer à vie. Je me suis senti si fragile. Je me reprochais presque de ne pas être resté fidèle à ma Claire… le paradoxe alors qu’elle venait de montrer aux yeux du monde sa propriété en me mettant sous cage !

Trop d’émotions à gérer. Je suis parti le premier me coucher et surtout retrouver la sécurité de ma chambre…

Voilà qu’elle a été ma soirée de fou. Je ne sais pas comment je vais avoir la force de traiter avec cela, au grand jour, alors que les inhibitions sont revenues. Mais moi je suis bel et bien encagé sur les ordres de Madame !

J’arrive dans la cuisine. Les femmes sont en pyjamas en train de finir de déjeuner. J’entends les enfants qui jouent à la console au loin. Claire a un immense sourire.

- Bien dormi ?

- Oui.

Un petit oui.

- Alors contrôle mon chéri.

Contrôle que je porte la cage comme elle a pris l’habitude de faire. C’est un moment de complicité habituellement mais aujourd’hui avec une Emilie intéressée, c’est un petit calvaire… Je baisse l’élastique de mon pantalon en même temps que ma tête de honte, et laisse voir…

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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