Vendredi 25 septembre 5 25 /09 /Sep 06:36

10ème rencontre avec Madame

- Allez debout là-dedans ! 

Je me réveille en sursaut. Johanna ouvre les volets de la pièce pendant que je m’étire dans ma cage. Il fait un temps magnifique. J’adore le moment où je retrouve Johanna le matin, mon rayon de soleil de ma vie maintenant, même s’il pleut dehors…

- Bien dormi ?

- Oui, Maîtresse Johanna. J’ai rêvé de vous…

Johanna ne me répond pas, occupée à ouvrir la porte de la cage. Je sors de mes barreaux nocturnes. Docilement je monte sur le plan à langer et me laisse faire… finalement j’adore qu’elle s’occupe de moi.

- Joyeux anniversaire, Gaspou !

Je suis surpris. Ce n’est pas mon anniversaire aujourd’hui et pourtant elle m’offre un cadeau ! 

- Cela fait 2 mois, aujourd’hui…

Je la regarde interrogatif. 2 mois ?

- Mais qu’il est bête : 2 mois depuis que j’ai commencé ton éducation. C’était le premier jalon que je m’étais fixé et cela se fête…

- Nous allons continuer alors ?

- Très probablement… Allez viens m’embrasser…

Je note qu’elle n’a pas dit oui avec certitude mais sur l’instant je fonds accroché à ses douces lèvres.

- Ouvre ton cadeau, maintenant.

Je déballe le paquet et découvre un ravissant T-Shirt avec un nounours floqué dessus. Il y a 2 mois, j’aurais tiré la gueule mais aujourd’hui j’apprécie l’attention même connotée soumission. Elle m’aide à la passer sur le plan à langer, avant de me donner une petite tapette sur les fesses.

- Allez ouste, c’est fête aujourd’hui : pas de couche mais tu restes ton adorable petit cul nu que je le mate et si tu es bien sage, je déballerai ce soir moi aussi mon cadeau. 2 mois d’attente : il est temps de consommer !

Et pour ne me laisser aucun doute, elle me montre ma cage. Cela me fait me cabrer immédiatement dans la cage, déjà follement excité à la perspective. Elle m’envoie préparer le petit déjeuner que nous prenons au soleil sur la terrasse. Je roucoule de bien être…

Vers 10 heures, mon heure est venue. Pas de couche, c’est que je dois pouvoir utiliser les toilettes ? Je me dirige en catimini et tourne la poignée : fermée à clé ! 

- Johanna ?

- Oui, Gaspou. 

- Les toilettes sont fermées…

- C’est normal…

Et elle retourne à son bouquin dans le fauteuil du salon. Que faire ? Je comprends que je dois poser la question explicitement…

- Mais comment suis-je sensé faire pour les toilettes ?

- Cela dépend : c’est pipi ou popo ?

Je rougis terriblement.

- Popo, Maîtresse, s’il vous plait…

- Alors reste là, je reviens…

Elle revient donc prête à éclater de rire en exhibant un ridicule pot pour gamin jaune avec une tête de canard. Je blêmis à sa vue. Johanna jubile.

- Je l’ai trouvé la semaine dernière quand je suis allé me promener au vide grenier avec Séver. Très vintage…

Je la regarde dépité.

- Mais ne me regarde pas comme un chien battu. Je ne vais pas te condamner au pot après la couche. Mais je crois que je mérite d’être récompensée pour mon imagination…

Je suis résigné.

- Je vais où ?

- Mais nulle part Gaspou. Tu fais là, devant Maman Johanna…

Autrement dit au milieu du salon ! Je me demandais, ce qui pouvait-être pire que la couche et j’ai trouvé… Et c’est sous le regard d’une Johanna pétée du rire que je m’assois en équilibre sur le pot…

Plus tard, je suis envoyé me doucher et le canard jaune finit dans la remise.

- Habille-toi, je nous ai réservé une table… à l’hôtel des Chênes… de toute façon, il n’y avait plus rien dans le frigo.

Quel repas exquis avec le plaisir d’avoir retrouvé des vêtements normaux. Je m’aperçois que je n’ai pas eu le droit de quitter la maison, depuis quasiment 2 mois. Et j’apprécie ma liberté retrouvée.

Le repas est délicieux ainsi que le vin. A la fin, Johanna nous commande deux cognacs.

- Il faut que l’on parle Gaspard.

Gaspard est son amoureux, Gaspou son soumis. Donc c’est à l’amoureux qu’elle parle sérieusement.

- Tu te sens plus à l’aise maintenant comme compagnon soumis ?

- Ce n’est pas drôle tous les jours, mais globalement oui je m’y fais peu à peu, même si je regrette parfois ma liberté d’avant. Je comprends que c’est l’unique façon d’être à tes côtés…

- Je ne sais pas si tu te rends compte de la montagne de progrès que tu as faits. Regarde, il y a encore 2 mois, tu aurais refusé net d’utiliser ce pot. Là je t’ai vu grimacer, mais tu n’as pas protesté : tu m’as obéis comme mon soumis.

- Oui c’est vrai que finalement on s’habitue à obéir sans se poser de questions… C’est même quelque part reposant de ne pas avoir à décider…

- Tu es heureux ainsi avec moi ?

- Je crois que oui… oui je suis heureux parce que je t’aime.

- Aurais-tu envie de continuer avec moi ? 

Je veux répondre oui immédiatement.

- Attend, ne réponds pas tout de suite. Il faut que tu saches d’abord quelque chose… La semaine dernière, Séver m’a proposé de rester en France et devenir la Diablesse de son Enfer souterrain. Elle me ferait construire une maison de fonction à côté et m’offrirait un salaire décent… 

J’écoute gravement. La proposition me semble logique, vu leur proximité et les talents de Johanna, J’avais aussi un doute sur la capacité de Madame de gérer seule son immense BDSM Park. Manifestement elle le partage et cherche du renfort : logique ! Mais ce changement m’inquiète pour nous… ne m’oubliera-t-elle pas une fois installée là-bas ?

- Que penses-tu répondre ?

La question en contexte D/S pourrait être prise comme inadéquate. Mais Johanna ne le prend pas ainsi.

- J’ai 24 ans et un modeste diplôme en technologies industrielles aux Pays Bas. Je crois que je me suis beaucoup plus investie dans le milieu BDSM que j’ai passé du temps à réviser mes cours. Je n’ai même pas commencé à chercher un vrai travail. Je pourrais évidemment m’installer comme professionnelle mais tu sais que cela ne m‘emballe pas. Alors oui l’offre de Madame Delamaye est très intéressante. Elle me connait bien et m’offre une situation que je ne pourrais pas obtenir par moi-même… Je ne peux pas me permettre de passer à côté. Mais il y a un hic : toi, nous.

Je suis tendu.

- Séver craint que tu ne sois qu’une passade, que bientôt je me lasserai de toi, comme d’habitude. Elle me conseillerait d’éviter de t’avoir dans les pattes. Il finit son chantier et basta. Cela n’empêcherait pas de jouer avec toi mais en gardant une distance…

- C’est cela que tu veux ?

- C’est ce que me dirait la voix de sagesse et Séver a après tout raison de me mettre en garde, moi et mes fugaces passions. Nous ne nous connaissons que depuis 2 mois après tout. Aujourd’hui ton petit cul m’excite, mais cela le sera-t-il toujours demain ? Je crois aussi que ta présence qu’elle n’avait pas vu venir l’indispose encore quelque part…

- C’est injuste, Johanna. Tu m’as demandé de devenir soumis pour te garder, et je m’y emploie dur tous les jours…

Je pleure. Johanna vient me prendre chaleureusement dans ces bras…

- Attends, attends, tout n’est pas perdu. Séver qui me veut comme Diablesse me propose un arrangement possible qui t’inclut… 

Je relève les yeux d’espoir…

- Si je tiens accepter le généreux travail qu’elle m’offre ET à absolument vivre avec toi, elle propose que tu deviennes architecte salarié de l’entreprise, à mi-temps – ma demande - et au SMIC malheureusement pour toi, et surtout elle nous demande 3 ans irrévocables…

- Comment cela, 3 ans irrévocables ?

- 3 ans où nous engageons à rester ensemble et remplir nos différentes missions.

- Tu es sûre de vouloir t’engager avec la frivole Séverine ?

- Je sais que parfois, elle peut avoir des priorités bizarres. Mais dans le travail qu’elle me propose, je ne crois pas que cela peut avoir des conséquences. Je serais à la manœuvre après tout !

- Et si nous nous séparons avant ?

- Déjà en ne t’accordant que le SMIC, elle introduit une dépendance financière à mon égard. Il faut comprendre que cela te compliquera toute volonté de départ… Mais oui, si tu pars ou je pars, nous devrons finir la période due, mais comme soumis personnels de Madame Delamaye. 

- Ce n’est pas trop extrême comme méthode ? Je ne crois pas que Séverine me déteste à ce point, quand même…

- Peut-être, mais elle voit là l’occasion de me mettre une bonne claque comme une Mère et me forcer à devenir enfin raisonnable… pour une partie de ma vie du moins. Si nous acceptons, nous devrons chacun signer un contrat de servitude en suspend sous seing privé, chez son notaire, d’une durée de 3 ans…

- Chez le notaire : Madame est très sérieuse ! C’est valable comme type de contrat, je veux dire opposable légalement ?

- Je ne suis pas sûr que cela soit légal, mais ils nous seront opposables oui. Séverine a organisé ta pauvreté et tu n’auras pas d’autres choix que de te conformer à ses termes, si tu veux avoir la chance de toucher une soulte au bout des 3 ans et recommencer ta vie à zéro. Et elle prévoit d’agir de même avec moi en mettant sous son séquestre une grosse partie de mon salaire. Sans argent, on n’est rien dans notre société consumériste…

- Alors qu’est-ce qu’on fait ?

- Nous déciderons demain. Pour l’instant, j’ai envie de ta queue. Je serais incapable de m’engager sans enfin savoir si là aussi nous nous entendons aussi bien qu’en soumis et Maîtresse. Pourquoi nous ne prendrions pas une chambre dans l’hôtel, là tout de suite ? J’ai pris la clé de ta cage…

C’est la fête des sens dès qu’elle me libère dans la chambre. Nous sommes si avides de nous toucher, de nous baiser, de nous encastrer, sans fin. Mon « petit machin » goutte enfin la douceur de sa bouche et l’excitation de perforer son petit cul. Nous ne nous arrêtons même pas pour manger, préférant se faire livrer dans la chambre, et  continuer de plus belle pour une nuit de folie : NOTRE nuit à nous…

Le lendemain pour ma part, je sais les risques encourus mais je serais si malheureux de perdre Johanna. Pour moi, c’est clair, je m’engage pour 3 ans !

Johanna est en heureuse, mais je crois qu’au fond d’elle-même, elle préférerait de ne pas avoir à  faire à un tel choix. Mais de fait, elle laisse une chance à notre Amour en acceptant à son tour. Je suis si ému quand je descends la remercier amoureusement entre les jambes.

A midi nous retrouvons Madame chez son notaire, nos promesses d’embauche sont prêtes ainsi que nos contrats d’engagement pour les 3 ans. Je signe immédiatement. Johanna aussi. Et les contrats finissent au coffre…

- Bon les enfants, cela fait, allons manger maintenant…

Une fois le repas fini, Madame nous laisse et nous revenons tranquillement à ma voiture. Je sens que c’est le bon moment, je me lance :

- Epouse-moi Johanna !

Elle a une réaction de surprise.

- Agenouille-toi s’il te plait devant moi. 

Je m’exécute faisant courageusement fi des passants qui m’observent du coin de l’œil. Johanna me prend tendrement au mention pour capter mon regard. J’ai le cœur qui bat la chamade.

- D’abord sur la forme. C’est inadéquat de me demander de t’épouser. Dans ta situation, tu ne pourrais guère que quémander que je te daigne te prendre comme mari, au mieux. Mais sur le fond à quoi bon me servirait un mariage ? Pour moi, ta soumission est un lien bien plus fort que tout papier ou promesse devant le prêtre. Pas besoin de ses simagrées vanilles ! Allez, embrasse-moi maintenant les pieds pour te faire pardonner…

Et c’est contrit et mal à l’âme, que j’obéis devant les passants médusés de voir un homme s’abaisser à cela…


11ème rencontre avec Madame

Il est « convenu » que Madame fera construire une maison pour abriter sa Diablesse, dans laquelle je serais toléré. C’est la préséance dans laquelle Madame voit la chose… Pas question de gêner Madame et Johanna doit être à proximité immédiate de l’Enfer souterrain où elle doit bientôt Régner. C’est une tâche très difficile de trouver un emplacement réalisable. Nous y passons de nombreuses heures nocturnes. Les journées sont-elles consacrées à faire tous les plans de détail de la maison de Madame et du complexe souterrain.

- Vous avez donc résolu le problème ?

Johanna répond.

- Tu n’avais pas réellement intégré une maison de gardienne dans ton projet de départ en choisissant ce terrain ?

- Non, je n’y avais pas pensé.

- Car mettre une seconde maison, même petite sur ce terrain escarpé est un vrai casse-tête. Idéalement il faudrait que je sois à proximité immédiate du BDSM Park. Le problème est que l’accès à ta maison se fait par un étroit canyon, où les emplacements constructibles ne sont pas légion. En fait, après étude,  il n’y en clairement qu’un et il va falloir monter dans les hauteurs…

- Que veux-tu dire par là ?

- La base est tellement étroite qu’il nous faut aller chercher en étage le long de la paroi les mètres carrés manquants. Tu vois c’est là !

Johanna montre sur le plan du terrain le seul emplacement  possible. 

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- Nous avons fait pas mal d’esquisses du volume du bâtiment et Gaspard a eu l’idée de citer les structures disparues de l’ancienne carrière. Tu vois un truc comme cela de grosses poutres rouillées…

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- S’inspirer des anciennes structures industrielles : l’approche me parait très intéressante. Cela donne quoi ?

- Une structure accrochée à la roche et qui monte haut. Regarde Gaspou a fait une coupe préliminaire…

- Pas mal ! C’est quoi la tour de donjon qui surmonte le tout ?

- Une idée décalée et fantaisiste, mais on va la supprimer…

- Non garde-là. Moi j’aime bien l’idée de la tour de garde de la Gardienne qui dépasse.

- Tu crois ?

- Oui, je suis sûre. C’est une idée très symbolique ! J’adore. Bon ne me fait pas languir, cela donne quoi l’organisation des différents niveaux de ton castel moderne ?

- Nous avons mis au premier niveau la pièce de vie avec une cuisine ouverte. Un pont-levis de bois permet d’accéder à la bâtisse. Au premier étage c’est encore vide : peut-être que je vais le laisser comme cela. Gaspou pourrait y travailler enchaîné pour l’Entreprise. Ou cloisonner un peu pour mettre une chambre d’amis. Au deuxième étage, ce n’est pas la suite parentale mais la suite Royale avec une baignoire donnant sur la terrasse et un recoin pour ranger la cage de Gaspou. Avant le sommet de la tour, qui deviendra mon refuge, ma tour de guet donc. J’ai toujours adoré regarder le paysage par la fenêtre. 

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- Mais tu n’as rien prévu pour le dressage de ton Gaspou ? A part la cage que je vois dans la petite pièce à côté de ton lit… Aucun donjon dédié aux Dieux SM ? Tu ne vas pas quand même nous la jouer gentille amoureuse de ton Gaspard maintenant ?

- Non ne crains rien. J’ai surtout une folle envie en fait de ne rien dissimuler et d’avoir tous les instruments et meubles nécessaires à disposition et au grand jour ! Du moins, si cela m’est possible vis-à-vis de la discrétion que tu demandes pour ta résidence…

- Ouah une maison purement D/S où n’importe qui rentrerait saurait immédiatement que le fouet accroché au mur est là pour tanner la peau de Monsieur quand il n’est pas sage. Là tu fais fort ! Ne rien cacher ! Oui, très bonne idée : je te donne ma bénédiction. Je regrette simplement de ne pas pouvoir faire de même chez moi avec ces foutues réceptions à organiser… Et je pense que pour aller au bout de l’idée, tu devrais même installer sa cage ou une autre cage dans la pièce principale ! Le message serait très clair pour tous les visiteurs…

- J’ai surtout envie d’aménager au jour le jour nos espaces sur les besoins du moment, vanille ou D/S, pour moi il ne devrait y avoir aucune différence.

- Oui le grand Coming Out D/S ! Cela devrait être cela la règle, avec des cours obligatoires de soumission pour les garçons dès le collège. Et l’Etat changerait la loi du mariage : le régime de base ne serait plus la communauté universelle mais la soumission masculine universelle !

Madame et Johanna s’emporte alors sur un monde passé 100% sous domination féminine.

- Johanna ?

- Oui ?

- Je mouille maintenant, une vraie fontaine !

Johanna éclate de rire : « la vieille bique mouille ! » avant de me donner une sèche tapette sur la tête…

- Allez, Gaspou, je crois que ta langue est requise pour éteindre un incendie…

Déjà, Madame a enlevé sa culotte et basculé ses cuisses sur les accoudoirs du fauteuil. La pièce est envahie de son odeur intime. Je m’agenouille à ses pieds devant la source « odorifère »…  et je suis conduit travailler à la mine par la main ferme de Johanna en prise sur mes couilles…

Une demie d’heure plus tard, mon service à la « mine » est enfin terminé. Madame se rajuste. J’ai la mâchoire et la langue douloureuse, les couilles aussi qui ont été maltraitées à chaque fois que Madame s’est plainte. J’ai aussi le visage complètement marqué des sucs de Madame, qui me chatouille encore les narines et me maintiennent loin en soumission. Johanna qui me connaît maintenant très bien, gère ma redescente… en me faisant baiser en soumission les semelles de ses chaussures. Elle sait que je n’aime pas cela… autant plus me l’imposer.

- Séver, nous partons après-demain pour quelques jours avec Gaspou.

Je l’apprends en même temps que Madame et je suis très intrigué.

- Vous allez vous reposer de vos efforts ?

- Non, ce sera plutôt un voyage d’initiation…

Madame veut en savoir évidemment plus. Et moi aussi !

- Je te le dirais au téléphone ce soir : je ne voudrais pas gâcher le plaisir de mon Gaspou.

Le plaisir ? Qu’est-ce que cela peut être ? Mais pour l’instant, j’ai la deuxième semelle à parcourir de mes baisers…


12ème rencontre avec Madame

- Mon Gaspou a été très courageux.  Je suis si fier de lui !

Nous sommes rentrés de voyage hier très tard. Madame est venue dès ce matin aux nouvelles. Elle me retrouve nu enfermé dans ma cage, les mains et les pieds inhabituellement attachés aux barreaux.

- Alors vous êtes allez où ?

- Présenter Gaspou à ma cousine Anneke et aller voir mes parents.

- Tu as présenté Gaspou à tes parents ?

- Non quand même pas : c’est trop tôt. Je l’ai laissé en consigne à ma cousine… pendant que je filais chez mes parents…

Madame me regarde attentivement. J’ai le corps « marqué » de la tête aux pieds des sévices d’Anneke

- Et bien ta cousine ne l’a pas raté ! Pourquoi tu lui as attaché les pieds et les mains ?

- Parce que ses couilles sont enflées. Pas possible de lui remettre la cage. Mais je ne veux pas pour autant qu’il se branle derrière mon dos !

- Sage précaution. Ils ne résistent jamais longtemps avant de se toucher… surtout si le souvenir de la séance est fort…

- Oh pour être forte, elle a été forte. Je l’ai laissé aux bonnes mains de ma cousine pendant 2 jours et 2 nuits. Dès le premier soir quand nous sommes arrivés à La Haye. Tu aurais vu comment c’était charmant : Gaspou était tout timide et impressionné face à Maîtresse Anneke. Je l’ai laissé enfermé dans la cage du Studio et je suis reparti vers Amsterdam…

- Je ne te demande pas comment s’est passée ta visite chez tes parents ?

- Oh pour une fois bien : il semble qu’ils s’habituent peu à peu à mon choix de sexualité… et je leur ai même annoncé que j’avais trouvé un petit copain français nommé Gaspard !

Là je crois m’étrangler ! Johanna de leur a quand même pas tout raconté ? Heureusement Madame change de sujet…

- Et alors sa rencontre avec ta cousine, dominatrice professionnelle ?

- Anneke avait hâte de faire la connaissance du Gaspou. Elle voulait être sûre qu’il vaut mon intérêt…  Et quand Anneke veut tout savoir d’un soumis, crois-moi elle l’obtient toujours !

- Eh, eh, ça je m’en doute !

- La première matinée a été occupée à l’inspection. C’est toujours ce qu’elle fait avec ses nouveaux sujets et crois-moi sa technique est rodée pour être la plus humiliante possible. Ses doigts à fouiller profondément le cul, l’étude approfondie du sexe, des couilles. Je lui avais laissé la clé. Avec mesures de l’élasticité de la peau à l’appareil tire-couilles et de la profondeur du canal de l’urètre à la sonde qui les terrorise tant Elle fait aussi souvent une inspection de la bouche avec la pose d’un ouvre mâchoires…

- C’est très invasif… Gaspou ne devait plus savoir où se mettre ?

- Oui il parait qu’il était aussi rouge qu’une tomate et bien plus encore quand elle l’a branlé après l’avoir attaché !

- Quoi, elle l’a masturbé… mais je ne comprends pas… ce n’est pas réservé en fin de séance chez les pro habituellement ? 

- Pour les séances courtes oui, mais pas pour celle de 2 jours. Cela offre 2 avantages : il jute alors qu’il en avait l’interdiction et elle peut alors le punir. Et les couilles vides, le ressenti des tortures à suivre est amplifié chez ces petits Messieurs… Là elle lui a servi de l’orgasme totalement ruiné : montée progressive de l’excitation malgré le déni de Gaspou, éjaculation à vide sans aucune caresse très frustrante suivie de quelques minutes de vive branlette pose-éjaculation qui est terrible pour celui qui vient d’éjaculer !

- Il faudra que j’essaye la branlette post éjaculation avec André…

- Oui tu verras un délice à voir… Après le repas, Gaspou a été remis bâillonné dans la cage pendant qu’elle recevait un client. C’est toujours marrant de constater comment 2 hommes soumis peuvent être rendu si honteux par la présence de l’autre. Gaspou ne cessait de se retourner dans sa cage et le client du jour, m’a dit Anneke, était pour une fois très perturbé… En tout cas pour le client, cela a fini par une douloureuse branlette dans une capote, les vicieuses pinces d’Anneke aux seins et aux couilles. 

Le client en avait totalement bavé avant sa traite finale. J’ai vu des choses que je ne croyais pas possibles : le gode monstrueux qu’elle lui a enfilé dans le cul et qu’il a avalé sans une grimace ! Et surtout son sexe et couilles qui ont été cloutées sur une planche de bois dans des cris d’agonie ! Maîtresse Anneke peut être terriblement dangereuse : je suis prévenu pour sa nièce.

- Et après un moment de déchéance que j’adore : celui où donne à avaler à un soumis le sperme d’un autre soumis. C’est émotionnellement fort chez eux et cela l’a été pour Gaspou qui n’en voulait pas !

- Comment l’homme est forcé à avaler ?

- La technique d’Anneke est simple. Soumis immobilisé sur le dos avec un bâillon étanche sauf un trou au centre pour respirer. Elle transfère le sperme dans une seringue en le diluant avec un peu d’eau, puis introduit dans le trou un tube de plastique jusqu’à toucher la glotte. Enfin c’est « l’injection » : une première seringue pour pousser le sperme dans le conduit et une seconde remplie d’air pour envoyer le liquide jusqu’au fond ! Après c’est simple : tu leur pinces le nez et écrase le tuyau, pour couper toute possibilité de respiration, jusqu’à ce que,  docilement, il avale le sperme de l’autre ! Pas le choix ! Et tout le processus à un côté terrifiant pour le soumis qu’y passe. Gaspou en pleurait presque à la fin…

- Je comprends pourquoi !

Si Madame savait qu’elle calvaire cela a été. Oui j’ai du mal avec le sperme. Déjà le mien alors celui d’un autre que l’on ne sait pas où il a traîné ! Mais Johanna m’a rassuré depuis : tous les clients de sa cousine sont « safe » ;

- Gaspou a été finalement fouetté au crépuscule dans le jardin. Cela a été le moment de panique totale pour lui. Je t’explique : le jardin est sous la vue de la maison d’en face dont la lumière déjà allumée, montrait la présence d’une femme. Il s’est imaginé que c’était une voisine. Mais en fait c’est la maison où habite Anneke avec sa soumise. Elle est lesbienne, tu te rappelles ?

Là je ne peux m’empêcher d’intervenir :

- Quoi, ce n’était pas une voisine ?

- Non gros bêta : c’est sa jeune soumise qui travaille chaque soir pour ses études à l’université. Mais en te disant rien,  Anneke t’a fait tout croire. Bref notre Gaspou a été vigoureusement passé au fouet à la nuit tombée, sans doute la pire correction qu’il n’a jamais reçue, pour avoir éjaculé sans autorisation. Du moins ça c’est l’explication officielle. Je crois surtout que la cousine avait terriblement envie de voir ses réactions sous le fouet et que cela lui permettait de prendre l’ascendant psychologique sur lui pour la journée à suivre.

Effectivement après une telle branlée qui me fait encore mal, je ne pouvais que craindre cette Maîtresse Anneke et essayer de me conformer immédiatement à ces ordres et demandes. Pour la première fois de ma vie, j’ai fini en gros pleurs… Dur souvenir…

- Il a passé sa seconde nuit dans la cage du studio. Le lendemain Anneke n’avait pas de rendez-vous et a pu totalement se consacrer à Gaspou. Elle lui a sorti la totale après l’avoir étroitement serré dans le siège gynéco : écrase-couilles, pinces, aiguilles, lavement, sonde d’urètre, sodomie au gode et même je crois une tentative de lui mettre la main, électricité  pendant des heures entrecoupées de questionnement. Il a du tout avouer : ses branlettes, la façon dont il baisait ses copines, l’effet que je lui faisais, ses mensonges… Sa confession a été enregistrée sur une bande audio que nous avons écoutée sur le chemin du retour.  Très, très intéressant : il y a des choses que j’ignorais de lui..

- Quoi par exemple ?

- Non petite curieuse, tu ne le sauras pas. Il faut bien que je garde quelques parts d’intimité avec Gaspou. 

Oh mille merci Maîtresse Johanna ! Je n’ai nul envie que certaines choses soient publiques, comme les culottes de ma mère que je piquais dans la corbeille à linge ou la fois où elle m’a surpris à me branler dans ma chambre. La bande de ma confession a bien fait rire Johanna en voiture pendant que je devenais de plus en plus rouge. Sa cousine Anneke a un don pour faire accoucher les hommes de leurs pires secrets… sous la torture.

- L’après-midi, elle est montée d’un cran. Tu sais qu’elle aime pratiquer le Breath Play. Elle a une technique apte à terroriser et faire céder tout soumis. Gaspou a été attaché par les pieds et suspendu au treuil, au-dessus d’un baquet d’eau. Elle pose une question intime et si elle n’est pas contente de la réponse, elle le descend jusque la tête trempe dans le paquet. C’est un jeu terrifiant pour celui qui y passe. Anneke me l’a fait essayer un jour et moi aussi j’ai avoué ce que je ne croyais jamais dire…

Là j’ai été interrogé sur mes fantasmes qui ont été creusés à fond. Heureusement Maîtresse Anneke m’a accordé quelques périodes de repos la tête à l’endroit avant de recommencer dans ma terreur totale. Oui j’ai du tout avouer ! Ce qui me plaisait et ce qui me faisait peur ! Johanna n’a pas voulu écouter cette partie de l’enregistrement et se la réserve quand elle sera seule. Je crois surtout qu’elle ne veut me donner aucun indice sur ce qu’elle pourrait retenir à mon encontre…

- En tout cas, c’est tête en bas que je l’ai retrouvé. Nous l’avons redescendu. Il a fini dans mes bras en pleurs. Mais cela ne nous a pas empêché de s’amuser encore un peu avec lui. Sa langue entre mes cuisses pendant que la cousine lui perforait le cul au gode ceinture. Anneke ne baise jamais avec les clients, mais avec mon Gaspou, elle a voulu faire une exception.  Alors nous avons échangé nos places… avant de dire au revoir et de rentrer.

C’est la conséquence de ma mise en soumission : je n’ai jamais sucé autant de femmes… Je ne suçais jamais mes copines : trop dégradant. Finalement c’est Johanna qui m’a dépucelé la première. Mais il y a une grande différence de donner du plaisir à une femme que j’aime, et de devoir sucer une femme qui ne m’attire pas sexuellement. Je me sens être un « Gaspou suce moi là ! » et cela m’est toujours aussi humiliant….

- à suivre -

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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