Vendredi 19 février 5 19 /02 /Fév 18:00

12 février

Glisser sur les pistes est jouissif avec une neige géniale. J’y prends un grand plaisir, une fois que la crainte d’avoir froid s’est dissipée. Non les couilles sont bien au chaud, bien relaxé comme en plein été, et je skie détendu de la bite. Il reste cependant cette impression d’être vulnérable totalement nu sous la combinaison, de se sentir différent des autres skieurs sous emprise. Quelque chose qui finalement ravit mon côté soumis. Et oui j’oubliais aussi, ces interminables queues devant les toilettes pour pisser la bière et le vin chaud que nous buvons sans trop de modération avec Hervé. Je ne l’ai pas vu venir cette contrainte là. Et nous voilà au même régime que les skieuses à attendre bêtement en ligne devant les toilettes occupées.

En cette journée, Hervé semble aussi à l’aise que moi dans sa cage au chaud. Par contre, je crois qu’il ne doit pas cesser de bandouiller dedans vu comme il me parle avec enthousiasme de Julie, qui lui a fait une grosse impression manifestement très sexuelle. Je crois qu’il joue avec le feu, car je vais devoir le raconter dans mes comptes-rendus à Emilie, mais il a passé toute sa matinée à essayer de savoir qui pouvait être cette jeune femme, à fureter sur internet depuis son Smartphone à chaque remontée de télésiège.

Et à ma grande surprise, ses efforts sont récompensés quand il trouve finalement l’annonce d’une escort qui travaille sur Val Thorens. Les photos de présentation en lingerie sont partielles, mais je suis aussi prêt à croire à sa suite, qu’il s’agit là de « notre » Julie. Hervé est d’un tel enthousiasme à découvrir cela ! Cela expliquerait comment les femmes ont pu la contacter. Mais quelle coïncidence incroyable qu’elle travaille justement dans l’hôtel om nous sommes descendus !

Nous déjeunons en altitude à midi, à la cime Caron, et nous repartons sous le soleil hivernal explorer une nouvelle partie de la station. Cependant au fur et à mesure que l’après-midi se déroule, et que l’heure limite arrive, la tension réapparait, non pas sexuelle, mais émotionnelle alors que nous allons repasser sous la coupe de Julie. Pas facile d’être des maris surveillés et contraints même en vacances…

Mais je n’ai pas la possibilité de profiter intégralement de mes heures de liberté au ski. A 4h, le téléphone d’Hervé sonne, il répond, écoute un instant avant de se tourner vers moi :

- Mademoiselle Julie veut que tu rentres à l’hôtel immédiatement. Toi seul. Vas-y vite, je m’occuperai des courses pour ce soir…

Je ne sais pas ce qui l’emporte : l’extrême humiliation de se voir intimer cet ordre par l’intermédiaire d’un ami ou l’inquiétude où cette exigence me met immédiatement ? Que me veut-elle ? Pourquoi tout seul ? Que va-t-elle me faire ?

Je me dépêche de pousser sur les bâtons et de revenir au plus vite à l’hôtel. Mademoiselle Julie m’attend effectivement dans la chambre.

- Alors cette première journée de ski ?

Je suis déstabilisé par la question. Je m’attendais plus à un ordre cinglant et immédiat.

- Très bien. La neige est bonne et le domaine fantastique.

- Je suis d’accord. C’est pour cela que je travaille par ici… et aussi pour autre chose… allez mon Pierrot, il est temps je crois d’enlever ta combinaison. Tu as du pas mal transpiré dedans toute la journée.

En un instant, je bascule de la conversation amicale à la soumission. J’obéis légèrement tremblant. C’est extrêmement humiliant de se retrouver nu devant une quasi inconnue, qui en plus d’une main tentatrice vient effleurer la cage.

- Humm vraiment mignon les zizis en cage. Si un jour je me marie, cela fera partie du contrat de mariage… allez, Pierrot, direction la salle de bain…

Pourquoi faire ? Cela ne sent pas bon…

- Rentre dans la baignoire, s’il te plait. Non pas comme cela, à quatre pattes… Tu sais que j’ai eu ta femme au téléphone ? Elle a bien rigolé quand je lui ai parlé de ton cul pas propre, et elle m’a demandé de te le « laver » donc. Je le fais déjà pour recevoir dans mon cul les clients alors pourquoi pas te l’imposer ? Nous allons donc laver ton cul à grandes eaux ! Tu vas voir, c’est super agréable…

Je suis sûr que non, ou sinon Claire ne lui aurait pas demandé, à moins que cela soit elle qui ait sadiquement proposée l’idée. Tout est possible. Mais pour l’instant je sais ce qu’il va m’arriver. Je n’en ai jamais subi, ni pendant mon enfance, ni lors d’un séjour à l’hôpital. Je crispe les fesses.

Comment dire ? C’est très médical au début. Cette canule qui pénètre comme un gode. Cette eau chaude qui au départ surprend et est, même, presque agréable. L’humiliation est dès le départ au contraire très présente, surtout des mains d’une fille plus jeune que moi.

Ensuite, c’est une épreuve à endurer, alors que l’eau pénètre de plus en plus fort et loin. Des moments douloureux avec les larmes aux yeux avec des spasmes aigus, que je ne crois ne pas être capable de tenir, puis quelque chose cède en moi, et la pression se réduit tandis que je sens le liquide m’envahir de plus en plus. Le combat avec mon corps m’épuise, et je sais que je n’ai aucune chance d’en sortir gagnant. Ce qui est rentré, devra ressortir à un moment. C’est la physique des choses.

Je découvre finalement la perversité de ce lavage. Alors que j’ai le ventre lourd et les spasmes qui remuent tout, il ne m’est autorisé de me libérer, pas encore. Le cul bouché par la canule bien en place, aucune échappatoire. Je risque un goût d’œil vers mon bourreau du jour, le même sourire espiègle de petite fille contente du mauvais coup fait à un garçon.

Le temps s’éternise. Je n’ai maintenant qu’une pensée : qu’elle m’enlève le « bouchon » et que je puisse me soulager. Mais rien ne bouge dans la salle de bain. Ce n’est peut-être pas la bonne méthode. Le « jeu » implique peut-être que je doive l’humilier à quémander la fin de mon traitement, surtout si Claire est aussi à la manœuvre à distance.

Les mots me pèsent à sortir de ma bouche, mais je n’ai pas le choix.

- Mademoiselle, s’il vous plait, c’est trop dur maintenant. Laissez-moi me… soulager. S’il vous plait…

Je regarde son visage pendant mon humiliante demande. Il a maintenant un quelque chose de triste, mais l’autorisation ne vient pas. Peut-être n’ai-ce pas assez ?

- Pitié, Mademoiselle ! Pitié, Julie ! Libérez-moi.

Je prends des risques à l’appeler par son prénom. Je ne crois pas qu’elle soit une authentique Dominante. Son regard devient encore plus triste.

- Désolé, Pierre, mais ce n’est pas ce qu’exactement ce que ta Claire a prévu pour toi, pas avant que…. Elle est dangereuse comme femme, pleine d’idées pour t’humilier. Mais ça tu le sais déjà. Je me suis demandé si je le ferais. Tu me semble être un garçon sympa qui ne mérite pas tout ce qui t’arrive, mais bon si tu restes... Mais moi je suis devenu une sorte de pute qui offre ses services pour de l’argent. Pas le choix. En 3 mois, je gagne le droit de quoi vivre le reste de l’année pour Paul qui a 2 ans. Maman me le garde l’hiver. Je ne l’ai jamais dit à son père biologique qui m’a largué. Il ne mérite pas de savoir.

Face à ce désarroi, j’oublie que je suis nu à quatre pattes dans la douche, le cul pris par un lavement en cours. Je ne sais que dire…

- Oui, je suis devenue une pute qui vend son corps pour de l’argent. Et si là c’est un peu différent… j’en reste une, qui doit se plier à ce que son client – ou sa cliente dans ton cas - veut d’elle. Oui moi aussi je me lave le cul en prévision du client qui va me sodomiser. Oui je sais que ce n’est pas agréable et comment cela peut être humiliant… mais là je vais faire ce que ma cliente veut… même si cela ne m’emballe pas… vraiment pas.

Que va-t-elle faire ? J’ai rapidement la réponse sous la forme d’une chaînette cadenassée qui accroche l’anneau de mon collier à la robinetterie de la baignoire ! Je reste incrédule que Claire ait exigé cela. Trop noir à mon goût. Julie ne dit plus un mot, mets le pommeau de douche en service et m’enlève la canule avant de me laisser. Je me retiens jusqu’à ce qu’elle est refermée la porte avant «d’œuvrer » dans une odeur infâme. Je n’ai jamais été aussi humilié…

Elle ne revient qu’un long moment plus tard, quand j’ai fini de me vider complètement. Et sans un mot supplémentaire, se met à me laver comme on laverait son chien, du museau aux pattes, en me savonnant à grandes eaux. Ses mains sont douces et tentatrices, comme si elle voulait rattraper sa mauvaise action sur ordre. Elle insiste longuement sur mon pénis encagé et je ne peux restreindre une érection en cage. Mes couilles sont délicieusement massées en même temps. Je passe de la noirceur à la frustration totale en quelques minutes… Elle me rince finalement et me laisse m’égoutter dans la baignoire. Mais elle ne me libère pas.

Cinq minutes plus tard, Hervé revient à son tour. Julie referme soigneusement la porte de la salle de bain après avoir monté le chauffage et éteint la lumière. Ils échangent quelques mots et Julie doit récupérer sa combinaison avant de quitter. Nous restons seuls.

Je n’arrive pas à me décider à appeler Hervé à la rescousse. Trop humiliant. Mais je n’en ai pas l’occasion car il vient pisser dans la salle de bain. Quand la lumière se rallume, c’est le choc à me découvrir enchaîné dans la baignoire. Je baisse la tête, honteux. Je ne raconte pas ce que Claire vient de m’imposer à distance. Il est gêné mais son amitié l’emporte. Il regarde ce qu’il peut faire, découvre le cadenas, part chercher si une clé a été laissée, en vain. Il revient finalement.

- Désolé, Julie n’a pas laissé de clé. Je ne peux pas t’aider.

Je me force à répondre.

- Ce n’est pas trop grave. Mais tu ne pourras pas te doucher…

Ma remarque lui décroche un petit rire nerveux un peu forcé.

- Je peux pisser ?

- Vas-y… au point où j’en suis…

Le début de la soirée est solidaire. Hervé nous prépare des sandwichs et me demande s’il peut venir me tenir compagnie. J’hésite mais après tout pourquoi pas, au point où j’en suis, même si manger dans une baignoire est acrobatique. L’attente de ma libération sera moins longue. Julie nous a dit ce matin qu’elle reviendrait à la fin de son service. Faisans fi de la situation, nous essayons de discuter comme 2 amis, comme si tout était normal, moi à 4 pattes dans la baignoire et lui assis sur la cuvette des toilettes. Nous parlons aussi de Julie et de sa situation.

Elle revient, à la fin de son service, peu après 22h. J’ai hâte d’être libéré mais je comprends vite que ma libération va être différée, car elle commence un allumage en règle de mon copain. Elle sait qu’il est plus troublé par sa présence que moi. D’ailleurs comme ce matin, il bande rapidement entre ses barreaux dès qu’elle nous rejoint, et d’autant plus, quand elle commande à lui caresser le corps, lentement en évitant soigneusement son sexe. Mais elle prend le temps de lui affoler les tétons jusqu’à ce qu’ils saillent de plaisir. Je suis un jaloux de ne pas participer à la fête et ma bite s’indigne violement en cage. Je n’arrive pas à la quitter des yeux, courbant mon cou pour ne rien rater.

Il y a une telle tension sexuelle dans la salle de bain, qui monte encore d’un cran quand elle demande à Hervé :

- Déshabille-moi…

De quoi définitivement affoler 2 garçons en manque. Nos bites coulent alors que la chanceux Hervé enlève un à un les vêtements. Julie a un corps magnifique, aux courbes parfaites. Ses seins en particulier sont d’une telle beauté divine, et sa fleur qui se dévoile enfin finit de nous faire perdre nos sens. Je suis à l’agonie quand elle colle son corps nu contre le sien, à finir d’apoplexier son sexe en cage. Il coule et je coule sans cesse. Mon envie est là, terrible, à laquelle ne répond que le vide de l’absence de contact. Je fixe ses mains qui s’occupent de l’autre, définitivement jaloux. Je mate les courbes du corps. Hervé respire très fort maintenant et là…

- Allez, viens. J’ai envie de ta langue maintenant…

Hervé ne se le fait pas dire deux fois. Il la suit sur le lit que je ne peux voir depuis ma position. Je suis si jaloux. Je l’aurais sucé avec une telle envie, au lieu d’être consigné dans ma baignoire. C’est pas juste. Heureusement la porte de la salle de bain est restée ouverte…

- Je suis désolé… c’est l’émotion…

- C’est pas grave. Tu sais que cela arrive à beaucoup d’homme. Et de toute façon, je n’ai pas besoin de ta queue mais de ta langue… allez montre moi comment tu es doué… Emilie me dit que c’est très bien…

Parce qu’Emilie a autorisé cela ? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus, car le souffle de « notre » Julie devient rauque et bientôt les gémissements arrivent. Je n’ai aucun doute que ce n’est pas simulé, que c’est bien la langue d’Hervé qui obtient cela, et que je voudrais tellement être à sa place. La vague de plaisir monte bruyamment chez notre Mademoiselle, et me rend à l’agonie. Un orgasme, puis un autre, et encore un autre. Putain, il ne peut pas arrêter ?

Cela se calme finalement.

- Merci. Tu as une langue très douce et douée…

Je suis finalement libéré de ma baignoire avant le départ de Julie. Elle me laisse quelques minutes pour m’étirer avant de nous mettre d’autorité au lit, face à face, sur le côté. La chaînette est récupérée pour attacher ensemble les anneaux de nos cadenas, ne laissant pas plus de 30 cm de liberté entre nos sexes encagés.

- Bonne nuit les garçons. Soyez sages…

Notre nuit est difficile et sans aucune pudeur possible. Et Hervé me réveille douloureusement à chaque fois qu’il essaye de se retourner sur le lit…

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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