Mardi 29 septembre 2015 2 29 /09 /Sep /2015 06:28

15ème rencontre avec Madame

Nous sommes partis en couples en week-end dans la région, Johanna et Moi, et Madame et son amant Marc. Le mari légitime est resté lui consigné à la maison : Madame veut être libre de discuter de la maison et, je pense aussi, ne pas l’avoir dans les pattes pour profiter librement de son amant…

Nous sommes descendus dans une magnifique chambre d’hôtes, une ancienne bâtisse rénovée dans le pur style contemporain. Le mélange avec les vieilles pierres est très réussi. Johanna m’a glissé que c’est un des investissements variés du petit empire Delamaye.

Le couple qui nous accueille est avenant et attentionné. Nous passons nous rafraîchir dans notre chambre avant le dîner qui sera servi en terrasse en cette douce soirée.

- Mets ton costume, Gaspou. Je l’ai pris dans ma valise…

- Mais … Marc est en tenue décontractée…

- D’abord ce n’est pas Marc, mais Monsieur dorénavant pour toi. De plus, tu ne peux toujours pas t’empêcher de te faire remarquer... Sur le lit immédiatement ! Et nu !

Aie, je suis allé trop loin ! Je maudis ma langue qui parle trop vite… Je me dépêche de me déshabiller et de prendre « la » position requise sur le lit : fesses en l’air en pénitent, poignets ramenés en arrière au niveau des chevilles, que Johanna vient immobiliser d'une ceinture de peignoir. J’entends alors le bruit familier de la ceinture de lourd cuir qui s’enlève du jean de Johanna, qui préfère de loin ce banal instrument que tous les autres canne, fouet ou cravache, que nous avons maintenant à disposition à la maison. « … ma ceinture, que j’ai toujours avec moi, est immédiatement disponible pour punir tes écarts.. »

Sa ceinture se fait cinglante une vingtaine de fois que j’ai apprises à maintenant à étouffer entre mes dents, et me laisse contrit et repentant. Tout penaud, je passe la culotte de dentelle qu’elle me tend avant d’enfiler mon costume. Johanna ajuste ma cravate et nous sortons.

Monsieur donc et Madame sont déjà là et nous attendent sur la terrasse. La chambre d’hôtes étant privatisée, nous sommes les seuls clients ce soir. Nous commandons des bulles… pour trinquer à la future maison !

Les verres s’entrechoquent. Monsieur prend la parole.

- Bravo les filles vous êtes arrivées au bout du projet. Et je n’oublie pas Gaspou qui a bien aidé.

Mon surnom est devenu dorénavant mon nom dans notre petite communauté.

- Les travaux commencent quand ?

Ce serait normalement à moi de répondre, mais dorénavant Johanna parle seule en notre nom. J’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, avant d’accepter finalement cela comme normal dans un couple D/S comme celui que nous sommes en train de construire.

- Dans un mois et demi pour la maison aux beaux jours. Mais en fait les travaux devront commencer avant, avec le percement de l’accès au complexe souterrain qui doit commencer dans 15 jours. Nous en avons besoin en avance pour passer tous les réseaux.

- Et qui les réalise ?

- Un entrepreneur polonais dont la discrétion qui est garantie par le fait que cet homme est complètement à la botte de sa femme, qui lui a promis les pires représailles s’il jactait sur ce qu’il faisait en France.

- Vous prévoyez combien de temps de travaux ?

- Sept mois : pas mal de choses sont en ossature bois ce qui va vite… mais il y a les fondations à faire.

- Bon je vois est que tout est sur les rails. De mon côté, j’ai fini de ramener les fonds nécessaires dans les comptes de la SCI au seul nom de Sévérine , qui portera la propriété du terrain et des maisons.

Madame intervient.

- Et le tout bien sûr sans qu’André en sache quoi que soit ! Cela va être une belle surprise… quoiqu’un peu cruelle pour lui ! Bon si nous passions aux signatures de vos contrats respectifs…

Comme annoncé Johanna devient l’unique employée de la SCI, et habitera sur place (et moi aussi par « tolérance »). Elle m’a encore fait modifier quelques détails de sa maison de « gardienne » la semaine dernière…

Madame lui fait signer son contrat d’embauche en deux exemplaires.

- Je t’ai rajouté une clause t’autorisant l’usage pécunier des souterrains pour des soumis extérieurs que tu pourrais y amener, sous la réserve que nous avons agréée ensemble les précautions prises à leur entrée et à leur sortie ne leur permettent à aucun moment de savoir où ils ont été sequestrés…

Je découvre l’existence de cette clause. Je croyais que Johanne ne voulais pas d’activité de domination professionnelle... Mais je sais que je n’aimerais pas quand elle le fera… Là aussi, sur ce point, je n’ai plus mon mot à dire…

Monsieur passe à moi. J’ai accepté la proposition de Madame de devenir architecte salarié de la société…

- Bon finalement Gaspou, après avoir bien réfléchi, je te rattache à la holding. Tu seras donc le 4ème salarié après moi-même, ma secrétaire et le comptable. André lui n’en est plus salarié depuis le mois dernier : Sévérine et moi pensions qu’il était temps d’acter dans les faits, le transfert effectif de la gérance à mon nom. L’autre avantage de la holding est qu’elle a une filiale suisse totalement légale mais discrète que Johanna pourra utiliser ses travaux d’aménagement de donjons ou autres. 

Je lève les yeux de surprise à laquelle Johanna répond immédiatement.

- Je discutais l’autre semaine avec Madame Slowasky, la femme de notre entrepreneur, qui me disait combien de personnes aisées cherchaient dans le milieu des créateurs d’espace de jeux entre dominant et soumis. Alors je me suis dit que vu que nous faisons une très bonne équipe, pourquoi pas s’y lancer comme activité complémentaire…

- Bref ton contrat est prêt à signer… à mi-temps et au SMIC comme convenu… mais avant je crois que quelqu’un a un remerciement promis à faire … 

Une certaine tension arrive... Je découvre Madame qui veut parler mais se ravise pour devenir toute rouge. Elle se lève finalement et disparait sous la table. J’entends nettement le bruit de la braguette qu’on ouvre… Je suis sur le cul ! Monsieur me tends le portfolio de mon contrat.

- Tu paraphes en bas de toutes les pages et tu signes à la dernière. Idem pour le second document. Et le tout sur les 2 exemplaires. Tu as compris ?

- Oui, Monsieur. Merci, Monsieur.

Pas besoin de relire ou vérifier : Johanna l’a sans aucun doute fait à ma place. C’est finalement un des grands avantages de notre mode de vie, de n’avoir aucune question à se poser. Je commence à signer, mais putain, qu’est-ce que la scène est irréelle ! Madame sous la table en train de sucer son amant dans un bruit d’étoffe froissée pendant que je suis en train de signer mes papiers d’embauche !

- Tout doux, tout doux ma chère ! Nous ne sommes pas pressés…

Il passe sa main sous la table et se relâche nettement sur son dossier de chaise. C’est à ce moment-là que la femme de nos hôtes vient avec son plateau pour débarrasser la table des verres de l’apéritif. Elle a un petit sursaut quand elle découvre l’étrange situation. Johanna l’invite à continuer. La femme tourne autour de la table en faisant très attention à ne pas marcher sur la robe étalée à terre de Madame. Elle bafouille finalement….

- Je… je reviendrai plus tard… pour dresser la… la table.

Et elle disparait aussi vite qu’elle peut. Distrait par l’irruption, j’en ai oublié de continuer à parapher. Johanna me rappelle à l’ordre d’un doigt sur les documents. Je m’y remets. Sous la table, Madame suce avec difficulté et je comprends enfin qu’elle se l’impose parce qu’elle l’a promis pour que je sois embauché ! La main de Monsieur se crispe dans la chevelure de sa suçeuse. Il s’épanche finalement dans un petit soupir, suivi immédiatement de hoquètements un peu désespérés de Madame sous la table. Je suis si désolé, Madame. Je referme le portfolio et nous attendons. Monsieur s’excuse presque…

- Désolé, mais je trouve fondamental qu’une Dame termine aujourd’hui sa gâterie jusqu’à ce qu’elle rende l’outil propre et… prêt à ranger.

Je découvre à Monsieur un côté très macho et me dit que cela fait un bon contraste avec le mari André. Madame semble user de sa langue à nouveau sous la table, pour nettoyer avant de finalement refermer la braguette…

Quand elle ressurgit des profondeurs, Madame a les cheveux en bataille et une trace de sperme à la commissure des lèvres. Elle réajuste, très féminine, sa robe.

- Allez, ma Chère, vous recoiffer et vous refaire une beauté aux toilettes. Vous êtes un peu désordonnée…

Madame file à l’intérieur. Pendant ce temps, notre hôtesse est revenue pour dresser la table en plusieurs allers retours. Quand elle a terminé, Johanna l’interrompt et lui glisse un mot dans l’oreille qui fait légèrement rougir la femme. Aussitôt elle m’enlève mes couverts pour revenir avec une unique petite fourchette d’enfant. Je tire la tête pendant que Johanna jubile…

Le repas est délicieux mais je dois attendre, humilié, que Johanna me découpe les mets en petit morceaux avant de pouvoir manger à mon tour, ce qui amuse beaucoup Monsieur et Madame. Finalement le dessert est pris et la table est de nouveau dégagée.

- Messieurs-Dames veulent un digestif ?

Monsieur répond pour tous.

- Oui je prendrais un cognac hors d’âge. Johanna, tu me suis comme d’habitude ? Donc un second cognac et un Bayleys pour Madame. Le tout dans 10 minutes, s’il vous plait.

Il ne m’a rien demandé et rien proposé. J’aurais bien pris un cognac moi aussi et je ne comprends pas. Mais comme Johanna n’a rien dit sur le moment, c’est que je dois être privé de digestif.

- Excellent repas. Paul reste un très bon cuisinier. Il est temps de le terminer sur une très bonne note…

Cela fait sourire tout le monde sauf moi. Je ne comprends pas où il veut en venir. Johanna me l’explique :

- Regarde le contrat que tu as signé, à la fin. 

J’ouvre le portfolio et lis. Oh non ! J’ai signé « volontairement » (sic !) que je donnais le droit à mon employeur d’user (ou d’abuser ?) « de ma bouche et de mon rectum » pour y obtenir « une jouissance sexuelle », « en tout lieux et à tout moment ». C’était ça le second document que j’ai signé : j’aurais du relire avant ! Je suis dépité…

Madame intervient :

- C’est moi, Gaspou, qui ai demandé à Johanna ce « droit de cuissage ». Il me semblait important, vu que tu vas vivre à proximité d’André, en compagnon soumis à ta Belle, qu’il n’y ait pas trop d’écart de statut entre vous deux. Cela me parait plus juste... A cela se rajoute, ton beau petit cul qui plait beaucoup à Marc depuis qu’il t’a rencontré et qu’il va avoir la joie maintenant de déniaiser pour le plaisir de nos yeux et sans doute nos oreilles. Tu peux me remercier maintenant, Gaspou.

Madame a quand même un de ces toupets : devoir la remercier pour la vacherie qu’elle m’impose ! Mais je sais que je n’ai pas d’autres choix que de me taire et d’encaisser. Après tout, Johanna a validé cet arrangement. Et ce que Maîtresse accorde, le soumis supporte.

Je me lève de ma chaise pour m’agenouiller devant Madame et lui faire un très respectueux baisemain.

- Je vous prie, Madame, d’agréer mes remerciements éternels.

Je sais que la formule fait surannée, mais elle fait partie des « éléments de langage » que Johanna souhaite que j’apprenne quand je m’adresse à une femme qui est Maîtresse. 

- Gaspou, au pied ! Ici !

L’ordre sec de Johanna vient de fuser. Je bascule en quelques instants dans une appréhension folle mais bien compréhensible pour un jeune homme qui va se faire enculer par une vraie bite d’homme pour la première fois de sa vie ! Je tremble même quand je me positionne devant la table vide à côté. 

- Baisse ton pantalon ! Mais garde ta culotte…

Même si je commence à être bien dressé maintenant, il y a des ordres difficiles à suivre. Celui en fait partie. Et je ressens toute l’humiliation de devoir déboutonner ma ceinture et baisser mon pantalon de flanelle grise à mes chevilles. C’est d’ailleurs pour cela que Johanna m’a imposé le costume, pour jouer du contraste, entre l’homme endimanché et l’homme qui va se faire bousculer. Dans le monde vanille, on appellerait cela un viol. Dans notre monde, c’est juste une épreuve.

Johanna me courbe, ventre contre la table et vient m’attraper les mains de l’autre côté pour m’immobiliser.

Monsieur se lève et je sursaute quand ses grosses paluches baissent ma culotte de dentelle blanche à mi-cuisse. Mon trou est rapidement graissé de je ne sais quoi et l’énorme mandrin se présente à l’entrée. J’ai si peur maintenant !

L’heure de mon exécution arrive immédiatement : la bite de Monsieur me force jusqu’à vaincre toute résistance et envahir en puissance mes intestins jusqu’aux couilles, dans la douleur. Je serre les dents pour ne pas crier : pas question de rameuter plus de monde qu’il y en a déjà à contempler la profanation. La place prise, Monsieur ne bouge plus et me laisse m’adapter comme je peux.

- 4.8 cm de diamètre et 18cm de longueur, m’a dit Séver. Tu peux me remercier de t’avoir entraîné avec mes godes. Alors mon petit enculé, sert les dents et honore Marc !

Enculé ? Je ne peux plus le nier : je suis devenu un enculé au sens premier. C’est une vraie humiliation profonde ! 

Et encore plus quand notre hôtesse revient avec les digestifs. Elle hésite quand elle voit la scène, mais Monsieur lui demande de poser son verre de cognac sur la table contre mon flanc. Elle se presse de servir les verres et de disparaitre.

- Nous y allons quand même fort avec eux, Marc ! Ils vont nous faire une crise cardiaque un de ces jours…

- Bah, tu sais ma Chère, avec l’argent que l’on leur a prêté… ils n’ont pas d’autres choix que d’accepter nos caprices libertins…

- Oui, et André ne se gênait pas pour venir y sauter ses donzelles avant que je le mette définitivement sous clé…

C’est la conversation la plus hallucinante que je n’ai jamais entendu, le cul empalé sur la bite de Monsieur, qui sirote tranquillement son verre de cognac… J’ai l’impression d’être ouvert en 2 et si la douleur s’est estompée, l’humiliation elle reste très vive.

- Allez hue au galop mon Gaspou !

Ce qui veut dire pour moi que Monsieur commence à me défoncer le cul de ses puissants coups de rein. Le pilon s’enfonce et se retire presque puis rentre à nouveau, sans fin, sans répit. Je perds tout contrôle. Plus de maîtrise de moi-même : je hurle, je crie, je grimace. Mon corps est ballotté au grès de ses coups de marteau piqueur qui atteignent heureusement leur paroxysme dans un dernier défonçage. L’intrus se fait dur comme de la pierre avant de se lâcher dans un râle de Monsieur au fond de mes entrailles ! Enculé, humilié et vide foutre !

La soirée se termine sur cet exploit. Madame est pressée de retrouver la bite de Monsieur pour elle-même (« mais tu la laveras avant ») et Johanna la langue de son Gaspou adoré, qu’elle use longtemps avant que je doive m’interrompre pour aller rendre sous ses quolibets, le lavement « naturel » offert par Monsieur.

Elle s’endort peu après dans mes bras…

Au matin, nous descendons les rejoindre au petit-déjeuner. Avec le soleil déjà chaud, ils se sont fait servir dans le salon extérieur. Nous saluons Madame et faisons un signe à Monsieur au téléphone. Aussitôt il me désigne du doigt et montre le sol à ses pieds. Je rougis et n’ose comprendre ce qu’il me demande, mais Johanna me rappelle à mes devoirs à me poussant gentiment dans le dos.

Me voilà agenouillé à ses pieds à attendre avec anxiété. Finalement il détache nonchalamment son peignoir. Son corps musclé et bronzé est nu dessous, la bite déjà en demi-érection. Mon nez est gavé d’odeurs déjà fortes ce matin de musc de mâle. Le sexe finit de s’élever à la perspective de ma bouche. Encore un pucelage que je vais devoir perdre « volontairement ». J’attrape maladroitement entre mes mains la « chose » avant de me contraindre à l’enfourner dans ma bouche. C’est chaud, vivant et déjà un peu gluant, au goût prononcé d’urée et de sperme desséchés.  Je commence à donner une première caresse si humiliante pour moi de ma langue et de mes lèvres, en coulissant le long de la tige. Elle plait à Monsieur qui m’encourage de sa main libre dans mes cheveux. Pas une seconde il n’arrête sa conversation téléphonique. Je transpose ce que j’aimais quand une femme me suçait le sexe, du passé pour moi. Je m’étonne d’être si facile à transformer en tapette vide-couilles. Je ne dois pas m’y prendre si mal car dans un dernier soubresaut, le sexe se tend et répand au fond de ma gorge sa liqueur d’homme au goût si infâme en guise de premier breuvage de la journée. J’ai un réflexe de vomissement, m’échappe et recrache sur le sol le sperme. Je ne sais pas que faire…

Monsieur raccroche à ce moment et reproche gentiment mon comportement à Johanna :

- Et bien Johanna, il va falloir apprendre à ton Gaspou à ne rejeter ce que l’on lui offre de bon cœur…

Tout le monde éclate de rire à mon détriment ! 

- Allez je ne t’en veux pas, Gaspou. Pour une première, c’était très agréable. Merci vraiment. Allez vire-moi tes fringues que l’on aille piquer, entre hommes, une tête dans la piscine !

J’apprends une fois nu dans l’eau, qu’entre hommes veut dire caresses de couilles, excitations de zizi et doigts baladeurs dans le cul, jusqu’à ce que je sois trahi par corps et n’en puisse plus dans ma cage étroite ! Ce qui me remplit d’une nouvelle honte excitée…


16ème rencontre avec Madame

- Undertwasserstraße, bitte !

Johanna a parmi ses nombreuses qualités, celle de parler allemand couramment. Le taxi démarre immédiatement…

Nous avons atterri à l’aéroport de Stuttgart il y a moins de 2 heures pour une journée de « shopping » pour meubler les donjons de Madame, chez,  à ce que j’ai compris, ce qui est le plus complet fournisseur spécialisé en Europe.

- Marc m’a dit que Gaspou est passé hier aux bureaux de la holding pour se mettre au courant des procédures avec le comptable et ils ont aussi parlé d’un nouveau bâtiment à construire à terme…

- Oui je sais que Gaspou y est allé…

- Mais Marc énigmatique n’a rien voulu me dire ce qui s’est passé. Dis-moi Johanna tu sais ce qu’ils ont fait ?

- Bien sûr : je sais tout ce qui arrive à Gaspou…

- Alors ?

- Moi aussi je vais rester secrète…

Madame fait une de ces moues qui fait beaucoup sourire ma Johanna.

- Ah tu n’aimes pas ne pas tout savoir, hein ma Séver ?

- Non.

- Allez je suis sympa avec toi : tu n’as qu’à demander à Gaspou… il était après tout aux premières loges… cela m’a fait beaucoup rire hier !

Aie ! Je n’ai pas du tout envie de raconter ma visite dans les bureaux… Mais Madame n’entend pas lâcher !

- Alors, Gaspou ?

- Monsieur m’a présenté Clara la secrétaire et Norbert le comptable. J’ai effectivement passé beaucoup de temps avec Norbert  pour qu’il m’explique l’utilisation du logiciel de contrôle de gestion. Puis j’avais rendez-vous avec Monsieur pour évoquer le besoin de construire un nouveau bâtiment pour la société de bureau d’études qui étouffe dans ses murs.

- Oui, je suis au courant mais je ne vois pas ce qui t’a tant faire rire, Johanna ?

- Attends, tu vas voir. Continue Gaspou sans omettre aucun détail.

- Monsieur s’est absenté un instant pour parler avec la secrétaire. 10 minutes plus tard alors que nous évoquions les besoins pour le nouveau bâtiment, Clara est revenue avec… une plaquette de beurre…

- Une plaquette de beurre ?!?

Madame écarquille les yeux.

- Qu’est-ce que vous pouviez avoir besoin d’une plaquette de beurre ?

- C’est ce que je me demandais… Quel naïf je peux être !

- Oui Gaspou, je te le confirme : un vrai dindon blanc !

- La plaquette est restée en évidence sur le bureau pendant la demi-heure où nous avons continué à parler du futur projet. A midi, Clara a passé la tête pour dire qu’elle partait déjeuner… Et aussitôt que la porte a claquée, Monsieur s’est levé, a laissé tomber la plaquette sur le tapis et il m’a poussé hors de ma chaise ! J’ai été totalement surpris pas sa soudaine violence. Bref je me suis retrouvé affalé sur le sol, un peu sonné. Monsieur m’a alors forcé à me mettre sur le ventre, a baissé mon pantalon sous les fesses. Je croyais à une fessée : pauvre idiot que je suis ! Mais j’ai compris subitement quand il m’a tartiné le petit trou de beurre… Et il m’a alors… monté… je pense que c’est la meilleure image que je peux avoir… Son poids sur moi… Ses mains bloquant mes bras… et sa bite me transperçant durement le cul… Oh que j’ai eu si mal ! Il me faisait sans cesse répéter : « je suis la petite tapette  à bite de Monsieur Marc Dartois »

Le rire que contenait Madame au récit de mon malheur, éclate enfin franc et sonore !

- Voilà qu’il se prend maintenant pour Marlon Brando !

Je baisse la tête humilié une nouvelle fois pendant que les femmes ont beaucoup de mal à retrouver leur calme. Nous roulons sur le périphérique dégagé à cette heure.

- Gaspou, je peux te poser une question personnelle ?

- Oui, Madame.

- Cela fait quoi de se faire baiser par un mec quand on est un homme hétéro ?

Johanna intéressée par ce que je vais bien pouvoir répondre, se tourne sur la banquette pour mieux m’écouter.

- C’est très humiliant. Je me sens inférieur surtout quand je le sens gicler au fond de moi… Je crois que j’ai besoin qu’il me fasse mal, que je vive cela comme une épreuve pour l’accepter dans ma tête.

- Tu n’y prends pas de plaisir ?

- Non, ou plutôt si d’une manière étrange. Je ne peux pas m’empêcher de grossir en cage, mais c’est mécanique. Pas ce sentiment de possession quand Maîtresse Johanna use de son gode ceinture… Là je m’offre de tout mon corps et cela m’excite follement. Quand Monsieur m’encule, je ne m’offre pas : il me prend… c’est un vécu complètement différent qui, je l’avoue, est excitant à sa manière…

- Tu n’avais jamais fait l’amour avec un homme avant ?

- Non. Cela ne faisait pas partie de mes fantasmes, Madame.

- Et quand tu le suces ? Il n’y a pas là de douleur physique derrière laquelle tu peux te masquer… Tu penses à quoi pendant ce temps ? Je t’ai vu faire. Marc ne te force pas la bouche : tu lui offres cette caresse de ton plein gré…

Je rougis à la question. Je réfléchis pour trier mes ressentis…

- Je… je crois, Madame, que j’aime quelque part cette dégradation. Je pense que c’est le pénis qui fait le Mâle, celui qu’il découvre, enfant, posséder et qui le différencie des fillettes. Celui qu’il enfile, un peu dominant, dans les chattes ou les culs de ses copines, pour y obtenir sa gratification sexuelle. J’ai été un de ces Mâles égoïstes de leur queue. Mais je me sens peu à peu, ne plus l’être depuis que Maîtresse Johanna a pris ma soumission en main… Alors cela me semble dans l’ordre naturel des choses, moi au zizi encagé, que je mette son sexe odorant dans ma bouche, que je l’excite de ma langue et je reçoive son sperme en fond de gorge. C’est dégradant, un peu tabou même quand les parents nous enseignent enfant de ne jamais rien porter à la bouche que des aliments, et pourtant je le fais à chaque fois,  en accord avec ma nature chamboulée, même si je l’avoue, j’ai du mal à avaler ce que Monsieur donne.

- Intéressant ton ressenti. Tu l’as sucé, combien de fois, jusqu’à présent ?

- Trois, non quatre fois, Madame. La dernière c’était hier après que Monsieur ait jouit dans cul…

- Immédiatement après ?

- Oui, Madame.

- C’était comment ?

- Gras et épicé… 

Les femmes rigolent de bon cœur à l’évocation et m’oublie un instant. Je n’ai vraiment pas envie de détailler là mon ressenti. Heureusement nous arrivons et le taxi nous dépose devant un banal entrepôt de la banlieue de Stuttgart. Il est écrit sur la façade FREIHEITMOBEL. Nous avons rendez-vous : un élégant monsieur nous reçoit. Il ne parle pas français : Johanna traduira pour Madame. Nous passons dans l’entrepôt qui se révèle être le plus hallucinant show-room de meubles BDSM que l’on peut imaginer. Johanna me glisse à l’oreille : « allez à poil mon chou. Tu es là aussi pour nous servir de cobaye… »

Je m’empresse de me désaper et de me retrouver nu, à part la cage au zizi remise dès l’atterrissage, devant un homme que je ne connaissais pas 5 minutes avant. J’en reste un peu gêné mais il est des choses en soumission qui deviennent tous les jours un peu plus naturelles. Comme celle de porter mon rassurant collier que me pose Johanna…

La visite est longue, très longue. Des sandwichs sont apportés à midi. Il y en a pour tous les goûts : des piloris, des carcans, des tables de travail, d’élongation, des bancs à fessées, des trônes pour Majestés, des cages, des croix, des portiques et même une veuve de Nuremberg et un étrange confessionnal version SM. Madame et Johanna vont de part en part faire leur « marché ». Souvent je suis mis à contribution pour essayer telle ou telle possibilité, heureusement sans grande méchanceté. Quand un meuble leur plait, Johanna le prend en photo.

Finalement à 16h nous avons finis le tour de cet immense bazar et il est temps de passer commande. Mais sans moi…

- Vous auriez un endroit où je pourrais consigner mon soumis pendant que nous parlons affaire ?

Je finis dans une sorte de petite cage à chien au milieu des meubles. De ma consigne, je les vois discuter dans un box vitré. Johanna trie ses photos, discute avec Madame. Le vendeur montre des choses sur son ordinateur que je n’arrive pas à distinguer et note au fur et à mesure les demandes et options choisies par Madame et aussi Johanna, Madame nous offrant pour notre installation l’ensemble de nos meubles y compris les meubles de domination. Il appelle aussi de temps en temps ce que je suppose être son fournisseur.

Deux heures plus tard, le bon de commande est signé par Madame. Je sors enfin de ma cage… Il est temps de reprendre l’avion. Sur le chemin de l’aéroport, les femmes discutent :

- C’est quand même chers les meubles pour les activités BDSM. Mais je suis heureuse de participer à maintenir en vie cet artisanat particulier.

Plus tard, Johanna me dira qu’un peu plus de 50 000 euros venaient de changer de main. 

- à suivre -

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Commentaires

l ouverture au D/S ce poursuit pour notre petit Gaspou et je te trouve bien sévére de lui refuser le reconfort d un petit cognac de derriere les fagots mais bon il n a du qu en mieux apprecier une gigler de créme fraiche ...
commentaire n° :1 posté par : yanode le: 29/09/2015 à 07h34

Bon tu sembles lointain là. Mais bon j'ai décidé pas de cognac pour le petit Gaspou ! Certaines choses doivent se vivre à jeun et si j'y avais pensé je lui aurais interdit en même temps le vin avec les couverts d'adultes...  Mais bon je ne pense pas à tout dans l'instant. 

Pour le reste, j'attends (pour tout) un peu d'explications quand tu en auras fini avec tes champs. Tu suggères, mais il va falloir finir par dire, l'ami.

amitié, dyonisos

réponse de : dyonisos le: 01/10/2015 à 20h53
Pourquoi Madame et Johanna ne m'ont-Elles pas emmené avec Elles pour au magasin ? Ca aurait été avec un immense plaisir que j'aurais joué les cobayes et testé tous les meubles.
En revanche, pas trop envie de servir Monsieur Marc. même avec un cognac !
commentaire n° :2 posté par : Chaste59 le: 30/09/2015 à 07h18

En fait comme pour Gaspou, il faut prendre le tout... Désolé...  Mais je lis que le magasin t'a bien faire courir au moins l'imagination et sans doute plus...

amitié, dyonisos

réponse de : dyonisos le: 03/10/2015 à 08h12
Mais quel neunoeud ce Gaspou ! Signer des documents sans même les lire... Le voici devenu vide-couilles... En tous cas la "vieille bique" et son amant m'énervent... sauf pour l'épisode de la fellation sous la table. Excellent moment.
En résumé, un fort bon chapitre. Et c'est toujours aussi bien écrit !
Doux bisous sur ton gland, l'ami.
commentaire n° :3 posté par : Cere et Domi le: 03/10/2015 à 15h58

Il y a temps de choses qui t'énervent finalment. Mais n'oublie pas qu'à la base c'est un conte...  Tu as donc apprécié (en connaisseur ?) la turtullte sous la table... Et effectivement cela beaucoup amusé de l'écrire.

Bisous sur les couilles, dyonisos

réponse de : dyonisos le: 04/10/2015 à 23h18
lointain moi .... jamais lol
bon aller je m y recole mais quand meme 50000 euros de joujou la tu pousses le bouchon enfin je suis sur que le Gaspou lui aussi doit trouver de tu pousses trop loin mais en lui car sa petite porte vas finir en porte de grange mais cela semble bien ammuser les dames alors tout est bien et j ai bien ri de la referance au grand Marlo et au dernier tango de quoi bouster les ventes de beure ...
amitié Yanode
commentaire n° :4 posté par : yanode le: 04/10/2015 à 08h22

C'est marrant que tu dises que c'est trop, car j'avais mis beaucoup plus avant. Mais en me relisant, je me suis dis que c'est quand même un peu beaucoup. Alors j'ai fait un petite calcul sur un calepin en ne mettant que le nec le plus ultre et je me suis dis que 50000 c'était honnête pour ce que j'avais en tête.

Et oui j'ai moi aussi beaucoup ri de mon côté à déformer le scène du beurre. Comme quoi tu vois que ce n'est pas un problème de génération...

Amitié, dyonisos

réponse de : dyonisos le: 04/10/2015 à 23h22

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